- il y a 3 mois
Tous les samedis et dimanches, Valentin Doyen vous accompagne sur BFMTV avec deux heures d'information. Reportages, pédagogie et nos invités pour comprendre l'actualité, même le weekend.
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00:00à l'international avec cette rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky
00:06qui semble avoir du blond dans l'aile, même le président américain Donald Trump n'y croit plus vraiment.
00:13On va tout de suite à Washington retrouver notre correspondant pour BFM TV Antoine Hollard.
00:19Antoine, bonjour. Il semble que Donald Trump soit très frustré en ce moment que cette rencontre n'ait pas eu lieu
00:26et il a eu des mots assez durs envers le chef du Kremlin, c'est ça, hier ?
00:33Oui, Donald Trump, à l'évidence, est très frustré de voir que cette rencontre qu'il voulait entre Poutine et Zelensky a du plomb dans l'aile.
00:41Le président américain, qui se présente comme un super négociateur, pensait sincèrement que la paix était à portée de main.
00:47Les choses, finalement, sont bien plus compliquées que prévues.
00:49Et comme à chaque fois qu'il est en situation d'échec, comme à chaque fois que Poutine lui tient tête,
00:54Trump essaye de gagner du temps. Il dit qu'il se donne deux semaines pour voir comment les choses évoluent.
01:00Mais ce coup-ci, il se garde bien de fixer un ultimatum. Écoutez.
01:04Je ne suis pas heureux. Je ne suis pas content. Ça ne me plaît pas du tout.
01:10J'ai déjà mis un terme à sept guerres. Et si on pense à ça, on pourrait en rajouter trois.
01:15Ça ferait dix guerres. Je me suis dit que ça allait être une guerre assez facile à régler, dans la moyenne, en termes de difficultés.
01:22Non, tout ça ne me plaît pas. Cette guerre ne me plaît pas du tout.
01:25On verra bien ce qui se passe.
01:28En tout cas, dans les deux prochaines semaines, nous allons voir dans quel sens ça va aller.
01:32Et j'espère que ça va aller mieux.
01:38Alors, que se passera-t-il si rien ne bouge d'ici deux semaines ?
01:41Trump dit qu'il pourrait prendre des sanctions, une menace qu'il a déjà brandie à plusieurs reprises, sans jamais passer à l'action.
01:48Il affirme aussi qu'il pourrait se désengager de son rôle de médiateur et laisser les Ukrainiens et les Russes se débrouiller seuls.
01:55Malgré tout cela, on voit que Trump quand même reste très bien disposé à l'égard de Vladimir Poutine.
01:59Hier, dans le bureau ovale, il a montré une photo que le président russe lui a envoyée.
02:04On y voit Trump et le chef du Kremlin côte à côte la semaine dernière en Alaska.
02:09Le président américain dit qu'il trouve la photo très belle, que Poutine a fière allure.
02:13Et puis surtout, il explique qu'il veut inviter le président russe à la Coupe du monde de football,
02:17qui aura lieu en grande partie aux Etats-Unis l'été prochain.
02:20Une invitation qui réhabiliterait encore un peu plus Poutine sur la scène internationale.
02:25Merci beaucoup, Antoine Hollard, pour toutes ces précisions depuis Washington.
02:29Trois invités avec moi autour de ce plateau pour parler de ce sujet ô combien important.
02:33Claude Blanche-Maison, ancien ambassadeur de France à Moscou.
02:36Bonjour.
02:37Bonjour.
02:37Vous êtes auteur de « Fragments d'un parcours aventureux » aux éditions Temporis.
02:41Également avec moi, Violetta, Moscalu, maître de conférences,
02:46également présidente de Global Ukraine et présidente fondatrice de Global Ukraine.
02:50Merci beaucoup d'être à mes côtés.
02:52Général Jérôme Pellisrandi, consultant de France pour BFM TV.
02:56Claude Blanche-Maison, je vais me tourner vers vous.
02:58Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble.
03:01Vous savez, c'est un peu comme l'huile et le vinaigre, a dit hier Donald Trump.
03:06Doit-on en déduire que la mayonnaise ne prendra jamais ?
03:10C'est l'impression qu'on a, en effet.
