- 22/04/2024
Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.
Trois invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio :
- Laura Di Muzio : ex-internationale française et présidente du Stade Villeneuvois Lille Métropole, club d'Élite 1 féminine ;
- Adrien Séguret: 3/4 centre du Castres Olympique ;
- Damien Traille : ex-international français (86 sélections)
- Vincent Panabière : président de la Penya Trabucayres, club de supporters de l'USAP
Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.
Au programme de l'émission :
- Le XV de France féminin s'offre une finale face à l'Angleterre dans le Tournoi des 6 Nations ;
- Castres stoppe sa série noire de défaites ;
- Retour sur la 21e journée du Top 14 ;
- L'USAP, le droit de rêver de tout un club ;
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##AU_COEUR_DE_LA_MELEE_1-2024-04-22##
Trois invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio :
- Laura Di Muzio : ex-internationale française et présidente du Stade Villeneuvois Lille Métropole, club d'Élite 1 féminine ;
- Adrien Séguret: 3/4 centre du Castres Olympique ;
- Damien Traille : ex-international français (86 sélections)
- Vincent Panabière : président de la Penya Trabucayres, club de supporters de l'USAP
Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.
Au programme de l'émission :
- Le XV de France féminin s'offre une finale face à l'Angleterre dans le Tournoi des 6 Nations ;
- Castres stoppe sa série noire de défaites ;
- Retour sur la 21e journée du Top 14 ;
- L'USAP, le droit de rêver de tout un club ;
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
##AU_COEUR_DE_LA_MELEE_1-2024-04-22##
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00 Bonsoir à tous au cœur de la Médée, notre émission du lendemain avec Yoann UG et Philippe Spanghero.
00:05 Au sommaire ce soir, le grand chelem est-il pour le 15 de France féminin cette année ?
00:10 Laura Di Muzio va nous éclairer, elle sera notre invitée.
00:13 Castre qui fait tomber la Rochelle, une fin de série qui cache une belle fin de saison.
00:16 Adrien Séguret, le 3/4 centre du C.O. sera avec nous.
00:19 Et puis le grand témoin à partir de 20h30, c'est Damien Traille,
00:23 ancien 3/4 centre du 15 de France et du Béritz Olympique, qui reviendra avec nous sur le week-end.
00:27 Le top 14 du week-end prochain Montpellier-Perpignan, l'affiche qui sent le Sud et qui sent le Souffre.
00:33 L'avant-match commence dès ce soir avec les supporters des deux camps.
00:36 Vous aussi, vous êtes les bienvenus au stand-up de Sud Radio,
00:38 parce que nous avons des places à vous faire gagner pour le match de samedi Toulouse Racing 0826-300-300.
00:43 Bonsoir à tous, bonsoir Yoann et bonsoir Philippe.
00:50 Bonsoir messieurs, mesdames.
00:52 Salut à tous.
00:54 Salut Quentin, on va débuter avec toi bien sûr, les 3 infos, ou 4 même, à retenir de ce lundi côté rugby.
01:00 Tu peux choisir François, bonsoir.
01:02 On va démarrer avec l'arrière du stade français, Kylian Mbappé,
01:05 qui est en fin de contrat et qui a donné son accord à Clermont.
01:07 Il rejoindra le club cet été et va s'engager pour 3 ans.
01:11 Philippe Saint-André, lui l'ancien sélectionneur de l'équipe de France,
01:14 qui a récemment guidé le MHR vers son premier bouclier de Brennus,
01:17 est approché par les dirigeants du Loup pour devenir directeur du rugby.
01:22 Après avoir déposé le bilan en janvier dernier,
01:25 le club de Blagnac est sur le point de finaliser sa restructuration.
01:29 Elle devrait se faire depuis la fédérale 1, le 5e échelon du rugby français.
01:33 C'est la volonté du club.
01:34 Enfin, les Bleus retrouveront la Nouvelle-Zélande le 16 novembre au Stade de France.
01:38 Ce sera à 21h10.
01:39 Il y aura le 9 novembre un match entre la France et le Japon, toujours au Stade de France.
01:43 Et puis les Bleus affronteront également l'Argentine.
01:46 Cette fois, ce sera le 22 novembre.
01:48 Et pour finir, François, les Françaises.
01:50 Les combattants hier le Pédiale 40 à 0 dans le Tour indestination
01:53 se sont donné le droit de disputer une finale pour le Grand Chelem.
01:56 Ce sera samedi face aux Anglaises, les grandes favorites de la compétition.
01:59 Et on va en parler dans un instant avec Laura Di Muggio, notre invitée.
02:02 Mais avance la petite question quand même, parce qu'hier il y a eu un 41 à 7.
02:05 On l'a vécu sur Sune Radio, la victoire de l'UBB face à Clermont.
02:09 Alors ma question pour Johan et Philippe.
02:12 Qu'est-ce que tu retiens le plus, Johan ?
02:13 Le triplé de Daniel Penaud ou le sauvetage de Louis Biel-Biarré ?
02:17 Le triplé, bien sûr, parce que le match était quasiment fait.
02:21 Et à ce moment-là, Damien a prouvé qu'il était un élément indispensable.
02:25 Et il a manqué sur le quart de finale, bien sûr, de la Champions Cup.
02:29 Philippe ?
02:31 Le caractère, alors je ne vais pas faire comme Johan.
02:33 Le caractère de Louis Biel-Biarré qui va chercher pour sauver cet essai.
02:37 Ça montre le caractère collectif de cette équipe
02:40 dans un match qui était acquis au bordelais.
02:44 Donc voilà, je vais prendre ça.
02:46 Mais par contre, au-delà des trois essais de Damien Penaud,
02:49 il y a quand même des stats hallucinantes.
02:50 Plus de 200 mètres, j'ai vu parcourir le ballon en main.
02:53 C'est le facteur X de cette équipe cette année.
02:56 Oui, qu'on a vu sur les comptes, les réseaux sociaux,
02:59 notamment le compte Instagram de Sud Radio Rugby.
03:01 Abonnez-vous !
03:02 Voilà, Clermont alimente tout ça, même pendant l'émission, bien sûr.
03:05 Je rappelle également qu'il y aura des places à gagner pour le match Toulouse Racing.
03:09 Donc vous nous appelez au 0826 300 300, bien sûr.
03:12 Et Aude et Quentin trient, bien sûr, pour nous les meilleurs gagnants
03:17 et les meilleurs candidats.
03:18 Ceux qui pourront parler rugby avec nous et notamment du stade toulousain.
03:23 On va parler des filles.
03:24 On est content de parler des filles pour ouvrir cette émission.
03:26 Le grand chelème est-il enfin pour cette année,
03:30 pour le 15 de France Féminin,
03:31 Laura DiMuggio est notre invitée dans Au cœur de la Mêlée.
03:33 Laura, bonsoir.
03:35 - Salut François, ça va ?
03:38 - Oui, ça va bien.
03:39 Présidente du Lille Métropole Rugby.
03:41 Avant, on dit aussi ancienne joueuse,
03:44 mais maintenant, tu es présidente.
03:45 Donc voilà, c'est encore plus honorifique.
03:49 On est content que tu sois avec nous, Laura,
03:52 parce que oui, on attend effectivement ce grand chelème depuis 2018.
03:56 Alors ça y est, les Françaises ont gagné tous leurs matchs.
04:00 40 à 0 ce week-end contre les Galoises.
04:04 Reste à finir le travail, comme on dit,
04:06 et ce sera donc samedi face aux Anglaises.
04:09 Est-ce que c'est pour cette année, Laura ?
04:10 J'y vais direct.
04:12 - Écoute, au risque de peut-être paraître pessimiste,
04:18 non, je ne pense pas.
04:20 Je ne pense pas, ça va être difficile en fait.
04:23 Clairement, oui, les Françaises, elles ont gagné leurs 4 premiers matchs,
04:26 mais tout le monde s'attendait à ce que l'équipe de France gagne les premiers matchs,
04:30 au même titre que tout le monde s'attendait à ce que les Anglaises
04:32 gagnent leurs 4 premiers matchs et que la finale
04:34 soit le France-Angleterre de ce samedi.
04:37 Donc il n'y a aucune surprise jusqu'alors,
04:39 mais la différence, c'est les parcours en fait.
04:41 C'est vrai que l'équipe de France a eu du mal à se mettre en route.
04:43 Elle s'était très très peur contre l'Ecosse.
04:46 Ce n'était pas linéaire, ce n'était pas un long fleuve tranquille,
04:48 alors que tu vois, ce week-end, les Anglaises,
04:50 elles en sont quand même 88 pions aux Irlandaises.
04:52 Elles sont impressionnantes.
04:55 Il va falloir sortir le match parfait,
04:56 il va falloir compter aussi sur une contre-performance des Anglaises,
04:59 parce qu'en l'état actuel des choses, on n'est pas du tout favoris.
05:03 - Johan. - Bonsoir, Laura.
