00:00Soudradio vous explique. Alors il y a beaucoup de secteurs qui sont dans l'incertitude la plus totale.
00:08C'est le cas par exemple de l'agriculture. Nous sommes avec Paul de Villiers de Villers.
00:13Paul de Villers qui est vice-président national des jeunes agriculteurs. Bonjour.
00:17Bonjour.
00:18Oui parce que le projet de loi agricole, bah dans l'immédiat et puis en attendant de voir ce qui va se passer à l'Assemblée Nationale,
00:25il est très compromis quoi, non ?
00:27Alors ce projet de loi il a été adopté donc à l'Assemblée Nationale mais on peut dire que cette fois les cartes sont un peu rebattues.
00:34Il devait passer au Sénat mais face à cette incertitude et puis cette pause on va dire politique qu'on observe au niveau du pays,
00:43les travaux sont pour tout dire mis à l'état de pause et donc on ne sait pas trop ce que va devenir ce travail de la loi d'orientation agricole
00:54où nous étions très investis depuis plusieurs années cette fois en tant que jeunes agriculteurs pour la création et pour fournir cette loi,
01:00pour trouver des solutions pour nos jeunes, pour le renouvellement des générations, pour sécuriser le revenu.
01:05Le RN comme la gauche avait voté contre ce projet de loi. Est-ce que vous avez compris pourquoi ?
01:13Et comment éventuellement après discuter avec eux s'ils arrivaient au pouvoir ?
01:20Alors oui, ils ont voté contre. De toute façon, il y a toujours des désaccords quel que soit le parti.
01:27On a été en désaccord avec la majorité actuelle. On sera certainement en désaccord avec la majorité fure.
01:38Mais ce qu'on voit nous et ce qu'on souhaite garder c'est notre ligne de conduite.
01:43C'est que malgré tout, quels que soient les résultats, il va falloir rester dans cette dynamique de travail.
01:48Il va falloir rester dans cette dynamique de proposition et aussi trouver des solutions d'urgence aux enjeux qu'on va devoir relever,
01:59comme le renouvellement des générations, comme toutes les suites des manifestations en fait. Tout est lié.
02:04Cette situation-là tombe vraiment mal. C'était vraiment pas à ce moment-là, sortie d'une crise agricole comme on vient de la connaître,
02:11où on se retrouve avec un paysage politique totalement incertain.
02:15Une crise qui n'est pas résolue quand on entend les agriculteurs. Et d'ailleurs, il y a eu de nouveau des mouvements il y a quelques jours, Paul Devillère.
02:22Alors la crise n'est pas résolue. Il y a eu un travail énorme d'effectuer par le syndicat des jeunes agriculteurs pour pouvoir trouver des solutions aux problèmes.
02:33Bien sûr, il n'y a pas de solution miracle non plus. Et c'est un travail de longue haleine. Et du coup, cette situation-là vient nous pénaliser un petit peu
02:40parce qu'on va avoir du mal à faire appliquer et à se faire concrétiser nos lois, ou alors ça va mettre plus de temps.
02:50Mais par contre, on garde notre détermination, on ne va rien lâcher. On sait que ce qu'on a mis dans ces lois, je pense aussi à la loi EGalim,
02:58il y a des éléments de réponse à la crise et on ne va pas les abandonner.
03:01Est-ce que vous donnerez une consigne de vote pour votre syndicat ?
03:04Non, absolument pas. Nous, on ne donnera aucune consigne de vote à nos jeunes. Ce qu'on devra faire, premièrement, c'est leur dire d'aller voter.
03:12C'est important de rappeler à la jeunesse agricole de se rendre aux urnes pour avoir un vote qui ressemble le plus à la valeur, on va dire, agricole.
03:21Deuxièmement, on devra leur rappeler nos positions et notre ligne de conduite en tant que syndicat des jeunes agriculteurs.
03:29Et ensuite, troisièmement, on devra aussi aller convaincre les candidats de mettre dans leur programme des positions qui nous tiennent à cœur.
03:38Oui, merci beaucoup Paul de Villers. On va suivre ça aussi, vice-président national des jeunes agriculteurs.
03:43Dans un instant, coup de projecteur sur l'Euro de football. Vous allez tous savoir que vous aimez et que vous n'aimez pas le foot.
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