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  • il y a 2 mois
Mettez vous d'accord avec Alexandra Szpiner, enseignante et Déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Ile de France, Kevin Bossuet, professeur d'histoire en Seine Saint Denis, Brice Soccol, Politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dabi de "Parlons nous tous la même langue?" (Editions de l'Aube) et Eric Revel, journaliste - éditorialiste Sud Radio - Grand Matin Sud Radio
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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-09-02##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, je vous rappelle que nous avons changé d'horaire,
00:00:11nos débats commencent désormais à 10h, les médias à 11h30,
00:00:15on va recevoir le patron des divertissements d'M6 pour parler du doc événement sur Céline Dion
00:00:21qui sera diffusé ce soir.
00:00:23Mais place au débat avec aujourd'hui Alexandra Spiner.
00:00:26Bonjour, vous êtes enseignante, déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:00:32Bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:00:34Kevin Bossuet, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis.
00:00:36Bonjour Valérie.
00:00:38Brice Socol, politologue, essayiste et vous avez publié avec Frédéric Dhabi
00:00:42Parlons-nous tous la même langue qui parlait aux éditions de l'Aube.
00:00:46Et on peut se poser très sérieusement la question.
00:00:49Elle dit absolument.
00:00:50Et Eric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
00:00:53On vous retrouve dans le Grand Matin, votre horaire a changé à vous aussi.
00:00:55Ah bah oui, comme je suis un bonheur, comme dirait François Bayrou, je me lève un peu plus tard.
00:01:01Et puis vous savez que désormais vous pouvez aussi réagir en direct avec nous.
00:01:060826 300 300 nous appeler pour nous donner votre avis, pour nous interpeller éventuellement.
00:01:13On va parler de cette rêve partie, cette rêve partie qui ne cesse d'interroger par son nombre, par l'impuissance de l'État une fois de plus.
00:01:25Faut-il en faire un délit comme en Italie ?
00:01:27La taxe foncière.
00:01:28Alors moi j'ai reçu ma taxe foncière hier.
00:01:29On peut s'interroger là aussi si les propriétaires sont devenus des vaches à lait, les fast-food.
00:01:38Faut-il réguler leur installation ?
00:01:39Bref, beaucoup de sujets.
00:01:40Et puis évidemment, sujets politiques, comme l'a évoqué Jean-François Aquilis, sur une présidentielle anticipée.
00:01:46C'est ce qui bruise d'un petit peu partout, voilà.
00:01:50Alors, le mot du jour pour moi c'est la honte.
00:01:55La honte qu'il manque toujours d'AESH, c'est-à-dire d'aide scolaire pour les enfants en situation de handicap.
00:02:03Ça fait 30 ans presque que je fais de la télévision.
00:02:0620 ans que je fais des rentrées scolaires sur des chaînes d'info.
00:02:10Et 20 ans qu'on a, et même plus longtemps qu'on a ce problème et qu'il manque toujours d'aide pour les enfants en situation de handicap.
00:02:20Et je trouve que c'est absolument scandaleux qu'aujourd'hui dans un pays comme la France,
00:02:25on n'arrive pas à recruter des aides pour ces enfants handicapés.
00:02:29Et quand j'ai vu cet article ce matin, je me suis dit qu'il fallait en parler.
00:02:35On ne nous donne aucune solution, disent ses parents.
00:02:37Kevin, vous aussi vous êtes dans l'enseignement depuis un petit moment.
00:02:40Je suis parfaitement d'accord avec vous et on nous parle tout le temps d'école inclusive, d'école inclusive.
00:02:45Sauf que quand vous êtes sur le terrain, vous voyez le divorce qu'il y a entre le discours soi-disant républicain égalitariste
00:02:51et la réalité des choses avec des gamins qui ont besoin d'une AESH qui n'en ont pas
00:02:56ou parfois même pour demander à un ordinateur parce qu'il y a des gamins qui ont du mal notamment à écrire à la main.
00:03:02Mais parfois c'est un an, deux ans, trois ans d'attente avec des AESH parfois qui viennent
00:03:06qui sont aussi payés au lance-pierre avec des emplois du sang qui sont impossibles.
00:03:10Donc on se retrouve avec une éducation nationale qui creuse davantage les inégalités
00:03:13alors qu'elle est censée les résorber.
00:03:16En effet, c'est un échec.
00:03:17On pourrait parler également du manque de professeurs parce que certains élèves n'ont pas de professeurs devant les classes.
00:03:22C'est la tragédie de l'éducation nationale.
00:03:24Mais ça, c'est un roman.
00:03:25Oui, mais c'est vrai que...
00:03:27Oui, Alexandra.
00:03:28Je crois que d'abord, on réclame ça depuis des années, mais il faudrait un vrai statut pour les accompagnants à AESH.
00:03:35C'est ça aussi le sujet.
00:03:37C'est qu'ils sont en espèce dans un vide juridique complet.
00:03:41Donc on ne sait pas tout à fait à quoi correspond cette profession.
00:03:46Et c'est ça aussi le sujet.
00:03:47Si on voulait vraiment prendre l'école inclusive à bras-le-corps et proposer des vraies solutions,
00:03:55on donnerait à ces personnes essentielles dans le dispositif de l'aide aux enfants en difficulté un vrai statut.
00:04:03Oui, et c'est la désolation pour les parents.
00:04:06Et là encore, on se demande où sont les priorités des différents gouvernements.
00:04:12Je ne sais pas, Eric ?
00:04:13Oui, je pense que les rentrées scolaires se suivent et se ressemblent.
00:04:18Valérie, vous parliez de votre expérience pour en avoir commenté quelques dizaines.
00:04:23Oui, c'est évident.
00:04:24Et vous voyez, Mme Borne qui nous expliquait qu'elle n'y connaissait rien.
00:04:28En gros, c'est ce qu'elle avait dit.
00:04:29Bon alors, ça donnait l'écho à ce qu'avait dit le président de la République en disant
00:04:33« Soyez des amateurs et soyez-en fiers ».
00:04:35Quand je vois Mme Borne qui préfère entamer un débat
00:04:39pour cacher la misère de cette rentrée scolaire sur, faut-il écrire le mot « femme » sur le fronton du Panthéon,
00:04:48alors qu'il manque 2500 profs, je crois que c'est le chiffre, 2500 profs ou enseignants,
00:04:54alors qu'on a quand même une bureaucratie absolument hallucinante au ministère de l'Éducation nationale.
00:04:58Je crois qu'il y a 300 000 postes administratifs de mémoire.
00:05:02Bon voilà, donc c'est un échec supplémentaire.
00:05:05Alors, je peux bien croire que l'Éducation nationale est devenue le réceptacle de la société
00:05:10avec toutes ces violences, avec toutes ces fractures, etc.
00:05:14Mais en réalité, l'école de la République vit un effondrement depuis des années et des années et des années.
00:05:20Je ne parle même pas simplement du niveau scolaire, Valérie.
00:05:23Je parle des violences qui sont commises.
00:05:25Enfin, on a tous commenté cela ici et ailleurs.
00:05:28Voilà, et puis les gens de gauche qui donnent des leçons à la terre entière,
00:05:32en général, comme M. Papendaï, ils préfèrent mettre leur enfant dans les écoles privées.
00:05:37Mais le grand responsable pour moi, c'est quand même le président de la République.
00:05:40Je vais vous dire pourquoi.
00:05:41Parce qu'en réalité, je me mets aussi à la place des enseignants,
00:05:45ils doivent en être à six ministres de l'Éducation nationale.
00:05:48Quand vous passez de M. Papendaï à M. Blanquer,
00:05:51vous voyez, ce n'est pas tout à fait la même politique et pas tout à fait la même idéologie.
00:05:54Qui nomme ces ministres ? C'est le président de la République.
00:05:56Donc, cette espèce de zigzag, de tête à queue en permanence pour les enseignants,
00:06:01c'est complètement déstabilisant et l'Éducation nationale n'a pas besoin de ça.
00:06:05Je parle sous ton contrôle, Kevin, mais je pense que c'est tellement hallucinant
00:06:09cette succession de ministres de l'Éducation nationale
00:06:12qui sont les uns et les autres en contradiction,
00:06:16que finalement, la plupart des enseignants finissent par se soustraire
00:06:20aux directives qui leur sont soumises,
00:06:22parce que c'est impossible à suivre en réalité.
00:06:25C'est ça ?
00:06:25C'est impossible à suivre.
00:06:27Oui, non, mais c'est ça, par exemple...
00:06:28Alors, Brice, peut-être Brice ?
00:06:29Non, mais nous, c'est le contact qu'on avait fait avec Frédéric l'année dernière,
00:06:32déjà l'année dernière, c'est-à-dire qu'une des priorités,
00:06:35ou la priorité pour 95% des Français, c'est l'éducation nationale.
00:06:40Voilà, ça fait 20 ans qu'on le dit,
00:06:42aujourd'hui, les Français l'expriment,
00:06:44personne n'en parle, les politiques n'en parlent pas,
00:06:46et c'est vrai que c'est un peu le marronnier chaque année à la rentrée.
00:06:48Alors oui, comme vous le disiez justement,
00:06:51l'éducation nationale, c'est le réceptacle de tous les maux de la société aujourd'hui,
00:06:54en termes de transmission des savoirs, en termes de sécurité,
00:06:58sur le plan de la laïcité.
00:06:59Moi, j'aimerais qu'on s'arrête un temps sur le plan de la laïcité.
00:07:01On a tous été traumatisés par Samuel Paty, par Bernard,
00:07:07et on a trouvé quand même une éducation nationale
00:07:09et des hommes politiques assez faibles
00:07:11pour soutenir ces enseignants-là.
00:07:13la laïcité, quelque chose d'important,
00:07:15et qui a été là aussi,
00:07:17qui est aujourd'hui encore le parent pauvre,
00:07:18et oublié, de l'éducation qui se veut républicaine.
00:07:22Ça devrait être aussi une priorité aujourd'hui.
00:07:24Pardonnez-moi, et je rajoute quand même aussi
00:07:26la responsabilité des syndicats d'éducation nationale,
00:07:29parce qu'à chaque rentrée,
00:07:30moi je ne suis pas assez compétent,
00:07:31il y a des réformes qui sont mises en place.
00:07:33Je n'ai jamais entendu un syndicat d'éducation nationale
00:07:35nous expliquer que c'était une bonne chose.
00:07:37C'est toujours des mauvaises choses.
00:07:39Alors, ils se plaignent,
00:07:40ils ont sans doute raison en interne de ne pas savoir où ils vont,
00:07:42mais quand on leur propose des choses,
00:07:44les syndicats montent au créneau pour expliquer que
00:07:46non, non, ce n'est pas la bonne réforme,
00:07:47qu'ils vont se mettre en grève,
00:07:49et que ça ne va pas continuer comme ça.
00:07:50Mais Eric, ce pays est bloqué.
00:07:52Je crois qu'il y a...
00:07:53Pardon, Kevin.
00:07:54Non mais Eric, tu as tout à fait raison.
00:07:56Je veux dire,
00:07:56mais on pourrait parler également de certains professeurs
00:07:58qui font de l'idéologie dans les établissements scolaires
00:08:01et qui sont souvent syndiqués.
00:08:03Par exemple, on l'a vu avec les groupes de niveau,
00:08:04c'était une réforme plutôt bonne,
00:08:06qui permettait de faire avancer chaque élève
00:08:08en fonction de ses compétences,
00:08:10en fonction de ses acquis,
00:08:11et ce dispositif, dans beaucoup d'établissements,
00:08:13a été sapé,
00:08:14puisqu'on a reproduit finalement des classes hétérogènes
00:08:16parce qu'on ne voulait pas trier les élèves.
00:08:20Autre chose sur l'inapplicabilité des mesures,
00:08:22en effet, on l'a sur, par exemple,
00:08:23l'interdiction du portable.
00:08:24C'est interdit depuis...
00:08:25Moi, je suis tombée de ma chaise hier
00:08:28quand j'ai entendu Elisabeth Borne
00:08:29qui a été interviewée sur une autre radio
00:08:32et à qui on posait la question.
00:08:33Donc, elle a rentré plus de portable.
00:08:34Elle a dit,
00:08:35ah ben non, pas à la rentrée d'ici la fin de l'année.
00:08:36Mais, mais, mais, enfin,
00:08:38c'est que, pourquoi, pourquoi ?
00:08:40Surtout ce que vous imaginez, déjà.
00:08:42Attends, pardon.
00:08:42Oui, Kevin.
00:08:43Non, mais regardez,
00:08:43c'est interdit depuis 2018.
00:08:45Si ça n'a pas été appliqué,
00:08:46c'est parce que c'est inapplicable.
00:08:47Que dit Mme Borne ?
00:08:48Que ça sera au chef d'établissement
00:08:49de trouver la bonne astuce
00:08:51pour interdire les portables ?
00:08:52On sait très bien
00:08:52que c'est quelque chose
00:08:53qui est extrêmement compliqué
00:08:54et c'est quelque chose
00:08:55qui est impossible.
00:08:56Et enfin, j'aimerais rebondir
00:08:57sur ce qu'a dit Brice,
00:08:58c'est la promesse républicaine
00:08:59qui est remise en cause.
00:09:01Et c'est l'une des causes
00:09:02du mouvement des Gilets jaunes.
00:09:03Il y a beaucoup d'ouvriers
00:09:05qui se disaient,
00:09:06bon, nous, on a un métier compliqué,
00:09:07etc., mais on investit
00:09:08dans l'éducation.
00:09:09On est derrière nos enfants.
00:09:10Ils iront à l'université.
00:09:12Sauf qu'aujourd'hui,
00:09:12l'ascension sociale
00:09:13n'existe pratiquement plus.
00:09:15Et c'est cette entorse-là
00:09:16qui crée une colère
00:09:17dans ce pays
00:09:18et des gens qui ont l'impression,
00:09:20finalement,
00:09:20d'être assignés
00:09:21à résidence sociale.
00:09:22Et ça, c'est très dangereux
00:09:23pour le pacte républicain
00:09:25et pour la cohésion sociale.
00:09:26On est le pays,
00:09:27je pourrais rebondir sur le détail,
00:09:28on est le pays d'Europe
00:09:30où l'ascenseur social
00:09:31via la scolarité
00:09:32est le plus faible.
00:09:34C'est un truc de dingue.
00:09:37En fait, l'école républicaine,
00:09:39c'est un peu comme l'hôpital,
00:09:40c'est un peu comme la sécurité.
00:09:42Ce sont des pans entiers
00:09:43qu'on a délaissés
00:09:44depuis 30 ans.
00:09:45Et qui, aujourd'hui,
00:09:46devraient être une priorité
00:09:47de nos politiques.
00:09:48S'il y a trois sujets
00:09:48que les politiques
00:09:49devraient traiter aujourd'hui,
00:09:51c'est l'éducation nationale,
00:09:53c'est l'hôpital
00:09:53et c'est la sécurité.
00:09:55Mais regardez le dossier
00:09:56du Parisien hier
00:09:57sur l'école publique.
00:09:58Plus personne ne veut aller
00:09:59dans l'école publique.
00:10:00Quand vous regardez
00:10:00dans les écoles privées,
00:10:02vous avez une population
00:10:03qu'on n'avait pas l'habitude
00:10:04de voir dans ce type
00:10:05d'établissement.