03:12Et huit jours après le sommet bilatéral de Dunkerque,
03:16dans le fond, on a l'impression que tout le monde se demande
03:18comment essayer de poursuivre un chemin.
03:21que Poutine veut continuer le combat.
03:25Il n'a aucune envie de faire un cessez-le-feu.
03:28Il en a d'ailleurs convaincu M. Trump à Anchorage même.
03:33Et puisque M. Trump avait imaginé que la suite d'Anchorage
03:38pouvait être un tête-à-tête entre Poutine et Zelensky,
03:43Poutine a tué cette hypothèse en disant
03:47« Mais Zelensky n'a qu'à venir me voir au Kremlin. »
03:49Évidemment, un petit peu comme il irait à Canossa
03:52pour faire acte d'allégeance au chef du Kremlin.
03:57Donc c'est exclu.
03:59Et finalement, on voit bien que, d'après ce que Lavrov,
04:02le fidèle ministre des Affaires étrangères de Poutine,
04:04a dit, que cette hypothèse d'une rencontre bilatérale
04:07n'est pas d'actualité pour les Russes.
04:10Ce qu'a dit Lavrov, c'est qu'il faut une rencontre avant
04:12au niveau des ministres d'Affaires étrangères ou des vice-ministres
04:15pour préparer la rencontre des chefs.
04:18C'est d'ailleurs ce que disent à chaque fois les Russes,
04:20avant les rencontres de chefs d'État,
04:23il faut préparer pendant des semaines et des semaines
04:25au niveau inférieur.
04:27Donc cette rencontre n'aura pas lieu.
04:29Elle n'aura tout simplement pas lieu.
04:31Est-ce que Trump peut imposer une rencontre trilatérale,
04:34c'est-à-dire Poutine, Zelensky et lui ?
04:38Ça n'est pas sûr non plus,
04:39parce qu'il n'est pas du tout certain que Poutine s'y prête,
04:43bien que Poutine a une limite dans son intransigeance,
04:47c'est qu'il ne veut pas s'aliéner complètement Trump.
04:50Et pour le moment, Trump, on voit bien,
04:52est dans le même état d'esprit.
04:54D'ailleurs, quand il parle d'inviter au Mondial de football
04:58dans un an, ça veut bien dire qu'il ne veut pas rompre avec Poutine,
05:01qu'il considère que dans un an, de toute façon,
05:03d'une manière ou d'une autre, la guerre sera terminée,
05:05et qu'il a démontré au cours des dernières semaines
05:09qu'il ne veut pas aggraver les sanctions américaines
05:11à l'égard de Poutine.
05:14Je me tente vers vous, Violetta Moskalou.
05:16J'avais une interrogation,
05:17parce que la Russie et Yerla Vrof l'ont encore dit,
05:21refusent que l'armée ukrainienne soit renforcée,
05:22refusent aussi que des armées européennes
05:24se rendent sur le territoire ukrainien
05:26pour garantir la sécurité du peuple en cas de paix,
05:29refusent d'adhérer à l'OTAN.
05:31C'est justement l'une des volontés d'Emmanuel Macron
05:33et de la coalition des volontaires.
05:34Ça semble insoluble, la situation.
05:36Ce sont des contradictions, effectivement, à l'opposé.
05:40Et la Russie n'a pas démordu, en fait,
05:43de sa liste d'exigences.
05:45Et quand il parle, du coup, c'est très hypocrite, en fait.
05:47C'est ça qui heurte énormément l'opinion publique,
05:50et notamment en Ukraine.
05:51C'est qu'il parle d'accord de paix,
05:53mais de facto, on peut très bien mettre
05:55capitulation à la place de paix, en fait,
05:57parce que Poutine, il voudrait un alléluia
05:59à toutes ses revendications,
06:01ce qui est hors de question.
06:02Donc, ça a déjà été expliqué.
06:04Juste pour répondre à ce que disait
06:05M. l'ambassadeur, c'est que Trump,
06:08pour l'instant, il ne veut pas heurter Poutine,
06:11mais il a quand même dit,
06:12si dans 15 jours, il y a vraiment,
06:13ça ne bouge pas,
06:15il faudrait peut-être penser
06:16à une approche différente, en fait.
