10 septembre, grand mouvement ou petite gronde ?

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Transcript

00:00...attendu de la France Insoumise, surtout le 10 septembre, et sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines.

00:04A quoi faut-il s'attendre ? Je vous laisse répondre, André.

00:08On va essayer de développer, c'est vrai que c'est tout à fait étonnant, parce qu'on parle du 10 septembre,

00:13on se dit, mais qu'est-ce que c'est ? Donc, effectivement, ce ne sont pas les syndicats,

00:18ce ne sont pas tel ou tel parti politique, ce ne sont pas tel ou tel mouvement,

00:23c'est, on dit, le 10 septembre, eh bien, arrêt total du pays.

00:28Oui, mais qui dit ça ? Qui va faire ça ? Etc.

00:31En fait, c'est un mouvement intéressant.

00:33Il a émergé spontanément en juillet 2025, en juillet dernier, grâce à un groupe qui s'appelle Les Essentiels.

00:40Donc, sur les réseaux sociaux, vous voyez à quel point les réseaux sociaux jouent un rôle.

00:44On les déteste, on les aime, on s'en méfie, mais c'est ça.

00:48En réaction à quoi au budget de 2026, présenté par François Bayrou ?

00:52Il faut voir comment il va s'en tirer le 8 septembre prochain.

00:55Donc, les annonces qu'on prenait, alors, c'était très, très divers et variés, les annonces.

01:02Suppression, vous savez, par rapport à la suppression de deux jours de santé,

01:05pardon, de deux jours fériés, des coupes de la santé,

01:08le gel des retraites et la suppression de milliers de postes publics pour atteindre,

01:12parce qu'il fallait faire, comme vous le savez, 43,8 milliards d'euros d'économie.

01:17Il est faux, c'est 44 milliards.

01:19Mais est-ce qu'on les cherche là où il faut ?

01:20En tout cas, ce mouvement du 10 septembre dit, allez, on bloque tout.

01:24On fait un arrêt total du pays à partir du 10 septembre.

01:28Appel au boycott, à la désobéissance civile, à des piquets de grève, etc.

01:32Alors, le mouvement se présente comme apolitique et horizontal,

01:37refusant l'imposition de figures partisanes ou syndicales,

01:41dans la lignée d'un profil proche de quoi ?

01:43De quoi ? De quoi ?

01:44Eh bien, vous le savez, ça rappelle qui, quand même, toute cette histoire ?

01:48Ça rappelle ce qui s'est passé il y a six ans,

01:50en tout cas, en prévision, avec un certain mouvement,

01:53qui s'appelait les Gilets jaunes, Maud.

01:55Oui, ça ressemble à la façon dont est né le mouvement des Gilets jaunes.

01:58Est-ce que vous pensez, vous André, par exemple,

02:00que ça peut, en revanche, se passer comme la période des Gilets jaunes,

02:03ça a duré comme deux ans, à peu près,

02:04et s'achever un peu façon Gilets jaunes ?

02:07Alors, tout le problème est là,

02:09parce qu'il faut savoir que cet appel à la mobilisation,

02:11qui a été, effectivement, suivi sur TikTok, Facebook, Telegram,

02:15encore une fois, on a vu les réseaux.

02:18Voilà.

02:20Est-ce que ça va marcher ou pas ?

02:21Écoutez, franchement, on ne va pas jouer les devins,

02:24ni le Marc de Café, ni les voyants.

02:27En tout cas, il y avait une vidéo qui avait attiré l'attention,

02:30qui date du début de l'été, qui proclame

02:32« Le 10 septembre, on arrête tout. »

02:35Pas pour fuir, pas pour fuir, mais pour dire non.

02:37Alors, ce clip a été visionné par des centaines de milliers d'internautes.

02:42Donc, ce groupe, je rappelle, s'appelle « Les Essentiels ».

02:44Alors, qui sont « Les Essentiels » ?

02:46Écoutez, on est allé sur leur site,

02:48on retrouve un discours en faveur d'une France souveraine,

02:51mais aussi des textes un peu divers, voilà.

02:54Et on invite les Français à s'organiser localement.

02:57Dans un message du TAT du 14 mai,

03:00apparaît le nom d'un certain Julien Marissot.

03:03Alors, il serait père de famille, entrepreneur et gérant d'un café associatif.

03:08Il explique la philosophie du mouvement.

03:11« Il n'y a pas qu'un problème, dit-il.

03:12Aujourd'hui, en France, il y en a plein, les gens souffrent, ils crient.

03:15Certains doivent choisir entre se chauffer et manger.

03:18Nous voulons mener des actions qui enraîneraient le système,

03:20montrer que nous existons. »

03:22C'est ce qu'on a vu avec les gilets jaunes.

03:24Nous essayons de recréer les conditions.

