00:00L'état d'esprit, malheureusement, de mes collègues, c'est qu'on s'y habitue, après la crise des gilets jaunes, mais même déjà avant la loi travail, c'est devenu une triste habitude dans ce pays.
00:11Pardon, mais ça me fait mal, moi, ce que vous dites là.
00:14C'est devenu une triste habitude dans ce pays, de s'en prendre directement en force de l'ordre.
00:18On est le dernier rempart de la République, et systématiquement, quand on a affaire à des groupuscules d'ultra-gauche, hyper-violents,
00:26systématiquement, nos collègues sont pris pour cible.
00:30Là, ce qu'on voit aujourd'hui, depuis ce matin, c'est qu'on a même dans l'ensemble des manifestations de France,
00:36on a des manifestations avec des rassemblements très calmes, de plusieurs centaines de personnes, dans des moyennes grandes villes.
00:44Comme on l'avait avec Daniel, en ligne.
00:45Exactement, comme votre intervenant.
00:47Et à contrario, on a des scènes de blocage, des scènes de tentatives de pillage de magasins.
00:52Dans le nord de la France, ça vient de me remonter par mes collègues, des tentatives de pillage de magasins.
00:59On essaye de bloquer des dépôts, des raffineries, des dépôts RATP, trams, bloquer des rocades.
01:06On essaye de s'en prendre directement aux forces de l'ordre.
01:09On crame des bus.
01:11Enfin voilà, on se rend compte, et c'est toute la difficulté de mes collègues aujourd'hui sur le terrain,
01:16c'est qu'on a affaire à une multitude d'opérations.
01:20On ne sait pas où les opérations violentes vont avoir lieu.
01:25Il n'y a rien de structuré, il n'y a pas vraiment un mot d'ordre.
01:28C'est vraiment des choses très éparses.
01:31Et mes collègues, depuis ce matin, répondent aux différentes sollicitations en étant le plus mobile possible
01:36et en essayant de stopper toute tentative de blocage ou de dégradation.
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