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  • il y a 3 mois

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Sport
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00:00Mon père voulait que nous ayons une meilleure enfance que la sienne.
00:27Très bien.
00:30Mais pas que nous ayons une cuillère en argent dans la bouche.
00:35On devait travailler.
00:40Il n'avait pas l'intention de créer un empire, mais c'est ce qu'il a fait.
00:48C'est plus grand que ce qu'aurait pu faire n'importe quel propriétaire, coach ou joueur.
00:54Il voulait que les Lakers soient à la hauteur de Los Angeles, la ville qu'il a accueillie et qui lui a donné la famille dont il avait toujours rêvé.
01:08Jamais on n'aurait imaginé que ça prendrait une telle ampleur.
01:28Vraiment.
01:30On n'y pensait même pas.
01:31Jérébust n'aurait jamais pu deviner qu'il y aurait ce conflit entre ses enfants.
01:57Chacun d'eux connaissait son rôle.
02:00Il avait tout prévu, mais ils n'ont pas obéi.
02:03Il est, le premier coup d'eux connaissait.
02:23Tu te le as, le premier coup d'eux.
02:23Tu te le as, le dirais ?
02:24À ce moment-là, je ne peux pas croire.
02:30Qu'est-ce qu'il y a la future ?
02:33Tu veux remplacer ton père à la taille ?
02:35Oui.
02:38Entre mes enfants et mes enfants, il y a certainement suffisamment de sportifs à se passer.
02:47Tu et le reste de la famille, tu les deux sont tous sur la même page.
02:52Les Lakers sont en milieu de la lutte de la famille de la famille.
02:55Les Lakers sont en milieu de la famille de la famille de la famille de la famille de la famille.
03:25Et le winner est...
03:33Le Deer Hunter.
03:34...
03:35...
03:39...
03:39...
03:40...
03:41...
03:42...
03:43C'est parti !
04:13C'est parti !
04:43C'est parti !
04:45Quand je suis entré chez les Lakers, j'avais beaucoup de responsabilités sur mes épaules. Ils avaient payé cher pour m'avoir.
04:52Quand j'ai intégré l'équipe, j'ai vraiment tout fait pour être le meilleur.
04:57Après l'arrivée de Karim, l'équipe est passée de 20 victoires à 50 victoires.
05:07Il mesurait 2 mètres, il était inarrêtable. C'était lui qui mettait un point final à chaque match de basket.
05:15Alors il était toujours sous le feu des critiques. Si on perdait, c'était sa faute.
05:20A l'époque, on n'était pas taillés pour participer à des championnats. L'expérience nous faisait cruellement défaut.
05:29Et puis, presque du jour au lendemain, tout a changé.
05:32Qu'on parle de baseball, de foot américain ou de basket, mon père a toujours été fan de sport.
05:54Il voulait qu'on ait assez d'argent pour aller voir les Lakers, les Dodgers et les matchs de foot américains des USC Trojans.
06:22Il n'a jamais renoncé à ça.
06:24Mais il a pris beaucoup de risques en allant dans cette direction et en rachetant une équipe.
06:30Car à cette époque, la NBA ne faisait aucun profit.
06:36Dans les années 70, la NBA était loin d'être aussi populaire qu'elle l'est aujourd'hui.
06:42On préférait regarder le baseball et la Ligue nationale de football américain.
06:48Les équipes universitaires étaient très populaires.
06:51En général, la classe moyenne ne s'intéressait pas au basket.
06:55Au moment du rachat, les Lakers ne faisaient aucun profit.
07:15Et les Kings non plus.
07:16Donc la pression était énorme.
07:19C'est maintenant exactement 12h30.
07:25Le draft est officiellement ouvert.
07:28Je veux remercier tous les fans qui vont rejoindre et aider à faire ce draft un succès.
07:32A cette époque, les deux pires équipes tiraient à pile ou face pour savoir laquelle ferait son choix en premier.
07:58Les Lakers ont gagné à pile ou face contre l'équipe des Jazz.
08:04Les Jazz avaient eu le pire score cette année-là.
08:07On se demandait tous quel joueur serait choisi.
08:11Ce que mon père savait, c'est que lors du championnat de NCAA, il avait repéré un jeune joueur du nom de Magic Johnson.
08:19C'est génial d'être les premiers à choisir un joueur lors d'une draft.
08:40Irwin avait ce quelque chose en plus.
08:42Magic Johnson with a ball.
08:44Oh, il est four !
08:46Et il est fou.
08:47Three on one.
08:49Il est un joueur.
08:50Il est un joueur.
08:51C'est un joueur.
08:51C'est un joueur.
08:52C'est un joueur.
08:53Magic Johnson pour 15 et il a l'air de la main.
08:56Magic Johnson pour 15 et il a l'air de la main.
08:57Magic est un joueur unique compared à d'autres joueurs parce qu'il était un joueur quand il était 19.
09:04Usually, il a faut attendre jusqu'à quelqu'un qui est 24 ou 26.
09:07In Magic's case, it was completely obvious that he was destined to become one of the game's superstars.
09:16The first pick, the Los Angeles Lakers selects Irvin, Magic, Johnson, Michigan State, 6'8", 200 pounds.
09:26How do you see your role with the Lakers?
09:28I'd probably be a passer or a playmaker, just setting up the team, trying to set up my players to score and just trying to run the show.
09:36Are you excited about being a pro?
09:37Definitely, definitely.
09:39I'm very excited.
09:40I love the challenge and to see what I can do and that's the main thing.
09:54J'étais très heureux de faire partie des Lakers de Los Angeles et j'allais vivre à Hollywood.
10:00Je venais de Lansing, une petite ville du Michigan, et je n'avais jamais rien vu de tel.