00:10:06Peut-être, Alexandra,
00:10:06sur le décrochage scolaire aussi.
00:10:08Alors, on est parti du handicap,
00:10:10je voudrais quand même insister.
00:10:13Il y a un exemple
00:10:14qui est donné,
00:10:15une proviseure
00:10:15qui a une AESH,
00:10:17donc une assistante
00:10:18de vie scolaire
00:10:19pour 11 enfants.
00:10:2170% des AESH
00:10:23ont moins de 12 heures
00:10:24de cours par semaine.
00:10:26Et le nombre d'élèves,
00:10:28c'est la Cour des comptes
00:10:28qui donne ce chiffre
00:10:29en situation de handicap
00:10:30a triplé en 20 ans,
00:10:32sauf sans que les solutions
00:10:34ne suivent.
00:10:35Donc, c'est...
00:10:36En réalité,
00:10:37le sujet,
00:10:38c'est aussi le temps méridien.
00:10:39C'est-à-dire que vous avez
00:10:40beaucoup de familles
00:10:41qui sont obligées
00:10:41de venir récupérer
00:10:42leurs enfants
00:10:43pendant ce temps
00:10:45où finalement,
00:10:45on ne sait pas très bien
00:10:46qui a la charge
00:10:48de ces enfants.
00:10:49il y a eu une loi
00:10:51qui amène
00:10:53le transfert
00:10:54à l'État
00:10:55de ce temps-là
00:10:57et de la prise
00:10:57en charge financière,
00:10:58mais on voit bien
00:10:59que l'application
00:11:00concrète et réelle
00:11:01ne se fait pas.
00:11:03On va marquer
00:11:04une toute petite pause
00:11:05et on se retrouve
00:11:06dans un instant
00:11:07avec vous
00:11:07sur Sud Radio
00:11:08et on va vous écouter
00:11:09également
00:11:10sur vos coups de cœur,
00:11:11vos coups de gueule.
00:11:12Appelez-nous
00:11:12si vous êtes concernés
00:11:14par l'absence
00:11:15d'enseignants
00:11:16pour vos enfants
00:11:17que ce soit
00:11:19des enfants
00:11:19en situation
00:11:19de handicap
00:11:20ou pas,
00:11:21mais c'est vrai
00:11:21qu'il manque,
00:11:22je le rappelle,
00:11:222000 enseignants.
00:11:23On est en France
00:11:24qui était la cinquième
00:11:25puissance mondiale,
00:11:26je le rappelle.
00:11:27A tout de suite.
00:11:28Sud Radio
00:11:29Parlons vrai
00:11:30Sud Radio
00:11:31Parlons de Radio
00:11:32Le 10h midi
00:11:33Mettez-vous d'accord
00:11:35Valérie Expert
00:11:36Avec vous sur Sud Radio
00:11:370826 300 300
00:11:39Vous savez que vous pouvez
00:11:40intervenir à tout moment
00:11:41sur l'antenne de Sud Radio
00:11:42également réagir
00:11:43sur le Facebook.
00:11:45On relèrera
00:11:45vos commentaires.
00:11:47On est avec
00:11:48Alexandra Spiner,
00:11:49Kevin Bossuet,
00:11:50Brice Socol
00:11:51et Éric Revelle.
00:11:52Alors on va
00:11:52peut-être voir
00:11:54ce qui aura retenu
00:11:55votre attention
00:11:56dans l'actualité.
00:11:56Kevin ?
00:11:58C'est un coup de gueule
00:11:59évidemment par rapport
00:12:00à ce qui s'est passé
00:12:01à Varsovie
00:12:02dimanche dernier.
00:12:03Vous avez un artiste
00:12:04israélien
00:12:05David Dor
00:12:05qui était agressé
00:12:06sur scène
00:12:07par une militante
00:12:08pro-palestinienne
00:12:10qui s'est levée
00:12:10qui a jeté
00:12:11de la peinture
00:12:12sur le chanteur
00:12:13et qui a voulu
00:12:14aller sur scène
00:12:15mais qui a été
00:12:15empêché par la sécurité
00:12:17et l'artiste
00:12:18a été traumatisé
00:12:19puisqu'il a dit
00:12:20que ça lui a fait penser
00:12:21ses tâches rouges
00:12:22ça lui a fait penser
00:12:23aux images
00:12:24du 7 octobre.
00:12:26Et je trouve
00:12:27qu'il se passe
00:12:27en Europe
00:12:28quelque chose
00:12:29de véritablement putride
00:12:31avec tous ces appels
00:12:32au boycott
00:12:33d'artistes israéliens
00:12:35des gens qui manifestent
00:12:37devant des salles
00:12:37de concert
00:12:38parce qu'il y a
00:12:39un artiste israélien
00:12:40qui est là
00:12:40ou encore des pétitions
00:12:42sur internet.
00:12:42Moi ça m'effraie
00:12:43énormément
00:12:44on l'a vu récemment
00:12:45en Belgique
00:12:46avec le chanteur
00:12:47Amir
00:12:47avec des artistes
00:12:48qui ont boycotté
00:12:49le festival
00:12:50des francopholistes
00:12:51de Spa
00:12:51tout simplement
00:12:52parce que
00:12:52le chanteur israélien
00:12:54et là il y a une pétition
00:12:55qui est en cours
00:12:56pour protester
00:12:58contre la venue
00:12:59d'un artiste israélien
00:13:01à Paris
00:13:02et puis on a vu
00:13:03également
00:13:03il y a quelques semaines
00:13:05notamment
00:13:05un festival
00:13:06à Barcelone
00:13:08boycotté
00:13:08par certains artistes
00:13:09parce que le festival
00:13:10était censé
00:13:10défendre
00:13:13la cause israélienne
00:13:14et regardez
00:13:15tout ce qui s'est passé
00:13:15cet été
00:13:16on a l'impression
00:13:17finalement
00:13:17que les juifs
00:13:18ne peuvent plus
00:13:19parce qu'on dit
00:13:19les israéliens
00:13:20mais la vérité
00:13:20c'est que ce sont les juifs
00:13:21les juifs
00:13:21ne peuvent plus chanter
00:13:22les juifs
00:13:23ne peuvent plus
00:13:23se divertir
00:13:25les juifs
00:13:25ne peuvent plus
00:13:26voyager
00:13:26on l'a vu notamment
00:13:27avec tous les problèmes
00:13:28liés à Vueling
00:13:29les juifs
00:13:29ne peuvent plus
00:13:30se divertir
00:13:30on l'a vu avec
00:13:31le fameux parc de loisirs
00:13:33interdit aux israéliens
00:13:34ils ne peuvent plus
00:13:34aller à la synagogue
00:13:35en toute quiétude
00:13:36j'ai l'impression
00:13:37qu'il y a un retour
00:13:38des heures sombres
00:13:39de l'histoire
00:13:40et moi ce qui m'a marqué
00:13:41c'est qu'on est en Pologne
00:13:42dans un pays
00:13:43où la Shoah a fait des ravages
00:13:44plus de 3 millions
00:13:45de juifs ont été assassinés
00:13:47on est à Varsovie
00:13:48à 80 kilomètres
00:13:49de Treblinka
00:13:50ou un camp d'extermination
00:13:52qui a vu
00:13:53entre 700 000
00:13:55et 900 000 juifs
00:13:56exterminés
00:13:56et maintenant
00:13:57on s'en prend même
00:13:58à la mémoire des juifs
00:13:59on l'a vu avec
00:14:00l'olivier
00:14:00d'Ila Lennymi
00:14:02on l'a vu avec
00:14:02tous ses tags
00:14:04sur le mémorial
00:14:04de la Shoah
00:14:05et le mémorial des justes
00:14:06et j'ai l'impression
00:14:07qu'on ne prend pas conscience
00:14:08des choses
00:14:08l'histoire se répète
00:14:09l'extrême gauche acquiesce
00:14:11la gauche se tait
00:14:12les juifs se font agresser
00:14:14en silence
00:14:15et finalement
00:14:15il n'y a rien
00:14:16donc je sais qu'on rabâche
00:14:18on rabâche
00:14:18on rabâche
00:14:19mais il se passe quelque chose
00:14:20en Europe
00:14:20qui est extrêmement grave
00:14:21et j'aimerais bien
00:14:22que nos dirigeants
00:14:23en prennent conscience
00:14:23et que monsieur Macron
00:14:24en prenne conscience
00:14:25parce que je le trouve
00:14:26très mou sur cette question
00:14:27Macron il doit faire
00:14:28la promotion
00:14:29de ce jeu japonais
00:14:31il a autre chose
00:14:32à faire
00:14:32de toute façon
00:14:33monsieur Macron a failli
00:14:34dans la lutte contre
00:14:35l'antisémitisme
00:14:36le jour où il a refusé
00:14:37d'aller à la marche
00:14:38à la marche
00:14:39contre l'antisémitisme
00:14:40et depuis
00:14:41toutes ces interventions
00:14:42toutes ces démarches
00:14:44n'ont fait que nourrir
00:14:45l'antisémitisme rampant
00:14:47qui ravage notre société
00:14:49moi j'étais à l'étranger
00:14:52cet été
00:14:52et ce qui m'a marqué
00:14:53en France
00:14:54c'est ce que tu viens
00:14:55de rappeler
00:14:55ce sont l'ensemble
00:14:56de ces actes antisémites
00:14:57c'est insupportable
00:14:58comme tu le disais
00:15:00justement
00:15:00moi je ne comprends pas
00:15:01que les pouvoirs publics
00:15:02ne prennent pas conscience
00:15:03notamment le président
00:15:04de la république
00:15:04n'agissent pas
00:15:05il tire toujours
00:15:07à U et à Dia
00:15:07on l'a vu depuis
00:15:08le début du 7 octobre
00:15:09où il n'est pas allé
00:15:10à la manifestation
00:15:11après il reçoit
00:15:13Brahim Corsier
00:15:14à l'Elysée
00:15:15je ne comprends pas
00:15:17les zigzags
00:15:18d'Emmanuel Macron
00:15:19sur cette thématique
00:15:20il reçoit
00:15:20Brahim Corsier
00:15:21à l'Elysée
00:15:21pour une manifestation
00:15:22religieuse
00:15:23qui n'avait pas sa place
00:15:24à l'Elysée
00:15:25ce que je veux dire
00:15:26c'est qu'il est toujours
00:15:27à contre-temps
00:15:28voilà
00:15:28c'est pour ça
00:15:29qu'il faut arrêter
00:15:30de l'appeler
00:15:31le maître des horloges
00:15:32il faut l'appeler
00:15:32le maître du contre-temps
00:15:34parce qu'en général
00:15:34Emmanuel Macron
00:15:35sa politique
00:15:36quand on regarde
00:15:38avec un peu de recul
00:15:39c'est
00:15:39je fais une connerie
00:15:40et je répare
00:15:41en faisant une autre connerie
00:15:42et sur un sujet
00:15:44aussi violent
00:15:45que celui de la montée
00:15:46de l'antisémitisme
00:15:46vous avez tout à fait bien
00:15:47résumé la chose Brice
00:15:48il refuse
00:15:49ou il ne va pas
00:15:50il envoie juste un petit mot
00:15:51pour la fameuse marche
00:15:52contre l'antisémitisme
00:15:53il dit
00:15:53je serai avec vous
00:15:54par la pensée et le cœur
00:15:55mais on avait quand même
00:15:56Gérard Larcher
00:15:57on avait la présence
00:15:57de l'Assemblée nationale
00:15:58on avait Nicolas Sarkozy
00:15:59et on avait François Hollande
00:16:00absent
00:16:01incroyable
00:16:02Emmanuel Macron
00:16:03et derrière
00:16:04parce qu'il se dit peut-être
00:16:05il va demander
00:16:07au grand rabbin de France
00:16:08de venir fêter Hanouka
00:16:09à l'Elysée
00:16:11mais là aussi
00:16:11énorme erreur
00:16:12mais alors c'est quoi
00:16:13pourquoi il ménage
00:16:14parce que quand vous êtes
00:16:15le président d'une république laïque
00:16:17vous ne pouvez pas
00:16:18donner l'impression
00:16:18que vous donnez plus d'importance
00:16:21à une religion
00:16:21qu'à une autre
00:16:22donc il fait une connerie
00:16:23il en fait une deuxième derrière
00:16:25on sait qu'il est le bon
00:16:26mais il ménage qui ?
00:16:28il ménage la rue
00:16:29une certaine communauté
00:16:30je pense
00:16:31il ménage la rue
00:16:31je pense que déjà
00:16:32c'est idéologique
00:16:33je pense que M. Macron
00:16:35est anti-israélien
00:16:37donc on voit
00:16:37ses rapports détestables
00:16:38notamment avec M. Netanyahou
00:16:39même si on peut
00:16:40critiquer M. Netanyahou
00:16:42et je pense qu'il a peut-être
00:16:43des visées électoralistes
00:16:44pour l'après
00:16:45enfin je ne sais pas
00:16:45moi en tout cas
00:16:46je m'interroge
00:16:46en tout cas
00:16:46quand vous regardez en Europe
00:16:47les pays au sein desquels
00:16:49les dirigeants
00:16:50défendent Israël
00:16:52le plus possible
00:16:52défendent la communauté
00:16:53et le juif possible
00:16:54le plus possible
00:16:55on remarque
00:16:56que l'antisémitisme
00:16:57après 7 octobre
00:16:58a un petit peu explosé
00:16:59mais pas autant
00:16:59on peut citer la Hongrie
00:17:01on peut citer la République tchèque
00:17:02on peut citer la Roumanie
00:17:04et regardez
00:17:05ce que fait Donald Trump
00:17:06aux Etats-Unis
00:17:07on peut agir
00:17:08il a décidé
00:17:08que dans les universités
00:17:10où la lutte contre l'antisémitisme
00:17:11n'était pas une priorité
00:17:13il coupait les subventions
00:17:14il a décidé de priver de visa
00:17:16des étudiants
00:17:17qui étaient antisémites
00:17:18donc quand on veut agir
00:17:19on peut agir
00:17:20mais j'ai l'impression
00:17:20que M. Macron
00:17:21participe à la diabolisation d'Israël
00:17:23parce qu'il y a la non-participation
00:17:25à la marche contre l'antisémitisme
00:17:26il y a aussi quelque chose
00:17:27qui m'a choqué
00:17:27quand on lui demande
00:17:28si ce qui se passe à Gaza
00:17:30est un génocide
00:17:30il refuse de répondre
00:17:31alors qu'il sait très bien
00:17:32que ce n'est pas un génocide
00:17:34il associe le mot barbarie
00:17:35notamment à l'armée israélienne
00:17:36donc tout ça contribue
00:17:37à diaboliser Israël
00:17:40et donc à créer de l'antisémitisme
00:17:41et quand M. Macron
00:17:42nous raconte
00:17:43qu'il n'est pas responsable de cela
00:17:44si en diabolisant Israël
00:17:45il fait augmenter
00:17:46l'antisémitisme
00:17:48dans notre pays
00:17:48c'est un fait
00:17:48il faut vraiment
00:17:49qu'il y ait une prise de conscience
00:17:49sur ce sujet
00:17:50quand un pays
00:17:53laisse partir
00:17:54ses communautés
00:17:55qu'elles soient protestantes
00:17:56comme l'histoire l'a montré
00:17:57qu'elles soient juives
00:17:58c'est un pays
00:17:58qui se paupérise
00:17:59qui se paupérise
00:18:00intellectuellement
00:18:01qui se paupérise culturellement
00:18:02qui se paupérise
00:18:04en matière de commerce
00:18:04c'est inadmissible
00:18:06et quand moi je discute
00:18:07avec nombreux amis
00:18:08de la communauté juive
00:18:09aujourd'hui
00:18:10ils me disent
00:18:10on se sent plus
00:18:12aujourd'hui en sécurité
00:18:13au Maroc
00:18:14en tant que juif
00:18:15qu'en France
00:18:17vous vous rendez compte ?