03:26Alors, paralyser les actions, encore une fois,

03:29paralyser le pays vis-à-vis des actions symboliques,

03:31blocages, boycotts, etc., on l'a dit,

03:33ou des actions plus concrètes comme des grèves,

03:35des piquets dans des infrastructures clés,

03:37marchés, aéroports, préfectures.

03:39Voilà.

03:40Ils ambitionnent un effet bombe,

03:42avec des revendications très libères,

03:45mais comme avaient aussi les gilets jaunes,

03:47augmentation du SMIC,

03:48convocation de l'Assemblée Constituante,

03:50suppression de la TVA,

03:51fin de la guerre à Gaza,

03:52défense de l'aide médicale d'État, etc.

03:55Alors, qu'est-ce que ça va donner ?

03:57Ce qui est intéressant, c'est qu'évidemment,

03:59et ça, c'est tout à fait typique de l'autre époque,

04:01on ne sait pas qui, que, quoi, combien,

04:04et qu'est-ce qui va se passer, ou pas,

04:06à partir du 10 septembre,

04:08mais déjà, les partis politiques

04:09se sont mis en ordre de bataille,

04:11en tout cas certains.

04:12Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise,

04:14a été la première formation politique

04:16à son dîner officiellement au mouvement,

04:18et appelle même à une grève générale le 10 septembre,

04:20suivie par les écologistes,

04:22via Marie-Thondelier,

04:23le Parti communiste français,

04:25le Parti socialiste,

04:26qui a pris quelques hésitations,

04:28a fini par son ancien mouvement,

04:30le Rassemblement national,

04:31lui, préfère rester à l'écart,

04:33il pense que c'est un mouvement déjà dévié,

04:35récupéré par la gauche,

04:37les utilisateurs, alors,

04:38revendiquent, nous ruptirent avec la mode

04:40traditionnelle de mobilisation,

04:41ils le disent, eux,

04:42ils ne veulent ni syndicats, ni partis,

04:44juste un rassemblement citoyen

04:45pour reprendre le pouvoir.

04:48Alors, le vrai problème,

04:50c'est intéressant,

04:51est-ce qu'on va voir,

04:52en fait,

04:52est-ce que c'est l'auberge espagnole

04:54du fantasme,

04:55ou une espèce de bulle de savon

04:57entièrement lancée par les réseaux sociaux,

04:59et qui donnera,

05:00elle n'est pas grand-chose,

05:01qui fera pchit,

05:02ou au contraire,

05:03et vous avez posé la question,

05:04Maud,

05:05ou au contraire,

05:06comme les Gilets jaunes,

05:06il y a eu un mouvement quand même

05:07qui a pris une ampleur certaine,

05:09et qui est encore dans toutes les mémoires.

05:11Eh bien, écoutez,

05:12rendez-vous le 10 septembre,

05:13en tout cas,

05:14c'est intéressant de voir,

05:15parce que ça traduit quelque chose,

05:17alors de vrai,

05:18et de réel,

05:19et tout le monde le sait,

05:21une espèce de rabol,

05:22de rejet des Français,

05:23en tout cas d'une grande partie des Français,

05:26devant cet état de liquéfaction actuel,

05:30et voilà,

05:31qui vivra,

05:32verra.

05:32Alors, c'est le moment de réagir,

05:33chers auditeurs,

05:340826 300 300,

05:36et on a un premier auditeur,

05:37justement,

05:37Cédric,

05:38qui nous appelle de Narbonne.

05:39Bonjour Cédric.

05:40Bonjour André Bercoff,

05:41bonjour Arnaud.

05:43Je suis complètement d'accord avec vous,

05:46alors je ne suis pas sûr

05:47que ça fasse réellement pchit,

05:49mais une chose est certaine,

05:51c'est que je devais participer,

05:52c'est ce que je disais

05:53au Votre standard de l'adresse manuel,

05:55mais je ne participerais pas.

05:57Pourquoi ?

05:57Parce qu'il y a beaucoup de gens

05:58qui feront comme moi,

06:00LFI derrière nous,

06:01je ne représente pas LFI,

06:02je représente un Français,

06:04et je ne représente pas

06:04ni LFI,

06:05ni les écologistes.

06:06Et par rapport à ça,

06:07je ne le ferai pas.

06:08Pourquoi ?

06:09Parce qu'ils sont

06:10les salpêtres de la France.

06:12Ils sont en train

06:13de pourrir notre pays,

06:15et ces gens-là,

06:16je ne veux pas

06:17qu'ils s'associent

06:18à un mouvement citoyen.

06:21Et de part le fait,

06:22ils l'ont fait exprès

06:23pour pouvoir dire,

06:24vous voyez,

06:24nous,

06:24quand on fait des choses,

06:25ça fonctionne,

06:27et quand c'est le peuple tout seul,

06:29ça ne fonctionne pas.

