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  • 31/01/2024
Avec Françoise Degois et Philippe Bilger

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-01-31##

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News
Transcription
00:00 - Il est 8h14, l'édito ce matin,
00:03 Elisabeth Lévy est en vacances, toute une petite semaine.
00:07 - Ah bon ? - Oui, bien sûr.
00:08 Donc hier c'était Guillaume Bigot, ce matin c'est vous Philippe Bilger.
00:12 Françoise de Gaulle est là aussi pour "Dites-le Franchement".
00:14 Alors dites-le franchement Philippe Bilger,
00:17 comment vous avez trouvé Gabriel Attal hier ?
00:19 Sur la forme et sur le fond.
00:21 - Alors, sur la forme je l'ai trouvé bon,
00:24 mais moins bon que lorsque porte-parole ou ministre,
00:29 il développe de manière totalement spontanée la pensée qu'il a.
00:33 Là il est dans un exercice officiel où on lui a préparé un discours,
00:39 où il le lit et il perd en spontanéité me semble-t-il et en liberté.
00:44 Ça c'est sur la forme.
00:46 Et puis sur le fond, évidemment, il faut bien voir que le discours de politique générale
00:53 induit un certain nombre de contraintes et d'obligations
00:57 auxquelles lui-même ne pouvait pas échapper.
00:59 Pour le reste, j'ai écouté par exemple ce matin Éric Reuvel,
01:04 c'est sûr que c'est un inventaire, mais je trouve un peu injuste
01:10 l'appréciation qui consiste à lui reprocher,
01:13 il n'y a qu'à, il faut qu'on s'aie le propre des engagements
01:17 qu'on prend dans un discours de politique générale,
01:21 et rien dans ce qu'il dit, puisque je considère que le réel aujourd'hui
01:25 est pratiquement, impose quasiment une politique de droite,
01:30 rien dans ce qu'il dit ne m'a scandalisé.
01:33 Alors reste à savoir ce que demain il fera de ses promesses.
01:38 - Alors ce que vous dites c'est que c'est un discours de politique de droite alors ?
01:42 - Ah oui, pas autant que d'aucuns le disent,
01:46 mais François Velez l'a pas dit hier par exemple,
01:49 c'est sûr, mais parce qu'on ne peut pas à mon sens
01:53 avoir satisfait une autre branche de l'alternative.
01:57 Une réalité aujourd'hui sur beaucoup de plans
02:01 impose ce qu'on appelle politique de droite,
02:04 j'ose à peine l'appeler une politique de bon sens.
02:07 - Vous dites oui, c'est-à-dire que parmi les mesures
02:10 il y a des choses que vous avez retenues, que vous trouvez intéressantes ?
02:14 - Par exemple, Patrick Roger,
02:17 évidemment je suis plus sensible à cet aspect régalien
02:21 lorsqu'il énonce l'évidence "on casse, on répare, on est condamné",
02:25 il a été fortement applaudi, pratiquement sur tous les bancs,
02:29 c'est une telle évidence qu'on s'étonne
02:33 qu'il faille attendre un Gabriel Attal
02:37 pour énoncer cette pétition de principe.
02:41 Alors ensuite je suis confiant
02:44 que si je n'attendais pas de la concrétisation
02:48 je demeurerais dans un statut parfaitement naïf.
02:52 Mais je trouve qu'il y a chez lui, à titre personnel,
02:56 une sorte de juvinilité d'action
03:02 qui rassure par rapport à Elisabeth Borne,
03:05 et encore une fois je ne me berce pas d'illusion,
03:08 c'est très dur de mettre en œuvre
03:10 tout ce qu'on annonce dans un discours de politique générale.
03:14 Mais je ne l'ai pas trouvé suprêmement brillant,
03:18 mais je trouve que cette juvinilité
03:22 ne fait pas honte à la France dans le discours qu'il a présenté.
03:25 - Merci Philippe Bidjerre.
03:27 [Musique]
03:29 Bon, Françoise de Goy, dites-le franchement,
03:31 donc Philippe Bidjerre l'a dit,
03:32 c'est une politique de droite, en tout cas c'est la couleur.
03:35 - Bien sûr, et d'ailleurs d'hier soir...
03:37 - Je ne sais pas si c'est du Canada Dry...
