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Les Vraies Voix avec Anthony Martins-Misse, Madi Seydi, Samuel Botton, David Rigoulet-Roze, Kamel Chibli, Yves Carra

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##LES_VRAIES_VOIX-2025-08-15##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19h, Jean-Marie Baudry.
00:00:04Et merci au gouvernement de me rappeler que ce week-end je dois aussi tondre ma pelouse avant de faire un barbecue.
00:00:09Merci, bienvenue à tous sur Sud Radio. Il est 17h05, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:00:13Vous l'avez reconnu ce jingle, ce sont les Vraies Voix Sud Radio.
00:00:17Alors d'abord, on va dire bon courage à ceux qui, comme nous, travaillent le 15 août.
00:00:23Parce que c'est quand même souvent, pour certains en tout cas, la double peine.
00:00:26Non seulement vous n'êtes pas en vacances, mais vous n'êtes même pas en jour férié des vacances.
00:00:30C'est quand même incroyable !
00:00:31Et bien toute la France qui se lève tout et qui travaille, et qui travaille même le 15 août, saura de quoi je veux parler.
00:00:36Les amis, si vous êtes en vacances, on est très content pour vous aussi et on vous embrasse très fort.
00:00:40Avec vous, on va débattre de l'actualité. Cette actualité est souvent dramatique, en tout cas intense.
00:00:46On va parler de cette rencontre au sommet qui aura lieu dans désormais 4 heures.
00:00:51Une rencontre à Anchorage, en Alaska. Une espèce de yalta du pauvre entre Donald Trump, d'un côté Vladimir Poutine.
00:00:58De l'autre, quel sort sera réservé à l'Ukraine ?
00:01:02Les Russes préviennent. Notre position est claire et nette et nous l'avons déjà fait savoir.
00:01:07Trump prévient lui aussi. Je ne suis pas là pour négocier pour l'Ukraine.
00:01:10Vous venez de l'entendre. Qu'est-ce qui ressortira de cette première réunion ?
00:01:14C'est ce que nous verrons. Nous en parlerons à partir de 17h30 dans notre grand débat.
00:01:18Les autres actualités sont importantes aussi. Elles concernent tous ceux, vous êtes nombreux d'ailleurs, qui nous écoutent,
00:01:23qui prennent la route ce week-end, soit pour rentrer de vacances, soit pour y partir.
00:01:27Malheureusement, la mortalité routière a fortement augmenté en un an.
00:01:32Pourquoi ? Comment faire ? Faut-il renforcer les contrôles ?
00:01:36À ce propos, je vous préviens les amis. Vous prenez la route ce week-end, il y aura beaucoup de contrôles routiers.
00:01:40C'est aussi pour votre sécurité. Soyez prudents.
00:01:42Et bienvenue dans les Vraies Voix Sud Radio. Bienvenue à Alain, au 0826 300 300, depuis Lyon.
00:01:47Bonjour Alain !
00:01:49Bonjour !
00:01:49Je ne sais jamais s'il faut dire bonjour ou bonsoir à 17h, à 17h06 précisément.
00:01:54Bonjour !
00:01:55Bonjour, il fait beau, le soleil est grand. Comment ça va Alain ? Vous êtes d'où ?
00:01:59De Lyon.
00:02:00Vous êtes lyonnais, mon cher Lyon.
00:02:01Écoutez, vous serez notre Vraies Voix du jour, avec l'autre Vraies Voix que vous commencez à connaître,
00:02:06Anthony Martin-Smith. Bonjour !
00:02:08Bonjour ! Vous dites lever tôt, la France qui se lève tôt pour 17h avec les Vraies Voix ?
00:02:12Mais oui ! Écoutez, qu'est-ce qui se passe l'été, l'après-midi, quand on a mangé, qu'il fait très chaud ?
00:02:16La sieste.
00:02:17Bon, ben voilà !
00:02:18Et bien, il y a des gens qui se lèvent tôt à 17h07, ça ne vous arrive jamais, vous ?
00:02:21Non !
00:02:21Eh bien, écoutez-moi, ça peut m'arriver, quand je ne suis pas au travail.
00:02:24On est aussi avec vous, bien sûr.
00:02:26Madi, Saïdi, comment ça va ?
00:02:28Ça va, très bien.
00:02:28Mais vous êtes revenue de vacances ?
00:02:29Oui, moi ça va, tout va très bien.
00:02:30Vous, vous revenez de vacances pour le 15 août, vous, c'est particulier quand même.
00:02:34Ouais, non, non, moi ça va, tout va très bien.
00:02:36C'est de la compagnie de Rémi André.
00:02:37Donc, quand il fait beau, moi, tout va très bien.
00:02:40Et puis d'autant plus que Paris, c'est vide en ce moment, donc c'est encore plus agréable.
00:02:42Ça, c'est vrai, c'est vrai.
00:02:43Toutes les villes, d'ailleurs, sont vides, parce que les gens ne sont pas fous.
00:02:46Ils partent à la mer, à la montagne ou à la campagne, ils ont raison.
00:02:49Nous sommes également avec Samuel Botton, bonjour.
00:02:51Moi, je ne suis pas encore allé me coucher.
00:02:53Vous n'êtes pas encore allé me coucher ?
00:02:54Non.
00:02:54J'ai profité de Paris qui était vide, j'ai fait du vélo toute la nuit.
00:02:56Vous avez fait du vélo toute la nuit ?
00:02:58J'ai continué sur la journée parce que c'était vide.
00:02:59Il était à la danse avec Philippe Bourriac hier.
00:03:00Voilà.
00:03:00C'est ça.
00:03:01Mais ça se voit, d'ailleurs.
00:03:02C'est l'âme de Frédéric Brindel qui a pris possession de mon corps.
00:03:05C'est ça.
00:03:06Vous êtes devenu un sportif du vélo.
00:03:07Un sportif de haut niveau.
00:03:09Il a pris la rue Le Pic, en haut, en bas, il l'a fait dans tous les sens.
00:03:12Ensuite, il a fait le tour.
00:03:13Vélo motorisé.
00:03:14Oui, voilà.
00:03:14C'est ça.
00:03:14En plus, il triche.
00:03:16Bon, les amis, je vous propose qu'on retrouve tout de suite Alain,
00:03:18parce qu'Alain veut nous dire quand même de quoi il veut nous parler aujourd'hui.
00:03:22Alain.
00:03:24Je voudrais parler des appareils pour lutter contre les incendies et les feux de forêt
00:03:29parce qu'avec ce qu'on vient de vivre, il y a quand même une désinformation importante
00:03:33de la part des autorités.
00:03:35Il faudrait quand même que les gens sachent un peu ce qui se passe.
00:03:37Vous parlez des canadaires.
00:03:39Entre autres.
00:03:40C'est-à-dire ?
00:03:42Il y a les canadaires, il y a les dashes, il y a les hélicoptères,
00:03:45il y a un tas d'appareils qui servent à éteindre les incendies,
00:03:47mais particulièrement les canadaires, où la situation est quand même très grave.
00:03:51La situation est très grave parce qu'on n'en a pas assez.
00:03:54Voilà.
00:03:55Non seulement on n'en a pas assez, mais il n'y en a pas en construction.
00:03:57Les chaînes sont à l'arrêt depuis 10 ans.
00:04:00C'est-à-dire que les premiers canadaires ont été produits de 69 à 89.
00:04:04Ça s'appelle les CL215.
00:04:07Ils en ont fait à peu près 125.
00:04:09Ils ont arrêté en 93.
00:04:11Ils ont reproduit un autre, ça s'appelle CL415, jusqu'en 2015.
00:04:16Et depuis 2015, il n'y a plus un appareil qui est construit.
00:04:18Donc quand on entend, suite aux feux de forêt, par exemple dans l'Aude,
00:04:21que de nombreux appareils vont être achetés, etc.,
00:04:24il n'y en a aucun qui risque d'être acheté et il n'y en a pas un qui est fabriqué.
00:04:26En tout cas, ça veut dire que ça prendra du temps avant qu'on puisse s'en servir
00:04:29si jamais on les commande.
00:04:30C'est ça que ça veut dire.
00:04:31Il y en a qui sont en commande.
00:04:33Les commandes sont annulées.
00:04:34Les budgets sont supprimés.
00:04:35C'est assez sportif.
00:04:38Et pour le moment, les prochains ne sont pas attendus en 2028, si ce n'est 2030.
00:04:42Mais Alain, vous avez l'air calé, vous êtes vous-même professionnel du métier ?
00:04:48Non, non, je m'occupe d'environnement, mais vrai écologiste, pas les décroissants.
00:04:53Pas l'écologie politique.
00:04:54On a trouvé un écologiste croissant, c'est ça ?
00:04:57Voilà, un vrai...
00:04:58Un écologiste avec un croissant.
00:04:59Oui, pourquoi pas ?
00:05:01Moi, je ne m'enrichis pas avec l'écologie.
00:05:02Au contraire, je paie de ma poche, comme tous les vrais écolos.
00:05:05Et l'écologie politique, ils gagnent leur vie avec l'écologie.
00:05:08Ce n'est pas le même combat, ce n'est pas la même activité.
00:05:10Et qu'est-ce qu'il faudrait faire, justement ?
00:05:13Qu'est-ce que vous proposez ?
00:05:15Pour les avions, pour l'écologie, en tout cas.
00:05:17Les avions, je pense que c'est les commander, les acheter, les faire les vagues le plus vite possible.
00:05:21Et pour le reste, il y a...
00:05:22Pour les avions, déjà, il faudrait arrêter de supprimer les budgets par des décrets
00:05:25comme celui du 21 février 2014, 24, pardon,
00:05:32où Attal a sucré plus de 50 millions pour deux canadaires.
00:05:37Sous le gouvernement Attal, oui.
00:05:39Voilà, sous le gouvernement Attal, dans le cadre des restrictions budgétaires pour le budget 2025, quoi.
00:05:43En tout cas, il ne faut plus toucher aux canadaires.
00:05:45Pour ce qui est de l'écologie, tiens, vous, vous dites que vous êtes un vrai écolo.
00:05:48Vous êtes lyonnais, en plus, il y en a un paquet des écolos du côté de la ville de Lyon.
00:05:52Y compris ceux que vous n'aimez pas.
00:05:54Non, mais c'est vrai.
00:05:55Mais pas les bons, il n'y a pas les bons pouvoirs, c'est le problème.
00:05:58Il n'y a pas les vôtres, en tout cas, mais je rappelle qu'ils tiennent la mairie.
00:06:01Quoi qu'il en soit, vous, tiens, donnez-moi une mesure écolo, toute bête, concrète,
00:06:06que vous, vous recommanderiez à tout le monde.
00:06:10Déjà, il faudrait prendre que les gens prennent conscience de ce qui se passe,
00:06:13pas le comprendre, mais conscience, dire le vivre,
00:06:15dire qu'il fait plus chaud, ça c'est facile intellectuellement.
00:06:19Par contre, l'appréhender et que chaque jour, on se dise attention,
00:06:23parce que là, s'il fait plus chaud, il va se passer ci,
00:06:24s'il fait plus chaud, il va se passer ça.
00:06:26Il n'a pas commencé à dire, il fait plus chaud, il ne fait pas plus chaud.
00:06:29Mais il y a telle année, il l'a fait.
00:06:30Non, non, il fait plus chaud, ça ne se discute plus.
00:06:32Maintenant, il faut quand même tirer des conclusions
00:06:34et arrêter de faire des bêtises.
00:06:36Et arrêter de voter pour des décroissants.
00:06:40Alors, les décroissants, c'est un mouvement politique
00:06:41qui est né au début des années 70,
00:06:43qui prône la lutte contre le productivisme.
00:06:45Oui, on est un peu loin de l'écologie, quoi.
00:06:47Et donc, leur truc, c'est, moins on produit, moins on pollue.
00:06:52Ce qui est mathématiquement vrai, mais bon, après, ça peut nous amener très loin, quoi.
00:06:55Voilà, ça peut aller très loin.
00:06:56Ça peut poser beaucoup d'autres problèmes.
00:06:58Et surtout, quand on gère des grandes villes
00:07:00où les gens ont besoin de vivre,
00:07:02et si on empoisonne la vie des gens,
00:07:04là, ça devient totalement impossible, quoi.
00:07:05Donc là, c'est plus du tout de l'écologie, quoi.
00:07:07Et puis à la fin, en plus, on déclenche un rejet,
00:07:09tout simplement, de tout ce qui est écolo,
00:07:11de près ou de loin.
00:07:12Et ça devient de plus en plus difficile.
00:07:13On est très content de vous avoir, mon cher Alain.
00:07:15Et vous allez rester avec nous pendant une heure.
00:07:17Parce qu'avec vous, on va débattre aussi du sort de l'Ukraine,
00:07:19malheureusement pour les pauvres ukrainiens.
00:07:21Donc, restez en ligne au 0826 300 300.
00:07:24Les vrais voix sont là jusqu'à 19h.
00:07:25L'actualité ne s'arrête pas.
00:07:27Dans quelques instants, les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:07:29Mais avant ça, Anthony Martin-Smith,
00:07:31vous allez revenir sur une actualité dont on se serait bien passé.
00:07:35Mais malheureusement, c'est le dégoût qui nous anime.
00:07:37Effectivement, on va parler d'un Olivier.
00:07:39Un Olivier qui a été arraché dans la nuit du 13 août au 14 août.
00:07:42Un Olivier mémorial.
00:07:44Oui, en mémoire d'Ilan Halimi, ce jeune juif.
00:07:47Massacré après avoir été torturé par le gang des barbares il y a quelques années.
00:07:50Il a été tronçonné, cet Olivier.
00:07:52On en parle dans un instant.
00:07:53Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Jean-Marie Bordry.
00:07:59Jusqu'à 19h, nous sommes ensemble avec les vrais voix
00:08:02qui sont Anthony Martin-Smith ce soir.
00:08:04Toujours champion de judo, on est d'accord ?
00:08:05Il paraît.
00:08:06Il paraît, oui, c'est bien.
00:08:08L'avantage, c'est que les palmarès, quand on n'a pas triché, ça ne s'efface jamais.
00:08:11Mais Samuel Botton est avec nous sur Palmarès.
00:08:13C'est que les vacances sont finies.
00:08:14Mais on va essayer de faire le tour de Paris à vélo, c'est ça ?
00:08:16Exactement.
00:08:16Quelle idée, en pleine canine.
00:08:17Le plaisir, en plus.
00:08:18Quelle inconscience, quand même.
00:08:20Un jour, il vous dira qu'il avait un moteur dans le vélo.
00:08:22Mais bon, malgré samedi, vous avez fait du sport ou pas, vous ?
00:08:25Oh oui, beaucoup, beaucoup.
00:08:26Moi, je n'en ai pas fait.
00:08:27Ce n'est pas la morale que je vous fais.
00:08:28Vous avez fait quoi comme ça ?
00:08:29Je suis une vraie sportive, c'est 4 fois par semaine, je marche, je courge, oui, oui.
00:08:33Écoutez, moi, je descends les escaliers tous les matins.
00:08:35C'est déjà pas mal.
00:08:36C'est une kaipiri yoga, c'est ça ?
00:08:37C'est ça.
00:08:38Et je crois qu'il y a une marche entre l'entrée et l'ascenseur.
00:08:41Donc, ça compte aussi, voilà.
00:08:43Exactement.
00:08:44Allez, chers amis, on est ensemble jusqu'à 19h pour revenir sur l'actualité.
00:08:47Dans un quart d'heure, nous allons venir sur cette rencontre au sommet Anchorage.
00:08:51A quelle sauce l'Ukraine sera-t-elle mangée ?
00:08:53On en parlera et on en débattra avec notre invité et avec nos vraies voix dans quelques instants.
00:08:59Les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu, mais avant ça, un scandale.
00:09:02Il n'y a pas d'autre mot.
00:09:03Les vraies voix sud radio.
00:09:05Le scandale de l'atteinte à nouveau à la mémoire du jeune Ilan Halimi, Anthony Martin-Smith.
00:09:11Effectivement, dans la nuit du 13 août au 14 août, un Olivier mémorial a été arraché,
00:09:17tout bonnement tronçonné dans la ville d'Épinay-sur-Seine.
00:09:20Un Olivier qui avait été planté en 2011 en mémoire à Ilan Halimi,
00:09:23âgé de 23 ans, il avait été assassiné après être torturé lâchement par des barbares en 2006.
00:09:31Un acte abominable, un acte de lâcheté, un acte inqualifiable.
00:09:37Le président Macron lui-même a dit que c'était comme chercher à vouloir le tuer une deuxième fois.
00:09:43Et malheureusement, ce n'est pas un acte isolé, puisqu'en 2019,
00:09:47deux arbres également plantés en mémoire d'Ilan Halimi avaient été abattus à Sainte-Geneviève-des-Bois.
00:09:52Oui, c'est absolument écœurant. J'ai plusieurs citations à vous donner.
00:09:56D'abord, pour le coup, un bon mot de François Bayrou qui a dit, je cite,
00:10:00« On ne peut pas déraciner la mémoire ».
00:10:03Samuel Botton.
00:10:04Je suis épuisé, épuisé d'une part des actes de racisme et d'antisémitisme
00:10:09qui prennent un essor considérable sur les deux dernières années.
00:10:13Je suis aussi épuisé de ces courses à la citation et à la réaction dans des moments aussi dramatiques.
00:10:19Avant de m'adresser aux Français juifs dont je fais partie,
00:10:21j'ai d'abord envie de m'adresser à la famille qui est la première concernée
00:10:25et qui mérite la pudeur et la dignité de ce débat.
00:10:28Voilà, les déclarations, ça fait 10-15 ans qu'on en entend
00:10:31et pourtant, c'est des faits qui continuent d'avoir lieu.
00:10:34C'est un problème qui est peut-être maltraité ou pas traité, je ne sais pas.
00:10:38Et aujourd'hui, voilà, on est encore une fois...
00:10:42Alors, ça me fait penser à une chronique qu'avait fait Madi
00:10:44et je pense qu'on va y revenir plusieurs fois sur cette émission
00:10:46sur les actes d'incivilité en France.
00:10:48C'est totalement une résultante.
00:10:50C'est juste du civisme, en fait.
00:10:52Ce n'est pas une question de juifs, de musulmans ou de quoi que ce soit.
00:10:54C'est juste une question de civisme et d'éducation.
00:10:56Oui, d'éducation.
00:10:57Madi Saïdé ?
00:10:58Oui, absolument, c'est terrible.
00:11:00Je suis révoltée, mais comme toujours.
00:11:02Et malheureusement, ça fait trop longtemps que ça dure.
00:11:06Et moi, si j'ai un message à apporter à ces gens
00:11:09qui se permettent de porter atteinte à ce qu'il y a de plus cher, finalement,
00:11:13parce que comme ça a été dit tout de suite,
00:11:15la mémoire d'Ilan Halimi, ce n'est pas une question de communauté.
00:11:18C'est d'abord la mémoire qu'on a tous en commun.
00:11:20C'est celle que nous partageons.
00:11:22Et je veux dire à ceux qui portent atteinte à ce sanctuaire,
00:11:27donc cet arbre qui a été planté en sa mémoire,
00:11:31nous, on continuera à planter des forêts.
00:11:33On plantera des forêts, justement, pour préserver sa mémoire
00:11:36et préserver, justement, toutes ces mémoires
00:11:38qui font qu'on arrive à vivre ensemble.
00:11:40Et ça, c'est hyper important de le rappeler.
00:11:42Effectivement.
00:11:43Si je peux ajouter un mot, Jean-Marie,
00:11:44on peut s'attaquer aux idées,
00:11:48on peut s'attaquer aux personnes,
00:11:49mais on ne s'attaquera jamais à la mémoire.
00:11:50La mémoire, de toute façon, cet arbre, il sera replanté.
00:11:53Et si demain, il était de nouveau recoupé,
00:11:55on le replantera parce qu'on ne cèdera pas face à la barbarie.
00:11:58C'est ça, le propre même de la France,
00:12:01du pays, quand même,
00:12:02Déclaration universelle des droits de l'homme.
00:12:04Et ici, tout le monde a sa place.
00:12:07Alors, j'en profite d'ailleurs pour revenir sur une autre actualité,
00:12:10qui est en ce moment, c'est l'explosion des actes anti-religieux en particulier.