06:30Donc ils se sont dit,

06:31on va s'associer à eux,

06:33et j'ai beaucoup d'amis à moi

06:34qui devaient le faire,

06:35moi je suis routier,

06:35donc on pouvait faire

06:36beaucoup de choses ensemble,

06:37mais il y en a plein

06:38qui ne veulent pas le faire.

06:39Oui, mais alors attendez,

06:40Cédric,

06:41c'est intéressant,

06:41parce que vous posez

06:42une vraie question là,

06:43mais est-ce que vous ne croyez pas

06:44qu'en disant ça,

06:45bon, effectivement,

06:46vous savez très bien

06:47que la fonction

06:48d'un certain nombre

06:48de partis politiques,

06:49s'ils l'ont tous,

06:50c'est de la récupération.

06:51Ils passent leur temps à ça,

06:52ils l'ont fait depuis des années,

06:54voire des décennies,

06:55voire plus.

06:56Est-ce que, justement,

06:57est-ce qu'au contraire,

06:59vous ne devriez pas,

06:59vous, vos amis,

07:00enfin,

07:01les citoyens

07:02qui veulent faire

07:02en tant que citoyens

07:03et pas être récupérés,

07:05vous ne devriez pas,

07:05au contraire,

07:06entrer encore plus

07:07dans ce mouvement

07:09et le faire vivre ?

07:11Parce que, sinon,

07:12effectivement,

07:13vous l'avez dit vous-même,

07:14vous laissez la place

07:15à des gens qui vont dire,

07:16oui, vous voyez,

07:17ça ne donne rien, etc.

07:19Est-ce qu'au contraire,

07:20ça ne devrait pas provoquer

07:22une mobilisation

07:23de tous ces citoyens

07:24et vous êtes,

07:25à mon avis,

07:25et on est des millions,

07:27à dire, écoutez,

07:27nous, on n'a pas envie

07:28de se faire récupérer,

07:29mais quand même,

07:30ça ne va plus du tout

07:31dans ce pays

07:31et le montrer,

07:33comme l'ont montré

07:33un Mandela et Gilets jaunes,

07:35même si ça n'a pas abouti.

07:36Cédric ?

07:37Alors, sur le fond,

07:40c'est véridique,

07:40si tout le monde réagit comme moi,

07:41effectivement,

07:42il n'y aura personne

07:42dans la rue.

07:45Moi, je suis attristé

07:47quand j'ai entendu

07:47que LFC était associé.

07:50Ça a été fait exprès,

07:51d'ailleurs,

07:52et je trouve ça malsain

07:53de leur part,

07:54mais bon,

07:54on ne peut pas changer

07:55une équipe qui perd.

07:56Les LFIs resteront

07:57tels qu'ils sont

07:57toute leur vie.

07:59Quand on est idiot,

08:00on l'est jusqu'à la fin

08:01de ses jours.

08:02Mais moi,

08:03dans mon fond intérieur,

08:04ça m'a perturbé.

08:05Ça m'a perturbé

08:05parce que je ne veux pas

08:06être représenté

08:07ou qu'on puisse

08:09m'associer à un LFIs.

08:10Vous voyez ce que je veux dire ?

08:12Et je ne serai jamais comme ça.

08:14Oui, effectivement,

08:15il faut que j'aille dans la rue.

08:16Oui, parce qu'il n'y a rien

08:17qui va.

08:18Oui, parce qu'en fait,

08:18on est saigné à blanc

08:19et on va nous saigner encore.

08:22Ça, je suis complètement d'accord.

08:23Mouvement citoyen,

08:24sans aucun souci,

08:25j'y vais.

08:26Mais je ne veux surtout pas

08:27qu'on m'identifie

08:29à un parti politique

08:33antifémite

08:34et fouteur de merde

08:36dans notre pays

08:36tel que LFI

08:38et qui s'associe d'ailleurs

08:40maintenant

08:40avec les écologistes

08:42par la même occasion.

08:43Je suis outré.

08:44Oui, mais c'est votre opinion

08:46et tout à fait,

08:47vous y avez évidemment droit.

08:48Mais non, Cédric,

08:49la question qui se pose

08:51et vous la posez en fait

08:53en filigrane,

08:54c'est que justement,

08:55et moi,

08:56ça m'a aussi frappé ça,

08:57que le 17 de ce mouvement,

08:58il faudrait quand même

08:59qu'il y ait,

09:00je ne dis même pas un chef

09:01ou un leader,

09:01mais un porte-parole

09:03parce que justement,

09:04il devrait répondre

09:05à la question de Cédric

09:07et de tous les autres

09:08en disant,

09:09écoutez, nous,

09:10de façon extrêmement claire,

09:12c'est-à-dire qu'ils auraient

09:13peut-être dû déjà refuser

09:14tel ou tel appui

09:16en disant,

09:17nous, on ne veut pas

09:17de cet appui,

09:18on est nous-mêmes.

