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00:00:00Directe d'Ecosse, le président américain qui rencontre en ce moment même, vous le voyez sur cette image, la présidente de la Commission européenne.
00:00:08Il est 18h20 sur BFMTV, vous êtes dans Newsbox et nous allons consacrer ces deux prochaines heures très largement à cette rencontre entre le président américain et Ursula von der Leyen.
00:00:19Ils vont tenter de s'accorder sur les droits de douane à quelques jours de cette date butoir du 1er août, date à laquelle les produits européens seront taxés de 30%, en tout cas faute d'accord, à leur entrée sur le sol américain.
00:00:34Absolument Elisa et je vous présente nos invités qui vont analyser avec nous cette prise de parole de Donald Trump, Pascal Delima, bonsoir.
00:00:43Merci d'être avec nous, vous êtes chef économiste chez BKMC.
00:00:46A vos côtés, Richard Verli, bonsoir, journaliste, correspondant en France et en Europe pour le média suisse Blic, et puis Ulrich Bounin, bonsoir, analyste géopolitique, et Bernard Cohen Haddad, bonsoir.
00:00:59Vous êtes le président de la CPME, la Confédération des petites et moyennes entreprises de Paris.
00:01:04Je commence avec vous, Ulrich Bounin, une chance sur deux de trouver un accord, dit Donald Trump. Il a l'air plutôt optimiste.
00:01:09Oui, alors pour le coup, effectivement, le ton a beaucoup changé entre l'Union européenne a été créée pour escroquer les Etats-Unis, enfin c'est même plus qu'escroquer.
00:01:16Et le ton actuel où il a dit qu'effectivement Ursula von der Leyen, c'était quelqu'un de bien finalement, de respectable, et qu'il y avait 50% d'aboutir.
00:01:24Il est probable qu'il ait cette approche-là parce que les Européens ont grosso modo plus ou moins accepté un tarif de 15% à l'entrée,
00:01:31qui est grosso modo le tarif à peu près actuel avec les 10% qui avaient été imposés en avril lors du jour de la libération par Donald Trump,
00:01:37plus des droits de douane existants.
00:01:39Donc effectivement, finalement, Donald Trump n'a pas réussi au moins en façade, en tout cas au premier abord, à avoir une victoire sur un droit de douane de 15%.
00:01:47Après, le diable est dans les détails.
00:01:50Ça va être des questions de quotas, d'exemption, de compensation par les Européens.
00:01:53Trois, quatre points à discuter, a dit Donald Trump.
00:01:56Quelques problèmes à régler, voilà.
00:01:57Donc a priori, on partirait peut-être sur une base de 15%.
00:02:01Est-ce qu'on est, Richard Verli, typiquement dans une négociation à la Donald Trump ?
00:02:05C'est-à-dire, je vous menace de 30% au départ et comme ça, j'espère aboutir au moins à 15%.
00:02:10Oui, on pourrait même ajouter, je vous menace de 30%.
00:02:13J'engrange vos commandes militaires pendant le sommet de l'OTAN, ce qu'il a dit très longuement.
00:02:17Et ensuite, on commence à discuter.
00:02:19Je crois qu'il y a encore deux inconnus qui, peut-être, seront levés à l'issue de cette rencontre.
00:02:24La première inconnue, c'est qu'est-ce que l'Union européenne va promettre aux États-Unis en termes d'investissement ?
00:02:29Parce que l'accord avec le Japon récent, le Japon a prévu 550 milliards de dollars d'investissement aux États-Unis.
00:02:36Est-ce que l'Union européenne va faire de même ?
00:02:38Ça, c'est une grande question.
00:02:39Et la deuxième, c'est quand même toujours cette question des services.
00:02:42Parce que je rappelle que les géants du numérique américain ont un besoin impératif du marché européen.
00:02:48Pour l'instant, l'Union européenne avait complètement abandonné l'idée de les taxer
00:02:51ou d'avoir la moindre mesure de rétorsion sur le numérique.
00:02:54Est-ce qu'on va laisser ça continuer ?
00:02:57Parce que franchement, dans ce domaine, le duel est très inégal.
00:03:01C'est bel et bien les États-Unis qui profitent à plein du marché européen.
00:03:05Pascal Delima, pas d'accord sur les produits pharmaceutiques.
00:03:07Donald Trump l'a dit.
00:03:09Est-ce que ça peut être rapide ?
00:03:12Il parlait d'une heure d'échange pour régler tous ces points.
00:03:14Ça paraît quand même court ?
00:03:16Oui, ça paraît court.
00:03:17Ça, c'est clair.
00:03:17Mais bon, après, il y a des commissions aussi derrière qui travaillent toute l'année.
00:03:21Je pense qu'il a aussi des conseillers économiques.
00:03:24Et la même chose du côté de l'Europe où les études sont faites, les travaux sont étudiés, analysés.
00:03:29Enfin, ils ont une heure, mais ils ne viennent pas quand même, j'espère en tout cas.
00:03:33Je suis même sûr, ils ne viennent pas sans avoir un peu travaillé en amont.
00:03:37Donc ça, c'est le premier point.
00:03:39Après, comment dire ?
00:03:41La situation est urgente parce qu'évidemment, on a une croissance économique sur 2025 et même les prévisions en 2026 qui risquent de ralentir.
00:03:49On sait que le commerce international, c'est 25% des PIB des pays de l'OCDE.
00:03:54On sait quand même qu'il y a un vrai déficit commercial, évidemment, un déficit de 135 milliards des États-Unis vis-à-vis de l'UE.
00:04:01On sait que la position de l'Union européenne n'a pas toujours été non plus très très claire vis-à-vis des États-Unis sur les droits de douane par rapport au favoritisme asiatique que fait l'Union européenne.
00:04:11Et donc, il y a une urgence.
00:04:13C'est-à-dire que là, il faut vraiment qu'on trouve un taux d'équilibre, un taux d'équilibre, un droit de douane d'équilibre qui puisse faire qu'il y ait un jeu un petit peu gagnant-gagnant.
00:04:21Parce que si on continue l'escalade, si on continue à ne pas dire la vérité finalement sur le commerce international, on risque d'être dans un jeu perdant-perdant.
00:04:29C'est possible ça, gagnant-gagnant ? Parce qu'on avait l'impression d'avoir un Donald Trump très à l'aise.
00:04:33Alors certes, il est chez lui, sur sa propriété.
00:04:35Et une Ursula von der Leyen assez fébrile finalement à côté.
00:04:38On ne l'a presque pas entendu.
00:04:39Il a pris la parole.
00:04:40Tout à fait, mais c'est ce que vous disiez très bien.
00:04:41Il va y avoir des exemptions dans certains domaines pharmaceutiques.
00:04:45Il va y avoir certainement une ouverture un peu plus large du marché européen sur l'automobile, je pense.
00:04:49Parce que là, c'est vrai que clairement, il faut dire la vérité.
00:04:52C'est parce que c'est Donald Trump qu'il faut reconnaître que le marché européen n'est pas très ouvert à l'automobile américaine.
00:04:59Est-ce que c'est là-dessus ?
00:05:00Exemption, cas particulier.
00:05:03On peut aussi compenser sur les produits américains en mettant en place des normes réglementaires européennes.
00:05:08Est-ce que c'est très bien faire l'UE ?
00:05:10Là où je suis un peu surpris, où on en parle un peu moins, c'est que les États-Unis sont quand même très excédentaires.
00:05:16Plus de 70 milliards sur les services, en particulier le conseil, les services financiers et les nouvelles technologies de l'information.
00:05:22Alors qu'il y a un gros enjeu de propriété de la donnée sur le cloud.
00:05:25Je trouve que l'Europe joue peut-être...
00:05:27Je ne sais rien.
00:05:28Je pense qu'ils ont ça en tête.
00:05:29Votre voisin a évoqué le numérique, justement.
00:05:32Je n'ai pas tous les dossiers, mais en réfléchissant un peu en termes économiques, je pense que l'Europe devrait jouer aussi sur une taxation des GAFAM,
00:05:42sur une protection du cloud et faire qu'il y ait une certaine souveraineté sur la donnée européenne.
00:05:49Et c'est dommage qu'on n'entende pas parler de cette partie-là.
00:05:51On va prendre la direction de Washington, retrouver notre correspondant sur place, Antoine Ellard.
00:05:56Bonsoir Antoine.
00:05:58Donald Trump donc plutôt optimiste à trouver un accord avec Ursula von der Leyen.
00:06:03Ce serait le plus gros accord jamais conclu, dit-il.
00:06:10Oui, exactement, parce que les États-Unis et l'Union européenne sont les plus importants partenaires commerciaux.
00:06:16En fait, Donald Trump, tout à l'heure, comme à chaque fois qu'il est dans une négociation, a un peu soufflé.
00:06:20Le chaud et le froid.
00:06:21D'un côté, effectivement, on le sent assez optimiste.
00:06:23Il dit qu'il veut conclure un accord.
00:06:25Entre les lignes, il laisse même entendre que des progrès ont été réalisés.
00:06:28Il dit qu'il reste 3 à 4 points à discuter, 3 à 4 points de divergence.
00:06:34Lorsqu'il est arrivé en Écosse avant-hier, il parlait de 20 points de désaccord.
00:06:37Donc, dans son esprit, manifestement, les choses vont dans le bon sens.
00:06:40Mais dans le même temps, Donald Trump continue de mettre la pression.
00:06:43Il dit qu'il y a toujours une chance sur deux de conclure un deal.
00:06:46Façon d'expliquer que pour le moment, rien n'est fait.
00:06:49Trump qui continue aussi de se plaindre que la relation commerciale entre les États-Unis et l'Europe n'est pas équitable et qu'il faut la rééquilibrer.
00:06:56Et puis, il y a toujours cet ultimatum du 1er août.
00:06:58Faute d'un accord d'ici là, les produits européens seront tous taxés à hauteur de 30%.
00:07:03Cet ultimatum n'est pas négociable.
00:07:05Voilà ce qu'avait indiqué un peu auparavant le ministre du Commerce.
00:07:08Au passage, Donald Trump pose un peu aussi les termes de l'accord qu'il souhaite obtenir.
00:07:14Il explique grosso modo que si les Européens veulent des droits de douane à la baisse,
00:07:18il faudra, en échange, qu'ils s'ouvrent davantage aux produits américains.
00:07:23Trump cite notamment les produits agricoles ou encore les voitures.
00:07:27Les discussions ont commencé.
00:07:29Une fois que les caméras sont parties tout à l'heure, ça devrait aller assez rapidement.
00:07:32Trump parle d'une heure de discussion.
00:07:33Il estime que ce sera suffisant pour savoir si les deux parties sont capables de se mettre d'accord ou non.
00:07:39Antoine, on parle beaucoup de ces droits de douane en Europe.
00:07:41Mais est-ce que les Américains s'inquiètent eux aussi de la politique douanière de leur président ?
00:07:48Écoutez, les Américains sont très divisés sur cette question.
00:07:51Globalement, les électeurs de gauche sont vent debout contre la politique tarifaire de Donald Trump.
00:07:56Et du côté des Républicains, du côté des électeurs de Donald Trump, là aussi, il y a des fractures.
00:08:00D'un côté, il y en a qui s'inquiètent pour leur porte-monnaie.
00:08:02Puisque forcément, les droits de douane vont faire grimper les prix dans les magasins.
00:08:06Or, justement, beaucoup d'électeurs républicains ont voté pour Donald Trump avec cette promesse que les prix allaient baisser,
00:08:12que le pouvoir d'achat allait augmenter.
00:08:15Mais quand on voit les sondages, on constate qu'il y a quand même un noyau dur de supporters trumpistes
00:08:19qui soutiennent et qui font confiance à Donald Trump.
00:08:23Il y a même 46% des électeurs républicains qui se disent prêts à payer plus cher certains produits,
00:08:29certains produits chinois notamment, si les droits de douane permettent à terme d'affaiblir Pékin.
00:08:35Alors, on verra s'ils tiennent toujours ce même discours dans quelques mois.
00:08:37Il faut bien voir que pour le moment, les consommateurs américains n'ont pas encore eu à subir vraiment les effets de ces droits de douane.
00:08:44L'inflation est certes un peu repartie à la hausse au mois de juin, mais très légèrement.
00:08:49En fait, l'effet sera vraiment à sentir vers la fin de l'année, au mois de décembre,
00:08:53lorsque les Américains feront leur course de Noël.
00:08:56Et à ce moment-là, il est tout à fait possible, si les droits de douane sont très élevés,
00:09:00que l'opinion publique américaine, que l'opinion des électeurs de Donald Trump se retourne.
00:09:07Mais pour le moment, il a toujours un socle d'électeurs qui lui est fidèle et qui lui fait confiance.
00:09:11Merci beaucoup Antoine Larr à Washington.
00:09:13On va retourner tout de suite au Royaume-Uni, retrouver notre correspondante Marie Billon,
00:09:18alors que cette rencontre entre Donald Trump et Ursula von der Leyen a débuté.
00:09:22Marie, on a vu ce ton, cet échange en conférence de presse entre les deux personnes.
00:09:30Donald Trump plutôt optimiste, donc, et une Ursula von der Leyen plus effacée.
00:09:35Oui, elle a dit que Donald Trump était un négociateur dur en affaires,
00:09:41ce sur quoi il a de suite dit dur, oui, mais honnête et juste.
00:09:46Juste, il a dit exactement.
00:09:48Donc voilà, il a voulu un petit peu remettre les cartes sur la table,
00:09:51et c'est vrai qu'elle s'est posée, effectivement, peut-être pas en supplicante,
00:09:55mais certainement, Donald Trump a pris le pas dans cette conférence de presse
00:10:01pour parler de l'Europe et pour parler de ces négociations,
00:10:05mais aussi pour parler de plein de choses, puisqu'ils ont parlé de Gaza, etc.
00:10:08Donc, c'est vrai que ces négociations, elles ont commencé.
00:10:12Il y a Ursula von der Leyen, mais il y a aussi Mark Osefkovic,
00:10:14qui est le représentant du commerce en Europe.
00:10:16Donald Trump lui-même est accompagné d'une équipe de négociateurs avec lui,
00:10:21mais c'est Donald Trump qui veut être celui qui conclut le deal.
00:10:25Il a suivi de très près les plus de 200 heures de négociations
00:10:28qui ont déjà eu lieu entre l'Europe et les États-Unis,
00:10:31et il veut être celui qui « close the deal », comme on dit,
00:10:34qui vraiment met la dernière encre sur le papier pour dire
00:10:38« c'est bon, c'est moi qui l'ai fait ce deal ».
00:10:40Donc, c'est pour ça qu'il y a beaucoup, beaucoup d'espoir dans ces négociations aujourd'hui.
00:10:43Alors, il a dit que ça pourrait durer une heure à voir.
00:10:47On va voir ça peut-être dans une heure ou dans un petit peu plus de temps.
00:10:50Mais le but, lui, c'est qu'il a dit aussi que le 1er août était la date incompressible
00:10:55pour tout le monde pour lancer les tarifs.
00:10:58Évidemment, d'ici là, les Européens espèrent avoir baissé ces tarifs,
00:11:02si possible de moitié à 15 %, si possible de plus.
00:11:05Mais pour l'instant, le but allait être à l'air d'essayer de passer
00:11:09de 30 % à 15 % pour les Européens.
00:11:11– Merci beaucoup, Marie, en direct de Londres.
00:11:14Ulrich Bounin, une petite question peut-être sur le caractère des personnages.
00:11:19Ursula von der Leyen part d'un dur négociateur.
00:11:22Et à cela, Donald Trump lui répond « oui, mais juste ».
00:11:25C'est comme ça que ça va se passer ?
00:11:26– Oui, enfin après, là, pour le coup, Ursula von der Leyen,
00:11:29elle a adopté la tactique marcrouteuse,
00:11:31qui est de dire, grosso modo, de flatter son interlocuteur jusqu'à l'extrême.
00:11:35Voilà, il est grand, il est beau, il est fort, il a tout compris.
00:11:38– Oui, c'est très bien de faire lui-même.
00:11:39– Voilà, non, non, mais tout à fait.
00:11:40Mais donc, effectivement, tout ce qu'on a vu là,
00:11:42c'était quand même un peu un jeu de rôle de la part d'Ursula von der Leyen,
00:11:45qui a justement, alors après, on peut discuter de si ça fonctionne ou pas,
00:11:48mais en tous les cas, il y a une stratégie très claire d'un certain nombre de dirigeants,
00:11:51désormais, de flatter Donald Trump jusqu'à l'extrême,
00:11:54pour essayer de s'attirer ses faveurs, finalement.
00:11:55Et donc, c'est ça qu'on a vu dans cette conférence de presse.
00:11:58Donc, encore une fois, avec Donald Trump, il faut toujours se méfier des apparences.
00:12:00Effectivement, là, dans cette conférence de presse,
00:12:02il a l'air de complètement dominer Ursula von der Leyen.
00:12:04Je ne suis pas sûr que dans les négociations, ce soit aussi ça.
00:12:06– Bernard Cohen-Haddad, sur quelles marchandises françaises
00:12:09ces droits de douane vont avoir le plus d'impact ?
00:12:12Parce que c'est la question très concrète qu'on se pose forcément.
00:12:14– Alors, vous l'avez évoqué tout à l'heure,
00:12:16il y a bien entendu l'aéronautique,
00:12:17parce que pour nous, c'est extrêmement important, l'aéronautique en France.
00:12:20– On a apparemment un embargo sur les produits pharmaceutiques,
00:12:26ça représente 4,5 millions milliards en France.
00:12:31On a aussi tout ce qui est l'industrie de l'équipement,
00:12:34qui est extrêmement importante.
00:12:36– C'est quoi l'industrie de l'équipement ?
00:12:37– C'est des machines-outils, ce genre de choses,
00:12:39des pièces que l'on fait pour l'aéronautique aussi, par exemple,
00:12:44ou pour l'industrie de fabrication classique américaine.
