- il y a 1 an
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Les Vraies Voix avec Jean Bevalet, consultant en risques sécuritaires.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-02##
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NewsTranscription
00:00Un véhicule a foncé dans la foule hier à la Nouvelle-Orléans faisant au moins 15 morts.
00:08Le conducteur a essayé d'écraser le plus de personnes qu'il pouvait, a déclaré la
00:12responsable de la police de la ville américaine, Anne Kirkpatrick.
00:15Il était farouchement déterminé à provoquer un carnage, a-t-elle précisé.
00:19Abattu par les forces de l'ordre, l'attaquant a été identifié comme étant Shamsoud Dine
00:24Jabbar, un citoyen américain de 42 ans originaire du Texas.
00:29Un drapeau de Daesh, de même que des armes et un engin explosif improvisé ont été
00:33retrouvés dans son véhicule.
00:35Au moins 4 suspects sont encore en fuite, cela résonne tout particulièrement en ce
00:39début d'année 2025, triste anniversaire des 10 ans des attaques de Charlie Hebdo et
00:44du Bataclan.
00:45Parlons vrai, entre les tensions au Proche-Orient, les conflits internationaux, les tergiversations
00:50politiques, la situation ne risque-t-elle pas de redonner du poids aux organisations
00:55terroristes ?
00:56La prise de conscience du danger dans les pays occidentaux ne permet-t-elle pas en revanche
01:00de nous permettre d'être mieux préparés face à la violence des fanatismes ?
01:05Il y a débat, aussi nous vous posons cette question pour espérer trancher.
01:09Attentat à la Nouvelle-Orléans, craignez-vous une recrudescence des actes terroristes ?
01:14Vous votez sur Twitter, sur notre compte X et vous nous appelez au 0 826 300 300 pour
01:19réagir à ce que vous entendez à l'antenne évidemment.
01:21Pour l'instant, vous dites oui à 80%, vous avez peur de cette recrudescence, on reçoit
01:26Jean Beuvalet qui est consultant en risques sécuritaires pour en parler.
01:29Bonsoir Jean.
01:30Bonsoir.
01:31Bonsoir.
01:32Bienvenue.
01:33Bienvenue oui.
01:34Merci.
01:35Et bonne année d'ailleurs.
01:36Oui on en profite aussi, du bonheur et plein de bonnes choses.
01:39Alors Jean, on se pose la question, on va vous la poser à vous, est-ce qu'il va y avoir
01:45une recrudescence des actes terroristes ? Est-ce qu'il faut qu'on s'habitue à vivre comme
01:48ça ?
01:49Je vais vous faire deux réponses.
01:52La première c'est que pour moi il n'y a pas de risque de recrudescence, c'est que
01:57la recrudescence elle est déjà là.
01:58Malheureusement, les événements nous montrent que le risque zéro non seulement n'existe
02:07pas mais la moindre faille donne lieu à un massacre comme on a pu voir ces derniers temps
02:14que ce soit en France ou à l'étranger, en Allemagne, aux Etats-Unis.
02:19Aujourd'hui nos services de sécurité qui, pour lesquels j'ai mal répété, sont quand
02:25même très performants en France, je pense à nos services spéciaux type des GSI, des
02:30GSE qui font un travail remarquable et nous évitent, et ce sont les chiffres officiels
02:36du ministère de l'Intérieur, environ un attentat tous les un mois et demi.
02:41Donc le risque il est bien présent.
02:45Pour répondre sur la deuxième partie de votre question, est-ce qu'il va falloir s'y habituer,
02:54on n'a pas le choix.
02:55Oui, il faut s'y habituer et j'ai discuté il y a quelques jours sur un plateau avec
03:04un autre intervenant et j'ai essayé d'expliquer qu'on ne peut rien laisser passer.
03:10Aujourd'hui un rassemblement type salon, kermesse, marché de Noël, enfin ce que vous
03:16voulez, doit, pas peu, mais doit obligatoirement donner lieu à des mesures de sécurité extrêmement
03:24fermes.
