Prix de l'électricité : quel impact sur vos factures ?

  • l’année dernière
Avec Nicolas Meilhan, membre des Éconoclastes, ingénieur en énergie.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2023-11-16##

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Transcript
00:00 Ici Sud Radio, les français parlent au français.
00:08 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:11 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:14 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17 Rappelez-vous, nous étions le maillot jaune en matière de central nucléaire.
00:21 Nous avions l'électricité avec EDF en monopole, la moins chère en tout cas d'Europe.
00:26 En tout cas, nous étions bien fournis.
00:28 Et puis, nous nous trouvâmes fort dépourvus quand le vent de l'abysse russe et ukrainienne fut venu.
00:36 Alors, où en en est-on aujourd'hui par rapport à l'électricité, par rapport à ce nerf de la guerre ?
00:42 Et on sait combien d'entreprises aujourd'hui sont impactées.
00:45 On en parle tout de suite.
00:47 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:50 Le fait du jour.
00:51 Il faut toujours, toujours, toujours, toujours qu'on paye, paye, paye.
00:55 Pour dormir, paye, paye, paye.
00:57 Pour sentir, paye, paye, paye.
00:59 Pour guérir, paye, paye, paye.
01:01 Toujours, paye, oui, paye, paye, paye.
01:03 Eh oui, paye, paye, paye, effectivement, paye, eh oui.
01:06 Comme disait Michel Odiard, nous n'aurons bientôt plus que la peau sur les os.
01:11 Alors, qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
01:13 Eh bien, apparemment, on a entendu hier Bruno Le Maire, le ministre le plus brillant qu'on a connu depuis la 4ème et 5ème républiques.
01:23 Vous savez, ce qui nous a lancé la mise à mort de l'économie russe.
01:27 Eh bien, qui nous a dit, qui parlait à Sonia Mabrouk sur CNews.
01:31 Et voici ce qu'il disait.
01:33 Aucun prix ne va revenir au niveau d'avant-inflation.
01:35 Parce que les prix augmentent année après année, comme les salaires augmentent.
01:38 Et tout l'objectif, c'est que les salaires augmentent plus que les prix.
01:41 C'est pour ça que nous nous battons.
01:42 Mais pour revenir au prix d'électricité, les spectateurs, la première chose qu'ils se demandent ce matin,
01:46 on est le 15 novembre, c'est de se dire,
01:49 est-ce que la semaine prochaine, dans les mois qui viennent, ma facture d'électricité va augmenter ?
01:53 Cette réforme ne s'applique pas avant le 1er janvier 2026.
01:55 Donc il n'y aura pas d'augmentation de plus de 10% des tarifs de l'électricité, de facture d'électricité, début 2024.
02:03 J'ai pris cet engagement, j'ai l'habitude de tenir mon engagement.
02:06 Nous allons progressivement sortir du bouclier énergétique.
02:10 Donc il y aura cette hausse au début de l'année 2024, elle sera inférieure à 10%.
02:15 Mais je rappelle, c'est à ma boucle, que nous payons encore 34% de la facture d'électricité des gens.
02:20 Donc il faut en sortir progressivement pour revenir à la norme.
02:23 Alors Nicolas Méhien, vous êtes économiste, on vous reçoit toujours avec plaisir.
02:27 Vous êtes membre des Écolo-Clastres, vous êtes ingénieur en énergie.
02:31 Alors avant le 1er janvier 2026, dormez braves gens, rien ne bouge. Ou pas ?
02:38 Vous pourriez un peu comprendre, parce que d'un côté on entend que depuis des mois,
02:42 il y a des gens qui nous disent "on n'en peut plus, on ferme l'entreprise, on ferme la boulangerie, etc."
02:48 parce que l'électricité a été multipliée en 2, 3 ou 4, et d'autres, et voilà.
02:52 Et Bruno Le Maire qui nous dit "non attendez, oui il y a l'inflation, mais attention, ça va se calmer".
