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Les Vraies Voix avec Andréa Kotarac, porte parole du RN

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-25##

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News
Transcription
00:00Radio 17h-19h, Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:05Et le retour des nos vraies voix, Frédéric Brindel.
00:08Raphaël Rémi-Leleu est avec nous, Michael Sherman, ils sont prêts pour le fameux coup de projecteur.
00:13C'est parti pour le coup de projecteur.
00:14Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
00:18Cet été, le rêve de l'Europe qui compte dans le monde s'est évanoui.
00:22Ce sont les mots de François Bayrou lors de sa conférence de presse aujourd'hui
00:25pour évoquer la position de la France en Europe, mais évidemment sa position aussi sociale.
00:30politique intérieure au pays sans oublier le projet de budget 2026 qui est en difficulté comme nous le savons.
00:36Souveraineté, indépendance, éducation et j'en passe.
00:38Les sujets sont vastes et la prise de parole inquiétante.
00:40Motion de censure, mouvement social annoncé pour le 10 septembre sans oublier menace d'un vote de censure dès le 23.
00:45L'exécutif est très fragilisé.
00:48Face à cette double offensive sociale et politique, il joue une partie décisive.
00:51Mais y aura-t-il un gagnant ? Là est la question.
00:53Le 8 septembre, donc, il y aura le 49.1, celui qui met le vote de confiance à l'Assemblée nationale du gouvernement.
01:01Toutes les heures, la France écope de 12 millions d'euros de dettes supplémentaires,
01:05engluées dans la déferlante de notre déficit toujours plus délirant.
01:09François Bayrou nous a tracé un tableau d'une noirceur glaçante.
01:13Au secours, il faut dépenser moins et produire plus.
01:16Nous vous posons la question, et c'est très intéressant.
01:19Sur le compte X de Sud Radio, comme le dit François Bayrou, la France est-elle en danger ?
01:24Vous dites oui, mais à 57%, non à 43%, comme s'il y avait une volonté de relativiser la noirceur du Premier ministre.
01:32Et nous sommes avec Andréa Cotarac, porte-parole du RN.
01:35Andréa, bon, re-bonsoir.
01:37Juste avant la coupure, vous avez commencé à nous expliquer que, finalement,
01:40pour rappel, certains proches du Premier ministre disent que c'est le début du bordel, parlons vrai.
01:45Et pour vous, finalement, c'est le début du bordel, c'est la fin du gouvernement Bayrou.
01:48C'est une bonne nouvelle, c'est ça que vous nous disiez.
01:51Écoutez, c'est assez étonnant, parce qu'en fait, M. Bayrou nous a fait une conférence de presse pour nous dire
01:55qu'il faut répondre à la question, la France a-t-elle un déficit astronomique, une dette qui est lourde ou pas ?
02:03Bon, je pense que toutes les forces politiques françaises sont au courant.
02:06La question, c'est de savoir comment on y parvient.
02:09et là, il ne répond rien, ou en tout cas, quelques idées, on s'en doute, sur les jours fériés et sur un tas d'autres choses.
02:15Mais le vote de confiance, c'est faire confiance aux macronistes, au RN, c'est pas de chèque en blanc.
02:22Voilà des gens qui sont là depuis 2017, qui ont creusé la dette de plus de 1300 milliards d'euros
02:28et qui vont encore demander aux Français des efforts, aux entreprises, aux ouvriers,
02:35sur un tas d'autres sujets, qui leur proposent même de travailler gratuitement durant deux jours.
02:40On ne peut pas continuer comme ça. Nous, on veut des réformes structurelles.
02:43Andrea Cotarac, écoutons ce moment, qui est le moment, on va dire, un peu clé de la conférence de presse
02:50où le Premier ministre donne rendez-vous pour une consultation exceptionnelle aux députés le 8 septembre.
02:57Cette discussion, elle ne peut venir qu'après.
03:01Se recentrer sur la question essentielle, voilà la clarification.
03:04Et cette clarification, pour moi, elle est urgente.
03:08Et il y a un lieu pour cette clarification, une institution, c'est le Parlement.
03:12Dans un débat ordonné, suivi d'un vote, et non pas dans le désordre des affrontements de rue et des injures.
03:20C'est la raison pour laquelle j'ai demandé au président de la République qu'il a accepté
03:24de convoquer le Parlement en session extraordinaire, le lundi 8 septembre, dans 15 jours.
03:30J'engagerai ce jour-là la responsabilité du gouvernement.