05:05 On n'est pas favoris, mais en tout cas,
05:07 je pense que les Françaises ont aujourd'hui un peu plus d'armes
05:11 pour combattre ces Anglaises, notamment la confiance.
05:15 Elles ont pris beaucoup de confiance sur les matchs au fur et à mesure.
05:18 Et les dernières prestations qu'elles ont réalisées
05:21 ont été quand même incroyables.
05:22 Donc moi, j'ai envie d'y croire.
05:25 S'ils arrivent à régler ce petit problème en touche
05:26 qu'elles ont eu face au Pays de Galles,
05:29 je pense, et en ayant un peu de mémoire ce match à Bayonne,
05:33 je pense qu'il y a quelque chose à faire.
05:35 - Johan, est-il trop optimiste, Laura DiMugio ?
05:39 - Si on veut, c'est du rugby.
05:41 Il y a toujours quelque chose à faire.
05:42 C'est vrai que le problème en touche, il existe depuis le début du tournoi.
05:46 C'est vrai qu'on n'a pas su se régler.
05:48 Le Pays de Galles, ça reste l'opposition quasiment la plus faible du tournoi féminin.
05:53 Et c'est vrai que le premier quart d'heure, on a quand même pas mal balbutié.
05:56 On a perdu deux touches un peu bêtement.
05:58 Et donc, c'est vrai qu'on n'est quand même pas sur des copies parfaites.
06:04 Autant l'année dernière, sur la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande,
06:07 on a eu un France-Angleterre d'un niveau exceptionnel.
06:11 Et depuis, j'ai l'impression que les Anglaises qui ont joué la finale
06:15 et qui ont continué à monter en puissance, avec en plus un championnat qui les porte,
06:18 elles ont pris de l'avance par rapport à nous.
06:21 C'était moins vrai quand on était sur la période Coupe du Monde en 2021.
06:25 Et là, c'est plus difficile.
06:28 Vraiment, on est un cran derrière.
06:34 Bonsoir, Laurent.
06:36 J'ai une question pour rebondir sur ce que tu viens de dire,
06:38 sur le championnat domestique aussi, qui sert beaucoup les Anglaises.
06:42 Qu'est-ce qui manque au rugby français pour vraiment rivaliser dans la durée
06:45 et pas se dire que sur un coup, on peut les battre ?
06:47 Est-ce que c'est juste la professionnalisation de notre championnat domestique
06:51 comme le font les Anglaises ?
06:52 Ou est-ce qu'il y a autre chose ?
06:53 Parce qu'on peut aussi pointer du doigt le manque d'opposition dans ce tournoi de six nations.
06:58 C'est vrai que malheureusement, quasiment dès le début, sans faire offense aux autres,
07:01 on attend cette finale France-Angleterre un peu tous les ans.
07:04 Et il y a ce manque d'homogénéité.
07:07 Quel est ton regard par rapport à ça ?
07:09 Qu'est-ce qui nous manque le plus aujourd'hui ?
07:11 Bon, les gars, est-ce que vous avez deux heures pour qu'on étudie la question ?
07:15 Petite audite du rugby féminin et du championnat.
07:18 C'est vrai que les deux paramètres que tu as évoqués sont tout à fait vrais.
07:23 Bien sûr, au niveau européen, clairement, il n'y a pas d'opposition.
07:26 Il n'y a tellement pas d'opposition que depuis deux ans,
07:29 les calendriers sont organisés de manière à ce que le dernier match soit le France-Angleterre.
07:33 Avant, ce n'était pas le cas. C'était calqué sur le calendrier masculin.
07:36 Mais quand tu tombais sur un crunch en première ou en deuxième journée,
07:39 tu savais déjà qui avait gagné la compétition.
07:41 Donc maintenant, on a déplacé le France-Angleterre en dernière journée du tournoi féminin
07:46 pour garder ce suspense, pour donner encore de l'intérêt à la compétition.
07:49 Parce qu'on sait que ce sont les deux équipes qui vont jouer le titre tous les ans.
07:52 Rappelons quand même que l'Italie avait battu la France en match de préparation à la Coupe du Monde.
07:58 - Dans le tournoi aussi, il y a deux ou trois ans.
08:00 - Oui, enfin je veux dire, il peut y avoir des surprises aussi dans le mauvais sens.
08:04 Ce n'est pas que ça. Mais je t'ai coupé, pardon.
08:08 - Non, mais bien sûr, il peut y avoir des surprises,
08:10 de la même type que les Écossais qui ont été battre les Italiennes.
08:13 Mais de manière générale, si tu prends sur les dix dernières années ou les quinze dernières années,
08:17 on se retrouve tout le temps avec soit la France, soit l'Angleterre.
08:21 Et puis ensuite, oui, c'est vrai que sur le championnat domestique,
08:24 là clairement, on est tellement en retard.
08:28 Les Anglaises ont décidé il y a cinq ans de créer un championnat pro,
08:31 qui a aussi ses défauts, mais qui a le mérite d'exister,
08:34 avec un cahier des charges qui est très précis,
08:37 avec une obligation pour les équipes de mettre en place certains critères,
08:41 notamment la professionnalisation de leurs staffs et un accompagnement très poussé des joueuses.
08:47 Toutes ne sont pas pro, en tout cas pas encore.
08:49 Et puis surtout, ils ont créé vraiment une économie autour de ce championnat,
08:53 avec un aiming de la compétition, avec un sponsor majeur,
08:56 avec un site dédié qui sort toutes les statistiques,
08:59 avec highlights, avec une rediffusion de qualité.
09:02 Je sais que ça paraît fou à l'échelle du rugby qu'on connaît,
09:04 qui est le rugby masculin, se dire qu'on a les statistiques des matchs
09:07 à la fin d'une journée de championnat.
09:09 Ce n'est pas vrai à l'heure actuelle sur le championnat féminin français.
09:12 Donc bien sûr, si on veut passer un cap sur notre équipe nationale,
09:16 il faut absolument qu'on passe un cap dans l'opposition quotidienne et hebdomadaire du championnat.
09:21 Et à l'heure actuelle, on n'y est pas encore.
09:23 La bonne nouvelle, c'est qu'il y a vraiment eu des engagements forts
09:26 qui ont été pris par la CD avec la nouvelle gouvernance pour l'année prochaine.
09:30 Pour la première fois depuis 8 ans, on va passer sur une poule unique
09:34 avec un championnat en top 10.
09:36 On va revenir à ce que j'ai connu quand j'ai commencé le rugby en 2009.
09:41 On était déjà en top 10, mais c'est bien.
09:43 On s'est rendu compte que tout ce qu'on avait fait auparavant n'avait pas fonctionné.
09:46 Donc là, on va revenir à un championnat en poule unique
09:48 avec la possibilité d'avoir des doublons.
09:51 Parce qu'à l'heure actuelle, il n'y a pas de doublons pendant les périodes internationales.
09:53 Ce qui veut dire que les équipes ne matchent pas.
09:55 Donc là, il y a des périodes parfois de 6 semaines sans championnat
09:58 avec simplement des matchs amicaux.
10:00 Ce qui fait que le championnat est plus visible et ça manque d'intensité et de régularité.
10:04 Donc là, toutes ces décisions ont été prises cette saison pour la saison suivante.
10:08 Elles ont été votées en comité de directeur.
10:10 Donc là, on a mis la marche en ordre pour enfin rattraper le retard qu'on a pris sur le championnat domestique.
10:15 Et demain, ça amènera sûrement aussi des conséquences positives sur le 15 de France.
10:20 Mais en fait, il suffit de voir les contradictions.
10:22 Le week-end dernier, il y avait un match France-Angleterre U20 chez les féminines.
10:26 Et l'équipe de France gagne 76-0 contre les U20 féminines anglaises.
10:32 Et après, quand on passe en senior, on n'est pas capable d'avoir un tournoi d'assignation depuis 6 ans.
10:37 C'est bien qu'à un moment donné, on se trompe dans le passage chez les grandes
10:42 quand il s'agit de matcher et de monter en puissance sur le plus haut niveau.
10:47 Donc on a la formation, on a des jeunes joueuses de qualité.
10:50 Elles viennent de le prouver encore le week-end dernier.
10:52 Mais après, il faut être capable de les accompagner dans la durée sur les catégorisages plus élevés.
10:58 Et c'est une très bonne chose que le championnat évolue dans les années prochaines.
11:04 Est-ce qu'on n'a pas aussi des jeunes qui sont arrivés et qui ont intégré cette équipe ?
11:08 Cette année, je pense à Calfawi qu'on avait vu notamment à la Coupe du Monde.
11:11 Mais qui visiblement sont en train de prendre une certaine ampleur.
11:15 Il y a Feuleux aujourd'hui la capitaine, il y a sa sœur.
11:18 Est-ce qu'il n'y a pas aussi un renouvellement de jeunes joueuses
11:22 qui peuvent aussi permettre à cette équipe de rêver d'un grand chelem samedi ?
