- il y a 1 an
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00:00 - Pour un témoignage, on peut dire quelque chose, Olivier. Qu'est-ce que vous avez vu de votre cockpit ?
00:04 - Moi, j'ai rien vu du tout du cockpit.
00:07 Il y a tellement d'eau, c'est incroyable de ne pas avoir fait partir la voiture, la course avec le safety car.
00:11 J'ai rien vu. J'ai vu des voitures qui commençaient à taper partout.
00:14 Je n'ai pas pu m'arrêter. J'en ai tapé une de face. Yervine me tape derrière.
00:17 Donc moi, à partir de là, je ne sais pas ce qui se passe.
00:20 - Bien. Votre voiture n'a pas l'air en état pour repartir, je crois.
00:22 - Non. La voiture est détruite. C'est la Yarno aussi.
00:24 Yarno avait le mulet à cette course. C'est Yarno qui part sous la voiture de réserve. C'est comme ça.
00:30 - Bien, Olivier. Il est triste, notre ami Olivier Panisse. Il est très, très triste, évidemment.
00:33 C'est stupide d'être arrêté là avant même le départ du Grand Prix, finalement.
00:38 - Oui, évidemment, c'est triste pour Olivier. Mais c'est aussi bien qu'il n'ait pas de blessés, en tout cas, dans cet incident.
00:43 Et puis, on préparait tout à l'heure les mulets parce qu'on sait très bien, c'est arrivé plusieurs fois, regardez ici,
00:48 qu'une tarde d'avoir deux faux départs comme ça, surtout dans ces conditions-là.
00:53 - Peut-être que là, le directeur de course, Pierre, va... On va peut-être prendre la décision de faire partir les voitures à la queue leu-leu
00:58 et de faire un départ plus ou moins lancé. - Oui, d'attendre deux ou trois coups.
01:01 - Oui, je crois que ça serait raisonnable, en tout cas. - D'aller à la voiture de sécurité pour calmer les esprits
01:04 et pour permettre aux pilotes aussi de découvrir les conditions d'adhérence de la piste.
01:09 - Oui, Pierre, on est à l'autre bout du paddock, là, avec Joanne Villadel Pratt qui vient, qui était Charlie Whiting.
01:14 What did you say... What did Charlie Whiting say to you ?
01:16 - Qu'est-ce que Charlie Whiting vous a dit pour le départ ?
01:18 - On a confirmé avec Charlie que, dès que la ligne de départ sera ouverte, il restera 20 minutes avant le départ.
01:25 - 20 minutes. - 20 minutes. - Encore 20 minutes.
01:28 - Dès que la ligne de départ sera ouverte. - Et le pit-end n'est pas encore ouvert.
01:31 - Je parle de la deuxième partie. La normale ou la piste de sécurité ?
01:35 - Pour l'instant, c'est la normale.
01:37 - Pour l'instant, c'est un départ normal, mais dans 20-25 minutes, les choses peuvent encore évoluer.
01:41 Parce qu'effectivement, il y aura... Ecoutez les... - Oui, ça travaille.
01:45 - Les pistolets pneumatiques chez Ferrari sont en train de serrer les roues pour Eddie Irvine et ça va repartir.
01:50 Alors que chez Sauber, la voiture de Herbert, Jean-Louis...
01:54 - Bien, écoutez, chez Sauber, ce que je peux vous dire, ce que vous voyez là, c'est la voiture de course de Johnny Herbert.
01:59 Vous voyez qu'elle n'est pas si endommagée que l'on croit.
02:02 Johnny est installé dans le mulet, là-bas, derrière, dans le stand, mais sa voiture de course n'est pas vraiment endommagée.
02:08 S'il le peut, eh bien, comme il reste 20 minutes, Johan Villadelpre vient de nous le dire, eh bien, il reprendra peut-être cette voiture vierge.
02:16 - Donc, présentement, on est plutôt en train de la préparer en cas où... - Oui, aussi, le mulet, bien sûr.
02:20 - Je pense qu'elle devienne un bon mulet.
02:22 Mais je crois qu'on doit travailler aussi énormément dans toutes les équipes dont les voitures ont été accidentées
02:26 parce que 20 minutes, à partir du moment où la piste est ouverte, elle n'est pas ouverte, ça laisse peut-être une petite demi-heure.
