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  • il y a 2 jours
Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-09-25##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:06Il est 7h-10h, voilà, c'est ça, c'est le Grand Matin.
00:10Mais non, mais il est 8h35, Elisabeth Lévy.
00:12Elle raconte des blagues, Elisabeth Lévy.
00:15Si vous suiviez Elisabeth Françoise de Goy, et vous les auditeurs de plus en plus nombreux au 0826 300 300.
00:22Bon, on va voir Trump et ses provocations tout à l'heure.
00:25Vous avez bien résumé les choses quand même, Elisabeth Lévy.
00:27C'est-à-dire qu'il met les choses sur la table, mais enfin, tout en même temps.
00:34Et évidemment, c'est un peu comme finalement un déjeuner où on apporte tout sur la table.
00:38On ne sait plus par quoi commencer.
00:39Vous dites d'abord des grosses âneries, et puis au milieu, vous dites des trucs super intelligents.
00:45On va en parler tout à l'heure, et vous aurez la parole au 0826 300 300.
00:50Bon, en attendant, on n'a toujours pas de gouvernement.
00:53Vous l'avez vu.
00:54Mais qui s'en plaint d'ailleurs ?
00:55Nathalie est avec nous au 0826 300 300, qui est professeure d'anglais dans un lycée.
01:01Bonjour Nathalie.
01:03Bonjour à tous.
01:04Bonjour.
01:05Qu'en pensez-vous ? Pas de gouvernement ? Ça vous embête ou pas ?
01:10Non, non, oui, oui, ça nous embête.
01:11Là, on a besoin d'un cap clair.
01:14L'éducation nationale est un ministère qui est très important.
01:18On sent bien que dans les services, on est perdu, que ça ne fonctionne pas, que les personnels changent de service pour combler un petit peu les trous.
01:28Et puis, on a quand même des enjeux très importants qui nous attendent.
01:34Donc, sa stabilité nous panique.
01:37Oui, mais c'est vrai.
01:38Et dans votre secteur, comme dans beaucoup d'autres, où il n'y a pas de décision prise, il y a des rapports qui arrivent.
01:45Sur le logement, il y a un rapport, l'encadrement des loyers.
01:47En attendant, il n'y a pas de mesures, etc.
01:50C'est une problématique.
01:51Ça reste avec nous, Nathalie.
01:52C'est le problème des administrations centrales.
01:54C'est vrai que quand on n'a pas de gouvernement, en apparence, il ne se passe rien parce qu'on n'a pas la tête politique.
01:58Mais Nathalie a raison.
01:59C'est-à-dire que ça touche...
02:01Les administrations centrales sont gelées.
02:04C'est-à-dire les administrations qui travaillent pour les ministres et pour la force politique.
02:08Et donc, ça veut dire plus de décision, tout est à l'arrêt.
02:12Mais le problème, c'est que ce n'est pas simplement Sébastien Cornu.
02:14C'est qu'on est dans cette logique depuis 2024, depuis la dissolution totalement ratée d'Emmanuel Macron.
02:20On est dans ce ralentissement, j'ai envie de dire, quasiment systémique désormais, avec cette façon d'étirer le temps.
02:28Et effectivement, on ne bouge pas.
02:31Mais c'est les administrations centrales qui ne veulent pas bouger.
02:33Mais elles ont raison.
02:34Parce que si elles se lancent, le nouveau ministre arrive, change tout.
02:38Donc on est vraiment...
02:39On est dans une crise.
02:41Pardon, mais je n'avais pas remarqué que, rue de Grenelle, les ministres changeaient tout.
02:45J'avais plutôt l'impression que c'était la DGESCO et tous les autres, c'est-à-dire les grosses administrations du ministère,
02:53qui font la loi.
02:56Et comme elles la font mal, si vous voulez, j'ai beaucoup de mal à considérer que, disons,
03:01que le fait que Mme Borne soit passée de ministre de l'Éducation à ministre expéditionnaire ou démissionnaire de l'Éducation
03:08va changer la face de l'école.
03:10Parce que quand elle était ministre en exercice, je ne me rappelle pas qu'elle est particulièrement brillée.
03:16Non mais bon, je suis un peu amer quant à l'école, si vous voulez,
03:20parce que de toute façon, ce qu'on a vu ces dernières années ne va pas du tout.
03:25Non mais ce que je veux dire, je suis d'accord avec ce que vous dites, Elisabeth, sur la personnalité des ministres.
03:33Je dis juste que c'est un empilement, c'est-à-dire une forme d'inertie qui s'installe.