00:12:49Il y a aussi les boissons et les spiritueux.
00:12:52Vous savez que nous exportons beaucoup de boissons, de spiritueux.
00:12:56– Il pourrait y avoir une exemption sur les spiritueux, mais pas sur le vin.
00:12:59– C'est une attente, mais bien entendu, par sur le vin,
00:13:01c'est 2,5 milliards, le vin, c'est quand même important.
00:13:04Et puis, on a aussi tout ce qui est, je parle des grands thèmes,
00:13:08les parfums, on est aussi une industrie de parfums en France.
00:13:12Et donc, c'est pour nous extrêmement important.
00:13:14Moi, je trouve que le thon, si vous me le permettez, a quand même changé.
00:13:17Et on est, alors bien entendu, je pense que Mme von der Leyen
00:13:21n'a pas envie de se retrouver dans la position de Zelensky dans le bureau Oval.
00:13:23On a bien compris ça, il faut quand même le rappeler.
00:13:26Nos entreprises non plus.
00:13:28Et que pour l'instant, la politique de la canonnière
00:13:30des six premiers mois de l'année, on a l'impression
00:13:32qu'elle est un petit peu mise au rebut.
00:13:35Néanmoins, je n'ai pas l'impression que le président Trump,
00:13:38d'après ce que j'ai entendu, a renoncé à encourager les investissements directs
00:13:43des investisseurs européens chez lui.
00:13:47Ça, c'est un vrai sujet.
00:13:49Vous savez que ça avait fait un grand débat entre Bernard Arnault,
00:13:53le président de la République, et les grands patrons français,
00:13:55mais aussi européens, de savoir s'il fallait ce patriotisme économique,
00:14:00s'il fallait investir ou non directement.
00:14:01Tram, ce n'est pas parce qu'il n'en parle pas à l'instant,
00:14:05n'a pas abandonné, puisqu'il a évoqué à un moment
00:14:07les résultats positifs des investissements directs chez lui.
00:14:10Donc ça reste aussi pour nous un atout de faire en sorte
00:14:13de limiter ce type d'investissement, parce que,
00:14:15et je ne peux pas être trop long, il y a un enjeu pour les Européens,
00:14:18et je pense qu'on sera tous d'accord sur le plateau,
00:14:20c'est que ce moment-là soit l'occasion de renforcer l'économie européenne,
00:14:25de renforcer notre industrie européenne,
00:14:27de renforcer aussi ce que j'appelle notre marché de capitaux,
00:14:30c'est-à-dire la solidité de l'euro,
00:14:32et pour l'instant, on en est loin,
00:14:34c'est pour ça que cette embellie temporaire telle qu'on vient de l'entendre
00:14:38va dans le bon sens,
00:14:39et c'est aussi pour ça que Mme Von Arien zoomait de jovaucher à la télé
00:14:43et elle a raison de ne pas voler la vedette à M. Trump.
00:14:46Pascal Delima, on parle pour l'instant peut-être d'un accord autour de 15%,
00:14:50mais dans les faits, est-ce qu'on n'y est pas déjà finalement
00:14:52avec cette surtaxe de 10% qui est d'ores et déjà appliquée ?
00:14:57Et puis on rappelle qu'auparavant, les droits de douane étaient déjà de 4,8% en moyenne.
00:15:01Oui, alors là, ça s'additionnerait, c'est-à-dire qu'on aurait encore un taux final plus élevé,
00:15:05c'est-à-dire que c'est ça le problème,
00:15:06c'est-à-dire que finalement, on est déjà dans une forme d'escalade
00:15:09et de pression américaine sur les droits de douane,
00:15:10et les taux finaux peuvent dépasser 20%.
00:15:15Alors il faut préciser quand même que ça ne veut pas dire
00:15:17que le pouvoir d'achat va baisser de 20% en France.
00:15:24Il faut faire attention, ce n'est pas linéaire comme ça.
00:15:27Et en plus, les chaînes de valeur sont totalement intégrées
00:15:29et donc il se peut qu'il y ait un bout de la chaîne de valeur
00:15:31qui passe la frontière et qui soit taxée à ce taux,
00:15:33mais pas le prix du produit final.
00:15:35C'est un petit peu compliqué, mais il faut préciser quand même aussi
00:15:38que ce n'est pas linéaire et qu'il n'y a pas de porte-monnaie des Français.
00:15:41Maintenant, les signaux qu'on envoie au marché financier,
00:15:45au monde en général,
00:15:46quand même un signal aujourd'hui d'escalade.
00:15:48J'ai l'impression qu'on arrive à un certain apaisement,
00:15:51comme ça vient d'être très bien dit.
00:15:52Je pense qu'on sera à autour de 15% comme taux d'équilibre,
00:15:56j'espère, j'espère que j'ai raison.
00:15:59Parce que sinon, effectivement, là, on va sur autre chose
00:16:02et les mesures de rétorsion européennes vont forcément avoir lieu.
00:16:04Il n'y a plus le choix, il y a le 1er août, il arrive.
00:16:06– Mesures de rétorsion à hauteur de plus de 90 milliards.
00:16:09– Tout à fait.
00:16:10– Oui, il faut quand même redire une chose,
00:16:13c'est que Ursula von der Leyen et Donald Trump
00:16:15ne sont pas du tout dans la même position.
00:16:17Donald Trump, il est président des États-Unis élus, il décide.
00:16:21Madame von der Leyen, elle est dépositaire d'un mandat de négociation
00:16:24des 27 pays membres de l'Union européenne.
00:16:26La Commission européenne a la compétence exclusive pour négocier,
00:16:29mais ce n'est pas elle la patronne, elle est mandataire.
00:16:32Et donc, de ce point de vue-là, il serait très malvenu,
00:16:34même s'il devait y avoir un rapport de force,
00:16:37ce rapport de force, il devra être avalisé par les chefs d'État
00:16:39et de gouvernement des 27 pays membres.
00:16:41Ce n'est pas Madame von der Leyen qui peut essayer de dire non
00:16:43à M. Trump de cette manière.
00:16:45Donc, je crois que sa position et son attitude
00:16:47correspondent au fond à sa fonction.
00:16:49La deuxième chose, c'est qu'une fois qu'on connaîtra le tarif,
00:16:53il faudra, parce que vous avez des secteurs
00:16:54qui peuvent se permettre, en quelque sorte,
00:16:56d'absorber 15% de droits de douane.
00:16:58On pense au luxe.
00:17:00Pour le luxe, ça ne fait pas une énorme différence,
00:17:0215%, sur des parfums, sur des objets de luxe.
00:17:06Mais pas pour le petit viticulteur.
00:17:07Exactement.
00:17:08Il y a d'autres secteurs qui sont beaucoup plus sensibles
00:17:09et c'est pour ça qu'il faudra ensuite regarder
00:17:11quels sont les secteurs qui peuvent absorber facilement.
00:17:14Ça ne vous aura pas étonné que M. Bernard Arnault
00:17:16était favorable à un deal commercial assez rapide.
00:17:20Il y a d'autres secteurs où ce sera beaucoup plus compliqué.
00:17:22Merci beaucoup à tous les quatre.
00:17:24On reviendra évidemment largement sur ces négociations
00:17:26en cours entre Donald Trump et Ursula von der Leyen
00:17:29à partir de 19h sur BFM TV.
00:17:31On va marquer une courte pause
00:17:33et dans un instant, on parlera des incendies
00:17:36dans le sud de la France.
00:17:37Le feu a parcouru plus de 600 hectares dans l'Aude.
00:17:40Il est fixé depuis 15h,
00:17:41mais les pompiers restent sur le qui-vive
00:17:43en raison des vents violents.
00:17:45Restez avec nous.
00:17:46A tout de suite.
00:17:52Bienvenue.
00:17:57Si vous nous rejoignez, c'est Newsbox sur BFM TV.
00:18:00Il est 18h44.
00:18:01Les sapeurs-pompiers sur le qui-vive
00:18:03dans le sud de la France face au départ de feu.
00:18:05Partons d'abord dans l'Aude
00:18:06où le violent incendie qui s'est déclaré hier
00:18:09a parcouru plus de 600 hectares.
00:18:10Il ne progresse plus depuis 15h,
00:18:12mais les pompiers restent mobilisés
00:18:14avec plusieurs centaines d'hommes sur place.
00:18:16Bonsoir Célia Vallée.
00:18:17Vous êtes notre envoyée spéciale.
00:18:20Il y a toujours ce vent fort.
00:18:22près de six gens qui préoccupent les soldats du feu.
00:18:27Oui, le vent avec des rafales jusqu'à 80 km heure
00:18:30ici dans l'Aude.
00:18:31Un vent qui est l'ennemi des pompiers,
00:18:33on le sait, pendant ces incendies,
00:18:35parce qu'il provoque des réactivations de feu.
00:18:38Et c'est ce qu'a occupé les pompiers de l'Aude
00:18:39tout l'après-midi avec des moyens terrestres
00:18:41et des moyens aériens.
00:18:43Deux hélicoptères pour bombardiers d'eau
00:18:45et deux avions airtractors
00:18:46qui ont largué du retardant cet après-midi.
00:18:49Le feu, il est fixé depuis 15h.
00:18:51C'est le préfet qui l'a annoncé sur notre antenne.
00:18:53Écoutez-le.
00:18:53Je peux vous indiquer que le feu a été déclaré fixé à 15h.
00:19:01Donc désormais, on est dans une autre configuration
00:19:03et où, évidemment, le dispositif restera sur place
00:19:08avec un nombre conséquent de pompiers
00:19:10pour traiter les éventuelles réactivations.
00:19:13Mais le feu est désormais fixé.
00:19:16La plupart des lisières ont été traitées.
00:19:20Donc désormais, c'est un dispositif de surveillance
00:19:22qui sera composé quand même de plus de 300 pompiers
00:19:25qui sera positionné tout autour des points délicats.
00:19:32Les pompiers qui sont plus sereins ce soir que ce matin
00:19:35mais qui restent sur le qui-vive
00:19:36parce qu'ici, tous les éléments sont réunis
00:19:38pour avantager les départs de feu.
00:19:40Le taux d'humidité est très bas et le vent souffle.
00:19:43Merci beaucoup, Célia Vallée, avec Julie Ben Moussa.
00:19:47Bonsoir, Loïc Rivière.
00:19:48Bonsoir.
00:19:48Journaliste météo-climat pour BFM TV.
00:19:50Où en est-on sur le front de la situation météo
00:19:54dans le sud de la France ?
00:19:55Le vent souffle, c'est certain.
00:19:5665 km heure en rafale au dernier relevé
00:19:58dans le département de l'Aude.
00:20:00Tramontane très puissante à nouveau.
00:20:02Elle va retomber probablement dans le courant de la soirée
00:20:04quelques kilomètres heure de moins
00:20:05mais elle va se réactiver demain.
00:20:07Des rafales qui vont s'approcher des 100 km heure.
00:20:10Cette fois-ci, ce sera le pic de cet épisode de vent
00:20:12mais qui pourrait bien nous mener jusqu'en milieu
00:20:14de semaine prochaine au moins.
00:20:16Donc ces vigilances...
00:20:17C'est pas fini.
00:20:18...sont évidemment maintenues pour aujourd'hui.
00:20:20La vigilance rouge dans les bouches du Rhône
00:20:22sera maintenue pour ce lundi.
00:20:24La vigilance orange dans l'Aude également.
00:20:26Là, vous voyez l'animation des vents
00:20:28qui filent de l'Aquitaine jusqu'à la Méditerranée
00:20:31jusqu'à la Corse en ce qui concerne la Tramontane
00:20:34qui s'engouffre entre le massif central,
00:20:36les Pyrénées.
00:20:37D'ailleurs, en altitude et même plus que cela,
00:20:40depuis l'espace, on peut distinguer les fumées
00:20:43qui suivent le même chemin que le vent.
00:20:44Bien évidemment, voici cette capture du satellite
00:20:48MétéoSat de l'Agence spéciale européenne
00:20:50exploitée par Météo France
00:20:52au plus fort de l'incendie.
00:20:54Hier, on voyait ces fumées s'échapper vers le large
00:20:56sur plus de 100 kilomètres.
00:20:59La qualité de l'air d'ailleurs est dégradée
00:21:00là où les incendies sont en cours en ce moment.
00:21:04Et si on regarde l'animation des vents,
00:21:06on voit que le Mistral, lui aussi, est très puissant.
00:21:09Alors, aux alentours des 70-80 kilomètres heure,
00:21:12progressivement, il a tendance à filer un peu plus vers l'Est.
00:21:15C'est pour cela que le Var était aussi
00:21:17et est toujours en vigilance rouge pour cette journée.
00:21:20Demain, on va ajouter le Vaucluse
00:21:22qui sera également en alerte maximale avec encore
00:21:25ces fortes rafales de vent jusqu'à 80, voire 100 kilomètres.
00:21:28Donc, les choses ne s'arrangent pas.
00:21:29On va en parler avec vous, lieutenant-colonel Frédéric Arrault.
00:21:32Bonjour.
00:21:33Vous êtes porte-parole de la sécurité civile.
00:21:35Quand vous entendez ces prévisions sur le vent,
00:21:38la vigilance sur les feux de forêt,
00:21:40ça vous inquiète encore ?
00:21:42Alors, on est vigilants.
00:21:44Clairement, les annonces pour aujourd'hui et pour demain,
00:21:47en termes de vent, sont quand même relativement défavorables.
00:21:49Et donc, on est extrêmement vigilants
00:21:51et on dimensionne d'ailleurs le dispositif en conséquence.
00:21:54Dans l'aude, des drones thermiques ont été déployés.
00:21:58Ils ne peuvent pas tourner parce qu'il y a trop de vent.
00:22:00Comment est-ce que ça se passe pour vérifier
00:22:02un éventuel départ de feu,
00:22:04une éventuelle reprise de feu dans ce cas-là ?
00:22:07Alors, c'est un travail avec beaucoup de partenaires.
00:22:10Ce sont les pompiers, évidemment.
00:22:12Ce sont les communes.
00:22:13On a des bénévoles dans les communes.
00:22:14On a les forestiers.
00:22:15On a beaucoup de monde qui, au sol,
00:22:17va faire ce travail de détection,
00:22:19de surveillance aux jumelles du massif
00:22:21pour détecter les feux le plus précocement possible.
00:22:24Et puis, on utilise effectivement d'autres matériels.
00:22:26On peut avoir des drones
00:22:27qui peuvent avoir des caméras pour détecter au plus tôt.
00:22:30Et puis, on a également de la surveillance aérienne
00:22:32avec nos avions.
00:22:33Nos avions qui ont même des caméras
00:22:35pour détecter tout ça.
00:22:36Et on fait même un circuit qu'on appelle le guet aérien armé
00:22:39qui est redéfini chaque jour en fonction du risque incendie
00:22:42pour survoler les zones les plus à risque
00:22:45et faire en sorte que nos pilotes puissent non seulement détecter
00:22:48les feux le plus précocement possible
00:22:50et voire même effectuer un premier largage
00:22:52pour vraiment tuer le feu dès sa naissance.
00:22:55Vous restez avec nous, bien sûr, à distance,
00:22:58lieutenant-colonel.
00:22:58On va aller faire un tour du côté des Bouches-du-Rhône
00:23:00pour retrouver notre envoyé spécial,
00:23:03Milan Argelas,
00:23:04car un incendie s'est déclaré en milieu d'après-midi
00:23:07à Châteauneuf-les-Martigues.
00:23:10Vous êtes sur place, Milan,
00:23:13et un hectare au moins a été parcouru par les flammes.
00:23:18Oui, ce feu s'est déclaré aux alentours de 15 heures.
00:23:21Les pompiers ont été alertés,
00:23:22se sont donc rendus sur ce champ de canilles.
00:23:25Il s'agit d'un feu de canier, vous l'avez dit,
00:23:26qui a parcouru un hectare.
00:23:2895 pompiers ont été engagés.
00:23:31Ce feu, il est à présent fixé.
00:23:33Les pompiers sont donc en train de procéder
00:23:35aux opérations de noyage
00:23:37sur cette zone totalement calcinée par les flammes.
00:23:40Deux hélicoptères bombardiers d'eau
00:23:41avaient également été dépêchés.
00:23:43La difficulté pour les pompiers,
00:23:45c'est que ce feu s'est déclaré
00:23:46tout proche d'une zone résidentielle.
00:23:48Heureusement, aucune habitation n'a été touchée
00:23:51et aucun blessé n'est à déplorer.
00:23:53Nous étions tout à l'heure, justement,
00:23:55avec le maire de cette commune
00:23:57qui est arrivé très vite sur place
00:23:59et qui a accepté de répondre à quelques questions.
00:24:01Il nous a confirmé, justement,
00:24:02que le feu était maîtrisé.
00:24:03Écoutez-le.
00:24:04Il était au micro de Nordine Alissaïd.
00:24:07C'est le deuxième départ
00:24:08que nous avons aujourd'hui.
00:24:10On en a eu un autre
00:24:11à l'ouest de la commune
00:24:14qui a été rapidement maîtrisé.
00:24:16Et puis ici,
00:24:17où il y avait beaucoup
00:24:18de cannes bien garnies,
00:24:20il y a eu des grosses flammes.
00:24:22Mais le SDIS a mis très rapidement
00:24:25des moyens importants,
00:24:26les hélicoptères et beaucoup de camions.
00:24:29Ils ont pu le maîtriser
00:24:30et éviter ainsi que ça se propage.
00:24:33Aucune habitation touchée,
00:24:35aucun blessé.
00:24:36Voilà.
00:24:36Un seul sur pied.
00:24:40Dans un contexte de vigilance rouge,
00:24:42feu de forêt dans ce département
00:24:44des Bouches-du-Rhône,
00:24:45on a pu voir que plusieurs dispositifs
00:24:47préventifs avaient été mis en place
00:24:48pour les pompiers.
