- 26/03/2024
Avec Philippe Murer, économiste, auteur de "Sortir du capitalisme de désastre" publié aux éditions Jean-Cyrille Godefroy.
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-03-26##
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NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:15 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 [Musique]
00:19 Mais qu'est-ce qui se passe ?
00:21 [Musique]
00:22 Mais qu'est-ce qui se passe ?
00:24 Le déficit public dérape à 5,5%.
00:29 Il était initialement prévu à 4,9% par le gouvernement.
00:34 La dette publique, 110,6% du PIB.
00:41 Qu'est-ce qui se passe ?
00:43 Sommes-nous en soins palliatifs ?
00:46 Sommes-nous en état de mort imminente ?
00:48 Non, bien sûr, mais quand même, mais quand même.
00:51 C'est grave, docteur ?
00:54 [Musique]
00:56 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:58 Le fait du jour.
01:00 Ça n'ira pas, ça n'ira pas.
01:02 Et en ce moment, oui, on ne peut pas dire que ça aille très bien.
01:05 Avec ces annonces quand même extraordinaires.
01:07 On se rappelle que Bruno Le Maire avait fixé en matière de finances publiques
01:10 un objectif qui n'était pas très ambitieux.
01:12 Solde publique attendu au moins 4,9% en 2023.
01:17 Et puis hop, hop, tout explose.
01:20 Bonjour, Philippe Murer.
01:23 Bonjour André Bercov.
01:25 Bonjour Philippe.
01:26 Alors, vous êtes économiste, j'appelle que vous avez écrit
01:29 le très bon livre "Sortie du capitalisme de désastre".
01:32 Je ne sais pas si on est dans le désastre,
01:34 mais là, alors qu'est-ce qui fait que nous passons effectivement
01:38 à des prévisions qui n'étaient déjà pas extrêmement glorieuses,
01:41 à des prévisions qui carrément, carrément sont assez, on peut dire,
01:46 je ne dirais pas titanesques, mais titaniques.
01:49 Alors, qu'est-ce qui se passe et pourquoi on en est là déjà ?
01:55 Qu'est-ce qui se passe ?
01:56 Rappelons quand même la première chose,
01:58 c'est que si le déficit public augmente,
02:01 c'est parce qu'on est dans des gaspillages sans fin de l'État.
02:04 Dans des gaspillages sans fin, on se rappelle de Covid.
02:08 Il faut revenir au Covid qui a coûté 300 milliards d'euros
02:11 et que le quoi qu'il en coûte de Bruno Le Maire.
02:13 On était tout fiers de l'annoncer.
02:15 Pour une maladie qui était une grosse grippe,
02:17 en fait, qui tuait autant qu'une bonne grosse grippe,
02:20 une très grosse grippe, on a confiné pendant un an,
02:22 et les restaurateurs et d'autres professions,
02:25 on leur a demandé de rester chez eux et que l'État payerait.
02:28 Ça a coûté 300 milliards d'euros.
02:30 On était à peine sortis du Covid qu'on est rentrés dans la guerre en Ukraine.
02:33 Et plutôt que de pousser aux négociations qui étaient presque abouties,
02:36 on le sait, en avril 2022,
02:38 pour que la Russie se retire d'Ukraine
02:40 contre la non-adhésion de l'Ukraine à l'OTAN,
02:43 l'Occident a poussé à cette guerre à l'Ukraine
02:46 qui a coûté 120 milliards d'euros à la France.
02:48 20 milliards d'euros d'aides à l'Ukraine directes,
02:51 des armements, les aides de l'Union européenne.
02:54 D'ailleurs, en février 2024, vous vous rappelez André,
02:57 en même temps que Bruno Le Maire faisait les premiers annonces d'austérité
03:02 en augmentant de 6 milliards d'euros l'impôt sur l'électricité,
03:05 10% des prix de l'électricité,
03:07 il promettait 10 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques,
03:11 et bien Bruno Le Maire allait signer à Bruxelles
03:14 qu'on allait dépenser 50 milliards d'euros pour l'Ukraine,
03:17 donc la part de la France, 10 milliards.
03:19 Et puis les sanctions sur l'énergie contre la Russie,
03:22 en fait qui devaient mettre l'électro...
03:25 La Russie à genoux.
03:27 La Russie à genoux,
03:30 elles nous ont coûté en termes de bouclier énergétique
03:33 100 milliards d'euros sur 3 ans.