03:33Cette déclaration de politique générale aura pour objet savoir s'il y a bien gravité du danger pour la nation,
03:41s'il y a urgence ou pas, et choisir la route qui permettra d'échapper à cette malédiction
03:47en retrouvant la maîtrise de nos finances, donc en choisissant de réduire nos déficits et en produisant plus.
03:53Voilà, le Premier ministre, tout à l'heure, lors de sa conférence de presse, rendez-vous le 8 septembre.
04:00Que diront les écologistes, Raphaël Rémi-Leleu ?
04:02Ah, nous voterons contre la confiance à ce gouvernement, de manière très très claire.
04:07C'est quand même savoureux de voir que ça y est, la Macronie se découvre parlementariste.
04:13Et puis la mauvaise foi et la malhonnêteté intellectuelle de François Bayrou sont pour moi assez choquantes,
04:19puisqu'il dit, est-ce que les gens vont se prononcer sur la gravité de la situation ?
04:25Mais comme s'il n'y avait qu'une seule solution, celle qu'il propose.
04:28Et nous, nous pensons qu'il y a d'autres solutions possibles,
04:30et que cette manière d'enfermer le débat n'est pas acceptable,
04:33et que de toute façon, la manière dont François Bayrou a conduit les affaires n'est pas acceptable.
04:38Alors, Michael Sherman, il y a quand même le 10 septembre, ce gros mouvement « On bloque tout » qui arrive.
04:44Il y a effectivement les Verts qui disent qu'ils vont se prononcer contre ce vote de confiance.
04:48Il y a Jordan Bardella aussi, je vais le citer, qui dit que jamais le RN ne votera la confiance à un gouvernement
04:53dont les choix font souffrir le peuple français. Vous vous dites quoi ?
04:56Moi, je pense que ce gouvernement sans cap et sans vision,
04:59à la fin, si on pose et on demande l'avis aux Français,
05:02je pense que les Français ne veulent pas signer un chèque en blanc,
05:06dans un gouvernement qui ne fait qu'improviser.
05:09François Bayrou, le Premier ministre, rêve d'Europe,
05:12mais il ne fait plus rêver les Français.
05:14Et aujourd'hui, le problème des Français, c'est qu'ils n'espèrent plus,
05:17et la notion d'espérance dans le pays qui était si chère,
05:19dans le pays aujourd'hui, n'existe plus.
05:21S'il y a ces mobilisations, le gouvernement a toujours utilisé la peur au premier mandat,
05:26en caricaturant les gilets jaunes.
05:28Le président de la République parlait quand même de minorités bruyantes.
05:30Combien de semaines, les commerçants,
05:33pas seulement à Paris, mais sur tous les ronds-points de France,
05:36où les commerces ont été, quelque part, détruits, abîmés,
05:41où des travailleurs ont fait grève, se sont privés de salaire,
05:44et pas seulement les syndicats.
05:46Il y a des personnes qui se sont privées de salaire
05:48pour manifester parce qu'ils n'en pouvaient plus.
05:51Les manifestations qui vont arriver le 10 septembre,
05:53ce n'est pas seulement des complotistes et des gilets jaunes
05:55qu'on a voulu caricaturer.
05:56C'est des gens qui, aujourd'hui, vont se priver de vacances,
05:59qui se lèvent tous les matins pour travailler,
06:01et qui, aujourd'hui, n'arrivent plus à remplir leur frigo.
06:02C'est ça, le problème.
06:03Bon, alors, n'hésitez pas, vous, les auditeurs de Sud Radio,
06:060826 300 300, dites-nous ce que vous en pensez.
06:09Est-ce que, finalement, le Premier ministre noircit le terrain ?
06:13Judith Bélair le rappelait, Jordan Bardella a dit non,
06:16Marine Le Pen souhaite une dissolution,
06:18et confirme que le RN votera contre la confiance.
06:21Andrea Cotarac, ça y est, c'est le moment.
06:23C'est le moment, si vous voulez, ça fait quand même un certain temps
06:27qu'on explique que les macronistes font fausse route.
06:31Ça fait un certain temps qu'on explique que ce bilan budgétaire,
06:35social, économique, est aussi la conséquence,
06:37non pas que du macronisme,
06:39mais aussi des gouvernements PS, Europe Écologie,
06:41les Verts, ou François Hollande,
06:43mais aussi des gouvernements de l'UMP.
06:45On demande au Rassemblement National,
06:47signer un chèque en blanc,
06:48laisser-nous faire pour réparer nos erreurs.
06:49C'est non.
