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  • il y a 4 mois
Avec Sophie Primas, porte-parole du Gouvernement

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-09-04##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:07Sophie Prima, porte-parole du gouvernement et votre invité Jean-François Aquili.
00:10Bonjour Sophie Prima.
00:11Bonjour Jean-François Aquili.
00:12Et bienvenue, J-4, vous réalisez ce matin, lundi soir, François Bayrou devrait être congédié, c'est la logique.
00:22Qu'est-ce que vous ressentez ce matin ?
00:24Je ressens l'urgence à continuer notre travail de persuasion, d'explication auprès des Français,
00:29mais aussi bien sûr auprès de chaque parlementaire, leur redire la responsabilité qui est la leur,
00:36de mettre le pays dans une période plus de stabilité que d'instabilité.
00:40C'est d'ailleurs par exemple ce que nous ont demandé les chefs d'entreprise.
00:44Vous avez certainement vu qu'il y a une tribune qui appelle à la stabilité,
00:49qui appelle à la vision sur notre territoire et sur notre pays.
00:53C'est cela qui va nous occuper dans les 4 jours qui nous restent.
00:57Mais ça ce sont des éléments de langage, il y a de la conviction derrière j'imagine ?
01:00Non, il y a de la conviction et il y a aussi la volonté dans notre propre famille politique,
01:05équipe polyphonique que nous sommes, d'aller persuader.
01:08Justement, parlons de la polyphonie, c'est peut-être votre derrière matinale en tant que porte-parole du gouvernement.
01:14Il y avait peut-être hier le dernier conseil des ministres.
01:17Moi je n'aime pas ce langage un peu mortifère.
01:19Nous on est dans l'action, on est dans la persuasion et on regarde devant et on essaye de persuader.
01:24Langage mortifère, je cite les mots d'Emmanuel Macron cités par vous.
01:29Les membres du gouvernement, dans leur expression, doivent être en soutien du Premier ministre jusqu'au bout,
01:35a-t-il dit.
01:35Ça sent l'épitaphe ça non ?
01:37Non, ça sent pas l'épitaphe, c'est au bout de la bataille et au bout de la bataille, il peut y avoir une victoire.
01:45Sophie Prima, quelle était l'ambiance autour de la table hier, franchement ?
01:48Eh bien...
01:49De ce que vous pouvez en dire. Je sais bien qu'on ne trahit pas le secret du Conseil des ministres, mais quand même...
01:52Non, non, ce n'est pas trahir le secret du Conseil des ministres que dire qu'à la fois l'ambiance, elle était très concentrée,
01:59elle était amicale et conviviale entre nous.
02:02Moi, j'ai noté le soutien du Président de la République au Premier ministre, vous l'avez rappelé, il y a quelques instants.
02:08C'est un peu comme les pots d'adieu, vous savez, dans les boîtes ?
02:11Non, non, non, il n'y avait pas de pots d'adieu. Il y avait d'abord un ordre du jour qui était un ordre du jour habituel, avec des nominations,
02:19et puis surtout un point très important fait par le Président de la République, le ministre des Affaires étrangères, sur la situation internationale.
02:26Et vous voyez, quand on voit le décalage entre le désordre du monde actuel, les enjeux mondiaux qu'il y a actuels,
02:32le changement des grandes puissances et des équilibres mondiaux, eh bien, on se dit qu'on a une responsabilité qui est aussi d'assurer un rôle.
02:40Vous ne vous dites pas aussi, Sophie Prima, que ce qui se passe est un peu dérisoire ?
02:43Vous venez des rangs des Républicains, vous avez donné un payé de votre personne pour porter la parole d'un gouvernement
02:48qui n'est pas forcément en adéquation à ce que vous êtes votre ADN.
02:52Quand François Bayrou fait sa déclaration ce jour-là, vous êtes assise devant, il vous prend de court, il vous a prévenu une demi-heure avant,
02:58vous vous dites quoi ? Ouh là là, il a négocié, qu'est-ce qu'il se passe ?
03:02Oui, sans trahir quelque émotion que ce soit, et sans trahir non plus la confiance que m'a faite le Premier ministre.
03:08Effectivement, nous apprenons sa décision quelques minutes avant sa conférence de presse, dans la demi-heure avant sa conférence de presse.
03:16Nous sommes un peu étonnés par la méthode les uns les autres,
03:20et nous nous disons que cet appel à la responsabilité politique sur un objectif qui est l'objectif de redressement des finances publiques
03:27est une idée qui devrait faire consensus et qui devrait ramener à nous l'ensemble du bloc politique
03:35tel qu'il nous a été donné par les Français pour aller vers un travail de fond sur le budget.