00:18:19il suffit de voir
00:18:20les alias
00:18:20et moi j'ai plein
00:18:21d'amis juifs
00:18:22pour qui l'alia
00:18:23c'était quelque chose
00:18:25de réfléchi
00:18:25de pensé
00:18:26et aujourd'hui
00:18:28ça devient un instinct
00:18:29de survie
00:18:29et ça devient une fuite
00:18:30parce que la France
00:18:31est incapable
00:18:32de lutter activement
00:18:33contre l'antisémitisme
00:18:34c'est désespérant
00:18:35la conversation
00:18:36la plus fréquente
00:18:38maintenant au sein
00:18:38de la communauté juive
00:18:39c'est est-ce que nous allons
00:18:40devoir partir
00:18:41et où ?
00:18:42c'est la vraie question
00:18:43c'est où ?
00:18:45on est ensemble
00:18:46avec vous
00:18:47sur Sud Radio
00:18:47en direct
00:18:480826 300 300
00:18:50je vous propose peut-être
00:18:51de marquer une petite pause
00:18:53et on va revenir avec vous
00:18:54Alexandra Spiner
00:18:55sur ce qui fait
00:18:55l'actualité
00:18:57ces dealers
00:18:57qui veulent distribuer
00:18:58des fournitures scolaires
00:18:59à Orange
00:19:00vous l'avez évoqué aussi
00:19:01Eric Reven ce matin
00:19:02dans le grand matin
00:19:04c'est vrai qu'on arrive
00:19:06on arrive
00:19:07à une situation
00:19:09totalement
00:19:10ubuesque
00:19:11mais qui n'est pas
00:19:14étonnante
00:19:14on va en parler
00:19:15dans un instant
00:19:16avec vous
00:19:16Sud Radio
00:19:18le 10h midi
00:19:19mettez-vous d'accord
00:19:20Valérie
00:19:21ça l'est sucré
00:19:22Sud Radio
00:19:24le 10h midi
00:19:26mettez-vous d'accord
00:19:27Valérie Expert
00:19:28alors on va continuer
00:19:29notre tour de table
00:19:310826 300 300
00:19:32je pense que vous aurez
00:19:33envie de réagir
00:19:35au coup de gueule
00:19:36d'Alexandra Spiner
00:19:37Alexandra
00:19:38oui
00:19:39un coup de gueule
00:19:40pour cette rentrée scolaire
00:19:42une distribution
00:19:43initiative
00:19:44de FV Gang
00:19:45dans le quartier prioritaire
00:19:47de Fourchevieille
00:19:48à Orange
00:19:49organisée
00:19:51méthodiquement
00:19:52par
00:19:53des trafiquants
00:19:55de drogue
00:19:56alors ce qui est intéressant
00:19:58c'est que
00:19:59à Avignon
00:20:00et à Carpentras
00:20:01des kits scolaires
00:20:03sont distribués
00:20:04par les mairies
00:20:05mais pas à Orange
00:20:06et donc pas dans ce quartier
00:20:07et on voit donc
00:20:09que maintenant
00:20:09les trafiquants
00:20:10de drogue
00:20:12s'organisent
00:20:12en système mafieux
00:20:13puisqu'ils essaient
00:20:15d'avoir
00:20:15la complicité
00:20:17de la population
00:20:17et la tolérance
00:20:18de la population
00:20:19on voit bien
00:20:19que le trafic de drogue
00:20:20a complètement changé
00:20:22de nature
00:20:22il s'agit
00:20:24maintenant
00:20:25il ne s'agit plus
00:20:26de faire circuler
00:20:27la drogue
00:20:27sous le manteau
00:20:28maintenant
00:20:28c'est quelque chose
00:20:29de tout à fait
00:20:29institutionnel
00:20:30officiel
00:20:31et c'est ça
00:20:32qui est terrifiant
00:20:33par exemple
00:20:35dans les pays
00:20:36d'Amérique du Sud
00:20:37ce système là
00:20:38était très largement répandu
00:20:40on avait
00:20:40les trafiquants de drogue
00:20:42qui assuraient
00:20:44des permanences médicales
00:20:45qui faisaient
00:20:46des distributions scolaires
00:20:47et qui
00:20:48se substituaient
00:20:49à l'état
00:20:50et on voit
00:20:50que dans nos quartiers
00:20:51nous en sommes là
00:20:53c'est vraiment
00:20:53la mise sous coupe réglée
00:20:55il y a un vrai séparatisme
00:20:57qui est lié
00:20:57aux stupéfiants
00:20:58les dealers
00:21:00quel est leur argument
00:21:01aux dealers
00:21:01parce qu'on évoquait
00:21:04pendant la pub
00:21:04le fait que
00:21:05les frères musulmans
00:21:06ont fait ça
00:21:07au Maroc
00:21:07dans certains pays
00:21:08d'aller vers
00:21:09les plus défavorisés
00:21:10leur donner
00:21:11des fournitures scolaires
00:21:13pour gagner
00:21:13des voix
00:21:14pour gagner
00:21:15la confiance
00:21:16aussi des habitants
00:21:17et puis pour
00:21:17pour qu'il y ait
00:21:18une certaine
00:21:19acceptabilité
00:21:20c'est à dire
00:21:21que vous nous laissez
00:21:21faire nos trafics
00:21:23qui certes
00:21:25vous cause
00:21:26pas mal
00:21:27de choses
00:21:29assez négatives
00:21:31et assez désagréables
00:21:32et en échange
00:21:33nous
00:21:33on pallie
00:21:35à tout ce que
00:21:36l'état
00:21:36entre guillemets
00:21:37ne ferait pas
00:21:38parce que c'est ça
00:21:39la réalité
00:21:39pourquoi ils sont allés
00:21:40dans ce quartier
00:21:41c'est parce qu'à Orange
00:21:42il n'y a pas de distribution
00:21:43de kits scolaires
00:21:44alors Marie
00:21:45une auditrice me dit
00:21:46dans le 93
00:21:47il y a longtemps
00:21:47que les narco-trafiquants
00:21:48font dans le social
00:21:50pour avoir la paix
00:21:51pour ne pas bosser
00:21:52tranquillement
00:21:52cette économie souterraine
00:21:54brasse un fric fou
00:21:55qui si je ne m'abuse
00:21:57est comptée
00:21:57dans notre PIB
00:21:58c'est environ 7 milliards d'euros
00:22:02on considère
00:22:03que c'est un secteur
00:22:04de production
00:22:05le trafic de drogue
00:22:06mais moi j'ai émis
00:22:07deux hypothèses
00:22:08ce matin
00:22:08sur le pourquoi
00:22:10sur Sud Radio
00:22:12à 8h moins le quart
00:22:13moi je pense
00:22:14qu'il y a deux choses
00:22:15parce que
00:22:15ce qui m'a attiré
00:22:16l'attention
00:22:17le préfet du Vaucluse
00:22:18a interdit
00:22:19il a interdit
00:22:20évidemment
00:22:21cette distribution
00:22:21de fournitures scolaires
00:22:22gratuites
00:22:23mais il y avait
00:22:24une affiche
00:22:24et au bas de cette affiche
00:22:26il y avait
00:22:26la petite phrase suivante
00:22:28donc les narco-trafiquants
00:22:30étudier pour semer l'avenir
00:22:33alors je me suis dit
00:22:34étudier
00:22:35je vous fournis
00:22:37des fournitures gratuites
00:22:39et semer l'avenir
00:22:40c'est
00:22:40j'ai un premier contact
00:22:41avec vous
00:22:42avant de vous recruter
00:22:42ça peut être ça
00:22:44ça peut être ça
00:22:44puis deuxième hypothèse
00:22:46je suis d'accord
00:22:46et là c'est le comble
00:22:48du comble
00:22:48c'est que c'est un quartier
00:22:49très pauvre
00:22:50le quartier en question
00:22:52d'orange
00:22:53c'est un quartier
00:22:54qui est gangréné aussi
00:22:54par le trafic de drogue
00:22:55donc deuxième hypothèse
00:22:57c'est
00:22:57écoutez
00:22:58on vous aide
00:22:59ne nous emmerdez pas
00:23:00dans notre trafic quotidien
00:23:02donc
00:23:02les narco-trafiquants
00:23:04achètent
00:23:04si j'ose dire
00:23:05la paix sociale
00:23:06pour que le quartier
00:23:08les laisse dîner
00:23:09en douceur
00:23:10et à bas bruit
00:23:11on vous aide
00:23:12dans une vie quotidienne
00:23:13ils ont même proposé
00:23:14du bricolage
00:23:14dans les appartements
00:23:15je rappelle qu'ils ont distribué
00:23:17ailleurs des survêtements
00:23:19que l'été
00:23:19on a vu
00:23:20que les narcotrafiquants
00:23:21mettaient à disposition
00:23:23des loisirs
00:23:24organisés des kermesses
00:23:25des kermesses
00:23:26donc en fait
00:23:27les deux hypothèses
00:23:28c'est
00:23:28vous êtes
00:23:28c'est un premier contact
00:23:30avant que je vous recrute
00:23:31donc je vous approche
00:23:32comme ça
00:23:33avec des fournitures
00:23:33ou alors
00:23:34avec l'assentiment
00:23:35des familles
00:23:35ou alors
00:23:36je sais que c'est
00:23:38voilà
00:23:38donc pour acheter
00:23:39la paix sociale
00:23:40pour que mon business
00:23:40puisse croître tranquillement
00:23:42je vous aide
00:23:43à finir vos fins de mois
00:23:44peut-être Brice Socol
00:23:47on a parlé
00:23:48ça fait des années
00:23:48qu'on parle de ces territoires
00:23:49perdus de la république
00:23:50c'est une réalité aujourd'hui
00:23:52vous vous rendez compte
00:23:52que dans un état
00:23:53providence comme le nôtre
00:23:55on n'est pas en Colombie
00:23:56on n'est pas au Venezuela
00:23:57on n'est pas en Équateur
00:23:58on n'est pas au Liban
00:23:59ou le Hezbollah aussi
00:24:00ce genre de pratiques
00:24:01vous vous rendez compte
00:24:01qu'en fait
00:24:02ces gens-là
00:24:03se substituent
00:24:04à l'état providence
00:24:05alors qu'on a un état
00:24:07extrêmement généreux
00:24:08bien sûr
00:24:08il y a des allocations
00:24:09de rentres scolaires
00:24:10il y a un certain nombre
00:24:11de choses
00:24:12de ces gens-là
00:24:13et malgré tout
00:24:14ils arrivent encore
00:24:16à trouver une voie de passage
00:24:19donc le sujet
00:24:20pour moi
00:24:20devrait être là aussi
00:24:21une priorité politique
00:24:22on les connaît
00:24:23les QPV
00:24:24on sait où ça se passe
00:24:25on sait depuis des années
00:24:26il y a une espèce
00:24:28de tolérance politique
00:24:29et sociale
00:24:29qui est installée
00:24:30depuis combien ?
00:24:31depuis 30 ans
00:24:32qui est aujourd'hui insupportable
00:24:32avant on parlait
00:24:33de trafic de drogue
00:24:34maintenant nous sommes
00:24:34dans le narcotrafic
00:24:35et c'est vrai que les
00:24:36alors je suis d'accord
00:24:38avec ce qui a été dit
00:24:39parce que les quartiers
00:24:40c'est une magnifique
00:24:40plateforme de recrutement
00:24:42évidemment on offre
00:24:43parfois des piscines sauvages
00:24:45on organise des barbecues
00:24:46pour aller séduire
00:24:47les jeunes
00:24:48et pour leur dire
00:24:48vous êtes les bienvenus
00:24:50pour aller siffler
00:24:51quand la police arrive
00:24:51un jeune peut se faire
00:24:52300 euros par jour
00:24:54en surveillant
00:24:55si la police arrive
00:24:56et en sifflant
00:24:57ou en indiquant
00:24:57au client
00:24:58où se trouve
00:24:59le trafic de drogue
00:25:02et le problème
00:25:03qu'il y a
00:25:03c'est que vous avez
00:25:04des gamins
00:25:04qui vous disent
00:25:05mais je me fais
00:25:06300 euros par jour
00:25:07à quoi bon
00:25:08aller à l'école
00:25:09à quoi bon
00:25:10faire des études
00:25:10moi mon grand frère
00:25:11a un master de droit
00:25:11aujourd'hui il est au chômage
00:25:12aujourd'hui il est en difficulté
00:25:14autant rentrer dans le trafic de drogue
00:25:15se faire du pognon
00:25:17et puis après
00:25:17advienne
00:25:18que pourra
00:25:19et dernière chose aussi
00:25:21sur l'image
00:25:22parce que les dealers
00:25:23travaillent beaucoup
00:25:23leur bonne image
00:25:24on l'a vu
00:25:25avec la DZ Mafia
00:25:26qui avait fait toute une conférence
00:25:27de presse
00:25:28pour s'exonérer
00:25:29d'un crime
00:25:30en disant que ce crime
00:25:30n'était pas éthique
00:25:31le but c'est de montrer
00:25:32une bonne image
00:25:33n'allez pas contre nous
00:25:34vous avez dans des quartiers
00:25:35parfois
00:25:36des délinquants
00:25:38enfin des dealers
00:25:39qui aident les mamies
00:25:40à porter leur sac
00:25:41jusqu'au troisième étage
00:25:42qui les aident
00:25:43qui leur donnent
00:25:43un petit peu d'argent
00:25:44pour ça ou ça
00:25:45il y a un côté
00:25:45extrêmement social
00:25:46et à la fin
00:25:47avec une substitution
00:25:48par rapport
00:25:49notamment à l'état
00:25:50donc les territoires
00:25:51perdus de la république
00:25:51en fait ce sont
00:25:52des territoires
00:25:53au sein desquels
00:25:53il y a un grand remplacement
00:25:54parce que l'autorité
00:25:55de l'état
00:25:56n'est plus présente
00:25:57et c'est l'autorité
00:25:57des dealers
00:25:58et parfois des imams
00:25:59qui est présente
00:26:00Stéphane nous dit
00:26:01c'est 300 euros de l'heure
00:26:02pas par jour
00:26:03vraisemblablement
00:26:04c'est plusieurs milliers
00:26:05de
00:26:05pour siffler
00:26:06les chauffeurs
00:26:07et Marie toujours nous dit
00:26:09pendant les émeutes
00:26:10de Noël dans le 93
00:26:11ce sont les narcotrafiquants
00:26:12qui ont calmé
00:26:13les émotiers
00:26:13et les imams
00:26:14voilà et les imams
00:26:15alors on a Jean-Pierre
00:26:17également en ligne
00:26:17avec nous
00:26:18qui nous appelle
00:26:18de la Ciotat
00:26:19bonjour Jean-Pierre
00:26:21oui bonjour
00:26:21bonjour
00:26:22merci d'être à revenir
00:26:23sur Sud Radio
00:26:24qu'est-ce que ça vous
00:26:26comment
00:26:27qu'est-ce que ça vous inspire
00:26:28écoutez moi
00:26:30ça me rappelle
00:26:30ça me rappelle
00:26:32tout simplement
00:26:33la situation
00:26:33que créait à l'époque
00:26:34Pablo Escobar
00:26:35en Colombie
00:26:36oui j'en ai parlé
00:26:37ce matin
00:26:37globalement
00:26:38ce qui était décrit
00:26:39dans le film Gomorra
00:26:40c'est-à-dire qu'il y a
00:26:41il y a une telle
00:26:42on va dire
00:26:43infection de la société
00:26:44par l'argent de la drogue
00:26:45qu'il est très compliqué
00:26:48pour le médecin
00:26:49qu'on va appeler l'État
00:26:50d'administrer le vaccin
00:26:52voilà
00:26:53donc
00:26:53quand tout le monde
00:26:54devient complice
00:26:55on peut pas
00:26:56on peut pas mettre
00:26:57tout le monde en prison
00:26:57donc c'est exactement
00:26:58l'objectif que poursuivent
00:27:00les narcotrafiquants
00:27:01se rendre sympathiques
00:27:02et se rendre surtout
00:27:03indispensables économiquement
00:27:05et socialement
00:27:06dans les quartiers
00:27:08où ils exercent
00:27:09leur mainmise
00:27:10donc
00:27:10moi je veux dire
00:27:13je pense qu'il va falloir
00:27:15une autorité
00:27:17extrêmement forte
00:27:18assumer
00:27:20de la part de l'État
00:27:22les conséquences
00:27:23d'action
00:27:24de répression
00:27:27très très très très forte
00:27:28en accepter
00:27:29toutes les conséquences
00:27:30pour guérir le malade
00:27:32enfin vous pensez pas
00:27:33que c'est foutu
00:27:33enfin pardon d'être pessimiste
00:27:35mais c'est trop tard
00:27:36moi je pense que c'est jamais foutu
00:27:37ça fait trop
00:27:38je pense que
00:27:39je pense que
00:27:40allô ?