02:31 Il faudra rester devant vos écrans, si vous vous intéressez à tout ce qui se passe.
02:35 Ça va être un peu long, mais en tout cas, ça permettra certainement à quelques écuries de pouvoir remettre une voiture en piste,
02:42 ce qui nous fera plus de 11 voitures, parce que pour le moment, il y a, Pierre, à peu près 11 voitures qui sont capables de repartir à l'heure actuelle.
02:49 - Regardez-là, une McLaren et une Ferrari. C'est la voiture de Coulthard et la voiture d'Orwein qu'on ramène sur la dépanneuse.
02:56 - Pierre, je vais vous montrer que... - Oui, Jean-Louis ?
02:58 - Oui, c'est fini pour Olivier Panisse. La voiture est bâchée, c'est terminé.
03:02 On va continuer à descendre cette pitlane, cette voie des stand, pour voir un petit peu ce qui se passe en boutique en courant.
03:07 - Vous intervenez tout de suite, dès que vous avez une info.
03:10 Celle de John Villavetra, le team manager de Benetton, elle était bonne, puisque Charlie Whiting, le directeur de course,
03:17 a bien précisé que lorsque le pitlane serait ouvert, c'est-à-dire lorsque la piste sera praticable, ce qui n'est pas encore le cas,
03:24 eh bien, il y aurait encore un délai de 20 minutes avant le départ, proprement dit. Jean-Louis ?
03:29 - Oui, alors, puisque Jacques Laffitte et vous, Pierre, vous faites les comptes, je peux vous dire que Catherine Pic est allée aux nouvelles.
03:34 Denise repart et Verstappen repart.
03:37 - Parfait, eh bien, c'est bien ce qu'on avait vu. Verstappen, c'était une simple crevaison.
03:41 Et Denise, eh bien, c'est lui qui hérite de la voiture de réserve chez Arose.
03:45 Pourquoi ? Parce que Denise, il était en 16e position et Mika Salo en 18e, voilà.
03:50 Alors l'autre Mika, Akinen, là, il est en première ligne, en pole position.
03:54 Il n'a rien vu de ce qui s'est passé dans ses rétroviseurs.
03:56 Il a simplement vu le drapeau rouge s'agiter là-bas, dans le rédillon, quelque part.
04:01 Et il a terminé son tour au petit trop.
04:03 Mika Akinen, il va rester maintenant une demi-heure assis dans sa voiture sous le parapluie, Jacques Laffitte,
04:08 avec la pression qui s'exerce sur leurs épaules à Akinen et à Schumacher.
04:12 Eh bien, un incident comme celui-là, on s'en serait bien passé.
04:16 - Oui, et puis surtout qu'en fait, la pression, elle est beaucoup plus forte chez Akinen aujourd'hui.
04:19 Parce que pourquoi ? Akinen, il est en train de jouer son titre, c'est son premier titre.
04:23 Michael Schumacher, lui, il pleut, il est heureux comme un poisson dans l'eau quand il pleut.
04:27 Et alors, lui, il a été deux fois champion du monde, donc la pression, elle n'est pas du tout sur ses épaules.
04:31 Elle est plutôt sur ce garçon. - Il est sorti de la voiture.
04:33 - Oui, bien sûr, il sait que ça va être long, donc il vaut mieux aller se relaxer, boire quelque chose.
04:37 - Jean-Louis Monsey, chez Jordan.
04:39 - Oui, on continue notre descente. Oui, absolument, des stands.
04:41 Vous voyez que chez Jordan, tout est absolument clair.
04:43 Les deux voitures sont sur la piste, bien entendu.
04:46 Et là, on va pivoter, on va aller dans le stand voisin.
04:49 Marc Minari, qui est là, devant chez McLaren.
04:53 On continue, je crois, de mettre les bouchées doubles.
04:55 - Regardez par terre, là, déjà, il y a des ailes rondes, n'est-ce pas ?
04:57 Chaque écurie en empile un, deux, trois, quatre...
04:59 - Je vous interromps une seconde, Marc, parce que nous avons Bernie Ecclestone et Charlie Whiting à l'image.
05:04 Charlie Whiting, c'est donc le directeur de l'épreuve, nommé par la Fédération Internationale Automobile.