03:37Quand vous avez une crise politique sans fin, qui est perlée, si vous voulez,
03:41vous êtes dans une crise politique, que vous vouliez ou pas, depuis 2022,
03:44quand le président de la République n'a pas sa majorité absolue,
03:48c'est les institutions qui fonctionnent comme ça.
03:49Et donc, si vous voulez, en domino, ça installe quelque chose, une forme d'inertie,
03:55et ça renforce aussi...
03:57Un mot, ce que je vous soumets, cette inertie, pourquoi je disais qu'elle n'est pas simplement spécifique à la période,
04:04c'est que même quand il y a un gouvernement en place,
04:07en France, les administrations passent leur temps à ouvrir des parapluies,
04:11ce qui fait que même quand un politique décide de faire quelque chose,
04:15enfin vous les connaissez, François Dineau, ils disent toutes la même chose.
04:18Ils disent tous que c'est tellement difficile de traduire ces décisions.
04:23Écoutons-nous, écoutons-nous ce qu'on en pense, et vous, justement, au 0826-300-300.
04:29Merci Nathalie.
04:31Il y a Serge qui est également avec nous, il y a beaucoup d'appels au 0826-300-300 sur ce sujet.
04:36Bonjour Serge.
04:37Oui, bonjour Patrick, merci de m'appeler.
04:39Bonjour Serge.
04:40Oui, alors...
04:41Quelle voix, quelle voix de radio ?
04:43Oui.
04:43Ah, super.
04:45Vous ne voulez pas chanter, Serge ?
04:46Bon, non mais Serge, il est plutôt désabusé, c'est ça Serge ?
04:50Moi, je suis désabusé et atterré.
04:53Oui.
04:54Alors vous, Serge, bah écoutez, c'est un des vieux dinosaures, encore alerte,
04:59qui a bâti avec succès un parc nucléaire que le monde entier nous enviait dans les années 70-2000.
05:05J'ai modestement contribué aux travaux, aux excellents travaux de la commission sénatoriale,
05:12dont le rapporteur était le sénateur Vincent Delahaye.
05:16Oui.
05:17Il a publié un...
05:18Alors effectivement, le rapport, il fait 795 pages, d'accord, mais il y a tout dedans, tout, tout, tout dedans, d'accord ?
05:25Et il dit quoi ? Il dit quoi en deux mots pour les auditeurs ?
05:27C'est tout simplement un état des lieux de façon à pouvoir garantir une pérennité énergie de l'énergie électrique en France dans les années 2035-2050.
05:39Parce que l'énergie électrique, que vous le vouliez ou non, c'est le sang de l'économie, d'accord ?
05:44Oui.
05:44Il est incapable, on est incapable de développer notre pays si on n'a pas d'électricité, vous le savez très bien.
05:51Or, nul n'est censé ignorer la loi.
05:54Et actuellement, on est sous une loi qui demande d'arrêter 14 réacteurs.
05:58Il y a déjà eu les deux personnes qui sont allées au tapis, mais dans la loi, il faut encore en arrêter 12.
06:03Mais on redémarre aussi les petits réacteurs, ce qui est prévu.
06:07Oui, attendez, attendez. Patrick, désolé, mais moi ça fait 52 ans que je travaille dans l'énergie.
06:13Alors, les petits réacteurs, bon, d'accord, ok, bon, passons, on en parlera plus tard.
06:18D'ailleurs, il y en a beaucoup qui mettent la clé sous la porte aussi.
06:21Non, mais c'est intéressant.
06:23Non, mais attendez, avant de parler des petits réacteurs, il faut peut-être parler des gros.
06:25Oui, bien sûr, bien sûr.
06:28Je connais beaucoup moins bien le sujet que vous, Serge, mais je me rappelle avoir regardé certaines des auditions.
06:35Je me rappelle celle d'Horé Proglio, notamment.
06:38La responsabilité des politiques est vraiment écrasante, parce que c'est vraiment sous le chantage des écolos qu'on a pris, sous le chantage des écolos et des Allemands.
06:49Ça a été assez bien démontré dans cette commission.
06:51Oui, oui, oui, tout à fait, mais on ne va pas rentrer dans le détail, sinon j'en arrête pour la journée complète.
06:56Il faut quand même que vous sachiez, non, mais moi, je vais quand même vous dire des choses très claires.
07:00Il faut savoir que depuis les années 2015-2017, notre administration, à tous les niveaux, elle a été noyautée par des pros éoliens.