03:38 - D'hier soir nous nous sommes chamaillés sur cette question-là,
03:41 à droite ou toute, oui, moi je ne partage pas,
03:43 je suis d'accord avec ce que dit Philippe,
03:45 quel plaisir de débattre avec vous le matin,
03:47 au passage, je suis d'accord avec ce que dit Philippe
03:50 sur le caractère de la figure imposée,
03:52 c'est un peu compliqué de reprocher à Gabriel Attal
03:54 d'avoir fait un inventaire à la prévère,
03:56 c'est en fait la règle, franchement,
03:58 un grand discours de politique générale,
04:01 si quelqu'un autour de la table est capable de me dire
04:03 quand est-ce qu'il se souvient d'un grand discours de politique générale,
04:06 je lui fiche mon billet,
04:08 peut-être qu'il y a la nouvelle Jacques-Jean-Leband Helmas,
04:11 peut-être cette nouvelle donne qu'il a prononcée,
04:15 mais les discours de politique générale
04:17 sont en règle générale extrêmement ennuyeux
04:19 et sont toujours des catalogues.
04:20 Après, là où je diverge complètement avec Philippe,
04:23 bien sûr sur le bon sens, tu casses, tu payes,
04:25 la vérité c'est que dans les faits, quand tu casses, tu payes.
04:27 - Ah !
04:28 - Ah si, beaucoup de gens sont des...
04:30 - Vous voulez que je vous donne des exemples, Françoise de Gaulle ?
04:32 Tiens, par exemple, il y a quelqu'un qui vient d'être encore relaxé,
04:36 alors que c'était le cerveau justement de toutes les attaques...
04:39 - D'accord, moi je ne vais pas recommencer sur...
04:41 - Bah oui, oui, non mais...
04:42 - Ok, ok, pour un fait divers, non, non, mais...
04:44 - Non, non, non, c'est pas un, c'est toutes les semaines, je comprends.
04:47 - Patrick, Patrick...
04:48 - C'est toutes les semaines, le cerveau présumé des vols,
04:49 chez les stars a été relaxé.
04:51 - Non mais est-ce que je voulais juste dire
04:53 qu'on peut toujours donner des contre-exemples.
04:55 Cette idée générale qui consiste à dire
04:57 ce discours que je trouve moi particulièrement toxique,
05:01 pas le vôtre, bien sûr, vous êtes journaliste
05:03 et patron de chaîne et vous relatez les événements,
05:06 mais la façon dont c'est utilisé me fait peur.
05:09 Je pense que taper en permanence sur la justice,
05:12 expliquer que la justice est défaillante,
05:14 c'est une faute, ça c'est le premier point.
05:16 - Oui, oui, elle n'est pas toujours défaillante.
05:18 - Et deuxièmement, je pense que la justice,
05:20 on a de grands magistrats en France,
05:21 et celui qui est en face de moi ne me dira pas le contraire,
05:23 ça c'est pas vrai.
05:24 - Et il ne l'est plus.
05:25 - Mais il ne l'est plus, mais la réalité c'est que
05:26 la magistrature française, elle s'en sort pas si mal que ça.
05:29 Si on écoute les marchands de malheur,
05:30 en gros, les délinquants sont relâchés au bout de 24h.
05:33 J'en ai marre de cette généralisation
05:35 parce que ça construit une idée qui n'est pas vraie.
05:38 Il y a des véritables problèmes, mais voilà.
05:40 Sur la droite toute, oui bien sûr,
05:42 moi quand il y a le RSA avec 15h, c'est à droite toute.
05:45 Quand on donne un tour de vis sur les allocations chômage,
05:48 c'est à droite toute.
05:50 Il n'y a rien qui peut rassérerner un français
05:52 qui gagne peu d'argent.
05:53 Quelqu'un qui écoute ce discours,
05:55 qui entend le RSA, la loi logement,
05:57 j'ai pas eu le temps d'en parler ce matin,
05:58 mais c'est dingue.
05:59 La loi logement, on va introduire de nouveaux logements,
06:02 on laisse ça à l'attribution au maire,
06:04 vous vous rendez compte ce que ça veut dire ?
06:06 C'est la porte ouverte, à mon avis,
06:07 avec une forme de clientélisme.
06:09 Moi je ne fais pas confiance.
06:10 - Mais les maires, ils ne peuvent plus rien faire aujourd'hui,
06:12 donc résultat, il n'y a pas de construction de logement.
06:14 - Peut-être, les maires, ils feraient bien de respecter la loi SRU
06:16 et accepter dans certaines villes,
06:18 je pense à Neuilly, mais pas simplement,
06:20 d'avoir les 25... - C'est de la caricature ça.
06:21 - Mais ça c'est pas la caricature. - Mais dans d'autres villes, c'est pas vrai.
06:23 - Ça c'est la vérité.
06:24 - Mais ça c'est aussi de la caricature,
06:26 parce que ce n'est pas vrai dans toutes les villes, François.
06:28 Vous ne pouvez pas dire ça.
06:29 - Non mais je suis d'accord avec vous.
06:30 - Vous dénoncez un discours de caricature.
06:33 - Non mais Patrick, soyez sympa.