03:25Jean Beuvalet, nous allons un petit peu plus loin avec nos vrais voix autour de la table
03:29qui vont réagir, qui vont vous poser des questions, vous êtes bien sûr avec nous
03:33en grand témoin, Rosie Bordet.
03:36Ce qu'il s'est passé aux Etats-Unis, ça remet au goût du jour, après ce qu'il s'est
03:42passé à Magdebourg en Allemagne, ces grands attentats de masse, est-ce que vous sentez
03:46que c'est peut-être, peut-être une réaction à ce qu'il se passe en ce moment dans l'actualité
03:53internationale ? Est-ce qu'on peut faire le lien ?
03:55D'abord, celui qui a commis cet attentat, il faut bien dire, c'est un Américain, il
04:02est né au Texas, un ancien marine, il a fait partie de l'armée, donc est-ce que c'est
04:09en lien avec ce qu'il se passe un peu partout dans le monde ? Donc il y a des problèmes
04:13effectivement sur le continent africain, Moyen-Orient, etc., il y a l'Ukraine, on le voit très bien,
04:20on doit, je pense qu'en France, pour revenir, on a eu les JO, on a été très bien protégés,
04:25il n'y a eu aucun problème, donc il faut faire confiance également, je pense que monsieur
04:30qui est en ligne, on fait confiance aux services, ils sont préparés, ils sont compétents,
04:37donc voilà.
04:38Si on commence à mettre ça dans la tête, bien sûr qu'on y pense, moi-même, quand
04:42je prends le métro, il y a des moments, voilà, il y a plein de monde, on pense à ce genre
04:46de choses, mais on en parle… Oui, on s'y est quand même habitué, donc
04:50on est préparé, c'est ce que j'essayais de dire tout à l'heure.
04:53Moi, on dit qu'on est préparé, est-ce qu'on est vraiment préparé ? Moi, je ne sais pas
04:57si on peut être préparé à ce genre de choses, mais on y pense en tout cas, quand
05:01on est dans un lieu public, quand il y a du monde, on ne peut pas, à un moment donné,
05:04moi j'ai aussi, en tant qu'élue, j'organise des événements, on n'est pas à 5000 personnes,
05:09on est à 500, on est dans une petite commune, mais parfois, ça nous traverse l'esprit.
05:13Redonnez-la d'ailleurs, votre commune, parce qu'on l'a…
05:15Je suis donc élue à Saint-Georges-de-Rhin-Tambeau, c'est une petite commune rurale, mais voilà,
05:20personne n'est à l'abri, bien sûr qu'on y pense.
05:23Donc, Sébastien Ménard, il y a aussi un sujet, c'est la faille dans la sécurité de cet
05:31événement, puisque les barrières étaient toutes ouvertes, ça fait quand même une
05:37mise en lumière aussi, peut-être des failles dans nos politiques antiterroristes, ou en
05:41tout cas, un lâcher-prise.
05:43Moi, je ne pense pas qu'il y ait de lâcher-prise, je ne pense pas qu'il y ait de laxisme, aucun,
05:49je pense que c'est extrêmement difficile, mise à part cette espèce d'exception événementielle,
05:57mais derrière cette exception événementielle que sont les JO, il y a aussi une exception
06:00financière.
06:01J'ai envie de dire que les JO sont, aux événements, ce que Notre-Dame-de-Paris est à la rénovation
06:09patrimoniale.
06:10On est dans l'exceptionnel.
06:11En clair, on ne compte pas l'argent, les barrières, les agents, les procédures, etc.
06:18Mais évidemment pas.
06:19Donc aujourd'hui, la seule possibilité, si vous voulez sécuriser, pour autant que ça
06:25soit possible, un événement public, une sortie de stade, un lâcher de lanterne, je
06:31pense à Biarritz, nous on a des marathons, on avait le premier de l'an, une première
06:36baignade, etc.
06:37Qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut passer les gens sous portique, il faut rendre les
06:41chœurs de villes ou les lieux de rassemblement totalement piétons.
06:45C'est globalement très compliqué.
06:47Mais posons la question à Jean Beuvalet, qui est donc consultant en risque sécuritaire.