07:08C'est clair, net et précis.
07:10D'ailleurs, il suffit d'écouter Fabien Bouglet qui va vous démontrer ça par un plus biais.
07:13Alors, il y en a d'autres qui disent que ce n'est pas vrai, mais enfin bon.
07:15Oui, oui, oui.
07:16Ça, c'est pas vrai, je le signale.
07:18Non, mais il y a des faits.
07:19Moi, il y a ce que je vois tous les jours, parce que je vous signale que j'ai peut-être 76 ans, mais je travaille encore.
07:23Oui, oui, oui.
07:24Bon, alors, puis je pense quand même de savoir de quoi je parle.
07:27Là, actuellement, si vous voulez, il y a un truc qui est extraordinaire, c'est que d'ailleurs, le DEF, on est bien convaincu,
07:32c'est qu'à cause de tout ce courant éolien et solaire qui nous arrive de façon intermittente,
07:38on est obligé de faire du yo-yo avec nos réacteurs, d'accord ?
07:41Et nos réacteurs, ils ne sont pas faits pour faire du yo-yo.
07:43C'est des machines qui sont faites pour marcher à 100%, comme en Chine, comme en Amérique, comme partout au monde.
07:48Mais nous, vous le savez, les Français, on est meilleurs que tous, bien sûr.
07:50Alors, effectivement, nous autres ingénieurs, d'ailleurs, au passage, vous savez que Maud Bréjon,
07:55que vous avez tout à l'heure au téléphone, là, c'est une collègue, puisqu'elle était ingénieure dans l'énergie nucléaire.
08:00C'est vrai.
08:01Vous savez, elle a travaillé sur Flamanville, comme moi, d'accord ?
08:04Alors, donc là, en fait, on a une augmentation des arrêts fortunes de nos réacteurs.
08:10Les B15 sont faites pour ça.
08:11C'est comme si que vous, vous avez une voiture diesel et que vous faites 2000 fois 10 kilomètres.
08:16Oui, non mais, et donc, je comprends votre développement, effectivement, Serge.
08:21Et ce que vous voulez dire, c'est qu'il faut qu'il y ait des décisions de prise.
08:23Et pour ça, il faut qu'il y ait des gouvernements aussi qui soient là et que ce soit les bonnes décisions.
08:28Merci. On continue le débat dans un instant.
08:31Vous avez la parole.
08:33On va continuer, évidemment, sur le fait qu'il n'y ait toujours pas de gouvernement.
08:36Et puis, on reviendra aussi sur Trump.
08:41Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
08:46Il n'y a toujours pas de gouvernement.
08:48Est-ce que ça va venir ?
08:490826 300 300.
08:51Il y en a un aux Etats-Unis avec Donald Trump qui suscite bien des remous et des polémiques.
08:56On va voir ça dans un instant.
08:57Non, mais Nora est avec nous.
08:58On continue au 0826 300 300.
09:01On en parlait juste avant la petite pause à l'instant.
09:04Des problèmes que ça peut poser ou pas.
09:06Qu'en pensez-vous, vous, Nora ?
09:09Bonjour.
09:10Bonjour.
09:10Merci de m'accueillir sur vos ondes.
09:12Bonjour.
09:13Alors, j'en pense.
09:15J'en pense depuis très longtemps.
09:16Et pas seulement depuis que M. Lecornu ne se décide pas, comme l'un de ses prédécesseurs, M. Barnier, avait mis 16 jours à nommer son gouvernement.
09:26Ça fait longtemps que l'on pense un tas de choses et que l'on voit que la situation est catastrophique et que l'on devrait donner la parole par voie de référendum au peuple pour tout simplement déloger.
09:39Moi, je suis radicale, déloger, et il y en a beaucoup qui le pensent tel que moi, déloger ce gouvernement qui a amené la France dans le déclin, tout simplement.
09:49Le gouvernement voulait dire plus Emmanuel Macron, alors, c'est plus ça que vous voulez dire.
09:54C'est parce que le gouvernement, il n'y en a pas, là.
09:56Mais bon, c'est le Premier ministre, mais c'est l'Élysée.
10:00Mais alors, un référendum sur quelles questions, Nora ?
10:03C'est intéressant ce que vous dites, mais quelles questions ?
10:05Tout simplement, s'il faut destituer ce...
10:08Parce qu'il n'assume pas ses responsabilités, destituer ce chef d'État.
10:13Donc, on l'a élu.
10:15Pardon, Nora.
10:16Cher Nora, je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
10:19Mais pas du tout pour défendre Emmanuel Macron.