00:27:40oui oui on vous écoute
00:27:41Jean-Pierre
00:27:42oui en 39
00:27:43la France est foutue
00:27:44voilà
00:27:44donc c'est jamais foutu
00:27:46quand on veut vraiment
00:27:47on peut
00:27:47et quand l'État
00:27:49a vraiment envie
00:27:50il peut
00:27:50donc
00:27:51c'est vrai qu'on entend beaucoup
00:27:53on ne peut pas se tourner autour du pot
00:27:54si on veut vraiment on peut
00:27:55merci
00:27:56merci Jean-Pierre
00:27:57c'est vrai qu'on entend beaucoup
00:27:58sur CNews
00:27:59l'argument du Salvador
00:28:00qui est devenu l'un des États
00:28:03les plus sûrs
00:28:04où ça fonctionne
00:28:05alors Alexandre
00:28:06et puis après Eric sur le sujet
00:28:06oui moi je pense que
00:28:07alors évidemment
00:28:08je partage ce que vient de dire
00:28:09Jean-Pierre
00:28:10il faut des moyens d'exception
00:28:11il faut une répression
00:28:12qui touche à la tête des réseaux
00:28:13mais je trouve que
00:28:14avant tout
00:28:15il faut surtout
00:28:15un réarmement moral
00:28:17de notre société
00:28:18et il faut aussi
00:28:19qu'on montre
00:28:20les ravages de la drogue
00:28:21je pense que ce serait aussi intéressant
00:28:23de commencer
00:28:24à commencer
00:28:26sur ceux qui sont les plus jeunes
00:28:28et de leur montrer
00:28:29dans quel état
00:28:29tombent les victimes de la drogue
00:28:31ça on ne le fait plus du tout
00:28:32il y a une espèce
00:28:33d'acceptabilité sociale
00:28:35notamment dans les milieux
00:28:36un peu bobos
00:28:37on fume un joint
00:28:38etc
00:28:39la cocaïne
00:28:40voilà
00:28:40et il faut montrer
00:28:41vraiment
00:28:42les ravages de la drogue
00:28:43il n'y a pas de drogue douce
00:28:44il n'y a pas de consommation raisonnable
00:28:46il n'y a que des vies détruites
00:28:48et ça je crois
00:28:49qu'il faut le dire
00:28:49il faut le dire
00:28:50sinon on ne s'en sortira pas
00:28:52mais je ne sais pas
00:28:53si c'est un discours
00:28:54qu'on peut entendre
00:28:55dans un certain nombre
00:28:57de quartiers
00:28:58où ils sont embrigadés
00:28:59très jeunes
00:29:00et il n'y a pas
00:29:02ça concerne tout le monde
00:29:04la drogue
00:29:04on voit bien
00:29:05on a vu
00:29:05le patron de l'INA
00:29:07on a vu un certain nombre
00:29:09la cocaïne
00:29:10la consommation de cocaïne
00:29:12étant explosée
00:29:13et le prix s'est effondré
00:29:15donc si vous voulez
00:29:16vous avez une oeuvre supplémentaire
00:29:17alors il paraît que non
00:29:17j'ai vérifié les propos
00:29:18c'est aux alentours
00:29:19non non mais il y avait
00:29:20une enquête
00:29:21c'était divisé par deux
00:29:23quand même
00:29:24non c'est aux alentours
00:29:25de 60 euros
00:29:26le gramme
00:29:27c'est pas du tout
00:29:27ce que j'ai lu
00:29:27mais bon peu importe
00:29:28mais j'aimais bien
00:29:29ce qu'a dit tout à l'heure
00:29:30Jean-Pierre
00:29:30parce que ce matin
00:29:32quand j'ai attaqué le sujet
00:29:33j'ai justement chuté
00:29:34sur le cas intéressant
00:29:36de Pablo Escobar
00:29:37qui a été donc le chef
00:29:39tout puissant
00:29:39du cartel de Medellin
00:29:41en Colombie
00:29:41pourquoi j'ai fait un parallèle
00:29:44alors on n'est pas encore
00:29:44un narco-retat
00:29:45les lois de la république
00:29:47ne sont pas encore
00:29:48tout à fait supplantées
00:29:49par les lois du narcotrafic
00:29:51mais pourquoi j'ai fait un parallèle
00:29:52parce que Pablo Escobar
00:29:54avant qu'il termine en prison
00:29:56lui il ne payait pas seulement
00:29:59les fournitures scolaires
00:30:00il allait jusqu'à financer
00:30:01des hôpitaux
00:30:02avec l'argent de la drogue
00:30:03ou des écoles
00:30:04et je vais vous dire
00:30:05alors après on fait
00:30:06la comparaison qu'on veut
00:30:07mais Pablo Escobar
00:30:08il s'est même fait élire
00:30:09député en 1982
00:30:11député suppléant
00:30:13vous voyez
00:30:14suivez mon regard
00:30:14à l'Assemblée Nationale
00:30:17de Colombie
00:30:18vous voyez
00:30:18donc
00:30:19je ne dis pas
00:30:20qu'on est un narco-état
00:30:21je dis que
00:30:22ça commence
00:30:23à nous inquiéter
00:30:24mais il ne faut pas
00:30:25désespérer
00:30:25parce que si je reboucle
00:30:27avec la situation budgétaire
00:30:28Jean-Pierre a raison
00:30:29il parlait de 45
00:30:30mais moi je vous parlerai
00:30:31de 1958
00:30:3239
00:30:331958
00:30:34où De Gaulle arrive
00:30:34et la situation budgétaire
00:30:36et l'endettement de la France
00:30:36est à peu près du niveau
00:30:38dans lequel on est aujourd'hui
00:30:40vous voyez
00:30:40donc il ne faut pas
00:30:41il ne faut pas
00:30:42être totalement désespéré
00:30:43à la billoncourt
00:30:44oui alors
00:30:44on n'est pas
00:30:45on n'est pas
00:30:46un narco-état
00:30:47mais il y a quand même
00:30:48des chiffres
00:30:48qui font froid dans le dos
00:30:4979% aujourd'hui
00:30:50des communes
00:30:51connaissent du trafic de drogue
00:30:5380% des règlements de comptes
00:30:55sont dus
00:30:56au trafic de drogue
00:30:57vous avez des magistrats
00:30:58qui vous disent très clairement
00:30:59qu'on a perdu la guerre
00:31:00contre le trafic de drogue
00:31:02vous avez des quartiers
00:31:03qui sont complètement ravagés
00:31:05avec des conséquences
00:31:06qui sont horribles
00:31:07je pense à toutes ces balles perdues
00:31:08je pense aux petits faillettes
00:31:09notamment à Nîmes
00:31:10je pense à Socaïna
00:31:11à Marseille
00:31:12des gens qui vivent
00:31:13l'horreur
00:31:15et moi j'aimerais
00:31:15que monsieur Macron
00:31:16prenne conscience
00:31:17de ce qui se passe
00:31:18dans notre pays
00:31:18il nous a dit
00:31:19nous sommes en guerre
00:31:19contre le Covid
00:31:20mais pourquoi il ne nous dit pas
00:31:21nous sommes en guerre
00:31:22contre le narcographique
00:31:23avec des peines
00:31:24qui soient à la hauteur
00:31:26avec pourquoi pas
00:31:27l'envoi de l'armée
00:31:28dans certains quartiers
00:31:28parce qu'il aura des émeutes
00:31:29parce qu'il y aura des émeutes
00:31:30parce qu'on ne peut pas
00:31:33parce qu'on ne peut plus
00:31:33mais un dirigeant
00:31:34c'est voir aussi
00:31:35au loin
00:31:36peut-être qu'il y aura
00:31:36quelques émeutes
00:31:37quand on accepte
00:31:37ces situations
00:31:38et c'est Rafi Smati
00:31:39qui nous racontait ça
00:31:40à l'époque
00:31:41il était allé à Marseille
00:31:42quand il faisait campagne
00:31:44et il lui-même avait été
00:31:45oui, non
00:31:45nous n'habitons pas
00:31:46enfin vous Kevin
00:31:47vous enseignez dans le 93
00:31:49mais nous n'habitons pas
00:31:50nous dans ces quartiers
00:31:51et lui avait été sidéré
00:31:53de voir qu'on lui interdisait
00:31:55l'entrée d'un quartier
00:31:55qu'un jeune de 13 ans
00:31:56assis sur une chaise
00:31:58lui avait demandé
00:31:58ses papiers d'identité
00:31:59qu'il y avait un flingue
00:32:01qu'on lui demandait
00:32:01ce qu'il venait de faire là
00:32:02enfin qu'il y avait
00:32:03c'était sous coupe
00:32:04réglée totalement
00:32:05Moi je voudrais
00:32:06revenir sur ce que tu dis
00:32:08depuis 10 ans
00:32:10on s'en rend compte
00:32:11aujourd'hui
00:32:12le trafic de drogue
00:32:13il est partout
00:32:13d'ailleurs avant
00:32:14il était dans les quartiers populaires
00:32:16après dans les métropoles
00:32:17aujourd'hui
00:32:18il est dans les villes moyennes
00:32:19les petites villes
00:32:20ne sont plus épargnées
00:32:21je discutais
00:32:22regardez Clermont-Ferrand
00:32:23moi je suis originaire
00:32:24de Clermont-Ferrand
00:32:24Clermont-Ferrand
00:32:25il y a 15 ans
00:32:26c'était un havre de paix
00:32:27regardez aujourd'hui
00:32:28ce que sont devenus
00:32:29certains quartiers
00:32:31de Clermont-Ferrand
00:32:31donc ça touche
00:32:33l'ensemble du territoire national
00:32:36et cette thématique
00:32:36du narcotrafic
00:32:37cette thématique
00:32:39de l'insécurité
00:32:40on est à 6 mois
00:32:41des élections municipales
00:32:43je parle de Clermont-Ferrand
00:32:43je parle de Châteauroux
00:32:44je pourrais parler de Bourges
00:32:45etc
00:32:45et le thème prioritaire
00:32:49des prochaines élections municipales
00:32:50c'est l'insécurité
00:32:52le narcotrafic
00:32:52et quand on discute
00:32:53avec les maires
00:32:54tous
00:32:55tous
00:32:55j'en connais pas un
00:32:56qui ne me parle pas
00:32:57de ce sujet là
00:32:58du narcotrafic
00:32:59même en ruralité
00:33:01même en ruralité
00:33:02et regardez le retard
00:33:03que l'on a pris
00:33:04on a mis 10 ans
00:33:06à se rendre compte
00:33:07que la cocaïne
00:33:08qui était dans les villes moyennes
00:33:09provenait des territoires
00:33:11d'outre-mer
00:33:11il y avait des aéroports
00:33:13où il n'y avait pas
00:33:14de scanner
00:33:14pour essayer de détecter
00:33:16la drogue
00:33:16avec ce phénomène de mule
00:33:17qui faisait des ravages
00:33:18je veux dire
00:33:18c'est quand même pas compliqué
00:33:19de payer des scanners
00:33:21dans un aéroport
00:33:22pour qu'on puisse
00:33:23repérer la drogue
00:33:24donc là c'est ce que fait
00:33:25monsieur Rotaglio
00:33:25notamment aux Antilles
00:33:27puisqu'il a dit
00:33:28qu'il allait financer
00:33:29des scanners millimétriques
00:33:31notamment en Guyane
00:33:33mais à un moment
00:33:33il faut se rendre compte
00:33:34qu'on a perdu la guerre
00:33:35parce qu'on a eu
00:33:36des dirigeants
00:33:37qui n'ont pas pris
00:33:38la hauteur des problèmes
00:33:38et qui se sont soumis
00:33:39qui ont acheté
00:33:40une forme de paix sociale
00:33:41et qui n'ont pas agi
00:33:42comme il fallait
00:33:43en même temps
00:33:45ce n'est pas qu'un sujet national
00:33:46c'est un sujet européen
00:33:47quand tu vas
00:33:48en Italie
00:33:49quand tu vas en Allemagne
00:33:50quand tu vas aux Pays-Bas
00:33:51parce qu'on a des frontières poreuses
00:33:54on a des façades maritimes
00:33:55qui facilitent aussi
00:33:57ce trafic là
00:33:58Christian est en ligne avec nous
00:33:59vous nous appelez d'Anglette
00:34:01cher Christian
00:34:02bonjour
00:34:02oui bonjour
00:34:03oui donc vous nous écoutiez
00:34:06vous vouliez réagir
00:34:07vous avez été témoin
00:34:08vous de ce genre de trafic
00:34:09ah bah écoutez
00:34:11moi c'est
00:34:12j'habite à côté d'une fac
00:34:14nous sommes en résidence
00:34:15nous sommes en résidence
00:34:17donc il n'y a pas
00:34:18il n'y a pas de bruit
00:34:19il n'y a pas
00:34:19ça se passe
00:34:20j'ai une rue chez moi
00:34:21adjacente là
00:34:22ben je suis des fois
00:34:24sur mon balcon
00:34:25et je regarde
00:34:25le trafic qui se fait
00:34:26ça se fait tranquillement
00:34:28les rendez-vous sont pris
00:34:29les scooters arrivent
00:34:31ça prend la drogue
00:34:34et ça repart
00:34:34les réseaux sociaux
00:34:36ça rechatte
00:34:37ouais ouais
00:34:38et il n'y a pas
00:34:38et ça continue
00:34:40encore et encore
00:34:41voilà
00:34:42et moi
00:34:42je me promène dans le parc
00:34:44je vois bien
00:34:46les petits cas
00:34:46de trucs
00:34:47mais vous savez
00:34:47il n'y a pas de ce qu'on appelle
00:34:49aujourd'hui
00:34:49des gens qui disent
00:34:51qui se disent
00:34:52ça chauffe
00:34:53moi si vous voyez
00:34:54les gens que je vois
00:34:55il y a des belles voitures
00:34:57il y a de la Audi
00:34:58qui viennent se ravitailler
00:35:01et ça se passe
00:35:02vraiment tranquillement
00:35:03et pour les prendre
00:35:04ceux-là
00:35:05il faudrait se déguiser
00:35:05parce que c'est
00:35:06hyper bien fait
00:35:07moi je le vois
00:35:08tranquillement
00:35:09vous pensez pas
00:35:10qu'on pourrait
00:35:10enfin oui
00:35:11après c'est tout
00:35:12tout l'édifice
00:35:13qu'il faut attaquer
00:35:14pas seulement
00:35:15les petits
00:35:15déjà
00:35:17quand on sait
00:35:18quand on sait
00:35:19que ça
00:35:19on parle toujours
00:35:21du bas
00:35:21on parle toujours
00:35:22des gens qui chourent
00:35:23les gars de main de 13 ans
00:35:23et machin
00:35:24maintenant on va prendre
00:35:25un peu d'auteur
00:35:25quand même pour ça
00:35:26ça va être très bien
00:35:27comme moi
00:35:28il y a un peu plus haut
00:35:29quand même
00:35:29où ça se nif
00:35:30donc vous imaginez
00:35:33un peu le boulot
00:35:33vous avez raison
00:35:35merci
00:35:35merci Christian
00:35:36de nous avoir appelé
00:35:37merci de votre témoignage
00:35:38on va marquer
00:35:39une petite pause de pub
00:35:40et on se retrouve
00:35:41tout de suite après
00:35:42on va parler politique
00:35:43avec vous
00:35:45tout de suite
00:35:46sur Sud Radio
00:35:46Sud Radio
00:35:48votre attention
00:35:49est notre plus belle récompense
00:35:50Sud Radio
00:35:51le 10h midi
00:35:52mettez-vous d'accord
00:35:53Valérie Expert
00:35:54et nous continuons
00:35:55nos débats avec vous
00:35:57sur Sud Radio
00:35:57nous parlons évidemment
00:35:59des sujets
00:36:00qui font l'actualité
00:36:01Brice Socol
00:36:02vous vouliez revenir
00:36:03vous
00:36:03sur ces petits patrons
00:36:06qui n'en peuvent plus
00:36:07de l'instabilité politique