10:09C'était aussi l'occasion de jouer en compagnie du basketteur le plus en vogue de l'époque, Karim Abdul-Jabbar.
10:24Il était le meilleur joueur de la Ligue, des années avant que je n'arrive.
10:34Si nous n'avions pas gagné à pile ou face, nous nous serions contentés de notre second choix, David Greenwood.
10:40Et nous n'en serions pas là aujourd'hui.
10:42Je ne voulais plus être coach.
11:03C'est important de respecter ces joueurs.
11:06Je leur demandais de faire des choses dont ils n'étaient pas capables.
11:12C'était très décevant.
11:15On peut être un bon joueur, mais un mauvais coach.
11:18On a tendance à juger les autres par rapport à ce qu'on savait faire en tant que joueur.
11:23Jerry a eu beaucoup d'influence au sein de la NBA.
11:35Il représente le visage de la Ligue.
11:38Le logo de la NBA, c'est lui.
11:41On n'a pas tous la même éthique de travail, on n'a pas tous le même jeu.
11:45Être entraîneur a été très difficile pour Jerry.
11:49Il ne comprenait pas qu'on échoue dans des matchs simples.
11:53Michael, ces incapables ne sont pas fichus d'attraper le ballon.
11:58Je me sentais vraiment mal pour les joueurs que j'entraînais.
12:02Je l'ai fait.
12:03Tu as des idées sur qui pourrait être un remplacement ?
12:07J'ai une théorie que je vais appliquer.
12:11C'est que je veux un coach avec un record vraiment basseux derrière lui.
12:17J'ai reçu un téléphone qui m'a demandé de rencontrer Victor Weiss,
12:21l'homme qui représentait Jerry Tarkanian.
12:26Jerry Tarkanian était un célèbre coach de Long Beach.
12:30Il était allé à l'Université du Nevada, à Las Vegas, où il était devenu une gloire locale.
12:35Personne ne pensait qu'il pouvait y avoir des professionnels là-bas.
12:38Et pourtant, UNLV était la meilleure équipe et Jerry le meilleur coach.
12:42Son représentant était Vic Weiss, un joueur de Las Vegas.
12:49Certains disaient qu'il était de mèche avec la pègre.
12:51A l'issue de cette réunion, Vic Weiss devait aller retrouver Tarkanian et lui proposer le poste.
13:14Malheureusement, entre-temps, Vic s'est fait assassiner.
13:16Tout à coup, on avait des gardes du corps, parce que la police se demandait si mon père était visé par cet assassinat.
13:32Parce qu'il avait à peu près la même voiture.
13:36Jerry Buss devait être effrayé, mais il n'en laissait rien paraître.
13:40Mon père nous disait, ne répondez pas au téléphone, n'ouvrez pas la porte.
14:00Nous devons agir comme si nous étions menacés.
14:04Ce n'était pas ce dont nous rêvions en achetant les Lakers.
14:07On dit que Vic Weiss avait été assassiné à cause de ses liens avec la pègre ou de son addiction au jeu.
14:14Tarkanian l'a pris comme un avertissement.
14:17Il ne devait pas quitter Las Vegas.
14:19Cette affaire l'a beaucoup effrayé.
14:21Je pense que sans cette affaire de meurtre, il aurait accepté.
14:43Alors, je suis un peu désapporté par ça, Gil.
14:47Je m'ai rencontré avec Jerry a couple de jours avant, et je certaine comprends le position qu'il est en.
14:52Mais on va essayer de faire des décisions et voir si on ne peut peut-être pas venir très bientôt.
14:58Nous sommes juste heureux d'être ici ce matin.
15:01Le présentation que nous allons faire, je pense, c'est une qui n'est pas seulement à cause de l'intérêt,
15:05à cause de l'intérêt, à cause de l'intérêt, à cause de l'intérêt,
15:07mais je pense qu'il va continuer pour beaucoup, beaucoup, beaucoup d'intérêt avec ce qu'il est.
15:10Mr. Jack McKinney, nouveau coach, Los Angeles Lakers.
15:14Je suis très, très appréciée de Mr. Buss pour offrir me ce travail de coach de l'Agence de Lakers.
15:22Je pense que c'est une opportunité pour moi,
15:26parce que je suis venu dans ce qui a l'intérêt de l'équipe d'un de l'outstant.
15:31Et, finalement, nous devons gagner une NBA championship.
15:37Il y a un nouveau propriétaire.
15:41Qui peut faire le premier draft et qui choisit un nouvel entraîneur.
15:46C'est assez inhabituel.
15:49Et c'est très motivant.
15:51Mais on ne sait pas si un bon joueur le restera en passant au niveau supérieur.
15:56Alors rien n'est jamais acquis.
16:07Le NBA face a crucial season with a number of teams in serious financial trouble.
16:12Le NBA, going for broke on ABC's Sportsbeat.
16:18There are serious problems that clearly make this a critical year for the NBA.
16:26Larry O'Brien is commissioner of the NBA.
16:28He knows there are problems.
16:29Collective losses in the league went from eight to 13 million dollars last year.
16:34The national basketball Так we should be better off with 16 teams.
16:39We crowd too many games into a week,
16:41Au début du rachat de l'équipe, mon père et moi avons assisté à un match.
17:03Quand New York a marqué un panier, la foule était complètement déchaînée.
17:07Mon père n'en croyait vraiment pas ses yeux.
17:13Il devrait les huer, pas les applaudir.
17:16Il était très énervé. Je pense que ça a été l'élément déclencheur.
17:25Quand j'ai rejoint les Lakers, on était relégués à la troisième page des journaux.
17:31Ça faisait des lustres qu'on n'avait pas gagné de championnat.