06:59Revenons sur ce que disait Sébastien Ménard.
07:01Est-ce qu'il y a de toute évidence des failles là-bas aux Etats-Unis, en Nouvelle-Orléans ?
07:06Écoutez, avant de répondre à votre question, je voudrais juste expliquer un vrai changement
07:14dans l'approche du risque terroriste.
07:16Pendant des années, ce risque était exogène, c'est-à-dire qu'on avait des individus qui
07:23venaient de l'extérieur commettre des atrocités sur nos sols, et aujourd'hui on est face
07:30à un risque endogène.
07:32Madame l'expliquait tout à l'heure, c'est un Américain qui a commis cet acte odieux
07:38sur le sol américain.
07:41On a eu le cas en France, il y a eu le cas en Allemagne, etc.
07:44Donc ça veut dire que la difficulté est encore différente.
07:49Après...
07:50Là, ce qu'il se passe sur le 1er de l'an, dans ce quartier français de la Nouvelle-Orléans.
07:56Moi, ça me gêne, alors il ne s'agit pas de jeter le propre sur qui que ce soit, surtout
08:02tant qu'on n'a pas les résultats de l'enquête, mais si vous voulez, compte tenu de ce qui
08:07se passe aujourd'hui, ça me gêne que des rassemblements aussi importants soient accessibles
08:14en véhicule.
08:15On est d'accord, toutes les barrières ont été baissées, effectivement.
08:19Un jour, quelqu'un m'a dit, monsieur, vous comprenez, on ne peut pas bloquer toutes les
08:24routes.
08:25Eh bien, si.
08:26Je suis désolé.
08:27Ou alors, on accepte le risque.
08:29Moi, personnellement, je n'ai pas envie d'accepter un risque avec une dizaine de morts à la
08:35clé.
08:36Regardez nos marchés de Noël sur les grandes communes.
08:39J'ai essayé d'en faire quelques-uns, justement, pour voir comment ça se passait.
08:43Je veux dire, vous avez au minimal des barrières avec un véhicule de police municipale ou
08:50nationale ou un véhicule de gendarmerie, des blocs de béton, etc.
08:56On va changer un peu de sujet.
09:00Il y a une question qu'on peut se poser aussi, c'est qu'il y a les réseaux sociaux qui sont
09:04complices de cette propagation des idéologies extrémistes.
09:08On l'a dit, monsieur, c'était un Américain plutôt lambda.
09:11Son frère disait même qu'il était un amour, qu'il a été victime d'une forme de radicalisation.
09:17On peut vraiment se poser la question de cette radicalisation en masse.
09:21Et puis, surtout, il faut quand même rappeler qu'effectivement, cette personne est un vétéran
09:29et la question du traitement des vétérans aux Etats-Unis est vraiment assez centrale.
09:34C'est-à-dire que c'est des gens qui partent souvent en opération à l'extérieur dans
09:38des cadres assez violents.
09:40Pour lui, il est allé en Afghanistan, je crois savoir qu'il est informaticien, peut-être
09:44plus protégé, etc., mais il n'en demeure pas moins que ce sont des gens qui vivent
09:48en groupe.
09:49Ce qu'il disait, c'est qu'il avait son propre langage de l'armée et qu'il avait beaucoup
09:52de mal à se réhabituer, à se réintégrer dans la société civile classique.
09:58Et c'est des phénomènes qu'on voit beaucoup chez les vétérans aux Etats-Unis, qui sont,
10:03on va dire, assez peu soutenus, notamment sur cette réhabilitation et cette possibilité
10:09de revivre au niveau de la vie civile.
10:10Pour revenir à la question des réseaux sociaux, on l'a vu en France et de façon assez tragique.
10:16Moi, je pense à Samuel Paty, les réseaux sociaux conduisent au meurtre.
10:20Il faut savoir que la provocation à la haine raciale, les propos conduisent à des meurtres.
10:25Donc, à partir du moment où on a cette réflexion-là, il faut effectivement prendre
10:31toute cette part, et c'est au pouvoir public aussi, de se montrer particulièrement sévère
10:37avec ces plateformes et avec cette absence de modération très souvent sur les contenus.