03:35 Tout ça, ça a des conséquences.
03:37 Et alors Bruno Le Maire, qui est vraiment un rigolo,
03:39 a fait une chose encore plus bête,
03:41 mais qui coûte quand même 15 milliards d'euros par an,
03:43 il faut le signaler, c'est pas rien,
03:45 c'est ce qu'il cherche comme économie aujourd'hui,
03:47 ce sont les OAT, la dette indexée sur l'inflation.
03:50 M. Bruno Le Maire a continué à mettre
03:53 de la dette indexée sur l'inflation,
03:55 alors que les taux étaient à zéro.
03:57 Alors même que d'ailleurs l'inflation remontait.
03:59 Et bien cette dette, il faut payer un taux d'intérêt
04:02 par exemple de 2%, et y rajouter le taux d'inflation
04:05 de 5% de l'année dernière.
04:07 Et ça, ça coûte 15 milliards d'euros par an
04:09 à l'État français en 2022 et en 2023.
04:12 - Philippe Hurer, si on fait le total,
04:14 c'est aberrant quoi.
04:17 - Aberrant, donc 300 milliards de confinement,
04:19 120 milliards pour l'Ukraine,
04:21 30 milliards d'euros pour les OATI.
04:23 Donc voilà, vous faites exploser le déficit public,
04:26 la dette publique, avec toutes ces erreurs
04:28 politiques économiques.
04:29 Et moi je vais vous dire, quand j'entends Bruno Le Maire
04:31 prétentieux et arrogant, alors qu'il a fait
04:33 que des erreurs de politique économique
04:35 depuis 2017, je lui lance le défi,
04:38 M. Bruno Le Maire, sortez du marché européen
04:40 de l'électricité.
04:41 À ce moment-là, vous pouvez diviser par deux
04:44 les prix de l'électricité pour les ménages,
04:46 pour les entreprises.
04:48 - Comme l'ont fait l'Espagne et le Portugal,
04:51 en quelque sorte.
04:52 - Oui, c'est ça. L'Espagne et le Portugal vont
04:54 beaucoup mieux en termes de croissance grâce à cela.
04:56 Que la France, l'Allemagne et l'Italie
04:58 qui y sont restées, faites ça.
05:00 À ce moment-là, il y aura beaucoup plus de consommation
05:02 parce que les prix seront plus bas,
05:03 les entreprises ne seront pas défaillantes
05:05 et vous verrez que vous aurez une belle croissance,
05:07 pas mal de recettes fiscales et que des gens
05:09 s'y ratent d'une partie du problème.
05:11 Le problème qu'on a, André, vous le savez,
05:13 c'est que ce gouvernement ne gouverne pas
05:15 pour les Français, il gouverne pour l'Union Européenne.
05:17 Et donc la sortie du marché européen d'électricité,
05:19 c'est un tabou absolu pour eux.
05:21 - Alors, je ne sais pas s'il gouverne pour l'Union Européenne,
05:23 mais en tout cas, je vais vous faire entendre
05:25 Philippe Murer, justement, une déclaration hier
05:27 de Bruno Le Maire.
05:29 Il a trouvé une parade d'économies,
05:31 parce qu'il faut faire des économies,
05:32 et là on dit "où est-ce qu'on va faire des économies ?"
05:34 Recherche économie, désespérément,
05:36 il a trouvé une parade sur les médicaments. Écoutez.
05:38 - La deuxième chose, après la réduction
05:40 des dépenses de l'État, qui est indispensable,
05:42 c'est une prise de conscience collective.
05:44 Tout ne peut pas reposer que sur
05:46 les dépenses de l'État.
05:48 - Dans votre livre, vous dites "ça ne peut pas être open bar",
05:50 c'est ça ? - Non, ça ne peut plus être open bar,
05:52 bien entendu, mais sur toutes les dépenses.
05:54 - Mais ça veut dire quoi ? Concrètement ?
05:56 - Concrètement, sur le médicament.
05:58 Quand nous décidons d'augmenter la franchise de 50 centimes
06:00 à 1 euro, c'est une façon de dire "mais désolé,
06:02 le médicament, ça ne peut pas être open bar, regardez tous les médicaments
06:04 que vous accumulez dans votre pharmacie, ça a un coût,
06:06 c'est vous qui payez, c'est le contribuable qui paye".
