00:00L'offense me semble évidente. Les actes de vandalisme gratuits le sont aussi. Ce sont les faits qui parlent d'eux-mêmes.
00:08C'est tragique par le symbole même, dirais-je, de ces attaques. On s'en prend à un sujet qui vous est cher, qui est le sacré.
00:17Les objets liturgiques sont sacrés. Ils ne sont pas forcément précieux au sens pécunier du terme.
00:22Si vous allez chercher à les revendre, il ne faut pas être un brillant cambrioleur pour gagner sa vie en faisant ça, par exemple.
00:30Mais ça a une valeur inestimable pour les croyants, pour les fidèles, en revanche.
00:36Les églises représentent une cible facile parce que dans notre monde claquemuré, ce sont les derniers lieux ouverts, les derniers lieux d'accueil.
00:44Et c'est la beauté du symbole, la beauté du message qu'incarnent ces églises.
00:50Souvenez-vous, je ne sais plus malheureusement si c'était après l'attentat contre les fidèles de la cathédrale de Nice ou après l'assassinat tragique du père Hamel,
01:00les renseignements intérieurs avaient demandé au cardinal 23 de fermer les églises, comme le sont les synagogues ou les mosquées.
01:07Et il avait refusé. Il avait dit non, les églises doivent rester des lieux ouverts.
01:12Et c'était un message d'une puissance extraordinaire à ce moment-là, une réaffirmation d'une puissance hors du commun, au sens propre du terme.
01:20Et on voit que les églises continuent, demeurent des lieux ouverts.
01:23Il faut qu'elles le restent, qu'elles le demeurent, mais à quel prix ?
01:27Et c'est ça qui est terrible, me semble-t-il, actuellement.
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