09:19Alors, je ne sais pas,

09:20ils l'ont peut-être fait,

09:20on ne l'a peut-être pas entendu

09:22ni enregistré,

09:24mais il y a un problème là,

09:25effectivement,

09:26est-ce que ce n'est pas

09:27la nature,

09:28et d'ailleurs ça pose

09:28de vrais problèmes,

09:30en France aujourd'hui,

09:31quelle opposition,

09:32qui est vraiment

09:33l'opposition dans le pays ?

09:36Oui, oui, tout à fait.

09:38Là, moi, aujourd'hui,

09:40ce qui est le plus important,

09:41c'est qu'on puisse arriver

09:42à la fin du mois

09:43avec un salaire complet,

09:46ne pas être dans le rouge.

09:48J'en veux à M. Bayrou,

09:49par rapport à ce qu'il a fait,

09:51d'ailleurs,

09:51parce que s'il veut des conseils,

09:53on peut lui en donner,

09:54arrêter de servir

09:56des cabinets-conseils,

09:56parce que si notre État

09:57se sert des cabinets-conseils,

09:58ça veut dire qu'en fait,

09:59nos ministres,

09:59ce sont des pipes

10:00qui ne servent à rien,

10:02arrêter que M. Macron,

10:03notre vossoyeur de notre pays,

10:05vous y allez fort,

10:06vous y allez fort,

10:07les agences gouvernementales

10:08attirent l'arigot,

10:10vous imaginez

10:11qu'on a fait une agence

10:12gouvernementale

10:13pour compter

10:13les agences gouvernementales,

10:15quand même.

10:15Mais on va où ?

10:17On va où ?

10:18Après, on peut encore

10:19faire des économies,

10:20on retire les 60%

10:22d'administratifs

10:23qu'il y a dans tous les hôpitaux.

10:24Il y a 40% de soignants,

10:26notamment les autorités

10:29régionales de santé,

10:30les ARS.

10:31Et tous les privilèges.

10:32Alors là,

10:32si on retire tous les privilèges,

10:34baisser les salaires,

10:36les gens peuvent faire

10:37leurs courses communes,

10:38les chauffeurs,

10:39le carburant.

10:40Moi, mon carburant,

10:40je le paye.

10:41Je suis parti en Bretagne,

10:42j'ai fait un aller-retour,

10:43ça m'a coûté 200 balles.

10:46Donc voilà,

10:47alors,

10:48se battre pour ça,

10:48je suis complètement d'accord.

10:49Il faut qu'on arrive

10:50à faire ça.

10:52Mais pour se battre pour ça,

10:53Cédric...

10:53Quand vous disiez,

10:54M. Bercov,

10:55vous aviez complètement

10:56dans ce que vous disiez,

10:57c'est vrai qu'on a besoin

10:58d'un porte-parole

10:59et surtout,

11:00qu'il lance une bannière

11:01« Nous ne voulons pas »

11:03et « Nous ne sommes pas »

11:04ni LFI

11:05et « Nous ne voulons pas

11:06qu'il nous représente

11:07ou qu'il s'associe à nous. »

11:09C'est interdit.

11:10Ils n'ont pas le droit.

11:11Restez où vous êtes

11:12quand vous êtes au chaud

11:13là-bas à l'Assemblée nationale,

11:14quand vous y êtes,

11:14parce que vous n'y êtes pas souvent.

11:16Mais voilà,

11:17nous,

11:17on va aller dans la rue

11:18et si on va dans la rue,

11:19nous,

11:20ça ne sera pas avec vous.

11:21On n'a pas besoin de vous.

11:22En tout cas,

11:22c'était très clair ce que vous avez dit,

11:24Cédric.

11:24Merci.

11:25Et puis,

11:25on va suivre tout ça

11:26et écoutez,

11:27rendez-vous au 10 septembre

11:28et on verra

11:29ce qui se passera.

11:32Sud Radio,

11:33Bercov dans tous ses états.

11:37Eh bien,

11:38nous allons assister quoi ?

11:40À quelqu'un que nous retrouvons,

11:41cher Maud ?

11:42Mais oui,

11:42ils sont sans doute ceux

11:42qui ont fait le plus parler d'eux

11:44ces dernières années

11:44avec leurs actions coup de poing.

11:45Les agriculteurs

11:46sont eux aussi attendus

11:47le 10 septembre

11:48et si la majorité des Français

11:50s'étaient prises

11:50de leurs revendications

11:51pendant des mois,

11:53le 11 juillet dernier,

11:54une personne s'en est

11:55un petit peu désolidarisée.

11:57Je vous laisse deviner qui.

11:58Il y a des agriculteurs,

11:59eux,

12:00pour un autre argument,

12:01cette loi,

12:02c'est une nécessité,

12:03selon eux,

12:04pour leur rentabilité.

12:05Qu'est-ce que vous m'avez répondu ?