00:24:50Au total,
00:24:51440 pompiers étaient mobilisés
00:24:53sur le terrain aujourd'hui,
00:24:54en plus des 500 pompiers
00:24:55qui étaient présents en caserne.
00:24:57Demain, ce chiffre va grimper.
00:24:59550 pompiers seront mobilisés
00:25:01sur le terrain,
00:25:02avec toujours 500 pompiers en caserne.
00:25:04car les rafales de vent aujourd'hui
00:25:06atteignaient 60 km heure.
00:25:08Demain, le vent devrait souffler
00:25:09encore plus fort
00:25:10avec 90 km heure qui sont attendus.
00:25:12Merci beaucoup,
00:25:13Milana Argelas.
00:25:14Dans les Bouches-du-Rhône
00:25:15avec Nordine,
00:25:15Alice Haïd,
00:25:16j'ajoute que dans l'Iro,
00:25:17un incendie a parcouru 5 hectares
00:25:19dans le secteur du Cap d'Ag.
00:25:21On revient vers vous,
00:25:22lieutenant-colonel Frédéric Haro,
00:25:23porte-parole de la sécurité civile.
00:25:25Il faut encore une fois
00:25:27faire de la pédagogie ce soir
00:25:28parce qu'on sait que l'essentiel
00:25:29des départs de feu
00:25:31sont dus à une origine humaine.
00:25:33des comportements dangereux,
00:25:35parfois inconscients.
00:25:37Est-ce qu'il y a une lassitude
00:25:38aussi de votre côté
00:25:39du fait que les messages
00:25:40de prévention ne passent
00:25:42pas forcément toujours ?
00:25:45Alors, ils passent assurément,
00:25:46mais visiblement pas assez.
00:25:48Votre reportage était intéressant
00:25:49parce qu'il montrait deux choses.
00:25:50D'abord, on voyait
00:25:51que ce n'était pas un feu de forêt,
00:25:52mais un feu sur des cultures sur pied.
00:25:54Et c'est aussi caractéristique
00:25:55de la période.
00:25:56Et nous intervenons beaucoup
00:25:57sur ce genre de feu-là.
00:25:58Alors, le feu peut partir
00:25:59de la machine de l'agriculteur,
00:26:01mais également de gens
00:26:02qui passent à proximité.
00:26:03Et le feu peut être
00:26:04très, très rapide
00:26:05et relativement violent,
00:26:07poussé par le vent.
00:26:08Et puis, on voit également
00:26:09dans votre reportage
00:26:10la proximité avec les habitations.
00:26:12Huit départs de feu sur dix
00:26:14sont à moins de 50 mètres
00:26:15d'une habitation.
00:26:16Donc là, clairement,
00:26:17c'est les bons comportements
00:26:19à adopter.
00:26:20C'est évidemment les mégots,
00:26:21toujours ce problème des mégots.
00:26:22Donc, informer,
00:26:24éduquer les gens
00:26:24pour avoir une bouteille d'eau,
00:26:26quelque chose,
00:26:26pour mettre les mégots dedans,
00:26:27mais ne pas les jeter.
00:26:28D'abord pour la pollution
00:26:29et puis surtout pour ce risque
00:26:30incendie en cette période.
00:26:33Et puis, les véhicules thermiques,
00:26:34les motos,
00:26:35les véhicules à moteur
00:26:36et puis les travaux,
00:26:37ce bricolage qui peut être fait
00:26:39à proximité,
00:26:39là aussi générer des étincelles.
00:26:41Et donc,
00:26:42quand on n'a pas le choix
00:26:43que de le faire,
00:26:44et je peux l'entendre,
00:26:45eh bien,
00:26:45prendre les précautions
00:26:46qui s'imposent
00:26:48avec un tuyau d'eau,
00:26:49un extincteur,
00:26:50quelque chose
00:26:50pour avoir de quoi
00:26:53mettre de l'eau
00:26:53sur le départ de feu
00:26:54dès son départ.
00:26:56Avec nous sur ce plateau,
00:26:58également,
00:26:58Elena Maximovic.
00:26:59Bonjour.
00:27:00Vous êtes climatologue
00:27:01et fondatrice
00:27:02de la start-up
00:27:02WeatherTreadNet.
00:27:04Ces incendies,
00:27:05ils se multiplient
00:27:07depuis plusieurs années.
00:27:08Est-ce qu'il va falloir
00:27:09apprendre à vivre avec
00:27:10et à être équipée,
00:27:13en l'occurrence ?
00:27:14Oui.
00:27:14Donc,
00:27:14les incendies se multiplient.
00:27:16Donc,
00:27:16en 2025,
00:27:18juste quelques chiffres,
00:27:19peut-être,
00:27:19c'est important aussi.
00:27:20Donc,
00:27:20en 2025,
00:27:21déjà,
00:27:21nous avons dépassé.
00:27:23Donc,
00:27:24par rapport à l'année 2024,
00:27:26c'est déjà le double
00:27:27que nous avons fait
00:27:27sur toute l'année 2024.
00:27:30Il y avait deux fois
00:27:31moins d'incendies
00:27:32de surface brûlée
00:27:33en 2025.
00:27:33Et les qu'un a fait
00:27:34que commencer.
00:27:35Exactement.
00:27:36Donc,
00:27:36nous sommes en plein milieu.
00:27:39Donc,
00:27:40en termes de prévention,
00:27:41en effet,
00:27:42les communes,
00:27:43les territoires,
00:27:43les territoires
00:27:44doivent mettre en place
00:27:45plus de moyens
00:27:46de prévention
00:27:48et aussi de gestion
00:27:49de lutte.
00:27:50pendant les événements.
00:27:52Avec les scénarios climatiques,
00:27:56les climatologues cartographient
00:27:58dans le futur,
00:27:59année par année.
00:28:00Donc,
00:28:00c'est au-delà
00:28:00de la prévision météo.
00:28:01Donc,
00:28:02les climatologues
00:28:02peuvent cartographier
00:28:04les fréquences d'incendies.
00:28:06Vous avez une visibilité
00:28:07sur le long terme.
00:28:08Il y a une visibilité
00:28:08un peu plus
00:28:09que la prévision météo.
00:28:11D'ailleurs,
00:28:11pour rappel,
00:28:12il y a un mois,
00:28:13l'État français
00:28:15a publié aussi
00:28:16un rapport
00:28:17sur les sécheresses,
00:28:18donc les prévisions
00:28:19des sécheresses
00:28:20en France
00:28:21pour 2050.
00:28:24Donc,
00:28:24avec le scénario climatique
00:28:26qui est intermédiaire,
00:28:27ce n'est pas le pire,
00:28:28en termes d'incendies,
00:28:30donc un incendie
00:28:31sur un feu sur trois
00:28:33va déclencher,
00:28:34donc d'ici
00:28:35les chances 2050,
00:28:37va déclencher
00:28:37dans les zones
00:28:38où avant,
00:28:38il n'y avait pas d'incendie.
00:28:40Donc,
00:28:41le nombre d'incendies
00:28:42va tripler.
00:28:45Donc,
00:28:45déjà,
00:28:47pour les territoires,
00:28:48il y aura beaucoup plus de travail.
00:28:49On l'a vu en Bretagne
00:28:50cette année.
00:28:50Des incendies en France,
00:28:52mais aussi à l'étranger.
00:28:53On va partir en Turquie
00:28:54où une température
00:28:55de 50,5 degrés
00:28:57a été mesurée
00:28:58dans le sud-est du pays.
00:28:59C'est un record.
00:29:00Et depuis plusieurs jours,
00:29:01d'importants incendies
00:29:02sont recensés.
00:29:03Mathilde Varda,
00:29:03vous êtes notre correspondante
00:29:04à Istanbul.
00:29:0510 personnes sont décédées
00:29:07ces derniers jours.
00:29:09Exactement.
00:29:10Et ce bilan s'ajoute
00:29:11à un bilan
00:29:12qui avait commencé
00:29:13déjà fin juin
00:29:14puisque la saison
00:29:14des incendies
00:29:15a commencé très tôt
00:29:16en Turquie.
00:29:17La Turquie est habituée
00:29:17à cette forêt l'été,
00:29:19mais cette année,
00:29:19il a commencé très tôt
00:29:20et notamment à Edmir,
00:29:22à l'ouest du pays.
00:29:22Il y avait déjà eu
00:29:23deux morts fin juin,
00:29:25donc dix morts
00:29:25cette semaine
00:29:26à Iskishé.
00:29:27Donc qui est entre
00:29:28Istanbul et Ankara.
00:29:30Actuellement,
00:29:31il y a d'autres feux
00:29:32qui ont lieu
00:29:33aux quatre coins du pays,
00:29:34notamment un
00:29:35dans la province de Bolsa
00:29:36qui est au sud du pays
00:29:37qui est vraiment important.
00:29:39Il était un petit peu
00:29:40sous contrôle ce matin,
00:29:41mais à cause des vents,
00:29:42il a reparti.
00:29:44Le président Recep Tayyip Erdogan
00:29:46a annoncé que depuis
00:29:47le début de l'été,
00:29:48il y a eu plus de 3000 incendies
00:29:49cette année,
00:29:51pardon,
00:29:51depuis le début de l'été
00:29:52en Turquie.
00:29:53Les autorités multiplient
00:29:54les messages de prévention,
00:29:56comme on peut le voir
00:29:56aussi sur votre antenne.
00:29:58Mais en fait,
00:29:59il y a aussi des critiques
00:30:00et des critiques
00:30:00qui dénoncent
00:30:01le manque de moyens
00:30:02mis en place.
00:30:04Comme vous l'avez dit,
00:30:05on se passe à une forte vague
00:30:06de chaleur ici en Turquie,
00:30:0850,5 degrés à l'est vendredi.
00:30:11Et cette vague de chaleur
00:30:12va continuer.
00:30:13Elle s'ajoute aussi
00:30:13à la sécheresse
00:30:14qui touche beaucoup
00:30:15de régions dans le pays.
00:30:17Et donc cette vague de chaleur
00:30:18et la sécheresse
00:30:19peut nous faire craindre
00:30:20que les prochains jours
00:30:21et les prochaines semaines
00:30:22ne soient pas
00:30:23beaucoup plus positifs
00:30:24que ce qu'on est en train
00:30:25de vivre actuellement.
00:30:26Merci beaucoup Mathilde Varda
00:30:27en direct d'Istanbul.
00:30:30La Grèce,
00:30:30elle aussi,
00:30:31est en proie aux incendies.
00:30:32Une cinquantaine
00:30:33de départs de feu
00:30:34ont été recensés
00:30:35en seulement 24 heures
00:30:36dans la région d'Athènes.
00:30:38Fabien Perrier,
00:30:39vous êtes notre correspondant
00:30:40sur place.
00:30:41Quel est le bilan
00:30:42de ces incendies
00:30:43alors que la prudence
00:30:45reste de mise
00:30:45encore ce dimanche ?
00:30:48Eh bien écoutez,
00:30:48le bilan est le suivant.
00:30:49Il continue d'y avoir
00:30:50de nombreux foyers d'incendies
00:30:51dans à peu près tout le pays,
00:30:53du nord au sud,
00:30:54de l'est à l'ouest,
00:30:55par exemple,
00:30:56en Crète,
00:30:57sur l'île de Citerre également,
00:30:58dans le Péloponnèse,
00:31:00sur l'île de Bé,
00:31:01dans la région de l'Athique
00:31:02dans laquelle je me trouve.
00:31:04Merci.
00:31:04Et la conséquence
00:31:05de ce nombre important
00:31:07d'incendies
00:31:08est que les autorités
00:31:10semblent un peu déborder.
00:31:11Par exemple,
00:31:13le réseau électrique,
00:31:14le réseau d'alimentation
00:31:15en eau
00:31:16sont endommagés.
00:31:19donc les salariés
00:31:21de ces entreprises
00:31:22sont à pied d'œuvre.
00:31:23On peut le voir
00:31:23sans doute derrière moi.
00:31:25Malgré tout,
00:31:25une maire me disait
00:31:26tout à l'heure,
00:31:27la maire de la commune
00:31:27de Créonécry
00:31:29dans laquelle je me trouve,
00:31:31me disait
00:31:31qu'elle craignait
00:31:32que dans les 24 heures,
00:31:33tout ne puisse pas
00:31:34être rétabli.
00:31:35Donc en fait,
00:31:36il y a une forme
00:31:37de défiance
00:31:38qui est en train
00:31:38de poindre
00:31:39dans la population
00:31:40qui se demande
00:31:41si le gouvernement
00:31:42a pris les bonnes mesures
00:31:43à temps.
00:31:44Merci beaucoup,
00:31:45Fabien Perrier,
00:31:46pour ces précisions
00:31:47depuis la Grèce,
00:31:48l'eau écrivière,
00:31:49il y a eu de fortes chaleurs
00:31:50qui conduisent
00:31:50à ces épisodes dramatiques.
00:31:52Les mêmes raisons
00:31:53qu'ici,
00:31:54la chaleur extrême
00:31:55en ce qui concerne
00:31:55la Grèce
00:31:55qui était en vigilance rouge,
00:31:57le vent encore plus puissant.
00:31:59Je vous propose justement
00:32:00de prendre de l'altitude
00:32:01à nouveau
00:32:02à 36 000 kilomètres,
00:32:04bel et bien
00:32:05à 36 000 kilomètres.
00:32:06Depuis l'espace,
00:32:07on voit ces incendies
00:32:08en Grèce,
00:32:09notamment sur le Péloponnèse
00:32:10jusqu'au nord du pays.
00:32:12Plus de 50 départs de feu
00:32:13hier
00:32:14en une seule journée.
00:32:15En réalité,
00:32:16le dôme de chaleur
00:32:17s'est décalé
00:32:18vers l'est
00:32:19du bassin méditerranéen.
00:32:21Chaleur extrême,
00:32:22vous voyez,
00:32:2250 degrés 5.
00:32:24C'est un record national
00:32:25pour l'est
00:32:26de la Turquie.
00:32:27Vous allez me dire,
00:32:28il fait chaud l'été
00:32:28en Turquie.
00:32:29Jamais on avait dépassé
00:32:30les 50 degrés.
00:32:31On a même battu
00:32:32le record national
00:32:33trois fois cette semaine.
00:32:35Record de température minimale
00:32:36à Chypre,
00:32:37plus de 31 degrés
00:32:38et près de 46 degrés
00:32:40enregistrés
00:32:41donc en Grèce,
00:32:42en Italie.
00:32:43Il y a des incendies
00:32:43en cours également
00:32:44en direction de la Sicile
00:32:46mais aussi en direction
00:32:46de la Bosnie en ce moment.
00:32:48Vous voyez qu'une bonne partie
00:32:49de l'Europe
00:32:49et du bassin méditerranéen
00:32:50sont donc concernés.
00:32:51Merci beaucoup Loïc Rivière
00:32:53pour ces précisions.
00:32:54On y reviendra évidemment
00:32:55un petit peu plus tard
00:32:56sur BFM TV.
00:32:57Ursula von der Leyen
00:32:58et Donald Trump
00:32:59vont-ils s'accorder
00:33:01sur les droits de douane ?
00:33:02La rencontre
00:33:03entre le président américain
00:33:04et la présidente
00:33:05de la Commission européenne
00:33:07a débuté
00:33:08il y a une demi-heure
00:33:10maintenant
00:33:10en Écosse
00:33:11où Donald Trump
00:33:12séjourne depuis vendredi.
00:33:14Il y a
00:33:15une chance sur deux
00:33:16de parvenir à un accord.
00:33:17On va écouter
00:33:17le président américain.
00:33:19La probabilité
00:33:20je dirais
00:33:21Ursula l'a dit
00:33:23je dirais 50-50
00:33:25une chance sur deux
00:33:26de conclure un accord.
00:33:27J'aimerais conclure un accord
00:33:28je pense que ce serait bon
00:33:29pour nos deux continents.
00:33:30Oui je dirais 50-50.
00:33:32Il y a encore
00:33:323-4 points
00:33:34qui restent à discuter
00:33:36je ne souhaite pas
00:33:36encore parler
00:33:37pour le moment
00:33:38mais je pense que
00:33:38le point le plus important
00:33:39c'est l'équité
00:33:39pour l'instant
00:33:40c'est avec le Japon
00:33:41nous avons signé
00:33:42un accord avec le Japon
00:33:44ils étaient très proches
00:33:46d'un accord avec la Chine
00:33:47nous sommes proches
00:33:49d'avoir un accord
00:33:49avec la Chine également
00:33:50nous allons voir
00:33:51nous avons différents
00:33:51accords prêts.