00:36:09oui
00:36:09moi j'ai le sentiment
00:36:10que le monde politique national
00:36:13vit dans un monde parallèle
00:36:14vous souvenez X-File
00:36:16la série télévisée
00:36:17on est un peu
00:36:18dans ce monde là
00:36:19aujourd'hui
00:36:19vous avez le monde économique
00:36:21et vous avez le monde politique
00:36:22j'étais comme vous
00:36:24j'ai passé deux jours
00:36:25avec les amis du Medef
00:36:27discuté avec les chefs d'entreprise
00:36:28je discutais avec des patrons
00:36:30aussi de PME, TPE
00:36:32en France vous avez
00:36:3390% des entreprises
00:36:35qui sont des TPE, PME
00:36:36et ces gens là
00:36:38aujourd'hui
00:36:38petites entreprises
00:36:39ou petites et moyennes entreprises
00:36:40se sont pris
00:36:41la dissolution
00:36:42se sont pris
00:36:43des hésitations
00:36:44des nominations
00:36:45des deux
00:36:45premiers ministres
00:36:47
00:36:47de nouveau
00:36:48la motion de confiance
00:36:50l'instabilité politique
00:36:52revient
00:36:52et ces gens là
00:36:53ce qu'il faut savoir
00:36:54c'est qu'ils n'ont pas
00:36:55des habiletés
00:36:56sur leur carnet de commandes
00:36:57ils ont des délais de paiement
00:36:59pour ceux qui travaillent
00:37:00avec les collectivités
00:37:01qui sont rallongés
00:37:01ils ont des coûts d'arrêt
00:37:03sur les commandes
00:37:04ils ont des absences
00:37:05d'anticipation
00:37:06ils ont des désorganisations
00:37:08des chaînes d'approvisionnement
00:37:09ils ont des complexités
00:37:11réglementaires
00:37:12et à côté
00:37:12en parallèle
00:37:13vous savez
00:37:14le monde politique
00:37:15qui vit dans une espèce
00:37:16de cocon
00:37:17dans une bulle magique
00:37:18vraiment complètement décalé
00:37:20avec la réalité
00:37:21de ces chefs d'entreprise
00:37:23et d'une majorité de français
00:37:24parce que le monde économique
00:37:25continue
00:37:26avec ses contraintes
00:37:27et ses incertitudes
00:37:29et ça
00:37:29c'est une
00:37:30c'est une véritable réalité
00:37:31il y a eu
00:37:32l'année dernière
00:37:3267 000 défaillances
00:37:34d'entreprises
00:37:35en 2025
00:37:35vous vous rendez compte ?
00:37:37et en plus
00:37:37vous avez l'insécurité internationale
00:37:39vous avez cette guerre en Ukraine
00:37:41vous avez
00:37:42évidemment
00:37:44les mesures
00:37:45de monsieur Trump
00:37:46qui peuvent impacter
00:37:47un certain nombre
00:37:47de nos entreprises
00:37:48vous avez
00:37:50les derniers paiements
00:37:51des PEG
00:37:52des remboursements
00:37:53voilà
00:37:53en fait
00:37:54on est dans une atmosphère
00:37:55qui est complètement
00:37:56anxiogène
00:37:57et le paradoxe
00:37:59c'est que les signaux
00:37:59ne sont pas au rouge
00:38:00non c'est ça
00:38:01c'est qu'ils ont raison
00:38:01d'être inquiets
00:38:02non ?
00:38:03sur le plan économique
00:38:04il y a un reflux
00:38:05de l'inflation
00:38:05l'inflation a baissé
00:38:06il y a une croissance
00:38:07qui est légèrement en hausse
00:38:08de 0,3
00:38:09vous avez une production industrielle
00:38:11qui a rebondi légèrement
00:38:12c'est-à-dire
00:38:12facialement
00:38:14sur le plan économique
00:38:15c'est pas dramatique
00:38:16ce qui est dramatique
00:38:17ce sont les conséquences
00:38:18de ces hésitations politiques
00:38:20sur le monde économique
00:38:21et sur le monde
00:38:21de l'entreprise
00:38:22et ça
00:38:23moi c'est mon coup de gueule
00:38:24du matin
00:38:24le monde politique
00:38:26vit dans un monde
00:38:27parallèle
00:38:27alors demain
00:38:28le patron de la CPME
00:38:30sera l'invité
00:38:30de Jean-François Aquili
00:38:31à 8h15
00:38:32mais ça rejoint aussi
00:38:34ce qu'on a pu voir
00:38:34c'est un sondage
00:38:35dans la tribune
00:38:36sondage de Lab
00:38:37qui disait que 39%
00:38:39des français
00:38:39voudraient un premier ministre
00:38:41souhaiteraient un premier ministre
00:38:42qui soit issu
00:38:43soit de la société civile
00:38:44soit du monde
00:38:44de l'entreprise
00:38:45donc l'image des patrons
00:38:46elle est là
00:38:48alors Kevin
00:38:49et puis après
00:38:49juste pour terminer
00:38:50un des messages
00:38:52de ces universités
00:38:54d'été
00:38:55du BEDEF
00:38:55ça a été de dire
00:38:56mais vous
00:38:56patron
00:38:57chef d'entreprise
00:38:58impliquez-vous
00:38:59dans la vie publique
00:39:00vous êtes impliqué
00:39:01sur vos territoires
00:39:02dans vos entreprises
00:39:02mais on a besoin de vous
00:39:04dans la vie politique
00:39:05et dans la vie publique aussi
00:39:06je suis parfaitement d'accord
00:39:09avec ce que dit Brice
00:39:09et dans ce pays
00:39:11on taxe toujours
00:39:12ceux qui bossent
00:39:13et ceux qui entreprennent
00:39:14c'est toujours
00:39:15les mêmes solutions
00:39:16qui sont au pouvoir
00:39:17même quand les français
00:39:18disent l'inverse
00:39:19je ne sais pas si vous avez vu
00:39:20les socialistes
00:39:21ce week-end à Blois
00:39:22mais le programme
00:39:23est effarant
00:39:24c'est travailler moins
00:39:25dépenser plus
00:39:26taxer au maximum
00:39:27on nous annonce
00:39:2827 milliards
00:39:29d'impôts supplémentaires
00:39:30notamment
00:39:31pour les entreprises
00:39:32le retour de la retraite
00:39:34à 62 ans
00:39:34alors que même
00:39:35le rassemblement national
00:39:36ne propose même plus ça
00:39:37et vous avez des gens
00:39:38dans la Macronie
00:39:39qui nous racontent
00:39:40qu'il faut nommer
00:39:41un premier ministre
00:39:42socialiste
00:39:43mais où sont ces gens
00:39:44on n'en peut plus
00:39:45de payer
00:39:46on n'en peut plus
00:39:47de voir ces chefs d'entreprise
00:39:48qui sont exants
00:39:49qui ont envie de se barrer
00:39:50on est en train de saper
00:39:51le tissu économique
00:39:53de notre pays
00:39:54donc à un moment
00:39:55valorisons le travail
00:39:56et quand je vois
00:39:56les mesures de monsieur Bayrou
00:39:58dans ses propositions
00:40:00de budget
00:40:01c'est toujours la même chose
00:40:02et un truc qui a beaucoup
00:40:04choqué les français
00:40:04c'est la suppression
00:40:05des jours fériés
00:40:06c'est-à-dire qu'on veut
00:40:07supprimer des jours fériés
00:40:09de ceux qui bossent
00:40:10et on ne s'en prend pas
00:40:12ou à certaines aides sociales
00:40:14de ceux dont c'est férié
00:40:15tous les jours
00:40:16c'est halte à l'assistana
00:40:17parce qu'il y en a ras-le-bol
00:40:19alors Eric avait demandé
00:40:20la parole
00:40:20oui oui
00:40:21je regarde à des chiffres
00:40:22on va être à 70 000
00:40:24faillites de PME
00:40:25sur l'ensemble
00:40:26de l'année 2025
00:40:27il y a un sujet
00:40:28alors le sujet
00:40:29de patron
00:40:31impliquez-vous davantage
00:40:32il a été porté
00:40:33à ma mémoire
00:40:33enfin il a été porté
00:40:35par Nicolas Dufour
00:40:36le patron de la BPI
00:40:37lors des fameuses
00:40:38universités du MEDEF
00:40:39où il a dit
00:40:39les chefs d'entreprise
00:40:40sont trop discrets
00:40:41voilà
00:40:42montez en puissance
00:40:44donnez votre avis
00:40:44c'est vrai que
00:40:45vous regardez
00:40:46des pays européens
00:40:47quand il y a des plateaux
00:40:48de radio
00:40:50de télévision
00:40:51il y a pratiquement
00:40:52dans la main
00:40:52à chaque fois
00:40:53un chef d'entreprise
00:40:53vous voyez
00:40:53en France
00:40:54c'est rarissime
00:40:55vous vous en invitez
00:40:57il y a Sophie de Menton
00:40:58il y a Sophie de Menton
00:40:59il y a Rafik aussi
00:41:00de temps en temps
00:41:01qui vient
00:41:01mais c'est important
00:41:03et puis j'attire
00:41:03votre attention
00:41:04sur une chose
00:41:04c'est que
00:41:05les patrons de TPE
00:41:06dont on parle
00:41:07ou de PME
00:41:08qui font l'emploi
00:41:08en France
00:41:09c'est pas les groupes
00:41:10du CAC 40
00:41:10qui font l'emploi
00:41:11en France
00:41:11ce sont eux
00:41:12vous en avez 30 000
00:41:13qui se retrouvent sur le carreau
00:41:14parce que leur entreprise
00:41:15a fait faillite
00:41:16et ils n'ont pas le droit
00:41:17au chômage
00:41:17quand vous êtes
00:41:19mandataire social
00:41:20vous n'avez pas le droit
00:41:21au chômage
00:41:21donc vous avez en plus
00:41:23derrière des gens
00:41:23qui ont pris des risques
00:41:24qui parfois ont mis
00:41:25leur propre patrimoine
00:41:26dans l'entreprise
00:41:28qui se retrouvent
00:41:29sans filet social
00:41:31alors qu'il y en a d'autres
00:41:32je pense à mes rêveurs
00:41:33dans l'Aude
00:41:34je ne sais pas
00:41:35ce que font ces gens
00:41:35mais ils ne travaillent
00:41:36jamais non plus
00:41:36les 1500 mecs
00:41:38qui continuent
00:41:38à faire la fête
00:41:39sur les cendres
00:41:40de notre patrimoine
00:41:41forestier
00:41:41ils ne travaillent jamais
00:41:42ces gens
00:41:42ils sont toujours en vacances
00:41:44ils vivent de quoi
00:41:44alors on sait bien
00:41:45de quoi ils vivent
00:41:46donc vous voyez
00:41:46je pense que
00:41:48les gens
00:41:49n'en peuvent absolument plus
00:41:51puis vous attiriez
00:41:52notre attention
00:41:53enfin mon attention
00:41:54pendant la pub
00:41:54on se dit tout
00:41:55sur cette histoire
00:41:56de taux d'intérêt
00:41:56très important
00:41:57là je ne sais pas
00:41:58si vous avez vu
00:41:59pour la première fois
00:41:59depuis 2011
00:42:00c'est-à-dire juste après
00:42:01la crise des subprimes
00:42:02les taux d'intérêt
00:42:03à 30 ans
00:42:03des obligations françaises
00:42:04sont passés à 4,5%
00:42:06alors ça veut dire quoi
00:42:07je ne vais pas
00:42:07expliquer
00:42:08mais c'est très simple
00:42:09ça veut dire que déjà
00:42:10aujourd'hui
00:42:11on emprunte
00:42:12non pas pour investir
00:42:13dans l'hôpital public
00:42:14on emprunte
00:42:15pour payer les AGO
00:42:16de notre dette
00:42:17vous voyez
00:42:17on en est là
00:42:18on rembourse
00:42:19les intérêts
00:42:20on emprunte
00:42:22pour rembourser
00:42:23les intérêts
00:42:23de la dette
00:42:23à 4,5%
00:42:24qui vont
00:42:25allez
00:42:25suivant les prévisions
00:42:26arriver à 100 milliards d'euros
00:42:28par an
00:42:29les intérêts
00:42:30de notre dette
00:42:30100 milliards d'euros
00:42:31d'ici 2 ans
00:42:33budget de l'éducation nationale
00:42:34c'est 60 milliards
00:42:35vous voyez
00:42:35donc on est au-delà
00:42:37on est sur une autre galaxie
00:42:39dans l'univers
00:42:39donc ça veut dire quoi
00:42:40ça veut dire qu'avant
00:42:41que les agences de notation
00:42:43à partir du 12 septembre
00:42:44donnent leur avis
00:42:46sur la dégradation
00:42:47ou pas de la note française
00:42:48les marchés financiers
00:42:49ont pris le pari
00:42:50que c'était plus risqué
00:42:51de prêter à la France
00:42:52que de prêter à l'Italie
00:42:54que de prêter à la Grèce
00:42:55que de prêter au Portugal
00:42:56que de prêter à l'Espagne
00:42:57donc ils augmentent
00:42:58les taux d'intérêt
00:42:59pour essayer
00:43:00de faire face
00:43:01à ce risque
00:43:02financier français
00:43:04c'est ça que ça veut dire
00:43:05mais quand vous empruntez
00:43:06à 4,5%
00:43:07ça veut dire
00:43:07au plus haut
00:43:08depuis 14 ans
00:43:09ça veut dire
00:43:10que la situation
00:43:10financière française
00:43:12est tellement dégradée
00:43:13que les marchés financiers
00:43:15les premiers
00:43:16avant les agences de notation
00:43:17qui peuvent en remettre
00:43:18une couche
00:43:18s'ils dégradent
00:43:19la note française
00:43:20fitch à partir du 12 septembre
00:43:21les taux d'intérêt
00:43:22vont prendre encore
00:43:23des pouillets
00:43:23mais ils vont prendre
00:43:24ce qu'on appelle
00:43:24des points de base
00:43:25donc pardon
00:43:26mais je ne suis pas
00:43:27bayerouiste du tout
00:43:28dans mon analyse
00:43:29mais le budget est mauvais
00:43:32mais le diagnostic
00:43:34est vrai
00:43:34maintenant M. Bérou
00:43:36on fait de la politique
00:43:37depuis 50 ans
00:43:37tous ses députés
00:43:39du Modem
00:43:39ont voté
00:43:40tous les budgets déficitaires
00:43:41depuis que Macron
00:43:42est au pouvoir
00:43:43donc voilà
00:43:43il a sa responsabilité
00:43:45mais la situation
00:43:46c'est celle-là
00:43:46Valérie
00:43:46Juste pour réagir
00:43:49au coup de gueule
00:43:49de Brice
00:43:51peut-être aussi
00:43:52qu'il faudrait penser
00:43:53à ce que nos responsables
00:43:54politiques
00:43:55ne fassent pas
00:43:57de la politique
00:43:57un métier
00:43:58je crois que c'est
00:43:59éternellement
00:44:00le même sujet
00:44:01enfin je veux dire
00:44:01il faut
00:44:02si on veut
00:44:03des responsables politiques
00:44:04qui soient
00:44:04en lien
00:44:05avec la réalité
00:44:06économique
00:44:07il faut qu'ils y soient
00:44:08confrontés au quotidien
00:44:09je pense que
00:44:10ce serait peut-être
00:44:11une voie
00:44:12et puis pour
00:44:13tu évoquais
00:44:14Kévin
00:44:15les jours fériés
00:44:16je vous rappelle quand même
00:44:17que dans notre pays
00:44:18on a voulu pénaliser
00:44:19les boulangers
00:44:20qui voulaient ouvrir
00:44:21le 1er mai
00:44:23et que parallèlement