06:34 Je vous dis qu'il y a un certain nombre de villes,
06:37 écoutez, on peut faire la liste,
06:38 il y a un certain nombre de villes où la loi SRU n'est pas respectée.
06:41 Pour des raisons, évidemment,
06:43 personne n'a envie de voir débouler des familles pauvres dans ces centres-villes.
06:47 - On en parle dans un instant avec vous, Philippe Bilger,
06:49 et évidemment, Françoise de Gouin,
06:51 et le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau,
06:53 qui sera l'invité de Sud Radio de Jean-Jacques Bourdin.
06:55 Dans une dizaine de minutes,
06:57 vous pourrez réagir à tout ce que vous entendez.
06:59 9h, Manu vous attend au standard, évidemment.
07:02 - Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Rocher.
07:06 - Il est 8h25, que retenez-vous de Gabriel Attal,
07:10 son discours de politique générale ?
07:12 Désmicardiser la France, déverrouiller la France,
07:16 débureaucratiser le pays,
07:19 c'était les 3D, évidemment,
07:21 ou alors un catalogue de mesures,
07:23 ou alors ce que me disent des auditeurs,
07:25 évidemment, toujours ironiques, mais je les comprends bien sûr,
07:28 rien, on ne retient rien.
07:31 Bon, mais évidemment c'est de la caricature,
07:33 un tout petit peu, il y a eu des choses,
07:35 qu'on soit d'accord ou pas d'accord.
07:37 C'est ce qu'on disait avec Françoise de Gouin.
07:39 Vous allez voir que, avant de retrouver Marc Fesneau,
07:42 on va s'arrêter avec Françoise et Philippe Bilger
07:45 quand même sur deux points assez étonnants
07:47 de la fin de son discours général,
07:49 qui peuvent même choquer.
07:51 Avant cela, Philippe Bilger,
07:53 vous vouliez réagir sur Françoise de Gouin,
07:55 sur le logement et...
07:56 - Oui, mais plus globalement,
07:58 je me suis rendu compte, en dépit du plaisir
08:02 que j'ai à dialoguer avec Françoise de Gouin,
08:05 on ne parviendra pas à se convaincre en réalité,
08:09 parce que notre philosophie de la vie et de la société
08:12 est radicalement différente.
08:14 Lorsque vous dites, Françoise,
08:16 vous l'aviez dit en tout cas,
08:17 qu'il valait mieux avoir des aides
08:20 qu'avoir un travail même médiocre.
08:23 Je pense absolument l'inverse, par exemple.
08:26 Et ça, ça renvoie à une conception de l'être humain
08:29 et de la société qui est radicalement aux antipodes de la vôtre
08:33 et qui nous interdira bien sûr d'être d'accord.
08:36 Et deuxième élément pour répondre à votre question, Patrick,
08:40 c'est vrai que j'ai trouvé surprenante,
08:44 après une tonalité qui était majoritairement paisible
08:49 à l'égard des oppositions,
08:51 la charge de Gabriel Attal contre le Rassemblement National...
08:55 - Voilà, je voulais y venir.
08:57 - ... sur la... notamment en lui reprochant
08:59 d'être quasiment pastipandier par la Russie,
09:03 mais en tout cas sous sa coupe.
09:05 Et deuxième élément, la conclusion,
09:07 je sais qu'elle a beaucoup plu à ses troupes,
09:11 mais il ne me paraissait pas fondamental
09:14 pour enrichir son argumentation
09:16 de démontrer qu'il était un Premier ministre homosexuel.
09:20 À la limite, on s'en moque qu'il ait été hétéro ou homo,
09:24 ce qui compte c'est la substance de ce qu'il a à dire.
09:27 - Oui, Françoise Debois ?
09:28 - Moi je ne fais pas du tout l'apologie de l'assistanat,
09:31 Philippe, je dis simplement que quand on a des accidents de la vie,
09:34 eh bien il faut peut-être avoir le temps pour se remettre,
09:37 si vous voulez, et trouver quelque chose qui correspond à votre...
09:39 - Des activités.
09:40 Vous êtes contre quelques heures d'activité quand on est...
09:44 Parce que pour certains c'est l'occasion de remettre le pied à l'étrier.
09:47 - Peut-être, c'est l'occasion, mais il y a beaucoup de gens...
09:49 - Parce que quand on est exclu du marché du travail et qu'on ne réussit pas...
09:51 - Je vous dis, je vous fiche mon billet, vous allez voir les effets d'Aubaine que ça va créer,
09:55 on nous explique non pas du tout, mais la réalité aussi c'est que si vous avez du travail gratuit,
09:59 parce que ça peut se terminer comme ça, toutes les heures travaillées...