00:33:52avec nous sur ce plateau
00:33:55Pascal Deliman
00:33:56nous a rejoint
00:33:57chef économiste
00:33:57chez BKMC
00:33:59Bernard Cohen Haddad
00:34:00président de la CPME Paris
00:34:02et Malcolm Biga
00:34:03bonjour
00:34:04vous êtes consultant
00:34:05et chroniqueur politique
00:34:07le nouvel économiste
00:34:08et puis je ne vous oublie pas
00:34:09Eric Bounat
00:34:10analyste géopolitique
00:34:12qu'on va évidemment débriefer
00:34:13avec vous
00:34:14de cette réunion
00:34:15qui est en cours
00:34:16en ce moment
00:34:17entre Ursula von der Leyen
00:34:18et Donald Trump
00:34:20a priori
00:34:21Pascal Deliman
00:34:22partirait sur une base
00:34:23de 15%
00:34:24de droits de douane
00:34:25en tout cas
00:34:25c'est un prix
00:34:26un taux
00:34:27un droit de douane
00:34:28d'équilibre
00:34:28comme on disent
00:34:29les économistes
00:34:30surtout compte tenu
00:34:31des phénomènes d'escalade
00:34:33qu'il peut y avoir
00:34:34ensuite
00:34:35si on ne trouve pas
00:34:36un accord
00:34:36le phénomène d'escalade
00:34:37serait encore plus
00:34:39catastrophique pour l'économie mondiale
00:34:41et le commerce international
00:34:42qu'est-ce qui se passerait
00:34:42si on n'avait pas d'accord
00:34:4330% d'un côté
00:34:45des représailles de l'autre
00:34:46c'est ça
00:34:46c'est-à-dire qu'on aurait 30%
00:34:48de plus
00:34:49en plus des 10% déjà
00:34:50qui ont été actés
00:34:52il y aurait effectivement
00:34:53un ralentissement
00:34:54du commerce international
00:34:55un signal envoyé
00:34:56aux investisseurs
00:34:57qui n'est pas terrible
00:34:57parce qu'il faut aussi
00:34:58que l'Europe investisse
00:35:00aux Etats-Unis
00:35:01réciproquement
00:35:01et évidemment
00:35:03toutes les chaînes de valeur
00:35:04étant intégrées
00:35:04entre les Etats-Unis
00:35:06et l'Europe
00:35:06ce n'est pas un très bon signal
00:35:08en général
00:35:08pour les acteurs économiques
00:35:09donc il nous faut
00:35:10un prix d'équilibre
00:35:11il nous faut
00:35:1315%
00:35:14ce serait je pense
00:35:16un accord finalement
00:35:17qui permettrait
00:35:18d'avancer un petit peu
00:35:19maintenant
00:35:20comme vous l'avez dit
00:35:21aussi tout à l'heure
00:35:22il y aura des exemptions
00:35:24sur certains produits
00:35:25il y aura
00:35:25voilà
00:35:26il y aura
00:35:26un certain nombre de secteurs
00:35:28qui ne seront pas taxés
00:35:30à 15%
00:35:30attention
00:35:31tout ça est nuancé
00:35:32on va en reparler évidemment
00:35:33Malcolm Bigat
00:35:34je voudrais juste
00:35:34vous donner la parole
00:35:35quelles sont les relations
00:35:36entre Ursula von der Leyen
00:35:38et Donald Trump
00:35:39je vous pose cette question
00:35:40parce que ça va dépendre
00:35:41de l'accord potentiel
00:35:43qui va être conclu ce soir
00:35:44il semblerait que les relations
00:35:46soient plutôt froides
00:35:47voire exécrables
00:35:49entre les deux dirigeants
00:35:50on se rappelle
00:35:50que Ursula von der Leyen
00:35:52au lendemain de l'élection
00:35:53de Joe Biden
00:35:54donc en 2020
00:35:55avait rappelé
00:35:56que l'Union Européenne
00:35:57avait de nouveau
00:35:57un ami à la Maison Blanche
00:35:59donc c'était quand même
00:35:59un message en creux
00:36:00à l'encontre de Donald Trump
00:36:03et le président américain
00:36:05a rechigné jusqu'ici
00:36:06depuis le début
00:36:07de son second mandat
00:36:08a rencontré
00:36:08la chef de l'Union Européenne
00:36:11et aujourd'hui
00:36:12la rencontre est faite
00:36:12elle se fait
00:36:13sur le territoire européen
00:36:16en Ecosse
00:36:17mais quand même
00:36:17dans le terrain de golf
00:36:19de Donald Trump
00:36:20donc également sur son terrain
00:36:21c'est lui qui a
00:36:22on peut dire
00:36:22qui a dressé la table
00:36:23et on a bien vu
00:36:24il a pris le dessus
00:36:26il a pris le dessus
00:36:28comme il le fait
00:36:28habituellement
00:36:30dans le bureau Oval
00:36:31que ce soit avec
00:36:31le président sud-africain
00:36:32ou alors Vladimir Zelensky
00:36:34et on voit bien
00:36:35que ce qui transparaissait
00:36:38en fait de ces relations froides
00:36:39ont été tout à fait clairs
00:36:40ce soir
00:36:41ce que vous dites vous
00:36:41Ulrich Bounas
00:36:42c'est que c'est un peu
00:36:43un jeu de dupe
00:36:43qui se passe en ce moment
00:36:44disons qu'en fait
00:36:45en tous les cas
00:36:46dans la forme
00:36:46oui il ne faut pas
00:36:47prendre ça non plus
00:36:48au pied de la lettre
00:36:48effectivement Ursula von der Leyen
00:36:50a été très différente
00:36:51voire même presque
00:36:52obséquieuse
00:36:53en mettant en valeur
00:36:54Donald Trump
00:36:54mais c'est ce que font
00:36:55beaucoup d'interlocuteurs
00:36:56finalement de Donald Trump
00:36:58pour essayer de s'attirer
00:36:59un peu ses bonnes grâces
00:37:00que ce soit effectivement
00:37:01Volodymyr Zelensky
00:37:02qui a changé de ton
00:37:03Marc Routel
00:37:04le secrétaire général
00:37:05de l'OTAN
00:37:05on a toujours un petit peu
00:37:06cette approche
00:37:07où on essaie de flatter
00:37:08Donald Trump
00:37:08pour essayer de le mettre
00:37:10dans des bonnes conditions
00:37:10a priori ça va plutôt fonctionner
00:37:12quand on voit un petit peu
00:37:14cette conférence de presse
00:37:15ça présage en revanche
00:37:16pas vraiment
00:37:17de ce que va donner
00:37:18en fait les négociations
00:37:19puisque au-delà
00:37:20des deux personnages
00:37:21il y a quand même
00:37:21deux équipes de négociateurs
00:37:22chevournés derrière
00:37:23et donc c'est vraiment
00:37:23eux qui vont faire les choses
00:37:24On va aller prendre
00:37:25des nouvelles justement
00:37:26de cette rencontre
00:37:27on va retrouver
00:37:28au Royaume-Uni
00:37:29notre correspondante
00:37:30Marie Billon
00:37:31Marie la rencontre
00:37:32est toujours en cours
00:37:33entre Donald Trump
00:37:35et Ursula von der Leyen
00:37:36Oui elle est toujours
00:37:38en cours
00:37:38il a dit que ça pourrait
00:37:39durer une petite heure
00:37:41mais en fait
00:37:41ce ne sont pas que
00:37:42eux deux qui discutent
00:37:43on sait que Mara Ossapkovic
00:37:44le représentant du commerce
00:37:46européen est aussi là
00:37:47ainsi que des représentants
00:37:49du commerce américain
00:37:50qui sont venus
00:37:50de Washington exprès
00:37:52donc il est possible
00:37:52effectivement que ça dure
00:37:53un peu plus d'une heure
00:37:55surtout que hier
00:37:56Donald Trump avait dit
00:37:57qu'il y avait encore
00:37:5720 points à éclaircir
00:37:59il n'a pas redit
00:38:00la même chose
00:38:00aujourd'hui
00:38:01en cette fin de journée
00:38:02il semblerait que
00:38:03certains points
00:38:04aient été négociés
00:38:05entre temps
00:38:06pendant la journée
00:38:08pendant la journée
00:38:09d'aujourd'hui
00:38:09mais c'est vrai
00:38:11que Ursula von der Leyen
00:38:12a dit aujourd'hui
00:38:13qu'elle était face
00:38:14à un négociateur dur
00:38:16et même si c'était
00:38:18effectivement un compliment
00:38:19de sa part
00:38:19Donald Trump a précisé
00:38:20dur oui
00:38:21mais aussi juste
00:38:22et il a aussi précisé
00:38:24que ce serait
00:38:25le plus grand
00:38:25des accords
00:38:26qu'il ferait
00:38:28puisqu'évidemment
00:38:29ce sont deux partenaires
00:38:30commerciaux
00:38:31très très importants
00:38:33et très très forts
00:38:34et très très importants
00:38:35que ce soit aux Etats-Unis
00:38:36ou dans l'Union européenne
00:38:38donc tous deux
00:38:39ont intérêt à ce deal
00:38:41surtout que Donald Trump
00:38:42l'a redit
00:38:42lorsqu'on lui a posé
00:38:43la question
00:38:44pendant la conférence de presse
00:38:45la date du 1er août
00:38:47est incompressible
00:38:48les droits de douane
00:38:49seront imposés
00:38:51pour tout le monde
00:38:51le 1er août
00:38:52même si on sait
00:38:53qu'il a plusieurs fois
00:38:53changé ses dates
00:38:55et si c'est le cas
00:38:56et bien l'Union européenne
00:38:57se retrouvera
00:38:58avec des droits de douane
00:38:59de 30%
00:39:00l'objectif semble être
00:39:01aujourd'hui
00:39:01de les baisser à 15%
00:39:03alors ce serait
00:39:04évidemment mieux
00:39:05que 30%
00:39:05ce serait quand même
00:39:06trois fois plus
00:39:07que ce qu'avaient
00:39:08les Européens
00:39:09comme droits de douane
00:39:10avant le retour
00:39:11de Donald Trump
00:39:11à la Maison-Blanche
00:39:12et ce serait aussi
00:39:13c'est important
00:39:13puisqu'on est quand même
00:39:14au Royaume-Uni
00:39:15pour ces négociations
00:39:16ce serait toujours
00:39:175% de plus
00:39:18que ce que
00:39:18Keir Starmer
00:39:19le Premier ministre britannique
00:39:20a réussi à négocier
00:39:22en mai dernier
00:39:22auprès de Donald Trump
00:39:23sur à peu près
00:39:24tous les sujets
00:39:25pas sur l'acier
00:39:26par exemple
00:39:27et l'aluminium
00:39:27puisque c'est pour ça
00:39:28que Donald Trump
00:39:29et Keir Starmer
00:39:29se rencontrent demain
00:39:31mais en tout cas
00:39:32les Européens
00:39:34et les Américains
00:39:34sont assez positifs
00:39:36sur la possibilité
00:39:37au moins
00:39:38d'un accord
00:39:39au moins surtout
00:39:40de contours solides
00:39:42pour un accord
00:39:43parce qu'on a vu
00:39:43les Britanniques
00:39:44disent avoir fait
00:39:45un accord
00:39:45avec les Européens
00:39:46mais avec les Américains
00:39:47mais en fait
00:39:48c'est surtout
00:39:48un accord
00:39:49les contours d'un accord
00:39:51qui ont été fait
00:39:51puisqu'il peut être
00:39:52encore négocié
00:39:53demain lors de la rencontre
00:39:54de Keir Starmer
00:39:55et Donald Trump
00:39:55c'est possible
00:39:56que ce soit
00:39:57ce qui émerge
00:39:57de ces négociations
00:39:58aujourd'hui en Écosse
00:39:59pour les Européens
00:40:00et les Américains
00:40:01Marie Billon
00:40:02correspondante de BFM TV
00:40:03à Londres
00:40:04où cette rencontre
00:40:05au Royaume-Uni
00:40:06est donc en cours
00:40:07entre Ursula von der Leyen
00:40:08et Donald Trump
00:40:09Donald Trump
00:40:10qui en préambule
00:40:11et bien a redit
00:40:12que l'accord actuel
00:40:13n'était pas équitable
00:40:14on l'écoute
00:40:15Nous avons hâte
00:40:17de nous entretenir
00:40:17voir si nous pouvons
00:40:18faire quelque chose ensemble
00:40:20Nous avons depuis plusieurs années
00:40:23une très bonne relation
00:40:24mais je dois dire
00:40:25que la transaction
00:40:26entre nos deux continents
00:40:27est assez unilatérale
00:40:29n'est pas juste
00:40:29pour les Etats-Unis
00:40:30et les deux côtés
00:40:31veulent de la justice
00:40:32de l'équité
00:40:33mais l'accord
00:40:35n'est pas encore équitable
00:40:36et donc nous sommes
00:40:37à présent ensemble
00:40:39avec sa très bonne équipe
00:40:41et j'espère que nous pourrons
00:40:43régler quelques problèmes
00:40:44mais c'est en tout cas
00:40:45un très grand honneur
00:40:46Quelques problèmes à régler
00:40:49et à même préciser
00:40:50Donald Trump
00:40:51Bernard Cohen Haddad
00:40:52la France a déjà connu
00:40:54des droits de douane
00:40:55très élevés
00:40:55à l'époque du premier mandat
00:40:57de Donald Trump
00:40:58qu'est-ce que ça avait eu
00:41:01comme conséquence à l'époque
00:41:02et sur quel secteur précisément ?
00:41:04Les secteurs les plus touchés
00:41:06je vous le redis
00:41:07sont l'aéronautique
00:41:08bien entendu
00:41:08les produits pharmaceutiques
00:41:10qui là seront exemptés
00:41:11à priori
00:41:12il y a les boissons
00:41:13les parfums
00:41:13il y a les vins
00:41:14les spiritueux
00:41:15il y a aussi
00:41:16les industries
00:41:17machines d'équipement
00:41:18et d'usage
00:41:19c'est-à-dire
00:41:19toutes les pièces détachées
00:41:20voilà
00:41:21il y a aussi une partie
00:41:22de l'agroalimentaire
00:41:23et puis les services
00:41:24on a tendance à oublier
00:41:25il y a aussi beaucoup de services
00:41:26Mais en termes de chiffres
00:41:27est-ce qu'on a calculé
00:41:28tout ce que...
00:41:29On a calculé
00:41:30mais on l'évoquait tout à l'heure
00:41:3130% d'augmentation de douane
00:41:33depuis le début de l'année
00:41:35c'est pas 30% d'augmentation
00:41:37chez le consommateur
00:41:37il faut aussi remettre
00:41:39les choses en perspective
00:41:40c'est pas un système
00:41:41de vastes communicants
00:41:42c'est pas comme ça
00:41:43que ça marche
00:41:43ce qui est encore plus grave
00:41:45peut-être pour nos économies
00:41:47c'est les stop and go
00:41:47et la politique
00:41:50d'instabilité économique
00:41:53qu'on a connue
00:41:53depuis le début de l'année
00:41:54et même une hystérisation
00:41:56des marchés financiers
00:41:57je vous rappelle
00:41:58que les marchés financiers
00:41:59français, européens
00:42:01et bien entendu
00:42:02n'oublions pas américains
00:42:03ont perdu beaucoup d'argent
00:42:05suite au saute d'humeur
00:42:06de Donald Trump
00:42:07et ce qu'on voit là
00:42:08aujourd'hui
00:42:09pour nous
00:42:10c'est un sens
00:42:10de stabilisation
00:42:12de pacification
00:42:14on est loin
00:42:15de l'hystérisation
00:42:16du Béraschende
00:42:17en revanche
00:42:18il y a aussi
00:42:19un autre point
00:42:20qui est extrêmement positif
00:42:21c'est que l'Europe
00:42:22est prise en considération
00:42:24ce qui n'était pas le cas
00:42:25en janvier, février et mars
00:42:27où vous savez que
00:42:27monsieur Trump
00:42:28faisait les yeux de chimène
00:42:30à madame Mélanie
00:42:30à monsieur Orban
00:42:31donc on reste quand même
00:42:33aujourd'hui
00:42:33pour nos investisseurs
00:42:35pour nos entrepreneurs
00:42:36dans une période
00:42:37qui reste positive
00:42:39à venir
00:42:39néanmoins
00:42:41tant que l'Europe
00:42:42n'aura pas
00:42:44une industrie européenne
00:42:46fiable
00:42:46et construite
00:42:47tant que l'Europe
00:42:48n'aura pas
00:42:49comment dirais-je
00:42:50un marché de capitaux
00:42:51je le redis
00:42:52ou cette fameuse euro
00:42:53digitale
00:42:54c'est-à-dire une monnaie
00:42:54numérique
00:42:55beaucoup plus forte
00:42:56alors qu'aujourd'hui
00:42:57elle est absente
00:42:57tant que l'Europe
00:42:58ne sera pas plus unie
00:42:59sur un certain nombre
00:43:00de domaines
00:43:01et que chacun
00:43:02tirera à Uadia
00:43:03de son côté
00:43:04pour essayer
00:43:05d'avoir quelques
00:43:06petits avantages
00:43:07on n'arrivera pas
00:43:08à être suffisamment
00:43:09opposé à Trump
00:43:10Pascal Delima
00:43:11on parle de la France
00:43:12mais est-ce qu'il y a
00:43:13d'autres pays
00:43:14européens
00:43:15qui peuvent
00:43:16pâtir plus que d'autres ?
00:43:18Les grands exportateurs
00:43:21oui
00:43:21l'Allemagne
00:43:22qui est évidemment
00:43:23l'Italie
00:43:24bien évidemment
00:43:24la France aussi
00:43:25dans le domaine agricole
00:43:26pas uniquement
00:43:27dans tous les autres domaines
00:43:28comme ça vient d'être dit
00:43:29de façon globale
00:43:31ce sont les principaux
00:43:32exportateurs
00:43:34donc bien sûr
00:43:35qu'ils peuvent
00:43:36en pâtir
00:43:37je précise
00:43:37qu'on a aussi
00:43:38des intérêts
00:43:38un peu divergents
00:43:39ce n'est pas le sujet
00:43:40mais que malheureusement
00:43:41les décisions
00:43:43au sein de l'Union Européenne
00:43:45sont un peu plus lentes
00:43:46pour se mettre d'accord
00:43:47et donc forcément
00:43:48on sait que l'Allemagne
00:43:49a de grandes capacités
00:43:51à défendre ses intérêts
00:43:52par rapport à la France
00:43:53enfin il y a toute une polémique
00:43:54là-dessus
00:43:54qui fait qu'au-delà du fait
00:43:55qu'on ait des intérêts différents
00:43:56on a tous un intérêt
00:43:58en tout cas
00:43:58à l'exporter
00:43:59aux Etats-Unis
00:44:00mais pas forcément
00:44:00sur les mêmes produits
00:44:01donc ça c'est
00:44:02un premier point
00:44:03maintenant bien évidemment
00:44:04le deuxième point
00:44:05c'est que
00:44:05comme ça a été très bien dit
00:44:07c'est que de toute façon
00:44:08les chaînes de valeur mondiale
00:44:09sont totalement intégrées
00:44:10aujourd'hui
00:44:11que l'Europe a besoin
00:44:12des Etats-Unis
00:44:13que les Etats-Unis
00:44:13ont besoin d'Europe
00:44:14et que si on impose
00:44:15des droits de douane
00:44:15sur un certain nombre
00:44:17de produits
00:44:17ça peut aussi sanctionner
00:44:18le mondialisme américain
00:44:20et les multinationales américaines
00:44:21qui exportent leurs produits
00:44:23chez qui ?