17:35On était derrière tous les autres.
17:37On parlait de foot américain avec les USC, de baseball avec les Dodgers.
17:42On avait du pain sur la planche si on voulait que les fans de Los Angeles continuent à nous soutenir.
17:51Avant l'arrivée de Jerry et de Magic dans l'équipe, les Lakers rassemblaient rarement plus de 9000 personnes pour un match.
17:59Jerry était convaincu qu'il pouvait changer la donne, qu'il pouvait rendre l'équipe rentable.
18:09Quand j'ai commencé à travailler au Forum, j'étais vendeur de billets.
18:18La vente de billets, c'est ce qui permettait à la machine de tourner.
18:22Sans vente, on n'avait rien du tout.
18:24On travaillait dans ce que mon père appelait la chaufferie, une sorte de centre téléphonique.
18:31On appelait ça le donjon parce qu'il n'y avait pas de fenêtre.
18:34Tous nos bureaux étaient dans le donjon.
18:37À part nous, il devait y avoir quatre employés.
18:39Eux et moi, on appelait des personnes au hasard.
18:42Bonjour, ici Jim Buss de la compagnie des Lakers.
18:45« Seriez-vous intéressé par des billets ? »
18:49Je ne me souviens plus exactement de ce que je disais.
18:52Le plus dur, c'était de vendre des places.
18:55L'atmosphère était très compétitive.
19:00J'étais trop jeune pour travailler là-bas.
19:03J'étais encore au lycée.
19:05Mais pour mon père, travailler en famille, c'était une bonne façon d'avoir de la main-d'œuvre.
19:10À qui pourrait-il faire plus confiance qu'à ses enfants ?
19:13On le taquinait en lui disant qu'il voulait juste avoir une main-d'œuvre bon marché.
19:19Mais mon père voulait voir qui parmi nous était intéressé par l'entreprise familiale.
19:26C'était génial.
19:28J'ai adoré travailler au Forum avec les Lakers et essayer d'aider mon père à faire de ses rêves une réalité.
19:34Il voulait lui faire plaisir.
19:37Il voulait avoir son attention.
19:39Ils travaillaient ensemble sur son projet.
19:42L'entreprise familiale est devenue un prétexte pour passer plus de temps avec notre père.
19:50Il a commencé à penser à la question de son héritage,
19:55à ce qu'il pourrait faire pour ses enfants,
19:58et qu'il n'avait pas été capable de faire par le passé.
20:02Il n'avait pas passé beaucoup de temps avec eux lorsqu'ils étaient enfants.
20:06Mon père racontait souvent que, quand j'étais petite, je lui demandais s'il était Superman.
20:17Parce qu'il apparaissait toujours quand quelque chose n'allait pas.
20:23Il était vraiment comme ça.
20:27Il travaillait. Il n'était pas souvent à la maison.
20:30Je me souviens que je me demandais beaucoup « Où est papa ? Où est notre père ? »
20:36Il ne venait pas nous voir au match, ni à aucun événement auquel nous participions.
20:40Qu'on fasse des matchs de baseball, de basket ou encore des réunions de scouts, il n'était jamais là.
20:46Il n'est pas venu à ma remise de bac, ni à mon spectacle de CM1.
20:50John était sûrement plus sensible à ça que nous tous.
20:55Jenny et moi étions les enfants du milieu,
20:58et je pense qu'on était protégés de toutes les histoires qui arrivaient à notre famille.
21:05Je ne sais pas si ma mère en a jamais parlé à mes frères et sœurs,
21:09mais quand j'avais 12 ans, elle m'a appris qu'en réalité,
21:15elle et notre père étaient séparés.
21:17Ils s'efforçaient de ne pas laisser transparaître qu'ils étaient séparés.
21:26Ma mère a fait du mieux qu'elle pouvait dans cette situation.
21:30Elle arrivait très bien à faire semblant.
21:34Elle était toujours avec nous.
21:37Elle nous disait de ne jamais cesser d'aimer notre père
21:41et de profiter de sa présence quand il revenait.
21:45Quand il revenait à la maison, c'était la folie.
21:50Je pense qu'on voulait tous attirer son attention.
21:53On jouait au Monopoly,
21:55ou alors on allait manger des glaces,
21:57ou acheter des jouets au magasin.
22:01On voulait toujours faire des sorties en famille.
22:05Notre père nous attirait comme un aimant.
22:07J'ai appris à l'accepter.
22:12Ça devait être dur pour notre père
22:14de ne pas être là pour nous voir grandir.
22:18Jerry était trop occupé à devenir millionnaire.
22:22Il ne le voyait que très rarement.
22:27Il voulait les impliquer dans ses projets.
22:30Il voulait remplir un rôle auprès d'eux.
22:32Il voulait être un père pour eux.
22:44Au début, Magic Johnson était logé dans une de nos propriétés.
22:48Nous avons été les premiers à l'accueillir à Los Angeles.
22:52On sortait avec lui, on faisait des visites.
22:55Il n'était jamais venu ici.
22:56Il adorait aller à Fatburger.
23:00Je ne connaissais pas le basket universitaire.
23:03J'ignorais à quel point il était populaire.
23:05Mais quand on allait au Fatburger,
23:08tout le monde savait qui il était.
23:18Quand j'ai signé, on m'a dit
23:20« Tu as un billet pour demain.
23:22On veut que tu viennes jouer dès la semaine prochaine. »
23:26Je n'oublierai jamais notre première rencontre à l'entraînement.
23:30Il m'a dit « Tu sais ce que c'est, une équipe ? »
23:32J'ai dit « Oui ».