06:08 - Est-ce qu'on peut imaginer des remboursements
06:10 selon les revenus, par exemple ?
06:12 - Je suis ouvert à tous les débats.
06:14 Ce n'est pas à moi de trancher comment
06:16 les économies vont être faites, ça doit être un débat
06:18 collectif. J'appelle à une prise de conscience
06:20 collective sur la nécessité
06:22 de faire des choix dans nos dépenses publiques,
06:24 dans toutes les dépenses publiques,
06:26 celles de l'État, les dépenses sociales
06:28 et les collectivités locales. - Donc quelqu'un qui gagne
06:30 aujourd'hui 4 000 euros pourrait se voir moins
06:32 rembourser ses médicaments, vous ne l'excluez pas par exemple ?
06:34 - C'est ce que nous avons déjà décidé.
06:36 Et qu'est-ce que ça nous permet de faire ? Il ne s'agit pas de dire
06:38 qu'on va ratiboiser tout le monde,
06:40 il s'agit juste de mettre un principe de responsabilité
06:42 et de choix dans
06:44 la dépense publique. Si on estime
06:46 ce que je crois, que des personnes qui sont
06:48 gravement malades, il ne faut jamais les laisser tomber,
06:50 il faut bien les soigner. Une personne qui a un cancer,
06:52 elle ne doit pas en plus
06:54 avoir un souci financier. - Mais celle qui est en bonne santé,
06:56 qui gagne bien sa vie, elle doit payer plus.
06:58 - Alors juste,
07:00 Philippe Murer,
07:02 c'est intéressant d'abord, il y a deux choses.
07:04 Il dit "ça ne peut plus être
07:06 Aupenbar", alors si je comprends bien, c'était
07:08 Aupenbar il y a encore quelques années,
07:10 ou jusqu'à présent, même avant
07:12 évidemment, Emmanuel Macron et Bruno
07:14 Le Maire. Et puis deuxièmement, il dit
07:16 "écoutez, ce n'est pas à moi de décider",
07:18 ça c'est fabuleux, "on va faire une conférence,
07:20 on va faire un colloque, on va faire
07:22 je ne sais pas, un conseil citoyen,
07:24 et puis on va décider ensemble". Mais attendez, je croyais
07:26 que vous étiez payé à l'exécutif pour ça.
07:28 Philippe Murer, mais c'est
07:30 quand même... alors est-ce que c'est bien cette histoire
07:32 des médicaments ?
07:34 - Vous avez tout à fait raison, et la prétention
07:36 et l'arrogance de Bruno Le Maire est extraordinaire.
07:38 Alors il va culpabiliser les Français en
07:40 disant "c'est de votre faute, ce n'est pas de la mienne".
07:42 C'est exactement ce qu'il est en train de faire.
07:44 Je vous rappelle que les Français ont des remboursements sur les médicaments
07:46 parce qu'ils payent des cotisations sociales
07:48 sur leur salaire. Si on veut qu'ils
07:50 payent les médicaments, il faut
07:52 leur enlever les cotisations sociales, il faut être raisonnable.
07:54 Le problème, si vous voulez, c'est que
07:56 en fait, à force de chercher
07:58 des petites économies
08:00 partout de médicaments, on n'a plus
08:02 d'industrie pharmaceutique, on a des manques de médicaments
08:04 parce qu'on ne les paye pas assez cher.
08:06 En France, à force de faire des économies
08:08 sur les salaires des soignants, on n'arrive
08:10 plus à recruter des soignants, on le sait en France,
08:12 ni des policiers, ni des enseignants.
08:14 Donc en fait, le vrai problème, il n'est
08:16 pas là. Parce qu'en fait, le déficit
08:18 public, si vous voulez, c'est
08:20 tout arrive au final au déficit
08:22 public. Quand vous n'avez pas de croissance,
08:24 quand vous avez une politique industrielle
08:26 qui détruit la production,
08:28 tout finit par le déficit public. Or là,
08:30 il faut revenir sur la politique économique
08:32 de Macron et de Bruno Le Maire depuis
08:34 2017. C'est une baisse d'impôt sur les
08:36 plus riches avec... on enlève
08:38 l'ISF, on baisse l'impôt sur les
08:40 dividendes, l'impôt sur les bénéfices,
08:42 on baisse l'impôt sur les plus-values.
08:44 Je ne parle pas du bénéfice et du
08:46 dividende du petit entrepreneur.
