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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-21##
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h19, Jean-Marie Bordry.
00:05Vous êtes bien sur Sud Radio et on est ravis de nous rejoigner si c'est le cas.
00:08Il est 17h31, c'est Les Vraies Voix avec vos trois Vraies Voix du jour,
00:12Samuel Bauton, Mathieu Hoc et Philippe Bourriacchi.
00:15On est aussi avec Christophe La Vraie Voix du soir,
00:17qui est ancien gendarme et réserviste au 0826 300 300.
00:23Tout de suite notre débat.
00:25Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:28On revient sur les propos du député insoumis du Val d'Oise, Aurélien Taché.
00:32Je le cite, la police tue, c'était sur Twitter.
00:35La police tue partout, fin de citation.
00:38Ces propos vous choquent-ils ?
00:40Vous votez sur Twitter, vous nous appelez 0826 300 300, on est là pour en débattre.
00:45Sachez qu'Aurélien Taché était notre invité.
00:47D'ailleurs, il avait accepté l'invitation pour venir justifier ses propos.
00:50Il les maintient, il faut le savoir.
00:52Et que finalement, en apprenant le nom de notre roi chroniqueur autour de la table,
00:55il a fini par annuler son intervention au tout début de l'émission.
00:59Ce qui est particulièrement courageux de sa part.
01:01Alors, je ne sais pas de qui il avait le plus peur.
01:03J'ai peut-être une petite idée, j'en sais rien, ce n'est pas grave.
01:05Ce que je veux, c'est que malgré tout, on en débatte.
01:07Qu'on parle aussi de ce débat.
01:09Le rapport entre certains élus et pas seulement d'ailleurs.
01:11Beaucoup de Français avec leur force de l'ordre,
01:14qu'ils soient gendarmes ou policiers.
01:16Vous avez aussi besoin d'un petit peu de contexte, quoi qu'il arrive,
01:19pour que vous puissiez comprendre d'où viennent ces propos.
01:21Donc, je le redis, il a tweeté Aurélien Taché, je le cite,
01:25la police tue partout dans le Val-d'Oise où je suis élu,
01:29comme dans les Deux-Sèvres où j'ai grandi.
01:31Il évoquait aussi, je cite, Gabriel et sa famille,
01:34ceux qui se battent pour sa mémoire.
01:35C'est un message qui fait suite à l'organisation d'une marche blanche.
01:38Ça aura lieu le 19 septembre prochain à Auger, c'est dans les Deux-Sèvres.
01:42Une manifestation organisée à la suite de la mort en mai dernier
01:45d'un homme de 33 ans, tué par un gendarme
01:47qui s'était senti menacé lorsqu'il intervenait pour un tapage nocturne.
01:52D'abord, je voudrais qu'on donne la parole à Christophe.
01:54On va parvenir sur l'annulation d'Orient Taché, ça ne sert à rien.
01:57Ce n'est pas grave.
01:58En revanche, Christophe, le gendarme que vous êtes,
02:00j'ai besoin que vous nous disiez comment vous réagissez
02:04à de tels propos.
02:06Et comment vous réagissez aussi au fait que le préfet du Val-d'Oise
02:08ait pu porter plainte contre le député pour ses propos ?
02:12Écoutez, déjà, mettre en cause la police,
02:13on a un qualifiant de sueur,
02:14n'est pas un propos à la tort de la responsabilité d'un député.
02:17On s'assait acter.
02:19En plus, le contexte, on le connaît,
02:20il est extrêmement compliqué sur le terrain.
02:23Je pense que ça, ça n'a pas lieu d'être.
02:26Après, le fait porte plainte,
02:28oui, je dirais que c'est son rôle.
02:30Aurélien Taché a mentionné le Val-d'Oise,
02:32il est député du Val-d'Oise.
02:34Écoutez, il fait son job.
02:37Il tient son rôle.
02:38Il tient son rôle.
02:39Qu'est-ce que ça fait aux gendarmes que vous êtes
02:40d'entendre que les pouvoirs publics réagissent comme ça ?
02:42C'est une décision qui a été critiquée
02:44aussi par un certain nombre d'observateurs
02:46ou d'hommes politiques,
02:47le fait que le préfet s'engage ainsi ?
02:49Pas du tout.
02:50Je pense qu'il est dans son rôle complet.
02:52Je veux dire, non, au contraire.
02:54Il fait face à une déclaration,
02:56une communication sur risque
02:57qui est diffamatoire et injurieuse
02:59envers les policiers du Val-d'Oise.