00:44:23Chez eux en fait
00:44:24donc c'est un tout petit peu bizarre
00:44:25cette vision traditionnelle
00:44:27très archaïque
00:44:28de l'économie
00:44:29de l'administration
00:44:30américaine
00:44:32enfin je ne veux pas
00:44:32mais en tout cas
00:44:33il y a certainement
00:44:35quelque chose
00:44:37à revoir
00:44:37dans la façon
00:44:38dont est construite
00:44:39aujourd'hui
00:44:39la mondialisation
00:44:40Alors archaïque ou non
00:44:41on va poser la question
00:44:42à notre correspondant
00:44:43sur place
00:44:44à Washington
00:44:45Antoine Lard
00:44:46qu'est-ce que pensent
00:44:48les américains
00:44:48de cette politique douanière
00:44:50de Donald Trump ?
00:44:52Écoutez comme sur beaucoup
00:44:56de sujets
00:44:56les américains sont divisés
00:44:57face à la politique douanière
00:44:58de Donald Trump
00:44:59les électeurs de gauche
00:45:00sans surprise
00:45:01sont opposés
00:45:02à ces droits de douane
00:45:03ceux qui ont voté
00:45:04pour Kamala Harris
00:45:05et du côté des républicains
00:45:06et il y a aussi
00:45:07des fractures
00:45:08et il y a d'un côté
00:45:09ceux qui s'inquiètent
00:45:10pour leur porte-monnaie
00:45:10avec le risque évidemment
00:45:11que les droits de douane
00:45:12fassent exposer
00:45:13les prix en magasin
00:45:14et ce alors même
00:45:15que Donald Trump
00:45:16a fait campagne
00:45:16et a gagné l'élection
00:45:17sur cette grande promesse
00:45:19de redonner du pouvoir d'achat
00:45:20aux américains
00:45:21de faire baisser
00:45:21les prix
00:45:23mais quand on regarde
00:45:24les sondages
00:45:24on voit aussi
00:45:25qu'il y a toujours
00:45:26un noyau dur
00:45:27d'électeurs trumpistes
00:45:28qui fait confiance
00:45:29à Donald Trump
00:45:30en particulier
00:45:31dans son bras de fer
00:45:32avec la Chine
00:45:32il y a même 46%
00:45:34des électeurs républicains
00:45:35qui se disent prêts
00:45:36à payer plus cher
00:45:37les produits importés
00:45:38de Chine
00:45:38si au final
00:45:39ces droits de douane
00:45:40permettent d'affaiblir Pékin
00:45:41alors on verra
00:45:42s'ils tiennent toujours
00:45:43ce même discours
00:45:43dans quelques mois
00:45:44il faut bien comprendre
00:45:45que pour le moment
00:45:46les consommateurs américains
00:45:47n'ont pas eu à subir
00:45:48les effets des droits de douane
00:45:50l'inflation est certes
00:45:51un peu repartie
00:45:52à la hausse
00:45:52au mois de juin
00:45:53mais il faudra attendre
00:45:54plusieurs mois
00:45:54avant que la hausse
00:45:55des droits de douane
00:45:56se répercute
00:45:57dans les supermarchés
00:45:58dans les magasins
00:45:59on sera à ce moment là
00:46:00au mois de novembre
00:46:01décembre
00:46:02le moment où les américains
00:46:03font leur course de Noël
00:46:05et si les prix explosent
00:46:06à ce moment là
00:46:07il y a fort à parier
00:46:08que l'opinion publique
00:46:09en tout cas
00:46:09l'opinion publique
00:46:10du côté des républicains
00:46:11se retourne
00:46:12contre Donald Trump
00:46:13mais pour le moment
00:46:14ça n'est pas le cas
00:46:15il y a toujours
00:46:15un socle très solide
00:46:16d'électeurs trumpistes
00:46:18qui font confiance
00:46:18au président américain
00:46:19un temps orageux
00:46:20à Washington
00:46:21on verra si c'est
00:46:21de mauvais augure
00:46:22sur les discussions
00:46:23qui sont en cours
00:46:24Antoine Lard
00:46:25encore un mot
00:46:25parce que le président américain
00:46:27a l'habitude
00:46:28de discuter
00:46:29de négocier
00:46:30sur le green
00:46:32est-ce qu'aux Etats-Unis
00:46:33les rencontres de Donald Trump
00:46:35autour d'une partie de golf
00:46:36sont scrutées de près
00:46:37écoutez en fait
00:46:41ce qu'il faut bien comprendre
00:46:42c'est que pour Donald Trump
00:46:44la diplomatie
00:46:44c'est avant tout
00:46:45une affaire de relations
00:46:46personnelles
00:46:47qu'il peut entretenir
00:46:48avec certains dirigeants
00:46:50il pense qu'on peut tout régler
00:46:52en faisant des deals
00:46:53et en discutant
00:46:54en tête à tête
00:46:54d'hommes à hommes
00:46:55ou d'hommes à femmes
00:46:56comme c'est le cas aujourd'hui
00:46:57avec Ursula von der Leyen
00:46:59le G7
00:47:00l'ONU
00:47:01toutes ces organisations internationales
00:47:02ne l'intéressent pas du tout
00:47:03Donald Trump
00:47:03lui ce qu'il veut
00:47:04c'est discuter
00:47:05de dirigeant à dirigeant
00:47:07Ursula von der Leyen
00:47:08elle a bien compris
00:47:09et c'est pour cette raison
00:47:09d'ailleurs qu'elle a demandé
00:47:10à être reçue aujourd'hui
00:47:12par Donald Trump
00:47:13en Ecosse
00:47:13et ce qui frappe quand même
00:47:15c'est que Donald Trump
00:47:15est en Europe
00:47:16mais on a vraiment l'impression
00:47:17qu'il joue à domicile
00:47:18comme s'il était à la Maison Blanche
00:47:20il reçoit chez lui
00:47:21dans son golf
00:47:22dans sa propriété
00:47:23où le nom
00:47:24la marque Trump
00:47:24est affiché un peu partout
00:47:25en grandes lettres dorées
00:47:27ça fait probablement aussi partie
00:47:29de sa technique
00:47:30de négociation
00:47:31Donald Trump qui veut avoir
00:47:32l'avantage du terrain
00:47:33qui veut montrer
00:47:33qu'il est en position de force
00:47:34dans ses négociations
00:47:36lui qui a d'ailleurs mis
00:47:37une pression très forte
00:47:38sur l'Union Européenne
00:47:39avec cette date butoir
00:47:40du 1er août
00:47:40avant un ultimatum
00:47:43non négociable
00:47:43a rappelé aujourd'hui
00:47:44son ministre du Commerce
00:47:45on rappelle que
00:47:46si aucun accord
00:47:47n'est trouvé d'ici là
00:47:48ce sera 30%
00:47:49sur tous les produits
00:47:50importés depuis l'Europe
00:47:52merci beaucoup Antoine
00:47:53en direct
00:47:54de Washington
00:47:55Ulrich Bounat
00:47:56ils ont négocié
00:47:58aujourd'hui
00:47:58en amont
00:47:59les conseillers
00:48:00de Donald Trump
00:48:01autour du golf
00:48:02comme on se disait
00:48:03tout à l'heure
00:48:03cette diplomatie du golf
00:48:04elle existe ?
00:48:05alors ils ont négocié
00:48:06enfin ça fait des mois
00:48:07qu'on négocie avec les Etats-Unis
00:48:08oui mais a priori
00:48:09Donald Trump avait l'air de dire
00:48:10ça va durer une heure
00:48:11donc on imagine
00:48:12qu'il y a eu des négociations
00:48:13en amont aujourd'hui
00:48:14oui mais encore une fois
00:48:15en fait aujourd'hui
00:48:16c'est la conclusion
00:48:17de centaines d'heures
00:48:18de négociations
00:48:18donc effectivement
00:48:19il y a eu des négociations
00:48:20encore aujourd'hui
00:48:21alors peut-être pas sur le green
00:48:22parce que c'est pas Donald Trump
00:48:23lui-même qui a été négocié
00:48:24mais par contre oui
00:48:25les relations humaines
00:48:26sont extrêmement importantes
00:48:27mais finalement
00:48:27ce que veut Donald Trump
00:48:29là ce soir
00:48:29c'est obtenir une signature
00:48:31parce qu'en fait
00:48:31il va présenter ça en interne
00:48:32comme il l'a fait
00:48:33avec les japonais
00:48:33et les anglais
00:48:34enfin les britanniques pardon
00:48:35comme une grande victoire
00:48:36de Donald Trump
00:48:37vis-à-vis de son propre électorat
00:48:40ce qui peut faire oublier
00:48:40certaines autres turcs
00:48:41il a dit que ce serait
00:48:42le plus gros accord
00:48:44jamais négocié
00:48:44oui tout à fait
00:48:45effectivement
00:48:45et si on regarde le poids
00:48:47des économistes
00:48:47c'est une certaine réalité
00:48:48donc effectivement
00:48:49il va présenter ça
00:48:50comme une grande victoire
00:48:50mais il faut toujours garder
00:48:51en tête déjà d'une part
00:48:52que quand même
00:48:53une partie
00:48:54probablement une bonne partie
00:48:55de ses droits de douane
00:48:55ça va être les américains
00:48:56qui vont le payer
00:48:56premier point
00:48:57et deuxième point
00:48:58c'est que rien n'est jamais
00:48:59complètement acquis
00:48:59avec Donald Trump
00:49:00si on se rappelle
00:49:01son premier mandat
00:49:01il a signé des accords
00:49:02avec l'Amérique du Nord
00:49:03donc les mexicains
00:49:05et les canadiens
00:49:05il a signé un accord
00:49:06avec les chinois
00:49:07lorsqu'il est revenu
00:49:08il a dit que ces accords
00:49:08étaient catastrophiques
00:49:09qu'il fallait les renégocier
00:49:10donc là on gagne du temps
00:49:12en fait je pense
00:49:12avec Donald Trump
00:49:13mais il n'est pas impossible
00:49:18mais je me tourne vers vous
00:49:20Malcolm Bigat
00:49:20a priori il n'y aura pas
00:49:21de signature aujourd'hui
00:49:22ne serait-ce que parce que
00:49:23les états membres de l'Europe
00:49:25doivent déjà valider
00:49:26cet éventuel accord
00:49:27c'est ça
00:49:28à la majorité qualifiée
00:49:29donc ce qui veut dire
00:49:30que 15 états sur les 27
00:49:32doivent approuver
00:49:33les négociations
00:49:34qui vont découler
00:49:35de ces échanges
00:49:36entre von der Leyen
00:49:37et Donald Trump
00:49:38mais c'est vrai
00:49:38qu'un premier début d'accord
00:49:41nous permettrait
00:49:41au moins nous
00:49:42d'avoir la paix d'esprit
00:49:43donc c'est vrai
00:49:44que le problème
00:49:45dans cette guerre commerciale
00:49:47ce n'est pas vraiment
00:49:47le 15%
00:49:4820%
00:49:49c'est l'incertitude
00:49:50on est depuis 6 mois
00:49:51dans une grande période
00:49:52d'incertitude
00:49:53sur les marchés
00:49:54sur les pays
00:49:55les états européens
00:49:57ont dû faire preuve
00:49:58de clarté
00:49:59sur la position de chacun
00:50:00donc même au niveau
00:50:01même des 27
00:50:02il y a peut-être
00:50:02une méfiance
00:50:03et on peut dire
00:50:05une négociation forcée
00:50:06qui a dû se faire
00:50:07au cours des ces derniers mois
00:50:07qui peut-être
00:50:09n'aurait pas eu lieu
00:50:09si Donald Trump
00:50:10n'avait pas envie
00:50:10et donc ils vont vouloir
00:50:11aller vite maintenant
00:50:11et donc ils vont vouloir
00:50:12aller vite
00:50:13et aujourd'hui même
00:50:14on est un peu
00:50:16dans un espèce
00:50:17de jeu de poker
00:50:17où Donald Trump
00:50:19peut-être va nous mettre
00:50:20va nous pousser
00:50:21dans nos derniers retranchements
00:50:22à savoir
00:50:23est-ce qu'on va appuyer
00:50:24nous également
00:50:24sur le bouton
00:50:25c'est-à-dire le bazooka
00:50:27anti-amérique
00:50:29Bernard Cohen Haddad
00:50:30cette incertitude
00:50:31cette période d'incertitude
00:50:32dont parlait
00:50:33Malcolm Bigat
00:50:35elle se traduit
00:50:36très concrètement
00:50:36sur les entreprises
00:50:37de quelle façon ?
00:50:39Écoutez bien sûr
00:50:40puisque
00:50:40je vous rappelle
00:50:41qu'en début d'année
00:50:43on a failli suspendre
00:50:43la cotation à Wall Street
00:50:44c'est quand même
00:50:45un peu exceptionnel
00:50:46que les investisseurs
00:50:47ont besoin de stabilité
00:50:48compte tenu
00:50:49des montants
00:50:50affichés
00:50:51pour créer
00:50:51de la richesse
00:50:52déjà en France
00:50:54en Europe
00:50:54et bien entendu
00:50:55aux Etats-Unis
00:50:56le président Trump
00:50:57avait mis
00:50:58une obligation
00:50:59pour les investisseurs
00:51:02d'investir chez eux
00:51:04pour nous en France
00:51:05si vous voulez
00:51:05des chiffres
00:51:06on a à peu près
00:51:07335 milliards
00:51:09d'investissements
00:51:10directs américains
00:51:11enfin généraux
00:51:12dont 135 milliards
00:51:14d'investissements
00:51:15directs américains
00:51:16en France
00:51:16c'est quand même
00:51:17quasiment un tiers
00:51:18c'est beaucoup
00:51:18c'est-à-dire que
00:51:19la présence américaine
00:51:20en France
00:51:21est très souvent port
00:51:22forte
00:51:23on est quatrième
00:51:24c'est le quatrième client
00:51:25de la France
00:51:25nous sommes le cinquième
00:51:27fournisseur
00:51:27et puis on n'a pas évoqué
00:51:29tout à l'heure
00:51:29l'instabilité économique
00:51:31joue aussi
00:51:32sur les investisseurs
00:51:33quand un pays
00:51:33tel qu'on a lu voir
00:51:35c'est-à-dire les Etats-Unis
00:51:36crée un désordre économique
00:51:38qui n'est pas lié
00:51:40à une crise financière
00:51:42ou une crise systémique
00:51:43mais uniquement
00:51:44à des déclarations
00:51:44de son président de la République
00:51:45ça n'encourage pas
00:51:46les investisseurs
00:51:48à pouvoir
00:51:49tout simplement
00:51:49mettre de l'argent
00:51:50et tout simplement
00:51:51avoir de la visibilité
00:51:53néanmoins
00:51:54cette capacité de Trump
00:51:56on évoquait aussi
00:51:57tout à l'heure
00:51:58à pouvoir changer
00:51:59du jour au lendemain
00:52:00à pouvoir aussi
00:52:01comment dirais-je
00:52:02être extrêmement directif
00:52:03ce qui n'est pas le cas
00:52:04de Mme Vandalien
00:52:05puisque ça a été dit
00:52:06aussi à l'instant
00:52:06elle est la représentante
00:52:08de chef d'Etat
00:52:09dont elle n'a pas la main
00:52:10mais lui
00:52:11du jour au lendemain
00:52:12il peut dire
00:52:12ça va être comme ça
00:52:13tout de suite
00:52:13ça s'appelait aussi
00:52:15aux entrepreneurs
00:52:15ça montre une capacité
00:52:17de décider
00:52:17le seul problème
00:52:18c'est que jusqu'à présent
00:52:19c'est-à-dire
00:52:20depuis les premiers semestres
00:52:21de l'année
00:52:22Donald Trump
00:52:23a été plus source
00:52:24d'instabilité
00:52:25que de stabilité économique
00:52:27et financière
00:52:28et douanière
00:52:28et jusqu'à présent
00:52:29les Etats-Unis
00:52:31étaient plutôt
00:52:32le gendarme
00:52:33de la stabilité économique
00:52:34dans le monde
00:52:35sauf quand il nous a importé
00:52:37des crises financières
00:52:38mais là
00:52:39ce n'est pas le cas
00:52:40une dernière question
00:52:41avec vous
00:52:41Pascal Delima
00:52:42on a parlé du bazooka
00:52:43commercial européen
00:52:45c'est quoi ça ?