05:10 C'est un professionnel, il est directeur de course lors de tous les Grands Prix de Formule 1.
05:15 Et Bernie Ecclestone, bien sûr, on ne le présente plus.
05:19 On revoit le départ, une nouvelle fois.
05:21 - Très mauvais départ de Coulthard.
05:23 Et regardez Villeneuve à l'extérieur, il va rentrer dans la courbe.
05:26 Donc Coulthard est coincé entre Villeneuve et Irvine.
05:29 Schumacher est là-derrière.
05:30 - Schumacher n'a pas très bien parti dessus.
05:32 - Peut-être que Bernie Ecclestone, justement, qui a déjà accueilli.
05:34 - Il y a une procédure à suivre, probablement encore 20 minutes.
05:43 - Avec la voiture de sécurité, ça, il faut demander au directeur de course.
05:46 - Qu'est-ce que vous pensez ?
05:51 - Il n'y a rien eu de mal au premier départ.
05:55 - C'est de l'autre côté, c'était bien après le départ que l'incident s'est produit.
06:02 - Oui, il a raison, Bernie Ecclestone.
06:04 C'est vrai que c'est un incident de course qui peut arriver sur tous les Grands Prix, même sur le sec.
06:11 - Regardez, Jacques, on revoit ces images.
06:14 - Beaucoup de chance de ne pas avoir de blessés, aujourd'hui, à Strasbourg-Cochon.
06:18 - Les voitures encastrées les unes dans les autres.
06:20 - Et puis surtout les débris, les pneumatiques qui volent, les bras de suspension.
06:23 C'est ça qui fait peur.
06:24 Ça peut retomber sur la tête des pilotes.
06:26 - Vous savez, la pluie, on aime beaucoup conduire sous la pluie, quand on est devant.
06:31 Vous avez vu, les voitures de tête, elles sont toutes là, celles qui étaient en première ligne.
06:36 Et c'est souvent au milieu du peloton que ça se passe.
06:38 Et malheureusement, la route qui tarde est partie un peu fort.
06:42 Et à cette vitesse-là, dans le brouillard le plus complet, c'était impossible.
06:46 - Ross Brown pensif, Bernie Ecclestone dans le garage Ferrari, là.
06:49 Jean-Louis.
06:50 - Oui, absolument. Il est venu aux Nouvelles pour voir ce que disait Horvain.
06:53 Ce que je veux vous dire, c'est que Horvain est déjà installé,
06:55 mais on ne cesse de lui passer des poches de glace pour mettre sur son genou.
06:59 - Et oui, il a mal au genou.
07:00 - Car il a mal, absolument. Voilà, à vous de bien.
07:02 - Il a dû prendre un choc.
07:04 - Oui, il a pris un choc, il boitait.
07:05 - Maintenant, ça fait un moment, il est plus chaud, il commence à avoir un peu mal.
07:08 Mais bon, vous savez, au bout de 2-3 tours, il ne pense en même plus à ça.
07:11 Quant à Ecclestone, vous avez vu, il fait le tour des poupottes
07:14 parce qu'il veut savoir ce qui s'est passé. Il fait son boulot, Ecclestone.
07:17 - Horvain, qui était cinquième sur la grille de départ.
07:20 Il va pouvoir rejoindre, évidemment, la grille à sa place,
07:24 puisque la procédure de départ repart à zéro.
07:27 Et que tous les concurrents encore rescapés
07:30 vont pouvoir se replacer à leur position initiale sur la grille de départ,
07:35 qu'ils partent ou non avec la voiture de réserve.
07:38 Alors là, dans le public, regardez, on commence à s'échauffer aussi.
07:42 Les commissaires ramassent des débris le long des cibules là-bas
07:47 parce qu'il n'y a pas que les pilotes qui auraient pu être blessés.
07:50 Il y a aussi le public qui n'est pas très loin à la sortie de l'épingle de la source.
07:54 - Il n'est pas très loin, mais on l'a vu.
07:56 - Il est protégé par des grillages.
07:57 - Il est protégé par des grillages qui sont absolument indispensables.
07:59 On a copié un peu les voitures Anglia Police aux Etats-Unis
08:02 où les voitures atteignent 300, 50, 400 à l'heure.