11:26 En tout cas, sur le potentiel et sur les jeunes,
11:31 qui pour certaines sont plus si jeunes, parce qu'elles ont quand même de l'expérience qui s'engrange,
11:36 on a du monde, on a du potentiel.
11:38 Tu les as citées, que ce soit les Fedeu, les Calfawi,
11:41 mais même Lina Queiroa qui remplace le Roi à l'ouverture.
11:46 Ce n'est pas forcément facile à faire.
11:48 On a cette chance d'avoir un réservoir de joueuses à fort potentiel
11:52 qui sont toutes issues de la filière moins de 20 ans,
11:54 toutes issues de l'académie olympique qui est mise en place à Marcoussis mensuellement.
11:59 Ce sont des filles qui ont l'habitude de la filière haut niveau.
12:02 Après, c'est aussi des filles qui n'ont pas l'habitude de matcher à haute intensité.
12:07 Puisque le championnat ne le permet pas suffisamment.
12:10 Donc autant elles sont excellentes et elles dominent les débats
12:13 tous les week-ends dans le championnat, dans leurs clubs respectifs,
12:15 autant quand tu passes un cap et que tu arrives sur des compétitions internationales,
12:19 on l'a même vu à la Coupe du Monde il y a deux ans,
12:22 où ces petites jeunes n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu
12:24 parce que le staff ne les imaginait pas encore suffisamment prêtes.
12:28 C'est là où on a ce delta qui ne permet pas d'aller chercher des grands flames depuis des années.
12:34 Depuis des années, on intègre des jeunes qui sont de super potentiel,
12:38 qui sont de super joueuses et qui pour autant ne font pas la différence au plus haut niveau.
12:42 Moi je rêve qu'on fasse un grand flamme.
12:44 Franchement, je ne demande pas mieux parce qu'il faut que ça nous porte
12:46 et parce qu'on en a besoin pour développer le championnat français.
12:50 Mais là, quand je vois ce qu'ont fait les Anglaises le week-end dernier,
12:53 franchement je ne vois pas comment nous on peut rivaliser jusqu'alors.
12:58 Bien sûr, on a notre arme.
13:03 Les filles sont énormément en défense.
13:05 Elles ont cette capacité à très vite refaire la ligne,
13:08 à récupérer les ballons avec des joueuses qui distribuent cartouche sur cartouche.
13:12 Mais malheureusement, contre les Anglaises, souvent ce n'est pas suffisant.
13:15 Elles sont très vaillantes, elles sont au combat, elles s'y filent.
13:18 Mais très souvent, c'est la petite action qui n'a pas de conséquence
13:22 contre le Pays de Galles, contre l'Italie, quand tu fais tomber des ballons
13:25 ou quand tu es un peu indiscipliné.
13:26 Ça a de grosses conséquences contre une équipe aussi rodée que les Anglaises.
13:29 Laura, nous on y croit, toi aussi.
13:32 On n'est pas favoris, en gros, on n'est pas favorites,
13:34 seraient-on tentés de dire les Françaises.
13:37 17h45 samedi, on le vivra sur Sud Radio,
13:40 bien évidemment dans tout notre après-midi rugby, comme chaque samedi.
13:45 On te remercie en tout cas d'avoir été avec nous ce soir.
13:48 Allez les Bleus, bien sûr, et vive le rugby féminin.
13:51 Merci Laura Di Muggio et vive le rugby à Lille.
13:55 Lille, métropole rugby.
13:57 Tu peux dire "Allez mesdames" à la UG avec ta voix de Pouna ou pas ?
14:02 Il est complètement fou ce mec.
14:04 Ce mec.
14:05 Il est fou.
14:08 C'est vrai, c'est une belle suggestion.
14:09 Allez les Bleus !
14:10 Allez les Bleus.
14:11 C'est pas mal.
14:12 Merci en tout cas Laura.
14:14 On croise les doigts pour samedi, ce grand chlème que l'on attend depuis 2018
14:19 dans le rugby féminin.
14:20 Allez, on se retrouve dans un instant pour continuer à parler rugby au cœur de la Mélée.
14:24 On va parler notamment du Top 14 et du Castrolympique qui est sorti de sa série noire.
14:31 A tout de suite.
14:32 Au cœur de la Mélée, vous vous appelez au 0826 300.
14:39 Il y a des places à gagner pour le match Toulouse Racing du week-end prochain, 22e journée du Top 14
14:45 que l'on vivra bien sûr sur Sud Radio et que vous vivrez au stade Ernest Vallon.
14:49 On va revenir sur le week-end de la 21e journée qui s'est achevée hier.
14:53 Et surtout sur le match qui a ouvert, notamment cette journée, c'est Castre-La Rochelle.
14:59 Castre qui a mis fin à une série noire.
15:01 Le CO peut-il entrevoir une belle fin de saison ?
15:03 C'est la question que l'on va se poser avec UNUG, Philippe Splong et Roi
15:06 et que l'on va poser à Adrien Séguré qui est notre invité, le 3/4 centre du CO.
15:10 Bonsoir Adrien.
15:11 Bonsoir.
15:12 Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
15:15 C'est un grand plaisir.
15:16 Elle a fait du bien cette victoire d'un point.
15:20 Elle a démontré tout votre caractère.
15:23 Est-ce que vous l'avez fêtée cette victoire ce week-end, les joueurs du CO ?
15:28 Oui, c'est du bien.
15:30 On l'a un peu fêtée mais gentiment quand même.
15:33 6h du mat ?
15:35 Oui, on n'a pas trop bu.
15:37 Il y a une recette qui fait un déplacement important le week-end prochain
15:41 mais elle nous a fait énormément de bières à tous
15:43 donc on a quand même bu 2-3 bières ensemble.
15:48 Effectivement.
15:49 Johan, tu disais, le castre olympique qui est enfin sorti.
15:53 C'est tellement serré ce top 14 qu'à la limite, dès qu'on gagne une fois,
15:57 on peut peut-être passer du spectre de la renégation
16:01 à l'espoir de la qualification à une victoire.
16:04 En tout cas, félicitations pour votre victoire Adrien
16:07 parce que ça a été vraiment un match accroché.
16:09 On vous a senti filer ce match entre vos doigts
16:13 et vous êtes allé le chercher à la fin du match.
16:15 On en a parlé avec Dari samedi soir
16:18 et vous avez fait preuve de caractère comme toujours et avec vos valeurs.
16:22 Mais on sent que c'est une saison quand même assez compliquée.
16:25 À Oyu, le déplacement du week-end prochain.
16:28 Oui, c'est ça.
16:30 C'est compliqué.
16:31 La saison, on a eu des passages un peu délicats.
16:35 On a connu des moments super, notamment au début de saison.
16:39 Après, on a eu un petit coup de mou à la mi-saison.
16:42 Et là, on s'accroche, on bataille, on voit que c'est serré.
16:45 Mais bon, c'est sûr que cette victoire,
16:47 elle est déterminante en tout cas pour les cinq matchs qui nous restent.
16:50 Après votre victoire à Pau,
16:53 on pensait que vous étiez reparti lancer sur une nouvelle dynamique.
16:57 Et puis, ça ne s'est pas critisé sur le terrain.
17:02 Oui, c'est difficilement expliquable.
17:04 Je ne sais pas.
17:05 En fait, on a eu un peu des moments durs.
17:08 Il y a eu cette victoire à Pau qui nous a fait du bien.
17:12 On pensait qu'elle nous avait relancé.
17:14 Et après, on n'a pas su confirmer sur les matchs,
17:18 notamment les réceptions de Clermont, du Racing.
17:23 C'est quoi ?
17:25 Tu dirais que c'est plus mental ou physique ?
17:29 Oui, il y a peut-être le groupe qui était un peu en doute.
17:33 Vous savez, c'est aussi une période où il y a des rumeurs un peu dans tous les sens.
17:37 Et donc, peut-être que ça a affecté le groupe.
17:40 Je n'en ai aucune idée.
17:42 Mais voilà, je pense qu'aussi, on n'a pas su...
17:44 Des rumeurs de changement d'entraîneur ?
17:46 C'est ça ?
17:48 Derrick qui part à Bréville.
17:50 Voilà, il y a eu tous un peu ces rumeurs autour de ça.
17:56 C'est la période aussi.
17:57 Donc forcément, des fois, ça peut déstabiliser les équipes.
18:00 Après, je ne sais pas. Je ne suis pas en train de chercher des excuses.
18:03 Du coup, tu pars où, toi, l'année prochaine ?
18:05 Je ne pourrai pas donner d'infos.
18:12 Il a si un CDI.
18:14 Adrien a déjà pas mal bougé.
18:16 Et là, il est bien stable à Castres.
18:18 On va y revenir.
18:19 Philippe pour Adrien Séguré.
18:21 Salut Adrien.
18:22 Bravo pour ce match de samedi.
18:24 On parlait de cette victoire à Pau.
18:26 Mais elle venait, on va dire, compenser une contre-performance à domicile.