00:52:46je ne sais pas
00:52:47c'est un terme journalistique
00:52:50j'avoue
00:52:51je ne sais pas
00:52:52à quoi ça correspond
00:52:53ça ne correspond pas
00:52:54à ce paquet
00:52:55de représailles
00:52:56il y a effectivement
00:52:57dans les textes
00:52:59de l'Union Européenne
00:53:00il y a la possibilité
00:53:01de représailles
00:53:02nuancées
00:53:03c'est-à-dire qu'en fait
00:53:04vous n'avez pas uniquement
00:53:05des représailles
00:53:06en termes tarifaires
00:53:07c'est ce que je disais
00:53:07tout à l'heure
00:53:08mais vous avez la possibilité
00:53:10d'avoir des représailles
00:53:11de rationnement quantitatif
00:53:13qui sont sur certains produits
00:53:15ce qui est déjà le cas
00:53:16dans un certain nombre
00:53:17de secteurs
00:53:17vous avez aussi la possibilité
00:53:18de mettre en place
00:53:19des normes réglementaires
00:53:20donc il y a tout un tas
00:53:21d'arsenals possibles
00:53:23de nuances de représailles
00:53:24qui effectivement
00:53:25n'est pas dans les logiques
00:53:27de Trump
00:53:27mais en tout cas
00:53:28est possible
00:53:29du côté de l'Union Européenne
00:53:30Merci beaucoup
00:53:31à tous les quatre
00:53:32d'avoir été nos invités
00:53:33pour commenter
00:53:34cette rencontre en cours
00:53:35entre Donald Trump
00:53:36et Ursula von der Leyen
00:53:37on y revient évidemment
00:53:38dès qu'elle se termine
00:53:39et ce qu'on sait
00:53:40que c'est en tout cas
00:53:41ce que Trump a affirmé
00:53:42il y a quelques minutes
00:53:43l'Union Européenne
00:53:44ne bénéficiera pas
00:53:45de droits de douane inférieurs
00:53:46inférieurs à 15%
00:53:48l'actualité
00:53:49ce sont aussi
00:53:50les sapeurs-pompiers
00:53:51sur le qui-vivent
00:53:52dans le sud de la France
00:53:53face au départ de feu
00:53:54on va prendre
00:53:55la direction de l'Aude
00:53:56où le violent incendie
00:53:57qui s'est déclaré hier
00:53:58a parcouru plus de 600 hectares
00:53:59il ne progresse plus
00:54:01depuis 15 heures
00:54:01mais les pompiers
00:54:02restent mobilisés
00:54:03avec plusieurs centaines
00:54:04d'hommes sur place
00:54:05bonsoir Célia Vallée
00:54:07vous êtes notre envoyée spéciale
00:54:08près de 6 gens
00:54:09vous êtes avec le commandant
00:54:12des opérations de secours
00:54:13oui absolument
00:54:16parce que le vent
00:54:17a beaucoup soufflé
00:54:18cet après-midi
00:54:18le vent qui est l'ennemi
00:54:20des pompiers
00:54:20pendant les incendies
00:54:21parce qu'il réactive
00:54:22ses points chauds
00:54:23il réactive le feu
00:54:25commandant
00:54:25merci d'être
00:54:26colonel
00:54:26excusez-moi
00:54:27merci d'être avec nous
00:54:28racontez-nous
00:54:29comment vous avez travaillé
00:54:30cet après-midi
00:54:30avec vos équipes
00:54:31sur ces points chauds
00:54:33cet après-midi
00:54:33a été la continuité
00:54:34des actions
00:54:35que nous avons menées
00:54:35durant la nuit
00:54:36suite au départ
00:54:38des moyens aériens
00:54:39hier soir
00:54:40les équipes se sont succédées
00:54:42sur le terrain
00:54:42toute la nuit
00:54:43pour traiter les lisières
00:54:44et abattre les flammes
00:54:45qui étaient encore
00:54:46présentes en fin de soirée
00:54:47nous avons eu
00:54:48cet après-midi
00:54:49sous l'influence du vent
00:54:505 réactivations
00:54:52en lisières
00:54:53brûlées
00:54:53non brûlées
00:54:54qui ont été traitées
00:54:56par les moyens au sol
00:54:56qui étaient sur place
00:54:57bien sûr
00:54:58avec l'appui des condors
00:54:59qui ont réalisé
00:55:00les hélicoptères
00:55:01qui ont réalisé
00:55:0226 largages
00:55:03il y a eu une personne
00:55:04verbalisée pour jet de mégots
00:55:06hier
00:55:06et vous teniez à rappeler
00:55:07à quel point il faut être
00:55:08vigilant en cette période
00:55:09et surtout dans ce département
00:55:11dans tous les départements
00:55:12dans la façade
00:55:13méditerranéenne
00:55:14en appui
00:55:14des actions
00:55:15qui ont été menées
00:55:16par les ASF
00:55:17et 26 autoroutes
00:55:18des campagnes
00:55:19pour les jets de mégots
00:55:20ont été lancées
00:55:20malgré ce
00:55:21nous avons eu
00:55:22un départ de feu
00:55:23entre Carcassonne
00:55:24et Lésignan
00:55:25hier après-midi
00:55:26encore
00:55:27dû à un jet de mégots
00:55:29il est parti
00:55:30au terre-plein
00:55:30de Saint-Potral
00:55:31s'il était parti
00:55:32sur un massif
00:55:33c'était le massif
00:55:34de la Larique
00:55:35qui risquait de s'embraser
00:55:37donc encore une fois
00:55:38un appel à la vigilance
00:55:40de tout le monde
00:55:41de tous les automobilistes
00:55:42sensibiliser les enfants aussi
00:55:44qui sont
00:55:44les premiers maillons
00:55:45de la chaîne
00:55:46de secours
00:55:49et de
00:55:49et aussi
00:55:51je dirais
00:55:52c'est ce qui touche
00:55:54aussi les parents
00:55:54comme la prévention routière
00:55:56si on touche les enfants
00:55:57on touche aussi les parents
00:55:58merci beaucoup
00:55:59colonel
00:55:59les pompiers
00:56:00qui restent sur le
00:56:01qui-vivent ici dans l'Aude
00:56:02parce que toutes les conditions
00:56:03sont réunies
00:56:03pour avantager
00:56:04les départs de feu
00:56:05le vent souffle
00:56:06et le taux d'humidité
00:56:07est très bas
00:56:08ici dans l'Aude
00:56:09merci beaucoup
00:56:10Célia
00:56:10évidemment on va surveiller
00:56:12cette météo
00:56:13dans l'Aude
00:56:13et partout
00:56:14sur le pourtour méditerranéen
00:56:15parce que ça ne s'arrange pas
00:56:17Loïc
00:56:17les pompiers nous disent
00:56:18qu'à partir de 30 km heure
00:56:19de vent
00:56:20la situation est délicate
00:56:21la règle des 30 c'est ça ?
00:56:2330 degrés
00:56:24moins de 30% d'humidité
00:56:25alors on est quasiment
00:56:26dans cette règle
00:56:26en ce moment
00:56:2750 km heure de vent
00:56:29en rafale
00:56:29dans le département de l'Aude
00:56:3127 degrés
00:56:3240% d'humidité
00:56:33le vent va retomber
00:56:35forcément dans le courant
00:56:35de la soirée
00:56:36mais il va accélérer
00:56:37à nouveau demain
00:56:38ce sera d'ailleurs
00:56:39le pic de cet épisode
00:56:41avec des rafales
00:56:42quasi tempétueuses
00:56:43notamment sur le département
00:56:45de l'Aude
00:56:45qui sera toujours
00:56:45en vigilance orange
00:56:46les bouches du Rhône
00:56:47vont rester en vigilance rouge
00:56:49également jusqu'à ce lundi
00:56:50voici l'animation des vents
00:56:51justement
00:56:52il s'engouffre
00:56:53dans la vallée du Rhône
00:56:54mais également
00:56:55entre le massif central
00:56:56et les Pyrénées
00:56:57et cette tramontane
00:56:58est donc très puissante
00:56:59elle rabat peu à peu
00:57:01les flammes
00:57:02en direction
00:57:02de la Palme
00:57:04notamment
00:57:04ou encore de Port-la-Nouvelle
00:57:05où il y a eu
00:57:06de nombreuses évacuations
00:57:07plus de 1000 personnes
00:57:08évacuées hier
00:57:09en soirée
00:57:10en revanche
00:57:11l'incendie
00:57:11est fixé
00:57:12mais il n'est pas éteint
00:57:13on sait que le vent
00:57:15peut facilement porter
00:57:16des braises
00:57:17parfois sur plusieurs
00:57:18centaines de mètres
00:57:19ce qui peut provoquer
00:57:20d'autres départs de feu
00:57:21il y en a eu d'autres
00:57:22dans le courant
00:57:23de cette journée
00:57:23notamment à Châteauneuf
00:57:24les Martigues
00:57:25dans les Bouches-du-Rhône
00:57:26aux alentours de 15h30
00:57:27à Agde
00:57:28dans le département
00:57:29de l'Hérault
00:57:29mais aussi en Charente-Maritime
00:57:31à Saint-Martin-de-Cours
00:57:32un feu de forêt
00:57:33qui est toujours en cours
00:57:35avec tout de même
00:57:36une surface
00:57:37nettement plus restreinte
00:57:38sur ce secteur
00:57:40c'est le même scénario
00:57:41qui est finalement
00:57:42les feux se sont déclenchés
00:57:43dès le début
00:57:43de l'après-midi
00:57:44la stratégie des pontiers
00:57:45est d'intervenir
00:57:46rapidement
00:57:47sur les feux
00:57:48naissants
00:57:49et c'est justement
00:57:50cette stratégie
00:57:50grâce à des guetteurs
00:57:51il me semble
00:57:51en Charente-Maritime
00:57:52des guetteurs
00:57:54ont tout de suite vu
00:57:55le départ de feu
00:57:56et ça leur permet
00:57:57d'attaquer
00:57:57de signaler le feu
00:57:58les moyens sont en position
00:58:00grâce à cette alerte
00:58:01ces vigilances
00:58:02orange, rouge
00:58:03ou jaune
00:58:03d'ailleurs
00:58:04c'est un risque
00:58:04d'incendie bien réel
00:58:06le souci
00:58:07c'est que la semaine prochaine
00:58:08on va rester
00:58:08exactement dans la même
00:58:10configuration avec ce flux
00:58:11nord-ouest
00:58:12le vent va souffler fort
00:58:14encore en Méditerranée
00:58:15au moins jusqu'à mercredi
00:58:17jeudi
00:58:18il devrait progressivement
00:58:19s'essouffler
00:58:20et dans tous les cas
00:58:20on va conserver
00:58:21un temps chaud
00:58:22ensoleillé
00:58:22la prudence donc
00:58:23de mise
00:58:24on va en parler
00:58:24avec le lieutenant-colonel
00:58:26Frédéric Harrault
00:58:26porte-parole
00:58:27de la sécurité civile
00:58:29quand vous entendez
00:58:29ces prévisions
00:58:30sur les vents
00:58:31les feux de forêt
00:58:32est-ce que ça vous inquiète
00:58:33encore ?
00:58:34clairement
00:58:35les annonces
00:58:36pour aujourd'hui
00:58:37et pour demain
00:58:37en termes de vent
00:58:38sont quand même
00:58:39relativement défavorables
00:58:40et donc on est extrêmement
00:58:41vigilant
00:58:41et on dimensionne
00:58:42d'ailleurs
00:58:42le dispositif en conséquence
00:58:43dans l'aude
00:58:45des drones thermiques
00:58:46ont été déployés
00:58:48ils ne peuvent pas tourner
00:58:49parce qu'il y a trop de vent
00:58:50comment est-ce que ça se passe
00:58:52pour vérifier
00:58:53un éventuel départ de feu
00:58:54une éventuelle reprise
00:58:55de feu dans ce cas-là ?
00:58:58alors c'est un travail
00:58:59avec beaucoup
00:58:59de partenaires
00:59:01ce sont les pompiers
00:59:02évidemment
00:59:02ce sont les communes
00:59:03on a des bénévoles
00:59:04dans les communes
00:59:04on a les forestiers
00:59:05on a beaucoup de monde
00:59:06qui au sol
00:59:07va faire ce travail
00:59:08de détection
00:59:09de surveillance
00:59:10aux jumelles
00:59:11du massif
00:59:11pour détecter les feux
00:59:12le plus précocement possible
00:59:14et puis on utilise
00:59:15effectivement
00:59:16d'autres matériels
00:59:17on peut avoir des drones
00:59:17qui peuvent avoir
00:59:18des caméras
00:59:19pour détecter au plus tôt
00:59:20et puis on a également
00:59:21de la surveillance aérienne
00:59:22avec nos avions
00:59:23nos avions
00:59:24qui ont même des caméras
00:59:25pour détecter tout ça
00:59:27et on fait même
00:59:27un circuit
00:59:28qu'on appelle
00:59:28le guet aérien armé
00:59:30qui est redéfini
00:59:31chaque jour
00:59:31en fonction du risque
00:59:32incendie
00:59:33pour survoler
00:59:34les zones
00:59:34les plus à risque
00:59:35et faire en sorte
00:59:36que nos pilotes
00:59:37puissent non seulement
00:59:38détecter les feux
00:59:39le plus précocement possible
00:59:40et voire même
00:59:41effectuer un premier largage
00:59:43pour vraiment
00:59:43tuer le feu
00:59:44dès sa naissance
00:59:45Vous restez avec nous
00:59:47bien sûr
00:59:47à distance
00:59:48lieutenant-colonel
00:59:49on va aller faire un tour
00:59:50du côté des Bouches-du-Rhône
00:59:51pour retrouver
00:59:52notre envoyé spécial
00:59:53Milan Argelas
00:59:55car un incendie
00:59:56s'est déclaré
00:59:56en milieu d'après-midi
00:59:57à Châteauneuf
00:59:59les Martigues
01:00:00vous êtes sur place
01:00:01Milag
01:00:02Milan
01:00:03et un hectare
01:00:04au moins
01:00:04a été parcouru
01:00:05par les flammes
01:00:06Oui
01:00:09ce feu
01:00:09il s'est déclaré
01:00:10aux alentours de 15h
01:00:11les pompiers
01:00:12ont été alertés
01:00:13se sont donc rendus
01:00:14sur ce champ de canier
01:00:15il s'agit d'un feu de canier
01:00:16vous l'avez dit
01:00:17qui a parcouru
01:00:17un hectare
01:00:1995 pompiers
01:00:20ont été engagés
01:00:21ce feu
01:00:22il est à présent fixé
01:00:23les pompiers
01:00:24sont donc en train
01:00:25de procéder
01:00:25aux opérations
01:00:26de noyage
01:00:27sur cette zone
01:00:28totalement calcinée
01:00:30par les flammes
01:00:30deux hélicoptères
01:00:31bombardiers d'eau
01:00:32avaient également
01:00:33été dépêchés
01:00:34la difficulté
01:00:34pour les pompiers
01:00:35c'est que ce feu
01:00:36s'est déclaré
01:00:37tout proche
01:00:38d'une zone résidentielle
01:00:39heureusement
01:00:39aucune habitation
01:00:40n'a été touchée
01:00:41et aucun blessé
01:00:42n'est à déplorer
01:00:44nous étions tout à l'heure
01:00:45justement
01:00:45avec le maire
01:00:46de cette commune
01:00:47qui est arrivé
01:00:49très vite sur place
01:00:50et qui a accepté
01:00:50de répondre à quelques questions
01:00:51il nous a confirmé
01:00:52justement
01:00:53que le feu
01:00:53était maîtrisé
01:00:54écoutez-le
01:00:54il était au micro
01:00:55de Nordine Ali Saïd
01:00:56c'est le deuxième départ
01:00:59que nous avons aujourd'hui
01:01:00on en a eu un autre
01:01:01à l'est
01:01:02à l'ouest
01:01:03de la commune
01:01:05qui a été rapidement
01:01:06maîtrisé
01:01:06et puis ici
01:01:07où il y avait
01:01:08beaucoup de cannes
01:01:09de problèmes garnis
01:01:11il y a eu
01:01:11des grosses flammes
01:01:13mais le SDIS
01:01:14a mis très rapidement
01:01:15des moyens importants
01:01:17les hélicoptères
01:01:18et beaucoup de camions
01:01:19ils ont pu le maîtriser
01:01:21et éviter ainsi
01:01:22que ça se propage
01:01:23aucune habitation touchée
01:01:25aucun blessé
01:01:26voilà
01:01:27on s'en sort bien
01:01:29dans un contexte
01:01:32donc de vigilance rouge
01:01:33feu de forêt
01:01:33dans ce département
01:01:34des Bouches-du-Rhône
01:01:35on a pu voir
01:01:36que plusieurs dispositifs
01:01:37préventifs
01:01:38avaient été mis en place
01:01:39pour les pompiers
01:01:40au total
01:01:41440 pompiers
01:01:42étaient mobilisés
01:01:43sur le terrain
01:01:44aujourd'hui
01:01:45en plus des 500 pompiers
01:01:46qui étaient présents
01:01:47en caserne
01:01:48demain
01:01:48ce chiffre va grimper
01:01:49550 pompiers
01:01:51seront mobilisés
01:01:52sur le terrain
01:01:53avec toujours
01:01:53500 pompiers
01:01:54en caserne
01:01:55car les rafales de vent
01:01:56aujourd'hui
01:01:56atteignaient 60 km heure
01:01:58demain
01:01:58le vent devrait souffler
01:02:00encore plus fort
01:02:00avec 90 km heure
01:02:02qui sont attendus
01:02:03merci beaucoup
01:02:03Milana Argelas
01:02:04dans les Bouches-du-Rhône
01:02:05avec Nordine
01:02:06Alice Haïd
01:02:06j'ajoute que dans l'Iro
01:02:07un incendie a parcouru
01:02:095 hectares
01:02:09dans le secteur
01:02:10du Cap d'Ag
01:02:11on revient vers vous
01:02:13lieutenant-colonel
01:02:13Frédéric Haro
01:02:14porte-parole de la sécurité civile
01:02:16il faut encore une fois
01:02:17faire de la pédagogie
01:02:18ce soir
01:02:19parce qu'on sait
01:02:19que l'essentiel
01:02:20des départs de feu
01:02:21sont dus
01:02:22à une origine humaine
01:02:24des comportements
01:02:25dangereux
01:02:26parfois inconscients
01:02:27est-ce qu'il y a
01:02:28une lassitude
01:02:28aussi de votre côté
01:02:29du fait que
01:02:30les messages de prévention
01:02:32ne passent pas
01:02:32forcément toujours ?