08:48 Je parle des 30 000 ménages les plus
08:50 riches qui touchent deux tiers des revenus du capital.
08:52 Parce qu'il ne faut pas se faire lerer
08:54 par les mesures d'hémagogue.
08:56 Quand on baisse l'impôt sur les dividendes,
08:58 c'est essentiellement 30 000 ménages
09:00 qui prennent deux tiers des revenus.
09:02 Donc en fait, ils ont fait ça en disant
09:04 "on va avoir plein de croissance et
09:06 ça va bien marcher". Eh bien non, le résultat
09:08 c'est pas de croissance,
09:10 une baisse des recettes fiscales
09:12 et des défaillances d'entreprise au plus haut
09:14 depuis 2008. Et quand je dis pas de croissance,
09:16 il faut remettre ça
09:18 et l'avoir toujours à l'esprit.
09:20 La croissance en France depuis fin 2019
09:22 c'est 0,4 % par an.
09:24 0,4 % par an. Il n'y a plus de croissance en France.
09:26 Donc avant le Covid.
09:28 Même avant le Covid, Philippe Burer.
09:30 2019 c'était avant le Covid.
09:32 Donc de fin 2019
09:34 à aujourd'hui, la croissance moyenne
09:36 c'est 0,4 % par an. En Allemagne, c'est
09:38 pire, c'est 0 % par an.
09:40 Il n'y a plus de croissance. En Italie, ce serait presque
09:42 pareil et en Espagne aussi. En fait,
09:44 c'est quoi ? C'est l'échec de toutes ces politiques
09:46 économiques qui nous conduisent à des déficits
09:48 publics. Alors, avec la politique
09:50 économique qu'ils ont pris, la première chose
09:52 c'est qu'ils ont fait exploser les inégalités.
09:54 Macron et Le Maire. Il faut bien comprendre
09:56 que les salariés, ceux qui travaillent,
09:58 ont une baisse de 5 %
10:00 de leur pouvoir d'achat depuis
10:02 3 ans. 5 % !
10:04 Et en plus, on leur met une énergie
10:06 chère. Et bien, que fait le gouvernement ?
10:08 Il est obligé de faire des boucliers tarifaires
10:10 qui coûtent une blague. Et on se boucle
10:12 par le déficit public et le budget.
10:14 Toutes les erreurs de politique économique
10:16 ont été faites, bien sûr par Macron
10:18 mais aussi par Sarkozy, Hollande
10:20 et tous ceux qui l'ont précédé.
10:22 Les prédécesseurs, il ne faut pas les oublier.
10:24 Exactement. C'est-à-dire le libre-échange
10:26 et la délocalisation de notre industrie.
10:28 Le fait qu'il n'y a pas de politique industrielle
10:30 alors qu'il y en avait une forte sous De Gaulle et Pompidou.
10:32 Le fait qu'il n'y a pas de patriotisme économique.
10:34 Le fait qu'on ait
10:36 une énergie chère maintenant.
10:38 Ça fait qu'on n'a pas de production, pas de croissance,
10:40 pas de recettes fiscales. Et donc,
10:42 à la fin, ils font des plans de relance.
10:44 Ça se boucle par le budget, ils font des plans de relance.
10:46 On se boucle par le déficit public.
10:48 Donc, Macron a tout sacrifié
10:50 à la croissance. Baisse d'impôts sur les plus riches,
10:52 destruction du modèle social.
10:54 Et la croissance n'est pas au rendez-vous.
10:58 Voilà. Exactement.
11:00 Vous avez vu qu'il détruise notre service public.
11:02 À tel point, les fonctionnaires...
11:04 Il y a quelqu'un qui travaille
11:06 l'OFCE, François Girolfe,
11:08 qui est très brillant, qui a montré que les fonctionnaires
11:10 en 20 ans ont vu le point d'indice
11:12 baisser de 30 %.
11:14 Voilà. 30 %. Donc, évidemment,
11:16 vous n'arrivez plus à recruter des fonctionnaires
11:18 pour l'hôpital, pour la police,
11:20 ou pour même l'ALERA-TP. Donc,
11:22 non seulement ils ont détruit la croissance, mais ils détruisent
11:24 l'avenir en même temps. Voilà. Et tout se retrouve
11:26 à la fin dans le déficit public.
11:28 Restez avec nous, Philippe Hurère. On va quand même
11:30 parler après comment on peut peut-être arrêter
11:32 ou en tout cas endiguer, quelque peu,
11:34 ce tsunami.