02:57 Où on en est vraiment ?
02:59 Où on en est, si vous voulez, j'aime bien le rappeler, parce que Bruno Le Maire dit qu'il paye 34% de notre facture.
03:05 Mais il paye 34% d'une facture artificielle.
03:09 Les français ont eu depuis 3 ans des hausses de prix artificielles de l'électricité.
03:14 Et donc là, ce qu'ils nous disent c'est qu'on va arrêter...
03:16 Pourquoi artificielle, pardon Nicolas ?
03:18 Artificielle parce qu'elles sont simplement dues à un calcul, le calcul des tarifs réglementés.
03:23 Et ce calcul ubuesque, inventé par un haut fonctionnaire il y a 10 ans,
03:28 ne prenait pas en compte le cas où les fournisseurs alternatifs demandaient plus d'électricité que ce qu'il y avait.
03:35 Et ce cas-là fait que la facture de tout le monde explose.
03:40 A explosé.
03:41 Voilà, c'est juste parce qu'on a beaucoup de fournisseurs alternatifs
03:44 qui ont demandé plus d'électricité que ce à quoi ils avaient droit.
03:47 La fameuse fausse concurrence, quoi.
03:49 C'est des... Si vous voulez, il y a de tout.
03:52 Il y a des gens qui ont investi dans la production d'électricité,
03:55 qui produisent eux-mêmes de l'électricité,
03:57 et puis il y a des gens qui produisent juste des factures.
03:59 Donc il y a effectivement une partie de gens qui sont inutiles.
04:02 Moi je pense que ce qu'il fallait faire, c'est que ce mécanisme de la REN,
04:05 qui est finalement une dérogation au marché européen,
04:09 il fallait l'améliorer.
04:10 Il fallait corriger ses erreurs.
04:12 Et là, à la place, Bruno Le Maire a inventé une nouvelle usine à gaz.
04:16 Donc moi ce que j'aurais bien aimé, c'est que le prix de l'électricité diminue.
04:20 Comme Léo, c'était artificiel, il n'y a pas de raison qu'on reste à ces prix-là.
04:25 Et là, pour l'instant, en gros, l'accord annoncé par Bruno Le Maire,
04:29 c'est que EDF va capter la rendue nucléaire,
04:32 au détriment des consommateurs et au détriment des entreprises.
04:36 Bruno Le Maire oublie qu'en France, il y a des entreprises.
04:38 Quand il dit qu'il prend en charge la facture, c'est la facture des clients finaux.
04:41 C'est la vôtre, c'est la mienne.
04:43 Mais c'est pas celle des industriels, c'est pas celle des PME.
04:46 Oui, il ne prend pas en charge la facture des PME, etc.
04:49 Alors, il prend une partie, il faut le reconnaître,
04:52 au lieu qu'il paie 400 euros du mégawatt-heure, il n'en paie que 300.
04:55 Il faut qu'il s'estime heureux que les prix aient été multipliés que par 3 et pas par 4.
04:59 Mais aujourd'hui, on a un vrai problème.
05:01 Pardon, il paie 300 alors qu'il en payait 100 avant ?
05:04 Alors qu'il en payait 100 avant.
05:06 Il y a quand même une chose intéressante, je vais quand même le dire,
05:09 c'est que vous savez, il y avait les boulangers.
05:12 Toutes ces petites TPE qui, parce qu'avant,
05:15 en gros, soit elles étaient sous une certaine puissance
05:18 et dans ce cas-là, elles avaient le droit au bouclier tarifaire,
05:20 soit elles étaient au-dessus, c'était 36 KVA, elles n'y avaient pas le droit.
05:23 Et à partir du 1er janvier, toutes les TPE y auront droit.
05:26 Donc ça, c'est la bonne nouvelle.
05:28 Mais c'est la seule.
05:30 C'est la seule, le reste, toutes ces entreprises...