23:33Il m'a dit « Une équipe, c'est ce qui permet d'être plus fort. »
23:39C'est là que j'ai compris qu'il n'était pas comme les autres.
23:42Pour lui, c'était important de travailler en équipe.
23:44Je m'étais entraîné avec eux pendant deux jours.
23:54Désormais, il était temps de jouer.
23:57Je me suis dit que j'allais lui souhaiter la bienvenue.
24:01Quand je suis sorti, des milliers de personnes étaient déjà là.
24:04C'était complètement dingue.
24:07On avait déjà fait des matchs dans ce stade.
24:09Et il n'y avait jamais eu plus de 500 ou 600 personnes.
24:14Là, ils avaient ouvert les deux étages et les deux ailes de la salle.
24:18Il devait y avoir 2000 spectateurs.
24:19Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le-Le.
24:24C'est-à-dire qu'il est un peu de merde.
24:26Il s'est senti à des gens de personnes d'être là.
24:28Et je lui ai dit, « Dans la gym ? »
24:30Vous êtes île-sit-deux-là, je suis 19, donc je ne sais pas ce qui se passe.
24:33Et il s'est passé, « Et ils viennent ici voir vous. »
24:37Et donc je me suis allé !
24:38So, oh, mais quand il disait ça…
24:39Je me suis allé !
24:41Je me suis allé !
24:43Je me suis allé !
24:45C'est parti !
24:47Il m'a été tous de deux,
24:49C'était un championnat de Ligue d'été.
25:19Et la salle était pleine.
25:21Je me suis dit, si c'est comme ça à chaque fois que je joue pour les Lakers, je vais adorer.
25:30Quelques jours plus tard, le directeur général l'a amené chez mon père.
25:35Et justement, j'y étais.
25:37On a sonné à la porte et je me suis retrouvée, nez à nez, avec Magic.
25:43J'étais dans tous mes états quand j'ai ouvert la porte et que j'ai vu son sourire.
25:48Ses dents brillaient de mille feux.
25:53Elle m'a dit, ça va être génial pour vous.
25:56Vous allez jouer longtemps avec les Lakers.
25:58J'ai répondu, non, je vais faire mes cinq ans, puis jouer avec les Pistons.
26:03Comment ça ?
26:04J'ai dit, je reviens.
26:08Et j'ai couru à l'étage.
26:10J'ai dit à mon père, tu ne vas pas en croire tes oreilles.
26:14Il a dit qu'il voulait jouer pour les Pistons de Détroit.
26:18Mon père n'a pas hésité une seconde.
26:20Il m'a regardé dans les yeux et m'a dit,
26:22« Jeannie, dès qu'il aura enfilé un maillot des Lakers et qu'il sera rentré dans la salle, au Forum, il ne voudra plus jamais repartir. »
26:37À l'époque, je faisais le commentateur sportif avec Jake.
26:54Magic était incroyable.
27:05C'était lui qui menait le jeu.
27:15Il maniait le ballon de basket comme un virtuose.
27:24J'étais sur mes gardes parce que si je me lançais directement, il reprenait la balle.
27:37Quand je suis arrivé dans l'équipe, ils ont cru que Karim et moi, on ne s'entendrait pas.
27:47Quand j'ai commencé à couvrir les Lakers en 1979-1980, j'ai pris l'avion, je suis allé dans le bus de l'équipe et ça m'a permis de bien connaître les joueurs.
27:59Quand Magic les a rejoints, Karim était amère.
28:02C'est un morveu, tout le monde l'adore et veut lui dire bonjour.
28:05On ne parle que de lui alors que je suis la vraie star.
28:08Il était énervé.
28:11Ils étaient très différents.
28:12Karim et Magic ne se ressemblaient vraiment pas.
28:18Ils étaient différents.
28:20Karim était plus qu'un joueur, c'était aussi un activiste.
28:22Il faisait partie d'un groupe d'athlètes afro-américains qui parlaient de justice sociale à la fin des années 60.
28:30Irwin, lui, s'enflammait beaucoup plus.
28:34Chaque jour était meilleur que le précédent.
28:37Karim écoutait du jazz.
28:39Magic écoutait plutôt du R'n'B et de la soul.
28:43Ils ne devaient pas passer beaucoup de leur temps libre ensemble.
28:48On parlait beaucoup dans notre dos.
28:52Je voulais que ça s'arrête.
28:53Alors, je suis allé lui demander où il préférait avoir le ballon.
28:58J'ai dit, tu vois de quel côté est ce joueur ?
29:02Passe-le vers mon autre main.
29:03Aucun problème.
29:04Quoi d'autre ?
29:13Ne me fais pas de passe trop en bas.
29:15Compris.
29:16Je voulais qu'il sache que je n'avais pas l'intention de lui voler cette équipe, parce que c'était la sienne.
29:28Je voulais juste trouver ma place.
29:31Je voulais juste qu'on gagne.
29:32Quand je l'ai appris, je ne savais pas si c'était grave.
29:53Mais apparemment, ça l'était.
29:56Tout le monde était très préoccupé.
29:58Ce n'était pas qu'un banal accident de vélo.
30:01Mais personne ne nous disait quand il reviendrait.
30:05C'était Jack McKinney qui m'avait donné ce poste, et nous étions amis.
30:19Alors, je suis allé le voir à l'hôpital.
30:21Ils devaient faire des examens, et on dit qu'ils devraient attendre un jour ou deux avant de connaître l'étendue exacte de ses blessures.
30:30Donc, le lendemain, je suis allé à l'entraînement vers 10 heures du matin.
30:37À l'époque, j'étais le seul assistant à la NBA.
30:40Si je ne venais pas, il n'y avait pas d'entraînement.
30:45C'était ma première saison à la NBA.