10:42Sébastien Ménard.
10:43Après, on nous dit que c'est un...
10:44Enfin, je vais mettre les pieds dans le plat, parce que j'ai pas envie qu'on tourne autour
10:47du pot, puis ça s'appelle les vraies voix.
10:49C'est un vétéran, c'est un Américain.
10:52Je rappelle quand même qu'il avait dans son pick-up, c'était pas le drapeau de Zahal
10:58ou le drapeau de la République française.
11:00C'est quelqu'un qui s'est converti, quelqu'un qui s'est radicalisé, et le projet, le dessin
11:05qu'est le sien, c'est pas celui d'une humanité peaceful et éclairée.
11:09Enfin voilà, faut aussi le dire.
11:11Voilà, c'est pas...
11:12C'est de l'islamisme fanatique.
11:13Exactement.
11:14En fait, c'est un acte terroriste.
11:15Je pense qu'on peut tous s'accorder sur cette qualification.
11:18D'ailleurs, il est considéré comme tel.
11:20Jean Bevalet, vous vouliez réagir.
11:22Oui, tout à fait.
11:23Simplement sur...
11:24Madame a utilisé un terme, et je le dis avec bienveillance, mais victime de la radicalisation.
11:31Pour moi, quand on se radicalise, on n'est pas victime, on sait ce qu'on fait aujourd'hui.
11:34Les victimes sont les gens qui se retrouvent à l'hôpital, voire malheureusement au cimetière.
11:42Les États-Unis, juste, si je me permets de terminer.
11:47Oui, allez-y.
11:48Les États-Unis sont extrêmement touchés par la notion de violence sous toutes ses
11:54formes, la multiplication des armes.
11:58Ce qui est surprenant, c'est vrai, c'est que c'est un vétéran.
12:03Maintenant, je peux vous assurer qu'on a chez nous, on a aussi nos propres vétérans en
12:09France qui vont dans des zones de combat extrêmement violentes.
12:13Je discute régulièrement avec certains d'entre eux, et ce n'est pas pour autant qu'ils passent
12:20à l'acte.
12:21Alors, c'est...
12:22Attendez, on va donner la parole à Roger Barnet, si vous voulez bien.
12:24Qu'est-ce qui a amené à cet individu, justement, de se radicaliser et de tomber dans le terrorisme ?
12:31Peut-être qu'il faudrait se poser cette question.
12:32Est-ce qu'on est forcément responsable de sa radicalisation ou est-ce que ça peut arriver
12:37à un jeune âge ?
12:38Parce qu'on imagine aussi que quand on voit des gamins radicalisés, ils sont responsables
12:42de leurs actes derrière.
12:43Mais est-ce que le départ même, c'est une évidence de responsabilité, Rosy Bordet ?
12:48Non, je ne dirais pas que c'est une évidence.
12:51Comment on arrive à cela ? C'est surtout ça.
12:53Vous parliez tout à l'heure des réseaux sociaux.
12:55Comment est-ce qu'on y arrive donc à se radicaliser comme ça ?
12:59Très souvent, on l'entend dans les informations.
13:03C'était un gamin qui, tout était normal, il n'y avait pas de signe.
13:07Et d'un seul coup, on apprend effectivement qu'il a commis l'attentat.
13:10Dans le Nord, ce qui s'est passé ?
13:11Le jeune, c'était pareil, de la famille Tchétchène, etc.
13:14Donc, on se disait qu'il avait des problèmes et finalement, on ne pensait pas qu'il allait
13:19le faire.
13:20Là, vous venez de dire que son frère dit que c'est un amour, mais voilà, il a commis
13:23quand même, il a tué quand même une dizaine de personnes.
13:25Même le pire des meurtriers reste l'amour de sa maman ou de son papa.
13:28Oui, c'est toujours pour ça que moi, je ne comprends pas pourquoi les confrères journalistes
13:33interviewent par exemple les parents d'un tueur, ce n'est que remettre un petit peu
13:37d'huile sur le feu.