18:32 C'est vrai que cette saison, on vous sent un peu plus friables à la maison.
18:35 Contrairement à la saison dernière où Pierre-Fabre était une terre imprenable quasiment.
18:40 Et donc, c'est vrai que ce qui marque un peu, et comme le disait Johan,
18:43 on en parlait avec Dari Samdi, c'est cette fébrilité, cette incapacité à tuer les matchs.
18:51 On sent qu'il faut que vous soyez vraiment dominé, pris au score,
18:56 pour aller chercher des ressources comme ça en fin de match,
18:58 pour vous faire peur en permanence.
19:00 Comment vous expliquez cette incapacité à maîtriser vos matchs
19:03 et à chaque fois devoir revenir en fin de match avec des scénarios improbables ?
19:08 C'est un peu une constante chez nous.
19:11 Notamment à la maison, on a toujours été un peu en réaction.
19:15 On a attendu de prendre des points.
19:17 Je ne sais pas comment l'expliquer, peut-être que c'est un peu l'ADN de notre groupe.
19:21 On a un peu des mecs qui s'accrochent et qui ont besoin d'être derrière au score.
19:26 Mais c'est vrai que c'est quand même assez stressant pour nous et pour les gens qui nous regardent.
19:33 Mais je ne saurais pas l'expliquer.
19:36 Je ne sais pas.
19:37 C'est peut-être des difficultés à rentrer dans le match,
19:41 des difficultés à prendre le jeu à notre compte,
19:46 à occuper bien le terrain, à essayer de jouer dans les bonnes zones.
19:50 On a eu beaucoup de mal.
19:53 Je n'ai pas trop d'explications à ça. Il faut en parler.
19:57 Ils ont des questions compliquées, Philippe et Yoann.
20:00 Par contre, juste pardon pour rebondir, mais l'explication peut-être plus simple.
20:04 Ce qui m'a vraiment interpellé, c'est cette faillite à Perpignan.
20:08 Parce que c'est vrai qu'on voit quand même le CO à réaction après une contre-performance à domicile.
20:13 Donc on sait que c'est très dur d'aller à l'USAP cette année.
20:16 Mais là, la déroute sur le nombre de points pris, c'est vrai que là, il y a eu faillite un peu collective.
20:22 Donc j'imagine que vous vous êtes dit quelques vérités à l'issue de ce match-là, parce que celui-là, il a marqué.
20:27 43-12, on rappelle, 20e journée, 43-12.
20:30 Celui-là, il nous a fait très mal. On s'est dit quand même pas mal de choses après le match.
20:34 Mais je pense que celui-là, encore pour ceux qui ont vu le match, c'est un peu cruel.
20:38 Parce qu'on voulait faire un gros match, on fait de l'entame qui est correcte.
20:42 On a notamment une super action sur un lancement qui était super bien joué,
20:49 où Nathuleu finit pas le coup.
20:53 Donc voilà, ça nous met un petit coup derrière la tête.
20:56 Et derrière, tout s'enchaîne. On prend le carton jaune juste avant la mi-temps.
21:00 Et après, on prend des vagues en ce moment, au début de seconde.
21:05 Donc il y a plein de trucs qui n'ont pas basculé, ou de notre faute.
21:10 Mais qui nous ont enroulé dans cette spirale négative.
21:15 Et Perpignan, on est l'exemple parfait.
21:18 Il nous a un peu mis un coup derrière la tête.
21:21 Et on s'est dit, maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
21:24 Et à la fois, Kastr n'est pas la seule victime de Perpignan à Aimé Girald depuis ces dernières semaines.
21:30 Il y a aussi ça.
21:32 Ce qui est intéressant pour toi dans cette saison, c'est que c'est ta meilleure saison en top 14.
21:38 C'est là où tu as joué le plus de matchs, où tu as le plus de régularité.
21:43 Et c'est ça qui est intéressant. Comment toi tu l'expliques, 25 ans, tu as franchi un cap ?
21:48 25 ans, c'est le moment de ma carrière où j'arrive à maturité.
21:54 Je me sens très bien, je me sens très bien ici, dans le club.
21:59 J'ai une carrière avec une courbe qui monte gentiment, mais qui est assez constante.
22:09 Je suis passé par la Pro Ligue 2 pour essayer de jouer, de prendre de l'expérience.
22:13 Et ça m'a permis de devenir un meilleur joueur.
22:17 Et aujourd'hui, après une saison dernière un peu compliquée, tranquille, de rentrer en matière en top 14,
22:25 où j'ai pu avoir des exceptions, des moments un peu mieux,
22:28 cette année je prends un peu plus d'importance dans le groupe aussi.
22:32 J'affirme un peu le genre que je suis, mon leadership.
22:36 Et donc voilà, ça se voit.
22:39 La confiance, c'est un cercle vertueux.
22:44 Quand ça marche, on a confiance en soi.
22:48 Cette saison, pour l'instant, ça se passe bien. J'espère que ça va bien se finir.
22:53 Tu sais que nous dans notre équipe à Sud Radio, on a un réalisateur qui est animateur,
22:57 qui est un peu notre homme à tout faire, et notre mascotte, c'est Quentin.
23:01 Il est supporter du Casto Olympique. Il a une question pour toi.
23:04 Je voulais savoir si tu avais eu très chaud ou un petit peu chaud sur le match de ce week-end.
23:10 Parce qu'on a vu trois essais refusés à Castres avec l'arbitrage vidéo,
23:14 ce qui a bien énervé d'ailleurs votre entraîneur.
23:17 On a vu aussi les pénalités, les coups de pied qui ne rentraient pas en fin de match.
23:21 Tu l'as vécu comment au niveau de la pression ?
23:23 Est-ce que c'est un énorme soulagement à la fin de ce match ?
23:26 Oui, le soulagement est énorme.
23:29 En plus, tout au long du match, on laisse des points en route, comme tu dis.
23:33 On se dit « merde ». On est en train de…
23:36 Voilà, c'est ces matchs, on sait comment ça se finit souvent.
23:40 Les matchs où tu laisses trop de points en route, ça se finit souvent mal.
23:43 Donc, pour le coup, d'être réaliste sur les dernières actions du match, c'est bien.
23:50 Mais pendant le match, c'est compliqué.
23:52 Après, l'arbitrage, pour moi, il n'est pas à remettre en question sur ce match-là.
23:58 Les fautes y sont, les essais n'y sont pas.
24:01 Il y a un détiens qui est refusé aussi.
24:07 Oui, pour moi, il y a des avis assez divergents.
24:12 Tu rentres ou tu ne rentres pas ? C'est ça la question.
24:14 Oui, j'entends des mecs qui disent qu'ils sont d'accord.
24:19 Pour moi, il n'y est pas.
24:21 Même sur le moment, je me dis que je suis gourmand.
24:24 Que je ne dois pas me relever ou lâcher le ballon.
24:28 Pour moi, il n'y a pas d'essai.
24:31 Mais il y a plusieurs avis.
24:33 C'est bien de le reconnaître.
24:35 Merci Adrien d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio au cœur de la Mêlée.
24:39 On rappelle le programme quand même.
24:41 Déplacement à Rihonna, réception de Montpellier le 11 mai, lors de la 23ème journée.
24:48 Ensuite, il y aura déplacement à Clermont, réception du Stade Français.
24:51 Et dernier match à Bayonne. Voilà le menu pour le Castrolympique pour cette fin de saison.
24:56 Qui on l'espère sera joyeuse pour vous le Castrolympique et toi Adrien Séguré.
25:02 Merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
25:04 A très bientôt sur notre antenne.
25:05 A bientôt, c'est gentil. Merci, au revoir.
25:07 On se retrouve dans un instant.
25:09 On va bien sûr continuer à parler.
25:11 Puis vous nous appelez au 0826 300 300 pour gagner des places pour le match Toulouse Racing.
25:16 Damien Traille sera notre invité juste après la pause au cœur de la Mêlée avec Yoann UG et Philippe Semanghero.
25:20 A tout de suite.
25:21 Avec vous les amateurs de rugby au cœur de la Mêlée.
25:29 L'émission du lundi qui revient sur l'actualité du week-end et qui se projette sur le week-end prochain du rugby.
25:37 Yoann UG est avec nous, Philippe Semanghero également.
25:39 Les invités, ce succès, on a parlé de rugby féminin, on a parlé de top 14.
25:43 Et puis bien sûr, on va aussi avoir un grand ancien.
25:47 C'est Damien Traille qui est avec nous.
25:49 Damien, bonsoir. La légende.
25:51 Salut Damien.
25:52 Bonsoir à tout le monde.
25:53 Ça va bien ?
25:54 Ça va, et toi ?
25:55 Bienvenue sur notre antenne, Damien.
25:58 Bon, on imagine le week-end de top 14, il ne faisait pas trop mauvais ce week-end.
26:02 Est-ce que tu as regardé ? Tu n'as pas regardé ?
26:04 Comment ça s'est passé ?