06:19Donc, je pense que ça va se jouer là-dessus.
06:21Et Poutine, qui n'osera pas forcément dire non
06:24si Trump demande une rencontre latérale,
06:26au risque de le heurter.
06:27Donc, en fait, ça va se jouer là-dessus, en fait.
06:29C'est qu'il faudrait des sanctions
06:33et plus de pression économique
06:36aux côtés de cette aide militaire, en fait.
06:41Donc, de ce plan militaire coordonné.
06:42Quand on a eu une approche un peu alinée,
06:46les Européens ont dit qu'ils vont continuer
06:48à aider l'Ukraine.
06:50Et Trump, il resterait sur la défense,
06:52l'appui aérien, en fait.
06:53Et ça, ça serait vraiment un point
06:55extraordinairement important,
06:56parce que les Ukrainiens n'ont jamais demandé
06:58que les soldats américains viennent faire la guerre, en fait.
07:01C'est pas ça, la question.
07:02Ils ont besoin de la défense aérienne.
07:03Ils ont besoin de l'appui sur les renseignements.
07:06Et bien sûr, il y a besoin aussi
07:06de l'appui militaire, en fait,
07:09pour avoir les moyens nécessaires
07:12pour que l'armée ukrainienne puisse tenir le front.
07:14Justement, les Ukrainiens, qu'en pensent-ils ?
07:17On va rejoindre tout de suite, en Ukraine, à Kiev,
07:19Pierre Barbin, avec Fantine Danzer.
07:21Il semble que les Ukrainiens soient vraiment défaitistes
07:25quant à l'issue diplomatique de cette guerre.
07:28Oui, le président ukrainien semble presque fataliste
07:31quant à l'issue de cet épisode diplomatique
07:34que l'on connaît depuis plus d'une semaine.
07:36Hier, lors d'une rencontre, ici même à Kiev,
07:39avec Marc Routteux, le secrétaire général de l'OTAN,
07:41il a expliqué que cette réunion bilatérale
07:44entre l'Ukraine et la Russie
07:46était l'un des éléments les plus importants
07:48pour mettre fin à cette guerre,
07:49mais que Moscou cherchait à éviter
07:51à tout prix cette réunion bilatérale
07:54parce que, selon lui, la Russie
07:56et Vladimir Poutine ne veulent pas du tout
07:58arrêter cette guerre et ne veulent pas du tout
08:00la paix. En parallèle, il y a ces déclarations
08:02de Sergei Lavrov, le chef de la diplomatie russe,
08:05qui a expliqué qu'une rencontre
08:07entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine
08:10n'était pas du tout prévue.
08:12Pourtant, on le sait, le président ukrainien
08:13l'a dit, l'a répété, et ce depuis de longs mois.
08:16Il est prêt à rencontrer
08:17Vladimir Poutine pour discuter
08:20d'un hypothétique processus de paix.
08:22Il l'a de nouveau répété
08:24en expliquant cette fois-ci
08:25qu'une rencontre était possible,
08:27mais s'il y avait au préalable
08:29un accord sur ces fameuses garanties
08:31de sécurité promises par Kiev.
08:34Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup moins
08:36d'optimisme par rapport
08:37à cette potentielle réunion
08:40dans les prochains jours
08:41entre Volodymyr Zelensky
08:42et Vladimir Poutine.
08:44Pierre Barbin avec Fantine Danzer
08:46depuis Kiev en Ukraine.
08:48Je me tourne vers vous,
08:49Général Pellisrandi.
08:51Donald Trump a déclaré,
08:52à juste titre qu'il se donnait maintenant,
08:54deux semaines avant de prendre une décision.
08:56Il a dit, je le cite,
08:57soit ce seront des sanctions
08:58ou des droits de douane massifs,
09:00ou les deux,
09:01ou soit nous ne ferons rien
09:03et dirons c'est votre combat.
09:04Est-ce qu'il n'est pas en train
09:05un peu de nous mettre au parfum,
09:07là, Donald Trump ?
09:08Est-ce que des Américains
09:09pourraient laisser les Européens
09:10se débrouiller seuls face à Poutine ?