30:48Avant, j'avais été coach pendant neuf ans à l'université de La Salle.
30:52Je n'avais jamais coaché des joueurs professionnels.
30:55Je ne savais pas ce que ça impliquait.
30:58Et je n'avais pas d'assistant.
31:00La seule personne que je connaissais à la NBA était Pat Riley.
31:10Il avait été basketteur.
31:13Il n'avait jamais entraîné personne.
31:16J'avais observé mes coachs professionnels à l'université et au lycée.
31:20Je comprenais plutôt bien quand ils parlaient de stratégie et de la façon dont devaient se positionner les joueurs.
31:26Je suis allé voir Jerry Buss et je lui ai dit que je voulais engager Pat Riley comme assistant.
31:34Comme à son habitude, il a répondu qu'il allait réfléchir à la question.
31:39Quand Jerry Buss disait qu'il allait y réfléchir, ça signifiait qu'il ne pensait pas que c'était une bonne idée, mais ne voulait pas le dire.
31:47Mais une ou deux semaines plus tard, il est venu me voir et m'a dit « Si c'est ce que tu veux, d'accord ».
31:55Il a bien précisé « Si c'est ce que tu veux ».
31:59Jack McKinney n'était pas en état de revenir.
32:04Alors, j'ai appliqué la même stratégie d'attaque que lui.
32:10Paul Wested a hérité de ce que McKinney avait déjà mis en place.
32:15Il faisait bouger les joueurs en même temps que le ballon.
32:19On était inarrêtables.
32:21Magnifiques dans l'attaque.
32:23Wested a fait un super boulot pour entretenir ça.
32:26Je suis allé voir un match des Lakers avant l'arrivée de Magic, et il n'y avait rien de spécial, rien de particulier à la mi-temps.
32:47On prenait juste un hot-dog.
32:50Jerry Buss a changé la donne.
32:52Quand mon père a racheté l'équipe, il a voulu créer une atmosphère qui lui plaisait.
32:59Si ça me plaît, ça doit aussi plaire aux autres.
33:03Un des lieux où il aimait aller, c'était Santa Monica.
33:08Ils faisaient une mise en scène, éteignaient les lumières et disaient, c'est l'heure du spectacle.
33:23Voilà ce que mon père voulait reproduire.
33:26Il voulait que toute l'attention se porte sur le spectacle.
33:30La mi-temps est devenue un spectacle.
33:31Sur le terrain, le spectacle, c'était nous.
33:54Et puis un jour, Jerry Buss a dit, je vais faire un truc nouveau, un peu sexy.
34:02Et il nous a présenté les Lakers Girls.
34:05C'est son amour pour le football américain à l'université qui a donné à mon père l'idée des Lakers Girls.
34:11Pendant le match, les hommes étaient au centre de l'attention.
34:19Pendant la mi-temps, c'était au tour des femmes.
34:25Les Lakers ont été la première équipe de la NBA à avoir des pom-pom girls.
34:31Les Lakers Girls étaient incroyables.
34:39Quand on était un gars célibataire à Los Angeles,
34:44on était souvent attirés par autre chose que par le match.
34:49Quand j'étais joueur pour les Pistons de Détroit, j'ai eu une amende de 50 dollars.
34:54J'étais penché, je faisais semblant de regarder la foule alors que je regardais les Lakers Girls.
34:59On m'a appelé, je me suis redressé, tout le monde me regardait.
35:05Le coach m'a fait payer 50 dollars.
35:07Mon père voulait que le public s'amuse.
35:09Il voulait que ce soit un spectacle.
35:11Il voulait en jeter plein la vue aux spectateurs.
35:15Il a rendu ça amusant.
35:17Et bien sûr, notre équipe a eu beaucoup de succès.
35:24Sexe, spectacle et jeu.
35:26Ces trois éléments étaient indissociables.
35:29C'était un mélange explosif.
35:33Jerry a changé la donne.
35:36Un billet coûtait 10,50 dollars.
35:39Il m'a dit, on va devoir augmenter les prix.
35:44On est allé jusqu'à 65 dollars.
35:48Les autres propriétaires de la Ligue étaient persuadés qu'on perdrait notre public.
35:53J'ai assisté à plus de 5 000 matchs de la NBA.
35:59Je pense que Jerry Buss a bien dû me faire dépenser des millions de dollars.
36:07Il a été le premier propriétaire à augmenter les prix de plus de 400%.
36:13Et il y a des gens comme moi qui ont été assez fous pour continuer à acheter des places.
36:21En 1972, Jack Nicholson et moi avons commencé à assister aux matchs des Lakers.
36:29Au début, on était tout en haut.
36:30Puis après quelques albums et films, on a pu s'asseoir plus bas jusqu'à ce qu'on se retrouve à côté du terrain.
36:37C'était là qu'on était assis en 1979 quand il a augmenté les prix.
36:41Mon père a dit, les places en bas seront plus chères et celles d'en haut moins chères pour que tout le monde puisse profiter du spectacle.
36:57C'était vraiment dingue.
36:59On arrivait à vendre toutes les places.
37:03Jerry Buss était le directeur et Magic était la star.
37:06Le film, c'était la mi-temps.
37:07Ça marchait du tonneur.
37:08Jerry Buss n'était pas quelqu'un de conventionnel.
37:34Tous les autres propriétaires étaient très carrés.
37:37Jerry Buss portait des cravates.
37:39Il ne portait jamais de cravates.
37:41Quand tout le monde était en costume, Buss se pointait en jean.
37:45Au lieu d'avoir une compagne de son âge, il en avait une de 20 ans.
37:51Il se fichait complètement de ce qui se faisait.
37:54Il disait, je suis comme ça.
37:56Mes parents étaient séparés.