00:12:14Alors, forte augmentation, d'après le ministère de l'Intérieur,
00:12:17des actes anti-chrétiens.
00:12:19Alors, légère baisse sur un an,
00:12:21et parce qu'ils ont explosé en trois ans des actes antisémites.
00:12:25Et importante augmentation aussi des actes anti-musulmans.
00:12:28Très forte augmentation,
00:12:30puisque, comme vous l'avez entendu dans les informations,
00:12:32une mosquée a été incendiée dans cette nuit, rien que cette nuit.
00:12:35Voilà, et le ministre de l'Intérieur dénonce pour sa part un acte anti-musulman inqualifiable.
00:12:40Voilà dans quel pays on vit aujourd'hui.
00:12:42Tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:12:43Les vrais voix sud radio.
00:12:46Avec Félix Mathieu, bonsoir.
00:12:47Bonsoir Jean-Marie, bonsoir tout le monde.
00:12:49Trois mots qui sont URSS, pharmaciens, et ouah, comme l'oie.
00:12:53Oui, comme l'animal, tiens.
00:12:55Le chef de la diplomatie russe arbore un t-shirt floqué.
00:12:59URSS, en arrivant en Alaska, en marge des négociations Trump-Poutine,
00:13:02réunion sur la guerre d'invasion russe en Ukraine.
00:13:05Tiens, tiens, tiens, une ancienne république soviétique.
00:13:07Attention, neuf pharmacies sur dix devraient être fermées.
00:13:09Demain, elles protestent, car les remises consenties par les producteurs de médicaments génériques
00:13:13pourraient être plafonnées.
00:13:14Des remises vitales pour leur modèle économique, disent-elles.
00:13:17Et puis, arracher la tête d'une noix morte qu'on promène suspendue à travers son village.
00:13:23C'est cruel, dit la fondation de la session Brigitte Bardot.
00:13:25Non, c'est une tradition locale, lui répond la maire de cette commune ardéchoise.
00:13:30Les vraies voix Sud Radio
00:13:32Bon, alors, disons-le clairement, on a déjà connu des messages plus subtils.
00:13:48Le ministre russe des Affaires étrangères est arrivé en Alaska
00:13:50dans un t-shirt floqué CCCP, autrement dit URSS, en cyrillique.
00:13:57Alors, on savait le pouvoir poutinien nostalgique de la grandeur soviétique.
00:14:01Lui qui a fait rétablir l'ère de cet hymne d'Alexandrov, avec des paroles démarxisées tout de même.
00:14:06Lui aussi qui a rétabli le drapeau rouge avec la faucille et le marteau pour les commémorations,
00:14:10mais aussi dans la garde présidentielle de Vladimir Poutine au Kremlin.
00:14:14Rien que ça, une nostalgie de l'Empire ou de l'Union soviétique,
00:14:17dont les ressorts ont à voir, évidemment, avec cette guerre d'invasion russe,
00:14:20dont Vladimir Poutine et Donald Trump parlent en tête-à-tête négociation en vue d'un éventuel cessez-le-feu
00:14:27ou, osons les grands mots, d'une paix durable,
00:14:30même si les Ukrainiens craignent clairement de voir Trump et Poutine leur faire un peu des enfants dans le dos.
00:14:35Lavrov, lui, en tout cas, vient de changer de t-shirt, vous le saurez.
00:14:38Et il tient à dire que la Russie s'engage à pas grand-chose pour le moment.
00:14:43Nous ne faisons jamais de prédiction à l'avance.
00:14:52Nous savons que nous avons nos arguments, notre position est claire, sans ambiguïté.
00:14:57Nous la présenterons.
00:14:58En fait, beaucoup a déjà été accompli lors des visites de l'envoyé spécial du président américain Steve Whitcoff.
00:15:04Voilà, Sergei Lavrov.
00:15:07A priori, tout a déjà été réglé avant, si on l'écoute bien.
00:15:10On rappelle que Trump avait promis d'organiser plus tard une réunion tripartite,
00:15:16cette fois en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky,
00:15:19puisque pour le moment, aujourd'hui, c'est un tête-à-tête Etats-Unis-Russie.
00:15:23Qui doit commencer à partir de 21h, heure de Paris, et non d'Encourage.
00:15:27Alors, pour une fois, je suis un peu connu pour ma poutinolatrie,
00:15:30mais ça m'a fait rigoler, moi, cette provocation, le t-shirt URSS,
00:15:33parce que c'est tellement caricatural que c'en est drôle, Anthony Martin-Smith.
00:15:35Là, je vous avoue que je suis un peu bouche bée, sidéré, décontenancé.
00:15:44En tout cas, il a été suffisamment malin pour se dire qu'il y en a qui repèreraient le symbole.
00:15:50Et donc, je trouve que ça annonce quand même la couleur sur la teneur des discussions avec Donald Trump.
00:15:55Et à mon avis, on ne va pas avoir beaucoup de surprises à l'issue de ce sommet.
00:15:59Écoutez, si Donald Trump est malin, il vient avec un t-shirt à l'effigie de Ronald Reagan,
00:16:03ça rappellera des bons souvenirs aux Russes, je pense.
00:16:06Deuxième mot dans l'actu, mon cher Félix Mathieu, pharmacie.
00:16:11Vous voyez, jusqu'à neuf officines sur dix seront fermées demain dans certains départements.
00:16:15Mouvement de grève contre la baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques,
00:16:20baisse décrétée par le gouvernement.
00:16:21Une officine, les officines dénoncent comme dangereuse la fin de cette remise,
00:16:26dangereuse pour l'avenir de leur réseau.
00:16:29Parce qu'en gros, les producteurs de génériques, régulièrement, leur font des remises jusqu'à 40%.
00:16:34L'idée serait que ce soit plafonné désormais à 30%.
00:16:37Sauf qu'elles comptent vraiment, les pharmacies, on le sait peu, sur ces remises pour vivre.
00:16:41Ça contribue à leur marge au quotidien.
00:16:44Plus d'argent pour les labos, moins pour les officines, disent-elles.
00:16:48Elles craignent donc de fermer.
00:16:49Un des syndicats annonce aujourd'hui ce chiffre.
00:16:51Tout de même, 92% des pharmacies pourraient être fermées demain dans l'Hexagone.
00:16:56Donc si vous avez besoin d'aller chercher vos médicaments,
00:16:59c'est peut-être une bonne idée, tant qu'elles sont encore ouvertes, de vous y rendre.
00:17:02À nous de vous faire préférer le 15 août.
00:17:03C'est ça que vous êtes en train de nous dire ?
00:17:04Parce qu'il y a de bonnes chances qu'elles soient fermées aussi le 15 août.
00:17:06C'est vrai que vous avez raison, elles sont peut-être fermées aussi aujourd'hui.
00:17:09Merci en tout cas de nous avoir prévenus.
00:17:10Comme ça, au moins, on fera...
00:17:11C'est facile de faire la grève un jour férié.
00:17:14Exactement.
00:17:15Samuel Bouton ?
00:17:15Ça restera comme un jour noir où la France a manqué de Doliprane.
00:17:18Oui, c'est vrai.
00:17:19C'est peut-être pour la bonne cause.
00:17:20Après, il faut essayer de remettre les pharmaciens à un certain niveau
00:17:23et leur permettre de pouvoir évoluer.
00:17:24Il y a la question de la santé, évidemment, pour les Français,
00:17:27qui est prédominante.
00:17:28Et même si on a un excellent système social en France,
00:17:30ça démontre aussi que se soigner, ça coûte cher.
00:17:33Que ce soit pour le consommateur, pour celui qui fournit les médicaments.
00:17:36Et au milieu, il y a toujours la même composante et la même problématique
00:17:39qu'on peut apposer sur d'autres sujets comme l'industrie agroalimentaire.
00:17:42C'est la question des industriels et, en l'occurrence, de l'industrie pharmaceutique.
00:17:46Rapprochez-vous bien du micro.
00:17:47Des modes de consommation, de production et des prix de vente
00:17:49qui sont mis en place à ce niveau-là.
00:17:51Allez, tout de suite, on va vous emmener sur un troisième mot
00:17:54qui est très particulier.
00:17:56C'était choisi par Félix Mathieu.
00:17:58C'est le terme « ouah », non pas les oies du Capitole.
00:18:00Oui, alors c'est pas « ouah », c'est pas « ouah », c'est l'animal.
00:18:02Pas les oies du Capitole, les oies d'Ardèche.
00:18:04En Ardèche, une fête de village nommée la course à l'oie
00:18:08attire autant de curieux que de critiques.
00:18:10La Fondation Brigitte Bardot dénonce cette pratique,
00:18:13cette pratique que vous allez nous décrire.
00:18:16Bonsoir, Paul Vinel.
00:18:17Bonsoir, Félix Mathieu, bonsoir à tous.
00:18:18Pratique qui consiste à, tenez-vous bien,
00:18:21arracher à la main la tête du noix préalablement abattue.
00:18:26Effectivement, la course à l'oie aujourd'hui fait polémique.
00:18:29Cette tradition ardéchoise déchaîne les passions
00:18:31et comme chaque 15 août, le village de Vanosque
00:18:33prévoit de perpétuer ce jeu ancien et controversé.
00:18:35Il consiste, comme vous l'avez dit, Félix,
00:18:37à arracher à main nue le cou du noix pendu par les pattes.
00:18:40A savoir qu'à plusieurs années, l'animal était encore vivant.
00:18:43Aujourd'hui, le jeu a évolué, l'oie est préalablement abattue.
00:18:46A l'époque, les participants l'arrachaient depuis le dos d'un cheval
00:18:49et désormais, ils sont à bord d'une vieille voiture à toit ouvrant.
00:18:52Seulement, la Fondation Brigitte Bardot a alerté en début de semaine
00:18:54sur ses réseaux sociaux, sur, je cite,
00:18:56cette tradition cruelle.
00:18:58Alors, pour le maire Dominique Mazingarbe,
00:18:59pas question de l'interdire.
00:19:01Cette fête a déjà beaucoup évolué.
00:19:03Elle fédère le village des fantiles
00:19:04et il accuse même l'association d'avoir un regard méprisant
00:19:07sur le monde rural.
00:19:08La Fondation Brigitte Bardot appelle de son côté
00:19:10à tourner la page de ces jeux d'un autre temps.
00:19:12Précision signée, Paul Vinel.
00:19:14Merci.
00:19:14C'est toujours compliqué de trouver un juste milieu
00:19:24entre la tradition et la protection animale,
00:19:28même si on demande souvent aux personnes
00:19:29qui perpétuent ces traditions de les faire évoluer.
00:19:32Mais c'est justement compliqué
00:19:33parce que le propre de la tradition,
00:19:35c'est de l'appliquer telle qu'elle est.
00:19:37Alors, est-ce que ça me choque ?
00:19:40Après, vous n'êtes pas obligé d'y jouer.
00:19:41Non, non, non.
00:19:43Comptez pas sur moi.
00:19:43C'est impossible que j'y joue.
00:19:46Est-ce que ça me choque ?
00:19:48Oui, et non.
00:19:48Ce qui me choque,
00:19:49c'est le fait que ça se fasse comme ça devant moi.
00:19:52Une chose est simple.
00:19:53On tient un animal devant moi,
00:19:54je ne le consomme pas.
00:19:55Ce n'est pas possible.
00:19:55C'est vrai ?
00:19:56Ah non, moi, ce n'est pas possible.
00:19:57C'est vrai ?
00:19:57Ah oui.
00:19:58Ah non.
00:19:58Bon, je vous dis, vous avez le droit aussi.
00:20:00Ah non, pour moi, ce n'est pas possible.
00:20:01Heureusement, on n'est pas tous amenés à le faire tous les jours.
00:20:03J'ai beaucoup de mal avec ça.
00:20:06Néanmoins, la tradition, pour moi, ça a du sens.
00:20:09C'est important.
00:20:09Non, c'est une marque d'identité.
00:20:10Je peux comprendre que des gens restent attachés à leur tradition.
00:20:13Vous n'êtes pas forcément pour interdire ce qui ne vous plaît pas,
00:20:15si je vous suis bien.
00:20:16Si on était cynique,
00:20:17on dirait que c'était encore plus cruel quand l'eau était vivante.
00:20:19Pour le coup, oui.
00:20:21Quelque part, il y a eu un effort qui a été fait.
00:20:23C'était cruel tout court quand l'eau était vivante.
00:20:24Là, elle ne sent rien.
00:20:25À ce moment-là, personne ne pense au feria.
00:20:28Au feria, oui, c'est vrai.
00:20:29Oui, mais on en a parlé quand même.
00:20:31Écoutez ce qui s'est passé à Béziers, notamment.
00:20:33Des fausses bonnes sœurs qui sont venues devant le maire Robert Ménard
00:20:35avec une affiche anti-corrida.
00:20:37Il n'était pas content, d'ailleurs.
00:20:38Mais ça, ça se passe tous les ans aussi.
00:20:39Anthony Martin-Smith, un mot ?
00:20:40Ce qui est dur, en fait, c'est qu'effectivement,
00:20:43on parle de ruralité.
00:20:44Moi, certains membres de ma famille vivent à la campagne.
00:20:48Et quand j'étais petit,
00:20:50j'ai assisté à des scènes, non pas de jeux,
00:20:53où on arrachait la tête.
00:20:54Mais par contre, si vous vouliez manger un poulet,
00:20:56vous lui coupiez la tête à main nue.
00:20:57Moi, ce sont des images que j'ai toujours,
00:21:00que je trouve choquantes.
00:21:01Mais ce sont des traditions,
00:21:03et c'est difficile d'aller contre la tradition
00:21:07si elle permet de fédérer.
00:21:09Et en même temps, il faut aussi reprendre
00:21:11le respect de la vie animale,
00:21:14quand bien même, ou la mémoire, en tout cas.
00:21:17Exactement.
00:21:19Allez, merci, en tout cas, Anthony Martin-Smith.
00:21:21Merci à Félix Mathieu pour...
00:21:23C'est trop beau dans l'actu.
00:21:24Avec grand plaisir.
00:21:25Avec grand plaisir.
00:21:25Réseologique cette semaine.
00:21:26Non, on s'intéresse aux animaux.
00:21:28On a fait des poules, des serpents, des poissons.
00:21:31On a parlé des oeufs.
00:21:32L'Arche de Noël de Félix Mathieu.
00:21:34Restez avec nous, dans quelques instants,
00:21:36direction Anchorage.
00:21:37A quelle sauce l'Ukraine sera-t-elle mangée ?
00:21:39C'est ce qu'on va voir avec notre invité,
00:21:40avec notre Vraie Voix du jour,
00:21:41et vous tous, au 0826 300 300.
00:21:43Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Jean-Marie Bordry.
00:21:49Jusqu'à 19h avec Anthony Martin-Smith qui revient à Pas-de-Loup.
00:21:52C'est drôle, vous savez, c'est comme en classe quand un élève arrive en retard dans la classe.
00:21:55Mais j'ai mon carnet, monsieur.
00:21:56Oui, voilà.
00:21:57Mais très bien, vous allez voir le CPE, et puis vous reviendrez voir après.
00:22:00Non, parce que de Villepin, c'est fini.
00:22:02Exactement.
00:22:03Allez, on est ensemble jusqu'à 19h, y compris pour débattre de l'actualité grave.
00:22:07Avec toutes nos Vraies Voix, et tout de suite, direction l'Alaska.
00:22:10Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:13A quelle sauce l'Ukraine sera-t-elle mangée ?
00:22:15Vous l'avez vu ou peut-être entendu le ministre des Affaires étrangères russe
00:22:20qui arrive à Anchorage en T-shirt, avec un T-shirt floqué URSS,
00:22:23comme au bon vieux temps où l'Ukraine dépendait du pays qui était gouverné depuis,
00:22:26tiens, tiens, Moscou.
00:22:28A quelle sauce l'Ukraine sera-t-elle mangée ?
00:22:30On va en parler avec notre invité, David Rigoulet-Rose.
00:22:33Bonjour, bonsoir.
00:22:34Bonsoir.
00:22:35Merci de nous rejoindre un 15 août.
00:22:37C'est très agréable à vous, c'est très gentil à vous de nous rejoindre sur Sud Radio.
00:22:40Vous êtes chercheur associé à l'IRIS et rédacteur en chef de la revue Orient Stratégique.
00:22:45Bon, d'abord, je sais que c'est anecdotique, c'est qu'un T-shirt, c'est une provocation.
00:22:49Est-ce qu'il faut lui donner une signification ou c'est une anecdote, cette histoire ?
00:22:53Oui, ce n'est pas anecdotique.
00:22:55En soi, c'est tout un programme, si on peut dire,
00:22:58par rapport au attendu potentiel de la rencontre,
00:23:02on voit bien qu'en toile de fond, ça renvoie à tout un passé.
00:23:08Ce n'est pas seulement la Russie.
00:23:09Il faut avoir en mémoire une formule de Vladimir Poutine
00:23:12qui disait que la plus grande catastrophe du XXe siècle
00:23:16avait été la désintégration de l'Union soviétique.
00:23:19Il ne faut jamais perdre de ça pour comprendre la psychologie du président russe aujourd'hui.
00:23:25Alors, après, on peut comprendre, disons, le chauvinisme ou le patriotisme d'un Russe
00:23:31qui regrette l'époque pas si lointaine,
00:23:33où son pays était beaucoup plus grand et beaucoup plus puissant, David Rigolet-Rose.
00:23:37Oui, bien sûr.
00:23:38Mais enfin, là, il y a une logique d'affichage qui est marquée,
00:23:41qui n'est évidemment pas accidentelle.
00:23:43sans aller jusqu'à dire que c'est provocateur.
00:23:47En tout cas, c'est effectivement, dans la sémiotique politique,
00:23:50ça signifie quelque chose qui n'est pas purement accidentelle.
00:23:55On peut d'ailleurs rappeler qu'au début des années 90,
00:23:57l'Ukraine avait voté par référendum son indépendance.
00:24:01Toutes les régions de l'Ukraine, oui, toutes, même la Crimée,
00:24:03même si c'était beaucoup moins,
00:24:05avaient voté en faveur de l'indépendance ukrainienne
00:24:07et même, évidemment, les provinces du Donbass.
00:24:10Anthony Martin-Smith ?
00:24:12Vous pensez que, là, le sommet à Anchorage
00:24:16va permettre de sortir avec une issue favorable pour l'Ukraine,
00:24:22même si, personnellement, j'en doute fortement,
00:24:25ou est-ce que c'est Vladimir Poutine
00:24:27qui, une fois encore, va en sortir vainqueur ?
00:24:31En tout cas, il vient en position de force.
00:24:33Et quand on regarde la composition de la délégation russe,
00:24:36elle est extrêmement importante,
00:24:39avec la plupart des responsables russes.
00:24:42Et il n'y a pas forcément l'équivalent du côté américain.
00:24:44Du côté américain, il y a Marco Rubio,
00:24:46John Ratcliffe, chef de la CIA,
00:24:47Scott Besson, pour les finances, le Trésor.
00:24:51Mais en face, vous avez Sergei Lavrov,
00:24:53vous avez le ministre de la Défense,
00:24:55vous avez la directrice de la Banque Centrale Russe,
00:24:58vous avez...
00:24:59Kellogg's n'est pas là.
00:25:01Pardon ?
00:25:01Kellogg's n'est pas là,
00:25:02qui, lui, a une position très pro-ukrainienne.
00:25:04Kellogg's n'est pas là, justement.
00:25:07Donc, on peut penser que les Russes
00:25:09ont préparé de longue date,
00:25:11enfin de longue date,
00:25:12en tout cas de manière très précise,
00:25:15la conférence en question,
00:25:17en tout cas entre les deux hommes,
00:25:20ce qui n'est pas forcément le cas du côté américain,
00:25:22qui sont,
00:25:23enfin en tout cas pour le président Donald Trump,
00:25:25plutôt dans le spectaculaire.
00:25:27Il a évoqué le fait qu'il y avait 25% brise d'échecs.
00:25:29C'est dire qu'il a quand même des doutes,
00:25:32même si, dans la rhétorique,
00:25:35il considère qu'il est susceptible de rétablir des sanctions.