03:40Je vous pose une question un peu cash, Sophie Prima.
03:42Vous voyez porte-parole d'un gouvernement, Olivier Faure.
03:45Écoutez, chaque jour suffit à sa peine.
03:50Emmanuel Macron a dit qu'il fallait élargir le socle au Parti Socialiste et aux députés du groupe indépendant Liott.
03:57Olivier Faure, Premier ministre, ce sera sans nous, a dit Bruno Retailleau.
04:01À titre personnel, je ne l'envisage pas beaucoup.
04:05C'est sans vous ?
04:06Mais peu importe le casting.
04:08Moi, ce que je veux savoir, c'est ce qu'on va faire pour les Français et pour le pays.
04:12C'est la barre à gauche.
04:13Non, mais ce n'est pas une question de casting.
04:16C'est une question de quel est le programme, les mesures qui seront portées par ce gouvernement pour redresser la France.
04:22Moi, il n'y a que ça qui m'intéresse, c'est comment on sort de ce mauvais pas
04:25et comment en 2029, on est sur la pente du désendettement de la France pour donner des capacités d'investissement à notre pays.
04:32Mais quand vous voyez le contre-budget du Parti Socialiste, avec notamment, il n'y a pas que ça, dans la taxe Zuckman,
04:39et que vous voyez le président de la République qui dit qu'il va falloir travailler avec eux aujourd'hui,
04:43vous avez Bruno Retailleau, votre président, qui dit que ce sera sans nous.
04:46Sophie Prima, ça devient un peu compliqué.
04:49Vous ne vous dites pas ce matin, tout ça pour ça ?
04:51Vous savez, quand le 15 juillet, le Premier ministre a présenté son ébauche de budget,
04:56sa première présentation de budget, il y avait deux objectifs.
05:00Un, réduire les dépenses, effectivement, de l'État.
05:03Et deuxième, c'est nourrir la croissance et apporter plus de production pour gérer et générer de la croissance.
05:10Nous considérons, les Républicains, mais aussi un certain nombre d'entre nous au gouvernement,
05:14que les propositions qui ont été faites par le Parti Socialiste, notamment la taxe Zuckman,
05:20ne vont pas dans ce sens de la production, parce qu'elles vont handicaper le capital productif.
05:25Je ne vais pas en nuer vos auditeurs avec ça, mais il y a effectivement des lignes rouges.
05:29Mais il y a des lignes rouges aussi sur notre droite.
05:31Et donc, avec l'Assemblée nationale telle qu'elle est aujourd'hui,
05:35nous devons faire les uns et les autres des compromis.
05:38Est-ce que le programme dans l'année qui vient,
05:41est-ce que les décisions dans l'année et demie qui viennent
05:43sont exactement notre position politique individuelle ?
05:46Mais non, évidemment.
05:48Mais faisons avec l'Assemblée nationale que nous avons.
05:50Nicolas Sarkozy qui dit justement qu'il n'y aura pas d'autre solution que la dissolution.
05:55Il fait le constat de l'impasse.
05:57Est-ce qu'un ancien président peut dire ça ?
05:59Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
06:01Moi, je me rallie davantage au propos du président Larcher,
06:03le président du Sénat,
06:05qui dit à quoi ça servira
06:08si nous nous retrouvons dans trois mois, dans deux mois,
06:12avec le même type d'Assemblée à quelque chose près.
06:14Je regarde les sondages et il y en a qui progressent un peu,
06:18il y en a qui régressent un peu.
06:19Mais globalement, on a à peu près la même configuration.
06:22Eh bien, nous aurons perdu encore beaucoup de temps.
06:24Et donc, par conséquent, moi, je crois à la force des institutions.
06:28Et donc, je pense qu'il faut aller à la fois au bout du mandat d'Emmanuel Macron
06:32et à la fois arriver à ce que cette classe politique soit responsable et travaille ensemble.
06:38Elle n'arrive pas à travailler ensemble, Sophie Primace.
06:40C'est difficile.
06:41Ce n'est pas difficile, c'est impossible.
06:43C'est difficile.
06:44Impossible.
06:44Difficile.
06:45Impossible.
06:46Non, ça ne marche pas.
06:48Vous le savez bien que ça ne marche pas.
06:49C'est difficile parce que ce n'est pas notre nature.
06:52Ce n'est pas notre patrimoine politique.
06:53La semaine prochaine, je reviens à ma question.
06:55La semaine prochaine, Olivier Faure.
06:57Je dis Olivier Faure parce qu'Emmanuel Macron veut tendre la main au Parti Socialiste
07:02qui, lui, veut bien venir, mais à ses conditions, à ses propres conditions.