10:02 - Oui, mais c'est dans des associations, etc., qui ne peuvent pas recruter, qui ont du mal...
10:06 - Oui, ça veut dire pourquoi elles ne peuvent pas recruter ?
10:08 Parce qu'Emmanuel Macron a supprimé tous les emplois aidés ?
10:10 Mais bien sûr que si !
10:11 - Oui, mais parce qu'il y a des charges colossales, et donc elles n'y arrivent pas, bien sûr que si !
10:14 - Excusez, est-ce que je peux terminer en vous disant que le point de départ,
10:18 en 2017, Emmanuel Macron supprime les emplois aidés ?
10:21 Donc les emplois aidés, ça servait justement à ça ?
10:23 Ça servait à faire une forme de régulation aussi dans les quartiers ?
10:27 Ça servait à avoir des éducateurs de quartiers ?
10:29 - Ça avait été supprimé déjà avant...
10:30 - Non, c'est Emmanuel Macron qui les supprime, c'est absolument pas Emmanuel,
10:34 c'est François Hollande qui les a créés.
10:36 Donc moi je veux bien qu'on revienne sur tout, mais il faut être cohérent.
10:38 Sur Gabriel Attal, je ne suis pas soupçonnable d'être la moindre amie du bout de l'ongle du RN,
10:45 moi j'étais assez choqué parce que je pense que...
10:47 - Qu'il attaque le RN comme ça ?
10:49 - Non, c'est carrément le parti de l'étranger, c'est-à-dire que voilà,
10:51 la réalité c'est qu'il se tourne, et vous êtes les agents de Vladimir Poutine.
10:56 J'avais été extrêmement heurté quand le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor,
11:01 avait fait un deep fake avec Marine Le Pen qui présentait ses voeux en russe,
11:05 c'est pas sérieux !
11:07 Je veux dire, à un moment donné, vous ne pouvez pas penser que les gens ne comprennent pas,
11:11 quand c'est cousu de fil blanc, on ne demande pas,
11:14 il est bien la peine d'aller vilipender le RN dans un discours de politique générale,
11:18 alors qu'on co-signe quasiment avec lui la loi sur l'immigration,
11:21 ça n'a aucun sens en fait, ça avait un sens de dire "regardez..."
11:26 - C'est le combat des européennes qui arrive, quoi.
11:29 - Je suis d'accord avec vous, mais est-ce que vous pensez...
11:31 - Nous, nous sommes les raisonnables, et le RN est des raisonnables,
11:33 et qu'ils sont du côté des Russes.
11:35 - Mais tout n'est pas bon à dire.
11:37 - Est-ce que vous pensez vraiment qu'il y avait quelque chose dans le discours
11:39 qui peut faire reculer le RN, un rouleau compresseur ?
11:42 - La réponse bien sûr, et non, Patrick !
11:44 - Vous pensez que c'est même l'effet inverse dans ces conditions ?
11:46 - Ah oui, absolument.
11:47 - Je pense, Françoise est très honnête, ce qui est rare, me semble-t-il.
11:51 Non, je veux dire ce qui est rare, à gauche ou dans l'extrême gauche,
11:56 ce qui est rare, mais là vous avancez une idée à laquelle j'adhère totalement,
12:01 tout n'est pas bon contre le RN, et comme le dit Patrick,
12:07 il y a des arguments qu'il faut monter.
12:09 - Ça marche pas, ça c'est sûr.
12:11 - Un dernier mot sur le fait qu'il est gay ?
12:13 - Oui, qu'il dise ouvertement homosexualité.
12:15 - Il y a un bon côté, c'est que ça peut absolument apaiser plein d'ados ou d'adultes,
12:20 ça peut leur permettre de s'assumer avec ce message en filigrane,
12:24 "Regardez, moi je suis gay, je suis Premier ministre".
12:26 Le deuxième côté, c'est que je ne voudrais pas qu'on en fasse un argument de vente,
12:29 parce que personnellement, il fait ce qu'il veut, Gabi El Attal,
12:31 et surtout, le génie français, ce n'est pas le premier pays
12:35 à avoir un Premier ministre gay, et c'est formidable, et ça c'est très bien.
12:39 - En tout cas, effectivement, il a conclu là-dessus.
12:41 Dans un instant donc, très attendu, Marc Fesneau, le ministre de l'Agriculture,
12:45 la souveraineté alimentaire, on en parle beaucoup, évidemment, sur Sud Radio,
12:49 depuis ce matin, et vous avez entendu, il y avait des agriculteurs, des viticulteurs
12:53 qui posaient des questions en direct tout à l'heure,
12:55 ils attendent en fait quelques réponses, dans un instant,
12:57 de Marc Fesneau au micro de Jean-Jacques Bourdin.

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