00:25:39Sinon, de manière assez erratique,
00:25:40il dit qu'il s'entend très bien avec Vladimir Poutine.
00:25:43Donc, il y a un gros point d'interrogation
00:25:45sur, évidemment, les attendus potentiels de cette rencontre.
00:25:48Et d'ailleurs, question pour vous,
00:25:50David Rigolet-Rose, de Samuel Botton.
00:25:52Oui, tout à fait.
00:25:53On a eu droit à une succession de sommets,
00:25:55de discussions entre les États-Unis et la Russie.
00:25:58Est-ce qu'on n'approche pas inéluctablement
00:26:01de Donald Trump,
00:26:03qui s'apprête à lâcher l'Ukraine ?
00:26:04Peut-être pas ce soir,
00:26:06mais dans les prochains mois,
00:26:07parce qu'aujourd'hui, finalement,
00:26:08il se heurte à un mur.
00:26:10Et les différentes discussions
00:26:11qu'il y a eu précédemment l'ont montré,
00:26:12je pense notamment à Poutine,
00:26:14qui préparait une attaque
00:26:15deux heures après une rencontre avec Donald Trump,
00:26:17ou la dernière rencontre entre les diplomates
00:26:18qui s'est passée de manière totalement ubuesque.
00:26:21Donc, aujourd'hui,
00:26:21est-ce qu'on n'approche pas un peu
00:26:22de la renonciation américaine ?
00:26:24De toute façon,
00:26:25le désengagement américain,
00:26:27il est largement entamé.
00:26:29Il ne date pas de la rencontre
00:26:31justement entre les deux hommes
00:26:33depuis plusieurs mois.
00:26:35Et d'ailleurs,
00:26:35c'est accentué par la position
00:26:37du vice-président,
00:26:38J.D. Evans,
00:26:39qui, le week-end dernier,
00:26:40disait que les Américains
00:26:41n'ont plus envie de dépenser
00:26:42leurs dollars
00:26:44pour des enjeux
00:26:46qui ne sont pas les leurs.
00:26:47Et que si les Européens
00:26:49considéraient que c'était important,
00:26:50c'est à eux de s'investir davantage.
00:26:52Ce qui peut paraître logique
00:26:53sur le principe, d'ailleurs.
00:26:54J'aimerais que Madi Saïdi
00:26:57vous pose aussi une question,
00:26:58si vous le permettez,
00:26:58David Rigolaus.
00:26:59Oui.
00:27:00Est-ce que ce duel
00:27:01entre, justement,
00:27:02Donald Trump
00:27:02et Vladimir Poutine
00:27:03n'est pas, quelque part,
00:27:05le début
00:27:06d'un nouveau dessin
00:27:07des relations internationales
00:27:08voulues par Donald Trump ?
00:27:12Les deux.
00:27:13En réalité,
00:27:13Donald Trump,
00:27:14il veut un rapprochement
00:27:15avec la Russie
00:27:15depuis le début
00:27:16et l'Ukraine
00:27:17est une hypothèque
00:27:18sur ce rapprochement.
00:27:20Et on l'a vu
00:27:20avec les déclarations,
00:27:23justement,
00:27:24contradictoires
00:27:25qu'il a pu formuler
00:27:25à l'endroit de,
00:27:26non pas directement
00:27:27de Vladimir Poutine,
00:27:28il a toujours pris soin
00:27:29de faire attention,
00:27:30justement,
00:27:31à Vladimir Poutine,
00:27:31mais en tout cas,
00:27:32de la politique
00:27:33qui était menée
00:27:33par la Russie.
00:27:35Pour autant,
00:27:36du côté russe,
00:27:37c'est la même chose.
00:27:38Il y a le souci
00:27:38de rapprochement,
00:27:39effectivement,
00:27:40pour retrouver,
00:27:41en fait,
00:27:41l'ancien format
00:27:42de la guerre froide,
00:27:43alors même
00:27:44qu'on n'est plus du tout
00:27:45dans la même configuration.
00:27:47Mais ce que ne veut
00:27:47surtout pas Vladimir Poutine,
00:27:48c'est qu'il y ait
00:27:49des interférences,
00:27:50justement,
00:27:51avec les Européens.
00:27:52Donc,
00:27:53il est comme Donald Trump
00:27:54dans une logique
00:27:54interpersonnelle,
00:27:55transactionnelle,
00:27:56ça lui convient très bien,
00:27:57simplement,
00:27:57la situation de l'un
00:27:58n'est pas la même
00:27:59que l'autre,
00:28:00parce que Vladimir Poutine
00:28:01sait que Donald Trump
00:28:02veut se désengager,
00:28:03alors que lui,
00:28:04il est résolument engagé
00:28:05dans la poursuite
00:28:06de ses objectifs,
00:28:06ce qui n'est pas du tout
00:28:07la même chose.
00:28:07Anthony ?
00:28:08Moi,
00:28:08je voudrais revenir aussi
00:28:09sur quelque chose
00:28:10dont on parle très peu
00:28:11depuis quelques mois,
00:28:11et pourtant,
00:28:12ça n'arrête pas
00:28:13de revenir en boucle
00:28:14dans ma tête,
00:28:15la connivence
00:28:15entre Donald Trump
00:28:16et Vladimir Poutine.
00:28:18Sergei Labrof disait,
00:28:20justement,
00:28:20dans l'extrait de Félix
00:28:21tout à l'heure,
00:28:22que tout était déjà
00:28:24plus ou moins calé.
00:28:25Vous dites,
00:28:26là,
00:28:26vous rappelez vous-même
00:28:27qu'il y a 25% de chances
00:28:29que ça échoue.
00:28:31Qu'est-ce qui,
00:28:31aujourd'hui,
00:28:32nous empêche de croire
00:28:33que Donald Trump
00:28:35serait un agent infiltré
00:28:37pour Vladimir Poutine,
00:28:38ou en tout cas
00:28:38sous influence
00:28:39de Vladimir Poutine,
00:28:40indépendamment
00:28:40que les États-Unis
00:28:41veulent séparer
00:28:42la Russie de la Chine ?
00:28:44Oui,
00:28:45il y a eu des rumeurs
00:28:46de longue date
00:28:46qui évoquaient,
00:28:47effectivement,
00:28:48depuis une vingtaine,
00:28:50sinon une trentaine
00:28:51d'années,
00:28:52une complaisance,
00:28:53certains diront
00:28:54une complicité
00:28:55vis-à-vis de la Russie
00:28:57de Vladimir Poutine.
00:28:59Il demeure que,
00:29:01par-delà la personne,
00:29:01de toute façon,
00:29:02il y a des enjeux nationaux
00:29:03pour les Américains.
00:29:05Donc,
00:29:05les deux ne sont pas
00:29:07en symbiose totale.
00:29:09Mais,
00:29:10incontestablement,
00:29:11aujourd'hui,
00:29:11il y a une logique,
00:29:12justement,
00:29:13incarnée par les deux hommes,
00:29:14et ça va au-delà,
00:29:15de repositionnement
00:29:19du système international
00:29:20avec une logique
00:29:21géocontinentale,
00:29:22une répartition.
00:29:23Alors,
00:29:23d'aucuns parleront
00:29:24de Yalta,
00:29:25mais ce n'est pas
00:29:25du tout comparable.
00:29:26On n'est plus
00:29:27dans le même monde,
00:29:28justement.
00:29:28D'abord,
00:29:29parce qu'ils ne sont
00:29:29plus tous les deux
00:29:30tout seuls.
00:29:31Il y a la montée
00:29:32en puissance
00:29:32des BRICS,
00:29:34il y a la Chine,
00:29:35il y a l'Inde,
00:29:36et donc,
00:29:36aujourd'hui,
00:29:37il y a une scénographie,
00:29:38mais qui n'est pas
00:29:39forcément le reflet
00:29:40des réalités géopolitiques
00:29:42mondiales actuelles.
00:29:43– Quand Donald Trump,
00:29:44ce sera ma dernière question,
00:29:46et ensuite,
00:29:46nous allons vous libérer,
00:29:47David Rigoleroz,
00:29:48quand Donald Trump dit
00:29:49« je ne suis pas venu ici
00:29:51pour négocier
00:29:52pour l'Ukraine »,
00:29:53c'est une manière
00:29:54quand même
00:29:55d'annoncer la couleur.
00:29:55C'est très ambiguë
00:29:57comme formulation,
00:29:59ça laisse entendre
00:30:00qu'il est là pour,
00:30:01effectivement,
00:30:02ça peut être interprété
00:30:03dans les deux sens,
00:30:04en réalité,
00:30:05et il entretient le flou
00:30:07délibérément,
00:30:08parce qu'il ne veut pas
00:30:08être taxé,
00:30:09effectivement,
00:30:10d'avoir cédé
00:30:12à Vladimir Poutine,
00:30:14qui fera en sorte
00:30:14de ne pas donner
00:30:15cette impression,
00:30:16parce qu'il connaît
00:30:17son interlocuteur,
00:30:18il sait le t,
00:30:19Vladimir Poutine,
00:30:20c'est un joueur d'échecs,
00:30:21ce ne connaît pas
00:30:22Donald Trump,
00:30:23qui est plutôt un joueur
00:30:23de poker,
00:30:24qui est sur le temps court,
00:30:25qui veut un résultat
00:30:26spectaculaire,
00:30:27même si ce n'est pas
00:30:27un résultat de fond,
00:30:28donc il pourrait y avoir
00:30:29une entente minimale,
00:30:31mais qui ne résoudra pas
00:30:32la question de fond,
00:30:33justement,
00:30:34par rapport à l'Ukraine.
00:30:36Comme ce qui s'était passé
00:30:38d'ailleurs avec la Corée du Nord,
00:30:39qui n'avait pas du tout
00:30:40mis fin au programme nucléaire
00:30:41nord-coréen,
00:30:42malgré la poignée de main.
00:30:44Merci beaucoup,
00:30:44David Rigolet-Rose.
00:30:45On aurait de cesse
00:30:46de dire que Vladimir Poutine
00:30:47est un judoka
00:30:48et Donald Trump
00:30:48un bouffeur de burgers.
00:30:50Vous êtes anti-américain,
00:30:51maintenant, vous...
00:30:51Mais je suis...
00:30:52Vous êtes à moitié américain,
00:30:54comment vous pouvez dire ça ?
00:30:55Merci beaucoup,
00:30:58David Rigolet-Rose,
00:30:59d'avoir interrompu
00:30:59vos vacances.
00:31:00Je rappelle que vous êtes
00:31:01chercheur associé à l'IRIS
00:31:02et rédacteur en chef
00:31:04de l'excellente revue
00:31:05Orient Stratégique.
00:31:06On est toujours avec
00:31:07nos vrais voix,
00:31:07Madi Saïdi,
00:31:08Anthony Martin-Smith,
00:31:09Samuel Botton
00:31:10et puis Alain,
00:31:11qui est avec nous
00:31:12au 0826-300-300
00:31:13depuis Lyon, Alain.
00:31:15Oui, re-bonjour.
00:31:16Mais re-bonjour,
00:31:17vous êtes toujours là,
00:31:17en tout cas.
00:31:18Qu'est-ce que vous...
00:31:19Comment vous appréhendez
00:31:20cette rencontre ?
00:31:21Le terme Yelta
00:31:23a été employé
00:31:24par votre intervenant
00:31:25tout à l'heure.
00:31:26Je partage
00:31:26cette position
00:31:27parce qu'on a l'impression
00:31:28que Trump veut son Yelta.
00:31:30Simplement,
00:31:31Trump n'est pas Roosevelt.
00:31:33Poutine n'est pas Staline.
00:31:35Heureusement, d'ailleurs.
00:31:36Oui,
00:31:36et il manque Churchill.
00:31:37Mais enfin,
00:31:37en termes de couverture
00:31:39de personnages,
00:31:40c'est pas la même carrure,
00:31:41c'est pas le même volume.
00:31:43Et il manque Churchill
00:31:44de l'autre côté,
00:31:45c'est-à-dire que l'Europe
00:31:45est totalement absente,
00:31:46alors que ça touche
00:31:47un pays européen
00:31:48comme la Seconde Guerre mondiale
00:31:49concernait l'Europe
00:31:51avant toute chose.
00:31:52Et là,
00:31:52on a un Américain
00:31:53qui vient de ne sais où,
00:31:55qui se prend pour je ne sais qui
00:31:56et qui décide
00:31:57de tirer un prêt
00:31:58sur l'Europe
00:31:59comme si on n'avait jamais existé.
00:32:00Alors qu'on a quand même
00:32:00fait l'histoire du monde
00:32:01depuis ces 2000 dernières années.
00:32:03Alors,
00:32:03il y a d'autres pays,
00:32:04bien sûr,
00:32:04la Chine,
00:32:05tous les pays arabes
00:32:05et compagnie
00:32:06qui ont tenu beaucoup de place.
00:32:07Mais enfin,
00:32:08résoudre un conflit européen
00:32:11sans un Européen,
00:32:12il y a quand même
00:32:13la guerre à se poser des questions.
00:32:14Peut-être que le problème
00:32:15commence déjà là.
00:32:15Alors,
00:32:16j'ai essayé de me faire
00:32:17l'avocat de Donald Trump aussi
00:32:18puisque tout le monde
00:32:19le tape un petit peu ce soir
00:32:20et puis c'est aussi mon rôle.
00:32:22Est-ce que ce n'est pas absurde
00:32:23quand on se met du côté
00:32:24d'un Américain
00:32:25de se dire après tout
00:32:26l'intérêt de mon pays
00:32:27ce n'est plus en Europe
00:32:28comme après la Seconde Guerre mondiale,
00:32:29c'est plutôt vers l'Asie
00:32:30et dans cette optique
00:32:32j'ai peut-être besoin
00:32:32d'avoir de meilleures relations
00:32:33avec les Russes
00:32:34quitte à sacrifier un petit peu
00:32:36une partie de l'Europe
00:32:37parce que ce n'est plus mon problème.
00:32:38Tiens,
00:32:39Samuel Botton,
00:32:39ça vous fait réagir ?
00:32:40Oui,
00:32:40parce que ça symbolise
00:32:41une partie de l'échec
00:32:43de la réélection de Donald Trump.
00:32:44Donald Trump,
00:32:45il s'est fait réélire
00:32:45sur deux points.
00:32:46Le premier,
00:32:47c'était le sentiment
00:32:48de déclassement
00:32:48qui touchait les Américains
00:32:50au moment où il y a eu
00:32:51cette élection
00:32:52et il a été très fort.
00:32:53Et l'autre point
00:32:54et qui a d'ailleurs été soutenu
00:32:56plus ou moins
00:32:56par la communauté internationale
00:32:58jusqu'à chez nous,
00:32:59c'est de dire
00:32:59Donald Trump,
00:33:00c'est celui qui va régler
00:33:01tous les problèmes géopolitiques
00:33:02que nous avons actuellement
00:33:03que soit le conflit
00:33:04entre la Russie et l'Ukraine,
00:33:06entre Israël et la Palestine
00:33:07et bien d'autres choses.
00:33:08Image dont il a lui-même
00:33:09énormément joué
00:33:10et à l'arrivée,
00:33:11pour reprendre une formule
00:33:13que j'avais déjà utilisée
00:33:14sur la négociation
00:33:14avec l'Europe,
00:33:15Donald Trump,
00:33:16c'est un joueur de poker
00:33:16mais c'est un mauvais joueur de poker.
00:33:18Il a trouvé plus mauvais que lui
00:33:20avec Roberta Metzola
00:33:21et Ursula von der Leyen
00:33:22mais là,
00:33:24il va se frapper un joueur d'échec
00:33:25comme ça a été dit
00:33:25et ça va être une autre paire de manches.
00:33:27Et je ne peux pas imaginer autre chose
00:33:28qu'un sommet
00:33:30qui n'a rien d'un Yalta pour moi.
00:33:32C'est-à-dire,
00:33:32c'est un sommet
00:33:33qui restera anecdotique.
00:33:34On en a déjà eu des comme ça,
00:33:35il y en aura d'autres.
00:33:36S'il y a un cessez-le-feu
00:33:37à la guerre en Ukraine,
00:33:39ce sera déjà un résoudre.
00:33:39Vous auriez peut-être
00:33:39un cessez-le-feu aérien
00:33:40mais ce sera un cessez-le-feu
00:33:41qui arrangera Poutine
00:33:42et non pas les Ukrainiens
00:33:43puisque c'est leur principal
00:33:45levier de recours.
00:33:47Donc aujourd'hui,
00:33:47je n'imagine pas autre chose
00:33:48que soit
00:33:49une absence d'accord totale,
00:33:53soit Donald Trump
00:33:53qui s'apprête effectivement,
00:33:55définitivement
00:33:55à lâcher l'Ukraine
00:33:56et à faire un bébé dans le dos.
00:33:57Avec une fausse paix
00:33:59sur le front.
00:34:00Madi Saidi ?
00:34:02Je trouve que Donald Trump,
00:34:02finalement,
00:34:03il est dans son rôle.
00:34:03Donald Trump,
00:34:05il est dans son rôle.
00:34:05Un président élu
00:34:06comme il a été élu,
00:34:07il est là pour défendre
00:34:08des intérêts de son pays
00:34:10et a priori,
00:34:11il le fait plutôt bien
00:34:12même si en France,
00:34:13alors on le traite
00:34:14de tous les noms.
00:34:15Néanmoins,
00:34:15on n'est pas du même pays,
00:34:17on n'est pas obligé
00:34:17d'avoir les mêmes intérêts.
00:34:19La vérité,
00:34:19c'est qu'il défend
00:34:20les intérêts des Etats-Unis
00:34:21et il le fait avec des moyens
00:34:22qui peuvent paraître
00:34:23un petit peu choquants
00:34:25parce qu'il a une attitude
00:34:26qui n'est pas celle
00:34:26des politiques français
00:34:27et moi,
00:34:28je crois que Donald Trump
00:34:28est dans son rôle.
00:34:30Et comme il a été dit
00:34:31tout à l'heure,
00:34:31moi je pense que Donald Trump
00:34:32aussi essaie de reconstruire
00:34:34un nouveau type de relation
00:34:36en fait,
00:34:36en termes de relations diplomatiques
00:34:37avec la Russie,
00:34:38peut-être avec la Chine
00:34:39si un jour ça fonctionne,
00:34:42ça c'est moins sûr.
00:34:43En revanche,
00:34:44je crois qu'il pourrait sortir
00:34:45quelque chose.
00:34:45Alors une paix durable,
00:34:47je n'en suis pas sûre,
00:34:48mais peut-être,
00:34:49même un accord partiel
00:34:51et là du coup,
00:34:52Poutine partirait presque vainqueur
00:34:54en disant,
00:34:54ben voilà,
00:34:55moi je n'ai pas bougé
00:34:55de ce que je disais
00:34:56et d'ailleurs c'est ce qu'il a dit.
00:34:57On va demander à notre ami américain,
00:34:59on a une vraie voix
00:34:59moitié américaine
00:35:00même si ça lui arrive
00:35:01d'être anti-américaine
00:35:03mais ça c'est son côté français
00:35:04qui ressort.
00:35:04Anthony Martin-Smith,
00:35:06c'est quoi globalement,
00:35:08concrètement même,
00:35:09les intérêts des Etats-Unis
00:35:11dans cette affaire ?
00:35:12Les intérêts des Etats-Unis,
00:35:13c'est évidemment
00:35:14de séparer la Russie
00:35:16de son alliance
00:35:17avec le bloc asiatique,
00:35:18avec la Chine,
00:35:20surtout la Chine,
00:35:21évidemment avec la Corée du Nord
00:35:24puisque la Corée du Nord,
00:35:25on le sait,
00:35:26fournit de l'armement
00:35:27mais aussi de la chair à canon
00:35:29pour Vladimir Poutine.
00:35:30Et donc les Etats-Unis,
00:35:33là où Maddy a raison,
00:35:35c'est que Donald Trump,
00:35:37il essaye d'isoler la Russie
00:35:40du reste de l'Asie
00:35:41et il le fait en totale cohérence
00:35:43avec sa politique de taxes douanières
00:35:46quand on sait par exemple
00:35:47que sur l'Inde,
00:35:48il applique,
00:35:49je ne sais plus à combien
00:35:50il s'était arrêté
00:35:51parce que ça change
00:35:52toutes les deux semaines,
00:35:55mais je crois qu'on était
00:35:56à 150% pour la Chine,
00:35:5775% sur l'Inde.