07:07Mais ce n'est pas zéro ou un.
07:08Vous quittez le gouvernement à ce moment-là.
07:10Ça dépend pour quoi faire.
07:13Vraiment, Jean-François Ackilly, je crois que...
07:15Le contre-budget du PS.
07:16Le contre-budget du PS.
07:17Si c'est 100% du contre-budget du PS, ça ne nous convient évidemment pas.
07:21Si le PS a des propositions sur la base du projet qui a été présenté par le Premier ministre,
07:27comme les Républicains vont avoir des propositions parce que nous ne sommes pas d'accord
07:30avec chacune des mesures, eh bien, travaillons dans ce sens.
07:33Et on verra au mois de novembre, au mois d'octobre, si on peut avoir un accord sur un budget.
07:38Ce Jordan Bardella à Matignon, c'est aussi le scénario qui est évoqué.
07:44On aura tout essayé.
07:45Essayons le RN, c'est un peu l'idée.
07:47Vous en pensez quoi, vous ?
07:49Je pense que ça n'a pas de pérennité dans le cadre de cette Assemblée nationale, encore une fois.
07:56Il n'y a pas de majorité.
07:57Donc, il n'y a pas de majorité de gauche, il n'y a pas de majorité du Bloc central,
08:00il n'y a pas de majorité de l'extrême droite.
08:02Vous ne pourriez pas travailler avec M. Bardella et le Rassemblement National et Mme Le Pen ?
08:05À titre personnel, non.
08:08C'est une ligne que je me suis fixée.
08:11Moi, je suis une chiraquienne d'origine.
08:14Et donc, j'ai mes limites, j'ai une mémoire, j'ai une conviction politique.
08:20Mais après, moi, je suis une républicaine.
08:23Et je crois qu'il faut qu'on sorte de ce mauvais pas.
08:26Sophie Préna, vous dites non à Bardella.
08:28À titre personnel.
08:28Et pourtant, vous annoncez hier le décret durcissant les conditions d'accès à l'aide médicale d'État.
08:36L'AME, il est même cité, vous avez été brocardé parce que vous parliez des soins en balnéothérapie.
08:42Oui, je ne sais pas pourquoi j'ai été brocardé pour cela, parce que c'est dans la réalité de ce décret.
08:47Parce que les cures thermales, officiellement, ne figurent pas dans le panier de soins.
08:51Oui, mais tous les soins autour, dans ce panier de soins, autour, sont compris dedans.
08:55Donc, il faut arrêter d'hystériser la politique.
08:58Vous voyez, on est dans une politique spectacle, théâtrale.
09:01Tout ça devient hors raison.
09:02Ce sont des gages envoyés au Rassemblement National, parce qu'eux veulent la suppression.
09:06Pas du tout.
09:07Ce sont des gages envoyés.
09:08C'est surtout un engagement qui avait été pris dans le cadre du budget de cette année.
09:14Donc, au début de l'année, quand nous avons fait voter le budget,
09:18non pas de supprimer l'AME, qui est le projet qui est porté par le Rassemblement National,
09:23mais qui est de restreindre et de regarder la pertinence d'un certain nombre de soins dans le panier de soins.
09:30D'ailleurs, le Rassemblement National brocarde par Twitter depuis hier soir cette décision,
09:35disons que ce n'est pas du tout un gage sur le Rassemblement National.
09:40C'est juste, comme nous le faisons pour l'ensemble des Français,
09:43une rationalisation de nos dépenses avec de la justice,
09:47parce que les Français ne comprennent pas que tout soit gratuit et que pour eux, ça soit plus compliqué.
09:52Alors, c'est la porte-parole, Sophie Prima, que vous êtes,
09:54qui a évoqué hier l'accord, on va dire, validé par les commissaires européens du Mercosur,
10:00avec les pays concernés en Amérique du Sud.
10:03Le Président de la République ne le voulait pas en l'état.
10:07Vous estimez, vous, que les fameuses clauses de sauvegarde suffiront ?
10:12Ah non, je n'ai pas dit ça.
10:13J'ai dit simplement qu'avec la bataille que nous avons menée,
10:16tous les ministres qui sont concernés, moi-même d'ailleurs dans le gouvernement Barnier auparavant,
10:21avec l'aide du Président de la République, nous avons fait entendre notre voix.
10:25Je peux vous dire qu'à l'automne dernier, il n'était pas question pour la Commission européenne
10:28d'avoir des clauses de sauvegarde supplémentaires et d'avoir des clauses supplémentaires.
10:32Vous connaissez la bureaucratie à Bruxelles quand les viandes vont débouler ?