10:21Ce serait absolument n'importe qui, je vous dirais la même chose.
10:24Nous l'avons élu.
10:26Nous avons certainement eu tort de l'élire.
10:29En plus, on le connaissait déjà, donc on ne peut pas dire qu'on a été pris par...
10:34Et donc, on connaît la règle du jeu.
10:37Si on commence à faire des caprices et à dire, maintenant, il ne me plaît plus, je veux en changer.
10:42Attendez, ce n'est pas Emmanuel Macron qu'on...
10:44Ce n'est pas Emmanuel... Pardon, je finis ma phrase.
10:46Ça n'est pas Emmanuel Macron à qui vous allez faire du mal.
10:50C'est à nos institutions et à notre démocratie.
10:53Françoise, je te laisse dire.
10:54Françoise et ensuite Nora.
10:56Alors Nora, moi, j'entends ce que vous dites.
10:58De toute façon, il y a un eugordien là.
11:00Emmanuel Macron a lui-même déstabilisé les institutions en provoquant cette dissolution.
11:04Nous n'arrivons pas à nous en sortir.
11:06Donc, j'entends ce que dit Nora.
11:07Et Robert Médard dit la même chose.
11:09Il y a beaucoup de gens, maintenant, à droite.
11:11J'entendais Valérie Pécresse qui disait cela aussi.
11:13Ce n'est quand même pas une gauchiste dangereuse, etc.
11:15Il faut qu'il démissionne.
11:16Pourquoi ? Parce que c'est ce eugordien.
11:19Tout commence et tout fini avec le président.
11:20Regardez, c'est encore bloqué le cornu.
11:22Parce qu'il ne veut pas bouger sur les retraites.
11:25Parce qu'il ne veut pas la taxe du Kman.
11:27Donc, on la remplace par l'ISF qui est vraiment le parent pauvre.
11:30Et qui ne va pas toucher un cheveu des ultra riches.
11:32En tout cas, c'est le projet de cornu.
11:35Donc, Nora, j'entends absolument ce que vous dites.
11:37Quand on est face à la duplicité, à la fourberie, à un moment donné,
11:40il faut trancher le nœud gordien.
11:42Mais je rejoins Elisabeth dans l'idée que
11:45je pense que la démission d'Emmanuel Macron
11:48provoquerait un chaos encore plus grand
11:50que ce dans quoi nous nageons actuellement.
11:52Nora, maintenant, vous avez entendu Elisabeth et Françoise ?
11:56Oui, allez-y.
11:58Eh bien, oui.
11:59Alors, j'entendais tout à l'heure Maud.
12:01Alors, je ne l'ai pas élue.
12:03Par deux fois, je n'ai pas voté pour cet individu.
12:06Ça, j'en suis assez fier.
12:09Vu le déclin dans lequel la France est tombée,
12:11je ne sais pas si ce serait pire KO.
12:13À un moment donné, quand il y a un abcès
12:14et quand il y a une plaie, il faut la soigner.
12:16Et là, la France saigne.
12:19Et les institutions sont touchées.
12:20C'est factuel.
12:22On le voit bien.
12:23Plus rien ne fonctionne.
12:24Ou presque rien.
12:26Il avait déjà dégommé les emplois.
12:28Alors, Maud Brojean, tout à l'heure, disait
12:30oui, alors elle est très reconnaissante
12:32parce qu'elle est députée
12:33et que, bon, les arrangements entre amis, etc.
12:37On connaît.
12:38Donc, en fait, il a déjà dégommé
12:41combien de plans de licenciements depuis Macron ?
12:44Il avait dégommé à le Somme.
12:45Non, mais c'est vrai que chez les macronistes,
12:53on essaie de présenter un bon bilan
12:55en disant qu'on n'a rien industrialisé.
12:57Non, mais c'est complètement faux.
12:59Mais il y a beaucoup de choses à reprocher aux macronistes.
13:01Simplement, moi, je vous le dis,
13:03je n'aime pas quand on dit, par exemple,
13:05que c'est des arrangements entre amis.
13:07Je veux dire, les gens peuvent être mauvais,
13:09des mauvais politiques.
13:10On n'est pas obligés.
13:11On les a élus.
13:12Être député, franchement,
13:14ce n'est pas non plus tellement...
13:18Ce n'est pas comme si vous gagniez
13:21des dizaines de milliers d'euros.
13:23Non, mais Elisabeth, je suis d'accord avec vous.