08:05 - Marc Minari chez Benetton.
08:06 - Oui, juste un mot. Comme chez Jordan, vous voyez qu'il n'y a plus une seule Benetton.
08:09 Les deux hommes sont bien sur la piste, on l'a vu tout à l'heure.
08:11 Et alors on va remonter. Ce qu'on faisait tout à l'heure avec Jean-Louis en descendait, on remonte.
08:14 Bernie Eccleston, comme disait Jacques, est en train de continuer la tournée des Popot.
08:18 Là, il est chez McLaren Mercedes. Il vient de s'entretenir avec Norbert Haug.
08:22 Et alors on s'arrête chez McLaren Mercedes, sur la droite.
08:24 On s'arrête, Eric Savoieo, s'il vous plaît, pour revenir voir David Coulthard, là où nous étions tout à l'heure.
08:29 David, la voiture maintenant, elle est réparée. Vous avez vu, elle a été complètement réparée,
08:34 mais préparée définitivement pour lui.
08:36 Et regardez les scotchs, par exemple, sur les écopes de freins. Il fait froid, vous l'avez dit.
08:40 Là, ce sont des réglages particuliers.
08:42 David Coulthard, il attend l'autorisation, tout comme Erwine chez Ferrari, tout comme Takagi,
08:46 que je viens de voir également chez Tyrell.
08:48 - Et pendant ce temps, Bernie Eccleston, effectivement, poursuit sa petite remontée.
08:52 On l'a vu en discussion avec Martin Whittaker, le directeur de Ford Motorsport chez McLaren.
08:58 Et là, regardez le public, effectivement. Le public très nombreux ici à Spa-Francorchamps.
09:02 120 000 spectateurs à peu près.
09:04 Regardez la visière. On vous parlait de la visière du casque de Mickael Akinel tout à l'heure.
09:09 Eh bien, il l'a changé. On a changé la visière, on prépare tout.
09:14 On va coller des protections de visière. - On a mis une visière blanche.
09:17 - Une visière blanche pour faciliter la visibilité.
09:20 David Coulthard, lui, reste calme.
09:24 - Si on demandait à Jean-Louis ou à Marc quel temps il fait sur la piste, parce que nous, on n'est jamais dans les cabines...
09:28 - Il ne pleut plus. Je pense qu'il ne pleut plus.
09:30 Ici, on voit Mickael Akinel avec Adrian Newey en conversation.
09:34 Adrian Newey, le directeur technique de l'équiperie McLaren-Mercedes, transfuge de Williams.
09:39 Celui à qui l'on doit sans doute l'exceptionnel niveau de performance de McLaren-Mercedes cette année.
09:45 Et là, on voit Mika Mirez, le coordinateur de McLaren qui prépare le casque de Mika.
09:50 Et sur la piste, on continue à nettoyer les débris.
09:53 Vous voyez les pompiers, les gendarmes, les commissaires de piste.
09:58 Là, c'est... - Alors, vous voyez, Pierre, là, c'est les pompiers.
10:01 Mais ça, ce n'est pas la ligne de départ. C'est là où il y a l'incident.
10:03 Et ça, c'est la ligne de départ des 24 heures. - Voilà.
10:05 - Les anciennes courses de Formula 1 ont démarré ici, dans la descente de l'eau rouge.
10:09 Et donc, c'est utilisé encore quelques fois à Spa-Francorchamps.
10:12 Mais en tout cas, ce n'est pas de là qu'on prend un départ. Et ce n'est pas une grille de départ de Formula 1.
10:16 - Néanmoins, on a bien nettoyé la piste. Il n'y a quasiment plus de débris dans la descente à la sortie de l'épingle de la source.
10:23 Et en principe, la piste va donc être déclarée praticable dans peu de temps.
10:28 Vous voyez qu'on nettoie encore néanmoins quelques taches d'huile.
10:33 Pendant ce temps-là, Colston s'entretient avec Tom Walkinshaw, le patron de Arose.
10:38 - Il fait le tour des popotes, je vous l'ai dit. Il va aller partout. - Voilà. Il va aller jusqu'au bout des stands.
10:42 Et bien entendu, ce sont des événements un peu incontrôlables.
10:45 Ça arrive très rarement en Formula 1.
