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  • 22/09/2023

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui Les manifestations, demain, contre « les violences policières » sont-elles une honte ? Faut-il les interdire ?

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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 - Pascal Prohevo, jusqu'à 13h sur Europe 1 et Pascal nous parlons de ces manifestations
00:06 demain contre les violences policières.
00:08 - Exactement et je vous propose avant d'écouter un auditeur et nous serons en ligne dans une
00:15 seconde avec Stéphane qui est chargé d'affaires, je vous propose d'écouter Laurent Nunez qui
00:20 est préfet de police de Paris, qui était invité cette semaine d'Europe 1 et de CNews
00:25 et qui était l'invité de Sonia Mabrouk.
00:30 - Je crois qu'une partie des gens qui manifestent oublient une chose essentielle dans notre
00:36 pays, c'est que les forces de sécurité intérieure détiennent l'utilisation de la violence légitime.
00:41 - Mais ils le contestent.
00:42 - Oui, ils contestent ça, mais une police qui ne peut pas faire usage de la violence
00:48 légitime, ça n'est plus une police.
00:50 Je crois que nos concitoyens veulent une police d'autorité, c'est-à-dire une police qui
00:53 fasse respecter la loi.
00:54 - Et c'est vrai que bien sûr la police peut être violente, mais c'est une violence légitime
01:00 et c'est pour cela d'ailleurs que nous croyons en cette police.
01:04 Robert Ménard, maire de Béziers, qui était également invité cette semaine d'Europe 1
01:08 et de CNews, toujours invité de Sonia Mabrouk, écoutez-le sur cette manifestation et notamment
01:14 sur la présence du syndicat de la magistrature.
01:17 - La manifestation de samedi, c'est une honte.
01:20 - Il faut l'interdire.
01:21 - Je ne sais pas s'il faut l'interdire.
01:23 - Il faut dire que ces gens-là qui se présentent comme les défenseurs des plus faibles, les
01:28 plus faibles dans nos quartiers, c'est eux qui veulent le plus de police.
01:32 Parce que ni vous ni moi on vit dans ces quartiers-là et eux ils ont besoin de police pour assurer
01:36 la sécurité.
01:37 - L'extrême-gauche dit l'inverse, au contraire.
01:38 - Non mais attendez.
01:39 - La France Insoumise participe fièrement avec des banderoles contre les violences policières.
01:43 - La France Insoumise, il cajole leur électorat.
01:47 - Alors ça va être intéressant d'abord de voir si cette manifestation est un succès
01:50 ou non, il y a des risques de troubles à l'ordre public qui ont été identifiés à Angers,
01:54 à Caen, à Toulouse, à Grenoble, à Bordeaux, à Saint-Etienne, au Puy-en-Velay, à Vendeuve-les-Snancy
02:00 et à Pau notamment.
02:01 On est donc avec Stéphane.
02:02 Bonjour Stéphane.
02:03 - Bonjour Pascal.
02:04 - Bon, vous n'appartenez pas au monde de la police ou même au monde de la justice.
02:09 - Non, pas du tout.
02:11 - Donc vous êtes un chargé d'affaires.
02:12 - C'est cela.
02:13 - Bon, donc vous manifesterez demain ou vous ne manifesterez pas contre les policiers ?
02:19 - J'irai faire du vélo demain.
02:21 Non, je ne manifesterai pas.
02:22 - Bon, donc est-ce que vous êtes sur la même ligne que Robert Ménard qui trouve que cette
02:26 manifestation est une honte ou est-ce que vous trouvez qu'elle peut être légitime ?
02:30 - Je vais vous répondre indirectement.
02:33 J'ai la liberté d'expression chevillée au corps et à ce titre je suis contre l'interdiction
02:41 des manifestations, qu'elles soient en faveur de la police ou contre la police, suce même
02:46 avec la participation du syndicat de la magistrature, je pense que ça permet de se faire une idée
02:53 sur ce que... d'entendre les gens qui manifestent, de se faire une idée de ce qu'ils sont et
02:57 de les mettre éventuellement face à leur responsabilité ou leur contradiction et quand
03:02 il s'agit d'hommes politiques, éventuellement leur électorat de se faire une idée plus
03:07 précise de qui ils sont et le cas échéant de modifier leur vote s'il a envie de le
03:12 remprener. A titre personnel, je suis... je trouve effectivement pour reprendre les propos
03:20 de Robert Ménard que cette manifestation est une honte et si je devais faire un peu,
03:25 avec un peu de retard, une déclaration de Saint-Valentin, je dirais merci aux forces
03:28 de police, même lorsque vous m'arrêtez, que vous me contrôlez, ce qui a pu m'arriver
03:31 de te contrôler et verbaliser par excès de vitesse, mais merci, merci, merci à tous
03:36 ces gens-là.