12:05Mais je n'ai rien à péter

12:06de leur rentabilité.

12:07Et puis je pense qu'en fait,

12:08ce n'est pas le sujet, quoi.

12:10La rentabilité

12:11de l'agriculture

12:12par des produits chimiques

12:14au détriment des sols,

12:15de la biodiversité

12:16de notre santé,

12:17ce n'est pas de la rentabilité,

12:18en fait.

12:19C'est de l'argent sale.

12:21Eh bien,

12:21qu'est-ce qu'on y va ?

12:22Vous avez reconnu,

12:23bien sûr.

12:23Elle nous a manqué,

12:24elle nous a manqué.

12:24Vous savez,

12:25elle m'a manqué,

12:25je peux vous dire,

12:26pendant ses vacances.

12:27Pendant ses vacances,

12:28pendant deux mois,

12:28l'émission n'était pas là.

12:30On avait tous pris des vacances.

12:33À Sud Radio,

12:33on en avait besoin.

12:35Mais Sud Radio a continué,

12:36et très bien continué.

12:37Mais le problème,

12:39c'est qu'elle nous a manqué,

12:40Sandrine Rousseau.

12:41Eh oui,

12:41c'est elle,

12:42Sandrine Rousseau.

12:43La merveilleuse Sandrine Rousseau.

12:45La rentabilité des creux,

12:46je n'en ai rien à péter.

12:47C'est de l'argent sale.

12:49Vous imaginez un peu

12:50les agriculteurs

12:51quand ils entendent ça.

12:52Non, mais je veux dire,

12:53c'est formidable.

12:55Oui,

12:56parce qu'eux utilisent

12:57un certain nombre de produits

12:58qu'ils sont utilisés

12:59un peu partout.

13:00Sauf en France,

13:02sauf dans l'Union Européenne

13:02parce qu'il y a les circulaires.

13:04Ah oui,

13:04en Espagne,

13:06attendez,

13:07il y a quand même

13:07des passe-droits,

13:08il y a quand même

13:08des exceptions,

13:09mais voilà,

13:10c'est tel ou tel ou tel.

13:12C'est formidable quand même.

13:14Voilà.

13:15Je veux dire,

13:16l'argent sale,

13:18mais est-ce que

13:19Sandrine Rousseau,

13:19les agriculteurs,

13:20seraient des dealers ?

13:22Mais c'est quoi,

13:22cette histoire ?

13:23Mais attendez,

13:24allez travailler avec eux,

13:25mais ce serait très bien

13:26d'abandonner l'Assemblée nationale

13:28qui ne sert aujourd'hui

13:29vraiment pas à grand-chose,

13:32et aller sur le terrain.

13:34Qu'est-ce que ça veut dire ?

13:35J'en ai rien à foutre.

13:36C'est quoi ça ?

13:37Alors évidemment,

13:38après,

13:38on s'étonne que

13:39Sandrine Rousseau,

13:41qui a une future résidence secondaire

13:42dans le Finistère,

13:43qui a été étonnée

13:45qu'on fasse des manifestations,

13:47voilà,

13:49sous le slogan provocateur,

13:50la cornissage rurale,

13:52a manifesté devant la future résidence

13:55de Sandrine Rousseau,

13:57barbecue géant,

13:57parce qu'on aime le bœuf bien saignant.

14:00Et que dit Sandrine Rousseau,

14:02encore une fois ?

14:02Ah,

14:03c'est une réaction viriliste

14:04et démesurée,

14:06violence symbolique,

14:07elle n'a pas dit fascisme,

14:08mais c'était tout comme.

14:09Mais est-ce qu'il ne faut pas arrêter,

14:11un tout petit peu,

14:12mais arrêter même complètement,

14:14ce mépris ?

14:16Cette espèce de mépris incroyable,

14:19ces agriculteurs de toute façon

14:20n'en a plus besoin,

14:21mais écoutez,

14:22qui ne nous embête pas avec ça ?

14:24Nous avons le Mercosur qui arrive,

14:26nous avons le poulet ukrainien,

14:27nous avons tout ça,

14:28et ça va très très bien.

14:30Attendez,

14:30c'est ça la gauche ?

14:32C'est ça les écologistes ?

14:34Vous faites quoi ?

14:34C'est ça ce que vous faites ?

14:36Mais vous les insultez,

14:38vous les traitez de tous les noms,

14:40ces centaines de milliers d'agriculteurs

14:43qui sont quoi ?

14:44Assignés à résidence,

14:46qui n'ont plus le droit de parler même,

14:48sauf de temps en temps

14:49de faire des manifestations.

14:51Mais c'est quoi ce mépris

14:52de ce qu'on appelle encore

14:54des représentants du peuple ?

14:56Mais c'est quoi ça ?