11:36 À tout de suite, après cette petite pause.
11:38 Et puis, vous aurez la parole 0826-300-300
11:40 pour réagir et poser
11:42 toutes vos questions. Et puis, je vous rappelle, bien sûr, qu'on est en direct
11:44 sur le Facebook Live, sur la page Facebook
11:46 de Sud Radio. À tout de suite.
11:48 Sud Radio Bercov,
11:50 dans tous ses états. Appelez
11:52 maintenant pour réagir 0826-300-300.
11:54 0826-300-300
11:56 Ici Sud Radio.
11:58 Ici Sud Radio.
12:00 Les Français
12:02 parlent au français.
12:04 Les carottes sont cuites.
12:06 Les carottes sont cuites.
12:08 Les carottes sont cuites.
12:10 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
12:12 Alors, cette dette.
12:14 Alors, cette dette publique.
12:16 Alors, ce déficit. Si encore, c'était
12:18 des dérapages contrôlés.
12:20 Malheureusement, je ne sais pas si le contrôle
12:22 est au rendez-vous. Mais Philippe Hurère,
12:24 on ne va pas rester, effectivement, d'un apocalypse
12:26 now. Mais, au fond,
12:28 est-ce qu'il y a un correctif, aujourd'hui ?
12:30 Qu'est-ce qu'il serait ? Je ne dirais pas les mesures
12:32 les plus urgentes à prendre. On ne va pas faire un catalogue.
12:34 Mais, qu'est-ce qu'il faut arrêter ?
12:36 Quelles dépenses ? Est-ce que vous avez écrit
12:38 que ce soit vis-à-vis de l'Ukraine, que ce soit vis-à-vis
12:40 bon, le Covid, maintenant, c'est fini.
12:42 J'espère que ça ne va pas revenir.
12:44 C'est quoi, la prochaine... C'est un exercice
12:46 de lucidité en disant "on ne peut pas tout faire,
12:48 on ne peut pas tout payer, on ne peut pas être
12:50 dans le quoi qu'il en coûte". C'est ça ?
12:52 C'est exactement ça. Alors, les dépenses
12:54 qu'on envoie vers l'extérieur, ces particuliers,
12:56 on peut les couper, ça n'a pas
12:58 d'impact sur l'économie française.
13:00 Donc, c'est vrai que si on arrêtait
13:02 de lancer la guerre en Ukraine et on se
13:04 battait pour des négociations,
13:06 ça serait quand même une pire, meilleure
13:08 idée, je pense. On ne peut pas se le
13:10 permettre, sinon. Mais si on coupe
13:12 dans les dépenses publiques à l'intérieur commun,
13:14 commencez à le faire, Bruno Le Maire. C'est-à-dire
13:16 une hausse des impôts de 6 milliards sur l'électricité
13:18 qu'on voit dans les factures, avec
13:20 une coupe dans les dépenses publiques de 10 milliards,
13:22 ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ces
13:24 16 milliards-là, ils seront retirés
13:26 de l'économie française. Donc, ils seront
13:28 retirés du PIB et on va se retrouver
13:30 avec une bascule... Aujourd'hui, on est
13:32 quasiment à la récession. On a zéro
13:34 croissance du PIB sur les deux derniers trimestres.
13:36 Si on coupe dans les dépenses publiques
13:38 aujourd'hui, on va se retrouver en récession
13:40 franche, avec un multiplicateur.
13:42 Donc, ça sera plus que les 16 milliards
13:44 qui seront perdus et donc encore
13:46 plus de recettes fiscales qui seront
13:48 perdues. Donc, en fait, on va se retrouver avec un
13:50 déficit qui sera à peine amélioré.
13:52 Si on fait ça, on va se retrouver
13:54 dans la situation de la Grèce, vous vous rappelez, entre
13:56 2011 et 2014, où on
13:58 avait tellement coupé dans les dépenses publiques
14:00 qu'on s'est retrouvé avec un
14:02 PIB qui a baissé de 25%
14:04 en Grèce en 3 ou 4 ans
14:06 et avec de la dette
14:08 publique qui est montée au plafond à 51%
14:10 du PIB. Donc, ça, c'est pas la solution
14:12 la coupe dans les dépenses publiques sèche
14:14 à part sur la guerre en Ukraine
14:16 ou se battre contre la faute sociale.
