La compagnie aérienne irlandaise a annoncé une réduction de 13% de sa capacité en France pour cet hiver, et notamment l'arrêt de ses opérations aux aéroports de Bergerac, Brive (sud-ouest) et Strasbourg (est), en réponse à l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion.
00:00Il y a certains aéroports dans notre pays qui fonctionnent dans le cadre d'obligations de services publics.
00:07C'est l'État qui vient en relais. Nous le faisons sur certaines destinations.
00:11Nous souhaitons principalement que ce soit les compagnies, l'activité privée qui puissent offrir aux passagers une desserte de leur territoire.
00:19Mais nous le faisons déjà sur certains territoires. Notre idée, bien sûr, c'est de garder ces plateformes aéroportuaires.
00:24L'avion, quand il n'y a pas de solution ferroviaire, est une solution pour pouvoir permettre à des territoires de se rapprocher, bien sûr, des pôles de décision,
00:34notamment de notre capitale, et puis plus largement d'offrir une offre touristique, que ce soit pour les Français qui souhaitent aller à l'étranger,
00:44et notamment à un coût réduit, ou pour accueillir un certain nombre de touristes.
00:48Et concernant la Dordogne, on sait qu'elle est particulièrement attractive d'une manière générale.
00:53et sur nos amis anglais en particulier.
00:56Je rappelle que le tourisme, c'est 8% de notre produit intérieur brut,
01:00et qu'une hausse de cette taxe, bien sûr, peut avoir des répercussions sur le tourisme dans notre pays.
01:07Donc c'est la raison pour laquelle j'avais exprimé ces réserves quand j'étais parlementaire.
01:11Et pour être cohérent avec moi-même, je les exprime également en tant que ministre.
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