00:35:59Et avec le Brésil,
00:36:00ça va mal aussi, oui.
00:36:01Et il voit en fait
00:36:03ces acteurs-là
00:36:03comme des concurrents
00:36:05à l'industrie américaine
00:36:06et lui,
00:36:06son seul intérêt,
00:36:08sa seule vocation,
00:36:09c'est que l'industrie américaine
00:36:11reprenne,
00:36:12que le dollar soit plus faible
00:36:13pour une exportation
00:36:14plus forte.
00:36:15Alain ?
00:36:17Oui ?
00:36:17Vous êtes toujours avec nous ?
00:36:19Oui, bien sûr.
00:36:20Pour Yalta,
00:36:21justement,
00:36:21je vous le disais tout à l'heure,
00:36:22Trump veut sur Yalta,
00:36:23mais il ne l'aura pas
00:36:24parce qu'il n'est pas à la hauteur
00:36:26et il n'y a pas de Yalta,
00:36:27comme l'a parfaitement fait remarquer
00:36:28votre intervenant suivant.
00:36:30Et quant à aujourd'hui,
00:36:31Trump,
00:36:32je ne sais absolument pas
00:36:32ce qu'il poursuit,
00:36:33change d'opinion
00:36:34toutes les cinq minutes.
00:36:35Je ne sais même pas
00:36:35s'il a une opinion.
00:36:36Là, je parle en tant
00:36:37de grand public.
00:36:38Je ne suis pas spécialiste
00:36:39de la situation.
00:36:40Mais j'ai un regard grand public.
00:36:41On a la vraie impression
00:36:42d'une personne
00:36:42qui part dans tous les sens,
00:36:43qui est capable absolument
00:36:45de dire tout et son contraire
00:36:46en l'espace de cinq minutes.
00:36:47A-t-il seulement une stratégie ?
00:36:49Il veut l'América Great Again ?
00:36:50Très bien.
00:36:51Mais ça touche l'Europe.
00:36:54Maintenant,
00:36:55il y a trois pôles économiques
00:36:56majeurs dans le monde.
00:36:57Avant, il y en avait deux.
00:36:58Il y a les États-Unis, bien sûr.
00:36:59Il y a l'Europe dans son ensemble.
00:37:01Et il y a la Chine aujourd'hui
00:37:02qui a pris un marché,
00:37:03qui a pris une place équivalente.
00:37:05Donc, c'est une partie à deux,
00:37:06c'est une partie à trois.
00:37:07S'il exclut une des trois parties,
00:37:10il y a un déséquilibre
00:37:11qui se crée.
00:37:11Et je ne vois pas
00:37:12comment une solution va pouvoir...
00:37:13Et qu'est-ce qu'on devrait faire
00:37:13d'après vous dans ce cas-là ?
00:37:14Puisqu'après tout,
00:37:15l'Europe, c'est nous.
00:37:17Déjà, Véry Vanda et Aïen,
00:37:18qui ne nous représente
00:37:19de rien du tout,
00:37:19qui n'est pas élu,
00:37:20qui n'est personne.
00:37:21Donc, arriver déjà
00:37:23à ce qu'on élise
00:37:23d'une personne
00:37:24qui nous représente tous,
00:37:25il va peut-être reprendre
00:37:26déjà le problème à la base.
00:37:27Si on n'y arrive pas,
00:37:28revoir ce qu'on peut faire
00:37:29de l'Europe.
00:37:30Tant qu'on n'a pas arrivé
00:37:30le problème entre nous,
00:37:31c'est sûr qu'il y a porte ouverte
00:37:33pour des gens comme Trump.
00:37:41cette bonne guerre.
00:37:42Après, c'est vrai,
00:37:43ça ne dépend pas
00:37:43de la Commission européenne,
00:37:44ce genre de rapport.
00:37:45Mais les pays européens,
00:37:46par exemple,
00:37:47qu'est-ce que la France,
00:37:48l'Allemagne, l'Italie,
00:37:49voire la Grande-Bretagne,
00:37:50même s'ils ne sont plus
00:37:51dans l'Union,
00:37:51devraient faire pour vous ?
00:37:52Tiens, Anthony Martin-Smith.
00:37:55Déjà, s'entendre
00:37:55sur une Europe de la défense,
00:37:57ça serait déjà pas mal.
00:37:58Mais on n'arrive déjà pas
00:38:00à s'entendre sur des choses
00:38:01comme le Mercosur
00:38:02ou d'autres sujets.
00:38:04Ou sur l'avion franco-allemand.
00:38:05Par exemple.
00:38:06Mais j'ose espérer
00:38:08que quand on voit
00:38:09l'ours russe arriver
00:38:12aux abords de nos frontières,
00:38:14on commence à se dire
00:38:15effectivement,
00:38:15là, ça commence à puer pour nous.
00:38:17Il va peut-être falloir
00:38:17qu'on arrive à s'entendre.
00:38:19Je veux croire à ça.
00:38:21Je crois que notre président Macron,
00:38:25en tout cas,
00:38:25joue bien et remarquablement bien
00:38:27cette partition-là.
00:38:29Vous trouvez-vous ?
00:38:30Oui, je trouve que la partition
00:38:32d'essayer de rassembler l'Europe
00:38:33sur cette question de l'armée,
00:38:36une armée européenne,
00:38:38ou en tout cas,
00:38:39une défense de l'Europe,
00:38:40il mène ce combat
00:38:42avec toujours la même cohérence
00:38:44depuis d'ailleurs sa déclaration
00:38:45qu'il avait faite
00:38:46en février l'année dernière
00:38:48où il disait que...
00:38:50Pardon, excusez-moi,
00:38:52qu'il serait grand temps
00:38:54justement de montrer les dents
00:38:55vis-à-vis de la Russie.
00:38:56Donc, non, je crois
00:38:58que là-dessus,
00:38:58il est assez cohérent
00:38:59et c'est peut-être là
00:39:01où il réussit le mieux
00:39:02ses politiques.
00:39:03Oui, pourtant,
00:39:03on a tout entendu aussi
00:39:04d'Emmanuel Macron.
00:39:05Rappelez-vous, à l'époque,
00:39:06il a changé d'avis plein de fois.
00:39:07C'est le seul à être allé voir
00:39:08Vladimir Poutine à quelques heures.
00:39:09Oui, il y a même un moment
00:39:10où il en faisait trop.
00:39:11C'est vrai.
00:39:11C'est vrai.
00:39:11C'est vrai.
00:39:12Au tout début du conflit,
00:39:13les séances photo
00:39:14qu'on a eues
00:39:14d'Emmanuel Macron.
00:39:14Oui, mais attendez,
00:39:15rappelez-vous pourquoi.
00:39:16Mais c'est parce qu'on était
00:39:17en pleine campagne aussi électorale.
00:39:19C'est une chose.
00:39:19Mais après,
00:39:20il y a les relations diplomatiques
00:39:21internationales
00:39:21et le rôle qui est le sien.
00:39:22Et à ce moment-là,
00:39:23pour moi,
00:39:24il s'est mis dans une position
00:39:25de faiblesse,
00:39:26voire même de demande
00:39:27vis-à-vis de Poutine.
00:39:28C'est tout ce qui a transpiré
00:39:29de sa communication.
00:39:30Et par contre,
00:39:30je rejoins totalement Anthony
00:39:31sur la deuxième partie
00:39:32du combat qu'il a eu amené.
00:39:34Et je pense qu'il a même acté
00:39:35le fait qu'une défense européenne,
00:39:36ça serait très compliqué.
00:39:37Et c'est pourquoi il axe
00:39:38sur la question de la défense en France.
00:39:40Le mot de la fin
00:39:40avec Madi Saïdi.
00:39:41Eh bien, écoutez,
00:39:42moi, je vais vous décevoir,
00:39:43mais moi, je trouve que...
00:39:44Vous décevez personnelle.
00:39:45Moi, je trouve que...
00:39:46Vous me décevez.
00:39:48On est presque là
00:39:49pour s'engueuler.
00:39:49C'est ça, il est vrai.
00:39:50Je trouve qu'Emmanuel Macron,
00:39:52je m'a le songeur.
00:39:52Alors, évidemment,
00:39:53il fait de belles déclarations.
00:39:55Néanmoins,
00:39:55à un moment,
00:39:55il faut passer aux actes.
00:39:56Moi, je trouve, justement,
00:39:58qu'en Europe,
00:39:58la voix de la France,
00:39:59on ne l'entend plus
00:40:00comme elle a été.
00:40:01Ou alors elle prêche
00:40:01dans le désert aussi.
00:40:03Absolument.
00:40:04Effectivement.
00:40:04Bon, écoutez,
00:40:05on en reparlera.
00:40:05En tout cas,
00:40:06on va suivre heure par heure,
00:40:07minute par minute,
00:40:08l'approche de cette rencontre.
00:40:09Et évidemment,
00:40:15restez avec nous également
00:40:16Alain depuis Lyon
00:40:17parce que dans un instant,
00:40:19on va vous cuisiner,
00:40:20mon cher Alain.
00:40:21On va voir si vous avez suivi
00:40:22l'actualité depuis Lyon.
00:40:23Je suis nul là-dedans.
00:40:25C'est pas grave.
00:40:25Ne vous inquiétez pas.
00:40:26Nous aussi,
00:40:27mais personne ne le sait.
00:40:28Voilà.
00:40:29A tout de suite.
00:40:31Bienvenue à tous
00:40:32dans les vrais voix.
00:40:32Si vous nous rejoignez,
00:40:33Madi Saidi est avec nous.
00:40:35Nous sommes également
00:40:36avec Samuel Botton
00:40:37et Anthony Martin-Smith
00:40:38qui est en train
00:40:39de caresser
00:40:40sa gentille chienne,
00:40:41sa gentille chienne guide
00:40:42à Népia
00:40:43qui est avec nous
00:40:44dans le studio.
00:40:44Vous ne l'entendez pas.
00:40:45Et c'est un amour.
00:40:46C'est quoi comme race de chien
00:40:47d'ailleurs ?
00:40:47C'est un flaco de rétribeur.
00:40:49C'est-à-dire ?
00:40:50C'est un chien
00:40:50de race anglaise.
00:40:52Vous voyez un peu
00:40:52Labrador.
00:40:53Elle est croisée
00:40:54un peu golden aussi.
00:40:55Elle est très plate,
00:40:57très haute sur pattes,
00:40:58très fine.
00:40:59Et elle est toute noire
00:40:59et elle est magnifique.
00:41:01C'est un peu la mascotte
00:41:01des vrais voix ce soir.
00:41:03On est aussi avec Alain de Lyon.
00:41:04Bon Alain,
00:41:05au 0826 300 300,
00:41:06vous m'aviez dit
00:41:07que vous étiez nul sur l'actu ?
00:41:09Complètement rien.
00:41:10Bon, vous allez voir.
00:41:11C'est pas grave.
00:41:11Nous aussi.
00:41:15Bon, je vais vous aider
00:41:17quand même un petit peu Alain.
00:41:18Je vais citer
00:41:19plusieurs personnages publics,
00:41:22français ou étrangers,
00:41:23qui ont eu des mots
00:41:24assez précis.
00:41:25Et c'est à vous
00:41:26de répondre en premier
00:41:27si vous le reconnaissez,
00:41:28si vous avez le bon.
00:41:29Soit vous n'avez pas la réponse
00:41:30ou vous vous trompez.
00:41:31Dans ce cas-là,
00:41:31on laisse répondre les vrais voix.
00:41:33Soit vous l'avez
00:41:34et puis vous avez un point.
00:41:35On est bon ?
00:41:36Ah oui, on va jouer.
00:41:38Alors, vu comment vous êtes
00:41:40calés sur les Canadaires,
00:41:41je crois qu'on est tombé
00:41:42sur le Jean-Claude Duce
00:41:44du quiz de l'actu.
00:41:45Mais sur un malentendu,
00:41:46vous pouvez gagner,
00:41:46vous ne savez pas
00:41:46qui vous avait en face.
00:41:48Vous avez déjà
00:41:48du connaissé non
00:41:49pour pouvoir répondre.
00:41:52Qui a pu déclarer ceci ?
00:41:53Je cite
00:41:54« Je suis déçu
00:41:54car une poignée de pays
00:41:56guidés par des intérêts
00:41:57financiers de court terme
00:41:58et non par la santé
00:41:59de leur population
00:42:00et la durabilité
00:42:01de leur économie
00:42:02ont bloqué l'adoption
00:42:04d'un traité ambitieux
00:42:05contre la pollution plastique.
00:42:07Qui a pu dire ça ?
00:42:08Vous êtes écolo, Alain ?
00:42:12Je ne sais pas
00:42:13que c'est écolo, Alain ?
00:42:15La ministre
00:42:17de la Transition écologique.
00:42:19Alors, vous êtes écolo, Alain ?
00:42:20Je ne suis pas
00:42:22du tout l'actualité.
00:42:24Je vais essayer
00:42:26de vous aider.
00:42:28Quand c'est comme ça,
00:42:29on peut avoir
00:42:29un demi-point éventuellement.
00:42:300,5 points
00:42:33pour Samuel Botton
00:42:34et pour Anthony Martin-Smith.
00:42:36Ah, c'est sport, ça.
00:42:36Parce que je suis de bonne humeur.
00:42:37Merci.
00:42:38Qui a pu dire,
00:42:39d'après vous,
00:42:40je vais me fier
00:42:41à votre intuition,
00:42:42je cite
00:42:42« Cette rencontre
00:42:43va ouvrir la voie
00:42:44à une autre,
00:42:45mais il y a 25% de chances
00:42:46que la rencontre
00:42:47en Alaska
00:42:48ne soit pas un succès. »
00:42:49Qui a pu dire ça ?
00:42:50Alain ?
00:42:51Et seulement Alain ?
00:42:53Je ne sais pas.
00:42:55Vous venez d'en parler
00:42:55à l'antenne.
00:42:56Donald Trump.
00:42:57C'est Trump.
00:42:58Vous venez d'en débattre.
00:42:59Je sais que vous ne suivez pas
00:43:00l'actualité,
00:43:01mais il y a 5 minutes,
00:43:01vous en parliez vous-même, Alain.
00:43:03Même moi,
00:43:04je n'ai pas suivi l'actualité,
00:43:05mais je l'ai entendu.
00:43:06Allez, on continue.
00:43:08Qui a pu dire ?
00:43:09Alain et seulement Alain.
00:43:11Je cite
00:43:11« Je ne suis pas ici
00:43:13pour négocier pour l'Ukraine, Alain. »
00:43:15Ah non, c'est facile.
00:43:16Donald Trump.
00:43:17Ah non !
00:43:18En fait, vous savez quoi ?
00:43:20Je crois qu'Alain,
00:43:20il joue à Candy Crush
00:43:21pendant qu'on est ballé.
00:43:23Vous m'avez donné celle-là,
00:43:24vous l'avez faite pour moi.
00:43:25Oui, j'ai presque fait pour vous.
00:43:27Je vais continuer comme ça.
00:43:29Qui a pu dire
00:43:30dans une lettre imaginaire
00:43:33qu'il a écrite
00:43:34aux soldats inconnus ?
00:43:35Je le cite
00:43:36« Ceux qui sont tombés
00:43:38pour la France
00:43:39ont le droit d'exiger
00:43:40des Français d'aujourd'hui
00:43:41qu'ils la relèvent. »
00:43:42Qui a écrit
00:43:42une lettre imaginaire
00:43:44qu'il a rendue publique
00:43:45une lettre imaginaire
00:43:46aux soldats inconnus ?
00:43:48Oh, c'est du style Macron,
00:43:50ça, je ne sais pas.
00:43:51Ça aurait pu,
00:43:53mais ce n'est pas lui.
00:43:56C'est quelqu'un
00:43:57qui aime bien les uniformes.
00:43:58Ah, à Tal.
00:44:00Pas nécessaire.
00:44:00Alors, pourquoi lui ?
00:44:01Parce que c'est lui
00:44:02qui avait habilité
00:44:02l'uniforme à l'école.
00:44:04Effectivement,
00:44:04j'ai cru que c'était
00:44:05une bonne perte.
00:44:05Je l'ai fait
00:44:06dans le mauvais sens.
00:44:07C'est très bon,
00:44:08très bon, Samuel.
00:44:09C'était Bruno Retailleau,
00:44:11le ministre de l'Intérieur.
00:44:12Et j'ai dit,
00:44:13il n'aimait pas
00:44:13les uniformes
00:44:14forcément militaires.
00:44:15En revanche,
00:44:15ceux de la police, oui.
00:44:16Ce n'est pas grave, Alain.
00:44:17Il a vraiment écrit
00:44:18un courrier.
00:44:19Oui, une lettre imaginaire
00:44:20en hommage
00:44:21aux soldats inconnus.
00:44:21Il a eu une grosse journée
00:44:22aujourd'hui.
00:44:22Non, pour réparer
00:44:24l'infamie
00:44:25qui a été commise
00:44:26par le type
00:44:27que je ne qualifierais pas
00:44:28qui a osé allumer
00:44:29sa cigarette
00:44:30pendant le mois de juillet
00:44:31sur la flamme
00:44:32à la mémoire
00:44:33du soldat inconnu.
00:44:34Voilà.
00:44:34Bon, Alain,
00:44:35vous avez gagné un point.
00:44:36C'est déjà pas mal.
00:44:37C'est Anthony
00:44:38qui a gagné ce soir.
00:44:39Merci à vous.
00:44:41Profitez bien
00:44:41de la ville de Lyon
00:44:42et supportez la chaleur,
00:44:44surtout.
00:44:44Allez, restez avec nous.
00:44:45Les vrais voix reviennent
00:44:46dans quelques minutes.
00:44:48Juste après les infos
00:44:49de 18h,
00:44:50on vous retrouve.
00:44:50Je vous rappelle,
00:44:51notre autre débat
00:44:52il concerne la route
00:44:53et la mortalité routière.
00:44:55Comment la faire baisser à nouveau ?
00:44:56On en parlera avec vous
00:44:57au 0826 300 300.
00:44:58A tout de suite.
00:44:59Les vrais voix
00:45:00Sud Radio,
00:45:0117h19,
00:45:03Jean-Marie Vendry.
00:45:04Les vrais voix
00:45:04sur Sud Radio
00:45:05pour la deuxième heure.
00:45:06Bon, c'est toujours
00:45:07la deuxième mi-temps.
00:45:07Il n'y a pas de mi-temps
00:45:08en judo, Anthony
00:45:08et Martin-Smith ?
00:45:09Non, mais par contre,
00:45:11on a des prolongations
00:45:11et les matchs peuvent durer
00:45:12jusqu'à 10 minutes
00:45:13sans s'arrêter.
00:45:15Jusqu'à 10 minutes ?
00:45:16Oui, oui.
00:45:17C'est rien du tout.
00:45:18Ouh là !
00:45:19Je vous garantis
00:45:21que vous commencez
00:45:22à avoir les poumons
00:45:24dans la gorge
00:45:25à partir de 3 minutes
00:45:26sur un combat
00:45:26quand vous n'êtes pas
00:45:27très bien entraîné.
00:45:28À ce point-là ?
00:45:29Non, c'est très difficile
00:45:30un combat de judo.
00:45:30Vous êtes à 100%
00:45:31tout le temps.
00:45:32Et quand on est un petit peu
00:45:34les vieux briscards
00:45:35comme moi,
00:45:36on fait en sorte
00:45:37de bien se déshabiller
00:45:38à chaque fois
00:45:38qu'on est sur une séquence
00:45:39d'attaque.
00:45:40C'est quoi le rapport ?
00:45:41Parce que du coup,
00:45:42vous mettez plus de temps
00:45:43à vous rhabiller
00:45:43pour que la séquence d'après
00:45:44puisse redémarrer.
00:45:45Ah, vous trichez !
00:45:46Non, je joue avec le chronomètre.
00:45:49J'aurais dû faire ce sport.
00:45:52En fait, je ne savais pas
00:45:52qu'on pouvait tricher.