13:39N°826-300-300, vous nous appelez, vous réagissez, vous donnez votre opinion, on est toujours
13:43avec Emmanuel.
13:44Emmanuel, vous êtes avec nous ?
13:45Oui, je suis là.
13:46Alors Emmanuel, on va vous reposer la question à vous.
13:48Est-ce que vous avez peur, vous, d'une recrudescence de ces actes terroristes ?
13:51Écoutez, vous savez, je voyage beaucoup au Moyen-Orient, je connais bien cette région.
13:57Je voudrais quand même attirer votre attention sur un point important parce que dans les
14:00pays musulmans, il y a une chose que tout le monde sait, c'est que les premiers versets
14:05dans les surates mécroises dans lesquelles le prophète dit des mots aimables sur les
14:11chrétiens et les juifs ont été abrogés par le prophète lui-même dans les surates
14:16médinoises.
14:17Et à partir du moment où il est à Médine, il a des mots extrêmement violents et il
14:23enseigne à ses compagnons une ligne de conduite vis-à-vis des chrétiens et des juifs qui
14:29représente à l'époque 30% et 30% grosso modo de la population de la péninsule arabique.
14:34Il s'agit de les soumettre, il s'agit donc de tuer tous ceux qui ne veulent pas se soumettre,
14:39il s'agit de violer les femmes de ces gens-là.
14:43Sauf que vous savez très bien que dans l'interprétation des textes saints, il n'y a pas de nature
14:48et c'est le travail, c'est comme dans la chrétienté, il y a l'analyse protestante
14:53ou catholique.
14:54C'est pas du tout, c'est pas du tout parce que le Coran est un livre incréé, c'est
15:00l'œuvre de Dieu qui comprend toutes les vérités universelles et intemporelles.
15:05Sauf que tous les musulmans ne font pas la même interprétation, Emmanuel.
15:08Il n'est pas rappelé qu'il ne parle pas de lui.
15:10Attendez Emmanuel, on va redonner la parole si vous voulez bien Emmanuel à Jean Beuvalet
15:14pour qu'il nous donne le fin mot de ce débat puisqu'on est arrivé, on manque de temps.
15:19On vous écoute Jean Beuvalet.
15:21Oui alors, tous les musulmans ne sont pas des terroristes et ça faut aussi le rappeler.
15:27C'est pour ça qu'on le rappelait.
15:29Il faut le rappeler avec force.
15:32Ça fait du bien de l'entendre.
15:34Le problème de la radicalisation, pardon, problème sur lequel j'ai un peu travaillé,
15:39c'est-à-dire que c'est un environnement qui va faire que vous allez passer de quelqu'un
15:44qu'on va considérer comme entre guillemets normal, j'aime pas beaucoup ce terme mais
15:49c'est simple, pour arriver à en faire quelqu'un de totalement en marge de la société et
15:55qui passe à l'acte.
15:57Mais il y a toute une procédure, il y a tout un enchaînement.
16:00Je veux dire, il y a quelques années, Al Qaïda avait sorti un document qui expliquait
16:05comment d'un individu lambda, on allait pouvoir en faire un terroriste.
16:12Et ça passait par une prise de conscience de son état, ça passait aussi par l'aider,
16:20ça passait par lui faire comprendre que son environnement, voire sa famille, voire
16:25l'état, personne ne faisait rien pour lui.
16:27Si vous voulez, c'est pas quelque chose qui se fait du jour au lendemain.
16:31C'est souvent quand même un travail sur plusieurs mois, voire plusieurs années.
16:38Merci beaucoup, merci Jean Bevalet.
16:41La petite consultation.
16:43On rappelle que vous êtes consultant en risque sécuritaire.
16:46Vous avez répondu que oui à 80%.
16:49Vous êtes dans une crainte de la recrudescence des actes terroristes.
16:53Continuez s'il vous plaît, n'hésitez pas à voter sur Twitter, puis à nous appeler
16:57au 0826 300 pour participer au débat.
17:01Et puis on reste avec notre auditeur.
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