03:01Il parle de gendarmes, en fait, d'ailleurs,
03:02puisque l'histoire implique des gendarmes.
03:04Mais bon, c'est générique.
03:05Oui, mais on dit polygénérique, effectivement.
03:07Quand on dit les forces de l'ordre,
03:09on dit les autorités régaliennes de l'État.
03:12Vous l'avez pris pour vous, quoi.
03:13Oui, bien sûr.
03:14C'est le gendarmerie nationale,
03:15police nationale, police municipale
03:16et tous les groupes affiliés
03:18comme le GPSR pour le métro,
03:20la STF pour l'État, etc.
03:22Comment vous le vivez ?
03:23Parce que c'est des accusations
03:24qui sont régulières,
03:26qu'elles viennent de lui
03:27ou qu'elles viennent d'autres.
03:29Je pense que ce n'est pas uniquement...
03:32Ce qui est stéril,
03:33c'est qu'encore une fois,
03:34ça met de l'huile sur le feu.
03:36Je vais me répéter,
03:37le contexte est extrêmement déficit
03:39sur le terrain.
03:40Quand les gens disent
03:41mais on a envie de la sécurité,
03:44que fait la police,
03:44que sont les gendarmes ?
03:46Ce n'est pas le propos, en fait.
03:48C'est que, croyez-moi,
03:49les gendarmes et les policiers
03:50sont sur le terrain jour et nuit.
03:52Ils risquent leur vie
03:52pour assurer de la sécurité
03:54aux concitoyens.
03:55C'est d'ailleurs un droit primordial
03:57du citoyen français
03:58d'avoir le droit à une sécurité,
04:00ce qui ne l'est pas.
04:02On va les faire
04:02puisque la réponse pénale,
04:04elle n'est pas là.
04:05Et la réponse pénale,
04:07on l'aurait
04:07avec une application stricte
04:08de ce qui est prévu
04:09au code de procédure pénale
04:10et en code pénale.
04:12Mais les points prévus
04:14ne sont pas appliqués.
04:16Mathieu Hoc.
04:17Oui, alors sur les propos,
04:18je suis d'accord
04:18avec ce qui vient d'être dit.
04:19Sur les propos d'Aurélien Taché,
04:21moi j'aimerais faire
04:21trois observations.
04:22La première, je pense,
04:24je trouve que ce sont
04:24des propos qui sont stupides
04:25d'un responsable politique
04:27parce que,
04:28et c'est toujours la même chose
04:29avec les élus LFI,
04:30ils se disent anti-système
04:32mais en fait,
04:32ils se cachent derrière le système
04:33lorsqu'ils ont des problèmes
04:34et ils sont bien contents
04:35d'avoir des policiers
04:36pour sécuriser leurs déplacements,
04:38de la même façon
04:39qu'ils se cachent derrière
04:39leur immunité parlementaire
04:41pour parfois proposer
04:43des discours
04:44qui sont à la limite
04:45de la légalité.
04:47Donc ça, c'est mon premier point.
04:48Le deuxième point, je trouve,
04:49c'est que c'est complètement minoritaire.
04:50Il suffit de regarder les enquêtes.
04:52Le baromètre Sevipof
04:53pour Sciences Po,
04:55c'est un baromètre
04:55qui est semestriel
04:58et qui donne en fait...
04:59En gros, qui dit...
05:00La position, la police tue.
05:02Qui dit, en fait,
05:03les Français ont confiance
05:03en la police.
05:04Environ 80% dans le baromètre,
05:06c'est assez stable.
05:07des Français ont confiance
05:09en la police.
05:10Ce qui veut dire
05:10qu'un Français sur 5,
05:11si je fais la soustraction,
05:12n'a pas confiance en la police.
05:14Oui, exactement.
05:14Mais après,
05:156 Français sur 10
05:16n'ont pas confiance en la justice.
05:18Donc c'est aussi ça,
05:19le sujet.
05:19On se regarde,
05:20on se désole quand on se compare.
05:21Exactement.
05:21Ensuite, après,
05:22et la troisième observation,
05:24c'est que c'est même dangereux
05:25pour les policiers
05:26parce que ça participe
05:27à alimenter une culture
05:28de haine anti-flics.
05:30Et il faut regarder
05:31notamment les chiffres
05:31du ministère de l'Intérieur
05:32sur les refus d'obtempérer
05:33qui est véritablement
05:34un bras d'honneur
05:35qu'on fait aux forces de l'ordre.
05:3727 000 refus d'obtempérer
05:38par an.
05:39C'est en augmentation
05:40de plus de 50%
05:41depuis 10 ans.