05:33 Vous prenez un industriel qui a négocié son contrat en début d'année
05:36 à 300 euros du mégawatt-heure, il s'est engagé sur 2 ans, sur 3 ans.
05:39 Donc ça, ça va continuer. Il n'a pas de possibilité de renégocier.
05:42 Sauf que les prix de l'électricité ont beaucoup baissé en 2023.
05:47 Moi, j'ai fait mon calcul.
05:49 Quand Bruno Le Maire nous dit pas plus de 10 ou 20%,
05:51 moi, mes calculs de ce calcul UBS, c'est -10, -20%.
05:56 Donc moi, je pense que ce qu'on veut, c'est qu'il faut qu'on retrouve un prix de l'électricité normal.
06:01 Du juste, un chiffre. Bruno Le Maire parle de 70 euros du mégawatt-heure.
06:04 Combien coûte le nucléaire en Allemagne ?
06:06 Combien coûte aux États-Unis ?
06:08 20 à 30 euros du mégawatt-heure.
06:10 Donc on a aussi un problème parce que c'est...
06:12 - Chez nous, c'est 70 euros.
06:14 - Chez nous, en fait, on a un nouveau calcul UBS
06:16 d'un haut fonctionnaire qui nous dit que c'est 60, 70 euros.
06:19 Mais dans tous les autres pays du monde,
06:21 comment est-ce que ça peut être le cas alors que le parc nucléaire est amorti
06:24 et que l'uranium, concrètement, ça coûte très très peu ?
06:27 Donc on a quand même un manque de clarté.
06:30 Et là, on n'aura probablement plus nos prix qui augmentent,
06:35 mais il aurait fallu qu'ils baissent.
06:37 Et là, pour l'instant, ce ne sera pas le cas.
06:39 - Alors, justement, mais tout ça paraît...
06:41 Franchement, quand on écoute, quand on n'est pas, évidemment, tentant,
06:44 je veux dire, dans l'art d'aménager l'électricité,
06:48 les prix de l'électricité surtout,
06:50 Nicolas Méliand, d'un côté, on l'entend...
06:53 Alors, il y a eu des fortes hausses quand il dit...
06:55 Alors quand, très précisément,
06:57 quand Bruno Le Maire dit "écoutez, ça n'ira pas plus que 10%",
07:01 lui, il dit "il y aura une hausse de 10%".
07:03 Vous vous dites "non, pas du tout".
07:05 - Alors, lui, il dit qu'elle ne sera pas au-dessus de 10%.
07:08 Lui, il a envie de continuer à faire augmenter ses prix
07:10 parce que plus ils augmentent, moins il paye de bouclier tarifaire.
07:13 Mais moi, quand je regarde les chiffres,
07:17 je prends le calcul buesque qui est fait par la commission de la régulation de l'énergie,
07:21 Mme Emmanuelle Wargon,
07:23 quand je prends les chiffres actuels,
07:25 les chiffres du coût de l'électricité qu'on a en ce moment,
07:28 vous donnez un chiffre très précis,
07:30 aujourd'hui, on est à peu près à 150€ du MWh,
07:33 c'est le prix que payent les particuliers,
07:35 eh bien, moi, j'arrive à 130 ou 120,
07:37 donc on est plutôt sur une baisse.
07:39 Je ne comprends pas pourquoi ils sont tous annoncés.
07:41 Et mon interprétation, c'est qu'en fait,
07:43 on aura peut-être une bonne nouvelle,
07:45 on aura été conditionné pour 10%,
07:47 et puis ils vont arriver le 1er janvier pour nous dire
07:50 "Regardez, on a bien travaillé, on fait -10".
07:52 Mais non, mais ça c'est juste parce que les prix ont baissé sur le marché,
07:55 donc c'est normal.
07:56 - Alors, dites-moi, par rapport à ça,
07:58 je veux dire, si on parle, nous on parle effectivement aux particuliers,
08:01 mais on parle aussi aux entreprises,
08:03 dans l'émission et à Sud Radio.