14:18 - Alors, c'est quoi la solution ?
14:20 C'est quoi la solution
14:22 ou les solutions les plus
14:24 efficaces
14:26 qui pourraient être les plus efficaces potentiellement ?
14:28 - Alors, la solution
14:30 la plus efficace, c'est très clairement
14:32 il n'y en a qu'une seule de solution en fait.
14:34 C'est d'abord
14:36 lutter contre les fraudes sociales,
14:38 fiscales qui coûtent beaucoup d'argent.
14:40 Charles Pratt avait montré, je crois, sur votre
14:42 antenne, que la faute sociale, ça
14:44 coûtait 50 milliards d'euros.
14:46 Très souvent, d'ailleurs, souvent lié
14:48 à un excès de carte vitale
14:50 et lié à une forme de fraude liée à l'immigration.
14:52 Les centenaires algériens aussi,
14:54 les gens de 110 ans
14:56 qui ont versé des retraites en Algérie.
14:58 En tout cas, il y a une mine à creuser
15:00 et le gouvernement se refuse. La fraude fiscale
15:02 qui est aussi un problème. Mais en fait,
15:04 la vraie problématique, c'est qu'il faut complètement
15:06 changer de modèle économique, tout
15:08 simplement. C'est-à-dire favoriser
15:10 la production en faisant
15:12 du protectionnisme intelligent,
15:14 en faisant que la commande publique,
15:16 elle soit réservée aux entreprises françaises,
15:18 ce qui permet d'avoir plus de production,
15:20 plus de recettes fiscales.
15:22 En faisant de l'état-stratège, on veut de l'énergie
15:24 pas chère, eh bien faisons un plan
15:26 mesmer 2 sur le nucléaire. Au lieu de faire
15:28 Mefesonam, on fait un plan mesmer
15:30 2 sur le nucléaire pour construire
15:32 rapidement beaucoup de centrales nucléaires,
15:34 avoir de l'énergie propre comme de l'hydrogène
15:36 ou de l'électricité pas chère
15:38 pour les Français. Là, on relance la production,
15:40 on relance la croissance. Si vous voulez,
15:42 on se trouve un peu dans la même situation
15:44 qu'en 1945.
15:46 En 1945, on a 200%
15:48 d'aides sur PIB en France à cause
15:50 de la guerre. On a une industrie détruite
15:52 et une économie en ruine.
15:54 Que fait le gouvernement français ?
15:56 Eh bien, il relance la croissance
15:58 par du patriotisme économique,
16:00 tout un tas de mécaniques, et
16:02 on se retrouve avec 7% de
16:04 d'aides sur PIB en 1973, André.
16:06 Donc, on a baissé de 200% à 7%.
16:08 Je ne dis pas qu'on peut rééditer
16:10 le même exploit. Là, le problème, c'est
16:12 qu'on a une oligarchie qui est passée
16:14 comme une guerre sur la France, qui a tout détruit,
16:16 la production, le déficit,
16:18 la dette publique.
16:20 Et donc, il faut tout changer.
16:22 En fait,
16:24 Philippe Murer, ce que vous dites,
16:26 il faut non seulement
16:28 l'ardente obligation du plan,
16:30 mais l'ardente obligation de neurones.
16:32 De neurones,
16:34 ce qui veut dire virer tout.
16:36 Il faut sortir de l'Union Européenne pour
16:38 avoir toutes ces mécaniques pour la production,
16:40 tant agricoles qu'industrielles,
16:42 etc.
16:44 Et il faut aussi virer toute l'oligarchie
16:46 d'incapables qui tient la France
16:48 depuis 40 ans. Et donc, il faut que les Français
16:50 et ces deux courages-là, sortir de l'Union Européenne
16:52 et virer les incapables.
16:54 Ce n'est pas parce qu'on parle bien à la télévision
16:56 et qu'on a fait l'EDA qu'on est compétent.
16:58 La compétence, elle se voit dans les résultats.
17:00 Les résultats, ils sont très très mauvais.
17:02 Et donc, il faut changer de classe politique
17:04 et prendre des encourageurs à la place.
17:06 En tout cas, vaste programme sorti de l'Union Européenne,
17:08 n'en parlons pas. Et puis, trouver des gens
17:10 efficaces, ça se trouve évidemment.
17:12 Mais aussi, travail d'Hercule,
17:14 qui vivra et qui votera, verra.
17:16 Merci.
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