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  • 11/01/2024

Chaque jour, Céline Géraud et ses invités font un point complet sur l'actualité.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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News
Transcription
00:00 -Europe 1, le journal permanent.
00:02 -Gabrielle Attal va recevoir séparément
00:05 chacune des organisations syndicales,
00:07 patronales et organisations d'élus.
00:09 Demain, le chef du gouvernement déjeunera
00:12 avec les chefs des groupes parlementaires
00:14 de la majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat.
00:17 Deux jours après le changement de locataire,
00:20 Emmanuel Macron et Gabrielle Attal poursuivent
00:23 leur délicate mission de formation du nouveau gouvernement.
00:26 L'annonce de ce nouvel exécutif,
00:29 qui est exclu selon l'entourage présidentiel.
00:31 Les huîtres, impropres à la consommation,
00:34 ont des plaintes déposées dans les pays de la Loire
00:37 après les interdictions de vente.
00:39 Le comité régional de la conchiculture
00:41 a déposé plusieurs plaintes contre X
00:43 après les interdictions de commercialisation
00:46 d'huîtres en Vendée et en Loire-Atlantique.
00:48 C'est ce qu'annonce Jean-Yves Le Goff.
00:51 "Nous sommes victimes de pollution terrestre
00:53 "dont nous ne sommes pas responsables", a-t-il déclaré.
00:57 "Pause dans le conflit aiderait la Russie",
00:59 avertissement de Volodymyr Zelensky en visite en Estonie.
01:02 "Donnez à la Fédération de Russie 2 ou 3 ans
01:05 "et elle nous écrasera, il n'y aura pas de pause
01:08 "en faveur de la Russie", a déclaré le président ukrainien.
01:11 - 13h32, vous écoutez Céline Giraud sur Europe 1.
01:15 - On est de retour, jusqu'à 14h avec vous.
01:18 Dans quelques minutes, vous restez bien avec nous.
01:21 On reviendra sur cette interview exclusive
01:23 d'Alain Fabien de Londres, dans les colonnes de Paris Match.
01:27 On parle du clash qui les oppose, Anthony et lui, à sa sœur Anoushka.
01:30 On fera le point complet avec Catherine Mangès,
01:33 de Paris Match.
01:34 On est avec Louis de Ragnel, le chef du service politique.
01:38 - Bonjour, Céline. - Merci d'être là en forme olympique.
01:41 - C'est la coupe du monde à nous,
01:43 les remaniements, les formations de gouvernement.
01:46 On a de la chance, c'est la finale de la coupe du monde.
01:49 - C'est ça. Et vous mouillez le maillot.
01:51 On est en Ligue des champions sur Europe 1
01:53 parce qu'on est à la pointe de l'information.
01:56 Le nouveau gouvernement annoncé cet après-midi,
01:59 ce serait imminent, selon les informations.
02:01 - Avant le journal télévisé de 20h,
02:04 c'est quelque chose qui compte beaucoup
02:06 dans la scénarisation de la vie politique.
02:09 - Il y a encore quelques incertitudes
02:11 sur le casting de cet exécutif resserré.
02:14 Quelles sont les informations dont vous disposez à 13h33
02:17 pour nos auditeurs d'Europe 1 ?
02:19 - Je vais vous dire les certitudes.
02:21 Ce remaniement va se faire en deux temps.
02:23 Dans un premier temps, on va avoir, cet après-midi,
02:26 une liste d'une quinzaine de noms de ministres pleins.
02:31 - C'est sûr, parce que l'autre fois,
02:33 il avait annoncé un gouvernement resserré.
02:36 - Souvent, on nous promet 12 à 15,
02:37 il faut plutôt regarder la fourchette haute,
02:40 ce sera peut-être 17, in fine.
02:42 On sait qu'Emmanuel Macron et Gabriel Tal
02:44 ne veulent plus avoir de secrétaire d'Etat.
02:47 Dans un deuxième temps, des ministres délégués
02:49 vont être nommés.
02:50 Pour plein de gens, c'est du chinois.
02:53 Ils veulent avoir un gouvernement
02:55 avec des ministres qui ont des vraies responsabilités,
02:57 et plus des gaules volants, des secrétaires d'Etat
03:00 qui ont un rang de ministre,
03:02 mais qui n'ont pas de fonction opérationnelle.
03:04 Ensuite, pour la liste des noms,
03:06 on sait que Gabriel Atal a commencé à appeler les uns et les autres,
03:10 il y a une heure, pour les prévenir
03:12 de ce qu'il allait leur confier comme responsabilité.