01:02:35Alors il passe
01:02:36assurément
01:02:36mais visiblement
01:02:37pas assez
01:02:38votre reportage
01:02:39était intéressant
01:02:39parce qu'il montrait
01:02:40deux choses
01:02:40d'abord on voyait
01:02:41que c'était pas
01:02:41un feu de forêt
01:02:42mais un feu sur
01:02:43des cultures sur pied
01:02:44et c'est aussi
01:02:45caractéristique de la période
01:02:46et nous intervenons
01:02:47beaucoup sur ce genre
01:02:48de feu là
01:02:48alors le feu peut partir
01:02:50de la machine
01:02:50de l'agriculteur
01:02:51mais également
01:02:52de gens qui passent
01:02:53à proximité
01:02:54et le feu peut être
01:02:55très très rapide
01:02:56et relativement violent
01:02:57poussé par le vent
01:02:59et puis on voit également
01:03:00dans votre reportage
01:03:00la proximité
01:03:01avec les habitations
01:03:028 départs de feu
01:03:03sur 10
01:03:04sont à moins de 50 mètres
01:03:06d'une habitation
01:03:06donc là clairement
01:03:08c'est les bons comportements
01:03:09à adopter
01:03:10c'est évidemment
01:03:11les mégots
01:03:11toujours ce problème
01:03:12des mégots
01:03:13donc informer
01:03:14éduquer les gens
01:03:15pour avoir une bouteille
01:03:16d'eau quelque chose
01:03:17pour mettre les mégots
01:03:17dedans
01:03:18mais ne pas les jeter
01:03:19d'abord pour la pollution
01:03:20et puis surtout
01:03:20pour ce risque
01:03:21incendie en cette période
01:03:23et puis les véhicules
01:03:24thermiques
01:03:24les motos
01:03:25les véhicules à moteur
01:03:26et puis les travaux
01:03:27ce bricolage
01:03:29qui peut être fait
01:03:29à proximité
01:03:30là aussi générer
01:03:31des étincelles
01:03:31et donc quand on n'a pas
01:03:33le choix que de le faire
01:03:34et je peux l'entendre
01:03:35et bien prendre
01:03:36les précautions
01:03:37qui...
01:03:38Et priorité au direct
01:03:39Donald Trump
01:03:40qui donc vient
01:03:41de s'entretenir
01:03:41avec Ursula von der Leyen
01:03:43il va s'exprimer
01:03:44on l'écoute
01:03:45Et 600 milliards dollars
01:03:49d'investissement
01:03:49vers les Etats-Unis
01:03:51en plus de ce qui existe déjà
01:03:54je pense dans l'ensemble
01:03:55que cela conclut
01:03:56cet accord
01:03:56voilà les principaux faits
01:03:59les principaux éléments
01:04:00les principaux facteurs
01:04:01je ne pense pas
01:04:02qu'il y en ait beaucoup
01:04:03à part cela
01:04:04nous allons bien
01:04:05nous entendre
01:04:06et nous avons
01:04:07une excellente relation
01:04:08avec l'OTAN
01:04:09aujourd'hui
01:04:10elle n'est pas
01:04:12exactement la même
01:04:13mais c'est assez proche
01:04:15avec l'OTAN
01:04:16vous savez
01:04:16on est passé à 5%
01:04:18on est passé de 2%
01:04:19à 5%
01:04:20et notre relation
01:04:21est très solide
01:04:22avec l'OTAN
01:04:22je tiens donc
01:04:25à vous féliciter
01:04:27je pense que c'est formidable
01:04:29de conclure un accord
01:04:30aujourd'hui
01:04:31plutôt que de jouer
01:04:32à des petits jeux
01:04:33et de ne pas conclure
01:04:34d'accord
01:04:34je vais vous laisser le dire
01:04:37mais en tout cas
01:04:38je pense que c'est
01:04:38le plus grand accord
01:04:39jamais signé
01:04:40merci beaucoup
01:04:41merci
01:04:46nous avons un accord
01:04:50un accord commercial
01:04:51entre les deux plus grandes
01:04:53économies du monde
01:04:54c'est un gros accord
01:04:55c'est un gros accord
01:04:57un immense accord
01:04:58qui va permettre
01:04:59de garantir
01:05:00stabilité
01:05:01prévisibilité
01:05:02c'est très important
01:05:03pour nos entreprises
01:05:04des deux côtés
01:05:05de l'Atlantique
01:05:0615% de droits de douane
01:05:10général
01:05:10les investissements
01:05:14dont le président
01:05:14a déjà parlé
01:05:15des investissements
01:05:17dans les Etats-Unis
01:05:18des achats
01:05:19également
01:05:20de produits américains
01:05:21le marché européen
01:05:23s'ouvre
01:05:25ce sont
01:05:25400 millions
01:05:27de concitoyens
01:05:28c'est un bon accord
01:05:29un immense accord
01:05:31avec des négociations
01:05:33dures
01:05:33je le savais
01:05:34je savais
01:05:35que ça allait être
01:05:36des négociations
01:05:36difficiles
01:05:37mais nous avons
01:05:38une belle issue
01:05:39donc une fois de plus
01:05:40félicitations
01:05:41et un grand merci
01:05:42des questions
01:05:50nous souhaitions
01:05:55tous les deux
01:05:56conclure un accord
01:05:57vous avez dit
01:05:59quelque chose
01:05:59qui est très important
01:06:00c'est que cela
01:06:01va nous rapprocher
01:06:02je pense que cet accord
01:06:03va nous rapprocher
01:06:04réellement
01:06:05c'est un partenariat
01:06:07à certains égards
01:06:09c'est quelque chose
01:06:12de très bon
01:06:12c'est très important
01:06:13y a-t-il eu des problèmes ?
01:06:19non les produits pharmaceutiques
01:06:22ne seront pas dans l'accord
01:06:23il y a beaucoup d'entreprises
01:06:24qui arrivent aux Etats-Unis
01:06:25et cela n'a pas de rapport
01:06:26avec cet accord
01:06:29ces efforts n'ont pas
01:06:34commencé aujourd'hui
01:06:35j'ai parlé d'une chance
01:06:37sur deux
01:06:37de 50% de chance
01:06:38de trouver un accord
01:06:39mais vous savez
01:06:40les travaux ont commencé
01:06:42les négociations ont commencé
01:06:43il y a plusieurs mois
01:06:44nous savions donc
01:06:45dans l'ensemble
01:06:46à quoi nous attendre
01:06:48et nous avons à présent
01:06:50un accord
01:06:50qui est satisfaisant
01:06:51pour les deux parties
01:06:53c'est quelque chose
01:06:54de formidable
01:06:54c'est un accord très puissant
01:06:55très grand
01:06:56c'est le plus grand
01:06:58de tous les accords
01:06:59ce sera le plus grand
01:07:00de tous les accords
01:07:01c'est un honneur
01:07:02d'avoir réussi
01:07:03à conclure cet accord
01:07:04vos équipes ont été formidables
01:07:06nos équipes ont très bien
01:07:07travaillé ensemble
01:07:08oui ils ont travaillé
01:07:10longtemps
01:07:11avec acharnement
01:07:12alors un grand merci
01:07:13aux deux équipes
01:07:14comme je l'ai dit
01:07:15il y avait beaucoup
01:07:16de travail
01:07:17à abattre
01:07:19mais merci beaucoup
01:07:21une fois de plus
01:07:21pour ces échanges
01:07:23variés
01:07:24et nous sommes à présent
01:07:29à la ligne d'arrivée
01:07:29nous avons réussi
01:07:30c'est une bonne chose
01:07:31une autre question
01:07:33quelles sont les concessions
01:07:40américaines
01:07:41le point de départ
01:07:44c'est qu'il y avait
01:07:45un déséquilibre
01:07:46un excédent de notre côté
01:07:48un déficit du côté américain
01:07:49et nous avons souhaité
01:07:50rééquilibrer
01:07:51notre relation commerciale
01:07:53de sorte à
01:07:55avoir des échanges commerciaux
01:08:00entre nos deux grandes économies
01:08:01les deux plus grandes économies
01:08:03doivent avoir
01:08:03un bon flux commercial
01:08:05de bons échanges
01:08:06et je pense que nous avons
01:08:07réussi à faire
01:08:08ce que nous voulions
01:08:09un rééquilibre
01:08:10un rééquilibrage
01:08:11mais une poursuite
01:08:12des échanges commerciaux
01:08:14cela signifie
01:08:15des emplois
01:08:16des deux côtés
01:08:16de l'Atlantique
01:08:17une prospérité
01:08:18des deux côtés
01:08:18de l'Atlantique
01:08:19voilà ce qui était
01:08:19important pour nous
01:08:20et une fois de plus
01:08:22l'énergie est une composante
01:08:23importante
01:08:24en effet
01:08:25nous avons plus d'énergie
01:08:26que quiconque
01:08:27et je pense qu'il était
01:08:31très sage
01:08:33il est très sage
01:08:34pour les européens
01:08:34d'acheter notre énergie
01:08:36c'est très très bien
01:08:37ça permet de résoudre
01:08:38beaucoup de problèmes
01:08:40donc c'était une très bonne
01:08:42décision je pense
01:08:42une question sur l'acier
01:08:48l'acier
01:08:49rien ne bouge
01:08:50pour l'acier
01:08:50ou pour l'aluminium
01:08:52etc
01:08:53là c'est quelque chose
01:08:56d'international
01:08:56les droits de douane
01:08:57restent les mêmes
01:08:58quant aux puces électroniques
01:09:04Howard
01:09:05est-ce que vous pouvez
01:09:06répondre à cette question
01:09:07les attentes
01:09:11dans deux semaines
01:09:12nous allons
01:09:13présenter
01:09:15notre puce 232
01:09:18c'est une des raisons
01:09:20principales
01:09:21pour lesquelles l'Union Européenne
01:09:23est venue parler
01:09:24avec le Président
01:09:24pour essayer de résoudre
01:09:26tous les sujets
01:09:27en même temps
01:09:28il faut attendre
01:09:30deux semaines
01:09:31avant que le plan
01:09:32pour les puces
01:09:32soit annoncé
01:09:34mais nous allons
01:09:35rapatrier
01:09:36la fabrication
01:09:37des puces électroniques
01:09:38aux Etats-Unis
01:09:39où il y a beaucoup
01:09:41d'entreprises
01:09:41qui viennent de Taïwan
01:09:42et d'autres pays
01:09:43qui viennent aux Etats-Unis
01:09:45pour produire
01:09:45des puces électroniques
01:09:46et ils reviennent
01:09:48aux Etats-Unis
01:09:49pour éviter
01:09:49les droits de douane
01:09:50le Président
01:09:54les résultats sont
01:09:58bien plus concluants
01:09:59bien plus rentables
01:10:02il y a beaucoup d'avantages
01:10:06à cette décision
01:10:07en tout cas
01:10:08c'était une négociation
01:10:09particulièrement intéressante
01:10:11je pense que
01:10:11tout le monde
01:10:13en profitera
01:10:13la Présidente
01:10:14a eu une bonne idée
01:10:15je pense que
01:10:16les pays de l'Union Européenne
01:10:17se féliciteront
01:10:18de cet accord
01:10:19une question
01:10:29sur l'ouverture
01:10:29du marché européen
01:10:30alors les voitures
01:10:31les voitures
01:10:32américaines n'étaient pas
01:10:33les bienvenues
01:10:34sur le marché européen
01:10:35je ne sais pas
01:10:36si elles n'étaient pas
01:10:36autorisées
01:10:37en tout cas
01:10:38on était un peu exclu
01:10:39en tout cas
01:10:39les voitures
01:10:40vous savez
01:10:42nous avons
01:10:43des formidables
01:10:44constructeurs automobiles
01:10:45aux Etats-Unis
01:10:46qui s'en sortent
01:10:47très très bien
01:10:47nous avons de beaux
01:10:48pick-up
01:10:48des SUV également
01:10:49nous avons de très bons véhicules
01:10:54et je pense que
01:10:55les Européens
01:10:56auront à gagner
01:10:58de cette diversification
01:10:59je pense qu'ils seront heureux
01:11:01alors les voitures
01:11:04je pense que ce sont
01:11:05les voitures
01:11:06qui vont arriver
01:11:06en Europe
01:11:08ensuite
01:11:08les produits agricoles
01:11:09avec les exploitants agricoles
01:11:11et évidemment
01:11:12nous allons faire ça
01:11:13en étroite collaboration
01:11:15avec la présidente
01:11:16de la commission
01:11:17et toute l'Union Européenne
01:11:18et par ailleurs
01:11:21ils vont pouvoir
01:11:21venir aux Etats-Unis
01:11:22vendre des produits
01:11:24aux Etats-Unis
01:11:25avec beaucoup de vigueur
01:11:26je pense qu'ils vont
01:11:28gagner beaucoup d'argent
01:11:29grâce à nous
01:11:29tout le monde va gagner
01:11:30beaucoup d'argent
01:11:30et une fois de plus
01:11:32cela va permettre
01:11:33de développer
01:11:34ces sentiments d'unité
01:11:35ça va développer
01:11:36notre relation d'amitié
01:11:37quel est le prochain accord
01:11:42sur lequel vous allez
01:11:43vous concentrer
01:11:43une question intéressante
01:11:46là c'était le plus gros accord
01:11:48l'accord le plus important
01:11:49à présent nous allons
01:11:50nous tourner sur
01:11:50des accords
01:11:51avec trois ou quatre autres pays
01:11:53mais dans l'ensemble
01:11:54je dois dire que
01:11:55bon on vient signer
01:11:58la lettre
01:12:00on n'a pas le temps
01:12:06ou la patience
01:12:07de conclure un accord
01:12:08tel que celui-ci
01:12:09les autres accords
01:12:11bon ben
01:12:11pour les autres accords
01:12:12il y aura un droit de douane
01:12:13aussi faible que possible
01:12:15avec des pays
01:12:18où nous ne faisons
01:12:19pas beaucoup de commerce
01:12:21mais en tout cas
01:12:22ces pays ont déjà
01:12:23reçu une lettre
01:12:25la plupart ont reçu
01:12:26une lettre
01:12:27je pense qu'ils vont recevoir
01:12:27une lettre de clarification
01:12:28ou une lettre de confirmation
01:12:31qui devrait être envoyée
01:12:34cette semaine
01:12:34avant le 1er août
01:12:35en tout cas
01:12:36et les droits de douane
01:12:37vont devoir être payés
01:12:39par ces pays
01:12:40à partir du 1er août
01:12:42et au-delà
01:12:44une question sur Jeffrey Epstein
01:12:51vous plaisantez non
01:12:53signer cet accord
01:12:55n'a rien à voir
01:12:55avec l'affaire Epstein
01:12:56il y a beaucoup de petites entreprises
01:13:07qui ferment
01:13:08en Europe
01:13:09que devrions-nous faire
01:13:13pour aider les petites entreprises
01:13:14au Royaume-Uni
01:13:15je pense que tout le monde
01:13:16va se féliciter de cet accord
01:13:18le 1er ministre britannique
01:13:19bon on n'est pas impliqué
01:13:20ici mais
01:13:21il se félicitera
01:13:23de cela
01:13:23car vous savez
01:13:24il y a une certaine unité
01:13:26nous avons un accord
01:13:27séparé avec eux
01:13:28mais je pense que
01:13:29bon tout le monde
01:13:30va être heureux
01:13:31de savoir que nous avons
01:13:32conclu cet accord
01:13:32et il vous aime bien
01:13:33je pense que c'est un
01:13:34un homme tout à fait
01:13:37agréable
01:13:38et il va être heureux
01:13:40de voir la conclusion
01:13:41de cet accord
01:13:42merci
01:13:42merci beaucoup
01:13:43merci
01:13:44et voilà donc cet accord
01:14:02conclu entre Ursula von der Leyen
01:14:05et Donald Trump
01:14:06qui vont donc appliquer
01:14:08des taxes à 15%
01:14:10sur les produits
01:14:10de l'Union Européenne
01:14:12la discussion, l'échange
01:14:13a duré autour d'une heure
01:14:15c'est donc un accord franc
01:14:18de ce que l'on entend
01:14:20des deux parties
01:14:21alors c'est un accord franc
01:14:22il faudra voir le détail
01:14:23visiblement il y a encore
01:14:24certaines choses
01:14:25qui restent à caler
01:14:25notamment sur les puces
01:14:26il semblerait qu'il y a
01:14:27un certain nombre de concessions
01:14:28sur l'agriculture
01:14:29sur l'énergie
01:14:30sur les voitures
01:14:31mais tout ça reste
01:14:31sans doute à préciser
01:14:32en tout cas l'accord cadre
01:14:33il est posé
01:14:34les Européens sont contents
01:14:35parce qu'ils gagnent
01:14:36de la visibilité
01:14:37c'est très important
01:14:38comme l'on a entendu tout à l'heure
01:14:38pour les entreprises
01:14:39et côté américain
01:14:41Donald Trump est très content
01:14:42parce qu'il peut agiter
01:14:43un papier en disant
01:14:44qu'il a négocié
01:14:45le plus grand désaccord
01:14:46avec la plus grande économie
01:14:47du monde
01:14:48en partenariat
01:14:48avec les Etats-Unis
01:14:49donc finalement
01:14:50tout le monde
01:14:50effectivement est content
01:14:51et c'est pour ça
01:14:51que probablement
01:14:52la discussion
01:14:52était assez rapide
01:14:53on va rentrer un petit peu
01:14:54dans le détail des annonces
01:14:55il y a notamment
01:14:56cette annonce
01:14:56de 600 milliards de dollars
01:14:57d'investissement
01:14:58aux Etats-Unis
01:15:00par les Européens
01:15:01Pascal Delima
01:15:02c'est un élément essentiel
01:15:04pour Donald Trump