05:42Et surtout,
05:43sur 20% des cas
05:44de refus d'obtempérer,
05:45la vie du policier
05:46est en jeu.
05:46Or,
05:47comme il y a un climat
05:48anti-flics,
05:49comme il y a une non-protection
05:50des policiers
05:51lorsqu'ils interviennent,
05:52dans 1% des refus d'obtempérer,
05:54le policier utilise son âme.
05:551% versus 20%.
05:57Ce genre de discours,
05:58aujourd'hui,
05:59alimente une véritable haine
06:01anti-flics
06:01qui, je trouve,
06:01est délétère pour le pays.
06:02Mais au-delà de ça,
06:03j'aimerais faire préciser
06:04avant de donner la parole
06:05à nos autres vrais voix,
06:06à Christophe,
06:06en tout cas,
06:07lui demander son sentiment.
06:08Ces refus d'obtempérer
06:09qui prennent des proportions
06:12énormes,
06:12vous l'expliquez-vous
06:13par la peur
06:14des forces de l'ordre
06:15de certains
06:15ou au contraire
06:16par l'absence de peur
06:17des forces de l'ordre ?
06:19Non,
06:19je pense que
06:20c'est l'absence
06:21de peur des forces de l'ordre
06:23mais surtout l'absence,
06:24encore une fois,
06:25je vais réutiliser le mot,
06:26de la réponse pénale.
06:28On sait très bien
06:28que de toute manière,
06:29les peines seront
06:30à la hauteur des faits.
06:31On va foncer
06:32sur des gendarmes,
06:33on va foncer sur des policiers,
06:34on va les blesser,
06:35on va les tuer.
06:36Mais de toute façon,
06:37derrière,
06:38on sait très bien
06:38que les peines seront minoreuses.
06:41Samuel Botton.
06:43Alors,
06:43on partit seulement d'accord
06:45avec ce qui vient d'être dit
06:46par Mathieu
06:46et j'aimerais apporter
06:47un contrepoint
06:48à ce point de vue.
06:49Un contrepoint
06:50pour débattre tranquillement d'ailleurs.
06:52Oui, oui, tout à fait.
06:53Comment dire ?
06:54D'abord,
06:55il y a effectivement
06:56les propos d'Aurélien Taché
06:57et je pense
06:58qu'un député
06:59se doit d'être
07:00un peu plus à hauteur de vue
07:01sur ce type de problématique.
07:03Il n'y a pas de souci.
07:03Sur la question d'LFI,
07:05ils sont partis en vacances
07:06du 15 juin au 15 août,
07:06ils sont de retour,
07:07donc ils se mettent en marche
07:08pour leur manifestation.
07:10Chacun fait sa déclaration polémique
07:11sur les piliers idéologiques
07:13de LFI
07:14pour sa conquête du pouvoir,
07:15donc on en est là très bien.
07:17Après,
07:17sur la question
07:18et sur la citation
07:19la police tue,
07:20que ce soit Aurélien Taché
07:22ou un autre
07:22qui le disent,
07:23on ne le dit pas
07:23de cette manière certes,
07:24mais est-ce qu'il a tort ?
07:26Non.
07:26C'est-à-dire ?
07:27La police a tué.
07:28La police a tué en France,
07:29je pense à Naël,
07:30je pense à Adama et Traoré,
07:31je pense à Zia Débouna,
07:32je pense à plein de jeunes,
07:34plein de personnes
07:34qui sont mortes,
07:35attendez-vous,
07:36qui sont mortes
07:39à cause de la police.
07:40Vous avez parlé
07:40d'un climat antiflique,
07:41le climat antiflique,
07:42certes,
07:43d'une certaine partie
07:43de la population,
07:44mais qui est également
07:45alimenté par les forces
07:46de police elles-mêmes,
07:48par nombre de bavures
07:49qu'il y a pu avoir,
07:50et aussi par ce lien
07:51qui,
07:51je considère d'une certaine manière,
07:53et c'est très dommage
07:54et ce n'est pas comme ça
07:55que ça aurait dû se finir,
07:56est brisé entre police
07:57et forces de l'ordre.
07:58Une fois qu'on a dit ça,
08:00la question c'est,
08:01il faut un peu déchiffre,
08:02où se positionne la France
08:03en termes de violences policières ?
08:05Aujourd'hui,
08:05à échelle européenne,
08:07on est le pire pays
08:07avec l'Irlande.
