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  • il y a 3 mois
À trois jours du vote de confiance, François Bayrou a conclu ce jeudi 4 septembre ses consultations, en recevant dans la matinée les représentants du PS. Son avenir à Matignon semble scellé alors que l'ensemble de l'opposition, et même certains LR, vont voter contre la confiance le 8 septembre.

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Transcription
00:00De la même manière que nous avons été capables
00:01de prendre nos responsabilités en janvier dernier,
00:04là aujourd'hui, nous faisons une offre de service
00:05pour le pays en disant
00:06les socialistes
00:08sont volontaires pour exercer le pouvoir
00:11et maintenant c'est le Président
00:14de la République
00:15de prendre ses responsabilités.
00:16Il doit le prendre à partir d'une analyse
00:19de la situation. Nous avons une vision,
00:21nous avons des propositions
00:23et une méthode qui est celle du compromis.
00:25Je suis lucide.
00:26Le prochain gouvernement sera minoritaire.
00:29Est-ce que cette fois
00:31c'est la bonne selon vous ?
00:32Est-ce que vous êtes prêt ?
00:34Est-ce que selon vous le Président de la République
00:36y pense sincèrement ?
00:38Est-ce qu'il y a eu par exemple des échanges ces derniers jours
00:40avec Emmanuel Macron ? Même des échanges informels ?
00:44Vous pouvez aisément imaginer
00:46que le Président de la République,
00:48que ses proches
00:49réagissent. Vous avez entendu
00:52des commentaires dans la presse
00:54en disant que l'hypothèse de nommer
00:56un Premier ministre issu de la gauche et singulièrement un Premier ministre socialiste
00:58était examiné. C'est bien la preuve
01:00qu'elle est crédible. Je rappelle que la fois dernière
01:02elle avait d'une certaine manière été balayée
01:04d'un revers de la main.
01:05Et pourquoi est-ce qu'elle est crédible ?
01:06Donc ça veut dire qu'effectivement il y a des prises de contact
01:09et des discussions ?
01:10À ce stade, elles n'ont pas le caractère
01:13de proposition.
01:15Mais en tous les cas, il y a un intérêt
01:18qui s'est exprimé ou qui se manifeste.
01:20Et ce n'est pas moi qui le dis.
01:21Je lis la presse.
01:22Sincère selon vous ?
01:22Je lis la presse et je vois,
01:24et ça confirme,
01:26les contacts informels que les uns et les autres
01:28nous pourront avoir.
01:28Un leurre, ça s'est déjà produit par le passé.
01:31Cette fois, vous pensez...
01:31Si c'est un leurre,
01:33vous avez raison de pointer.
01:34La fois dernière, on avait eu l'impression
01:35que le président de la République
01:37agitait l'hypothèse Bernard Cazeneuve
01:39en l'espèce
01:40et qu'en réalité, il avait déjà son scénario
01:42dans la tête, en l'occurrence celui de Michel Barnier.
01:45Qu'est-ce qui vous fait penser que cette fois
01:46ce serait différent ?
01:47Au nom de la crédibilité que j'évoquais tout à l'heure.
01:49La crédibilité, c'est quoi ?
01:50C'est une méthode qui est proposée,
01:52qui est de dire
01:53nous nous engageons à construire le compromis
01:56avec tous ceux qui ont chevillé au corps
02:00l'intérêt du pays
02:01et qui sont prêts à partir des propositions
02:03qui sont celles de la justice fiscale,
02:05du redressement dans la justice.
02:07J'entendais votre reportage
02:08quand on a présenté samedi dernier à Blois
02:12nos propositions budgétaires.
02:14On a eu l'accueil des mondes économiques,
02:18du monde syndical, des autres forces de gauche,
02:20de nos concitoyens,
02:21qu'on dit que c'est intéressant.
02:22C'est une proposition qui,
02:24un, veut faire du redressement.
02:25C'est-à-dire que nous,
02:26on ne conteste pas qu'il y a une situation gravissime.
02:28Le gouvernement en place
02:29et les précédents en sont responsables.
02:31Mais oui, il faut réduire les déficits publics.
02:34Notre proposition est de réduire l'année prochaine
02:36de 22 milliards, le déficit de la nation.
02:38Mais dans le même temps,
02:39on ne veut pas tuer la croissance
02:40et donc on veut soutenir les PME,
02:42les TPE,
02:43le pouvoir d'achat des ménages
02:44qui consomment et qui soutiennent la croissance.
02:47Bref, il y a une crédibilité
02:48dans les propositions que nous faisons.
02:50Mais surtout, en même temps,
02:51on dit qu'on est réaliste,
02:52on est lucide,
02:53on n'a pas une majorité à nous tous seuls.
02:54Et donc, nous ayons le compromis,
02:56c'est-à-dire l'engagement
02:57de ne pas recourir au 49-3,
02:59c'est le fait de dire
02:59qu'il faudra qu'on se mette d'accord.
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