38:08Et mon père profitait de chaque instant de sa vie.
38:13Il voulait s'amuser et laisser une empreinte sur Terre.
38:18Il voulait s'amuser et faire son marque.
38:23Jerry Buss et moi, nous étions pareils.
38:26Il adorait les gens, moi aussi.
38:28Il aimait parler, moi aussi.
38:30Il m'a vu et il a compris que je n'avais personne sur qui compter.
38:36Je pense qu'il a dû se dire, s'il en a envie, je suis prêt à jouer un rôle dans sa vie.
38:42Et c'est ce que je voulais.
38:46Tous les samedis, nous déjeunions chez lui avant d'aller à un match de foot américain.
38:54On est même allé à l'hippodrome.
38:57Je n'y connaissais rien en course de chevaux.
39:03Il adorait la cuisine italienne, moi aussi.
39:06Alors on se donnait rendez-vous dans son restaurant préféré.
39:08La première fois qu'il m'a amené au manoir Playboy,
39:13on aurait cru que j'étais dans un magasin de bonbons.
39:18Il m'a dit, du calme, Irvine.
39:22Il avait beau être plus âgé que moi,
39:24il est toujours resté jeune dans sa tête.
39:26Toujours.
39:29Il était comme un deuxième père pour moi.
39:33Je ne pense pas que mon père le considérait comme un fils.
39:35C'était différent, et j'en sais quelque chose.
39:39Mais toutes ces femmes qui se précipitaient vers eux,
39:43on aurait dit qu'elles les prenaient pour Elvis Presley ou les Beatles.
39:48Est-ce que j'étais jaloux ?
39:50Peut-être un peu.
39:51Quand on allait au manoir Playboy,
39:53on s'asseyait et il observait.
39:56Il se demandait, je choisis laquelle.
39:58Et après, il essayait d'aborder la file en question.
40:02Il finissait toujours avec celle qu'il voulait.
40:04C'était de la drague à vitesse accélérée.
40:16Beaucoup de ses filles étaient des mannequins.
40:19Elles lui offraient toujours des photos.
40:22Il les collectionnait dans un album.
40:24Il y a des filles sont des filles.
40:25Most of the girls that you would date in Los Angeles
40:28typically want to be either a model or an actress.
40:32And if you go out with them,
40:34of course they have those 8x10 glossies
40:36they send out all the time.
40:38So I just thought, wouldn't it be nice
40:40to memorialize each one of the dates with a picture.
40:42He's a very almost shy man, which surprised me.
40:47He's very reticent about it.
40:49He lives this flamboyant lifestyle
40:50with all the stuff around him,
40:52including the models and the girlfriends
40:53and so on, and the big flashy car.
40:56But I found him surprisingly reserved
40:58in his personal demeanor and so on.
41:00J'ai vite compris ce qu'était le train de vie
41:03d'un playboy,
41:04mais ça ne m'a pas éloignée de mon père.
41:08Il aimait la compagnie des belles femmes.
41:12Beaucoup ont dû tomber amoureuses de lui.
41:15Plus le temps passait,
41:16plus il collectionnait les conquêtes.
41:18I don't necessarily appreciate
41:22the collectibles in his gallery of beauty.
41:28He does not look at women
41:30as Greek statues as he collects them.
41:35No, and I raised that with him,
41:37as a matter of fact.
41:38I said, one of the things I asked him,
41:39I said, would you want your daughter,
41:40who's about 20, I think,
41:41to date somebody like you?
41:42And he said, well, as a matter of fact,
41:44I think I would, because he said,
41:45for instance, I'm interested in having my daughter
41:47come up in the organization as an executive.
41:48The kind of Christy Hefner, Hugh Hefner
41:50split that you see in Playboy magazine
41:53exists there.
41:54I mean, he's very close to Hugh Hefner,
41:55it turns out,
41:56and I get the impression
41:57that his daughter is very much
41:58like Christy Hefner,
41:58that she's interested in the business side
42:00of what's going on
42:01in the Jerry Buss organization.
42:02I mean, her IQ is higher than 10.
42:04Well, the generations,
42:05there is a big split.
42:0722 past the hour now.
42:08This is today on NBC.
42:09The New Champions of the Western Conference
42:22as Kareem Abdul-Jabbar
42:24pours in 38 points.
42:27Magic, get over here.
42:28Hey, big guy.
42:29Congratulations.
42:30Thank you.
42:31You seem like you're a little bit out of breath.
42:32I am, I'm so happy, you know,
42:35and later that I get the chance
42:37to play for the championship.
42:38It's beautiful.
42:39Now you got Philadelphia and Dr. J.
42:41Do you guard him on that series?
42:42Yeah, I'll be guarding Julius.
42:44Go get your rest, huh?
42:45Well, yeah, I'm gonna get my rest,
42:47but I'm not gonna worry about it just yet.
42:48I'm gonna savour this.
42:49Are you ready for Dr. J?
42:51I'm ready for Dr. J.
42:52But, uh, hi, mom, hi, dad.
42:54All right, all right, great.
42:55Good luck.
42:55We'll see you Sunday.
42:56On était une équipe incroyable.
42:58On ne savait pas si on gagnerait les finales,
43:01mais on était bons.
43:02On était sur un nuage.
43:03On était soudés.
43:05On savait qu'on pouvait gagner.
43:07Mais quand on doit affronter Julius Erving
43:09et son équipe,
43:11on s'attend à ce qu'il y ait du grabuge.
43:13They call him the doctor.
43:15Dr. J. Julius Erving,
43:17who has always surprised and delighted his fans
43:19with his flashy and unpredictable moves
43:21on the way to the basket.