10:48 Et là, on vient de nous déclarer que la pit lane sera ouverte à 14h33.
10:54 C'est-à-dire dans deux minutes à peu près.
10:56 La piste sera donc déclarée ouverte et praticable.
11:00 Ce qui signifie qu'il faut compter encore un bon quart d'heure après
11:04 pour que la procédure de départ se poursuive jusqu'à son terme.
11:07 Et puis, avec le tour de formation, ça fera certainement 20 minutes avant le départ proprement dit.
11:13 Regardez, on nettoie à grandes eaux la descente.
11:17 C'est bien fait, Pierre. C'est le seul moyen pour retirer les traces.
11:19 Et là, on va retirer tous les débris et les projeter sur le côté où il y a des rigoles d'évacuation.
11:25 - Absolument. - C'est une bonne idée.
11:27 Ils ont l'habitude de la pluie ici, donc les rigoles d'évacuation d'eau, ça existe.
11:31 Jacques Villeneuve, lui, il reste très concentré dans son cockpit.
11:34 Il reste casqué, il ne bronche pas.
11:37 C'est son habitude, il fait toujours comme ça.
11:39 Il reste dans la voiture, il est installé, il a mis du temps à y aller et il reste là.
11:42 Marc Minari, à la sortie du pitlane, on commence à s'agiter.
11:45 Oui, on commence à s'agiter. Alors vous voyez qu'effectivement, le feu pour l'instant n'est pas allumé.
11:49 Il y a la voiture de Jarnot Troulli qui est ici, entourée de ses mécaniciens.
11:52 Jarnot, il est casqué sanglé avec une visière orange. Vous avez évoqué tout à l'heure les visières.
11:57 Et là-bas, à l'extérieur de la sortie des stands, c'est la Benetton Mécachrome d'Alexander Wurth.
12:03 Donc on attend toujours l'autorisation de pouvoir sortir.
12:06 Quant au malheureux Ricardo Rosset chez Tyrell, lui, il est rentré à pied.
12:11 Et puis c'est fini pour lui, Jarnot.
12:13 Pitlane ouverte dans une minute.
12:15 Oui, Pierre, une dernière information pour les fans de Jean Lézy dont nous en partie naturellement.
12:19 On croyait qu'il avait été un petit peu touché. Non, non, il va tout à fait bien.
12:22 Et il est en train de piaffer d'impatience dans sa voiture.
12:26 Parce qu'il a senti qu'il avait fait un bon départ et que ça pouvait recommencer.
12:29 Quoique maintenant, il sera quand même un petit peu plus prudent. Il fera attention à coup tard, en tout cas.
12:32 Et alors, est-ce qu'on va partir sous safety car ou est-ce qu'il y a encore une voiture ?
12:37 Écoutez, ça, on le saura pas tout de suite.
12:39 Formation lap will commence at 14.53.
12:43 Le tour de formation va donc commencer à 14.53.
12:47 Voilà ce que nous précise la direction de course.
12:49 Pitlane ouverte à 14.33, c'est-à-dire dans une petite minute.
12:54 Le Pitlane sera refermé à 14.43, c'est-à-dire que les concurrents ont 10 minutes
13:00 pour éventuellement effectuer un tour de formation, rentrer au stand pour une vérification et repartir.
13:05 Et que 14.53, c'est-à-dire dans 20 minutes, il y aura le départ du tour de formation
13:12 avant le second départ, proprement dit, de ce Grand Prix de Belgique, sans doute aux environs de 15 heures.
13:18 Et dites, Gendarmes, ici en conversation...
13:20 Le premier qui se place au feu vert, ça y est, feu vert en Pitlane, c'est Joss Verstappen qui démarre.
13:26 Il est parti, on allume le moteur, attention de l'approche, feu jaune, Yarno Trolley qui sort.
13:31 Et Alexander ne veut pas sortir et nous on quitte l'allée des stands.
13:33 Voici Eddy Horvath, le stadeur également. Allez, on y va.
13:35 Oui, attention parce qu'il y a encore les commissaires de pit et les pompiers qui travaillent à la sortie des stands.
13:40 Regardez, il y a encore des débris qui volent.
13:44 Mais sous drapeau jaune, évidemment, les pilotes sont prudents.