26:05 Tu as peut-être écouté même sur notre antenne la journée de top 14, Damien.
26:11 Comme chaque week-end, je crois que je regarde un peu certains matchs, des résumés,
26:17 surtout les résultats, et avoir un oeil sur ce classement qui est très intéressant
26:23 à la fin de journée, de la fin du championnat.
26:25 Il y a des enjeux partout et ça fait aussi le charme de ce top 14.
26:31 Qu'est-ce qui t'a plu dans le week-end ? Il y a eu quand même des matchs,
26:35 je pense notamment à hier soir, qui a été un match assez abouti offensivement côté UBB.
26:40 Je posais la question au début d'émission à Johan et Philippe, bien sûr.
26:46 Qu'est-ce que toi tu retiens ? Le triplé de Damien Penon ou le sauvetage de Louis Biel-Biarré
26:50 qui sauve le bonus offensive de l'UBB hier soir, Damien ?
26:54 Je vais jouer mon côté Palois quand même.
26:56 C'est la victoire de la section contre Montpellier.
26:59 Et c'est le club qui se rapproche de plus en plus de ce top 6
27:05 et qui rêve enfin de faire partie de ce haut de tableau.
27:11 Bien sûr que j'ai regardé le triplé de Damien Penon.
27:16 La victoire de Perpignan.
27:18 La victoire de Perpignan qui est quand même une équipe qui est très surprenante
27:24 et très agréable à voir jouer notamment.
27:27 Est-ce que tu les vois dans les 6 Damien ? Avec ton oeil à visée.
27:30 On se pose la question.
27:32 Pour être dans les 6, il faudrait qu'ils viennent gagner la section.
27:35 Donc, c'est pas pour que tu sois dans les 6.
27:40 Oui, c'est ce week-end.
27:42 Montpellier-Perpignan qui est sous tension, avec des Montpellier-Rennes
27:48 qui, si on ne le faut pas, auront cette place de barragiste.
27:54 Donc, ça va être un week-end qui va être primordial.
27:57 Mais comme tout ce qui arrive, parce qu'on le voit,
28:01 Royauna qui aujourd'hui est décroché, rien n'est acquis à part le Sade Français et Toulouse
28:07 qui ont quand même une petite marge de manœuvre.
28:10 Après, de la 3e à la 9-10e place, c'est très serré.
28:14 Philippe, je crois que toi, tu as misé sur la section paloise.
28:17 Et c'était bien avant qu'on parle à Damien.
28:20 C'était samedi, dans l'émission samedi.
28:22 Oui, ça fait un moment que j'ai misé sur la section parce que ce que je disais,
28:26 c'est que la section a montré qu'elle était capable d'aller faire des coups à l'extérieur.
28:30 Elle s'est passée pas loin à Toulouse.
28:33 Mais on a vu cette équipe avec beaucoup de caractère.
28:36 Elle maîtrise à domicile, mais surtout, elle a cette capacité, peut-être un peu plus
28:39 que les Catalans à aller chercher des points à l'extérieur parce qu'il faudra pour y arriver.
28:43 Moi, ce que je retiens, c'est surtout, je ne sais pas si c'est dû à ça,
28:46 mais on peut quand même saluer la règle de la Ligue d'avoir capé le Salary Cap.
28:52 On en a déjà parlé, mais je le répète parce que quand je regarde,
28:54 il y a des équipes quand même qui sont des équipes vraiment à petit budget
28:59 par rapport au gros cadreur du championnat, qui sont là dans le ventre mou,
29:03 qui viennent vraiment jouer les troubles faites.
29:05 Et ça, ça montre quand même une homogénéité.
29:08 On a un championnat qui nous régale à voir par son incertitude.
29:11 Et ça, je pense que c'est en partie dû à cette capacité à avoir régulé un peu notre économie
29:16 et à avoir des clubs aujourd'hui comme on est en train de se demander
29:19 si Pau ou Perpignan vont rentrer dans les 6.
29:22 Pau et Perpignan, c'est moitié moins de budget que le Stade français, que le Stade toulousain.
29:26 Et donc, ils sont quand même à la bagarre et ça, c'est bien.
29:29 Damien Trahail.
29:32 Quelle belle parole.
29:34 C'est sûr, je crois qu'il faut aussi saluer le travail du staff et de Sébastien Piquerroni,
29:42 qui depuis son arrivée à cette filière jeune et qui fait confiance à ces jeunes
29:48 et qui aujourd'hui sont des leaders de cette équipe.
29:51 On le voit, alors ce n'est pas parce que c'est Pau,
29:53 mais c'est une équipe qui est vraiment très agréable à voir jouer.
29:56 On le voit, elle marque des essais, elle propose du jeu.
29:59 C'était un peu peut-être ce qui leur manquait pour pouvoir prétendre à ce top 6.
30:06 Après, certes, il n'y a pas de grandes stars, mais il y a quand même des joueurs de qualité.
30:12 Il y a l'arrivée de Whitelock aussi cette année qui a poussé ce pack d'avant à se surpasser.
30:18 Il y a son frère aussi qui a eu des débuts difficiles à la section,
30:21 mais qui aujourd'hui prouve tout le bien.
30:24 Il y a Luddie Simons qui est arrivé cette année, qui est un métronome.
30:28 Et entouré de ces jeunes qui aujourd'hui montrent un très beau visage
30:33 et jouent leur souhait de vivre ces barrages et que la section joue l'Europe l'an prochain.
30:40 Pardon François, juste pour préciser en deux minutes,
30:46 on avait eu Bernard Pogneau l'année dernière quand le club était vraiment en difficulté.
30:50 Et ça aussi, c'est à saluer.
30:52 C'est-à-dire que sous la pression comme ça, quand tu es menacé de relégation
30:56 ou que tu es vraiment dans le bas du tableau, tu as tendance à changer les choses en cours de route.
31:00 Et il a tenu le cap, il a laissé ces jeunes prendre de l'expérience
31:04 parce qu'il a lancé beaucoup de jeunes dans le grand bain en disant
31:07 "ça va passer, on va faire le doron, on va recruter Solide pour encadrer ces jeunes la saison prochaine".
31:13 Et ça aussi, au-delà du staff, pour rendre hommage à la direction du club,
31:16 qui a tenu bon au moment où il aurait pu être tenté de créer un électrochoc
31:21 à un moment où c'était compliqué.
31:23 Après, la chance qu'ils ont, c'est qu'aujourd'hui, des joueurs, des pépites qu'on a au club, ressignent.
31:32 Je pense à Iliang Aïton, je pense à Atisok B. Tous les joueurs ressignent.
31:37 C'est sûr qu'il y a deux, trois ans, on a laissé partir,
31:41 mais parce qu'ils voyaient aussi leur intérêt personnel.
31:46 On a laissé partir Antoine Astoy, on a laissé partir Quentin Lespio,
31:49 qui était des leaders de notre équipe,
31:51 mais par manque de résultats, voulaient aspirer à autre chose pour leur carrière personnelle.
31:58 Je ne peux pas leur reprocher, parce que moi je l'ai fait en petit tempo au début de ma carrière.
32:04 Mais voilà, aujourd'hui, le point fort et un élément important,
32:09 c'est que les pépites du club, ils ressignent.
32:12 Et ça, c'est un élément important pour le club.
32:14 Il y a un autre club pour lequel ton cœur vibre toujours, j'imagine,
32:18 c'est le Biarritz Olympique, Damien, avec qui tu as été champion deux fois, de mémoire.
32:23 Est-ce que les changements qui ont été annoncés avec l'arrivée de Sean Egherty,
32:28 de Flip Van Der Merwe notamment, ces changements-là te conviennent
32:36 et tu penses que ça va donner un nouvel élan au BO,
32:38 actuellement 14e qui joue sa survie en pro D2 ?
32:42 C'est terrible ce qui se passe au Biarritz Olympique, encore ce week-end,
32:47 cette défaite, cette déculottée à domicile face au Grenoble,
32:52 où il faut quand même tirer un coup de chapeau par rapport à leur performance.
32:57 Mais ce qui arrive au club aujourd'hui, c'est un côté catastrophique.
33:02 Aujourd'hui, il y a eu des déclarations faites, changement de direction.
33:07 Dans la semaine, on annonce que le manager s'en va en sélectionneur à la saison prochaine.
33:13 On ne sait pas trop où va le club.
33:15 Il y a des clauses de confidentialité pour l'instant.
33:18 On attend d'avoir un peu de lumière sur tout ce qui va se passer sur le Biarritz Olympique.
33:22 Mais c'est sûr qu'ayant vécu les belles années Biarrot, il y a une vingtaine d'années de ça,
33:30 c'est très triste de voir le club où il en est aujourd'hui.
33:33 Et on espère que le trio de repreneurs aujourd'hui vont essayer de rassembler
33:39 et de redonner une belle image à ce club qui le mérite.
33:42 Avec trois déplacements difficiles, trois derniers matchs difficiles de cette phase régulière.
