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00:0018h47, on est en direct sur CNews et Européens.
00:02D'ici quelques secondes, nous aurons le résultat de ce vote de confiance à l'Assemblée nationale.
00:06J'aimerais qu'on écoute juste avant encore un extrait de ce qu'a dit Laurent Wauquiez,
00:09très intéressant, sur la valeur travail et l'assistanat.
00:12Il dit qu'il faut que cette France qui travaille gagne mieux sa vie que la France qui est assistée.
00:17Écoutez-le.
00:18La suppression de deux jours fériés.
00:21En demandant à la France qui travaille de travailler plus sans être rémunérée
00:25et de continuer à payer des impôts et des charges pour que d'autres continuent à toucher les aides sociales.
00:30Vous connaissez nos convictions.
00:34Nous ne pouvons pas faire du bien à la France en faisant du mal aux Français qui travaillent.
00:40Vous connaissez nos convictions, Monsieur le Premier ministre.
00:43Nous avons proposé que plutôt que de supprimer deux jours fériés,
00:46on s'attaque aux 365 jours fériés de ceux qui ne travaillent pas
00:50et qui profitent du système et de l'assistanat.
00:52La France qui travaille face à la France de l'assistanat.
00:57C'est un des piliers de la droite, ça.
00:58Non, mais c'est un vrai sujet, de toute façon.
01:00Et quand on dit que la colère monte en France,
01:03elle monte chez une partie des Français qui ne travaillent pas,
01:07effectivement, qui vivent d'allocations,
01:11mais elle monte aussi chez ceux qui travaillent.
01:12Enfin, on ne sait pas.
01:13Et même, il y a une forme d'hystérie, on l'entend.
01:17Parler avec les garagistes, parler avec les petits commerçants.
01:20Enfin, ils sont débordés de charges,
01:22ils sont en train de remplir des papiers toute la journée,
01:25harcelés par les normes, etc.
01:27Et en plus, effectivement, là je rejoindrai Henri,
01:31c'est-à-dire que quand on les désigne du doigt,
01:33on dit c'est vous les Français,
01:35eux ne supportent pas ça.
01:36Et ce qui est tout à fait compréhensible d'ailleurs,
01:37parce qu'ils n'y sont pour rien les pauvres.
01:39Ce sont nos gouvernants.
01:41Ce sont eux qui ont creusé ce déficit en Regaino.
01:44On est d'accord.
01:46À la bonne heure.
01:47Non mais...
01:48Ça arrive.
01:48Ça arrive.
01:49Moi j'avoue que...
01:50Enfin, là on est arrivé à un point qui est inimaginable,
01:54c'est-à-dire qu'on dresse tous les gens les uns contre les autres.
01:57Alors moi, beaucoup l'ont renvoqué,
02:00mais franchement on peut aborder le problème de ceux qui ne travaillent pas,
02:03autrement qu'en expliquant qu'ils ont 365 jours de vacances par an,
02:07il y en a une partie, bien entendu,
02:09mais il y en a une partie.
02:10Mais le problème, il faut créer des emplois.
02:13On a deux retards énormes.
02:14On a le retard des salaires,
02:16le pouvoir d'achat des salaires,
02:17qui a accumulé depuis des années,
02:19et on a le retard d'investissement.
02:21Si on ne s'attaque pas à ces deux problèmes,
02:22il n'y a pas de solution.
02:24On ne va pas encourager le travail
02:26uniquement en tapant sur les gens qui vivent de l'assistance
02:31pour de bonnes raisons ou de mauvaises.
02:33Et puis...
02:34Je pense qu'il parlait surtout des fonctionnaires.
02:37Parce que là, les gens en ont assez des fonctionnaires.
02:40Ils en ont assez des normes.
02:41Ils en ont assez d'être entraver les vieux en permanence.
02:43Les fonctionnaires et les normes, ce n'est pas la même chose.
02:45Ceux qui créent les normes, ce ne sont pas les fonctionnaires.
02:46Ceux qui créent les normes, ce sont les politiques.
02:48Les fonctionnaires, ce sont eux qui mettent,
02:51parce qu'ils ont un micro-pouvoir,
02:52ils mettent un plaisir sain à chaque fois.
02:54Mais pardon,
02:55tous ceux qui m'entendent,
02:56qui ont soit créé des entreprises,
02:58soit qui savent exactement ce qu'il en est.
03:00Donc je comprends.
03:01Je comprends, Henri,
03:03que vous défendiez votre corporation.
03:04Mais les fonctionnaires,
03:05ils font ce que les politiques laissent.
03:06Je le comprends très bien.
03:07Je ne comprends pas votre corporation,
03:08c'est normal.
03:09Henri Guénaud,
03:11qui fait les normes ?
03:12C'est le pouvoir législatif ?
03:13Je n'ai pas besoin des fonctionnaires.
03:13Et d'autre part,
03:14ceux qui en parlent ne savent absolument pas
03:16comment on fabrique les textes,
03:18comment on fabrique la norme.
03:19Le fonctionnaire,
03:20il ne fait pas des textes pour le plaisir.
03:21Il fait des textes parce qu'on lui demande
03:22de faire des textes.
03:23On les applique.
03:24Oui, mais ça, c'est...
03:25Il y a plus de fonctionnaires,
03:27c'est parce que le politique a décidé
03:28de créer des fonctionnaires.
03:30Mais si c'est ça le sujet...
03:31Il les applique.
03:32Il y a des organismes
03:33qui sont chargés à chaque fois
03:34de contrôler le contrôle du contrôle.
03:36Mais pourquoi ?
03:37C'est le politique, ça.