08:08Donc à un moment,
08:09je veux bien
08:09qu'on parle de citoyens,
08:11de population,
08:12de responsabilisation,
08:13de civisme,
08:14mais forces de police
08:15et syndicats policiers
08:17en premier lieu
08:17doivent aussi à un moment
08:18se regarder dans un miroir,
08:20revoir leur méthode
08:21et à un moment,
08:22travailler aussi
08:23à la réconciliation
08:24entre ces deux parties.
08:25Donc dire la police-tue aujourd'hui,
08:26je suis désolé,
08:27ce n'est pas un mensonge.
08:27Après, sur la manière de le dire,
08:29sur la personne qui le dit
08:30et sur comment on porte ce débat,
08:31ça méritait beaucoup mieux.
08:32Alors, une précision
08:33avant de donner la parole à Philippe
08:34qui va vous répondre
08:35parce qu'en plus,
08:35il n'est pas du tout d'accord
08:36et de la redonner à Christophe aussi.
08:37Quand vous dites
08:38la police est responsable
08:39de la mort de telle ou telle personne,
08:42il y a un certain nombre
08:43de jeunes qui sont morts
08:45que vous avez cités
08:46sur la mort desquels
08:48il y a encore une action judiciaire.
08:50Ce qui signifie que pour le coup,
08:51les policiers qui sont visés
08:52quand c'est le cas
08:53sont toujours présumés.
08:54Oui, je pense que c'est important
08:55de le préciser.
08:57Philippe Brouillac.
08:58Pour Zian et Brouillac,
08:59je ne pense pas
09:00que c'est les policiers
09:00qui vous ont aimé
09:01dans un transformateur.
09:02Non, non, mais je veux faire
09:04l'avocat de ceux
09:05qu'on considère aujourd'hui
09:06comme des démons
09:07et le billet d'hier
09:08que j'ai présenté,
09:09je pense qu'il tombe à point.
09:11Je peux le rappeler,
09:12hier, vous avez salué
09:13ceux que vous appelez
09:14nos anges gardiens,
09:15les gendarmes,
09:16les policiers,
09:17mais aussi les pompiers
09:18et les autres.
09:18Tout à fait.
09:19Moi, j'ai une pensée
09:20pour toutes ces femmes
09:21et ces hommes
09:21qui se lèvent tous les matins,
09:23qui foirent leur vie familiale,
09:25qui ne voient pas
09:26leur gosse grandir
09:27et qui sortent
09:28sur des interventions,
09:30qui risquent leur vie,
09:31qui ont l'adrénaline
09:32qui monte à 400%
09:33et le jour où il y a un problème,
09:34ils sont lâchés par tout le monde,
09:35par tous les politiques
09:36qui n'ont aucun
09:37prend ses responsabilités.
09:39La police ne tue pas,
09:40elle sauve des vies.
09:41Les gendarmes ne tuent pas,
09:42ils sauvent des vies.
09:43Il faut en sorte
09:44que vous soyez pauvres,
09:46que vous soyez milliardaires,
09:47vous êtes égaux
09:48lorsqu'il faut venir
09:49vous donner la sécurité.
09:51Et ces députés de la République
09:52sont censés être
09:53les garants
09:53et les piliers de la République
09:54qui se comportent
09:55comme des racailles,
09:56qui insultent nos institutions,
09:58qui insultent ces femmes
09:59et ces hommes
09:59qui risquent leur vie.
10:00Pour nous, je tiens à le rappeler,
10:02ne sont pas dignes.
10:03On devrait leur retirer
10:04leur immunité parlementaire
10:05et qu'ils soient jugés.
10:06Il ne devrait pas exister
10:06l'immunité parlementaire.
10:07Et lorsqu'on déraille
10:09et on dévie,
10:10on doit être sanctionné
10:10comme n'importe quel citoyen.
10:12Moi, je vais vous dire quelque chose.
10:13Lorsque vous avez la formation
10:15que vous avez,
10:15on peut discuter de la formation,
10:16je n'ai aucun souci.
10:18Mais lorsque tous les jours
10:19vous faites cracher dessus,
10:20vous faites insulter,
10:21vous faites caillasser,
10:22que vous avez une situation
10:23de stress et d'analyse
10:24lorsque vous arrivez
10:25sur une situation
10:25et que vous êtes 5
10:26et que vous n'avez que cette nuit
10:27où il y a 300 jeunes
10:29qui ont attaqué
10:30nos anges gardiens,
10:32mais pas un seul,
10:33pas un seul d'entre vous
10:34de cette gauche-là
10:35que je maudis,
10:36mais réellement je vomis
10:37de me dire
10:37que j'ai pu faire partie
10:39de cette famille.
10:39J'en ai honte.