06:50Nous, on n'est pas comptable de tout ça,
06:52et nous, on a proposé un contre-budget.
06:54On sait très bien, quand un parti,
06:56le seul parti, le plus grand parti de France,
06:58le 1er Assemblée National,
06:59propose un contre-budget,
07:01c'est qu'on est parfaitement conscients,
07:03on a parfaitement conscience
07:05de la situation budgétaire absolument catastrophique.
07:08Mais voyez ce gouvernement, son gros problème,
07:10ce pourquoi on ne lui fait pas confiance,
07:12c'est qu'il nous explique que la situation budgétaire
07:14est catastrophique,
07:16et dans le même temps propose
07:18de baisser l'augmentation de la France à l'Union Européenne,
07:22c'est-à-dire de continuer d'augmenter
07:24notre contribution à l'Union Européenne.
07:26C'est un gouvernement qui parle de production,
07:28mais qui applaudit Mme von der Leyen,
07:30qui n'a même pas engagé un rapport de force
07:32avec Donald Trump.
07:34Voilà un gouvernement qui va demander
07:36aux travailleurs, aux ouvriers, aux employés
07:38de cotiser pour avoir un système social,
07:40d'ailleurs, que l'on défend,
07:42mais sans s'attaquer aux fraudes,
07:44aux fraudes sociales.
07:4530 milliards d'euros, selon la Cour des comptes,
07:47plus de 100 milliards pour la fraude fiscale.
07:49Donc, que ce gouvernement s'attaque aux forts
07:51et cesse de faire soutenir les Français.
07:54Michael Sherman,
07:55il faut en parler et en reparler.
07:58Il y a cette année blanche fiscale
08:00qui est proposée par le Premier ministre aussi,
08:03avec un gel de certaines prestations sociales.
08:05Et puis, il y a cette suppression des deux jours fériés
08:07qui est, je pense, un des sujets
08:09qui hérissent le plus le poil des Français.
08:11Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
08:12Je pense que s'il y a une déconnexion aussi du réel
08:14et que tous ces politiques
08:15qui ont fait de leur carrière,
08:17il faut le dire,
08:18et pourtant, je ne suis pas pour stigmatiser les élus,
08:19j'en suis un.
08:20Je suis bénévole dans ma fonction.
08:22Mais aujourd'hui, je pense qu'il y a des politiques
08:24aujourd'hui qui gouvernent la France
08:25qui ne sont pas assez descendus dans la rue
08:28et ne savent pas qu'en touchant aux jours fériés,
08:30ils touchent aux travailleurs
08:31et ils touchent vraiment à ceux
08:32qui manquent d'argent
08:34juste pour subvenir à leurs besoins.
08:36Et je pense que cette déconnexion du réel
08:38fait aujourd'hui qu'il y a évidemment
08:40des Français qui ne vont plus voter.
08:42Il y a une absence des bureaux de vote
08:43et il y a aujourd'hui une abstention grandissante.
08:45Pourquoi ?
08:46Parce qu'il y a une méfiance de nos administrés,
08:48des citoyens français,
08:49envers ceux qui nous gouvernent.
08:51Et ça, cette cassure
08:52et quelque part ce fossé qui s'est créé
08:54au fil des générations,
08:55on va mettre des années à le réparer.
08:56Et donc, sur le fait avéré que vous revenez,
08:59pour moi, c'est s'attaquer aux Français,
09:01mais aux travailleurs
09:02et à ceux qui font vivre le pays.
09:04Bon, Raphaël Rémi-Leleu,
09:05il y aura le 8 septembre
09:06et il y a...
09:07Alors, si on comprend bien
09:08ce que le Premier ministre a voulu dire,
09:09c'est-à-dire que le temps de la clarification,
09:12c'est maintenant jusqu'au 8 septembre
09:13où il offre la possibilité de discuter.
09:17Est-ce que c'est encore une situation sauvable ?
09:21Sauvable pour le gouvernement ?
09:23Pour le gouvernement, l'État ?
09:24Non, je ne crois pas.
09:25Mais parce que le gouvernement,
09:27et j'étais d'accord avec votre propos,
09:28le gouvernement est totalement déconnecté.
09:30Et le cas des jours fériés,
09:32c'est un peu ce qu'on a agité
09:34parmi tout le paquet de mesures proposées,
09:36parce que c'est terriblement choquant
09:38vis-à-vis du rapport au travail,
09:39vis-à-vis du rapport au repos,
09:41au besoin d'avoir du temps
09:42pour se retrouver en famille
09:44ou avec ses proches,
09:45même vis-à-vis de la victoire
09:47contre le fascisme
09:47durant la Seconde Guerre mondiale.