03:15 Il y en a un, on le sait déjà, c'est Gérald Darmanin,
03:19 il est confirmé au ministère de l'Intérieur.
03:22 Il est assez vraisemblable que Bruno Le Maire
03:24 puisse rester patron de Bercy,
03:26 au ministère de l'Economie et des Finances.
03:28 S'il devait bouger, on évoque une possibilité au Quai d'Orsay.
03:32 Ensuite, c'est là où tout est compliqué,
03:36 c'est un jeu de chaises musicales,
03:38 parce que la difficulté,
03:39 Emmanuel Macron et Gabriel Atal ont besoin d'avoir des poids lourds
03:42 au sein du gouvernement.
03:43 Les poids lourds, qui sont-ils ?
03:44 Gérald Darmanin en a déjà parlé,
03:46 on a Éric Dupond-Moretti, qui est garde des Sceaux.
03:49 Normalement, il devrait rester garde des Sceaux,
03:52 une remise de décoration ce soir au ministère de la Justice.
03:56 L'horaire, le lieu viennent de changer,
03:59 donc je pense qu'il restera garde des Sceaux,
04:02 en plus il a la confiance d'Emmanuel Macron.
04:05 Maintenant, il a été blanchi par la Justice,
04:08 donc il n'y a pas trop de raison qu'il quitte le ministère de la Justice
04:11 au regard des critères d'Emmanuel Macron.
04:13 Autre poids lourd, Sébastien Lecornu,
04:15 le ministre des Armées,
04:17 qui pourrait soit conserver son poste,
04:18 soit partir au ministère des Affaires étrangères.
04:21 Bruno Le Maire, on en a parlé,
04:23 et il manque, il m'en manque un...
04:25 Non, c'est bon, je crois qu'on les a tous dit.
04:26 On est à quatre, donc Bruno Le Maire,
04:28 Éric Dupond-Moretti, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin.
04:31 Donc la question, voilà, c'est est-ce que ces poids lourds,
04:33 Gabriel Attal, les laisse au sein de son gouvernement ?
04:37 Est-ce qu'il décide d'en sortir quelques-uns ?
04:39 - Julien Denormandie, Strompfbudeur.
04:41 - Alors Julien Denormandie, pour ceux qui ne se souviennent plus qui il est,
04:46 c'est l'ancien ministre de l'Agriculture,
04:49 donc d'Emmanuel Macron, très jeune, il doit avoir 35-36 ans,
04:51 peut-être une quarantaine d'années maintenant.
04:53 - Très pressenti pour occuper ce poste de premier ministre.
04:54 - Son poste, son nom avait été évoqué, effectivement,
04:57 parce qu'il était poussé par Alexis Colère,
04:58 le secrétaire général de l'Elysée.
05:01 S'il devait entrer au gouvernement,
05:03 il pourrait aller au ministère de l'Économie et des Finances.
05:06 Voilà, ce que je pense que vous comprenez,
05:08 ce que tous les auditeurs comprennent,
05:09 je viens de donner un nom pour quatre postes,
05:11 ou quatre postes pour un nom,
05:12 ça montre que tout ça est en train d'être stabilisé.
05:16 - Qui pourrait partir ? Qui pourrait faire ses cartons ?
05:18 - Il y a des quasi-certitudes.
05:19 Clément Beaune, le ministre des Transports,
05:21 qui avait organisé une forme de fronde contre Emmanuel Macron
05:26 après le projet de loi immigration, lui devrait partir,
05:29 d'autant plus qu'il a des relations, on peut le dire,
05:30 qui sont très mauvaises avec Gabriel Attal.
05:32 Donc il ne peut pas compter sur la bienveillance,
05:35 la mensuétude éventuelle de Gabriel Attal,
05:37 puisque de toute façon, leurs relations sont mauvaises.
05:39 Olivier Dussopt a aussi de mauvaises relations avec Gabriel Attal.
05:43 Voilà, donc ça, c'est des ministres qui sont issus de l'aile gauche
05:46 de la majorité, donc qui pourraient partir.
05:48 Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture,
05:50 doit également partir parce qu'elle avait participé
05:53 à cette fronde contre Emmanuel Macron.
05:56 La difficulté, c'est que vous savez, Emmanuel Macron,
05:58 son concept politique, son ADN politique,
06:00 c'est le "en même temps".
06:01 Et en fait, le casse-tête auquel a été confronté Gabriel Attal,
06:05 c'est comment est-ce qu'on fait venir des gens issus de la gauche ?