10:40Attendez, de toute la gauche
10:41parce qu'il n'y en a aucun de vous
10:42qui se lèvent
10:43en disant
10:44nos policiers ont été agressés,
10:46c'est scandaleux.
10:46Personne ne manifeste
10:47pour les soutenir.
10:48Personne n'est là.
10:49Et vous savez
10:49ce que vous êtes en train
10:50de faire à la gauche ?
10:51Vous êtes en train de faire
10:51en sorte que le Rassemblement National
10:52est le seul aujourd'hui
10:54entre guillemets
10:55dans l'inconscient des gens,
10:57le protecteur de la police.
10:58Heureusement qu'il y a
10:59des gens bienveillants
11:00et y compris au centre
11:01et y compris Valérie Pécresse
11:02via le bouclier de sécurité
11:04où on soutient nous
11:05financièrement
11:05les actions
11:07pour les policiers municipales,
11:08les caméras de vidéoprotection
11:09et les équipements du SDIS.
11:11On est attaqué par qui ?
11:12On est attaqué par LFI,
11:13on est attaqué par le Parti communiste
11:14pour arrêter de soutenir
11:15ces gens-là.
11:16Moi, je veux présenter
11:17au nom de la République française
11:18mes plus grandes excuses,
11:20les excuses de la nation
11:21pour ceux,
11:22ces racailles
11:23qui se comportent mal,
11:24qui vous insultent
11:24et qui vous mettent
11:25en porte-à-faux
11:26parce que demain,
11:27quand il y a un minot
11:27qui va entendre
11:28« Ah, la police tuée partout ! »
11:29Il a qu'une envie,
11:30c'est de prendre un pavé
11:31et le jeter sur une bagnole de flic.
11:32Il y a deux jours,
11:33j'ai failli mourir en voiture.
11:35Je passais au feu vert,
11:36il y a un chauffard
11:37qui était en délit de fuite,
11:39qui est passé en trompe,
11:40voiture noire,
11:42pas éclairée,
11:43pas de feu ni rien.
11:44Si,
11:45si un véhicule de police
11:46ne s'était pas interposé
11:47entre lui et moi,
11:48je ne serais plus là.
11:49Donc non,
11:50la police ne tue pas,
11:51elle sauve des vies
11:52et des racailles.
11:53Donc,
11:53il va bien se tenir,
11:54ils n'auront pas de problème
11:55avec les forces de l'ordre.
11:56Samuel,
11:56vous avez beaucoup crié
11:58pour nous dire quelque chose
11:59qu'on savait déjà.
11:59Je ne veux pas,
11:59je ne veux parler avec le cœur.
12:00Bien sûr.
12:01Mais pour nous dire quelque chose
12:02qu'on savait déjà,
12:03la police,
12:03elle est là pour remplir son rôle
12:04et effectivement
12:05pour protéger les citoyens.
12:07Non seulement elle est là
12:08pour le faire,
12:08qu'elle le fait.
12:09C'est ce qu'elle fait.
12:09Et elle le fait très bien
12:10et la police,
12:10je le renvoie au mandat
12:11de François Hollande,
12:12certes dans la dureté
12:13et dans l'émotion,
12:14mais la police a été applaudie
12:15à ce moment-là.
12:16Les forces,
12:17nos services publics
12:18ont été applaudis
12:19pendant le Covid.
12:20Il y a encore une forme
12:21de ce lien qui est là.
12:22Quand vous me dites
12:23la gauche,
12:23elle n'a rien fait,
12:24ce n'est pas vrai.
12:24J'ai déjà dit
12:25à maintes et maintes reprises
12:26sur ce plateau,
12:27s'emparer des questions
12:27de sécurité,
12:28monter au créneau
12:29pour soutenir les policiers,
12:30c'est ce qui a coûté cher
12:31à la gauche
12:31et de François Hollande
12:32et au mandat de Manuel Valls
12:34et derrière à Bernard Cazeneuve.
12:35Et c'est pour ça
12:36que le parti socialiste
12:37derrière s'est effondré
12:38parce qu'il a pris
12:39à bras le corps
12:39ces problématiques
12:40et que derrière,
12:41son électorat lui en a voulu
12:42et s'est déporté
12:44sur un électorat,
12:45sur un parti plus LFI.
12:47Mais aujourd'hui,
12:48de dire toute la gauche
12:48se désolidarise
12:49de la question de la police,
12:50ce n'est pas vrai.
12:51Si vous me parlez de LFI,
12:53LFI, c'est une frange,
12:54une frange extrême.
12:55Si vous me parlez du PC,
12:56c'est encore autre chose.