13:47 Un petit allure, attention de ne pas creuser un pneu parce qu'il y a encore quelques débris.
13:53 Et voici, on voit Joss Herbert, Horvath et Verstappen.
14:00 Nakano qui sort, voilà Takagi qui sort.
14:02 Cinq voitures déjà qui sont donc remontées sur la piste.
14:05 Et le public salue Verstappen là-bas, à l'autre bout du circuit.
14:12 Le public évidemment à 3 ou 4 kilomètres d'ici, qui n'est pas toujours parfaitement informé de ce qui se passe.
14:17 Et qui n'est pas fâché de voir débouler une voiture.
14:19 Takagi est le seul pilote qui repartira pour le compte de l'équipe Tyrell.
14:23 Voilà David Coulthard, l'homme par qui le scandale est arrivé, qui repart sur la McLaren Mercedes de réserve.
14:30 Au petit trou.
14:33 Et puis ils ont maintenant un tour pour vérifier, Jacques Lafitte, si les voitures de réserve sont à peu près bien réglées pour ces conditions de piste.
14:42 Avec la possibilité encore de retourner au stand pour un petit ajustement.
14:46 Là c'est Jean Alési et Ralf Schumacher en pleine discussion.
14:49 Sur la grille, ils attendent leur collègue.
14:51 - Ah oui, Ralf Schumacher va être devant lui, devant Jean alors.
14:54 - Juste devant, c'est vrai.
14:56 - Laisse-le.
14:58 Ça va, il se marre.
15:00 - Ralf Schumacher, dont on parle beaucoup actuellement sur le marché des transferts pour la saison prochaine.
15:06 Il est annoncé chez Williams, figurez-vous.
15:09 Et Dierwein, ici derrière, trolie.
15:12 - C'est long, double gauche là.
15:14 - Très impressionnant.
15:16 - Petite flaque d'eau.
15:18 - Vous voyez ces petites flaques en plein appui.
15:20 - Visibilité réduite.
15:22 - Ça va quand on voit clair, quand on est devant, mais quand on est derrière, la visibilité est nulle et on a du mal à éviter ces flaques d'eau, ces petits russellements.
15:28 C'est encore humide, regardez.
15:30 Vous avez vu, là on est passé avant ce freinage.
15:33 - On va rester en pneus pluie, Jacques, d'après vous ?
15:35 - Oui, je pense, oui.
15:37 - Bon, eh bien on va laisser les pilotes en terminer avec ces derniers tours de chauffe.
15:43 Après ces nombreux incidents au premier départ du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps,
15:47 nous marquons une nouvelle pause et on se retrouve pour vivre le départ, le bon cette fois, on l'espère.
15:53 A Spa-Francorchamps, Eddy Erwein en termine avec un tour de reconnaissance sur la voiture de réserve Ferrari.
15:58 Regardez bien ces pneumatiques, Jacques Laffitte, ce ne sont pas des pneus pluie,
16:02 ils servent peut-être de cobaye pour Schumacher, Erwein, sur ce coup-là.
16:06 - Oui, peut-être comme c'est lui, il a la possibilité de faire un tour complet de piste.
16:09 Il a peut-être mis des intermédiaires avec très peu de rainure pour pouvoir dire à Schumacher
16:14 "Tiens, la piste était bonne comme ça, je peux accélérer, ça donne peut-être une indication".
16:18 Tim, en tout cas, c'est intelligent d'avoir fait ça et on va regarder si on arrive à regarder la grille.
16:22 Elle est pour ainsi dire presque complète, il va manquer 4 voitures.
16:25 - Voilà, Erwein, 5ème, vient se placer à sa place.
16:28 - Voilà, 4 voitures qui sont celles de Rosset, celles de Salo, celles de Panis malheureusement et celles de Barrichello.
16:35 Mais tous les autres sont là, évidemment, 6 voitures, les pilotes sont de volant du mulet.
16:41 Ce qui est un peu différent évidemment pour attaquer une course comme ça très difficile.
16:44 - Et chez Stewart Ford, j'ai l'impression qu'il y a une voiture de laser pour Barrichello
16:48 puisque Verstappen est reparti avec sa voiture, on a changé simplement la pneumatique.