00:44:24on veut supprimer
00:44:25deux jours fériés
00:44:25c'est-à-dire qu'on est toujours
00:44:26dans un même temps
00:44:28complètement délire
00:44:29et on nous parlait
00:44:30du lundi de Pâques
00:44:31absolument
00:44:31on nous parlait
00:44:32du mai 1945
00:44:33mais c'est extrêmement grave
00:44:34pour notre identité
00:44:35pour notre histoire
00:44:36et en plus ça
00:44:37c'est complètement passé
00:44:38à la trappe
00:44:39parce qu'il y a le problème
00:44:39économique mais aussi
00:44:40le problème identitaire
00:44:41et civilisationnel
00:44:42derrière cette suppression
00:44:43ce qui est hallucinant
00:44:44c'est que Sarkozy
00:44:45avait mis
00:44:47les heures supplémentaires
00:44:48et donc le concept
00:44:49on l'a tous en test
00:44:50c'était travailler plus
00:44:51pour gagner plus
00:44:51là Bayoui vient d'inventer
00:44:53un truc
00:44:53c'est travailler plus
00:44:54pour gagner moins
00:44:54non mais attendez
00:44:55comment est-ce que vous voulez
00:44:56on va revenir
00:44:58avec vous
00:44:59dans un instant
00:45:00sur Sud Radio
00:45:000826 300 300
00:45:02on va pas revenir
00:45:03sur les rêves parties
00:45:04sur cette rêve partie
00:45:05et la proposition
00:45:07de Bruno Retailleau
00:45:08de faire un délit
00:45:09de ces rêves parties
00:45:11comme c'est le cas
00:45:12en Italie
00:45:12à tout de suite
00:45:13Sud Radio
00:45:14Sud Radio
00:45:15Parlons Vrai
00:45:16Parlons Vrai
00:45:16Sud Radio
00:45:17Sud Radio
00:45:20le 10h midi
00:45:21mettez-vous d'accord
00:45:22Valérie Experte
00:45:23mettons-nous d'accord
00:45:24autour d'Alexandra Spiner
00:45:26enseignante déléguée spéciale
00:45:28en charge du décrochage scolaire
00:45:30à la région Île-de-France
00:45:31Kevin Bossuet
00:45:31professeur d'histoire
00:45:33en Seine-Saint-Denis
00:45:33Brice Socol
00:45:34politologue essayiste
00:45:35et co-auteur
00:45:36avec Frédéric Dhabi
00:45:37de cet excellent livre
00:45:39Parlons-nous tous
00:45:40la même langue
00:45:40paru aux éditions de l'Aube
00:45:41et Eric Revelle
00:45:42journaliste éditorialiste
00:45:43sur Sud Radio
00:45:45dans le Grand Matin
00:45:45Sud Radio
00:45:46à 8h45
00:45:488h45
00:45:50très exactement
00:45:517h45
00:45:527h45
00:45:52oui en plus
00:45:53je vous entends
00:45:53vous voyez
00:45:54on n'a pas encore
00:45:54tout à fait
00:45:55le rythme de rentrée
00:45:56c'est la rentrée
00:45:57c'est la rentrée
00:45:57je vous rappelle
00:45:58que nous débutons
00:45:59nos débats désormais
00:46:01à partir de 10h
00:46:02si vous nous rejoignez
00:46:03que les médias
00:46:04avec Gilles Gansman
00:46:05désormais seront
00:46:07à 11h30
00:46:08et donc nous continuons
00:46:10nos débats
00:46:11je voulais qu'on parle
00:46:12de ces rêves parties
00:46:14et de la proposition
00:46:14de Bruno Retailleau
00:46:16de rendre délectuelle
00:46:18l'organisation
00:46:18de ces rêves parties
00:46:19vous savez qu'en ce moment
00:46:20dans les corbières
00:46:22une organisation
00:46:24pardon
00:46:24une rêve partie
00:46:25se tient
00:46:27sur
00:46:28les cendres
00:46:30d'un grand incendie
00:46:31et on se demande
00:46:33effectivement
00:46:34comment
00:46:35encore une fois
00:46:35en France
00:46:36on peut
00:46:36laisser se tenir
00:46:38ce type
00:46:39d'organisation
00:46:41on verbalise
00:46:42d'abord
00:46:42les organisateurs
00:46:43et puis ensuite
00:46:44la participation
00:46:45illégale
00:46:46mais c'est totalement illégal
00:46:47c'est totalement illégal
00:46:48c'est à fond
00:46:49Jean Coussin
00:46:49donc c'est vrai
00:46:51que ces rêves parties
00:46:51empoisonnent
00:46:52les habitants
00:46:54de ces régions
00:46:55qui se retrouvent
00:46:55envahis
00:46:56leurs champs
00:46:57saccagés
00:46:58et on les voit arriver
00:47:01quand même
00:47:01il y a 2000 personnes
00:47:02qui arrivent
00:47:02comment c'est possible ?
00:47:04c'est l'affaissement
00:47:05de l'autorité de l'Etat
00:47:06il y en a beaucoup
00:47:08de rêves parties
00:47:08qui sont interdits
00:47:09sauf que l'Etat
00:47:10est incapable
00:47:11de faire respecter
00:47:12cette interdiction
00:47:12donc c'est pour ça
00:47:13rendre délectuelles
00:47:14les rêves parties
00:47:15moi je veux bien
00:47:16mais à condition
00:47:16que l'Etat
00:47:17soit capable
00:47:17de les interdire
00:47:19et de faire en sorte
00:47:20que ces rêves parties
00:47:21n'aient pas lieu
00:47:21et vous avez tout à fait
00:47:22raison Valérie
00:47:23ce sont des champs
00:47:24qui sont détruits
00:47:25ce sont des habitants
00:47:26qui sont embêtés
00:47:27et souvent
00:47:27ça se transforme aussi
00:47:29quand la police agit
00:47:30en un spectacle
00:47:31anti-flic
00:47:32et avec des gens
00:47:34qui sont là
00:47:35pour en découdre
00:47:36et ça
00:47:36il y a eu quand même
00:47:39un mort
00:47:39à Fonjoncouze
00:47:40il y a eu un mort
00:47:42et ça ne les a pas
00:47:42empêchés
00:47:43d'aller tenir
00:47:44de les organiser
00:47:46cette manifestation
00:47:47à cet endroit-là
00:47:49les rêves parties
00:47:51sont souvent aussi
00:47:52des trafics de drogue
00:47:53à ciel ouvert
00:47:54mais vous voyez
00:47:55au-delà de l'effondrement
00:47:57de l'autorité républicaine
00:47:58globalement
00:47:59d'abord je trouve
00:48:01très méprisable
00:48:02d'aller danser
00:48:03sur des cendres
00:48:03vous voyez je fais exprès
00:48:04je résume
00:48:05parce que cet incendie
00:48:06il a ravagé
00:48:07des vignes
00:48:08des champs
00:48:10etc
00:48:10il y a eu des affrontements
00:48:12d'ailleurs il faut le souligner
00:48:13lundi soir
00:48:14hier soir il y a eu
00:48:15des affrontements
00:48:16des viticulteurs
00:48:17ulcérés
00:48:18abattus
00:48:20vous avez vu
00:48:20qui sont venus
00:48:21qui demandaient d'ailleurs
00:48:22aux restaurateurs
00:48:22français
00:48:24de mettre des vins de corbière
00:48:25à leur carte
00:48:26pour les soutenir
00:48:27mais ils étaient dégoûtés
00:48:28mais là ils en ont tellement marre
00:48:29des rêveurs
00:48:30des gens qui viennent
00:48:32foutre la bordélisation
00:48:33comme le souhaitent
00:48:34les filles
00:48:35jusqueuse et y compris
00:48:36dans nos campagnes
00:48:38que les viticulteurs
00:48:39ont pété des plombs
00:48:40ils sont arrivés
00:48:41avec un tracteur
00:48:41un bulldozer
00:48:42voilà
00:48:43après avoir vu
00:48:44leur vignoble brûlé
00:48:46ils ont vu
00:48:46leur champ piétiné
00:48:48donc c'est
00:48:49si vous voulez
00:48:49c'est absolument
00:48:51hallucinant
00:48:52c'est les mêmes
00:48:53qu'on retrouvait
00:48:53dans les ZAD
00:48:54vous voyez
00:48:55ce que j'appelle
00:48:56les punkachiens
00:48:56c'est-à-dire des gens
00:48:57anarchis toujours
00:48:59puis je pose la question
00:48:59pardon
00:49:00même si les 35 heures
00:49:01les RTT
00:49:02mais que font ces gens
00:49:03ils vivent de quoi
00:49:04ils peuvent faire la fête
00:49:06tout le mois de septembre
00:49:07en emmerdant la France entière
00:49:08mais ils sont payés comment
00:49:09avec des prestations sociales
00:49:11il y a paraît-il
00:49:11beaucoup d'Italiens
00:49:12oui très bien
00:49:13parce que
00:49:14c'est interdit
00:49:17en Italie
00:49:17c'est interdit
00:49:18chez nous aussi
00:49:19voilà
00:49:19faisons respecter la loi
00:49:21ouais
00:49:22Brice
00:49:23moi je trouve que
00:49:23c'est indécent
00:49:24c'est de l'indécence
00:49:25faire une rêve partie
00:49:27voilà
00:49:28dans ce département
00:49:29qui a été
00:49:30abîmé
00:49:31qui a été victime
00:49:32d'incendie
00:49:32cet été
00:49:34c'est indécent
00:49:35je trouve que c'est indécent
00:49:36vis-à-vis des agriculteurs
00:49:37alors on parle
00:49:38tout le monde
00:49:39tout le monde est là
00:49:40pour courir après
00:49:41les agriculteurs
00:49:42quand tout va bien
00:49:43mais quand tout va mal
00:49:43non
00:49:44vous vous rappelez quand même
00:49:46les agriculteurs aujourd'hui
00:49:48ils ont des prêts agricoles
00:49:49qui sont bas
00:49:49ils ont des taux d'endettement élevés
00:49:51ils ont une concurrence internationale
00:49:53et j'ai encore appris ce matin
00:49:54que le Mercosur
00:49:55pourrait être ratifié
00:49:57il y a un enjeu agricole
00:49:59on les stigmatise
00:50:02les agriculteurs
00:50:02on a vu pendant
00:50:03l'affaire de la loi Duplon
00:50:05je crois que c'est
00:50:06madame Rousseau
00:50:06qui a dit
00:50:07j'en ai rien à péter
00:50:08de la rentabilité
00:50:08de l'agriculture
00:50:09vous vous souvenez de ça
00:50:10et là
00:50:11ces rêves partis
00:50:12elles ont lieu
00:50:13sur des terres agricoles
00:50:14c'est la double
00:50:15ou triple peine
00:50:16pour ces agriculteurs
00:50:17leurs champs ont été incendiés
00:50:19leurs champs
00:50:20sont piétinés
00:50:20et les pouvoirs publics
00:50:23ne sont pas là
00:50:23pour les soutenir
00:50:24je trouve ça
00:50:25indécent
00:50:26pas juste
00:50:27et injuste
00:50:27je suis d'accord
00:50:28mais il y a une dimension
00:50:29idéologique derrière ça
00:50:30parce qu'il y a
00:50:31beaucoup de gens
00:50:32qui vont saccager
00:50:33des champs
00:50:33par idéologie
00:50:34parce qu'ils considèrent
00:50:35que la propriété privée
00:50:36ne doit pas exister
00:50:38ce sont des gens
00:50:39d'extrême gauche
00:50:39et que les agriculteurs
00:50:40sont des pollueurs
00:50:41et qu'il faut se venger
00:50:43à travers l'occupation
00:50:44de leur terrain
00:50:45et on l'a vu
00:50:46avec toute l'affaire
00:50:47des méga-bassines
00:50:48notamment à Sainte-Soline
00:50:49où vous avez des gens
00:50:50qui étaient là
00:50:51avec des boules de pétanque
00:50:52qui étaient là
00:50:53avec des armes
00:50:54qui s'en sont pris
00:50:54notamment
00:50:55à ces agriculteurs
00:50:57et qui s'en sont pris
00:50:58également aux policiers
00:50:59qui étaient là
00:51:00pour les défendre
00:51:00avec certains élus
00:51:01écolos
00:51:02qui parfois
00:51:03se déplacent
00:51:04pour soutenir
00:51:05des manifestations
00:51:06qui sont illégales
00:51:07et aussi la responsabilisation
00:51:08de nos hommes politiques
00:51:09qui finalement
00:51:11sont très
00:51:12sont si vous voulez
00:51:14cautionnent
00:51:15ce genre de choses
00:51:16ça c'est encore
00:51:17si vous voulez
00:51:18on appelle ça
00:51:19un signal faible
00:51:21de la puissance
00:51:23de l'État
00:51:23de l'impuissance
00:51:24de l'État
00:51:24mais surtout
00:51:25vous savez
00:51:25LFI
00:51:26le fonds de sauce
00:51:27de LFI
00:51:28le fonds idéologique
00:51:29et programmatique
00:51:30c'est cette nouvelle France
00:51:31parce que vous avez lu
00:51:32la nouvelle France
00:51:33de LFI
00:51:34lorsque
00:51:34ils ont dit
00:51:36la France rurale
00:51:38n'existe plus
00:51:39elle est remplacée
00:51:41par cette France
00:51:41urbaine
00:51:42et périurbaine
00:51:43ça rentre dans
00:51:44cette thématique là
00:51:45c'est-à-dire qu'il faut
00:51:46que cette ruralité
00:51:47il faut que cette notion
00:51:48patrimoniale
00:51:49disparaisse
00:51:50et bien non
00:51:51la France c'est aussi
00:51:52mais pas que
00:51:53mais c'est aussi la ruralité
00:51:54c'est le patrimoine
00:51:56ce sont les villes moyennes
00:51:57ce sont les métropoles
00:51:58c'est un ensemble
00:51:59la France
00:52:00voilà
00:52:00ce n'est pas
00:52:01une France
00:52:02des banlieues
00:52:03contre le reste
00:52:05contre la ruralité
00:52:05et la périurbanité
00:52:06Alexandre Aspinat
00:52:08il y a évidemment
00:52:09les terres des agriculteurs
00:52:11qui sont ravagées
00:52:12et c'est insupportable
00:52:13il y a l'idée
00:52:14de danser
00:52:15sur des tombes
00:52:16c'est insoutenable
00:52:17je rappelle quand même
00:52:19qu'à l'occasion
00:52:19de ces rêves partis
00:52:20les policiers
00:52:21les gendarmes
00:52:22sont régulièrement
00:52:22attaqués
00:52:23il faut quand même
00:52:24le rappeler
00:52:25mais ce que je
00:52:26alors il y a eu
00:52:27cette proposition de loi
00:52:28donc qui a été déposée
00:52:30en mars 2025
00:52:32qui vise donc
00:52:32à renforcer
00:52:34l'aspect délictueux
00:52:38des rêves partis
00:52:39mais ce que je trouve
00:52:40dingue moi
00:52:41c'est que
00:52:42l'idée même
00:52:43de rentrer
00:52:45dans une propriété privée
00:52:47c'est quand même
00:52:47déjà un délit
00:52:49et qui faille
00:52:51renforcer
00:52:51l'arsenal juridique
00:52:54je trouve
00:52:54qu'on arrive
00:52:55à un point culminant
00:52:57de dinguerie
00:52:58mais là ça rejoint
00:52:59un peu notre débat
00:52:59sur les dealers
00:53:00c'est à dire
00:53:00pourquoi on n'envoie pas
00:53:01les CRS
00:53:02parce qu'on ne veut pas
00:53:03de morts
00:53:04on ne veut pas de blessés
00:53:04on ne veut pas
00:53:05que ça dégénère
00:53:05mais on envoie
00:53:07les gendarmes
00:53:07et les policiers
00:53:08mais vous savez
00:53:09le problème c'est aussi
00:53:10l'acceptabilité sociale
00:53:12de l'intervention
00:53:13des policiers
00:53:14s'il y a un mort
00:53:14qu'est-ce qu'on fait ?
