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  • 24/01/2024
Avec Bernard Carayon, maire LR de Lavaur, dans leTarn

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##LA_VIE_EN_VRAI-2024-01-24##

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Transcription
00:00 La vie en vrai.
00:01 Et la vie en vrai avec l'inquiétude et le malaise justement dans les campagnes,
00:04 il y a la colère des agriculteurs mais aussi des conséquences de la politique migratoire.
00:09 C'est ce que nous allons voir avec Bernard Carayon qui est maire de Lavore dans le Tarn.
00:14 Bonjour Bernard Carayon.
00:15 Oui bonjour.
00:16 Merci d'être avec nous.
00:17 Avant de voir votre appel sur la répartition des migrants,
00:20 votre réaction Bernard Carayon sur le mouvement des agriculteurs ?
00:23 Est-ce qu'il s'est passé hier dans la Rièche avec cette mort tragique d'une agricultrice
00:28 et sa fille fauchée et tuée par des Arméniens sous OQTF ?
00:32 Je partage naturellement votre affection pour cette famille
00:36 et pour la grande famille agricole qui est éprouvée encore une fois de plus.
00:40 Cette famille a été décimée alors qu'ils cherchaient à se donner des moyens de vivre.
00:46 Normalement, vous savez, effectivement ce sont des étrangers sous OQTF qui les ont fauchés.
00:53 Je voudrais quand même rappeler au passage que le coût d'un clandestin
00:57 dans un centre de rétention administrative est 690 euros par jour.
01:02 C'est-à-dire ce que gagne un agriculteur sur trois dans notre pays
01:07 et ce que gagne à peine la femme d'un agriculteur dans un traité.
01:10 Oui. Alors vous les avez lancés Bernard Carayon, un appel hier avec d'autres maires,
01:15 je crois que vous n'êtes pas seul, contre une politique migratoire de répartition
01:19 que vous jugez irresponsable, voire dangereuse pour les petites communes.
01:24 Qu'est-ce que vous voulez dire par là Bernard Carayon ?
01:28 Je trouve que cette dispersion en douce qui est organisée par le président de la République
01:31 et son gouvernement est indigne d'abord parce qu'on traite en quelque sorte
01:36 les migrants comme des meubles que l'on pourrait déménager.
01:39 C'est hypocrite aussi parce que ce gouvernement n'a pas cessé d'ouvrir les frontières de notre pays.
01:44 500 000 étrangers rentrent dans notre pays chaque année,
01:48 140 000 demandeurs du statut de réfugié sont entrés en France également l'an dernier
01:54 et il est hypocrite de les accueillir ensuite dans des conditions scandaleuses de précarité
01:59 sur les trottoirs de l'Est parisien.
02:02 Nous, en tout cas dans nos petites villes rurales, nous ne voulons pas vivre la vivacité,
02:08 nous ne voulons pas connaître la dégradation de nos équipements publics
02:14 qu'on constate partout où il y a une migration très forte
02:17 et puis nous ne voulons pas non plus d'un transfert de responsabilité
02:20 d'une désastreuse politique migratoire envers les collectivités locales.
02:23 - Est-ce que ça a commencé déjà parce que c'est en vue des Jeux Olympiques
02:27 qu'il y a eu cette décision qui a été prise et même au-delà
02:31 puisque Emmanuel Macron l'avait dit bien sûr qu'on allait accueillir des migrants,
02:36 que c'était inéluctable et qu'ensuite il fallait les répartir sur le territoire.
02:42 Est-ce que ça a déjà commencé en fait dans certaines petites communes ?
02:46 Et c'est la raison de votre appel ?
02:48 - Oui, c'est arrivé dans de nombreuses communes de France,
02:51 notamment des communes rurales dont les maires n'ont pas toujours l'autorité,
02:58 si je puis dire, pour s'opposer au préfet, ils ont peur.
03:02 Souvent d'ailleurs, depuis deux jours, ils m'apportent un soutien
03:07 qu'ils ne cherchent pas à rendre public parce qu'ils craignent des mesures de rétorsion.
03:11 Et moi ce que je demande à l'État, c'est d'une part, non à l'éparpillement,
03:16 deuxièmement, une transparence totale sur l'identité, la nature des migrants
03:22 qu'on veut nous imposer dans nos campagnes.
03:25 On ne sait pas ce que deviendront par exemple les réfugiés refoulés de leur statut,
03:31 on ne sait pas s'ils viennent en famille ou si ce sont des célibataires,
03:34 on ne sait pas s'ils viennent de zones à risque ou si ce sont des pays en paix.
03:39 Bref, on veut une transparence totale et puis j'ajouterais qu'on ne pourra de toute façon
03:45 avoir une politique migratoire efficace que si on révise la Constitution,
03:49 si on consulte le peuple français de Marseille-les-Rhin-Dômes
03:51 pour retrouver une véritable souveraineté juridique en la matière.
03:55 - Vous vous êtes adressé à qui là précisément, Bernard Carayon ?
03:59 Au chef de l'État, au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur ?
04:04 - J'ai écrit modestement aux préfets, j'attends les réponses pour l'instant de manière un peu vaine,
04:09 mais je vais saisir naturellement le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre.
04:13 - Mais ce n'est pas une opposition à l'immigration en fait au général,
04:16 et même parce que parfois il y a des endroits et des exemples
04:20 où l'intégration peut bien fonctionner avec des migrants qui arrivent sur le territoire
04:25 et qui se retrouvent dans des communes rurales aussi, Bernard.
04:27 - Mais l'intégration ne fonctionne plus du tout, d'ailleurs on ne parle même plus d'assimilation
04:32 qui est un concept qui figure dans le code civil et qui suppose l'assimilation,
04:37 c'est-à-dire la maîtrise parfaite de la langue française,
04:40 l'adoption en quelque sorte de la culture et de l'identité française.
04:45 On ne parle même plus d'assimilation, l'intégration n'existe plus.
04:48 Quand il y a une immigration de masse, ça ne peut plus fonctionner.
04:52 Or aujourd'hui, il y a l'équivalent de la ville de Nice qui arrive en France chaque année,
04:57 l'équivalent de la ville de Nice, ou l'équivalent de la ville de Toulouse.
05:00 Ça ne peut plus fonctionner, il faut vraiment stopper ce processus d'immigration folle.
05:05 - Merci Bernard Carayon, on suivra votre appel auprès des préfets
05:12 et puis ensuite relayé auprès du gouvernement.
05:15 Merci Bernard Carayon d'avoir été avec nous ce matin en direct sur Sud Radio.
05:20 Dans un instant, La Vie en vrai, on va parler aussi de ces normes qui étouffent les agriculteurs.
05:24 Et puis tiens, un petit coco-rico aussi, tout à l'heure juste avant 7h,
05:28 un petit coco-rico parce que les Français sont champions du monde de la boulangerie.

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