33:48 À Agen, la réception de Provence et déplacement à Brif pour le BO,
33:52 pour essayer de se maintenir sportivement,
33:55 avant ensuite de voir où iront les nouveaux repreneurs du BO
34:02 et comment cette saison se profilera.
34:05 Damien, sur la fin de saison telle qu'elle est, et notamment celle du Stade Toulousain,
34:12 je crois que c'est un club que tout le monde suit et que tout le monde apprécie.
34:16 Comment toi tu les vois en Champions Cup ?
34:19 Est-ce qu'ils vont être capables de faire les deux, le doublé, parce qu'on les voit tellement au-dessus ?
34:27 Oui, c'est ça. Aujourd'hui ils sont au-dessus.
34:30 Ils sont au-dessus pour différentes raisons.
34:33 Par rapport à l'historique de ce club, par rapport à l'effectif qu'ils ont,
34:38 qui est quand même, qui aujourd'hui ont deux équipes.
34:41 Je suis persuadé que s'ils alignaient ces deux équipes,
34:44 ils joueraient les deux, les six premières places du championnat.
34:47 Toujours pareil, avec des joueurs confirmés, avec des jeunes talents qui rentrent
34:52 et qui se fondent naturellement dans ce collectif.
34:56 Et on le voit avec des performances, notamment sur ce quart de finale de Coupe d'Europe l'autre jour
35:02 avec Paul Kost qui a été incroyable.
35:05 Et entouré de grands joueurs qu'il y a.
35:08 Aujourd'hui, c'est vrai que ce week-end il y a eu une impasse un peu pour préserver l'effectif.
35:14 Mais malgré tout, ils sont prêts à gagner au Vélodrome contre Toulon.
35:18 Donc ça prouve la qualité de cet effectif.
35:21 Et aujourd'hui, autant un championnat qu'en Coupe d'Europe,
35:26 en Coupe d'Europe il y aura un affrontement possible contre le Leinster,
35:30 c'est possible en finale, mais je ne vois pas comment ils peuvent passer au travers.
35:35 Johan ?
35:37 Non mais il a raison, on ne voit pas comment on peut passer à travers.
35:41 La chance quand on est Toulousain aujourd'hui, c'est de jouer le Leinster en finale.
35:45 Parce qu'il y a une histoire derrière ces matchs-là.
35:49 Et s'ils passent la demi-finale bien sûr,
35:53 de se retrouver, qu'est-ce que tout le monde les voit passer,
35:57 qu'on est fait avoir en supporter et que c'est le seul représentant français en Champions Cup.
36:01 Mais ils sont aussi compétitifs en top 14 avec plein de jeunes.
36:05 Et ces jeunes-là vont être au stade pendant plusieurs années.
36:08 On les découvre aujourd'hui, mais ça fait plusieurs années qu'ils sont dans l'effectif.
36:12 Donc ça prend du temps et ça me fait penser un peu à l'image de la sélection paloise
36:17 qu'ils sont en train de former, qui font le Doran.
36:19 Et comme on l'a connu aussi avec Toulouse dans les années 2015 jusqu'à 2017,
36:24 où on avait beaucoup de jeunes, on ne savait pas trop où en aller,
36:27 on a fait le Doran et puis après, de toute façon, il faut du temps.
36:31 Et ça, minimum trois ans pour que ces jeunes arrivent à éclore.
36:35 J'ai ouï dire que peut-être un trahi pourrait émerger au stade Toulousain.
36:39 Est-ce vrai Damien ?
36:41 Écoute, j'ai mon aîné qui a rejoint les couleurs du stade Toulousain cette année.
36:48 T'as du te placer la gorge quand même.
36:50 Non, pas du tout.
36:52 Non, non, pas du tout, mais franchement, je suis ravi.
36:57 Et de le vivre un peu plus de l'intérieur, aujourd'hui, il est camp KD.
37:03 Je me rends compte qu'il n'y a pas de secret dans la réussite.
37:06 Voilà, la réussite de ce club, c'est depuis les plus petits.
37:11 Et l'adrénaline du stade Toulousain, elle est générée de l'école de rugby jusqu'au pro.
37:18 Et je me rends compte de ce qu'il vit aujourd'hui.
37:22 C'est une super expérience.
37:24 Alors, je lui souhaite qu'un jour il arrive et qu'il porte les fleurs du stade Toulousain.
37:28 Mais quoi qu'il en soit, pour lui, il sera grandi de cette aventure.
37:33 Voilà, ça veut dire que tous les week-ends, tu y vas et tu vas le supporter loin de Biarritz ou de Pau.
37:47 J'y étais ce week-end.
37:49 C'est sûr qu'aujourd'hui, c'est pour moi un honneur de le rejouer.
37:55 Je le soutiens en restant à ma place de papa.
38:00 Il y a des staffs qui leur donnent des conseils.
38:03 Moi, je suis là pour le soutenir quand ça ne va pas et s'il a besoin de conseils.
38:11 Mais c'est sûr que je regarde le calendrier avec impatience
38:15 et pour voir quand c'est que je peux me déplacer et le rejouer.
38:19 Est-ce que tu râles un peu comme sur le terrain ou pas du tout ?
38:22 Tous les week-ends, il a perdu.
38:25 Le retour, j'étais énervé comme pas possible.
38:28 C'est pas un débat, c'est un débat.
38:31 C'est bien, c'est le second.
38:55 Bonsoir toute l'équipe.
38:57 C'est un régal et un plaisir d'avoir été tiré au sort, d'avoir été sélectionné.
39:04 J'irai avec mon fils qui est aussi un aficionado du Stade Toulousain.
39:11 On a eu un peu mal au ventre quand on a vu le match contre Toulon, perdu d'un point.
39:16 On s'était dit qu'il n'aurait pas pu taper un petit drop, histoire de faire basculer.
39:22 On a gagné petit, c'est pas grave.
39:25 Qu'est-ce qui s'est passé en deuxième mi-temps ? Ils étaient à 15 contre 14 les Toulousains.
39:29 Oui, mais bon, je sais pas.
39:33 C'est à vos spécialistes de nous dire ou d'analyser un peu plus finement.
39:41 D'ailleurs, je me régale quand je les écoute.
39:44 On va faire un petit tour de table pour essayer d'étayer tout ça.
39:49 Philippe, pourquoi tu penses que Toulouse n'a pas réussi à renverser la situation ?
39:54 Je sais pas.
39:57 Au moment du banc, honnêtement, pourquoi ils n'ont pas réussi à renverser la situation ?
40:02 Déjà, ce qu'il faut dire, c'est qu'on l'avait dit avant, les impasses de Toulouse restent très relatives.
40:09 On est en train de discuter de la victoire de Toulouse qui aurait pu se jouer sur un drop.
40:13 On revient à ce qu'on disait sur la profondeur de cet effectif-là.
40:16 Donc là, en fait, c'est gentiment noyer le poisson, ce que j'essaie de faire.
40:20 Pourquoi ils sont passés à côté, je sais pas.
40:23 C'est une façon de "beauté en touche".
40:25 On va donner la parole à Damien Traille, qui a un œil à viser.
40:29 Pourquoi Toulouse n'a pas réussi à renverser la situation face à Toulon ?
40:32 Je vais être franc. J'ai regardé jusqu'au début de la seconde mi-temps.
40:37 Je pense que oui, il y a eu, soit disant, une impasse.
40:44 Comme a dit Philippe, ce ne sont plus des impasses du Stade Toulousain aujourd'hui.
40:47 Ça se joue à pas grand-chose.
40:50 Alors oui, il y a le manque de réussite de Thomas Ramos.
40:53 Mais tout ce qu'il a apporté à cette équipe, et Hugo Moural a dit,
40:56 il les a tellement tenus, même fois à bout de bras qu'à bout de pieds, je veux dire.
41:01 C'est un exploit du sang de Toulon qui marque.
41:07 Ça se joue sur des petits détails.
41:09 C'est peut-être aussi à la fin ce petit manque d'expérience qu'il manquait.
41:14 Mais je crois que le point qui a été ramené de Toulon
41:17 est un résultat positif pour le Stade Toulousain.
41:20 Johan ?
41:22 Moi, je pense qu'ils sont un peu tombés dans le piège du non-jeu.
41:26 Ils ont tenu le ballon en première mi-temps.
41:27 Ils avaient un peu plus de 50 ou 60 % de possession.
41:30 Et en deuxième mi-temps, ils ont rendu la possession où on leur a pris.
41:34 Et le fait qu'il y ait eu ce carton rouge aussi,
41:36 peut-être qu'ils ont dit que ça allait le faire.
41:38 Ils allaient s'épuiser.
41:39 Ils ont essayé d'insister un peu devant.
41:41 Et ils sont tombés dans ce non-jeu.
41:44 Ils ont essayé de mettre de la vitesse, qui n'a pas été récompensée également.
41:48 Ça a été difficile pour eux de concrétiser des actions plutôt positives.
41:53 Alors ils sont arrivés à bout de bras, marqués avec cet essai de Mercler.