09:49Enfin, rien n'allait dans cette histoire,
09:51mais de manière générale,
09:52rien ne va dans la politique
09:53de François Bayrou
09:54qu'envoient les gens
09:55qui ont galéré tout l'été
09:57pour réussir à partir en vacances,
09:59pour réussir à accéder aux soins.
10:01Et que François Bayrou
10:02met dos à dos, finalement,
10:05les politiques et les discours racistes
10:08d'un côté
10:08et les politiques et les discours
10:11qui demandent un peu plus
10:12de justice fiscale de l'autre
10:13ne sont plus des œillères à ce niveau-là,
10:16ce sont des angles morts
10:16qui sont dangereux pour le pays.
10:18Donc je pense et j'espère
10:19que ce gouvernement va tomber
10:20le 8 septembre.
10:22Andréa Cotarac, on aura compris,
10:23je rappelle que vous êtes
10:24porte-parole du URN,
10:25vous aussi, vous attendez
10:26que ce gouvernement tombe.
10:29Oui, parce qu'en réalité,
10:30c'est une situation absolument inédite.
10:32On a un gouvernement
10:33qui est minoritaire.
10:35C'est-à-dire que ce sont
10:35les perdants des élections législatives
10:37qui, aujourd'hui,
10:38gouvernent le pays.
10:38C'est quand même assez
10:39fort de café.
10:40Mais si on est dans cette situation
10:42aussi, pardon,
10:43c'est aussi parce qu'il y a eu
10:45ce front prétendu,
10:46vraiment prétendument républicain,
10:48dont l'extrême-gauche
10:49a fait partie.
10:50Je rappelle quand même
10:51que c'est la France insoumise
10:52qui a réélu Mme Borne,
10:54M. Darmanin
10:54et toutes ces personnes
10:56qui, aujourd'hui,
10:57nous gouvernent.
10:57Par conséquent,
10:58ce que j'espère, moi,
10:59c'est un nouveau souffle,
11:00c'est faire en sorte
11:00qu'on prenne à bras-le-corps
11:01les problèmes du pays.
11:04S'attaquer à l'Union européenne,
11:05s'attaquer au problème
11:06de l'immigration,
11:07qu'on chiffre à 11 milliards d'euros
11:09d'argent public,
11:10s'attaquer aux transactions financières,
11:13augmenter les transactions financières,
11:14c'est-à-dire taxer un peu
11:16les plus puissants de ce pays
11:17qu'il faut mettre aussi
11:18à contribution,
11:19s'attaquer, si vous voulez,
11:21aux forts.
11:22Aujourd'hui, le gouvernement
11:23s'attaque aux faibles.
11:26D'accord.
11:26Mais ça veut dire
11:27que vous,
11:27le Rassemblement National,
11:28vous êtes prêts...
11:29Vous êtes prêts
11:31à arriver à Matignon,
11:33malgré l'impossibilité
11:35pour Marine Le Pen,
11:36vous êtes prêts
11:37à prendre la place
11:38à Matignon,
11:38le Rassemblement National ?
11:39Bien sûr.
11:41Bien sûr.
11:41S'ils ne sont pas capables
11:42de gouverner,
11:43bien sûr que nous,
11:44nous serions capables
11:45avec Jordan Bardella
11:47à Matignon.
11:48Et demain,
11:48nous l'espérons,
11:49si la démocratie
11:49est encore respectée
11:50dans ce pays,
11:51Marine Le Pen à l'Elysée.
11:52Parce qu'on considère
11:53qu'il faut un choix
11:53de rupture maintenant
11:54avec ceux qui nous ont gouvernés
11:56depuis maintenant
11:57plusieurs décennies,
11:58et c'est-à-dire
11:58tout le monde sauf nous.
11:59Merci beaucoup Andréa Cotarac.
12:01On rappelle que vous êtes
12:02porte-parole du RN.
12:03Et puis aujourd'hui,
12:04nous étions avec
12:05Raphaël Rémi-Leleux,
12:06vous êtes conseillère
12:07de Paris écologiste,
12:08et puis je conseille
12:08votre livrain
12:09Beyoncé
12:10est à l'air féministe.
12:12Nous étions également
12:12avec Mickaël Sherman,
12:14vous êtes président
12:14de l'association
12:15Engagement France Solidarité,
12:16conseiller municipal
12:17à Charenton-le-Pont.
12:18Merci beaucoup.
12:19Merci à vous, à bientôt.
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