43:23Now the doctor operates out of Philadelphia
43:25as the floor leader and captain of the Sixers.
43:28Lors de la distribution des matchs,
43:31nous savions contre qui nous aurions l'avantage.
43:35Là, notre centre était en position de faiblesse.
43:39Nous ne devions pas sous-estimer l'adresse de Karim.
43:42Je le considère comme le meilleur joueur de tous les temps.
43:45J. I'm looking forward to winning.
43:47J. I'm looking forward to winning.
43:47J. I have a lot of confidence that we can beat the Seven Sixers,
43:51but all of that will not mean anything
43:54if we don't go out and put it into real terms on the court.
43:57Ladies and gentlemen,
43:58welcome to the NBA World Championship Series.
44:02It's been eight seasons
44:03since the NBA Championship
44:04has been a part of the L.A. sports scene.
44:06Remember, it was back in 1972
44:07when the Lakers beat the Knicks for the title?
44:09Well, today, the Lakers have started out
44:11with every intention of winning that championship again.
44:15But up and down, you'll be underway.
44:18Controlled by Knackens, you break for us.
44:20J. I'm looking forward to seeing you.
44:24Les deux équipes étaient aussi bonnes l'une que l'autre.
44:28Elles allaient et venaient sur le terrain.
44:31On ignorait qui gagnerait.
44:34Ils étaient à deux contre deux.
44:36Ça pouvait basculer dans un sens comme dans l'autre.
44:39J. I think Jim Capers, the alternate.
44:42He'll be over at the scorer's table.
44:44And here is Kareem Abdul-Jabbar and Caldwell-Job.
44:50Into Kareem.
44:52Gains for shot.
44:5332.
44:55Seat hook, Kareem.
44:56Take that.
44:57Julius matched against Cooper.
44:59Kareem, smooth little jump shot to the left.
45:03Oh, whoa, there everybody was going left.
45:06Kareem's hurt.
45:07Kareem Abdul-Jabbar is injured.
45:09There's no question about it.
45:12Une entorse à la cheville, ça se sent tout de suite, pas après coup.
45:18Au vestiaire, on m'a dit que l'entorse était vilaine.
45:21Perdre Kareem, alors qu'on était dans une cinquième manche décisive, c'était le drame.
45:29C'était le meilleur joueur de la Ligue cette année-là.
45:32Le meilleur des finales NBA.
45:33J'ai regardé notre pivot, j'ai regardé notre pivot et je me suis dit qu'on avait l'avantage.
45:40Mais mes coachs m'ont toujours appris à ne pas crier victoire avant la fin d'un match.
45:49Au milieu du dernier quart, Kareem est revenu.
45:59J'ai ignoré la douleur et je me suis concentré sur ce que je devais faire.
46:05Ça m'est déjà arrivé qu'on me fasse des points de suture sur les lèvres, autour des yeux et que je revienne sur le terrain.
46:13On est de la génération des joueurs qui se disaient, si je ne joue pas, quelqu'un va venir me shipper ma place.
46:20C'était comme ça qu'on raisonnait.
46:27On était tellement heureux de le voir revenir.
46:34Je savais que je pouvais battre Daryl Dawkins et Caldwell Jones, même avec une entorse.
46:43Il avait tout pour gagner.
46:44Il a dunké et un autre joueur l'a touché au même moment.
46:51On savait que le match était fini.
46:59Ce soir-là, on est tous allés voir les médecins parce qu'on voulait avoir des nouvelles.
47:05J'avais de la peine à différencier mon pied de celui d'un éléphant.
47:10J'espérais pouvoir rentrer chez moi, me reposer deux jours
47:14et être de retour pour le septième match.
47:19Le jour suivant, on repartait à Philadelphie.
47:22Et il n'est pas venu à l'aéroport.
47:23Là, on a su que c'était grave.
47:27À l'époque, on était en classe économique.
47:29Je me rappellerai toujours ce moment.
47:31On attendait à l'aéroport quand soudain, on a entendu cette musique.
47:39Frankie Beverly, that's the golden time of day.
47:41Magic est rentré dans l'avion, une stéréose sur l'épaule.
47:48Il marchait dans l'aéroport en chantant à tue-tête.
47:53Il nous a demandé « Qu'est-ce que vous avez ? »
48:00On tirait tous la tête.
48:02Il nous a dit « N'ayez pas peur. »
48:05Irving Magic Johnson est là avec vous.
48:08J'aurais voulu faire ce match.
48:38Vraiment.
48:40J'espérais seulement qu'il ne ferait pas un trop mauvais match.
48:45Qu'on les admire.
48:46Sans lui, l'équipe n'était plus du tout pareille.
48:49sans Karim, il nous fallait jouer très vite.
49:00Il nous fallait beaucoup de rebonds et une excellente défense.
49:05On devait tous participer.
49:08Pour être champion, nous devions être solidaires.
49:11Ils se sont donnés pour ce match.
49:22Magic était incroyable, mais il n'aurait rien pu faire seul.
49:25Soudain, j'avais trois mois pour guérir.
49:50Karim était avec nous.
49:54C'est lui qui nous a menés jusque-là.
49:57C'est le genre de victoire qui peut changer complètement une vie.
50:02J'ai pensé que ça pourrait encore arriver.
50:04Et souvent.
50:06C'est votre premier année et vous êtes ici.
50:08Combien d'entre vous voudriez vous mettre sous votre bouteille?
50:10About 20.
50:12Je veux présenter le trophée mondial
50:15au chef des Lakers de Los Angeles,
50:18les nouveaux champions mondiales de basketball.
50:21Je suis fier de le faire.
50:22Et là, Jerry Buss, c'est vous.
50:25Et c'est permanent.