41:57 Mais en tout cas, en deuxième mi-temps, on n'a jamais senti ce momentum
42:02 où ils pouvaient repasser devant, où ils pouvaient contrôler ce match
42:06 comme ils ont l'habitude de nous montrer depuis certaines semaines.
42:11 Mais comme l'a dit Damien, peut-être qu'il manque un peu d'expérience
42:15 pour encore adresser ces jeunes-là.
42:17 Voilà, c'était l'analyse pour vous Jean-Paul,
42:20 pour vous préparer à aller voir ce match Stade Toulousain Racing à 15h samedi.
42:25 Merci, c'est une très bonne nouvelle.
42:28 J'espère qu'on va se régaler.
42:30 Ça va partir de fond Jean-Paul, ça ne nous a pas en retard.
42:32 A priori, tous les gros stars de cette équipe sont revenus à l'entraînement cette semaine.
42:38 Ils devraient être sur la pelouse.
42:40 Ça va être quelque chose.
42:43 Merci Jean-Paul d'avoir appelé le 0826 300 300.
42:47 Il y a encore combien de places à gagner ?
42:49 4 places à gagner d'ici 21h12.
42:52 Pour gagner 4 places pour ce match entre Toulouse et Le Racing,
42:54 vous appelez le 0826 300 300.
42:56 Aude est là pour vous répondre.
42:58 On vous salue Jean-Paul et Damien, on te salue, on te remercie d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio.
43:04 Toujours un plaisir de t'avoir.
43:06 Et surtout, bonne fin de saison en tant qu'amateur, en tant que papa
43:12 et ancien grand joueur spécialiste de ce jeu magnifique.
43:16 Merci Damien d'avoir été en direct.
43:19 A bientôt.
43:20 Allez, dans un instant, on va se projeter sur le match phare de la prochaine journée.
43:26 Un des matchs phares de cette 22ème journée, on le vivra dans le multiplex de Sud Radio, c'est Montpellier-Perpignan.
43:31 C'est déjà chaud côté supporters et vous allez le vivre, ils vont même se parler sur notre antenne.
43:38 Dans un instant sur Sud Radio, vous nous appelez pour les places 0826 300 300.
43:41 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Trio.
43:46 Au cœur de la mêlée, l'émission du lundi, avec vous bien sûr sur Sud Radio 0826 300.
43:52 On a des places à gagner pour Toulouse Racing.
43:56 300 300.
43:57 0826 300 300.
43:58 Oui, mais t'as oublié un 300.
43:59 Ah ouais ?
44:00 0826 300.
44:01 300 300, c'est vrai, à force de le dire, parfois on en mange un.
44:04 Et puis peut-être parce qu'on a un peu faim.
44:06 C'est vrai qu'il commence à faire faim.
44:07 On a faim aussi avec ce Montpellier-Perpignan.
44:09 À la fin du mois, il n'oublie pas le 300.
44:13 Félix Panguero est là, Yoann Uge est là, vous l'entendez avec ses perfidies comme ça.
44:17 Et bien sûr, ce Montpellier-Perpignan que nous attendons, avec notamment des Catalans qui sont survoltés.
44:24 C'est Vincent Panabierre qui est avec nous, supporter catalan.
44:28 Et Marco, supporter du MHR, qui sont là.
44:30 Bonsoir messieurs.
44:31 Bonsoir.
44:32 Alors, est-ce que ce match, il a déjà commencé, déjà dans les tribunes ?
44:36 Est-ce qu'il y aura plus de Catalans ou plus de Montpellierains ?
44:39 Tiens, on va demander à Marco, supporter du MHR.
44:42 Ah bah, il y aura plus de Montpellierains, c'est sûr.
44:45 Après, le téléphone en choc depuis ce matin.
44:48 Le téléphone en choc.
44:49 Tous les Catalans m'appellent, m'envoient des messages.
44:51 "Tu n'auras pas des places, tu n'auras pas des places."
44:53 Eh oui, les places sont difficiles à trouver, même pour les Montpellierains.
44:56 Ah.
44:57 Vincent, est-ce que vous avez trouvé des places, vous, côté Catalans, dans votre groupe, ou d'amis et de supporters ?
45:04 Nous, on en a trouvé au moins 4 000, selon les infos qu'on a.
45:08 Selon la police ou selon les manifestants ?
45:10 C'est déjà pas mal.
45:12 C'est vrai qu'il paraît, je ne sais pas si c'est vrai ou pas, Marco,
45:19 mais que le club avait bloqué les places pour pas que les Catalans achètent toutes les places.
45:22 C'est vrai ou pas ?
45:23 Les places n'ont pas été bloquées.
45:25 Les places ont été réservées à l'achat comme à tout match.
45:28 Les abonnés ont le droit d'acheter des places.
45:30 Et donc, ils ont privilégié les abonnés, ce qui est logique, comme moi.
45:33 On peut acheter des places pour les matchs avant les autres.
45:37 Et donc, on a eu droit à ces places-là.
45:39 Point.
45:40 Il y avait des places qui avaient déjà été vendues.
45:42 Je crois que normalement, le quota pour les équipes adverses, c'est près de 900 places ou 1 000 places.
45:47 Je crois qu'elles ont été largement dépassées pour les Catalans.
45:50 Donc, il n'y a pas d'histoire de billetterie forcée ou je ne sais quoi.
45:55 C'est des bêtises.
45:57 Bon, 157 kilomètres entre vos deux villes.
46:01 Est-ce que c'est un derby ?
46:02 Tiens, Johan, toi, ton regard de Toulouse-Ariégeois.
46:06 Qatar.
46:08 Mais oui, c'est clairement un derby.
46:10 L'enjeu est là.
46:12 Chacun joue un rôle différent.
46:14 Mais on sent qu'il y a la ferveur depuis quelques semaines qui est montée.
46:18 On en parlait avec un supporter perpignanais il y a quelques semaines déjà,
46:22 qui nous parlait de ce match-là.
46:24 Et on sent...
46:26 Alors, l'enjeu est beaucoup plus important du côté de Montpellier.
46:29 Il ne faut pas se le cacher.
46:30 Je vous le maintiens.
46:31 Je vous le maintiens.
46:32 Maintenant, Montpellier, il y va avec ses supporters derrière.
46:36 Ça crée un match qu'on a envie de voir.
46:39 On a envie de...
46:40 C'est quand même un match de phase finale.
46:42 Oui, ça sent la phase finale.
46:43 Philippe, derby ou pas derby ?
46:45 Et qui est le favori ?
46:46 Ah oui, vrai derby.
46:47 C'est devenu un derby depuis...
46:50 À chaque fois que du SAP, parce qu'ils ont fait des allers-retours,
46:53 à chaque fois que du SAP est remonté en top 14,
46:55 je me souviens de la première année,
46:56 une des premières années où ils sont remontés en 2018-2019,
46:59 le seul match, je crois, qu'ils gagnent de la saison, c'est à Montpellier.
47:03 Donc, c'est toujours des matchs particuliers.
47:05 Et puis surtout, en fait, cette ferveur, elle est montée du côté catalan.
47:08 Il y a quelques matchs où les catalans pensaient que ça allait être un match crucial pour le maintien.
47:13 Et en fait, ce n'est plus vraiment le cas du côté du SAP.
47:16 Mais par contre, maintenant, comme l'appétit vient d'en mangeant,
47:19 le SAP regarde un peu le top 6.
47:21 Et donc, ça rajoute une pression qui est différente.
47:24 Mais c'est clair qu'elle sera sur les épaules de Montpellier.
47:27 Mais un engouement du côté catalan qui est dingue.
47:29 Et quand on voit à quel point ils arrivent à donner de la voix à 500 ou 600
47:33 quand ils se sont déplacés à Oyo.
47:35 Là, 4000 quand même.
47:37 Il va falloir regarder ce match parce que je pense qu'en termes d'ambiance...
47:40 On va dire 10 000 moi, Philippe. 10 000.
47:42 En phase régulière, on n'aura pas souvent vu une ambiance comme ça au GGL Stadium.
47:48 Alors, juste 9 points d'écart entre les deux équipes.
47:50 Perpignan 8e, Montpellier 13e.
47:52 Vincent, supporter de l'USAP, pour toi, c'est un derby ?
47:55 Parce que ce n'est pas non plus Béziers-Narbonne de la grande époque.
47:58 C'est le derby du XXIe siècle, on va dire.
48:02 C'est-à-dire que c'est des équipes qui sont à peu près proches dans la région
48:06 et qui ont une rivalité, on va dire, régionale.
48:10 Mais c'est sûr qu'après, en termes de kilomètres,
48:12 ce n'est pas le derby Bayern-Biarritz ou le Castre-Toulouse
48:16 où il y a 50 kilomètres d'écart.
48:18 Mais ça reste un match très très très important.
48:21 À la fois pour la symbolique, pour les supporters.
48:24 Parce que voilà, la rivalité entre les deux villes.
