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  • il y a 3 mois
Entre risque de censure, blocage de la France le 10 septembre et budget critiqué de toute part dont dans son propre camp, le Premier ministre François Bayrou tient ce lundi 25 août une conférence de presse déjà décisive sur son avenir à Matignon.

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Transcription
00:00Depuis quelques jours, on entend vos ministres dire que si on tombe au mois d'octobre, ça sera le chaos financier, économique, peut-être social.
00:08Vous-même, vous parlez de Falaise ou d'Himalalia depuis des mois maintenant.
00:13En convoquant cette session extraordinaire et en l'invention au 8 septembre, est-ce que vous ne prenez pas le risque d'avancer ce chaos,
00:20de déstabiliser les marchés financiers, de déstabiliser le monde politique et finalement d'avoir, plutôt que prévu, les effets néfastes d'une censure du gouvernement ? Merci.
00:32Monsieur, c'est simple. Le risque, c'est la seule condition pour que les Français prennent conscience.
00:42On a réfléchi beaucoup pendant le courant de l'été. J'ai réfléchi beaucoup. Président de la République, on a réfléchi beaucoup.
00:53Et vous avez vu pendant tout le courant de l'été s'effacer la question de la gravité de la situation pour n'avoir plus que des discussions sur les mesures.
01:06Est-ce que c'est un risque ? Oui, c'est un risque. Mais le risque supérieur, le risque suprême, c'est de ne rien faire.
01:13Le risque suprême, c'est de laisser se décomposer le débat public, la situation, de voir des affrontements, des gens qui disent on va tout bloquer
01:24et au fond des gens qui pensent que c'est pas si grave que ça. Monsieur, c'est grave. Je peux pas le dire mieux.
01:34Et je vous signale que j'ai, depuis des mois, dit publiquement, si quelqu'un pense que c'est pas grave, qu'il vienne défendre cette position.
01:44Je n'ai vu personne défendre cette position. Personne. Aucun expert, aucun. Il y a des gens qui ont dit on va pas assez loin.
01:57On voit la difficulté. Il y a des gens qui ont dit peut-être on va trop loin. Mais personne n'a dit la situation n'est pas grave.
02:08Est-ce que les Français en ont pris conscience ? Jusqu'à maintenant, à mon avis, pas tout à fait encore. Plus exactement, ils considèrent que peut-être c'est grave,
02:21mais c'est pour les autres. Pour les étrangers, dit un courant d'opinion. Pour les riches, dit un autre courant d'opinion. Or, je ne crois à aucune de ces solutions simplistes.
02:39Je pense qu'il faut la justice. Il faut travailler cet équilibre de justice. Je pense qu'il faut que tout le monde sache que tout le monde va participer.
02:51Et c'est mon engagement. Mais rien faire, choisir de ne rien faire, c'est une condamnation. Et c'est cela que je ne laisse pas faire.
03:06En prenant des risques, parce que c'est le moyen que les Français comprennent que c'est grave.
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