06:09 Parce qu'en fait, tous ceux qui sont donnés sur le départ,
06:11 tous ceux qui sont partants,
06:12 soit pour des raisons de trahison, soit pour des questions de compétences,
06:16 eh bien, ils sont tous issus de la gauche, quasiment.
06:18 Il n'y a quasiment aucun ministre issu de la droite
06:20 qui est donné sur le départ.
06:21 Et donc, ça a été un gros casse-tête.
06:24 Il y avait aussi une pénurie de visages féminins.
06:26 - Oui, ils sont en panne pour trouver des femmes.
06:29 - Absolument, donc ils ont dû...
06:32 Voilà, c'est des équilibres qui ne sont pas faciles à trouver.
06:36 Donc, je reprends le fil de notre discussion.
06:37 Il y aura donc une quinzaine de ministres
06:40 qui vont être annoncés, qui va être annoncée, pardon,
06:43 avant ce soir, et au total, le gouvernement
06:45 devrait être complété par des ministres délégués.
06:48 Il y aurait 25, 26 ministres
06:49 qui formeront toute l'équipe gouvernementale.
06:53 Ce qu'il faudra regarder quand même de près,
06:54 c'est quels sont les ministres que Gabriel Attal a essayé de faire venir,
06:58 a essayé d'imposer.
07:00 Emmanuel Macron, ça donnera une idée un peu du pouvoir
07:02 qu'il pourrait exercer.
07:03 Est-ce que réellement, au contraire, sinon,
07:06 est-ce qu'on lui impose tout ?
07:08 Est-ce qu'Emmanuel Macron lui impose tout ?
07:10 - Est-ce qu'il a vraiment la marge de manœuvre et les clés du camion ?
07:12 - Au-delà des noms qui globalement intéressent peu les Français,
07:15 moi, ce qui m'intéresse, c'est de voir, voilà,
07:17 est-ce qu'il va réussir à imprimer sa marque de fabrique
07:20 à travers des choix qui sont des vrais choix personnels,
07:23 qui montrent qu'il a voulu vraiment mettre sa patte.
07:25 Et ensuite, on verra quand même.
07:27 Moi, ce que j'attends avec impatience,
07:28 c'est les vrais premiers mots de Gabriel Attal.
07:30 Quel est son cap ?
07:31 Quelle orientation veut-il donner à son gouvernement ?
07:34 - Sa méthode, sa marque, son emprunte.
07:35 - Et puis, l'exercice de la pratique du pouvoir montrera
07:38 si réellement c'est un mini-Macron
07:40 qui respecte et obéit au doigt et à l'œil
07:44 à tout ce que demande Emmanuel Macron,
07:46 ou est-ce que vraiment il essaye d'imposer ses choix
07:48 à des arbitrages sur des sujets de fond ?
07:50 - Alors, on a un auditeur qui nous appelle Olivier.
07:53 Bonjour, Olivier !
07:54 - Oui, bonjour Céline.
07:55 - Merci. Vous nous écoutez dans le Nord ou dans le Pas-de-Calais ?
07:59 - Dans le Pas-de-Calais, j'habite Calais.
08:01 - OK, très bien.
08:02 Et donc, quel regard vous portez ?
08:04 Qu'attendez-vous de ce remaniement de ce gouvernement
08:07 avec Gabriel Attal ?
08:09 - Déjà, en premier lieu, je voulais dire que Gabriel Attal
08:12 est très populaire auprès des Français.
08:14 C'est un bon élève et un bon soldat de Macron
08:16 et je pense qu'il ne veut commettre aucune erreur.
08:18 Donc, effectivement, comme vous disiez,
08:20 je pense que les poids lourds vont rester,
08:22 tels Gérald Darmanin, Bruno Le Maire,
08:25 Éric Dupond-Moretti.
08:28 Ensuite, effectivement, Clément Bonne,
08:31 bon, avec sa mini-fonde et en plus avec les soucis
08:34 de circulation qu'il y a eu ces derniers jours,
08:36 je pense qu'il va sortir, Olivier Dussopt.
08:41 Après, moi, je pencherai plus sur des maires,
08:47 par exemple, Macron-compatibles.
08:51 Je pense en trotte à Jean-François Copé,
08:53 que j'ai vu ce matin sur l'émission télé.
08:55 - Sur notre antenne, il était l'invité de Sonia Mabrouk
08:58 ce matin dans la grande interview, effectivement.
08:59 - Oui, oui, effectivement.
09:00 - Vous êtes vraiment un fidèle auditeur.
09:02 - Oui, il pourrait trouver sa place
09:04 dans le gouvernement de Gabriel Attal ?