12:57C'est tout extrême.
12:58Mais désolidarisez-vous
12:58de ces gens-là,
12:59vous n'avez rien à voir.
12:59Mais je n'ai pas de désolidariser,
13:00moi je n'appartiens à personne,
13:01je suis indépendant,
13:02je suis indépendant,
13:02je suis indépendant.
13:02Non, mais le parti socialiste
13:03est noble.
13:05Désolidarisez-vous
13:05de ces gens-là
13:06et rentrez dans le rang
13:07de la République et des Républicains.
13:07Il y a juste à avoir
13:07de la hauteur de vue
13:08sur des problématiques,
13:10sur des questions de civisme
13:11et sur ce que doit représenter
13:12notre République française
13:13dans les yeux
13:14et dans l'esprit
13:15de nos concitoyens.
13:16Alors là,
13:16on a dévié sur la politique,
13:18ça vient toujours vite.
13:19Ils le vivent comment,
13:20Christophe,
13:21vos collègues ?
13:24De cette déclaration ?
13:25Non, ce débat.
13:27Concrètement.
13:27Quelles forces politiques
13:28sont avec eux ?
13:29Quelles forces politiques
13:30les détestent ?
13:31Quels sont les Français ou pas ?
13:32Enfin...
13:33Alors, si on veut parler
13:34de forces politiques
13:35qui détestent la police,
13:36la gendarmerie,
13:36effectivement,
13:37on va tout de suite
13:38pointer du doigt à LFI.
13:40Le parti communiste,
13:41non,
13:41je ne suis pas trop d'accord.
13:42Je pense que
13:43c'est la partie de gauche
13:44mais il n'est pas antiflique du tout.
13:46Non,
13:47je pense que celui qu'on vit,
13:48c'est effectivement LFI.
13:50Maintenant,
13:51j'ai écouté les propos
13:52de votre invité
13:53qui a dit
13:53non, non,
13:54la police tue.
13:56Là, il y a des...
13:56Samuel Gréman,
13:57il vous écoute.
13:57Il est là.
13:58Vous êtes là pour les choses.
13:59Tant mieux, tant mieux.
14:00Mais c'est incroyable
14:02ce qu'il raconte
14:02parce que d'abord,
14:03il est au courant,
14:04il est juge d'instruction
14:05dans toutes les affaires
14:06dont il a cité.
14:08Dama Traoré,
14:08il sait ce qui s'est passé.
14:09Il sait qu'il y a eu
14:10l'abandon des poursuites
14:11et qu'il y a un non-lieu
14:12dans cette affaire
14:13et que les magistrats
14:14ne sont pas...
14:14Non mais vous savez,
14:15je peux vous citer.
14:16Laissez-le terminer.
14:17Et qui pourtant
14:18sont coupables
14:18et ont des preuves.
14:19A commencer par un ministre.
14:20Laissez-le terminer.
14:21Il connaît également
14:22ce qui s'est passé
14:23à Nanterre pour Naël.
14:25Il était sur les lieux.
14:26Vous avez des vidéos
14:27qui sont très claires
14:28sur le sujet.
14:28C'est encore en issue.
14:29Il y a un enfant
14:29qui a été tué à bout pour...
14:30Attendez, attendez, attendez.
14:32C'est encore en instruction.
14:34Il sait que ce policier
14:39c'est de n'importe quoi.
14:40Il se base sur quoi ?
14:41Il regarde la télé ?
14:41Sur des faits.
14:42Sur des faits,
14:43des vidéos, des preuves,
14:44monsieur, tout simplement.
14:45Il regarde la télé
14:45et on lui donne la soupe.
14:47Vous n'avez pas à faire...
14:48Et vous venez vous intervenir
14:49sur une émission de radio ?
14:50Attendez, une personne.
14:51Je sais de quoi je parle,
14:52pas vous.
14:53Vous n'êtes pas dans les enquêtes.
14:55Vous ne pouvez pas vous permettre
14:56de dire de telles choses.
14:57Vous serez surpris.
14:58Oui, bah écoutez,
14:59moi je ne sais rien
15:00que vous n'êtes.
15:01Ni plus d'instructions...
15:02Non, personne ne l'est.
15:03A priori, il n'y a pas de magistrat
15:04autour de la table.
15:05Mathieu, à quoi ?
15:05Moi, j'aimerais qu'on entende
15:06ce que dit Christophe
15:07et qui a raison
15:08et c'est de repartir du terrain.
15:10Il y a quelque chose
15:10que les forces de l'ordre
15:11ont la sensation
15:12depuis sur le terrain
15:13et c'est vrai.