08:05 Les gens qui vous écoutent, qui nous écoutent,
08:09 là vont dire "Mais attendez, je ne comprends pas".
08:11 Et vraiment, on en a eu, vous savez,
08:13 des boulangers, des petites entreprises, des TPE, etc.,
08:16 qui ont dit "Moi, je ne peux plus, je ferme".
08:18 Donc, ce que vous leur dites, c'est pour le moment,
08:20 "Mais ça va baisser",
08:22 mais encore une fois, il y a une espèce d'arbitraire,
08:24 ou en tout cas de flou terrifiant,
08:26 je ne parle pas sur ce que vous dites, Nicolas Meyran,
08:28 mais sur l'information en général,
08:30 où on entend tout et son contraire.
08:32 Moi, c'est ça qui me frappe.
08:33 - En fait, le mécanisme qui a été annoncé par le gouvernement
08:37 permettra d'éviter des crises,
08:41 a priori, comme on en a connues.
08:43 Mais on est sortis de cette crise-là.
08:45 C'est une sorte de mécanisme.
08:47 En gros, le mécanisme, il permet d'éviter à l'État
08:50 de payer 40 milliards d'euros de boucliers artificiels.
08:54 Je vais quand même dire que les 20 milliards d'euros
08:57 que va payer l'État en 2023,
08:59 c'est 20 milliards d'euros qui vont quand même dans la poche de DF.
09:02 Donc, ils ne sont pas perdus.
09:03 Et de toute façon, on aura dû les mettre d'une manière ou d'une autre.
09:06 Donc là, c'est juste un arbitrage entre l'argent...
09:09 - Ça ne va pas chez les particuliers, ça va chez EDF.
09:11 - Ça va chez EDF.
09:13 On recapitalise EDF avec l'argent des particuliers,
09:16 le bouclier tarifaire.
09:18 Et donc, aujourd'hui, le consommateur...
09:21 Et ce qui est très gênant avec ce qui a été annoncé,
09:24 c'est que, vous l'avez rappelé,
09:26 l'atout historique de la France,
09:28 c'est que notre électricité était deux fois moins chère que celle des autres.
09:31 Eh bien, ça, avec cette annonce, c'est terminé.
09:33 Quand on voit les Allemands, ils vont offrir de l'électricité à
09:36 60 euros du mégawatt-heure à leurs industriels.
09:39 Et nous, on est à au moins 70.
09:41 Donc, c'est ça qui est terrible.
09:43 Les entreprises, pourquoi elles venaient en France ?
09:45 Parce qu'on avait l'électricité la moins chère.
09:47 Ça, avec le mécanisme actuel, c'est terminé.
09:49 - Alors, attendez, vous le savez, l'Allemagne vient de fermer, vous le savez,
09:52 ses trois dernières centrales nucléaires.
09:54 Termine le central nucléaire, on ouvre les...
09:56 - Et depuis, ils importent le nucléaire de chez nous.
09:58 - Voilà. Et on ouvre les centrales à charbon
10:00 par flopée, croissée et multipliée.
10:02 Comment il se fait que l'Allemagne donne 70 euros
10:06 par le mégawatt-heure et que la France... - 60.
10:08 - Pardon, 60, exactement.
10:10 Et que la France, nucléarisée, va donner 70 euros ?
10:13 - Ben, ça, c'est un rapport de force.
10:16 Alors, on nous a expliqué, je sais pas si vous vous souvenez,
10:18 mais qu'il y a trois semaines, la France avait gagné
10:20 une négociation au niveau européen
10:22 pour des contrats sur le nucléaire
10:24 où elle pouvait mettre un prix plancher.
10:26 Je vais pas rentrer dans les détails, mais en fait,
10:28 c'était une victoire à l'apirus.
10:30 Parce qu'elle a été, en échange d'aide d'État,
10:33 l'Allemagne, aide d'État pour son industrie.
10:35 Donc c'est ça qu'on a eu dans la balance.
