Laurent Simplicien, secrétaire général de la préfecture de l'Isére, revient sur la rave-party

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il y a 6 semaines

Le secrétaire général de la préfecture de l'Isère, Laurent Simplicien, revient sur la rave-party illégale dans le département. Il détaille : «On a eu une voiture qui a fait un refus d'obtempérer qui a blessé un gendarme, qui a été pris en charge et on a fait quelques trouvailles : un transport d'arme, une détention d'arme, et une détention de produit stupéfiant» dans Punchline Été sur CNEWS.

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00:00Sur les situations, nous avons, comme vous l'avez indiqué, à peu près 1000 personnes sur le site.

00:05C'est 300-400 véhicules qui se sont présentés hier soir.

00:09Un important dispositif de force de l'ordre a été déployé pour empêcher l'accès, pour contrôler.

00:14Plusieurs contrôles ont eu lieu.

00:18Bien évidemment, on fait attention à la façon dont ça se déroule.

00:21Je rappelle que sur l'ISER, comme vous l'avez indiqué, le département,

00:24deux éléments particuliers, c'est que nous sommes en phase de risque incendie sévère,

00:31notamment sur le secteur nord-ISER,

00:33et que nous subissons un phénomène de canicule depuis plusieurs jours désormais.

00:38Laurent Simplicien, pour que nos téléspectateurs de CNews, qui sont nombreux, comprennent bien la chose,

00:42c'est que, je le disais avant de vous interroger,

00:45c'est qu'il y a eu un arrêté préfectoral qui a été pris, et que vous me confirmez.

00:49Et pourquoi, en fait, on maintient cette rêve-partie qui est totalement illégale,

00:54et pourquoi on ne fait rien ?

00:56Absolument, il y a un arrêté préfectoral qui évoquait des circonstances particulières sur l'ISER,

01:00le fait qu'aucune manifestation n'avait été déclarée.

01:05Mais la manifestation s'est installée sur un terrain privé,

01:08un terrain d'un agriculteur qui a besoin aussi d'un terrain pour travailler.

01:12Nous sommes dans cette configuration-là, c'est-à-dire on tient les accès,

01:15on contrôle les accès, on verbalise toutes les infractions que l'on peut noter,

01:21notamment sur la conduite en état alcoolique, stupéfiants,

01:27les sujets de papier, bien évidemment.

01:30Donc on fait tous les contrôles qu'on peut.

01:31Le sujet du stationnement, parce qu'en plus, les voitures sont laissées au bord de la route.

01:35Donc voilà, on agit sur la base de cet arrêté administratif

01:38pour limiter le phénomène, limiter l'accès,

01:41et verbaliser tout ce qui peut être verbalisé.

01:43Laurence Amplicien, ma question était un petit peu plus précise que cela.

01:46Je vous disais pourquoi, en fait, j'imagine bien évidemment que vous mettez un maximum de mesures de sécurité,

01:52mais pourquoi, et souvent les téléspectateurs ne le comprennent pas,

01:56pourquoi vous n'allez pas directement voir les organisateurs, je ne sais pas,

02:00vous arrêtez la sono et fin de la fête.

02:03Parce que là, finalement, ils se sont installés.

02:08Je crois savoir que le propriétaire du terrain a déposé plainte,

02:12vous me dites si je me trompe, mais la commune également.

02:15Pourquoi c'est compliqué de dire stop et dire aux organisateurs « c'est fini » ?

02:20Alors, le propriétaire n'a pas déposé plainte, c'est un des sujets.

02:23On vient inciter fortement à ce stade-là, la plainte n'a pas été déposée.

02:27La commune a donné des éléments, a fait une main courante, c'est important.

02:30Je suis avec le premier adjoint, je suis en relation avec lui en permanence.

02:33Nous ne pouvons intervenir sur terrain privé comme cela.

02:36Il y a eu visiblement des incidents quand même, vous me confirmez ou pas,

02:40au moment de l'installation entre les gendarmes et les organisateurs.

02:45Absolument, dans le cadre de la réalité que nous avons pris d'interdiction,

02:48un des éléments, c'est l'interdiction de transport d'éléments sonaux,

02:52dans le cadre des camions, et donc l'impossibilité de circuler et de transporter.

02:56Donc on a fait des contrôles et saisis du matériel sonaux.

03:00On a eu une voiture qui a fait un refus d'Octembré,

03:02qui a d'ailleurs blessé légèrement un gendarme,

03:06qui a été prise en charge et dont l'état de santé va bien, clairement.

03:10Et on a fait quelques conseils, il y avait un transport d'armes,

03:13une détention d'armes, une détention de produits stupéfiants

03:17et une conduite sous-produits stupéfiants.

03:18Donc voilà les premières verbalisations que l'on a pu prendre.

03:21Et du coup, il y a combien d'hommes, je ne vous ai pas posé la question, pardonnez-moi,

03:24il y a combien d'hommes de mobilisés justement pour encadrer cette rêve partie ?

03:29Alors il y a eu un dispositif important dès hier soir,

03:31pour contrôler les accès et faire les premiers contrôles sur les arrivants

03:35et empêcher l'arrivée.

03:36C'est que vers 5 heures que le terrain finalement a été investi

03:40par les participants à ce rassemblement.

03:44Donc on a eu pendant toute la nuit une quarantaine de gendarmes

03:46qui ont été présents, qui depuis ont été renforcés par des effectifs de CRS

03:50dès le début de l'après-midi.

03:53Et ces effectifs verront une substitution avec l'escadron de gendarmes en rue mobile

03:59qui devrait arriver en début de soirée.

04:00Finalement, est-ce que vous savez quand est-ce que va se terminer cette rêve partie ?

04:04Parce que vous allez être obligé de la subir et je me mets à la place des habitants

04:07de cette petite commune, je crois qu'il y a moins de 1000 habitants

04:10qui ont vu débarquer ces 1000 rêveurs.

04:14Ils vont devoir subir ces nuisances durant combien de temps ?

04:18Vous l'avez indiqué tout à l'heure, l'un des éléments aussi c'est rechercher un organisateur.

04:21Ce qu'on n'a pas encore trouvé, c'est très difficile dans le cadre de ces rassemblements.

04:25Comme on n'a pas de déclaration, pas d'organisateur,

04:27on a un peu de mal à savoir combien de temps va durer le rassemblement.

04:30Les effectifs seront mobilisés, sanctionneront et relèveront toutes les infractions,

04:35toute la durée du rassemblement.

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