15:14Notamment, vous avez cité
15:14depuis François Hollande.
15:16Depuis 2015,
15:17les forces de sécurité,
15:19police, gendarme, etc.
15:20sont les pompiers
15:20de tous les problèmes
15:21de la société.
15:22Il y a une augmentation,
15:23comme je l'ai dit tout à l'heure,
15:24du nombre de violences
15:25faites aux personnes
15:26dans notre société.
15:27Ce sont les policiers
15:27qui y vont.
15:28Il y a une augmentation
15:29des refus d'obtempérer.
15:30Ce sont les policiers
15:31qui sont en première ligne.
15:32Il y a le terrorisme.
15:33Ce sont les policiers
15:33qui sont en première ligne.
15:34Et les gendarmes, je précise.
15:35Et les gendarmes, etc.
15:36Évidemment.
15:37Il y a les Jeux Olympiques,
15:39la Ligue des Champions, etc.
15:42Assez que vous disiez,
15:42les forces de l'ordre
15:43sont en présence.
15:43Tout le monde est d'accord là-dessus.
15:44Il y a en fait énormément de choses.
15:46On fait peser
15:46de plus en plus de charges
15:47sur les policiers.
15:48On ne les paye pas forcément
15:49très très bien.
15:50Pardon, on va élargir.
15:51Pardon.
15:52On fait peser
15:52de plus en plus de charges.
15:53On demande,
15:54on donne de plus en plus
15:55de travail en d'autres termes
15:56aux forces de l'ordre.
15:56C'est ce que vous dites.
15:58Vous avez le sentiment
15:58que c'est les missions
16:00qui augmentent,
16:01mon cher Christophe,
16:01ou au contraire,
16:03que c'est juste
16:04qu'on respecte la loi
16:06de moins en moins
16:07et que par conséquent
16:07vous devez être partout.
16:09Il y a tout ça.
16:09C'est-à-dire que d'autre manière,
16:11comme on parlait au tout début
16:12de la délinquance quotidienne
16:14et la délinquance de rue
16:15vers la criminalité,
16:17qui est en augmentation
16:18parce que vous avez parlé
16:19par les chiffres,
16:19mais nous les chiffres,
16:20on les a par le nombre
16:21de procédures et d'intervention.
16:22Donc oui,
16:24il faut être de plus en plus
16:24sur le terrain.
16:26On risque de plus en plus
16:27notre vie
16:27et la réponse pénale,
16:30encore une fois,
16:30n'est pas à la hauteur.
16:32D'où le sentiment d'impunité
16:33par tous les délinquants
16:34et les criminels.
16:35On n'en a pas parlé d'ailleurs
16:36de la réponse pénale,
16:37à part Christophe.
16:37Et c'est un très bon sujet
16:39parce que,
16:40et c'est ça aussi le sujet,
16:41c'est la question du narcotrafic
16:42et plus grandement
16:42de ce qu'on appelle
16:43les territoires perdus
16:44de la République.
16:45En France,
16:46il y a 250 000 personnes
16:49qui vivent du trafic de drogue
16:50aujourd'hui
16:51selon l'OFDT.
16:52En France,
16:53en miroir,
16:54il y a à peu près
16:55200 000 à 250 000
16:56forces de l'ordre,
16:58policiers
16:59et gendarmes,
16:59rien compris.
17:01Donc pour faire
17:01autant de missions
17:02avec autant de délinquants
17:04ou je reprends l'exemple
17:05de Philippe de Racaille
17:06dans notre pays,
17:07ce n'est absolument pas possible.
17:08C'est intenable
17:09comme situation.
17:10Et c'est ça le message
17:11que donnent les forces de l'ordre.
17:12Le message est le suivant.
17:13Il y a de plus en plus de gens
17:14qui ne respectent pas la loi.
17:16On doit faire
17:16de plus en plus de choses.
17:17On parlait aussi
17:17à notre sujet.
17:19Les policiers doivent maintenant
17:19sécuriser des écoles.
17:20Ce n'était pas le cas avant.
17:22Et donc,
17:23tous ces sujets-là,
17:24il faut des forces de frappe.
17:26Donc il faut en embaucher.
17:27Notamment.
17:27Il faut l'embaucher.
17:29Il faut les équiper.
17:30Et après,
17:30les former,
17:31etc.
17:31Et les respecter.
17:32Et je suis désolé.
17:34Ils sont entre le marteau
17:34et le conduit.
17:35Moi,
17:35je vais vous parler
17:36de ma propre expérience.