00:45:53Je l'aurais fait.
00:45:53On ne triche pas.
00:45:54On joue avec le chronomètre.
00:45:55Bon, on ne peut pas tricher
00:45:56à vélo.
00:45:57Bah si, quand on met
00:45:57un moteur électrique.
00:45:58Quand on met un moteur
00:45:59ou quand on fait d'autres choses.
00:46:02Ou quand on fait d'autres choses.
00:46:03Avant de ne pas les citer,
00:46:04ça a permis à quelqu'un
00:46:06de gagner cette Tour de France.
00:46:07C'est vrai.
00:46:08Mais ça a été effacé.
00:46:09Ça a été effacé.
00:46:10C'est Hélène Samstrong
00:46:11qui s'était dopé
00:46:11mais son palmarès
00:46:12a été effacé.
00:46:13On est aussi avec
00:46:13Madi Saidi
00:46:15qui était avec nous.
00:46:17Madi Saidi
00:46:18toujours.
00:46:18Vous ne trichez pas ?
00:46:19Vous ne faites pas de soin ?
00:46:20Non.
00:46:20Vous marchez
00:46:21mais vous ne trichez pas ?
00:46:22Ah non, moi je ne triche pas.
00:46:23Vous ne trichez pas ?
00:46:24Ah non, jamais.
00:46:25Même quand vous jouez au Monopoly ?
00:46:26Ah non, jamais.
00:46:27Vraiment ?
00:46:28Non, non.
00:46:28La victoire, je la savoure
00:46:29parce que je la gagne
00:46:30dignement, honnêtement.
00:46:32Ah non, moi je ne triche pas.
00:46:32Mais moi aussi.
00:46:34On m'accueille de triche là.
00:46:36Ah non, non, non.
00:46:36Vous n'avez pas triché.
00:46:37C'est la stratégie.
00:46:38Non, c'est stratégique.
00:46:39Bien sûr.
00:46:40Bon, écoutez, en tout cas,
00:46:42voilà, vous saurez à quoi vous attendez
00:46:44le jour où vous devez jouer
00:46:45contre des vraies voix.
00:46:46Les vraies voix sont avec vous
00:46:47jusqu'à 19h au programme
00:46:49La Sécurité Routière.
00:46:51Alors que la mortalité routière
00:46:52a de manière très importante
00:46:54augmenté ce mois de juillet
00:46:56sur un an.
00:46:57Que faut-il faire
00:46:58pour qu'elle baisse à nouveau ?
00:47:00Vous nous appelez 0826 300 300
00:47:02vous êtes peut-être sur la route.
00:47:03Faites attention.
00:47:05Soyez prudents.
00:47:05C'est de plus en plus dangereux
00:47:06d'une part.
00:47:07Et d'autre part,
00:47:08il y aura beaucoup de contrôle
00:47:09pour ce week-end du 15 août.
00:47:11On va en parler,
00:47:11mais avant ça,
00:47:12un premier tour de table
00:47:13de l'actualité
00:47:13avec Anthony Martin-Smith.
00:47:18Anthony Martin-Smith,
00:47:19l'actualité qui a retenu
00:47:20votre attention ?
00:47:21Du sang en poudre.
00:47:22Du sang en poudre.
00:47:23Oui.
00:47:24Une innovation pour la santé.
00:47:25Oui, effectivement.
00:47:26C'est les chercheurs
00:47:27de l'Université du Maryland
00:47:28aux Etats-Unis,
00:47:29encore eux,
00:47:30qui ont annoncé
00:47:32qu'ils avaient enfin
00:47:33réussi à stabiliser
00:47:34de l'hémoglobine en poudre
00:47:36de sorte à pouvoir
00:47:37la mélanger avec de l'eau
00:47:38d'ici à deux ans.
00:47:39Les expérimentations
00:47:40sur les êtres humains
00:47:41pourront enfin débuter
00:47:43et on pourrait pouvoir régler
00:47:45une bonne fois pour toutes
00:47:47la problématique du don du sang
00:47:49avec une logistique
00:47:50quand même assez complexe
00:47:51puisque le sang liquide,
00:47:54on ne peut le stocker
00:47:54que pendant 42 jours.
00:47:56ça implique aussi
00:47:57d'avoir une chaîne du froid
00:47:58rigoureusement conservée,
00:48:00la compatibilité également
00:48:01du groupe sanguin.
00:48:03C'est un problème
00:48:04qui n'est pas nouveau,
00:48:05c'est un problème
00:48:05que l'on connaît
00:48:06depuis la guerre du Vietnam
00:48:07puisque la logistique du sang
00:48:09avait été un vrai problème.
00:48:10Sachez qu'aux Etats-Unis,
00:48:1120 000 personnes décèdent
00:48:13chaque année
00:48:13parce qu'il n'y a pas
00:48:15suffisamment de sang
00:48:16pour pouvoir les sauver.
00:48:18Il n'y a pas assez
00:48:18de don du sang,
00:48:19donc 20 000 personnes
00:48:20par manque de don du sang
00:48:21décèdent aux Etats-Unis
00:48:22chaque année ?
00:48:22Exactement.
00:48:23Ça fait froid dans le dos
00:48:24Samuel Bauton ?
00:48:25C'est une très bonne nouvelle
00:48:26ce que vient de nous annoncer.
00:48:27L'innovation, oui,
00:48:28pas lui.
00:48:28L'innovation, non,
00:48:29le chiffre est dramatique
00:48:31et nous ramène
00:48:33à des questions
00:48:33de santé publique
00:48:34que chaque pays
00:48:34vit à son niveau.
00:48:35La France également
00:48:36sur la question
00:48:37des soins qui sont amenés
00:48:38et des urgences.
00:48:40Et effectivement,
00:48:40voilà une avancée
00:48:41qui va dans le bon sens,
00:48:43qui va peut-être
00:48:44nous permettre de régler
00:48:45certains problèmes
00:48:45et certaines prises en charge.
00:48:47Et comme l'a souligné Anthony,
00:48:49la question de
00:48:50comment est-ce qu'on
00:48:51conserve ses réserves.
00:48:53On peut rappeler d'ailleurs
00:48:54que l'innovation
00:48:54dans le domaine de la santé,
00:48:55ça peut sauver des vies
00:48:56mais c'est extrêmement difficile
00:48:57à rentabiliser.
00:48:59Exemple par exemple,
00:49:00justement,
00:49:01la société Karmat
00:49:03qui avait réussi,
00:49:04française,
00:49:04à commercialiser
00:49:05des cœurs artificiels
00:49:06et qui a rencontré
00:49:07d'épouvantables
00:49:08difficultés économiques.
00:49:09Chers amis,
00:49:10restez avec nous,
00:49:11les vraies voix reviennent
00:49:12dans un instant.
00:49:12Vous aurez les autres actualités
00:49:13qui font réagir nos vraies voix,
00:49:15bien entendu.
00:49:16mais vous allez aussi
00:49:17parler d'entendre parler
00:49:19des châteaux cathares.
00:49:21Tout simplement,
00:49:22on ne peut plus dire
00:49:23château cathares.
00:49:24C'est l'info en plus
00:49:25de Félix Mathieu,
00:49:26c'est dans un instant.
00:49:27Les forteresses royales
00:49:28du Landoc,
00:49:29ce sera leur vrai nom
00:49:30et elles sont candidates
00:49:30à l'UNESCO.
00:49:31A tout de suite.
00:49:3218h12 sur Sud Radio,
00:49:34les vraies voix
00:49:34avec Anthony Martin-Smith,
00:49:36le judoka,
00:49:37avec Madi Saidi,
00:49:39l'écrivaine,
00:49:40l'autrice,
00:49:41on peut le dire.
00:49:42On rappelle la référence
00:49:43de votre livre,
00:49:44c'est publié chez Stock ?
00:49:44Oui,
00:49:45Française venue d'ailleurs.
00:49:46Française venue d'ailleurs,
00:49:47publié chez Stock.
00:49:48Vous dites auteur
00:49:49ou autrice d'ailleurs ?
00:49:50Moi,
00:49:51je dis toujours auteur.
00:49:51Vous dites auteur
00:49:52avec un nœud.
00:49:53Je dirais auteur pour vous.
00:49:55Écoutez,
00:49:55c'est vous qui décidez.
00:49:56Moi, je ne suis pas d'accord.
00:49:56Oui, mais ça la concerne.
00:49:59Samuel Bauton,
00:50:00vous êtes aussi avec nous.
00:50:02Vous allez tout de suite
00:50:04débattre avec nous
00:50:05d'une actualité
00:50:06qui vous a fait réagir.
00:50:07Oui,
00:50:08en ce 15 août,
00:50:09jour férié,
00:50:09je me suis rappelé
00:50:10au bon souvenir
00:50:10de notre Premier ministre,
00:50:12François Bayrou,
00:50:13qui,
00:50:13dans sa dernière idée lumineuse,
00:50:15a suggéré
00:50:16d'en supprimer deux.
00:50:17Ce qui placerait la France
00:50:18comme dernier pays européen
00:50:20en termes de jour férié.
00:50:22Et puis,
00:50:22ce qui fait encore une fois
00:50:23peser une charge
00:50:24sur les actifs.
00:50:25Et puis,
00:50:25dans tout ça,
00:50:26parce que c'est une idée lumineuse
00:50:28et je le dis
00:50:28avec beaucoup d'ironie,
00:50:30on s'est aperçu
00:50:30que François Bayrou
00:50:31était capable de créer
00:50:32des jurisprudences
00:50:33dans la jurisprudence.
00:50:34Donc,
00:50:34cette histoire de jour férié,
00:50:35ça va finir comme la réforme
00:50:36des retraites.
00:50:37Chacun aura son régime particulier.
00:50:39Aujourd'hui,
00:50:39c'est l'Alsace et la Moselle.
00:50:40Pourquoi pas demain,
00:50:41Marseille,
00:50:42qui réclamerait
00:50:43la ferriérisation du 26 mai
00:50:44en souvenir à sa victoire
00:50:45de Ligue des Champions
00:50:46ou je ne sais quelle autre ville
00:50:47qui prendrait une date au hasard
00:50:49pour demander
00:50:50à ce qu'elle soit fériée.
00:50:50Ça créerait,
00:50:51alors évidemment,
00:50:52vous l'avez bien compris,
00:50:53j'atteins volontairement
00:50:53un point Godwin,
00:50:54mais ça créerait
00:50:55des inégalités territoriales
00:50:57monumentales.
00:50:57Parce que le raisonnement
00:51:00est un peu absurde,
00:51:00je vous le concède.
00:51:02Mais dans la réalité des faits,
00:51:04ça ouvre des portes monumentales
00:51:06et puis finalement,
00:51:07je me rassure en me disant
00:51:08que tout ça a très peu de chances
00:51:09de voir le jour.
00:51:09Je n'ai jamais vu une mesure
00:51:10qui faisait autant
00:51:12l'unanimité contre elle
00:51:13que ce soit dans son propre parti
00:51:14ou dans les oppositions.
00:51:16Donc finalement,
00:51:16la question,
00:51:17tout ça, pourquoi ?
00:51:18Après,
00:51:18il y a un vrai sujet.
00:51:20C'est vrai que l'Alsace
00:51:21et la Moselle,
00:51:22pour le coup,
00:51:23ont des jours fériés
00:51:24à elle,
00:51:25qui sont en plus,
00:51:26ce cas garantit manifestement,
00:51:27le Premier ministre,
00:51:28c'est qu'en cas de suppression
00:51:30de jours fériés,
00:51:30ce ne seraient pas
00:51:31les jours fériés alsaciens
00:51:32qui seraient touchés.
00:51:33Ce qui les laisse à 13.
00:51:34Oui, mais peut-être.
00:51:35Mais en attendant,
00:51:36dans ce cas-là,
00:51:36ce que vous critiquez,
00:51:37ce n'est pas tant la décision
00:51:38de François Bayrou,
00:51:39c'est le fait que les Alsaciens
00:51:40en ont deux de plus.
00:51:41Non, c'est un peu
00:51:42la situation globale.
00:51:43C'est-à-dire d'abord
00:51:43de vouloir s'attaquer
00:51:45à la suppression
00:51:45de certains jours fériés,
00:51:47mais derrière,
00:51:47de vouloir faire
00:51:48des régimes particuliers
00:51:49selon les régions.
00:51:50Et là, effectivement,
00:51:50c'est ce que je vous dis,
00:51:52c'est que ça ouvre la porte
00:51:53à un grand n'importe quoi.
00:51:54Imaginons qu'on supprime
00:51:55le 8 mai.
00:51:55On le supprime aussi
00:51:56pour les Alsaciens
00:51:57et puis l'égalité
00:51:59pour tout le monde.
00:51:59Les jours particuliers,
00:52:00qu'en faites-vous ?
00:52:01Et qu'est-ce qui empêche
00:52:02d'autres régions
00:52:03ou d'autres villes
00:52:03de faire passer ?
00:52:05Est-ce que vous soupçonnez,
00:52:06François Bayrou,
00:52:06de vouloir repopuler,
00:52:09pardon,
00:52:09de remettre un peu
00:52:10de population
00:52:11en Alsace-Lorraine ?
00:52:12Il y a beaucoup de monde
00:52:13en Alsace-Moselle,
00:52:14quand même.
00:52:15C'est une région très riche,
00:52:16mais pourquoi pas ?
00:52:17Mais vous voulez repopler
00:52:18l'Alsace-Moselle ?
00:52:19Moi, je trouve ça
00:52:20quand même assez particulier.
00:52:21C'est Mme Clinker,
00:52:22la députée,
00:52:24qui s'est empressée
00:52:25d'aller pérorer
00:52:26dans les médias
00:52:26en expliquant
00:52:27« Vous inquiétez pas,
00:52:28chers amis alsaciens,
00:52:29j'ai appelé le Premier ministre,
00:52:30j'ai eu toutes les assurances,
00:52:31on ne touchera pas
00:52:31à notre privilège. »
00:52:33En d'autres termes,
00:52:33vous avez aussi des députés
00:52:34qui ne s'intéressent
00:52:35qu'à leur petite paroisse
00:52:36et c'est un peu
00:52:37l'impression que ça donne.
00:52:38Non, ce n'est pas leur rôle.
00:52:39Vous êtes un élu
00:52:40de toute la nation
00:52:41si vous êtes élu.
00:52:41Non, quand vous êtes député,
00:52:42vous êtes député
00:52:43d'une circonscription.
00:52:43Non, vous n'êtes pas un élu local.
00:52:45Vous n'êtes pas un élu local.
00:52:47Ce n'est pas le conseiller général.
00:52:48Pardon, ce n'est pas vrai.
00:52:49Ça veut dire qu'on supprime
00:52:50les permanences en région.
00:52:51Pour les députés, j'entends.
00:52:52C'est très bien
00:52:53qu'ils aient des permanences,
00:52:54mais en attendant,
00:52:54ils doivent être aussi inquiets
00:52:56pour les Corses,
00:52:57les Bretons,
00:52:57les Parisiens,
00:52:58que sais-je.
00:52:59Et c'est trop facile
00:53:00de faire du chauvinisme régional.
00:53:02Vous avez l'idée
00:53:02du nombre d'administrés
00:53:03qui prennent les députés
00:53:04de leur localité
00:53:06pour des succursales
00:53:07de leur mairie ?
00:53:08Oui, mais les députés
00:53:09ne sont pas là
00:53:10pour régler les problèmes
00:53:11de leur administrer
00:53:13sur leur circonscription.
00:53:15Ils sont là
00:53:15pour recueillir
00:53:16le témoignage
00:53:18et puis le quotidien
00:53:19des Français
00:53:20dans leur circo
00:53:21pour aller améliorer
00:53:22la nation.
00:53:23Oui, mais c'est ça.
00:53:24C'est ça.
00:53:24C'est complètement ça.
00:53:26Je suis d'accord avec Maddy, moi.
00:53:27La particularité
00:53:28du mandat de député,
00:53:29c'est qu'ils sont élu
00:53:30sur un territoire propre,
00:53:31sur une circonscription.
00:53:32Néanmoins,
00:53:33ils sont élus
00:53:33de la nation.
00:53:35Après, les députés,
00:53:36c'est aussi des gens
00:53:37qui réfléchissent
00:53:38un petit peu
00:53:38à la prochaine élection.
00:53:39Donc, évidemment,
00:53:40ils peuvent avoir
00:53:41ce genre de commentaires.
00:53:42Néanmoins,
00:53:43ça reste des députés nationaux.
00:53:45Je suis en d'accord
00:53:45avec tout ce que vous venez de dire.
00:53:46Pour avoir vécu
00:53:47quelques législatives
00:53:48et avoir vécu sur certaines,
00:53:50la carte du local,
00:53:51elle est jouée à outrance.
00:53:52Ah oui, ça,
00:53:52c'est ça.
00:53:53On est d'accord.
00:53:54On est complètement d'accord.
00:53:54Il faut accepter
00:53:55ce fait-là
00:53:56et jouer avec.
00:53:58Et aujourd'hui, moi,
00:53:59de constater que des députés
00:54:00ont un rôle en local,
00:54:01je m'en félicite
00:54:03d'une certaine manière.
00:54:04Vous êtes prêt à aller
00:54:04vous présenter, du coup,
00:54:05à des législatives en Alsace
00:54:06pour leur dire
00:54:07qu'il faut supprimer
00:54:08leur joie en ferie ?
00:54:08Non, je ne souhaite pas
00:54:09affiter ce journal.
00:54:11C'est sûr.
00:54:13Quand on arrive avec un moment,
00:54:14il n'y a aucune chance.
00:54:15S'il arrive en leur disant
00:54:16qu'on va supprimer
00:54:16vos congés...
00:54:18Évidemment.
00:54:19Parce que là,
00:54:19j'ai un discours d'éditorialiste.
00:54:21Demandez-moi du discours politique.
00:54:22Vous êtes en train de me dire
00:54:23qu'il est en train de me dire
00:54:23qu'il est en train de me dire
00:54:24qu'il est en train de me dire
00:54:26qu'il est en train de me dire
00:54:27qu'il est...
00:54:28Non, non, c'est que c'est un bon politique.
00:54:29Quand on fait ça,
00:54:30c'est être un bon politique.
00:54:31Il est sincère
00:54:32tant qu'il est éditorialiste
00:54:33et c'est le jour
00:54:33où il se lancera dans la politique
00:54:34qu'il ne le saura plus,
00:54:35si j'ai bien compris.
00:54:36Il s'adapte.
00:54:37Les promesses n'engagent
00:54:38que ceux qui y croient.
00:54:39Exactement.
00:54:39Absolument, il s'adapte.
00:54:40Madi Saidi,
00:54:41le tour de table
00:54:41que vous aviez choisi
00:54:42de votre côté.
00:54:43Oui, alors moi,
00:54:44mon tour de table,
00:54:44c'était sur le recul
00:54:46du leadership européen
00:54:50et plus particulièrement
00:54:50du leadership français.
00:54:51Dans quel domaine ?
00:54:53De manière globale,
00:54:55en termes de diplomatie,
00:54:56et je dis ça notamment
00:54:57pour cette rencontre
00:54:59qu'il y a au sommet
00:55:00entre Donald Trump
00:55:02et Vladimir Poutine.
00:55:04Moi, je trouve qu'il manque
00:55:05un interlocuteur,
00:55:06c'est la France.
00:55:07Et pendant que notre président,
00:55:09notre cher président,
00:55:10est en train de se pavaner
00:55:11en vacances,
00:55:12moi, je trouve que
00:55:13l'avenir du monde,
00:55:14parce que c'est ça,
00:55:15est en train de se décider.
00:55:16On va décider d'une question
00:55:18qui touche les Européens
00:55:19sans aucun interlocuteur européen.
00:55:21Bien que l'Allemagne,
00:55:22quelque part,
00:55:22reprend du leadership
00:55:23puisque elle,
00:55:24elle va rencontrer
00:55:25Zelensky chez eux.
00:55:27Mais la France
00:55:28est complètement absente
00:55:29et ça, je trouve
00:55:29que c'est vraiment dommage.
00:55:31Après, elle n'était pas invitée.
00:55:32En tout cas, Emmanuel Macron
00:55:33n'était pas invité.