09:13C'est une option
09:14qu'il ne faut pas exclure.
09:15En particulier,
09:16elle est poussée par une partie
09:18de son électorat,
09:19incarnée par le vice-président
09:21G.D. Vance.
09:22C'est-à-dire, en quelque sorte,
09:23ce n'est pas notre guerre.
09:24D'ailleurs, Donald Trump
09:26n'arrête pas de dire...
09:27C'est la guerre de Biden.
09:28C'est la guerre de Biden,
09:28ce n'est pas ma guerre.
09:30Bon.
09:31Maintenant, effectivement,
09:32s'il, en quelque sorte,
09:34abandonnait en disant
09:35« Voilà, j'ai fait ce que j'ai pu,
09:37puis vous ne voulez pas vous entendre,
09:39ce n'est plus mon problème. »
09:40Alors, d'abord,
09:41il faut rappeler qu'il aurait,
09:43il l'a dit hier,
09:44qu'il aurait déjà réglé
09:45dix guerres.
09:46C'est un chiffre
09:48qu'il imagine à la hausse, là.
09:50Voilà.
09:50Et donc,
09:51quelle serait son image,
09:54en fait, de Marc,
09:54même si cela satisferait
09:58son électorat de base,
10:01en fait,
10:01ça veut dire qu'il aurait échoué,
10:03en quelque sorte.
10:04Donc, c'est ça
10:04ce qui est compliqué.
10:06Et en fait,
10:06il faut bien reconnaître
10:08qu'il n'a...
10:09À force de vouloir flatter
10:11Vladimir Poutine,
10:12il n'a pas beaucoup d'options.
10:14Il y a ces sanctions économiques,
10:16mais qui portent
10:17sur des pays partenaires
10:19de la Russie.
10:20Et il y aurait une solution,
10:22par exemple,
10:23des solutions militaires,
10:23en disant,
10:25je vais donner,
10:26par exemple,
10:26des avions F-16.
10:28Il y a des centaines
10:29d'avions de combat F-16
10:30stockés aux Etats-Unis.
10:32Eh bien,
10:33il dirait,
10:33je vais donner
10:3450 ou 100 avions
10:36de combat F-16
10:37à l'Ukraine.
10:39Ça aurait une vraie signification.
10:40Il va falloir voir
10:41en tout état de cause,
10:43le bilan,
10:45au bout d'une semaine,
10:45n'est pas très brillant pour lui.
10:47Claude Blanche Maison,
10:48autre déclaration,
10:49parce qu'il y a de la flatterie
10:50de Trump vers Poutine,
10:51mais alors,
10:52Poutine n'est pas en reste non plus.
10:53Il a déclaré hier
10:54que l'arrivée
10:56de Donald Trump
10:57à la Maison Blanche,
10:58c'était la lumière
10:59au bout du tunnel.
11:00Il joue à quoi ?
11:01À la flatterie, là ?
11:03Oui,
11:04oui,
11:04et puis finalement,
11:06il y a quand même
11:06un phénomène
11:06d'usure de la guerre.
11:08La guerre aura 4 ans
11:09au mois de février prochain.
11:10C'est énorme,
11:11en plein centre de l'Europe.
11:12Donc,
11:12effectivement,
11:13il va se passer quelque chose
11:14l'année prochaine.
11:15On le sent bien.
11:16On peut dire que,
11:17et je l'ai dit moi-même,
11:18que le sommet en Alaska,
11:20aujourd'hui,
11:20montre bien
11:21que ça n'était pas mûr
11:23et que ça ne produit pas
11:24les résultats espérés,
11:26mais les gens se cherchent.
11:28Et on est à la recherche,
11:29en fait,
11:30d'un processus long,
11:32mais qui pourrait conduire
11:32à la paix.
11:33Pour le moment,
11:33on ne l'a pas trouvé.
11:34Ça n'était pas
11:35le sommet d'Alaska.
11:36Ça n'est pas la rencontre
11:38entre Poutine et Zelensky
11:40qui n'aura pas lieu.
11:41Probablement pas
11:42la triennatérale non plus,
11:44Poutine,
11:45Trump,
11:45Zelensky.