16:52 En revanche, je ne suis pas certain que Barrichello soit tout à fait indemne.
16:57 Il avait un problème au poignet ou au pouce ?
17:00 - Peut-être au pouce, parce que vous savez, un retour de volant, ça arrive fréquemment
17:03 quand on touche les roues avant d'une autre voiture, le volant revient très brutalement et très violemment.
17:08 Et si on le tient, c'est pour ça que vous voyez souvent à la télévision dans un choc,
17:12 lâcher le volant pour éviter ce genre d'inconvénients, ce qui est un retour très très rapide et très violent.
17:16 - On continue à arroser généreusement la piste dans la descente de l'eau rouge.
17:20 Afin de se débarrasser de ces derniers petits débris, on dégage la dernière voiture qui était là.
17:26 - Et oui, on passe le carter, c'est la rose, voilà, tout à fait.
17:29 Les pompiers font un boulot formidable.
17:31 - Alors à 14h43, c'est-à-dire dans 2 minutes 30 environ, le pitlane sera fermé.
17:37 La sortie des stands sera donc fermée et on ne pourra plus retourner au stand
17:42 pour un éventuel ajustement de réglage.
17:46 Mais il semblerait que tous les pilotes qui ont repris la piste ont décidé de rejoindre immédiatement la grille de départ
17:51 sans passer par la case garage.
17:53 - Vous avez vu, Pierre, la partie que ça a été, ça arrive quelquefois.
17:56 On voyait à l'image avant, cette courbe après l'arrêt d'autobus qui donne la ligne droite des stands.
18:01 Et les 3 dernières lignes, les 6 dernières voitures sont vraiment à l'équerre pour démarrer.
18:06 - C'est pas une ligne droite, hein ?
18:07 - C'est pas une ligne droite, donc ça doit pas être évident de faire un bon départ.
18:10 - Alors, vous voyez qu'il y a des places libres à l'arrière de cette grille.
18:15 Eh bien, les voitures qui manquent, c'est effectivement la rose de Salau, la tirelle de Rosset.
18:23 Il y a une Minardi en moins.
18:25 - Non, les 2 Minardis sont là.
18:27 - Ah, les 2 Minardis ont été reparés. C'est un petit miracle.
18:29 - Il manque Panis et Barrichello.
18:31 Donc, ça veut dire qu'on est content, il y a 10 ou 12 voitures pour le prochain départ.
18:35 - Moi, je vois pas de Minardi derrière Verstappen, là, pour l'instant, sur la grille.
18:39 Peut-être que les Minardis n'ont pas encore rejoint...
18:42 - Ah oui, il faudrait qu'elles se dépêchent.
18:44 - Ils sont loin, ils sont loin, ils sont en dernière ligne.
18:46 - On les voit, regardez.
18:47 - On en voit une, en tout cas.
18:48 - Alors, on voit la dernière et devant lui, s'il manque Salau, Rosset, c'est ça.
18:52 - C'est la Tyrell de Takagi, la voiture de réserve.
18:55 - Devant lui, Verstappen.
18:56 Et vous voyez, derrière, il y a un peu de tendance.
18:59 - Finalement, si l'on accepte notre Olivier Panis national,
19:02 dans les gros bras, il n'y a aucune victime.
19:05 Tout le monde a pu repartir ou en tout cas reprendre une voiture de réserve.
19:09 Puisque Akinen et Coulthard sont en 1re ligne avec les 2 McLaren Mercedes Coulthard sur la voiture de réserve.
19:15 Hill et Michael Schumacher en 2e ligne.
19:18 Erwine et Jacques Villeneuve en 3e ligne.
19:21 Erwine a pris le mulet de Schumacher.
19:23 4e ligne, Ralf Schumacher sur l'autre Jordan avec la Williams de Frenzen.
19:28 5e ligne, Alési et Würz.
19:32 Non, Würz c'est en 6e ligne, alors il était aux côtés de Johnny Herbert, l'autre Saubert.
19:36 Trulli est sur le mulet chez Prost, il est 13e.
19:40 Barry Kello n'est donc pas là, à côté de lui.
19:42 Panis Nepaloha derrière lui.
19:44 Panis est 16e sur la rose de réserve.
19:48 Joss Verstappen a gardé sa voiture.
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