09:06 - D'après ce que j'ai compris ce matin, oui,
09:08 en sous-entendu, oui, il pourrait le trouver, oui.
09:11 Oui, déjà Jean-François Copé.
09:13 Après, bon, moi, je sais que...
09:15 Alors, moi, je ne suis pas macroniste,
09:16 mais je me dis que Gabriel Attal,
09:20 c'est une grande surprise, c'est un grand challenge,
09:23 parce qu'il a été très bon ministre,
09:25 il est pragmatique, il est très bon communicant,
09:27 bosseur, peut-être un peu jeune pour ses tâches,
09:30 ce qui n'est pas facile,
09:31 mais je pense que, comment dirais-je,
09:37 il commence comme une fusée.
09:38 D'ailleurs, il est venu le jour même de sa nomination
09:41 dans ma région pour voir les sinistrés.
09:42 - Absolument, c'était son premier déplacement.
09:45 - Effectivement, donc, on voit que...
09:48 Je pense qu'il va être ferme, sérieux,
09:52 malgré son jeune âge, ce n'est pas un...
09:54 - Merci, Olivier.
09:56 - ... un novice de la politique.
09:57 - Merci beaucoup pour votre témoignage, en tout cas,
10:00 parce que c'est vrai que vous êtes au cœur du sujet.
10:02 Louis Dragnel, on entendait Olivier, là,
10:04 qui nous écoute dans le Pas-de-Calais.
10:06 Voilà, il...
10:07 Il y a une forme de...
10:09 L'opération séduction de Gabriel Attal, elle a fonctionné,
10:11 on sent qu'il est populaire.
10:13 Maintenant, effectivement, il change de dimension,
10:15 il change de division, et là, il va falloir...
10:16 - Absolument, attention à l'effet de pétard mouillé,
10:18 il en est totalement conscient, Gabriel Attal.
10:20 Il ne veut surtout pas que le petit phénomène
10:25 qui est en train de se produire avec...
10:26 - La thalmania, quoi.
10:27 - La thalmania, des attentes,
10:30 même des interrogations de certains Français
10:31 qui regardent ça avec plutôt de la bienveillance,
10:34 lui, il ne veut surtout pas que ça s'arrête là,
10:35 qu'il y ait un effet qui soit uniquement lié à sa propre personne.
10:38 Et il a tout intérêt, d'ailleurs, à montrer qu'il essaie d'emmener un collectif.
10:43 Parce qu'il sait très bien, de toute façon...
10:45 Vous savez, c'est l'histoire des trois petits cochons au gouvernement.
10:47 Non, mais vraiment...
10:48 - La FNAF, Nif-Nif et Nouf-Nouf.
10:49 - Non, mais les trois petits cochons...
10:51 Parce que les petits cochons peuvent le manger, réellement.
10:54 Le Premier ministre, forcément, suscite, même si, vu de loin,
10:57 on a l'impression que tout le monde s'aime, c'est une équipe,
11:00 c'est génial, ils sont tous amis,
11:02 la réalité est toujours très, très différente.
11:04 Et même au sein de son équipe, il y aura des gens
11:06 qui voudront sa place, qui le jalouseront.
11:08 Donc, lui, il a un impératif capital, réellement,
11:12 c'est de montrer...
11:13 - De prendre les mesures du poste.
11:14 - Voilà, de fixer des missions très claires à chacun de ses ministres,
11:17 de les faire travailler le plus possible.
11:18 Vous savez, souvent, quand les ministres s'ennuient,
11:20 c'est à ce moment-là qu'ils commencent à faire des bêtises
11:22 ou à dire des choses qui sortent du cadre.
11:24 Et donc, voilà, le collectif, ça doit être vraiment son cap,
11:27 sa boussole, c'est ce qu'il y a de plus important pour lui.
11:29 - Et on suivra ça, évidemment.
11:30 - Objectivement, on lui reconnaîtra les bienfaits du collectif
11:34 qu'il aura su insuffler au sein de son équipe.
11:36 - Et on suivra ça, évidemment, sur Europe 1
11:38 et dès ce soir à 19h dans le journal,
11:40 avec vous et toute l'équipe du service politique d'Europe 1.
11:43 On fera le point sur ce futur nouveau gouvernement.
11:46 On reste ensemble, on se retrouve dans quelques instants.
11:48 Tiens, on va parler d'Alain-Fabien Delon,
11:50 qui a donné une interview exclusive à Paris Match.
11:52 A tout de suite.
11:53 - 13h-14h, Céline Giraud vous informe sur Europe 1.
11:55 [Musique]

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