03:39Non, mais il n'y a pas une religion
03:40du fonctionnarisme
03:41où ils se disent
03:42on va créer des normes
03:43pour emmerder les fonctions.
03:44Ça n'existe pas, ça.
03:45C'est quand même extraordinaire.
03:46Pourquoi il y a de la bureaucratie
03:47à l'hôpital ?
03:48Pourquoi il y a des ARS ?
03:49Parce que le plan Juppé,
03:50pourquoi faire ?
03:51Parce qu'il fallait contrôler
03:53c'est mal.
03:54Voilà, on en est là.
03:55C'est le politique.
03:55Évidemment, vous contrôlez.
03:56Après, vous dites
03:56il faut contrôler les contrôleurs.
03:57Mais qu'est-ce qu'un Juppé
03:58sinon un haut fonctionnaire ?
03:59Qu'est-ce qu'un Juppé
04:00sinon un haut fonctionnaire ?
04:01Il l'a fait en tant
04:01Premier ministre.
04:02Mais qu'est-ce qu'un Juppé
04:03sinon un fonctionnaire ?
04:04Non, mais arrêtons cette...
04:05Non, mais Emmanuel Macron
04:06est resté très peu de temps
04:08dans la fonction publique
04:08et il a recruté 100 000...
04:10Dernier mot.
04:12Pardonnez-moi.
04:12Des hauts fonctionnaires
04:13qui ne savent même pas gérer en plus.
04:14Parce que c'est quand même
04:15la particularité.
04:16Avant que les banquiers
04:17ils savaient gérer,
04:18avant 2008...
04:19Attendez.
04:20Franck-Olivier Givert.
04:21À quel banquier faites-vous allusion ?
04:23À tous les banquiers.
04:24En regardant, à quel banquier faites-vous allusion ?
04:25À tous les banquiers.
04:25Banquiers d'affaires ?
04:26Non, le banquier d'affaires en 2008,
04:28celui-là, il n'était pas très concerné.
04:30Mais tous les banquiers du monde.
04:31Il faut voir ce qu'on a fait.
04:32Ce que tout le monde a fait.
04:33Des erreurs, tout le monde en fait.
04:34Des entreprises publiques
04:35qui font faillite.
04:36Enfin, qui font faillite.
04:37Ils ne font jamais faillite,
04:37c'est le problème.
04:38Il y en a qui s'effondrent
04:40et puis des entreprises privées,
04:41il y en a aussi qui s'effondrent.
04:42Il faut arrêter.
04:43La question, c'est
04:43est-ce que nous avons
04:44une politique économique ?
04:45Oui ou non ?
04:46Eh bien non,
04:46nous n'avons pas de politique économique.
04:48Est-ce que nous avons
04:48une politique vis-à-vis
04:50de ce que vous appelez les normes ?
04:52Pardonnez-moi.
04:52Non, nous n'avons pas de politique.
04:53Pardonnez-moi, avec beaucoup de respect,
04:54mais ça, c'est le problème
04:55des personnes, justement.
04:56Oui, vous avez raison
04:57sur le projet.
04:59Vous avez raison.
04:59Mais s'il n'y a personne
05:00pour l'appliquer,
05:01si à chaque fois,
05:02on se retrouve
05:02avec des gens
05:08on peut aussi couper la tête
05:10à toutes les élites.
05:10Ce n'est pas exactement
05:11la même chose.
05:12Pardonnez-moi,
05:13l'ENA,
05:13ce n'est pas exactement
05:13la même chose que politique.
05:14La pensée unique,
05:15regardez,
05:16M. Bérou,
05:16il n'est pas énarque,
05:17moi non plus d'ailleurs,
05:18je vous rassure,
05:20il n'est pas énarque,
05:21mais il fait la même politique
05:22que celle du cercle de la raison.
05:25Alors,
05:25François-Livier Gisbert,
05:26s'il vous plaît,
05:26pas tous en même temps.
05:27Il dit des choses ordines,
05:28il choque et des choses ordines.
05:29Croyez-vous qu'il a trouvé son plan ?
05:31Non, non, attendez,
05:32il dit la réalité,
05:33il dit la réalité,
05:34je suis désolé.
05:35Non, non, mais quoi ?
05:36François-Livier Gisbert,
05:36on ne peut pas dire le contraire.
05:37François-Livier Gisbert,
05:38où il a trouvé son plan,
05:39moi ça fait des décennies,
05:41j'ai fait ça.
05:41Ah non, mais son plan,
05:41moi je...
05:42Mais son plan,
05:43c'est intéressant son plan.
05:44Non, non,
05:44ça ne règle aucun problème.
05:46Dans les tiroirs des ministères,
05:47à chaque fois c'est la même chose,
05:49c'est le concours l'épine.
05:50Mais non,
05:51parce que son plan,
05:52c'est pour essayer
05:52de faire passer ça
05:53auprès d'une assemblée
05:54dans une situation
05:56où il n'y a pas de majorité.
05:57On parle de la revalorisation
06:00du travail,
06:00mais il n'y a pas
06:01que les jours fériés
06:01qui tapent les gens
06:02qui travaillent.
06:03Les jours de carence,
06:04ça ne tape que les salariés.
06:06Que les salariés.
06:06Les autres,
06:07ils n'ont pas le jour de carence.
06:08Voilà.
06:08La désindexation des retraites,
06:10c'est très bien.
06:11Ça tape les gens
06:11qui ont travaillé.
06:12Et donc,
06:12ceux qui travaillent en ce moment
06:13et qui pensent
06:14qu'ils vont avoir une retraite
06:15quand on est en train
06:16de descroquer les retraités,
06:17ça ne les incite pas
06:18à consommer et à investir.
06:20Ça les incite à éparer.
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