14:57Franchement,

14:58des fois on se dit,

14:59mais je ne sais pas

15:00si c'est la bêtise ou l'ignorance,

15:02ou les deux à la fois,

15:04mais il faudrait quand même

15:05retrouver l'habitude

15:07de tourner cette fois

15:08sa langue dans sa bouche

15:10avant de parler.

15:11Bonjour Angèle.

15:12Oui, monsieur Vercoff,

15:13bonjour et bon retour

15:15sur Sud Radio

15:16pour ce mois de septembre agité.

15:19Oui, on peut le dire,

15:20on peut le dire,

15:21oui, c'est vrai.

15:22Moi, Sandrine Rousseau,

15:24elle me tue à chaque fois.

15:26Je me demande pourquoi

15:27on lui donne toujours la parole,

15:29parce qu'en fait,

15:29quand elle la prend,

15:30c'est pour dire des énormités,

15:32mais en plus,

15:33c'est pour dire des bêtises,

15:35et c'est par pur égo.

15:37Elle a un égo surdimensionné,

15:40cette fille-là.

15:42Donc, parce qu'en plus,

15:44bon, moi, je réagis à l'argent sale.

15:46Pour moi, l'argent,

15:47elle est en train de comparer

15:49les agriculteurs

15:50à des trafiquants de drogue,

15:53à des proxénètes,

15:54à des trafiquants d'enfants,

15:56à des passeurs de migrants.

15:58Enfin, elle n'est pas tranquille, quoi.

16:00Je veux dire,

16:01elle dit n'importe quoi

16:03juste pour son égo.

16:05Alors, franchement,

16:07enfin, elle est colon, je crois.

16:09Enfin, je veux dire,

16:10mais elle est quoi, en fait ?

16:12Ah, ben, écoutez,

16:12elle est députée,

16:13elle est députée.

16:16Elle veut dire quelque chose d'autre,

16:18mais je ne le dirai pas à l'antenne.

16:20Ah bon ?

16:20Ah, non, non, non,

16:21il ne faut pas être injurie.

16:23Non, mais parce que moi,

16:24j'ai un humour assez trash,

16:25et je ne suis pas sûre

16:26que ça passe,

16:27l'humour trash.

16:28Oh, écoutez,

16:29l'humour trash,

16:29nous, on n'est pas contre,

16:30on n'est pas contre.

16:32L'humour des années 80,

16:34quand il se fait...

16:34Voilà.

16:35Vivre et bien rigoler

16:37avec des gens normaux,

16:39parce qu'aujourd'hui,

16:40ce n'est plus possible.

16:41Comme les Coluches,

16:42les Ciné,

16:43les Chorons,

16:44les Charlie et compagnie.

16:45Elle se rend bien compte

16:46qu'elle se permet

16:47de comparer les agriculteurs

16:50à des trafiquants de drogue.

16:51Nous, on peut la comparer

16:52à quoi, cette fille-là ?

16:53Oui, enfin,

16:54elle ne parlait pas...

16:55Là, elle parlait des produits

16:56par rapport à l'argent sale,

16:57c'était l'argent des...

16:59Non, non, l'argent sale,

17:00l'argent sale,

17:01il y a des images derrière.

17:02C'est vrai.

17:03L'argent sale, c'est la drogue,

17:04la prostitution,

17:05le trafic,

17:06le trafic de migrants,

17:07c'est ça l'argent sale.

17:08C'est vrai.

17:09Mais alors, je vais vous dire une chose.

17:10Il faut qu'elle le sache,

17:11parce que si elle ne le sait pas,

17:12il faut qu'elle le sache.

17:13Eh bien, en tout cas,

17:14vous ne vous êtes pas privée

17:15de le lui dire

17:16et je crois qu'elle va l'entendre.

17:18Mais vous savez, Angèle,

17:19alors je vais vous dire,

17:20là, je vais être un peu égoïste,

17:22mais qu'est-ce qu'on ferait

17:23sans Sandrine Rousseau, nous ?

17:24Comment voulez-vous

17:25qu'on alimente ?

17:26Comment voulez-vous

17:26qu'on fasse rire les Français ?

17:28Comment voulez-vous avoir

17:29un peu de...

17:31Vous savez,

17:31on a besoin aussi de gens...

17:34Non, mais je dis ça au second degré,

17:35vous m'avez bien compris.

17:37Je veux dire,

17:38c'est tellement souvent

17:40effectivement gros,

17:41ce qu'elle dit.

17:42Enfin, en tout cas,

17:43d'une mincière assez excessive

17:45et je trouve que,

17:46liberté d'expression,

17:48mais surtout,

17:49je dois vous dire,

17:50je vais vous dire,

17:51elle me fait tellement rire.

17:52Elle me fait tellement rire

17:54parce que c'est tellement gros

17:55que ça ne passe pas

17:56et vous le savez très très bien.

17:58Et la preuve,

17:58votre réaction...

17:59Non, mais vous vous rappelez,

18:00quoi, voilà.