10:37C'est la raison pour laquelle nous étions dans l'opposition totale.
10:42Nous attendons aujourd'hui la lecture de ces clauses de sauvegarde.
10:45Le monde agricole a dit hier assez clairement que ça n'était pas assez.
10:48Et donc pour nous, la bataille continue.
10:50Et j'entends qu'elle serait perdue, que nous n'avons pas du tout.
10:53Il reste encore beaucoup d'étapes avant l'adoption.
10:55Pour vous, ça ne va pas. Je parle à titre personnel.
10:58Je ne parle pas de la porte-parole, de l'encore porte-parole du gouvernement qui va tomber lundi soir.
11:02Ça n'est pas assez. Il faut regarder l'effectivité des mesures qui sont prises, leur efficacité.
11:07Pour l'instant, nous ne sommes pas sûrs d'ailleurs que les pays du Mercosur soient d'accord
11:10avec cette clause de sauvegarde supplémentaire.
11:12Donc tout ça est à négocier.
11:14Pour l'instant, l'accord, il a été présenté.
11:17Il n'est pas du tout adopté.
11:18Il y a encore un long processus parlementaire européen.
11:21Et nous, nous nous battrons à chaque niveau de décision.
11:24Vous dites ça aux agriculteurs, aux éleveurs français ?
11:28Je dis ça, vous savez, on ne peut pas prendre en défaut.
11:30Je dis ça depuis tout le temps, quand j'étais présidente de la commission des affaires économiques du Sénat,
11:35quand j'étais sénatrice, quand j'étais ministre des affaires du commerce extérieur, pardonnez-moi.
11:40Et depuis que j'y porte parole, c'est l'avis du gouvernement, l'avis des agriculteurs et l'avis de nombreux parlementaires.
11:46Sophie Prima, j'avais noté quatre mots pour vous.
11:50Frustration, incompréhension, amertume, colère.
11:52Aucun de ces mots pour vous ce matin.
11:54Franchement, quand vous voyez...
11:55Combativité, je préfère ça.
11:57Oui, parce que vous êtes une femme politique.
11:59Non, je préfère la compatibilité à la frustration.
12:01Vous voyez l'état dans lequel est le débat politique.
12:05C'est un quasi-sabordage de la part de France.
12:07Et c'est le constat d'une impasse de la part du Premier ministre.
12:10On ne peut pas lui enlever ça.
12:11Moi, vous savez, je pense que la politique, ce n'est pas du théâtre.
12:14La politique, c'est du temps long.
12:15Et c'est de la gestion de la complexité.
12:18Or, notre monde aujourd'hui, c'est un monde de temps court, de réaction rapide,
12:22d'hystérisation du débat politique.
12:24Et ça, je ne pense que ce n'est pas bon pour notre pays.
12:26Ce n'est pas bon pour la politique en général.
12:28Et c'est encore moins bon pour l'image que le monde politique donne.
12:33Et ça, c'est une inquiétude pour moi.
12:36Merci en tous les cas.
12:36Merci à vous, Sophie Prima, porte-parole du gouvernement.
12:39Je rappelle que vous apparteniez à la famille des Républicains.
12:42J'y appartiens toujours.
12:43Oui, vous appartenez.
12:44Ah oui, pardon.
12:45Merci.
12:45Merci Jean-François Akili.
12:49Tenez, vous voulez commenter 0826 300 300.
12:52Petite phrase très intéressante de la porte-parole à l'instant.
12:55La politique, ce n'est pas du théâtre.
12:58C'est du temps long.
12:59Et aujourd'hui, évidemment, c'est l'un des gros problèmes probablement en France.
13:03Pendant que la Chine travaille sur du temps long,
13:06et vous avez vu la démonstration de force,
13:08alors qui est autre sur le plan militaire,
13:10nous, pendant ce temps-là, évidemment, on est dans les chicaillades,
13:13les petits problèmes des uns, des autres, etc.
13:16Et on a de gros soucis.
13:18J'aimerais vous entendre, en fait, à ce sujet.
13:190826 300 300.
13:21Et puis, nous en débattrons avec Françoise Degoy,
13:23avec Élisabeth Lévy.
13:25Le Mercosur, c'est quand même, effectivement, la décision à Bruxelles.
13:30Même si, pour l'instant, ce n'est pas encore définitif.
13:32Ça rallume la colère des agriculteurs.
13:34On les a entendus déjà ce matin.
13:36Et vous pourrez de nouveau avoir la parole aussi,
13:39tout à l'heure, dans La Vérité en Face,
13:40avec Jean-François Akili.
13:41Allez, on se retrouve dans un instant, sur Sud Radio.
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