13:25Les députés ne sont pas si bien payés que ça, honnêtement,
13:27par rapport à nos voisins européens.
13:28Non, non, non, mais je vous assure que, franchement,
13:30par rapport aux voisins européens,
13:31on est les députés.
13:33Mais non, mais ce qui est insupportable,
13:34j'entends ce que dit Nora,
13:35ce qui est insupportable, la réalité,
13:37c'est qu'il y a un déni de réalité.
13:39Ça donne le sentiment.
13:40Les gens ne savent pas qu'ils aiment ou qu'ils n'aiment pas.
13:41Sébastien Lecornu.
13:43La question, c'est que derrière Sébastien Lecornu,
13:45il y a une figure de plus en plus haïe.
13:47Je suis désolé de le dire.
13:48Il est maintenant...
13:49Il va battre le record.
13:50C'est Emmanuel Macron.
13:51Merci, Nora.
13:53Vous étiez nombreux à nous appeler sur ce sujet.
13:55Je voudrais qu'on termine.
13:57Et on y reviendra d'ailleurs à 9h30
13:58avec Jean-François Aquili sur Donald Trump.
14:00Parce qu'à chaque fois qu'il parle,
14:03c'est un peu, je le disais hier matin,
14:05la sulfateuse.
14:05Et puis là, également,
14:08j'ai pas réagir.
14:09Une polémique et une question.
14:10qui prend des proportions, pour le coup,
14:13assez phénoménales aux Etats-Unis.
14:15Donald Trump a-t-il été victime d'un sabotage
14:17lors de son intervention à l'ONU ?
14:19C'est en tout cas ce qu'il pense.
14:21Le président américain qui crie au complot
14:23après une série d'incidents techniques
14:25qu'il a vécu.
14:26L'escalator, tout d'abord,
14:27qui est tombé en panne
14:28pile au moment de l'emprunter avec sa femme.
14:29Puis ce sont le micro et le prompteur,
14:32effectivement, Elisabeth,
14:33qui l'ont lâché en plein discours.
14:34C'en était trop d'ailleurs pour Donald Trump
14:36qui n'a pas caché son exaspération
14:37à la tribune de l'ONU.
14:39La seule chose que j'ai reçue
14:41de la part de l'ONU,
14:42c'est un escalator qui est tombé en panne au milieu.
14:45Et si la première dame des Etats-Unis
14:47n'avait pas été en bonne santé,
14:48elle serait tombée de l'escalator.
14:50On est tous les deux en forme.
14:52Donc on a tenu bon.
14:53Et puis maintenant,
14:54le prompteur qui nous lâche.
14:55Il a remis une pièce dans la machine récemment
14:57puisqu'il s'est fondu d'un message assez assassin
15:00sur son réseau social.
15:01Ce n'était pas une coïncidence, dit-il.
15:03Il accuse l'ONU d'avoir organisé,
15:05orchestré un triple sabotage.
15:07Il réclame l'ouverture immédiate d'une enquête.
15:09Il faut dire que le week-end dernier,
15:10le Sunday Times avait rapporté
15:12que des employés de l'ONU
15:13avaient plaisanté à l'idée
15:14d'arrêter les escalators
15:15et les ascenseurs
15:16pour la venue de Donald Trump.
15:18Ces rumeurs,
15:18elles ont été réfutées par l'ONU.
15:20Le porte-parole des Nations Unies
15:22qui a donné sa version.
15:24Il assure que l'incident a été causé
15:25par un vidéaste de la Maison Blanche
15:27qui aurait actionné par inadvertance
15:28le mécanisme de sécurité.
15:30Bon, ça n'a pas convaincu Donald Trump
15:32puisque le président américain
15:32a même annoncé
15:33qu'il avait décidé
15:34de mettre les services secrets sur le coup.
15:36Tout est une affaire
15:37autour de Donald Trump.
15:39Dès qu'il y a un mot de prononcé ou pas, non ?
15:41Oui, c'est vrai.
15:42Alors, juste pour avoir été
15:43plusieurs fois à l'ONU,
15:44je voudrais préciser
15:45à la décharge de l'ONU
15:46que je ne défends pas tout le temps
15:48que les escalators de l'ONU
15:49sont très souvent en panne
15:51comme les escalators du métro.
15:52Vous vous demandez
15:53comment c'est possible
15:54dans le temple des Nations Unies,
15:55mais je vous assure que c'est vrai.
15:57Il y a des défaillances, etc.
15:58C'est un premier point.