18:00Oui.

18:01Très bien.

18:02Merci, Angèle.

18:03Si vous souhaitez réagir,

18:04vous aussi,

18:040826 300 300

18:06et puis n'hésitez pas

18:06à laisser des commentaires

18:07sur le live YouTube

18:09ou sur le live Facebook.

18:10Je suis en train de les regarder.

18:11Donc, n'hésitez pas à participer.

18:13On ne s'éloigne pas trop

18:14du sujet.

18:15Oui, je sens que vous allez...

18:17Je sens que Maud

18:18va parler de choses.

18:19Vous allez voir,

18:20elle va pousser son cri.

18:22Écoutez bien.

18:23Non, justement.

18:24Je vous lance le défi,

18:25si vous voulez.

18:25D'accord.

18:26Vous allez comprendre

18:27pourquoi on ne s'éloigne pas

18:27du sujet.

18:28Je vous laisse écouter.

18:29Attendez, attendez, attendez,

18:43attendez.

18:43Laissez-moi deviner.

18:45Laissez-moi deviner.

18:46C'est l'Assemblée nationale ?

18:48Non.

18:48Non, ce n'est pas l'Assemblée nationale.

18:50Le Sénat ?

18:51Non, ce n'est pas le Sénat.

18:53Le Conseil économique et social.

18:55Toujours pas.

18:55Ce n'est pas le Conseil économique

18:56et social.

18:58Attendez, attendez, attendez.

18:59La Cour des comptes.

19:01Ah, on ne sera pas.

19:02On ne sait pas du tout.

19:03Alors, qu'est-ce que c'est, Maud ?

19:04C'est le championnat

19:05du cri de cochon, André.

19:07Le championnat du cri de cochon.

19:08Ça m'épate.

19:09Ah non, j'avoue que...

19:11Le champion...

19:12Mais qu'est-ce que...

19:13Ah oui, le championnat...

19:13Il se déroulait le 10 août.

19:15C'était la 42e édition.

19:17Tous les ans.

19:18Tous les ans.

19:18Ça fait 42 ans que ça existe.

19:19Championnat du cri de cochon.

19:20Alors, je crois qu'on avait un commentaire

19:22d'ailleurs là-dessus après

19:23parce qu'on donnait les résultats

19:25du championnat.

19:25Non, on ne l'a pas.

19:26Ce n'est pas très grave.

19:27Alors oui, effectivement,

19:28effectivement, Maud.

19:30Direction tri sur Baïs

19:32dans les Hauts-de-Pyrénées.

19:33La 42e édition de la fête du cochon

19:36est aussi appelée Pourkayade.

19:38Née à une époque

19:39où le marché local

19:40était le plus grand de porcelets en France.

19:43Cette fête a connu son apogée

19:44dans les années 1990 et 2000.

19:46Mais bravo, bravo, bravo.

19:48Eh bien, elle continue.

19:49Alors, ce championnat du monde

19:51du cri du cochon,

19:53championnat de France,

19:53pardon, du monde.

19:54Mais on pourrait le faire,

19:55c'est le championnat du monde,

19:56je suis sûr.

19:57Véritable tradition du cas.

19:58Alors, il y a,

19:59écoutez, dites-vous bien,

20:00franchement,

20:01si vous voulez y aller,

20:02le 10 août prochain,

20:03course de porcelets,

20:04championnat du plus grand

20:05mangeur de boudin.

20:06Et voilà,

20:07je pense que Sandrine Rousseau

20:08va encore dire

20:09que c'était de l'argent sale, ça.

20:11Elle va dire ça, oui, c'est sûr.

20:13Mais dites-moi,

20:14il y en a d'autres, je crois, Maud.

20:15Il y a plein de fêtes de ce genre.

20:17Et d'ailleurs, je rappelle qu'avant les vacances,

20:19vous aviez reçu le guide gaulois,

20:20Quentin, un jeune homme

20:21qui met en lumière

20:21les innombrables fêtes traditionnelles

20:23des régions et des villages de France.

20:25Donc, chers auditeurs,

20:25si vous voulez réécouter cet entretien,

20:27c'était le 24 avril dernier

20:28et disponible sur toutes nos plateformes.

20:30Et donc, non,

20:31il n'y a pas que ça.

20:31La commune de Lagardère,

20:32dans le Gers,

20:33ça organise...

20:34On dit Gers ou Gers ?

20:35Non, Gers.

20:35Le Gers, le Gers.

20:36Oui, pardon.

20:36Absolument.

20:37Le Gers, absolument.

20:39Organise chaque année

20:40une course d'escargot.

20:42Quoi ?

20:42C'est même pas le lièvre et la tortue,

20:45c'est la course d'escargots.

20:46Comme c'est un peu long,

20:47il faut s'en mettre patience.

20:48En présence des deux vice-champions du monde.

20:50Parce que là,

20:50c'est un champion de tout le monde, quand même.