00:55:34Il n'était pas invité,
00:55:35évidemment,
00:55:35mais je trouve que
00:55:36depuis quelques temps,
00:55:37en tout cas,
00:55:38quand il n'était peut-être
00:55:39pas invité,
00:55:40mais c'est aussi à la France
00:55:40de faire en sorte
00:55:41d'être là au bon moment.
00:55:42Alors évidemment,
00:55:43certains me diront
00:55:44« Ah oui, mais il est en vacances,
00:55:45il a le droit d'avoir des vacances. »
00:55:46Et oui, il a le droit
00:55:47d'avoir des vacances,
00:55:47mais je rappelle
00:55:48qu'il y a 40% des Français
00:55:49qui ne sont pas partis en vacances,
00:55:51qui sont encore là
00:55:51et quand on est président
00:55:52de la République,
00:55:53à un moment,
00:55:53quand le devoir nous appelle,
00:55:55on met fin à ses vacances
00:55:57pour y être.
00:55:58C'est au président de la République
00:55:59de faire en sorte
00:56:00d'être là
00:56:00où l'avenir du monde se joue
00:56:02et qu'il n'attend pas
00:56:03s'il attend
00:56:04une invitation spéciale
00:56:05de Donald Trump,
00:56:05il ne sera pas demain,
00:56:06c'est sûr.
00:56:07Anthony Martin-Smith ?
00:56:09Je ne sais pas,
00:56:10je suis partagé.
00:56:10Vous êtes partagé ?
00:56:11J'entends ce que dit Maddy,
00:56:13mais effectivement,
00:56:15il aurait dû faire quoi
00:56:17Emmanuel Macron ?
00:56:17S'inviter autour de la table
00:56:18à laquelle il n'est pas souhaité ?
00:56:20On le sait bien.
00:56:21De toute façon,
00:56:21on lui aurait dit non,
00:56:22il ne serait pas rentré.
00:56:22Il ne serait pas rentré.
00:56:24Il est bien au fort de Brégançon
00:56:26à passer ses coups de fil
00:56:27et puis il saura bien
00:56:30prendre son avion
00:56:31quand il sera autorisé
00:56:32à le prendre.
00:56:34Là, je ne sais pas
00:56:35quoi vous dire
00:56:36parce qu'en réalité,
00:56:37il n'a rien à faire
00:56:39de toute façon à Anchorage.
00:56:41Même Zelensky,
00:56:42qui est le premier concerné,
00:56:43n'est pas convié.
00:56:44Ce qui nous confirme
00:56:45que c'est une parodie de sommet.
00:56:47En tout cas,
00:56:47c'est une parodie de sommet
00:56:48mais c'est un sommet
00:56:51entre les Etats-Unis
00:56:51et la Russie,
00:56:52ce qui est déjà historique
00:56:54parce que ça n'était pas arrivé
00:56:55depuis des années
00:56:55et en plus,
00:56:56les deux pays
00:56:57sont énormément en froid.
00:56:58Moi, je voulais juste répondre
00:56:59sur le terrain
00:57:00de la séquence
00:57:01de communication pure et dure.
00:57:03Aujourd'hui,
00:57:04Emmanuel Macron,
00:57:04il a plusieurs fusibles
00:57:05à disposition
00:57:06qu'il a choisi d'envoyer.
00:57:07Ce sont des membres
00:57:07de son gouvernement,
00:57:09son Premier ministre.
00:57:09Il a beaucoup joué
00:57:10la carte de l'international
00:57:11à un moment,
00:57:12juste après les législatives
00:57:13anticipées
00:57:14pour redonner de la hauteur
00:57:16à sa fonction
00:57:16et prendre ses distances.
00:57:17Je pense qu'aujourd'hui,
00:57:18il a besoin de conserver
00:57:19cette prise de distance.
00:57:20Il n'y a pas nécessité
00:57:21à ce qu'on le voit trop.
00:57:23Effectivement,
00:57:23on est dans une période
00:57:24de calme
00:57:24et il n'y a pas besoin
00:57:26d'en faire plus que ça.
00:57:27Puis après,
00:57:28la question,
00:57:28c'est quelle est la position
00:57:29de la France
00:57:30sur la scène ?
00:57:30Quel est le réel poids
00:57:32de la France
00:57:35pour régler ce conflit ?
00:57:36Aujourd'hui,
00:57:36j'ai la faiblesse
00:57:37de vous dire
00:57:37qu'on a connu
00:57:38un déclassement certain,
00:57:40que nous n'avons pas
00:57:40le poids que nous pensons avoir
00:57:41pour régler ce type de crise.
00:57:43Ça passera par une réponse européenne
00:57:44mais je pense
00:57:45que celle-ci sera très difficile
00:57:47à mettre en place.
00:57:48Et après,
00:57:48Macron,
00:57:49il joue ses cartes
00:57:49comme il doit les jouer
00:57:50pour une fois.
00:57:51Allez,
00:57:51restez avec nous.
00:57:52On va se retrouver
00:57:52dans un instant.
00:57:53Les Vraies Voix Sud Radio
00:57:53avec l'info en plus
00:57:55de Félix Mathieu.
00:57:56Ne dites plus
00:57:57les châteaux Qatar.
00:58:00Pourquoi ?
00:58:00Parce qu'ils changent de nom
00:58:01mais en même temps,
00:58:02ils sont candidats à l'UNESCO.
00:58:03A tout de suite.
00:58:05Les Vraies Voix Sud Radio
00:58:0617h19,
00:58:08Jean-Marie Bordry.
00:58:09Les Vraies Voix
00:58:10avec Anthony Martin-Smith,
00:58:11avec Madi Seydi,
00:58:12présence presque militaire,
00:58:14en tout cas scolaire.
00:58:15Et avec Samuel Bauton,
00:58:16Félix Mathieu est aussi présent.
00:58:17Bonjour à vous Félix.
00:58:18Re-bonjour,
00:58:18bonsoir Jean-Marie.
00:58:20Bonsoir,
00:58:21oui exactement.
00:58:22Il est 18h23,
00:58:23presque 24.
00:58:24Vous faites bien
00:58:24de me le repréciser.
00:58:25Tout de suite,
00:58:26c'est votre info en plus.
00:58:27On part dans le long doc.
00:58:29Exactement.
00:58:29Les Vraies Voix Sud Radio
00:58:33Alors il paraît que j'ai plus
00:58:35le droit de dire
00:58:35Château Qatar.
00:58:36Pourquoi ?
00:58:37Vous avez encore le droit
00:58:38de le dire,
00:58:38il ne faut pas exagérer.
00:58:39Mais c'est vrai que le dossier
00:58:40de candidature pour l'UNESCO
00:58:42mentionne désormais
00:58:43les forteresses royales
00:58:45du Languedoc
00:58:46et non plus
00:58:46les Châteaux Qatar.
00:58:48Les chevaliers Qatar
00:58:49pleurent doucement.
00:58:51Merci Francis.
00:58:52Ben oui,
00:58:53ils pleurent.
00:58:53Une façon semble-t-il
00:58:55de mieux coller
00:58:55à la réalité historique
00:58:57de ces bâtisses
00:58:58du XIIe siècle
00:58:59perchés en haut des montagnes
00:59:01entre l'eau des larièges,
00:59:02les châteaux de l'Astour,
00:59:03Aguilar,
00:59:04Montségur,
00:59:04Carcassonne,
00:59:05Terme,
00:59:05Perpétruz,
00:59:06puis Laurence,
00:59:07Chiéribus,
00:59:08tous candidats
00:59:09au patrimoine mondial
00:59:10de l'UNESCO.
00:59:11Ces forteresses royales
00:59:13du Languedoc,
00:59:14comme on les appelle
00:59:14dans le dossier de candidature,
00:59:16candidates en même temps
00:59:17que les plages
00:59:17du débarquement de Normandie.
00:59:19Elles veulent rejoindre
00:59:20la cinquantaine
00:59:20de sites français
00:59:21déjà classés
00:59:22comme le Pont du Gard,
00:59:23les Mégaliths de Carnac,
00:59:25en Bretagne
00:59:25ou encore la cité de Carcassonne.
00:59:27Pour en parler,
00:59:27nous sommes avec
00:59:28Kamel Chibli,
00:59:29vice-président
00:59:30de la région Occitanie
00:59:31en charge de l'éducation,
00:59:32la jeunesse,
00:59:32les sports,
00:59:33président aussi
00:59:33de la commission éducation
00:59:35aux régions de France.
00:59:36Bonsoir Kamel Chibli.
00:59:38Bonsoir à vous.
00:59:39Merci de l'invitation.
00:59:40Merci.
00:59:41Vous êtes le bienvenu
00:59:42sur Sud Radio.
00:59:42Merci d'être avec nous
00:59:43dans les vraies voix
00:59:44sur Sud Radio.
00:59:44Alors avant d'en venir
00:59:45à ce possible classement
00:59:47au patrimoine mondial
00:59:48de l'UNESCO,
00:59:49on croise les doigts,
00:59:50on va parler des bénéfices
00:59:51qu'on en attend,
00:59:52mais juste quand même
00:59:52un mot sur cette histoire
00:59:53de nom.
00:59:55Ils n'ont pas été construits
00:59:56et occupés par les cathares,
00:59:57ces châteaux.
01:00:01Alors,
01:00:02je vois notre invité
01:00:03pour respecter
01:00:04la tradition de la semaine
01:00:05qui s'exprime,
01:00:05ses lèvres bougent.
01:00:07Mais figurez-vous
01:00:08qu'aucun son ne sort
01:00:08de sa bouche.
01:00:09C'est très frustrant
01:00:10car j'étais très curieux
01:00:11d'entendre sa réponse
01:00:12sur le nom
01:00:13des châteaux cathares.
01:00:14Écoutez,
01:00:14en tout cas,
01:00:15ma maman va être très triste
01:00:16parce qu'elle est née
01:00:16dans ce qu'elle appelle
01:00:18même le pays cathare.
01:00:20Exactement.
01:00:20Elle va être triste.
01:00:20Moi j'ai une question
01:00:21en tout cas
01:00:22que je vais lui poser
01:00:22quand on va retrouver
01:00:23notre invité dans un instant
01:00:24et je l'espère bien,
01:00:25j'y compte bien en tout cas.
01:00:26C'est que
01:00:27si jamais
01:00:28les châteaux cathares
01:00:29s'appellent désormais
01:00:30les forteresses royales,
01:00:31ça veut dire
01:00:31qu'il y a au moins
01:00:32une des deux appellations
01:00:33qui était fallacieuse
01:00:33parce que ça ne pouvait pas être
01:00:35à la fois un château cathare
01:00:36et une forteresse royale.
01:00:39Kamel Chibli,
01:00:41vous êtes avec nous ?
01:00:42Oui, je suis avec vous.
01:00:43Est-ce que vous m'entendez ?
01:00:43Je vous entends très bien.
01:00:45Ah super.
01:00:46Ben écoutez,
01:00:46d'abord merci de l'invitation.
01:00:48D'abord,
01:00:48je vous remercie
01:00:49de vous intéresser
01:00:49au château cathare
01:00:50et notamment
01:00:51à ce classement incroyable
01:00:53que ce sont
01:00:53ces châteaux perchés
01:00:55sur les montagnes
01:00:55harijoises et haudoises
01:00:56avec toute une histoire.
01:00:58Je ne vais pas vous refaire
01:00:59toute l'historique
01:01:01du catharisme à l'époque
01:01:02mais ce qui est certain
01:01:03c'est que ce qui a été
01:01:04voulu et classé
01:01:06et notamment pour éviter
01:01:07un enfermement
01:01:08par rapport à l'UNESCO
01:01:09a été de considérer
01:01:10que ces châteaux
01:01:10qui étaient construits
01:01:11pour la plupart
01:01:12en haut des montagnes
01:01:13voire au sommet des collines
01:01:14dans ce territoire
01:01:16étaient quand même
01:01:17assez remarquables
01:01:18et à ce titre-là
01:01:19comme vous savez
01:01:19la Seine Carcassonne
01:01:20a été classée
01:01:21depuis un moment
01:01:21au patrimoine de l'UNESCO
01:01:23mais il faut savoir
01:01:23que c'est la même histoire
01:01:24avec le château cathare
01:01:25et qui empiète
01:01:26d'ailleurs sur deux départements
01:01:27qui sont celui de la Riège
01:01:28et du département d'Olan
01:01:29avec celui de Montségur
01:01:31qui est le site
01:01:31qui est iconique
01:01:33on va dire
01:01:33qui est celui
01:01:34qui est le plus haut
01:01:35percher
01:01:35sur une montagne
01:01:37à plus de 1000 mètres d'altitude
01:01:38C'est la dernière forteresse
01:01:39de mémoire d'ailleurs
01:01:40l'une des dernières
01:01:40tombées
01:01:41C'est la dernière
01:01:42retombée
01:01:43c'est celle qui
01:01:44représente
01:01:45l'histoire
01:01:45emblématique
01:01:46du catharisme
01:01:47dans ce territoire
01:01:48et donc forcément
01:01:49ce côté un peu
01:01:50majestueux
01:01:51qui est son positionnement
01:01:53en haut de ses montagnes
01:01:54je vous rappelle
01:01:55qu'on parle du XIIe siècle
01:01:56donc forcément
01:01:57d'une certaine époque
01:01:58et c'est vrai
01:01:59que ces sites-là
01:02:00aujourd'hui
01:02:00pour certains
01:02:01sont en train
01:02:01de se classer
01:02:02grand site de France
01:02:03forcément
01:02:04l'alliance
01:02:04entre la Seine Carcassonne
01:02:05et l'ensemble des sites
01:02:06considérer que
01:02:07ces châteaux-là
01:02:09mériteraient tout à fait
01:02:10d'être reconnus
01:02:10au patrimoine mondial
01:02:11de l'UNESCO
01:02:11au nom
01:02:13c'est pas tellement
01:02:14l'histoire du catharisme
01:02:15c'est plutôt
01:02:15l'histoire patrimoniale
01:02:16et de ce positionnement
01:02:18de ces sites iconiques
01:02:19qui ont été placés
01:02:20en haut de ces montagnes
01:02:22c'est un peu ça
01:02:22c'est pour ça
01:02:23que vous ne trouvez pas
01:02:23le mot catharisme
01:02:24qui représente
01:02:25une période
01:02:26de l'histoire
01:02:27en fait
01:02:27mais qui n'est pas
01:02:29l'emblématique
01:02:30lieu patrimonial
01:02:32et historique
01:02:32c'est un peu
01:02:33la différenciation
01:02:34et c'est pour être
01:02:35totalement éligible
01:02:35qu'un patrimoine
01:02:36que c'est inscrit
01:02:37comme ça
01:02:37dans l'appellation
01:02:38que vous avez retrouvé
01:02:39dans les différents articles
01:02:40et puis c'est plus fiable
01:02:41historiquement
01:02:42ça c'est important aussi
01:02:43de le dire
01:02:43même s'il y a eu
01:02:44une présence cathare
01:02:45mais ça on y reviendra
01:02:45dans un instant
01:02:46Une présence cathare
01:02:47qui ne résume pas
01:02:48l'histoire de ces bâtisses
01:02:50en tout cas
01:02:51vous espérez quoi
01:02:51de ce classement
01:02:52à l'UNESCO
01:02:55j'imagine des retombées
01:02:57notamment en termes
01:02:58peut-être de notoriété
01:02:59de visite
01:03:00Bien sûr
01:03:01si vous regardez
01:03:02le dernier classement
01:03:04extraordinaire
01:03:05d'ailleurs
01:03:05sur la région Occitanie
01:03:06c'est Albi
01:03:07la quatrale d'Albi
01:03:08je ne sais pas
01:03:08si vous avez un peu
01:03:09les chiffres touristiques
01:03:10ça a été quasiment
01:03:11multiplié par deux
01:03:12ou par trois
01:03:13la fréquentation
01:03:14Le canal du Midi aussi
01:03:15Le canal du Midi
01:03:16bien évidemment
01:03:17mais le dernier en date
01:03:18c'est un cathédral
01:03:18et le canal
01:03:19a augmenté
01:03:20de façon considérable
01:03:21la fréquentation
01:03:22mais surtout
01:03:22il y a aussi
01:03:23des aides importantes
01:03:24notamment de l'Etat
01:03:25et des collectivités
01:03:26pour permettre
01:03:27d'améliorer
01:03:27de réaménager
01:03:28alors il faut savoir
01:03:29il faut savoir une chose
01:03:29il faut savoir une chose
01:03:31c'est que
01:03:31la Céde-Garcassonne
01:03:32qui représente l'emblème
01:03:34puisqu'il a été lui
01:03:35classé au patrimoine mondial
01:03:36depuis 60 ans d'années
01:03:37tous les sites cathares
01:03:38n'étaient pas concernés
01:03:39et donc n'ont pas bénéficié
01:03:41de cette dimension
01:03:42donc forcément
01:03:43aujourd'hui
01:03:44pour nous
01:03:44c'est une reconnaissance
01:03:46qui aujourd'hui
01:03:47permettra de développer
01:03:49les sites
01:03:49de faire découvrir
01:03:50aussi les sites
01:03:50parce que ces sites là
01:03:52sont encore méconnus
01:03:52le château de Montsigur
01:03:54pour information
01:03:54il est passé
01:03:55de 100 000 visiteurs
01:03:56il y a quelques années
01:03:57à quasiment moins
01:03:58de 30 000 aujourd'hui
01:03:59donc je pense que
01:04:00c'est une reconnaissance
01:04:01mais aussi
01:04:02qui permettrait aussi
01:04:03de mobiliser
01:04:04l'ensemble des collectivités
01:04:05l'état
01:04:06pour mettre les moyens
01:04:07il y a eu une auguration
01:04:08d'un site
01:04:08il n'y a pas très longtemps
01:04:09mais puis ça permettra aussi
01:04:10de faire le lien
01:04:10quand vous avez aujourd'hui
01:04:11des japonais ou des chinois
01:04:12qui viennent à la Céde-Garcassonne
01:04:14c'est bien aussi
01:04:15de leur proposer
01:04:15tout un panel de vides
01:04:16des sites cathares
01:04:17qui sont quasiment
01:04:18pour la plupart
01:04:19à moins d'une heure
01:04:20de la Céde-Garcassonne
01:04:21et puis franchement
01:04:22c'est magnifique
01:04:23enfin ce coin est magnifique
01:04:25ces forteresses
01:04:26qu'elles soient cathares
01:04:27ou non
01:04:27ou royales
01:04:28n'importe
01:04:28en haut
01:04:29perchés sur des piques
01:04:30dans les Pyrénées
01:04:31ce sont des sites
01:04:32extraordinaires
01:04:33qui y est déjà allé d'ailleurs
01:04:34autour de la table
01:04:36moi j'ai grandi là-bas
01:04:38vous avez grandi là-bas ?
01:04:39vous avez grandi où ?
01:04:40dans les vacances
01:04:41que je passais
01:04:41chez mes grands-parents
01:04:42notamment à l'Astour
01:04:44à l'Astour
01:04:45ah à l'Astour
01:04:46super
01:04:46voilà
01:04:47évidemment
01:04:48et puis ma maman
01:04:49est née à Carcassonne
01:04:50ma famille est là-bas
01:04:52donc si vous voulez
01:04:53ce que vous racontez
01:04:54m'émeut beaucoup
01:04:55m'inquiète un peu
01:04:57parce que je me dis
01:04:57où est-ce que va aller le PSG ?
01:04:59ouais
01:04:59j'avais été sûr
01:05:05qu'on allait jouer
01:05:06avec le K et le Q
01:05:07c'est le Qatar
01:05:07c'est la première fois
01:05:11que j'entends ce jeu de mots
01:05:12moi j'adore l'histoire
01:05:13ça me fait presque
01:05:14de la peine
01:05:15bon sachez-le quand même
01:05:16parce que c'est important
01:05:16on le sait trop peu
01:05:18c'est devenu un cliché
01:05:18d'ailleurs
01:05:19on parle de Qatar
01:05:20beaucoup en France
01:05:21depuis à peine 70 ans
01:05:22c'est un terme qui a été inventé
01:05:23par un moine allemand
01:05:25en tout cas du Saint-Empire
01:05:26au XIIIe siècle
01:05:27et les Qatar
01:05:28les dix Qatar
01:05:29entre eux
01:05:29ne s'appelaient pas Qatar
01:05:30tout au plus s'appelait-il
01:05:31s'il parlait français
01:05:32bons hommes
01:05:33bon homme
01:05:34voilà
01:05:34est-ce que ces bons hommes
01:05:35ont édifié
01:05:37ces châteaux ?