48:26 Et on vous a bloqué les places ?
48:28 Oui, alors bloquer les places, je suis à moitié d'accord avec Marco.
48:32 C'est sûr qu'il y a des préférences par rapport aux abonnés.
48:36 Ça, il n'y a aucun problème.
48:37 Mais aujourd'hui, par exemple, ils ont remis 500 places en vente.
48:40 Et il y en a encore des disponibles, mais uniquement avec des codes d'accès.
48:43 Donc c'est un peu...
48:44 Moi, je veux bien entendre tout ce qu'on veut sur le fait qu'on bloque des places.
48:47 Il n'y a aucun problème pour bloquer et mettre en avant-première pour les abonnés.
48:52 Moi, la seule chose que je serai très très très attentif samedi,
48:55 c'est qu'il n'y ait pas une place, un seul siège de libre dans les tribunes.
48:59 Parce que s'il y a un seul siège de libre dans les tribunes, c'est un scandale.
49:01 Parce que moi, j'ai reçu, après que tout ait été bloqué cet après-midi,
49:05 parce qu'il y en avait eu plus, soit disant,
49:07 j'ai reçu encore une cinquantaine de messages.
49:10 Des gens qui cherchaient des places.
49:11 Donc voilà, j'espère que tout le monde pourra trouver sa place.
49:15 J'espère que le stade sera guiché, fermé.
49:16 Ça voudra dire que là, vraiment, toutes les places ont été vendues.
49:19 Et voilà.
49:20 Et là, vous dites qu'on ne peut pas acheter de places, sauf si on a un code ?
49:23 Exactement. Ils ont mis un système de code d'accès,
49:25 mais ce que je peux comprendre, pour prioriser les abonnés,
49:27 aujourd'hui, en début d'après-midi, ils ont réouvert,
49:30 il y a eu 600 places qui ont été vendues en 15 minutes.
49:32 Donc autant vous dire qu'on sait vers où elles sont parties.
49:35 Et aujourd'hui, si on veut acheter des places,
49:38 il faut à nouveau un système de code.
49:40 François, il a le code.
49:42 Quel est le code ?
49:44 C'est Marco !
49:45 Oui, c'est le code.
49:47 Marco, vous n'avez pas le code ?
49:50 Le code secret, alors.
49:51 Il y a les codes canal, les codes canal et les codes machin.
49:55 C'est le nouveau truc à la mode.
49:57 Les dernières places qui seront mises à la vente,
50:00 je crois que ce sont les places de pesage.
50:02 Les pesages sont ouverts à tous les matchs.
50:05 Là, ils seront augmentés.
50:07 De toute façon, le match sera guichet fermé.
50:09 Vous n'avez pas un code, Marco ?
50:11 Un code, s'il vous plaît.
50:12 Moi, j'ai acheté mes places pour mes amis.
50:14 Eh oui, pour mes amis, j'ai acheté mes places, évidemment.
50:16 C'est normal.
50:17 Avec mon code abonné.
50:19 Marco, sur la partie sportive pour le MHR,
50:22 c'est important pour le MHR, qui est dans une période un peu difficile.
50:24 Je crois qu'il y a trois défaites consécutives.
50:27 Ils ont fait un bon match à Pau.
50:30 Mais on sent qu'ils ont reperdu cette confiance
50:32 qu'ils avaient mis du temps à regagner en début d'année.
50:37 Le match à Toulon, on fait mal.
50:39 La grosse défaite à Toulon, on fait très très mal aux têtes.
50:41 Et c'est vrai qu'on n'a pas cette confiance
50:44 et plus trop cette efficacité qu'on avait pu retrouver.
50:47 Je trouve qu'on s'est un petit peu ressaisis quand même.
50:51 Mais de mon point de vue de supporter,
50:54 j'aimerais qu'on passe en mode survie.
50:56 Je pense qu'il faut passer en mode survie maintenant.
50:58 C'est le mode survie que j'attends vraiment des joueurs et du staff.
51:03 Et ce match contre Perpignan, ils viennent à point de nommer pour ça.
51:06 C'est parfait.
51:07 Un derby, c'est parfait pour ça.
51:08 Pour passer en mode survie.
51:10 Pour Perpignan, est-ce que vous, supporters,
51:14 Vincent et tous tes copains,
51:16 est-ce que vous rêvez de cette qualif ?
51:19 On rêve de la qualif.
51:21 On y rêve depuis qu'on a vu que le calendrier était très très favorable pour l'USAP.
51:26 On avait quatre matchs consécutifs à gagner, on l'a fait.
51:29 Avec trois réceptions et un déplacement à Oyo.
51:31 Et là on se disait, si on arrive à passer ces quatre matchs,
51:34 on ira à Montpellier vraiment avec sûrement le focus
51:37 pour pouvoir jouer la qualif.
51:39 Même si encore officiellement, le discours,
51:42 tant que mathématiquement c'est pas encore bon,
51:44 ça reste encore le maintien d'éviter l'accès aux matchs,
51:47 qui a été un traumatisme, en tout cas des vrais peurs sur ces deux dernières saisons.
51:52 Je pense que nous, supporters, on a le droit de s'emballer un peu,
51:55 surtout après les dix années qu'on vient de vivre.
51:57 Donc il faut aujourd'hui, en tout cas nous, on regarde vers le haut
52:00 et on pense qu'une victoire à Montpellier,
52:02 c'est sûr qu'elle donnerait une fin de saison assez incroyable en Catalogne.
52:07 Est-ce que vous pensez vraiment que c'est raisonnable pour l'USAP ?
52:11 Même si vous voulez les voir souffrir toute l'année prochaine.
52:14 On a envie, sincèrement, c'est une équipe qui nous plaît et tout,
52:18 mais on se projette déjà sur l'année prochaine
52:20 et on n'a pas envie de les voir souffrir sur deux tableaux.
52:23 Par rapport à la qualifiant Coupe d'Europe,
52:25 franchement, j'entends l'argument,
52:28 c'est un peu ce qu'a vécu Bayonne cette année,
52:31 avec la difficulté de pouvoir enchaîner les matchs,
52:34 de ne pas avoir deux week-ends de repos.
52:35 C'est sûr que nous, on a eu la chance en décembre, en janvier,
52:37 d'avoir quatre week-ends de repos, entre guillemets.
52:39 C'est une vraie question.
52:42 Aujourd'hui, la question que je pose, c'est
52:44 est-ce qu'on peut se priver d'un million d'euros de qualifiant Coupe d'Europe ?
52:48 Si on veut avoir de l'ambition, il ne faut pas se poser ces questions-là.
52:51 Il faut être capable, soit de faire des impasses,
52:53 peut-être pour un histoire, c'est peut-être un peu triste à dire,
52:55 mais en tout cas, aujourd'hui, si on a la possibilité
52:58 de finir soit dans les six, soit dans les huit,
53:00 pour se qualifier, je pense que c'est...
53:03 Franchement, rien que pour le bonheur de re-goûter à ça...
53:06 - Au phase finale. Vous avez envie de goûter au phase finale.
53:09 - On peut le comprendre, mais...
53:11 - Mais Yoann, il n'est pas regardant un million d'euros...
53:14 - Non, ça ne l'intéresse pas.
53:16 L'économie, c'est Philippe.
53:18 - Juste, Yoann, Montpellier ou Perpignan, ce week-end ?
53:22 En un mot.
53:24 - Je dois choisir une équipe, là. En un mot.
53:27 Bah... Montpellier.
53:29 - Philippe ?
53:31 - Je prends le contre-pied de Yoann, je vais dire lui ça
53:33 pour ne pas qu'on dise la même chose, parce que...
53:35 Je pense que c'est le match piège par excellence pour Montpellier,
53:38 parce qu'ils sont beaucoup plus fragiles psychologiquement à domicile
53:41 qu'à l'extérieur. Et c'est le match terrible,
53:43 avec en plus l'atmosphère qu'il va y avoir autour.
53:46 Je pense que c'est un match piège par excellence.
53:48 - Juste, j'ai une petite question, Philippe, après,
53:50 parce qu'on doit rendre l'antenne, vu que t'es pas ici.
53:52 Mais est-ce qu'ils sont obligés de faire jouer les GIFs sur ce match-là,
53:55 ou pas du tout ?
53:57 - Mon père va nous voir.
53:59 - C'est un quota jusqu'à la fin de la saison.
54:01 Ils peuvent sacrifier les deux derniers matchs
54:04 si ils se sont sauvés d'ici là.
54:06 Mais le pari est risqué, quand même.
54:08 - Pari risqué, pari qu'on vivra sur Sud Radio.
54:10 Merci Vincent, merci Marco,
54:12 merci toute l'équipe Sud Radio.
54:14 Au cœur de la MED qui se termine, on était en retard.
54:16 Pardon à Jacques Pessy qui suit les clés d'une vie, bien sûr.
54:20 Et on se retrouve vendredi soir.
Recommandations
0:42
7:15
1:19:01