00:53:15c'est la même chose
00:53:15avec certains gens du voyage
00:53:16qui parfois s'approprient
00:53:17certains terrains
00:53:18et les propriétaires
00:53:19ont beaucoup de mal
00:53:20à les faire partir
00:53:21et la police
00:53:22n'intervient pas directement
00:53:23pour éviter des problèmes
00:53:25donc on a finalement
00:53:26une police
00:53:27qui ne peut pas intervenir
00:53:28parce qu'elle n'a pas
00:53:29les ordres
00:53:30pour qu'elle puisse intervenir
00:53:31pour éviter en effet
00:53:32que ça s'embrasse
00:53:32sauf qu'à la fin
00:53:33c'est toujours les mêmes victimes
00:53:34les propriétaires
00:53:35les agriculteurs
00:53:35etc.
00:53:36la France des honnêtes gens
00:53:37comme dit M. Retailleau
00:53:38parce que objectivement
00:53:39entrer illégalement
00:53:40sur une propriété privée
00:53:42et la saccager
00:53:42il me semble quand même
00:53:44que c'est déjà un délit
00:53:45et on en est à un tel point
00:53:47que l'État n'est plus capable
00:53:48d'assurer cela
00:53:49et qu'il faut encore
00:53:50aller au-delà
00:53:51et criminaliser
00:53:53comme en Italie
00:53:54mais il semblerait quand même
00:53:54que ça fonctionne
00:53:55en Italie
00:53:56mais est-ce qu'il va le faire
00:53:56Bruno Retailleau ?
00:53:57en général
00:53:58quand Bruno Retailleau
00:53:59annonce quelque chose
00:54:00il le fait
00:54:00il le fait et bien souvent
00:54:01allez on marque une petite pause
00:54:03on va parler politique
00:54:04avec vous Éric Revelle
00:54:06ah chouette
00:54:06ça change un petit peu
00:54:09là en ce moment
00:54:10il y a Jordan Bardella
00:54:11et Marine Le Pen
00:54:11qui s'expriment
00:54:13à la sortie de leur entretien
00:54:14avec le Premier Ministre
00:54:16ils disent qu'ils y sont allés
00:54:16par courtoisie républicaine
00:54:18et que le Premier Ministre
00:54:21a choisi de se mettre
00:54:22de se placer
00:54:23sur un siège éjectable
00:54:25mais on va parler aussi
00:54:26des LR
00:54:27et de la stratégie
00:54:28de Laurent Wauquiez
00:54:29avec vous Éric
00:54:30à tout de suite
00:54:31Sud Radio
00:54:32Sud Radio
00:54:33Parlons Vrai
00:54:33Parlons Vrai
00:54:34Sud Radio
00:54:35Sud Radio
00:54:35Sud Radio
00:54:38le 10h midi
00:54:39mettez-vous d'accord
00:54:41Valérie Expert
00:54:42et on est ensemble
00:54:43avec vous
00:54:44sur Sud Radio
00:54:45non mais dites Valérie
00:54:46dites ce qu'on se disait
00:54:47on parlait de consommation
00:54:48d'alcool pendant l'été
00:54:50pendant l'été
00:54:51absolument
00:54:52nous disions que
00:54:53parfois il y avait
00:54:54des consommations différentes
00:54:55pendant les vacances
00:54:56vous prenez quoi maintenant ?
00:54:58non mais le CBD
00:54:59le CBD
00:55:00c'est de l'huile de CBD
00:55:03ce sont des
00:55:04c'est la matière
00:55:06comment je vais vous expliquer
00:55:07de l'extrait
00:55:08de cannabis
00:55:09sans cannabis
00:55:10sans le THC
00:55:11c'est en vente libre
00:55:12mon chien
00:55:13c'est des gouttes
00:55:15c'est des petites gouttes
00:55:17c'est des petites gouttes
00:55:18qu'on peut donner aux animaux
00:55:19aussi pour les calmer
00:55:20et donc en Espagne
00:55:22vous avez beaucoup de magasins
00:55:24qui vendent
00:55:24partout en France
00:55:26dans tous les quartiers
00:55:26le CBD
00:55:27ça calme
00:55:28ça aide à dormir
00:55:29ça calme les douleurs
00:55:30je ne veux pas faire de pub
00:55:31mais ce n'est pas de la drogue
00:55:32voilà
00:55:34c'est toujours à consommer
00:55:35avec modération
00:55:37en fait c'est quelqu'un
00:55:38qui était proche de moi
00:55:39qui avait des douleurs
00:55:39dorsales
00:55:40et on lui a dit
00:55:42de prendre ça
00:55:42et ça a fonctionné
00:55:43voilà
00:55:44la minute médicale
00:55:45il faudrait une émission médicale
00:55:46sur Sud Radio
00:55:47non il n'y a pas
00:55:48il faudrait
00:55:48Eric
00:55:49coucou
00:55:50revoilà
00:55:51vous qui êtes
00:55:51mais oui
00:55:52je voulais en parler
00:55:53parce qu'on parle beaucoup
00:55:54de ce qu'a annoncé
00:55:55Olivier Faure
00:55:55Kevin Bossuet
00:55:56on parlait de son budget
00:55:57complètement déconnant
00:55:58pour le parti socialiste
00:56:00etc
00:56:00mais il se passe quelque chose
00:56:01chez l'LR je pense
00:56:02il se passe quelque chose
00:56:03chez l'LR
00:56:04parce que
00:56:04une fois de plus
00:56:05ils ont connu
00:56:07des hauts et des bas
00:56:07et là
00:56:08ils s'apprêtent peut-être
00:56:09à remettre en marche
00:56:10la machine perdante
00:56:11vous savez
00:56:11la droite
00:56:12la plus bête du monde
00:56:13qui en général
00:56:13bon
00:56:14pourquoi je vous dis ça
00:56:15parce que
00:56:15lorsque
00:56:16Beyrou a annoncé
00:56:17sa décision
00:56:18de se suicider
00:56:19politiquement
00:56:20le 8 septembre
00:56:20le ministre de l'Intérieur
00:56:22Bruno Retailleau
00:56:23qui est aussi
00:56:23le président du groupe LR
00:56:25au niveau national
00:56:26est monté au créneau
00:56:26pour dire
00:56:27non non
00:56:27nous on lui accordera
00:56:28la confiance
00:56:29bon
00:56:30et Laurent Wauquiez
00:56:31deux jours après
00:56:32dit
00:56:32en fait
00:56:34on va demander
00:56:34aux adhérents
00:56:35de LR
00:56:36ce qu'ils en pensent
00:56:37donc là déjà
00:56:37c'est un premier
00:56:39petit différent
00:56:40entre Retailleau
00:56:41qui tranche
00:56:42et Wauquiez
00:56:43qui dit
00:56:43demandons
00:56:44l'avis des adhérents
00:56:45et puis derrière
00:56:45et je pense
00:56:46à ce que le parisien
00:56:47j'avais vu
00:56:48le sujet
00:56:50c'est que visiblement
00:56:51dans le groupe LR
00:56:52alors peut-être
00:56:52encouragé par Wauquiez
00:56:53c'est possible
00:56:54vous avez 10-15
00:56:55députés LR
00:56:56sur 50
00:56:57qui disent
00:56:58nous on ne votera pas
00:56:59la confiance
00:57:00donc
00:57:00vous avez un Bruno Retailleau
00:57:02qui sauf
00:57:02c'est un très bon
00:57:04ministre de l'Intérieur
00:57:05mais peut-être
00:57:06qu'il ne succèdera pas
00:57:06lui-même
00:57:07donc il va sortir
00:57:08de la lumière
00:57:09d'un poste régalien
00:57:10pour regagner l'ombre
00:57:12parce que quand vous êtes
00:57:13plus ministre de l'Intérieur
00:57:14vous rentrez dans le rang
00:57:15vous n'êtes pas interrogé
00:57:16tous les jours
00:57:17quand vous êtes patron
00:57:18du groupe
00:57:18du parti LLR
00:57:21et vous avez un Wauquiez
00:57:23à mon avis
00:57:23qui ressort le nez
00:57:24à la fenêtre
00:57:25et qui dit
00:57:26coucou
00:57:27me revoilou
00:57:28coucou
00:57:28me revoilou
00:57:29si Retailleau
00:57:30passe dans l'ombre
00:57:32Wauquiez peut s'attirer
00:57:34un peu de lumière
00:57:34parce que là
00:57:35il est en train
00:57:36de mettre un peu
00:57:37en porte à faux
00:57:37la décision
00:57:38de Bruno Retailleau
00:57:39je ne pense pas que Retailleau
00:57:41disparaisse
00:57:41même s'il n'est plus ministre
00:57:43déjà je suis convaincue
00:57:44que Bruno Retailleau
00:57:45ne disparaîtra pas
00:57:46et que
00:57:47s'il décide
00:57:48de quitter le gouvernement
00:57:49de toute façon
00:57:51il a une vraie visibilité
00:57:53je crois que les français
00:57:54ont appris à le connaître
00:57:55maintenant sur Laurent Wauquiez
00:57:56M. Wauquiez
00:57:57serait bien inspiré
00:57:58vous ne seriez pas
00:57:59un soutien de Bruno Retailleau
00:58:00Alexandre
00:58:00si je le suis
00:58:01tout à fait
00:58:02mais M. Wauquiez
00:58:03serait bien inspiré
00:58:04de revoir le score
00:58:05qu'il a fait
00:58:05quand nous avons élu
00:58:07notre président
00:58:08de notre famille politique
00:58:10je trouve que
00:58:12voilà
00:58:12nous on est un parti
00:58:13qui respectons le chef
00:58:14c'est comme ça
00:58:16que nous nous sommes construits
00:58:17à la Sarkozy
00:58:18c'est l'histoire
00:58:19de notre parti
00:58:20et je trouve que ça fonctionne
00:58:21plutôt pas mal
00:58:22je ne comprends pas
00:58:24que M. Wauquiez
00:58:26effectivement
00:58:26remette
00:58:27une pièce
00:58:28dans la machine à perdre
00:58:30Bruno Retailleau
00:58:31a donné une consigne
00:58:33je trouve qu'elle est claire
00:58:34je trouve qu'elle s'explique
00:58:35je trouve qu'elle est en conformité
00:58:36avec le parti de responsabilité
00:58:38que nous sommes
00:58:39et je trouve un peu triste
00:58:40que M. Wauquiez
00:58:41qui veut exister
00:58:43du haut de son rocher
00:58:45nous explique
00:58:46qu'il faut faire le contraire
00:58:47jusqu'à ce que Bruno Retailleau
00:58:49il y a un peu de mou
00:58:49dans la corde à nœud
00:58:50si j'ose dire
00:58:51chez LR
00:58:52pourquoi ?