20:52Des escargots, ah oui.

20:53Français, hein.

20:54Ah oui, heureusement.

20:56La France est champion du monde,

20:57quelque part.

20:58Et alors, on n'est pas sur du 100 mètres,

21:00on est plutôt sur du 25 à 76 centimètres.

21:03Donc, c'est vraiment pas beaucoup.

21:05Ah, le marathon !

21:05J'ai fait un marathon

21:06de 76 centimètres, les gars.

21:09Fabuleux.

21:09Et le record du monde de l'escargot le plus rapide

21:12est de 0,0275 mètres secondes,

21:15c'est-à-dire 27,5 millimètres secondes,

21:1899 mètres par heure.

21:2099 mètres par heure.

21:22Mais écoutez,

21:22qui dit que la France n'a pas des ressources ?

21:25Qui dit que la France n'est pas un pays en tête ?

21:2799 mètres par heure, c'est génial.

21:29Il y a aussi, alors vous entendez,

21:30il y a d'autres championnats encore.

21:31Ah oui, il y a le lancer de tongs.

21:33Vous seriez excellent, je pense, là, André.

21:35Ah, moi, alors là, j'adorerais.

21:37Le lancer de tongs, c'est très bien.

21:38Il y a le craché de Bigorneau.

21:40Ah, c'est encore mieux.

21:41Et ça se passe où ?

21:42Écoutez, là, on va faire une émission spéciale

21:44sur le lancer de tongs,

21:46le craché de Bigorneau et...

21:49Et l'arrachage d'échalotes.

21:50L'arrachage d'échalotes !

21:52Mais voilà les vrais sujets

21:54dont ils voudraient s'occuper.

21:56Ce n'est pas des lanceurs d'alerte

21:57qu'il faudrait s'occuper.

21:58Mais non, ce n'est pas des influenceurs.

22:00C'est du lancer de tongs,

22:02du craché de Bigorneau

22:03et de l'arrachage d'échalotes.

22:05Voilà de vrais sujets

22:07qui concernent tout le monde.

22:08Merci, Maud, quand même,

22:10de ces informations.

22:11Qu'est-ce qu'on ferait sans ça ?

22:12J'espère que vous savez faire

22:14le grand écart, André.

22:15On laisse de côté la cochonaille,

22:17les escargots et le craché de Bigorneau

22:19pour visiter la commune de Molenbeek,

22:21en Belgique, dans la périphérie de Bruxelles.

22:24Un quartier tristement célèbre

22:25pour avoir vu grandir

22:26le terrorisme islamiste salable d'islam,

22:28entre autres,

22:28il y a aussi les terroristes du Bataclan,

22:30un quartier gangrené par le salafisme

22:31qui fut donc le théâtre,

22:32mercredi dernier,

22:33d'une énième polémique

22:34lors de son conseil municipal.

22:36Je vous laisse écouter le propos

22:37qui a fait bondir les réseaux sociaux.

22:39Et si ces gens-là

22:40qui portent des tissus tentures,

22:43je peux donner les références,

22:44si vous voulez,

22:44parce qu'apparemment,

22:45ça suscite beaucoup d'intérêts,

22:48si on dérange tant que ça,

22:50si on ne veut même plus nous voir,

22:52je veux dire,

22:52la région compte 19 communes,

22:55si à Molenbeek,

22:56apparemment, c'est invivable,

22:57changez de bord,

22:59allez-y ailleurs,

23:00dégagez !

23:03Voilà, dégagez,

23:04cassez-vous.

23:04Alors, c'est élu du parti de gauche,

23:08alors c'est à Molenbeek,

23:09vous savez que Molenbeek,

23:09oui, ça a joué un très grand rôle

23:11dans les étentats d'il y a dix ans.

23:16Eh bien, voilà,

23:17écoutez,

23:18si vous n'êtes pas d'accord

23:19pour un certain nombre de pratiques intégristes,

23:22ou de pratiques islamistes,

23:25ou de pratiques autres,

23:27eh bien, écoutez,

23:27si Molenbeek n'est pas vivant pour vous,

23:29dégagez !

23:30Voilà ce qu'on entend,

23:31quelque part,

23:32de temps en temps,

23:33heureusement,

23:33de façon très minoritaire,

23:35mais quand même,

23:36ah bien, écoutez,

23:36si vous ne voulez pas

23:37nos mœurs,

23:38nos coutumes,

23:39etc.,

23:40eh bien,

23:40vous les Belges,

23:41vous n'avez rien à faire à Molenbeek,

23:42il y a d'autres communes,

23:43débrouillez-vous et partez !

23:45Eh bien,

23:46voilà quelque chose

23:47qui en dit long

23:48sur qui peut se passer,

23:49et là,

23:49on n'a plus du tout

23:50envie de rire,

23:51et encore moins

23:52de sourire.

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