15:59Le deuxième point, écoutez,
16:00bon, j'ai entendu
16:01je salue l'excellente édito
16:03d'Elizabeth Lévy
16:05et je salue son honnêteté intellectuelle
16:07dans l'idée que,
16:08comment dirais-je,
16:09un wokisme ne peut pas être remplacé
16:11par un politiquement correct
16:13de droite et d'ultra-droite.
16:14Moi, je ne comprends pas,
16:15et je l'ai dit d'ailleurs
16:16à des copains diplomates
16:17qui sont sur place
16:18à l'Assemblée Générale
16:18des Nations Unies,
16:20j'ai exprimé mon étonnement.
16:21Comment est-il possible
16:23quand vous avez
16:24un président des Etats-Unis
16:25qui crache sur l'Europe,
16:27qui crache sur la Grande-Bretagne,
16:29nommément en parlant du maire de Londres ?
16:31Non, non, je termine.
16:32Comment est-il possible
16:33que les diplomates
16:35ne se lèvent pas
16:35et ne se tirent pas en commun ?
16:38Ça n'est pas acceptable.
16:39Moi, je veux bien
16:40tout ce qu'on veut.
16:42Je veux bien que Trump
16:43fasse le chaud
16:44et dise des vérités.
16:45Vous ne pouvez pas accepter
16:47que le président
16:47de la plus grande puissance du monde
16:49vous crache au visage
16:50sans vous lever la diplomatie.
16:52Pardon, François,
16:53quand vous n'êtes pas respecté,
16:55parfois,
16:55c'est que vous n'êtes pas respectable.
16:57C'est-à-dire
16:57quand les pays d'Europe
16:58seront souverains,
16:59quand ils seront capables
17:00de se défendre tout seuls,
17:01quand ils n'auront pas besoin
17:02de l'Amérique,
17:03ils seront capables
17:04de se lever
17:04quand Trump dit quelque chose
17:05qui ne leur plaît pas.
17:06Il y a ce qui s'appelle
17:07un rapport de force
17:08et Trump n'en est pas
17:09le seul responsable
17:10dans cette affaire.
17:12Donc ça,
17:12c'est la première chose.
17:14La deuxième.
17:15En fait,
17:15je vois l'accumulation,
17:17j'ai compris pour les escalators,
17:19on ne peut pas exclure
17:20qu'un petit plaisantin
17:21parce que les escalators,
17:22le micro et le prompteur,
17:24ça fait beaucoup.
17:24Mais cela dit,
17:25cela dit,
17:26là où je reviens,
17:27si vous voulez,
17:28c'est que tout ce mélange,
17:29en fait,
17:30c'était vraiment
17:30un discours étrange
17:31devant l'Assemblée Générale
17:32de l'ONU
17:33puisqu'il avait d'abord
17:34un discours en disant,
17:35moi ce qui m'a frappé,
17:37c'était surtout ça,
17:37c'était,
17:38regardez,
17:38je suis super Donald !
17:41Mais je vous assure,
17:41on avait l'impression,
17:42vous savez,
17:42le génie des Carpathes,
17:44notre grand conducateur,
17:46il y a quelque chose de fou.
17:48Et au milieu,
17:49il dit des choses
17:50qui pour moi,
17:51et ça,
17:52ça ne plaît pas,
17:52qu'on peut entendre,
17:53mais des choses
17:54qui sont pour moi
17:55vraiment profondes
17:57parce que je crois vraiment
17:58qu'il sent quelque chose
18:00quand il dit
18:00que l'immigration incontrôlée,
18:03c'est aujourd'hui
18:04le problème politique numéro un.
18:06Et ça,
18:06je pense que beaucoup de peuples
18:07en Europe
18:08et beaucoup de gens de gauche
18:08à en croire les sondages
18:10le pensent aussi.
18:11Mais en tout cas,
18:13c'est vrai que tout devient
18:15un peu noyé aussi
18:18dans son discours
18:19parce que comme il mélange tout.
18:20Merci Françoise de Goy,
18:22Elisabeth Lévy
18:22et Jean-François Achille
18:24reviendra d'ailleurs
18:25tout à l'heure
18:26à 9h30.
18:26Est-ce qu'il est trop provocateur ?
18:28Ce sera la question.
18:29Il aura quelqu'un
18:30qui représente Donald Trump
18:31et un anti-Trump.
18:32Ce sera à 9h30
18:33et vous pourrez évidemment
18:34vous-même aussi
18:35bavarder et échanger.
18:37Dans un instant,
18:38un point sur l'info
18:39et la vérité en face.
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