00:58:53parce que même Xavier Bertrand
00:58:54a remis une pièce dans la machine
00:58:56en disant
00:58:56oh bah attendez
00:58:57je me prépare
00:58:58je prépare les mêmes erreurs
00:58:59que la dernière fois
00:58:59je ne vais faire plus d'âge
00:59:00à la présidentielle
00:59:01je crois que M. Bertrand
00:59:02est dans la lignée
00:59:03de M. Wauquiez
00:59:04donc écoutez
00:59:04c'est leur droit
00:59:05chacun est libre
00:59:06de s'exprimer
00:59:08mais je trouve dommage
00:59:10alors que nous sommes
00:59:11dans une très belle dynamique
00:59:12que les français
00:59:13ont compris
00:59:14que nous étions
00:59:14un parti de responsabilité
00:59:15que Bruno Retailleau
00:59:17a montré
00:59:17que
00:59:18ce que ça pouvait être
00:59:20d'avoir un responsabilité
00:59:21responsable politique
00:59:22qui a des convictions
00:59:23et qui est
00:59:23complètement en raccord
00:59:26avec ses convictions
00:59:26et qui essaie
00:59:27de les appliquer
00:59:28je trouve dommage
00:59:30que M. Wauquiez
00:59:30se comporte ainsi
00:59:32je le dis très clairement
00:59:33mais il n'est pas le seul
00:59:34Valérie Pécresse aussi
00:59:35a demandé une présidentielle
00:59:36anticipée
00:59:36David Lissner
00:59:37je ne parle pas
00:59:38de la présidentielle
00:59:39anticipée
00:59:39vous parlez de
00:59:40je crois que là
00:59:42Laurent Wauquiez
00:59:42a voulu se mettre
00:59:43en opposition
00:59:44avec
00:59:45dans la lignée
00:59:47je suis parfaitement
00:59:49d'accord
00:59:49avec Alexandra
00:59:50Bruno Retailleau
00:59:51c'est la vraie droite
00:59:52la droite qui s'assume
00:59:54il a fait beaucoup
00:59:55à la tête du ministère
00:59:56de l'intérieur
00:59:57il a posé
00:59:57des sujets
00:59:58qui étaient
00:59:59des sujets importants
01:00:00par exemple
01:00:00sur l'état de droit
01:00:01sur l'immigration
01:00:02je suis d'accord
01:00:02avec ça
01:00:03mais beaucoup
01:00:03d'électeurs de droite
01:00:04ne comprennent pas
01:00:05que M. Retailleau
01:00:06ait appelé
01:00:07à voter la confiance
01:00:09le problème
01:00:09la confiance
01:00:10ne vaut pas
01:00:11adhésion
01:00:11le problème
01:00:12des LR
01:00:13c'est que
01:00:13la confiance
01:00:15sous la cinquième république
01:00:16vaut adhésion
01:00:18et ça veut dire
01:00:18qu'on appartient
01:00:19en gros
01:00:19à la majorité
01:00:20on avait connu
01:00:21le soutien
01:00:21sans participation
01:00:22maintenant
01:00:23il participe
01:00:24au gouvernement
01:00:24mais il ne soutient pas
01:00:25mettez-vous
01:00:26à la place
01:00:26d'un électeur de droite
01:00:27ce que reproche
01:00:28l'électeur de droite
01:00:29à LR
01:00:29c'est tout simplement
01:00:30d'être très à droite
01:00:31pendant les campagnes électorales
01:00:33et d'être de gauche
01:00:34voire d'être soumis
01:00:35au centre
01:00:35une fois qu'on est au pouvoir
01:00:37quelle image
01:00:38renvoie M. Retailleau
01:00:39alors qu'il a un discours
01:00:40de fermeté
01:00:41c'est que LR
01:00:41finalement
01:00:42va se soumettre
01:00:43au Macroniste
01:00:44et le problème
01:00:45de M. Retailleau
01:00:45j'aime beaucoup
01:00:46M. Retailleau
01:00:46mais je pense
01:00:47qu'il aurait dû partir
01:00:48au moment de l'affaire
01:00:49avec l'Algérie
01:00:49au moment de Boilem sans salle
01:00:51comme ça
01:00:51ça lui aurait permis
01:00:53d'incarner
01:00:53une forme d'opposition
01:00:55et de fermeté
01:00:56il ne serait pas
01:00:56aujourd'hui
01:00:57pris en étau
01:00:58entre le besoin
01:01:00finalement
01:01:00de soutenir
01:01:01un gouvernement
01:01:01auquel il appartient
01:01:02et une base
01:01:03qui ne soutient pas
01:01:04l'adhésion
01:01:05notamment au Macroniste
01:01:06et ça c'est le problème
01:01:07d'LR
01:01:07et c'est pour ça
01:01:08que beaucoup d'électeurs
01:01:09LR
01:01:09sont partis
01:01:10au Rassemblement National
01:01:11je vous laisse imaginer
01:01:12ce gouvernement
01:01:12sans Bruno Retailleau
01:01:13ça on est d'accord
01:01:15Brice Socol
01:01:15sur ce que disait Eric
01:01:17toute la difficulté
01:01:18des républicains
01:01:20aujourd'hui
01:01:21et de garder
01:01:22à la fois
01:01:23cette responsabilité
01:01:25gouvernementale
01:01:26Bruno Retailleau
01:01:27l'a dit à plusieurs reprises
01:01:28je suis là
01:01:29parce que moi
01:01:30je suis responsable
01:01:30de mon pays
01:01:31ça c'est la première question
01:01:32et en même temps
01:01:33il est membre
01:01:35d'un parti
01:01:36qui va préparer
01:01:38la rupture
01:01:38donc voilà
01:01:39cette position
01:01:40elle est extrêmement difficile
01:01:41à tenir
01:01:41je le reconnais
01:01:42néanmoins
01:01:43ce qu'on peut reconnaître
01:01:44à Bruno Retailleau
01:01:45c'est un
01:01:45d'avoir su
01:01:47réunifier
01:01:49l'ensemble
01:01:50de cette famille politique
01:01:51d'avoir su
01:01:52se faire identifier
01:01:53comme un des principaux
01:01:54ministres
01:01:55de ce gouvernement
01:01:56et d'être
01:01:57quand on regarde
01:01:58tous les sondages
01:01:59d'opinion aujourd'hui
01:02:00celui
01:02:01qui serait le plus à même
01:02:02de porter les intérêts
01:02:04des républicains
01:02:04à l'élection présidentielle
01:02:06donc moi je fais juste
01:02:07ce constat là
01:02:08je peux comprendre
01:02:10que monsieur Wauquiez
01:02:11cherche
01:02:12voilà
01:02:13cherche un peu
01:02:14un trou de souris
01:02:15pour
01:02:15voilà
01:02:16on l'avait vu
01:02:16pendant la campagne
01:02:17des républicains
01:02:18un peu
01:02:18ces paroles un peu extrémies
01:02:19je vais mettre
01:02:20voilà
01:02:20je vais envoyer
01:02:21les OQTF
01:02:21à Saint-Pierre-et-Miquelon
01:02:22enfin
01:02:22il va loin quand même
01:02:24dans ce populisme
01:02:25moi je lui avais reproché
01:02:26ce populisme
01:02:27un peu facile
01:02:28c'est-à-dire qu'il y a
01:02:29et pourquoi
01:02:30parce qu'en fait
01:02:31les français
01:02:32ne sont pas des idiots
01:02:33c'est-à-dire qu'en politique
01:02:34à un moment
01:02:34il faut dire la vérité
01:02:37il faut arrêter
01:02:38d'être
01:02:39voilà
01:02:40de dire un peu tout
01:02:41et n'importe quoi
01:02:42la parole publique
01:02:44a du sens
01:02:45voilà
01:02:45et je trouve que
01:02:47Retailleau
01:02:47qu'on aime ou qu'on n'aime pas
01:02:49lorsqu'il s'exprime
01:02:51on le sent responsable
01:02:53on le sent habité
01:02:55de cette mission
01:02:55il ne dit pas n'importe quoi
01:02:56pour faire le buzz
01:02:57donc je pense qu'aujourd'hui
01:02:59les français ont aussi besoin
01:03:00d'hommes et de femmes politiques
01:03:02voilà
01:03:02qu'ils soient sérieux
01:03:04qu'ils soient responsables
01:03:05parce qu'il faut recréer cette confiance
01:03:07il n'y a plus de confiance
01:03:08aujourd'hui entre le monde politique national
01:03:09et une majorité de la population
01:03:11et il faut du sérieux
01:03:13est-ce qu'accorder la confiance
01:03:14à un gouvernement
01:03:15qui a précipité le chaos
01:03:17et qui nous emmène droit dans le mur
01:03:19est-ce que finalement
01:03:20c'est être responsable
01:03:20ou est-ce que la responsabilité
01:03:22ce n'est pas justement
01:03:23provoquer des élections législatives
01:03:25pour abattre à l'écart
01:03:26et appeler à la démission
01:03:27de monsieur Macron
01:03:28parce que si on en est
01:03:28dans cette situation
01:03:29dans notre pays
01:03:30c'est bien que monsieur Macron
01:03:31a tout bousillé
01:03:32aussi à nos institutions
01:03:33que le jeu politique
01:03:34c'est quand même ça la réalité
01:03:35c'est un autre sujet
01:03:38ça c'est un sujet de temporalité
01:03:39et en effet
01:03:41est-ce qu'on peut échapper
01:03:42à une dissolution
01:03:43dans les mois qui viennent
01:03:43moi je me mets à la place
01:03:44de l'électeur de droite
01:03:45qui attend peut-être
01:03:46autre chose de monsieur Retailleau
01:03:47sur cette question précise
01:03:48alors que c'est quelqu'un de formidable
01:03:49Marie de Lopin
01:03:50juste ce matin
01:03:51a déclaré
01:03:52que le rassemblement national
01:03:54appelle à une dissolution
01:03:55ultra rapide
01:03:56il faut quand même rappeler
01:03:58pourquoi
01:03:58la raison pour laquelle
01:03:59Bruno Retailleau
01:04:00est au gouvernement
01:04:01c'est précisément
01:04:03pour essayer
01:04:04de limiter la casse
01:04:05et de limiter le chaos
01:04:07dans lequel monsieur Macron
01:04:08nous a précipités
01:04:09c'est ça la réalité
01:04:10si les LR sont au gouvernement
01:04:12c'est aussi pour
01:04:13faire barrage complet
01:04:16à l'extrême gauche
01:04:18qui nous menace
01:04:18la raison initiale
01:04:20de la présence des LR
01:04:21au gouvernement
01:04:22c'est celle-là
01:04:23donc voilà
01:04:24moi j'aimerais
01:04:25que mon parti
01:04:26il y a un petit peu
01:04:27plus d'unité
01:04:28et un petit peu
01:04:29plus de sens
01:04:30des responsabilités
01:04:31et je trouve que
01:04:32dans cette idée-là
01:04:34Bruno Retailleau
01:04:35incarne
01:04:36ce que nous attendons
01:04:37on est dans le temps
01:04:38de la responsabilité
01:04:39on n'est pas encore
01:04:39dans le temps
01:04:39de la rupture
01:04:40elle va venir
01:04:40elle va venir
01:04:41elle va venir très vite
01:04:42et nous sommes ceux
01:04:43qui l'appelons
01:04:43de toutes nos forces
01:04:44vous pensez
01:04:45qu'il va se passer quoi
01:04:46Eric ?
01:04:46moi je pense
01:04:47qu'on ne peut pas
01:04:47échapper à une dissolution
01:04:48je vous le dis
01:04:49comme je le pense
01:04:49parce que de toute façon
01:04:50il peut nommer
01:04:51qui il veut
01:04:51il faudra présenter
01:04:52un budget
01:04:53le budget sera censuré
01:04:54sera retoqué
01:04:54etc
01:04:55maintenant
01:04:55quand vous regardez
01:04:56les sondages
01:04:57sauf si
01:04:58cataclysme
01:04:59front républicain
01:05:00dur et dur
01:05:01le rassemblement national
01:05:04dans les sondages
01:05:04s'il y avait dissolution
01:05:05augmenterait son nombre
01:05:06de députés
01:05:06bon
01:05:07donc si c'est le cas
01:05:08est-ce que
01:05:09Emmanuel Macron
01:05:10appelle Bardella
01:05:10ou Marine Le Pen
01:05:11à Matignon
01:05:12et si c'est le cas
01:05:13ma chère Alexandra
01:05:14ou alors
01:05:15Bruno Retailleau
01:05:16conceptualise
01:05:17l'union des droites
01:05:17mais je ne vois pas
01:05:18comment il peut être
01:05:19ministre de l'intérieur
01:05:19d'un gouvernement
01:05:20avec un premier ministre
01:05:21et rennes
01:05:21je fais beaucoup de ci
01:05:22donc si vous voulez
01:05:23j'ai du mal à voir
01:05:24que Bruno Retailleau
01:05:26soit le prochain
01:05:27ministre de l'intérieur
01:05:27de Bardella
01:05:28ou d'Olivier Fort
01:05:29vous voyez
01:05:30dans les deux cas de figure
01:05:31ça me semble compliqué
01:05:32ou alors
01:05:33vous faites l'union des droites
01:05:34à LR
01:05:35et puis vous faites
01:05:35ce qu'a fait Ciotti
01:05:36c'est-à-dire que
01:05:37vous tendez la main au RN
01:05:38et vous devenez une passerelle
01:05:39j'en sais rien
01:05:40mais si vous voulez
01:05:41voilà
01:05:42maintenant je n'ai pas
01:05:43nié le fait
01:05:44que Retailleau
01:05:45faisait un bon boulot
01:05:45bon même si
01:05:47on sent qu'il est parfois
01:05:48plus dans la communication
01:05:49dans l'action
01:05:50qui se fait retoquer
01:05:51par le conseil d'état
01:05:52ou le conseil constitutionnel
01:05:54là aussi c'est un sujet
01:05:55fort fort fort fort
01:05:56c'est-à-dire
01:05:56dans le cadre
01:05:57de la constitution française
01:05:58comment est-ce qu'on fait face
01:06:00avec une constitution
01:06:01qui date
01:06:02de l'après-guerre
01:06:03à des problèmes
01:06:04qui sont aujourd'hui
01:06:05pardon Valérie
01:06:06non non
01:06:07qui sont aujourd'hui
01:06:07qui sont aujourd'hui nouveaux
01:06:09et qui sont en train
01:06:10d'écrouler la société française
01:06:11voilà
01:06:12soyons optimistes
01:06:13on se retrouve
01:06:15dans un instant
01:06:16pour l'émission Média
01:06:17on va parler de Céline Dion
01:06:18vous l'aimez bien Eric ?
01:06:19non ?
01:06:19vous ne nous faites pas
01:06:20vous faites un zama
01:06:21mais vous chantez Céline Dion ?
01:06:23alors moi
01:06:23je suis tombé en arrêt
01:06:25un jour
01:06:25devant une chanson
01:06:26de ce chanteur canadien
01:06:28qui est décédé
01:06:28dont j'ai oublié le nom
01:06:29avec
01:06:30Monté Pluot
01:06:33vous ne voyez pas
01:06:35à quoi je fais allusion
01:06:36comment ça s'appelle
01:06:37cette immense chanteuse canadienne
01:06:39Ginette Renaud
01:06:41Ginette Renaud
01:06:42Céline Dion
01:06:43est un chanteur
01:06:44oui
01:06:45Monté Pluot
01:06:46tu as lâché ma main
01:06:47etc
01:06:47mais écoutez ce truc
01:06:48c'est hallucinant
01:06:49bon
01:06:49on parlera de Céline Dion
01:06:50première interview exclusive
01:06:52ce soir sur M6
01:06:53à tout de suite
01:06:53Sud Radio
01:06:54Parlons Vrai
01:06:55Parlons Vrai
01:06:56Sud Radio
01:06:57Parlons Vrai
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