11:47Autre chose.
11:48Alors,
11:48autre chose,
11:48on ne sait pas
11:49ce que ça sera.
11:50Et effectivement,
11:51lorsque les Européens
11:52réfléchissent,
11:54avec les Américains d'ailleurs,
11:56aux assurances de sécurité
11:57à donner à l'Ukraine,
11:59on voit bien
12:00les Russes sortir du bois
12:01et dire,
12:02attention,
12:02vous ne pouvez pas
12:02discuter de ce sujet
12:03sans nous.
12:04Voir,
12:05évidemment,
12:05l'Ukraine libre
12:06décidera de ses alliances.
12:09Mais on a vu aussi
12:09sortir du bois,
12:10d'autres acteurs,
12:13comme la Chine
12:13qui dit,
12:14moi je veux aussi
12:15participer
12:16à ce que l'on dira
12:17sur la sécurité en Europe
12:19parce que ça me concerne.
12:20Et puis cette guerre,
12:21elle a assez duré,
12:22il faut y mettre
12:22un point final.
12:23Par conséquent,
12:24on voit que,
12:25comme par hasard,
12:26les quatre membres
12:27permanents du Conseil de sécurité,
12:28les cinq membres permanents
12:29du Conseil de sécurité
12:30rôdent autour du sujet.
12:35Et ça veut dire
12:35que probablement,
12:36dans les mois qui viennent,
12:37il y aura de nouveaux
12:37développements.
12:38Je l'ai à Moscou.
12:39Très rapidement,
12:39sauf que quand les Russes
12:40disent « et vous ne pouvez
12:41pas discuter sans nous »,
12:42ça veut dire
12:43« faites ce que nous on dit,
12:44mais ne faites pas ce qu'on fait ».
12:45Parce qu'eux,
12:45en Alaska,
12:46ça ne les dérangeait pas
12:46de discuter de la sécurité
12:48en Ukraine et en Europe
12:49sans les Ukrainiens,
12:50sans les Européens.
12:51Donc ça,
12:51c'est juste un point.
12:52Pour revenir sur les déclarations,
12:53la façon effectivement
12:54de Trump
12:54d'essayer de lancer des messages
12:57à tous les partis.
12:59Il a quand même utilisé
13:01une métaphore sur l'équipe sportive
13:02qui ne peut pas rester
13:04seulement sur la défensive
13:05et que du coup,
13:05l'Ukraine devrait avoir
13:07aussi des moyens d'attaque.
13:08Donc c'est aussi un message
13:09pour laisser entendre
13:11qu'il n'exclut pas
13:12le fait d'augmenter
13:15et renforcer
13:17les aspects militaires.
13:18Dernier point sur
13:19le changement
13:21quand même un peu
13:21d'opinion publique
13:22aux États-Unis.
13:24On a parlé de son électorat.
13:25Par contre,
13:26il y a quand même
13:26des sondages
13:27qui montrent
13:27qu'il y a maintenant
13:29presque 55-60%
13:31des Américains
13:32qui considèrent
13:33que les États-Unis
13:34devraient aider l'Ukraine.
13:35Au mois de mars,
13:36en début d'année,
13:36c'était 20%.
13:37Donc il y a une augmentation.
13:38Les Américains,
13:39tant qu'on ne parle pas
13:40d'envoyer les soldats,
13:41ils ne disent pas
13:42qu'on laisse tomber l'Ukraine.
13:43Et même les médias américains
13:45aussi qui ont publié
13:46beaucoup de...
13:47ont fait beaucoup
13:47de publications
13:48pour dire à Trump
13:50qu'il fallait mettre
13:50la pression
13:51sur le pays agresseur
13:52tout en expliquant
13:53pourquoi ça irait
13:54dans le sens
13:54des intérêts
13:55des États-Unis,
13:57en fait,
13:57de ne pas complètement
13:59plier face à la Russie
14:00et de faire en sorte
14:02que la Russie accepte
14:04qu'elle ne peut pas
14:04gagner cette guerre.
14:05Merci.
14:05Merci beaucoup.
14:06Merci à tous
14:07d'avoir évoqué ce sujet
14:08sur l'antenne de BFM TV.
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