17:37Moi,
17:38j'ai la chance
17:38d'avoir été accueilli
17:40par un pays
17:40qui s'appelle la France
17:41et qui m'a aimé
17:42comme son fils immédiatement.
17:44Sans distinction
17:44de couleur de peau,
17:45de religion,
17:46d'orientation sexuelle
17:47ou d'origine.
17:49Je viens d'un pays
17:49qui s'appelle l'Algérie.
17:51L'Algérie,
17:51vous n'avez pas besoin
17:52d'un équipage
17:52de 30 personnes
17:53pour neutraliser 200 personnes.
17:54Vous avez besoin d'un flic.
17:56Et je les nomme
17:56les judge raids.
17:57Alors,
17:57c'est peut-être excessif.
17:59Mais là-bas,
17:59si vous manquez
18:00de respect à un flic,
18:01vous ne payerez plus jamais
18:02d'impôts de toute votre vie.
18:03Et pourquoi personne ne l'ouvre ?
18:05Pourquoi personne ne dit
18:05quoi que ce soit ?
18:06Parce qu'il y a l'autorité là-bas.
18:07Point bas.
18:07Je ne dis pas
18:08qu'il faut en arriver
18:08à cette extrémité.
18:09Mais je suis désolé.
18:10Quand on a nos anges gardiens,
18:11je vous dis 75% de divorces
18:13dans la police nationale
18:14et chez les gendarmes.
18:1575% des divorces.
18:17Ils flinguent leur vie
18:17pour nous sauver.
18:18La moindre des choses,
18:20c'est qu'on leur dise tous les jours
18:20merci et qu'on les aime.
18:22La moindre des choses,
18:23c'est quand un flic
18:23vous arrête ou un gendarme,
18:25vous la fermez,
18:26vous arrêtez votre véhicule,
18:27vous obtempérez
18:27et ça se passe très bien.
18:29Et vous me dites ça à moi.
18:30Moi, c'est le cas
18:31quand je me fais arrêter
18:32et qu'il m'arrive de brûler
18:32ou d'être à vélo
18:34avec mes écouteurs.
18:35Oui, chef.
18:35Vous avez raison.
18:36Mon chef, vous voulez que je vous dise
18:37la plupart du temps,
18:38je m'en tire comme ça
18:39sans rien du tout.
18:39Tout à fait.
18:40Vous voyez comme quoi
18:40la bonne intelligence et civile...
18:41Parce que c'est vraiment
18:41des êtres humains qui sont là.
18:42C'est des peines de famille qui sont là.
18:44Évidemment.
18:44Et vous êtes d'accord
18:45pour dire merci à Christophe ?
18:46Je vais vous le dire,
18:47il m'est arrivé à des moments
18:48face à certains profils de policiers
18:50qui cherchent sciemment
18:51à vous pousser à bout
18:52ou qui jouent,
18:53pardonnez-moi l'expression,
18:54à jouer au con.
18:55Ça a pu m'arriver de derrière
18:56et dire maintenant,
18:57va te faire un.
18:58Le retien, je ne le fais pas.
18:59C'est un autre âge.
19:00Mais parce qu'il y a des moments aussi,
19:01vous pouvez être poussé à bout
19:01de dire effectivement,
19:02les policiers sauvent,
19:03il faut les respecter,
19:04il faut les aimer.
19:05Évidemment.
19:06Évidemment.
19:06Et je pense aux heures
19:07les plus simples qu'on ait connu.
19:08Samuel, je n'essaie pas
19:09de trouver des circonstances atténuantes.
19:10Mais quand vous êtes
19:10complètement compressé tout le temps,
19:12il y a de temps en temps
19:13des hommes derrière le képi
19:14qui peuvent masser
19:16les hommes et les femmes qui prèvent.
19:17Et la grande majorité,
19:18et je le redis,
19:19on vous aime,
19:20merci pour ce que vous faites.
19:21Continuez.
19:21Vous serez pas d'accord.
19:22J'en supplie, continuez.
19:23Mais c'est moi qui vais faire la police
19:24parce qu'on arrive au terme de ce débat.
19:25Christophe, restez dans les parages quand même.
19:27Je vous remercie d'abord
19:28d'avoir débattu avec nous,
19:29de nous avoir raconté votre vécu.
19:31Et je vous dis qu'on se retrouve
19:32dans un instant
19:33parce qu'on va essayer de se détendre.
19:34Et on va aussi,
19:35c'est la tradition,
19:36dans les vraies voix à la même heure,
19:37juste après le débat,
19:38tester votre connaissance de l'actualité.
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