50:26Vous avez jamais eu l'adoption de ce groupe comme cette équipe
50:37qui fait beaucoup.
50:41De minute par minute,
50:42de week par semaine,
50:43de month par semaine.
50:44Je pense que nous avons joué 108 games.
50:47Ils ont donné tout ce qu'ils ont fait.
50:49Et c'est le résultat qui est le résultat.
50:51Merci, vous.
50:51Coach Wester,
50:52je suis prêt à vous.
50:53C'est parti pour la parole.
50:53C'est incroyable tout ce que Jerry Buss a accompli en un an.
51:01C'est le seul à la NBA à avoir accompli des changements aussi rapides et importants.
51:06Après les Laker Girls, on a vu des danseuses arriver dans toutes les équipes.
51:10Toutes les équipes voulaient leur spectacle.
51:12Elles l'imitaient. Et tout ça en une seule saison.
51:17Quand nous, les deux bleus, nous avons remporté la victoire, nous étions très fiers.
51:22À l'hôtel, on s'est dit « C'est dingue, on est tous les deux des bleus. »
51:27Et pourtant, on a gagné les finales NBA.
51:30Et toi, tu es là en jean, sans chaussettes.
51:52Durant cette période, mes parents étaient en plein divorce.
52:15C'était très dur.
52:21Je me souviens quand ma mère a annoncé qu'ils avaient signé le divorce.
52:27Je sais que ça a été très dur pour elle, qu'elle était triste, mais elle a fait bonne figure.
52:34Elle me l'a annoncé du mieux qu'elle pouvait.
52:41Mais je ne savais pas trop quoi en penser.
52:45Mon père voulait qu'elle soit une femme trop faite.
52:48Mais ma mère était introvertie.
52:51Elle n'aimait pas être sur son 31, pendue à son cou.
52:56Elle n'était pas ce genre de personne.
52:59Elle voulait seulement qu'il reste à la maison.
53:02Elle n'aimait pas tout le temps.
53:08Une newspaper accountante dit que vous êtes très fast.
53:11Fast women, fast cars, fast business deals.
53:16Well, I like fast cars.
53:19They're just beautiful.
53:21I'm single, and therefore I tend to go disco-ing as much as anybody, I guess.
53:27Fast business deals,
53:28sometimes deals have to be done quickly in order to be consummated.
53:34But I don't necessarily walk into a deal
53:37to enjoy the speed with which it's executed.
53:40I feel I'm as cautious as anyone else.
53:45But I'm willing to take a gamble if the condition arises.
53:49I feel like I'm a fan of the men.
53:59Don't foul.
54:00They've only got three seconds.
54:01They have to have a three-point shot.
54:03He just said, don't foul.
54:0689-86.
54:08Kareem will try to get as much distance on this as he can without starting the clock.
54:11La saison 1980-81 a été très décevante.
54:27Magic s'était blessé et n'était plus en aussi bonne forme qu'avant.
54:32Au début de la saison suivante, nous étions assez anxieux.
54:36Quand on est coach et qu'on vient de remporter les finales,
54:48on décide de ne pas changer de méthode.
54:51Mais le début de cette saison était différent.
54:54Westhead ne nous considérait plus de la même manière.
54:57Paul avait mis en place une nouvelle stratégie dont il était le pilier.
55:06Et pas Magic Johnson.
55:08Magic détestait ça et les autres n'étaient pas pour non plus.
55:12Il voulait devenir son propre coach avec sa propre stratégie d'attaque.
55:17Ça ne nous plaisait pas.
55:18L'entraînement est exigeant, dur.
55:40Il faut être discipliné.
55:42Il faut sans cesse repousser ses limites.
55:45À l'époque, je ne me rendais pas compte que mes joueurs feraient de la résistance face à mon entraînement.
55:55On avait tous des potentiels très élevés.
55:58On n'avait pas besoin d'être guidés pas à pas.
56:00On savait analyser, on pouvait réagir sur le moment.
56:04Si vous n'arrivez plus à suivre votre instinct, c'est que vous êtes surentraîné.
56:08Ça n'allait pas.
56:09Après tout, le basket est un sport où il faut être spontané.
56:12On se demandait à quoi il pensait, ce qu'il fabriquait.
56:16En tant que sportif, on sait quand l'entraîneur est compétent.
56:21Il ne l'était pas.
56:23Il ne l'était pas et ce n'est pas la fin du monde.
56:26Quand vous commencez à perdre vos joueurs, vous êtes fichus.
56:30C'était une période très dure pour moi.
56:38J'étais en plein divorce.
56:40J'ai dit à Jerry que ce serait vraiment la pire chose qui puisse m'arriver.
56:43On est allé voir Orvin au vestiaire.
57:01On lui a demandé comment le match s'était passé.
57:03Il avait marqué 21 points, je ne sais plus.
57:05Il s'est levé, tel un homme politique, et il a dit, ça ne me plaît plus.
57:10Je veux changer d'équipe.
57:10Ça sortait de nulle part.
57:26C'était inattendu.
57:35J'en avais assez.
57:46J'avais eu ma dose.
57:47J'avais eu ma zone.
57:55J'avais eu un vent.
57:58J'avais eu un vent.
57:59J'ai eu un vent.
58:00Tout le monde veut dire que vous vous sentez le même chose ce matin comme vous l'avez dit ?
58:04Je n'ai pas de commenter maintenant jusqu'à ce que je me mette avec Dr. Buss.
58:08Vous pouvez avoir toutes les questions que vous voulez, ok ?
58:11Qu'est-ce que le problème, Magic ?
58:12Non questions, vraiment. Je n'ai pas de réponse à ce que je me mette avec lui.
58:16Merci.
58:30Merci.
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