01:05:38c'est ça la question
01:05:39c'est les bons hommes
01:05:40qu'on appelle aujourd'hui Qatar
01:05:41c'est bien eux quand même
01:05:41qui les ont construits
01:05:42ils les ont à minima occupés
01:05:43exactement
01:05:44c'est eux qui les ont construits
01:05:46mais
01:05:46le Qatarisme
01:05:48était une religion
01:05:49donc forcément
01:05:51c'est pour ça
01:05:52que l'appellation
01:05:53pour le classement
01:05:54n'est pas forcément
01:05:55un lien avec
01:05:56cette reconnaissance
01:05:57de l'UNESCO
01:05:57vous le comprenez bien
01:05:58en tout cas
01:05:59ce qui est certain
01:06:00moi qui suis à
01:06:015 minutes
01:06:02du château de Montségur
01:06:03pour tout vous dire
01:06:04là avec un tas magnifique
01:06:05vous avez raison
01:06:06c'est des sites remarquables
01:06:07naturels
01:06:08je rappelle juste une chose
01:06:09pour nos auditeurs
01:06:10c'est qu'il y a aussi
01:06:11une dimension de préservation
01:06:12du site à lui-même
01:06:13tant sur l'aspect naturel
01:06:14que sur l'aspect patrimonial
01:06:15il ne s'agit pas d'avoir
01:06:17des grosses usines à gaz
01:06:18qui malheureusement
01:06:19dénaturer l'ensemble des sites
01:06:20je le dis pour monsieur
01:06:22qui a l'habitude
01:06:23qui est né à Carcassonne
01:06:24on a quand même
01:06:25un respect de notre patrimoine
01:06:26naturel et historique
01:06:27on ne fera pas de sur-tourisme
01:06:28c'est ça
01:06:29vous ne ferez pas
01:06:30le Mont-Saint-Michel
01:06:31à Montségur
01:06:31c'est ce que vous nous promettez
01:06:32je confirme
01:06:34voilà
01:06:34bon c'est beau quand même
01:06:36le Mont-Saint-Michel
01:06:36c'est même extraordinaire
01:06:38mais bon c'est vrai
01:06:38qu'il y a beaucoup de monde
01:06:39merci beaucoup
01:06:40Kamel Chibli
01:06:41merci à vous en tout cas
01:06:42et désolé pour la connexion
01:06:43écoutez ça arrive
01:06:44comme quoi le réseau
01:06:46ne passe pas toujours très bien
01:06:47dans les cimes pyrénéennes
01:06:48dans des endroits paradisiaques
01:06:50grâce à vous il va passer
01:06:51voilà
01:06:51grâce au cime
01:06:52grâce au cime de l'UNESCO
01:06:53il va passer
01:06:53ce sera ça
01:06:54merci à vous Kamel Chibli
01:06:56je rappelle que vous êtes
01:06:56vice-président de la région Occitanie
01:06:58en charge de l'éducation
01:06:59de la jeunesse
01:07:00et du sport
01:07:01par ailleurs
01:07:02président de la commission
01:07:03éducation des régions de France
01:07:05merci à vous
01:07:05Félix Mathieu
01:07:06avec plaisir
01:07:07et je peux même vous souhaiter
01:07:08bonnes vacances
01:07:08merci merci
01:07:09restez quand même dans les paraches
01:07:11on a quelque chose pour vous
01:07:12dans un instant
01:07:12mais tout de suite
01:07:12les actualités
01:07:14l'actualité qui a retenu l'attention
01:07:16d'Anthony Martin-Smith
01:07:17oui Annie John
01:07:17oh dites
01:07:18je vais envoyer les actualités
01:07:19vous venez les voir dans la cabine
01:07:20je vais vous raconter une histoire
01:07:22et vous
01:07:23vous me racontez
01:07:24pour votre petite journée
01:07:25on a assez perdu le temps comme ça
01:07:27le tour de table
01:07:28de l'actualité
01:07:29c'est ce qui s'appelle
01:07:30se prendre un jingle
01:07:31dans la figure
01:07:31complètement
01:07:32je ne l'ai pas vu venir
01:07:33vous auriez pu le voir venir
01:07:34franchement
01:07:34Anthony Martin-Smith
01:07:37c'est Annie John
01:07:38qui était en déplacement
01:07:40à Saint-Laurent
01:07:40de la Cabeurys
01:07:41dans l'Aude
01:07:41et qui a annoncé
01:07:42le déblocage
01:07:44d'un fonds exceptionnel
01:07:45de 8 millions d'euros
01:07:46pour venir en soutien
01:07:46aux agriculteurs de l'Aude
01:07:48qui ont souffert
01:07:49des incendies
01:07:50qui ont ravagé
01:07:50les corbières
01:07:51espérons que cela
01:07:53puisse se débloquer
01:07:54très rapidement
01:07:54et puis venir
01:07:55aider nos viticulteurs
01:07:57qui notamment
01:07:58énormément souffrent
01:07:59beaucoup souffert
01:08:00en plus
01:08:01c'est un autre endroit magnifique
01:08:02qui a été absolument ravagé
01:08:04après
01:08:05on ne sait jamais quoi faire
01:08:06pour aider
01:08:07ces commerces
01:08:07est-ce qu'il y a des gens
01:08:08qui sont prêts par exemple
01:08:09à acheter
01:08:09pour les consommer
01:08:10avec modération
01:08:11du vin de corbière
01:08:12par solidarité
01:08:13Samuel Bauton ?
01:08:14Je ne sais pas
01:08:15je ne bois pas
01:08:16Tant pis
01:08:17vous pourriez
01:08:18en acheter pour nous
01:08:19Toute cette histoire
01:08:20fait écho
01:08:21à la dernière émission
01:08:21qu'on a eue
01:08:22on avait eu la présidente
01:08:23du conseil départemental
01:08:25de l'Aude
01:08:25qui était présente
01:08:26qui avait lancé
01:08:26quand même
01:08:27un appel du pied
01:08:29assez appuyé
01:08:30au gouvernement
01:08:31pour bénéficier d'aide
01:08:32je vois que ça a marché
01:08:33donc on ne peut que remercier
01:08:34cette intervention
01:08:35issue de radio
01:08:35et puis après
01:08:36pour la suite
01:08:37oui effectivement
01:08:37il y aura un effort à faire
01:08:38et il faut prendre en compte aussi
01:08:40toute cette région
01:08:41qui a été meurtrie
01:08:42au pire moment
01:08:43puisque c'est aussi
01:08:44un moment de levier économique
01:08:46pour ces régions
01:08:46avec l'afflux de touristes
01:08:48ce qui peut aussi expliquer
01:08:49les événements désastreux
01:08:51donc à trouver le juste milieu
01:08:52Comment on fait pour aider
01:08:54des régions
01:08:55qui malheureusement
01:08:56seront de plus en plus
01:08:56en proie
01:08:57à des gros incendies
01:08:58Madi Saïdji ?
01:09:00Alors évidemment
01:09:00la nouvelle
01:09:02de l'aide
01:09:03qu'ils reçoivent
01:09:03du gouvernement
01:09:03est importante
01:09:04elle n'est pas négligeable
01:09:05malheureusement
01:09:05ils ne pourront pas compter sur moi
01:09:06parce que moi aussi
01:09:07je ne bois pas
01:09:07donc je ne pourrais pas
01:09:09tellement les aider
01:09:09mais peut-être
01:09:10lancer
01:09:11des programmes
01:09:12de prévention
01:09:13parce que finalement
01:09:15c'est toujours la même chose
01:09:16depuis tellement d'années
01:09:17peut-être
01:09:17faire un accompagnement
01:09:19non seulement au niveau local
01:09:20mais aussi au niveau régional
01:09:21pour faire en sorte
01:09:22que l'année suivante
01:09:23ce soit moins pire
01:09:24que les années précédentes
01:09:26Bon allez
01:09:27on va se retrouver
01:09:28dans un instant
01:09:28pour notre coup de projecteur
01:09:29on va prendre la route
01:09:30chers amis
01:09:30pourquoi pas
01:09:31pour descendre dans le sud-ouest
01:09:32mais on va parler
01:09:33d'un sujet
01:09:34assez dramatique
01:09:35il s'agit de la mortalité routière
01:09:38qui a explosé
01:09:38on va vous poser une question
01:09:39et se poser une question
01:09:41avec notre invité
01:09:41comment faire
01:09:42pour la faire baisser
01:09:43est-ce qu'il faut renforcer
01:09:45les contrôles sur la route
01:09:46il y en aura plein ce week-end
01:09:47faites attention
01:09:48avant ça
01:09:48tiens
01:09:49puis il y en a un
01:09:49qui prend la route
01:09:50parce que c'était
01:09:50ses dernières vraies voies
01:09:51il va partir en vacances
01:09:53Félix Mathieu
01:09:53vous partez en vacances
01:09:54il faut bien de temps en temps
01:09:55ce sont des choses qui arrivent
01:09:56et en plus vous reviendrez
01:09:57à un autre horaire
01:09:58c'est-à-dire que
01:09:59les éditeurs du soir
01:10:00ne vous entendront plus
01:10:01en revanche s'ils se lèvent très tôt
01:10:02s'ils se lèvent très tôt
01:10:03il y a des chances
01:10:04qu'ils puissent m'entendre
01:10:05à la rentrée
01:10:05effectivement
01:10:05le grand matin sud radio
01:10:07les auditeurs du soir
01:10:09s'ils ne sont pas les mêmes
01:10:10que ceux du matin
01:10:10vont vous regretter
01:10:12parce que vous mettiez
01:10:13quand même beaucoup d'ambiance
01:10:14dans cette émission
01:10:14je les regretterais également
01:10:16j'espère en retrouver
01:10:16quelques-uns dans le grand matin sud radio
01:10:21voilà mais avant ça
01:10:23il fallait quand même
01:10:24qu'on se rappelle
01:10:24ce que regretteront
01:10:25les auditeurs du soir
01:10:26notamment
01:10:27cette langue qui fourche
01:10:29de cette idée aussi
01:10:30de sénateur
01:10:31travailler 7h par an
01:10:32gratuitement
01:10:33pour boucher le cul
01:10:34de la sécurité sociale
01:10:35idée un peu
01:10:37sur le principe
01:10:38de la journée
01:10:38de Raffarin
01:10:39boucher le cul
01:10:40vous avez dit
01:10:40boucher le cul
01:10:41c'est boucher le trou
01:10:44de la sécurité sociale
01:10:45d'accord ok
01:10:47non mais oui
01:10:48pourquoi pas
01:10:48votre langue est bouchée
01:10:49c'est pas grave
01:10:50on s'est bien entendu
01:10:51la même chose
01:10:52on l'enlève
01:10:53on embrasse
01:10:56Cécile de Ménibus
01:10:57et Philippe Delide
01:10:58elle a généreusement
01:11:00relevé le truc
01:11:01que certains n'avaient même
01:11:02pas remarqué
01:11:03mais elle l'a relevé
01:11:04vous ne pensiez quand même pas
01:11:07quitter les vraies voix
01:11:08sans avoir droit à ça
01:11:09quand même
01:11:09j'espérais
01:11:11j'espérais passer
01:11:12entre les mailles du filet
01:11:13vous avez surestimé
01:11:14mon indulgence
01:11:15allez vous allez manquer
01:11:17vous allez nous manquer
01:11:18le soir
01:11:19Félix Mathieu
01:11:19c'est un génie
01:11:20je vous embrasse
01:11:20oui merci
01:11:21merci merci
01:11:21c'est une partie
01:11:22que je n'avais pas eu
01:11:23le temps d'écrire
01:11:24et vous voyez
01:11:24que ça peut m'arriver
01:11:25voilà sachez que les lapsus
01:11:26ça arrive à tout le monde
01:11:28à tout de suite sur Sud Radio
01:11:31pour le coup de projecteur
01:11:32Tony Martin-Smith
01:11:34qui s'apprête à repartir
01:11:35en vacances
01:11:35mais pas forcément en voiture
01:11:37Madi Saïdi est avec nous
01:11:38Monsieur Dize
01:11:39mais pourquoi ?
01:11:40parce que vous prenez l'avion
01:11:41souvent vous non ?
01:11:42oui mais je pars pour vacances
01:11:43vous ne repartez pas en vacances
01:11:44Madi Saïdi est avec nous
01:11:47toujours
01:11:47vous êtes revenu de vacances
01:11:48en voiture ou en avion ?
01:11:50moi je vais rarement en voiture
01:11:51quasiment jamais
01:11:52d'ailleurs je n'ai pas de permis
01:11:52alors comme ça c'est compliqué
01:11:53problème réglé
01:11:55Samuel Dotton ?
01:11:56je n'ai pas le permis
01:11:56mais je suis rentré en voiture
01:11:57je suis le seul à avoir le permis
01:11:59autour de cette table
01:11:59c'est pas une fierté nationale non plus
01:12:01vous savez ce qu'on dit
01:12:03en général les gens
01:12:04un peu plus intelligents
01:12:05ont beaucoup de mal à l'obtenir
01:12:06c'est vrai
01:12:07vraiment
01:12:07c'est sûr
01:12:08allez tout de suite
01:12:08on va parler quand même
01:12:10des conséquences
01:12:11moi j'ai voulu le passer
01:12:12ils n'ont pas voulu de moi
01:12:13tout de suite on va parler
01:12:14quand même des conséquences
01:12:15d'une mauvaise connaissance
01:12:17du code de la route
01:12:17les vraies voix Sud Radio
01:12:19le code projecteur des vraies voix
01:12:22et malheureusement
01:12:22ces conséquences sont parfois
01:12:23et souvent même dramatiques
01:12:25sur les 5 premiers mois
01:12:26de l'année 2025
01:12:271154 personnes
01:12:301154 personnes
01:12:31ont perdu la vie
01:12:33sur les routes de France métropolitaine
01:12:34c'est 52 de moins
01:12:3552 de moins
01:12:37que les 5 premiers mois de 2024
01:12:38certes c'est 72 de moins
01:12:39que les 5 premiers mois de 2029
01:12:41mais c'est une hausse
01:12:42de 14% de la mortalité
01:12:43au mois de mai
01:12:44sur les routes de France métropolitaine
01:12:45par rapport au mois de mai dernier
01:12:47276 personnes
01:12:49rien qu'au mois de mai
01:12:50vous vous rendez compte
01:12:51276 personnes
01:12:53alors on va se poser une question
01:12:54comment faire pour réduire
01:12:56cette mortalité routière
01:12:58faut-il augmenter les contrôles
01:13:00on en parle avec notre invité
01:13:01Yves Cara
01:13:02bonjour
01:13:02bonjour Jean-Marie
01:13:04bonjour à toutes les autres
01:13:05et même bonsoir
01:13:06plutôt porte-parole de Mobilité Club France
01:13:10comment vous l'expliquez
01:13:11cette hausse
01:13:11sur le mois de mai
01:13:12de la mortalité routière ?
01:13:15ce qu'il y a de terrible justement
01:13:16nous on l'observe
01:13:17bien sûr sur la sécurité routière
01:13:18depuis des années
01:13:19c'est que quand ça baisse beaucoup
01:13:22ou quand ça monte beaucoup
01:13:23il n'y a pas une cause en particulier
01:13:26ça peut être par exemple
01:13:28à mois de mai
01:13:28ça peut être des ponts
01:13:30qui font que des jours fériés
01:13:32qui font qu'il y a beaucoup de ponts
01:13:33et puis il y a une météo
01:13:34qui est peut-être un petit peu plus mauvaise
01:13:36donc une route un peu plus glissante
01:13:37donc c'est multifactoriel
01:13:38et malheureusement
01:13:38il n'y a pas un ou deux facteurs
01:13:40sur lesquels on est sûr
01:13:41de pouvoir agir
01:13:42et qui ferait baisser
01:13:43la sécurité routière
01:13:44de façon permanente
01:13:46parce que c'est ça en fait
01:13:47c'est jamais gagné
01:13:48la sécurité routière
01:13:49quand il y a un mois qui baisse
01:13:50on se dit c'est génial
01:13:51c'est à la baisse
01:13:51et bien non
01:13:52le mois d'après ça peut remonter
01:13:53c'est jamais gagné
01:13:54c'est un combat constant
01:13:55un combat constant
01:13:57Anthony Martin Smith
01:13:58j'ai pas vraiment de solution
01:14:00au miracle
01:14:01mais oui il faudrait
01:14:02qu'on ait plus de contrôle
01:14:03et puis en fait
01:14:04ce que je trouve édifiant
01:14:05les chiffres que vous avez rappelés
01:14:07mais je voudrais aussi
01:14:09attirer votre attention
01:14:11sur le fait que ce ne sont pas
01:14:12des chiffres
01:14:13ce sont des individus
01:14:14et quand on énumère ces chiffres
01:14:17on a tellement l'habitude
01:14:18de les banaliser
01:14:19dans nos informations
01:14:201154
01:14:21276 de plus
01:14:23etc
01:14:24on déshumanise
01:14:27le fond du problème
01:14:29on a affaire
01:14:30à des êtres vivants
01:14:32à des êtres humains
01:14:33des enfants
01:14:34pour beaucoup
01:14:35et moi ça me
01:14:37ça me touche très personnellement
01:14:39parce que j'ai perdu
01:14:40une amie comme ça
01:14:41qui était enceinte
01:14:42et donc
01:14:42si vous voulez
01:14:44c'est un drame
01:14:45qui détruit
01:14:46évidemment
01:14:46la vie des victimes
01:14:48mais aussi
01:14:49et surtout
01:14:50de ceux qui restent
01:14:52donc
01:14:52moi je voudrais
01:14:53à chaque fois
01:14:54qu'on énumère ces chiffres
01:14:55qu'on pense à ce qu'il y a derrière
01:14:56et éventuellement
01:14:58à des solutions
01:14:59il se trouve aussi
01:15:00quand on conduit
01:15:00Yves Cara
01:15:01qu'on se rend compte
01:15:03qu'on a de moins en moins
01:15:03de contrôles
01:15:04en revanche
01:15:05on a beaucoup plus de radars
01:15:06est-ce que c'est pas un effet aussi
01:15:08de l'automatisation
01:15:09des contrôles de vitesse
01:15:11et du fait que finalement
01:15:12vous avez plus la peur du gendarme ?