01:15:05parce qu'effectivement
01:15:05ces concessions
01:15:06doivent aussi
01:15:08permettre aux Etats-Unis
01:15:10d'y gagner
01:15:10mais moi je m'interroge
01:15:12un tout petit peu
01:15:13c'est que si on souhaite
01:15:14rééquilibrer
01:15:15la balance commerciale
01:15:17un petit peu
01:15:18en faveur des Etats-Unis
01:15:19c'est ça dont il s'agit
01:15:20c'est donc en défaveur
01:15:22un petit peu
01:15:22d'Union Européenne
01:15:23quand même
01:15:23donc c'est-à-dire que nous
01:15:24les Européens
01:15:25est-ce qu'on a vraiment
01:15:26gagné à ce jeu
01:15:28aujourd'hui
01:15:29je ne suis pas certain
01:15:30en tout cas
01:15:31on va non seulement
01:15:33investir beaucoup plus
01:15:34aux Etats-Unis
01:15:34c'est une des contreparties
01:15:36à quoi il faut le préciser aussi
01:15:38mais d'un autre côté
01:15:39ça veut dire
01:15:40que les règles
01:15:41du commerce international
01:15:42parce que si on est
01:15:43excédentaire
01:15:44c'est qu'on a donc
01:15:45des avantages comparatifs
01:15:46sur un certain nombre
01:15:47de secteurs
01:15:48par rapport aux Etats-Unis
01:15:49et donc on est
01:15:49entre guillemets
01:15:50meilleur et moins cher
01:15:51et donc c'est pour ça
01:15:52qu'on exporte là-bas
01:15:53est-ce que ce sont ces règles-là
01:15:54qui sont mises en cause
01:15:55à ce moment-là
01:15:56nous sommes en train
01:15:57de vivre aujourd'hui
01:15:58au-delà du 15%
01:15:59un changement
01:16:00de paradigme international
01:16:02dans le commerce mondial
01:16:03c'est-à-dire qu'on est en train
01:16:04de basculer vers un monde
01:16:05aujourd'hui
01:16:06où on voit bien
01:16:08que les zones géographiques
01:16:11sont en train
01:16:11de se protéger
01:16:12par des droits de douane
01:16:13c'est la mondialisation
01:16:15qui est en train
01:16:15de changer aujourd'hui
01:16:16voilà mon intuition
01:16:17Malcolm Biga
01:16:19cet accord va nous rapprocher
01:16:20dit Donald Trump
01:16:21va développer
01:16:22notre relation d'amitié
01:16:23il jouait gros
01:16:24sur cet accord aussi
01:16:25Donald Trump
01:16:26je pense que l'accord
01:16:27était nécessaire
01:16:27des deux côtés
01:16:28Donald Trump avait besoin
01:16:29d'avoir une victoire
01:16:30aujourd'hui
01:16:30sur cet accord européen
01:16:32il avait donné un délai
01:16:33le délai a été respecté
01:16:34il faut quand même rappeler
01:16:35qu'on s'attendait tous
01:16:36à avoir un accord
01:16:37ou la fin
01:16:38d'une guerre commerciale
01:16:39le 12 juillet
01:16:40on a eu un premier report
01:16:41donc aujourd'hui
01:16:42quand Howard Lotnick
01:16:44son secrétaire au commerce
01:16:45disait sur Fox News
01:16:46qu'il n'y aura pas
01:16:47de report supplémentaire
01:16:48c'est bien que ce jour
01:16:51cet accord devait arriver
01:16:52aujourd'hui
01:16:53et pour Trump
01:16:53c'est vrai que c'est une bonne
01:16:54diversion, distraction
01:16:55on l'a entendu
01:16:56sur l'affaire Epstein
01:16:58de l'autre côté des Européens
01:16:59on a enfin
01:17:00la fin d'une incertitude
01:17:02sur les relations
01:17:03avec les Etats-Unis
01:17:04on va peut-être pas
01:17:06être beaucoup plus proche
01:17:06mais en tout cas
01:17:07on sera moins distant
01:17:08avec cette incertitude
01:17:09en moins
01:17:10vous en parliez un petit peu
01:17:11Pascal Delima
01:17:12mais on est entré
01:17:13en fait dans une ère
01:17:14de protectionnisme
01:17:15décomplexé
01:17:16complètement avec Donald Trump
01:17:18c'est ça
01:17:18on est vraiment dans une ère
01:17:19où c'est le plus fort
01:17:20qui impose sa volonté
01:17:22et là c'est le plus fort
01:17:22sur le plan économique
01:17:23qui impose sa volonté
01:17:24un Donald Trump
01:17:25qui depuis les dernières semaines
01:17:27a réalisé des accords
01:17:28avec des pays d'Asie
01:17:30le Vietnam
01:17:30le Japon
01:17:31aujourd'hui l'Union Européenne
01:17:32et on voit même d'ailleurs
01:17:33qu'il y a peut-être
01:17:34une courbe de progression
01:17:35demain ça sera la Chine
01:17:36il a donné la date
01:17:38de 50 jours pour la Russie
01:17:39le 1er septembre
01:17:40donc il se donne peut-être
01:17:41un peu dire
01:17:42une tournée économique
01:17:43durant l'été
01:17:44mais la Chine
01:17:46et la Russie
01:17:47sont peut-être
01:17:48des adversaires
01:17:48un peu plus redoutables
01:17:49Oui juste par rapport à ça
01:17:51en fait effectivement
01:17:52Donald Trump
01:17:52sur le court terme
01:17:53il profite de la puissance
01:17:54économique et militaire
01:17:55des Etats-Unis
01:17:56pour imposer
01:17:56effectivement des choses
01:17:57qui auraient été
01:17:58inimaginables
01:17:59il y a un an
01:18:00qui aurait pu prédire
01:18:01que les Etats-Unis
01:18:01imposerait 10% de douane
01:18:02sur tout le monde
01:18:03et que grosso modo
01:18:04ça passerait
01:18:05donc ça c'est une certitude
01:18:06en revanche
01:18:07cette attitude extrêmement agressive
01:18:08à tous les points de vue
01:18:09elle a des conséquences
01:18:10pour le coup
01:18:11tous les blocs
01:18:12en fait
01:18:12la Zéane
01:18:13l'Europe
01:18:14l'Amérique latine
01:18:14commence à réfléchir
01:18:16d'un point de vue stratégique
01:18:17économique
01:18:17militaire
01:18:18sur qu'est-ce qu'on fait
01:18:19par rapport à finalement
01:18:20un pays
01:18:21les Etats-Unis
01:18:21qui n'hésite plus
01:18:22à utiliser sa force
01:18:23pour imposer
01:18:24sa volonté
01:18:26et donc pour le coup
01:18:27à mon sens
01:18:28c'est très gagnant
01:18:29à court terme
01:18:29effectivement pour Donald Trump
01:18:30mais à long terme
01:18:31je pense que ça affaiblit
01:18:32la position des Etats-Unis
01:18:34au sein du Conseil des Nations
01:18:35et on va partir à Washington
01:18:36retrouver notre correspondant
01:18:38Antoine Lard
01:18:38Antoine
01:18:39c'est un honneur
01:18:40d'avoir réussi
01:18:41à conclure cet accord
01:18:42dit Donald Trump
01:18:43oui exactement
01:18:47Donald Trump
01:18:48qui a conclu
01:18:49cet accord
01:18:50le plus grand
01:18:51jamais signé
01:18:52dit-il
01:18:52alors ce qu'il faut
01:18:53retenir d'abord
01:18:54c'est que
01:18:54l'Union Européenne
01:18:56va échapper
01:18:57à ces droits de douane
01:18:57exorbitants de 30%
01:18:59que Trump menaçait
01:18:59d'imposer
01:19:00à partir du 1er août
01:19:01ce sera finalement
01:19:0215%
01:19:03sur tous les produits
01:19:03européens
01:19:05et en échange
01:19:05l'Europe
01:19:07s'engage
01:19:07à plusieurs choses
01:19:08d'abord
01:19:08à acheter davantage
01:19:09d'énergie américaine
01:19:11en particulier du gaz américain
01:19:13à hauteur de 750 milliards
01:19:15de dollars
01:19:16les Européens
01:19:17qui se sont aussi engagés
01:19:18à investir davantage
01:19:20sur le sol américain
01:19:21600 milliards
01:19:22d'investissements
01:19:23annonce Donald Trump
01:19:24l'Europe
01:19:25qui va également
01:19:26acheter plus
01:19:27de matériel militaire
01:19:28là il n'y a pas
01:19:29de chiffres
01:19:29avancés par Donald Trump
01:19:30mais ce sera
01:19:31des sommes importantes
01:19:32dit le président américain
01:19:34enfin dernier point
01:19:35important
01:19:35l'Union Européenne
01:19:37s'est également engagée
01:19:38à s'ouvrir davantage
01:19:39aux produits américains
01:19:41là encore pas de chiffres
01:19:42mais Donald Trump cite
01:19:43notamment les voitures
01:19:44américaines
01:19:45et les produits agricoles
01:19:47pour Donald Trump
01:19:48c'est donc
01:19:49c'est le bras de fer
01:19:50qu'il a engagé
01:19:50avec l'Union Européenne
01:19:52il en sort globalement
01:19:54vainqueur
01:19:54il faut bien le dire
01:19:55d'abord
01:19:56dans l'esprit
01:19:57de Donald Trump
01:19:57les droits de douane
01:19:58doivent permettre
01:19:58de faire rentrer
01:19:59de l'argent
01:19:59dans les caisses
01:20:00aux Etats-Unis
01:20:0115% de taxes
01:20:02sur l'ensemble
01:20:03des produits européens
01:20:04ça va faire
01:20:04des milliards de dollars
01:20:05qui permettront
01:20:06dans un deuxième temps
01:20:07à Donald Trump
01:20:08de financer
01:20:09les baisses d'impôts
01:20:10qui ont été actés
01:20:11cet été
01:20:12avec le vote
01:20:13de cette grande loi
01:20:14budgétaire au Congrès
01:20:15et puis
01:20:16Donald Trump
01:20:17l'autre intérêt
01:20:18pour lui
01:20:18de ses droits de douane
01:20:20c'est de permettre
01:20:20de relocaliser
01:20:21de la production
01:20:22aux Etats-Unis
01:20:23et c'est en partie
01:20:25le cas
01:20:25avec cet accord
01:20:26avec ses 600 milliards
01:20:27d'investissements
01:20:28européens
01:20:28annoncés par Donald Trump
01:20:30qui va donc pouvoir
01:20:32se présenter
01:20:32devant ses électeurs
01:20:33avec une victoire
01:20:35face à l'Europe
01:20:36Merci beaucoup Antoine Hollard
01:20:38et on suivra évidemment
01:20:39avec vous
01:20:39la réaction des Américains
01:20:41après l'annonce
01:20:41de cet accord
01:20:43quand on écoute
01:20:44le résumé d'Antoine
01:20:46alors on a
01:20:46150 milliards
01:20:47de dollars
01:20:48d'énergie américaine
01:20:50qui seront achetées
01:20:50par les Américains
01:20:51on a 600 milliards
01:20:52de dollars
01:20:53d'investissement
01:20:53Donald Trump
01:20:54a parlé de l'automobile
01:20:55des produits agricoles
01:20:56mais alors
01:20:57tout ça
01:20:58ce sont des efforts
01:20:59des Européens
01:20:59en contrepartie
01:21:00j'aimerais bien entendre
01:21:02c'est ce que j'ai
01:21:04depuis le début
01:21:05alors il faut peut-être
01:21:05attendre demain
01:21:06il y a peut-être
01:21:07des choses
01:21:08qui n'ont pas été dites
01:21:08je ne sais pas
01:21:09mais pour l'instant
01:21:10à quoi s'engagent
01:21:11les Américains
01:21:12c'est une question
01:21:13que je me pose en fait
01:21:13j'aurais bien aimé
01:21:15entendre un peu
01:21:16Donald Trump
01:21:16en contrepartie
01:21:17ouvre le marché
01:21:19du green
01:21:21européen
01:21:23aux Etats-Unis
01:21:24ouvre l'industrie
01:21:26du luxe
01:21:26l'agriculture
01:21:27je n'ai pas encore
01:21:28entendu tout ça
01:21:29qu'il y ait une contrepartie
01:21:30parce que là pour l'instant
01:21:31c'est ce que je disais
01:21:32tout à l'heure
01:21:32comme on a un déficit
01:21:33d'un côté
01:21:33le rééquilibrage
01:21:34il faut qu'il soit aussi
01:21:35équitable
01:21:36c'était ça l'idée
01:21:37au départ
01:21:38mais Ursula von der Leyen
01:21:39elle avait l'air satisfaite
01:21:40a priori
01:21:40des images que l'on a vues
01:21:42oui oui
01:21:42pour le coup oui
01:21:43je pense qu'elle avait
01:21:44elle n'avait pas le choix
01:21:45d'une certaine façon
01:21:47mais ça donne de la visibilité
01:21:49on part sur 15%
01:21:50plutôt que 30%
01:21:50donc effectivement
01:21:51c'est moins pire
01:21:52que ce que ça aurait pu être
01:21:53c'est une première chose
01:21:54juste par rapport
01:21:55à ces chiffres
01:21:56de 600 milliards
01:21:57les japonais
01:21:57avaient dit 550 milliards
01:21:59donc on est dans une surenchère
01:22:00il faudra voir dans la réalité
01:22:02ce qui va se produire
01:22:03déjà si on prend
01:22:04ne plus que les japonais
01:22:05c'est 550 milliards
01:22:06il y a déjà des discussions
01:22:07sur le fait
01:22:07que ce ne sera peut-être
01:22:08pas 550
01:22:09que ce sera peut-être moins
01:22:10donc en fait
01:22:11il faut prendre un peu de recul
01:22:12dans toutes ces annonces
01:22:13il y a effectivement
01:22:14un très bel accord cadre
01:22:15tout le monde est très content
01:22:15dans les faits
01:22:16est-ce que les européens
01:22:18vont vraiment investir
01:22:18600 milliards
01:22:19peut-être
01:22:20mais peut-être pas en fait
01:22:21puis on peut ouvrir
01:22:22le marché automobile
01:22:23aux américains
01:22:25mais on en a beaucoup
01:22:27parlé ici même
01:22:27l'industrie automobile
01:22:28en Europe
01:22:29vit une crise importante
01:22:30donc qu'est-ce que ça veut dire
01:22:31qu'il y a de nouveaux concurrents
01:22:33oui
01:22:33qu'est-ce qu'ils peuvent espérer
01:22:35justement les européens
01:22:36les français
01:22:37si on se place
01:22:39du point de vue français
01:22:40qu'est-ce qu'on peut espérer
01:22:41quelque chose
01:22:43en geste
01:22:43sur nos vins
01:22:44par exemple
01:22:44sur nos produits alimentaires
01:22:46oui produits alimentaires
01:22:47vins effectivement
01:22:48spiritueux
01:22:49l'agriculture en général
01:22:50nos compétences
01:22:53sur l'intelligence artificielle
01:22:54on en parle assez peu
01:22:55parce qu'eux ont un excédent
01:22:56j'aurais aimé entendre
01:22:58à contrario
01:22:58vos excédents
01:22:59vos GAFAM
01:23:00le cloud
01:23:02que vous utilisez
01:23:03c'est-à-dire en fait
01:23:04c'est le fait d'héberger
01:23:05finalement
01:23:06et d'être propriétaire
01:23:06de données européennes
01:23:07vous nous les rendez
01:23:08vous les cédez
01:23:09donc on pourrait très bien
01:23:10sur l'aspect
01:23:11secteur financier
01:23:12parce qu'ils sont excédentaires
01:23:13conseils en organisation
01:23:15en management
01:23:16les nouvelles technologies
01:23:18de l'information
01:23:18on aurait pu aussi
01:23:20imposer des contreparties
01:23:21pour qu'on soit nous aussi
01:23:22dans le monde de demain
01:23:23parce que c'est les métiers
01:23:24de demain qu'on fait
01:23:24à travers ces trois secteurs
01:23:25d'activité
01:23:26un peu gagnant également
01:23:27Malcolm Biga
01:23:29ce qu'il faut expliquer aussi
01:23:30c'est que désormais
01:23:31les états membres
01:23:32de l'Union européenne
01:23:33vont devoir le valider
01:23:34cet accord sur les droits de douane
01:23:35c'est ça
01:23:36mais étant donné que
01:23:37Van der Leyen a eu quand même
01:23:38le mandat de ces pays
01:23:39on peut partir du principe
01:23:41que tout ce qui a été
01:23:42énoncé dans l'accord cadre
01:23:44a eu
01:23:45on peut dire l'aval
01:23:46des pays européens
01:23:47mais c'est vrai que
01:23:47c'est un accord
01:23:48qui va devoir valider
01:23:49à la majorité qualifiée
01:23:51donc 15 pays
01:23:53sur les 27
01:23:55et il faudra quand même
01:23:56voir le détail
01:23:57de ce qui reste à discuter
01:23:58on a quand même parlé
01:23:59des puces électroniques
01:24:00je pense qu'en effet
01:24:01certains pays
01:24:01pourront peut-être
01:24:02se sentir un peu floués
01:24:03de voir qu'il n'y a finalement
01:24:04pas vraiment de contrepartie
01:24:05de la part des américains
01:24:06à part de ne pas devoir
01:24:07imposer 30%
01:24:08mais est-ce que c'est
01:24:09une vraie contrepartie
01:24:10et on verra quand même
01:24:11la suite de cet accord
01:24:12et de ces discussions
01:24:13pour voir si on est
01:24:14finalement tant perdant que ça
01:24:15ça veut dire qu'il va falloir
01:24:16lire entre les lignes
01:24:17ces prochains jours
01:24:18on en saura un petit peu plus
01:24:19sur le détail de cet accord
01:24:21Karine de Médonville
01:24:22dans un instant évidemment
01:24:23reviendra avec vous
01:24:24sur cet accord
01:24:25entre Donald Trump
01:24:26et Ursula von der Leyen
01:24:28très bonne soirée
01:24:29sur BFM
01:24:29Bonne soirée
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