10:37 Et ce contrat qui était intelligent,
10:39 c'était des contrats pour différence,
10:41 ça permettait que s'il prit l'électricité
10:43 devenait trop bas, l'État
10:45 compensait les pertes pour EDF.
10:47 Ça, c'était bien parce que c'est comme ça
10:49 qu'EDF a perdu de l'argent entre 2012 et 2020.
10:52 C'est parce que le marché était trop bas.
10:54 Donc, c'était bien, ce mécanisme.
10:56 Mais là, ils l'ont mis à la poubelle,
10:58 ce qu'ils viennent d'annoncer,
11:00 parce qu'en fait, ils ont peur que ce soit retoqué
11:02 par Bruxelles pour aide d'État,
11:04 alors qu'ils avaient eu ce mécanisme
11:06 contre les aides d'État de l'Allemagne.
11:08 Donc en fait, on vient de,
11:10 et c'est bien ce qu'a dit Emmanuel Macron,
11:12 on vient de perdre notre avantage compétitif
11:14 face à l'Allemagne sur l'électricité,
11:16 et les entreprises seront désormais,
11:18 auront accès à une électricité plus chère.
11:20 - Mais si, je comprends bien,
11:22 je vous comprends bien Nicolas Mélenchon,
11:24 l'Europe et le couple franco-allemand
11:26 sont sortis, comme on dit, l'axe de l'Europe,
11:28 le couple franco-allemand. En fait, ils sont là
11:30 à essayer de voir qui va gagner au bon taux.
11:32 - Ils sont là à...
11:34 L'Allemagne défend ses intérêts mieux que nous.
11:38 Voilà, donc c'est ça la réalité.
11:42 Nous, on aurait pu faire évoluer
11:44 le mécanisme existant.
11:46 Le nucléaire, je vous dis, les coûts,
11:48 parce que dans les 60€, il y a du coût de démantèlement,
11:50 est-ce qu'on va le faire ou pas,
11:52 ça c'est des coûts assez inflatés.
11:54 Mais dans tous les pays qui sont concurrents de nous,
11:56 ils ont une électricité à, je vous ai dit,
11:58 50€. Aux Etats-Unis, c'est 50€ du mégawatt-heure,
12:00 ici c'est 60€.
12:02 Donc, on va être juste plus cher.
12:04 Donc, réindustrialiser quand vous avez
12:06 une électricité plus chère, et je parle pas encore
12:08 du gaz, parce que là le gaz, pour le coup,
12:10 en est 4 fois plus cher qu'aux Etats-Unis,
12:12 depuis la guerre en Ukraine.
12:14 Franchement, ça va être compliqué.
12:16 Donc, cet accord,
12:18 si vous voulez, tous les experts, tous les gens
12:20 qui regardent le marché électricité
12:22 sont un peu stupéfaits.
12:24 On ne comprend pas. On ne comprend pas
12:26 ce qu'ils ont voulu faire, parce qu'en fait,
12:28 il est très beaucoup du côté
12:30 d'EDF, et en fait le consommateur est
12:32 un peu oublié dans l'affaire, et les entreprises aussi.
12:34 Donc, il n'est pas terminé,
12:36 il va y avoir un débat,
12:38 donc on peut encore en discuter, mais si vous voulez,
12:40 ce qu'il faut avoir en tête, c'est que ce que nous ont
12:42 légué nos parents, nos grands-parents,
12:44 ce parc nucléaire amorti, pour l'instant,
12:46 la rente, elle est repassée
12:48 chez EDF. Elle n'est plus pour nous,
12:50 elle n'est plus pour les industries. - Alors que c'était
12:52 formidable, parce que vous avez ce parc nucléaire qui nous permettait
12:54 de vivre, en tout cas,
12:56 à un certain niveau, ce ne sera pas
12:58 tout de suite le cas. Merci Nicolas Méhien.
13:00 Merci vous, exclusivement.

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