01:15:15Oui
01:15:17oui peut-être
01:15:17mais je voudrais revenir
01:15:18sur le témoignage
01:15:19qui a été fait
01:15:20c'est vrai
01:15:22qu'il y a bien sûr
01:15:23ceux qui partent
01:15:23mais il y a ceux qui restent
01:15:24et ce qu'on aimerait bien aussi
01:15:26ce qu'il faudrait absolument
01:15:28on le demande
01:15:28la mobilité Club France
01:15:29bien évidemment
01:15:30c'est qu'il y a un vrai accompagnement
01:15:31des personnes qui restent
01:15:33parce que c'est un vrai choc
01:15:34quand la personne
01:15:35part le matin à travailler
01:15:36qu'elle ne revient pas le soir
01:15:37donc il y a un vrai
01:15:38accompagnement psychologique
01:15:39à mettre en place
01:15:40de façon beaucoup plus systématique
01:15:42et puis de ceux aussi
01:15:43qui en sortent
01:15:44moi j'ai une de mes cousines
01:15:45je ne vais pas vous raconter
01:15:45toute ma vie non plus
01:15:46mais qui a eu un accident
01:15:48très grave
01:15:48qui aurait pu vraiment y rester
01:15:50je l'embrasse très fort
01:15:51mais elle a
01:15:52voilà
01:15:53elle aussi
01:15:53comment se reconstruire
01:15:55après ce genre d'accident
01:15:56la voiture est une arme
01:15:58par destination
01:15:59volontaire ou involontaire
01:16:00mais il faut quand même
01:16:01penser qu'on a
01:16:02un engin entre les mains
01:16:03qui peut causer la mort
01:16:04et donc on doit davantage
01:16:05responsabiliser les conducteurs
01:16:07et peut-être revenir
01:16:08sur cette pénalisation
01:16:11qui faisait débat
01:16:13et qui n'est toujours pas légiférée
01:16:14oui c'est à dire
01:16:15pardon allez-y monsieur
01:16:18non non allez-y
01:16:18je vous en prie
01:16:19terminez
01:16:19non mais sur l'idée
01:16:21que quand vous donnez la mort
01:16:23avec votre véhicule
01:16:24sur l'homicide routier
01:16:25exactement
01:16:26sur l'homicide routier
01:16:28que vous puissiez être
01:16:29pénalisé
01:16:30mais au sens du code pénal
01:16:32et avoir une condamnation
01:16:34qui soit à la hauteur
01:16:36du drame
01:16:37que vous avez produit
01:16:38quand vous prenez votre volant
01:16:39avec ou sans
01:16:41l'emprise de stupéfiants
01:16:42et bien
01:16:43que vous puissiez
01:16:45être condamné
01:16:47à la hauteur
01:16:48du drame
01:16:49que vous avez produit
01:16:50même s'il est involontaire
01:16:52Yves Cara
01:16:52oui
01:16:54le mieux c'est quand même
01:16:56éviter l'accident
01:16:57parce que bien sûr
01:16:58on peut punir
01:16:58on peut surveiller
01:16:59il faut contrôler
01:17:00évidemment il en faut
01:17:01mais vous savez
01:17:03souvent quand il y a
01:17:03un accident
01:17:04avec une personne
01:17:05qui n'a pas de permis
01:17:05souvent avec un taux
01:17:08d'alcoolémie supérieure
01:17:09ou avec de la drogue
01:17:10ou sans assurance
01:17:11voilà
01:17:11il y a souvent
01:17:12des facteurs supplémentaires
01:17:13qui se rajoutent
01:17:14donc voilà
01:17:15ce sont malheureusement
01:17:16un petit peu toujours
01:17:17les mêmes types de population
01:17:18le problème
01:17:19c'est qu'il faut éviter
01:17:20qu'il y ait ces accidents
01:17:21donc nous
01:17:22ce qu'on préconise
01:17:23depuis très longtemps
01:17:23c'est l'éducation
01:17:25la formation
01:17:25la communication
01:17:26le dire
01:17:27le répéter
01:17:28dire qu'il faut
01:17:30respecter
01:17:31des distances de sécurité
01:17:32qu'il ne faut pas boire
01:17:33qu'il ne faut pas prendre de drogue
01:17:34ça paraît évident
01:17:35mais il faut absolument communiquer
01:17:36le mieux c'est quand même
01:17:38non pas de punir
01:17:39mais qu'il n'y ait pas d'accident
01:17:40que les gens soient conscients
01:17:41vous savez
01:17:42je viens de faire
01:17:42pour la petite histoire
01:17:43je suis en vacances
01:17:44je vous appelle
01:17:45de Groningen
01:17:45des Pays-Bas
01:17:46pour la petite histoire
01:17:47j'ai fait 5-6 000 kilomètres
01:17:49dans toute l'Europe
01:17:50et
01:17:51pardon
01:17:52excusez-moi
01:17:53on s'aperçoit que
01:17:55quand on conduit
01:17:57dans d'autres pays
01:17:57peut-être
01:17:58et c'est peut-être
01:17:58un peu moins le cas
01:17:59en France
01:17:59les distances de sécurité
01:18:01sont beaucoup plus respectées
01:18:02et on se sent
01:18:03beaucoup plus en sécurité
01:18:04donc voilà
01:18:05on sent que vous êtes
01:18:06en Europe du Nord
01:18:07si je peux me permettre
01:18:08mon chien Yves Carras
01:18:08parce que personnellement
01:18:09j'en viens de l'Europe du Sud
01:18:10ça m'a donné de mauvaises habitudes
01:18:12c'est pas tout à fait pareil
01:18:14oui j'ai fait
01:18:14j'ai fait l'Allemagne
01:18:16j'ai fait la Suède
01:18:16oui ça vous risquez rien
01:18:18avec ma voiture
01:18:19voilà
01:18:19c'est vrai que c'est mieux
01:18:20donc voilà
01:18:21plutôt que de punir
01:18:22de faire une répression
01:18:25et il en faut
01:18:26bien évidemment du contrôle
01:18:27c'est de la prévention
01:18:28alors on va aller un petit peu
01:18:29dans le détail
01:18:30on va aller un petit peu
01:18:31dans le détail
01:18:31d'ailleurs de cette énumération
01:18:33de vie brisée
01:18:34on va le dire comme ça
01:18:34plutôt que de chiffres
01:18:36et on va aller dans ce détail là
01:18:38parce que ça m'a frappé
01:18:3982 usagers de deux roues motorisées
01:18:41donc motards, scooters
01:18:42sont morts rien qu'au mois de mai
01:18:4582
01:18:46c'est 19 de plus
01:18:48qu'au mois de mai
01:18:48de l'année d'avant
01:18:49comment on explique ça ?
01:18:51alors
01:18:52on l'explique pas malheureusement
01:18:53comme je vous le disais
01:18:54mais vous savez
01:18:54le deux roues motorisées
01:18:56et je suis motard
01:18:57et depuis toujours
01:18:58et j'ai eu un très grave accident en moto
01:18:59donc je peux en parler
01:19:00et à 90%
01:19:02c'est de ma faute
01:19:02parce que je n'étais pas
01:19:03assez inattentif
01:19:04les motos
01:19:06c'est 1% des véhicules
01:19:07qui circulent en France
01:19:0825% des morts
01:19:09voilà
01:19:10quand on a dit ce chiffre
01:19:11évidemment
01:19:12quand de haut
01:19:12on est moins protégé
01:19:14et évidemment
01:19:15il faut redoubler d'attention
01:19:17vous savez
01:19:18quand on arrive à un carrefour
01:19:19quand on est en moto
01:19:19même quand on a la priorité
01:19:21on met les mains sur les freins
01:19:23et on regarde de partout
01:19:24et on n'a pas la priorité
01:19:25parce que
01:19:26s'il y en a qui doivent se retrouver
01:19:27à l'hôpital
01:19:27ce sera le motard
01:19:28et pas l'autocille
01:19:29ça veut dire quoi ?
01:19:30ça veut dire qu'au carrefour
01:19:31le motard
01:19:33comment dire
01:19:33intériorise
01:19:34le fait que de toute façon
01:19:36l'automobiliste
01:19:36ne fera pas attention à lui ?
01:19:37non
01:19:39oui
01:19:39quelque part
01:19:40oui quelque part
01:19:41on doit avoir des yeux
01:19:41franchement en moto
01:19:42on doit avoir des yeux partout
01:19:43là puisqu'on parle de la moto
01:19:45en particulier
01:19:45mais c'est vrai aussi pour le vélo
01:19:47quand vous êtes à 30 ou 40 km heure
01:19:49vous pouvez blesser quelqu'un
01:19:50mais
01:19:50on parle de la moto
01:19:52oui bien sûr
01:19:53mais
01:19:54voilà
01:19:55oui quand on est sur une moto
01:19:57tout est dangereux
01:19:58tout le temps
01:19:58en permanence
01:19:59et quand on a la priorité
01:20:01moi dans ma tête
01:20:02j'ai pas la priorité
01:20:03j'ai les mains sur les freins
01:20:04parce que la personne
01:20:04qui est dans la voiture en face
01:20:05qu'est-ce que vous en savez
01:20:07qu'elle va s'arrêter
01:20:07peut-être qu'elle va tourner la tête
01:20:08peut-être qu'elle vous a pas vu
01:20:09avec aussi
01:20:11un autre effet pervers
01:20:12d'ailleurs
01:20:13de ce qui fait la beauté
01:20:14de la moto
01:20:14c'est que la moto
01:20:15est tellement puissante
01:20:16et rapide
01:20:16qu'elle peut arriver
01:20:17très rapidement
01:20:18et donc a plus de chances
01:20:19de surprendre l'automobiliste
01:20:20même si c'est à lui
01:20:21de s'informer
01:20:23de ce qu'il y a autour de lui
01:20:24Samuel Boto
01:20:25votre expérience de passager
01:20:28par exemple
01:20:29qu'est-ce que ça vous dit
01:20:29mon expérience de cycliste
01:20:31je me retrouve à 100%
01:20:32dans ce qui a été décrit
01:20:33par M. Cara
01:20:34où effectivement
01:20:35il y a toujours
01:20:36cette appréhension
01:20:37le fait aussi
01:20:38que quand on est sur un vélo
01:20:39ou une moto
01:20:40on est conscient
01:20:41qu'on ne pèse pas lourd
01:20:42en face d'une voiture
01:20:43même une Clio
01:20:44ou une Twingo
01:20:45et après
01:20:46rebondir sur ce que vous disiez
01:20:47sur la question de la prévention
01:20:49c'est-à-dire
01:20:49je pense que
01:20:50le rôle des autorités
01:20:51c'est de tendre un maximum
01:20:53vers le risque zéro
01:20:54et on pourra difficilement faire plus
01:20:55après
01:20:56il y a peut-être une manière
01:20:58de mettre les pieds dans le plat
01:20:59et au moins d'agir
01:21:01sur certains mots
01:21:02qui mènent à ce nombre de morts
01:21:05et jusque-là
01:21:06je n'ai entendu personne
01:21:07s'emparer de ce sujet
01:21:08mais quand est-ce qu'on va interdire
01:21:10définitivement
01:21:10l'alcool au volant
01:21:12c'est-à-dire aujourd'hui
01:21:12le simple fait
01:21:13qu'on puisse conduire
01:21:14avec un certain seuil d'alcool
01:21:15dans le sang
01:21:16ça me dépasse totalement
01:21:170,25 mg
01:21:19par contre
01:21:20là tout de suite
01:21:20c'est non
01:21:21c'est-à-dire
01:21:21on n'est pas du tout
01:21:22sur le même traitement
01:21:22les deux doivent être considérés
01:21:24à traitement égal
01:21:25et aujourd'hui
01:21:25ce n'est pas le cas
01:21:26et je me demande
01:21:27quand est-ce que
01:21:28personnes comme vous
01:21:29ou d'autres
01:21:29vont enfin s'emparer
01:21:30de ce sujet
01:21:31et qu'on va arriver
01:21:32à une tolérance zéro
01:21:33de ce point de vue-là
01:21:34je suis totalement d'accord
01:21:35Yves Cardin
01:21:35en Angleterre
01:21:38justement
01:21:38ils sont en train
01:21:39de revoir
01:21:39en profondeur
01:21:41leur législation
01:21:44sur le droit
01:21:45de conduire
01:21:46avec un taux d'alcoolémie
01:21:47sur pas mal de choses
01:21:48c'est certainement
01:21:49une réflexion
01:21:50qui a eu lieu
01:21:51déjà dans d'autres pays
01:21:52et qui va avoir
01:21:53certainement lieu
01:21:54en France
01:21:54on peut le penser
01:21:56dans les années qui viennent
01:21:56pourquoi pas
01:21:57il n'y a pas que la question
01:22:00de l'alcoolémie
01:22:01et des stupéfiants
01:22:01c'est un gros sujet
01:22:03c'est une grosse part
01:22:04de la question
01:22:04mais ce que vient
01:22:06de nous dire Yves Carrard
01:22:06il y a aussi
01:22:07la question
01:22:07d'être attentif
01:22:09vous savez
01:22:09moi je suis non-voyant
01:22:10quand je traverse la route
01:22:11je ne regarde pas
01:22:11le feu rouge
01:22:12ou le feu vert
01:22:12par contre je constate
01:22:13qu'autour de moi
01:22:14tout le monde me dit
01:22:15allez-y
01:22:15vous pouvez traverser
01:22:16heureusement que je ne vous écoute pas
01:22:17parce que par moments
01:22:18les voitures ne regardent pas
01:22:19s'il y a des piétons
01:22:20donc moi par contre
01:22:21les voitures
01:22:21je suis attentif
01:22:22je les écoute
01:22:23je les entends de loin
01:22:23et donc j'apprends même
01:22:25à ma fille
01:22:25à écouter
01:22:26et à analyser
01:22:28son environnement
01:22:28parce qu'il n'y a que ça
01:22:30réellement sur quoi
01:22:30on peut réellement compter
01:22:32pour se protéger
01:22:32et bien c'est pareil
01:22:33en voiture
01:22:34chose importante aussi
01:22:35Yves Carrard
01:22:36parce que maintenant
01:22:36on n'est plus tout jeune
01:22:37ni vous, ni moi, ni nous tous
01:22:39autour de cette table
01:22:39on se souvient tous
01:22:41de l'année 1995
01:22:42Jacques Chirac
01:22:42élu président de la République
01:22:44en 1995
01:22:45il y avait 8 412 morts
01:22:48sur une année
01:22:48sur la route en France
01:22:50aujourd'hui
01:22:51et c'est une tendance
01:22:52assez globale
01:22:52c'est autour
01:22:53malheureusement
01:22:53c'est toujours trop
01:22:54de 3000 victimes
01:22:56ça veut dire quand même
01:22:58que les pratiques
01:22:58ont changé
01:22:59qu'est-ce qui fait
01:22:59qu'il y en a beaucoup moins ?
01:23:00c'est la multiplication
01:23:01des radars ?
01:23:02c'est la sécurisation
01:23:03des véhicules ?
01:23:05c'est d'abord
01:23:06la sécurisation
01:23:07des véhicules
01:23:07il faut le dire
01:23:08parce que vous avez
01:23:09le même accident
01:23:10avec un véhicule
01:23:10des années 70
01:23:11et avec un véhicule
01:23:12de 2025
01:23:13moderne
01:23:14dans les années 70
01:23:16vous avez 6 mois
01:23:17d'hôpital
01:23:17en 2025
01:23:18il y a de grandes chances
01:23:19que vous rentriez
01:23:19chez vous le soir
01:23:20donc oui
01:23:21les véhicules ont fait
01:23:21énormément de progrès
01:23:23avec l'airbag
01:23:23avec les crash tests
01:23:24qui ont été mis en place
01:23:26d'ailleurs par les autonomies
01:23:27club européens
01:23:28donc oui
01:23:29et puis il y a aussi
01:23:30toutes les routes
01:23:32c'est vrai que le rond-point
01:23:33c'est pénible
01:23:34mais ça casse la vitesse
01:23:35donc c'est aussi
01:23:36toute l'infrastructure
01:23:37qui a progressé
01:23:38et puis
01:23:39la sensibilisation aussi
01:23:42la sensibilisation
01:23:44effectivement
01:23:45il y a tout
01:23:45c'est multifactoriel
01:23:47et pour la baisse
01:23:48des accidents
01:23:50donc oui
01:23:51c'est multifactoriel
01:23:52et il faut continuer
01:23:53il faut continuer
01:23:54de toute façon
01:23:54c'est vrai que moi
01:23:55j'appartiens à la génération
01:23:56c'est qui Sam
01:23:56celui qui conduit
01:23:57c'est celui qui ne boit pas
01:23:58c'est Sam
01:23:59c'était à la télé tout le temps
01:24:00et on était
01:24:01notamment à la campagne
01:24:02dans chaque classe d'âge
01:24:03au collège
01:24:03il y en a au moins
01:24:04un ou une
01:24:05qui est morte sur la route
01:24:06en revenant de boîte de nuit
01:24:07parce que c'était encore
01:24:08un fléau à l'époque
01:24:09la ceinture de sécurité
01:24:10à l'époque
01:24:10oui
01:24:11la ceinture de sécurité
01:24:12c'est une base
01:24:13c'est devenu une base
01:24:15pardon Samuel Bauton
01:24:16Yves Cara
01:24:16c'était une base
01:24:17il y a 30 ans
01:24:18il y a 30 ans
01:24:18ça n'était pas
01:24:19moi j'avais 50
01:24:20c'était pas la base
01:24:20alors la ceinture de sécurité
01:24:23d'ailleurs
01:24:23la ceinture de sécurité
01:24:243 points
01:24:24a été inventée
01:24:25dans les années 50
01:24:26par la marque Volvo
01:24:27j'ai visité
01:24:28le monde de Volvo
01:24:29à Godborg
01:24:29c'est pour ça
01:24:30que je peux vous en parler
01:24:30c'est intéressant
01:24:31non non
01:24:32la ceinture de sécurité
01:24:33quand on l'a rendue obligatoire
01:24:34ça a été un tollé
01:24:35d'abord ça a été
01:24:36hors agglomération
01:24:37et juste à l'avant
01:24:38ensuite en agglomération
01:24:40aussi
01:24:40et puis ensuite
01:24:41non mais au début
01:24:42personne n'en voulait
01:24:43ça a sauvé
01:24:44des centaines de millions
01:24:45de vies
01:24:46éviter des accidents graves
01:24:47oui bien sûr
01:24:48ça fait partie un petit peu
01:24:49des choses incontournables
01:24:50mais vous savez
01:24:50il y a encore
01:24:51pas mal d'accidents graves
01:24:53à cause des gens
01:24:54qui ne mettent pas leur ceinture
01:24:55c'est pour quand même
01:24:56qu'en 2025
01:24:57il n'y a pas le réflexe
01:24:58automatique
01:24:58de mettre la ceinture
01:24:59donc là aussi
01:25:00vous savez
01:25:01c'est jamais gagné
01:25:01on dit
01:25:01bah oui tout le monde
01:25:02met la ceinture
01:25:02non
01:25:03pour encore dire
01:25:04dès que vous montez
01:25:04dans votre voiture
01:25:05mettez la ceinture
01:25:06allez en tout cas
01:25:07soyez tous prudents
01:25:08vous qui êtes sur la route
01:25:09très nombreux
01:25:10demain pour le week-end
01:25:11du 15 août
01:25:12ou même ce soir
01:25:13qui nous écoutez de la route
01:25:14également
01:25:15parce qu'il faut être prudent
01:25:17d'abord
01:25:17même si vous ne l'êtes pas
01:25:18sachez qu'il y aura
01:25:19beaucoup de contrôle
01:25:19c'est ce que les autorités
01:25:21ont annoncé
01:25:22sur l'autoroute
01:25:23voilà c'est la fin de ce débat
01:25:24merci beaucoup Yves Cara
01:25:25avec grand plaisir
01:25:27c'est clair
01:25:28on parle des contrôles
01:25:28de la porte
01:25:29la première porte
01:25:31qu'on doit avoir
01:25:31c'est de se retrouver
01:25:32à l'hôpital
01:25:32et de ne pas entrer chez soi
01:25:33donc c'est pour ça
01:25:34qu'il faut avoir tout ça
01:25:35être conscient
01:25:35que 9 fois sur 10
01:25:37c'est à cause du conducteur
01:25:38donc restez concentré
01:25:39gardez les deux mains
01:25:40sur le volant
01:25:40regardez devant vous
01:25:41si vous êtes fatigué
01:25:42vous vous arrêtez
01:25:42et distance de sécurité
01:25:44et avec ça
01:25:44on est déjà pas mal
01:25:45voilà exactement
01:25:46sachez que Bison Futé
01:25:47annonce que demain
01:25:48samedi 16 août
01:25:49sera la journée
01:25:50la plus circulée
01:25:51de tout le week-end
01:25:52dans le sens des départs
01:25:53classé orange
01:25:54au niveau national
01:25:55ce sera donc difficile
01:25:56et il y aura énormément
01:25:58de difficultés
01:25:58notamment dans le sud-est
01:25:59autour de Lyon
01:26:01et en Ile-de-France
01:26:02merci à nos vrais voix
01:26:03Anthony Martin-Smith
01:26:04merci Jean-Marie
01:26:05merci à Madi Saidi
01:26:06merci
01:26:07et merci à Samuel Botton
01:26:09merci à vous
01:26:09on vous dit à vous
01:26:10à une prochaine fois
01:26:10c'est la fin des vrais voix
01:26:11la suite de votre soirée
01:26:13l'écoute de Sud Radio
01:26:13qu'est-ce qu'on attend
01:26:14avec Sophie Darrell
01:26:15et Laurence Perrault
01:26:16mais avant ça
01:26:17on trouve Jean-François Aquili
01:26:18merci à tous
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