03:37 C'est vrai que les policiers, notamment dans l'espace médiatique, sont souvent aujourd'hui
03:42 montrés du doigt alors qu'ils font un travail d'abord dur, rude, dans lequel ils risquent
03:48 leur vie et c'est vrai qu'ils ne sont pas toujours défendus. Ce que j'appelle l'espace
03:53 médiatique, ça peut être la presse, ça peut être aussi les intellectuels, ça peut
03:56 être le monde culturel, ça peut être beaucoup de personnalités. D'une manière assez curieuse,
04:03 bon ton parfois de taper sur des flics alors que la vie est rude, elle est rude en termes
04:11 de sécurité, elle est rude économiquement aussi, puis elle est rude parce que toute
04:15 la journée tu te fais, aujourd'hui, dans certains quartiers, pas dans tous bien sûr,
04:20 mais tu peux te faire ou insulter, voire davantage. Ces dernières heures, il y a encore eu un
04:28 cas de refus d'obtempérer, c'est un policier qui a été blessé et hospitalisé, c'était
04:33 hier soir, c'est pas très vieux, à Sochaux, dans le Loup, après un refus d'obtempérer,
04:38 vous avez le conducteur du véhicule qui était déjà très défavorablement connu des services
04:41 de police, qui a emporté avec lui, sous le véhicule, un agent de police en tentant de
04:47 s'échapper. Alors Mathieu Vallée, qui est un syndicaliste que vous connaissez, qui intervient
04:52 régulièrement, a dit cette phrase toute simple "Aujourd'hui, une femme et son fils
04:55 de 14 ans ont failli ne pas voir rentrer en vie un mari, un père". C'est ça la réalité
05:00 de ce métier. Donc moi, je suis comme vous, choqué qu'on puisse défendre, descendre
05:05 dans la rue pour manifester contre la police et généraliser des bavures qui ont toujours
05:12 existé, bien sûr, et il y a toujours eu, mais dans toutes les professions, il y a des
05:16 gens qui ne savent pas se conduire, bien sûr, et sont en dehors des règles, évidemment.
05:23 Mais faire une manifestation et pointer du doigt toute la police ne me paraît pas convenable,
05:29 Stéphane.
05:30 Mais comme on dit en anglais "There is no free lunch" et je crois que les Français
05:35 soutiennent à 84% l'intervention, l'usage par les forces de police dans le cadre de
05:40 leurs fonctions, de leurs armes de service lorsque leur intégrité physique est mise
05:44 en danger. Alors j'imagine que les 16 autres % n'ont pas compris la question. Mais je
05:51 pense que les gens ne sont pas dupes et que laissons ces gens défiler s'ils le veulent.
05:55 Et encore une fois, les gens savent ce qu'ils doivent penser et aiment leur police.
06:01 Je suis assez d'accord avec la phrase que vous avez dite "les gens ne sont pas dupes".
06:04 Et ça sera intéressant les prochaines élections législatives parce que la stratégie de la
06:09 France insoumise, je ne suis pas sûr qu'elle arrive dans les urnes, qu'elle soit payante.
06:13 Ce policier dont on parle, blessé à Sochaux, c'est un policier de la BAC, donc en plus
06:17 ce sont des gens extrêmement bien entraînés. Il a été traîné par un véhicule sur plusieurs
06:23 mètres et les forces de l'ordre ont ouvert le feu et le conducteur a été blessé par
06:27 balle quand même. Donc qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Et l'homme interpellé
06:32 faisait l'objet d'un mandat de recherche, a indiqué l'AFP. Se voyant cerné, il a tenté
06:36 une marche arrière, il a emporté avec lui sous le véhicule un des agents qui a été
06:40 happé à indiquer cette même source. Donc quel courage pour être policier aujourd'hui.
06:47 - Oui, quel courage. Mais quand vous dites que je pense que les prochaines élections
06:51 risquent d'être assez sévères, notamment pour la France insoumise, qui apparaît encore
06:55 une fois au vu des derniers sondages de ce que pensent les Français et de leur police,
07:00 en totale déconnexion avec leur propre électorat.
07:03 - Je pense que vous avez raison d'ailleurs, parce que c'est ce qui se dit dans les sondages
07:08 en tout cas. Pascal est avec nous sur le même thème. Bonjour Pascal, vous êtes policier.
07:12 - Oui bonjour Pascal, bonjour, oui tout à fait.
07:14 - Vous êtes policier dans quelle région de France ?
07:16 - Alors, une dernière mutation, je suis en région parisienne.
07:21 - Avant vous étiez où ?
07:23 - Région Lyonnaise.
07:25 - Région parisienne c'est évidemment très large, parce que qu'on soit à Saint-Denis
07:27 ou qu'on soit dans l'huitième arrondissement, c'est pas forcément la même clientèle et
07:31 c'est pas les mêmes risques pour celui qui est policier sur le terrain.
07:34 - Alors justement, après avoir laissé de nombreuses années sur le terrain, vous l'avez
07:40 souligné à Justice Street, beaucoup de blessures en service, notamment dues à des percussions,
07:45 dues à des refus de tempérer.
07:47 - Vous ?
07:48 - Oui, oui tout à fait.
07:49 - Vous avez été blessé combien de fois ?
07:50 - En 18 ans de carrière, on peut compter 4 grosses blessures, c'est-à-dire une jambe
07:57 cassée, un bras cassé, et je ne compte pas les coups de poing et les objets qui tombent
08:02 des étages.
08:03 - Mais Pascal, j'ai envie de vous dire, vous n'en avez pas eu assez à un moment où vous
08:06 n'avez pas dit "stop" et "je quitte", parce que vous êtes sur le terrain j'imagine ?
08:10 - Alors, plus pour très longtemps, je vais d'abord dans un bureau très prochainement,
08:17 parce que je ne supporte plus le terrain.
08:19 - Et on peut le comprendre ?
08:21 - Voilà, et deuxièmement, la retraite va arriver bientôt et je pense même peut-être
08:25 partir avant la retraite.
08:26 - Mais vous avez 45 ans ?
08:27 - Oui, mais j'ai assez de... j'ai plus d'été, j'ai 27 ans de police, je suis rentré très
08:34 très jeune dans la police, donc avec... on a encore, j'espère encore pour quelque temps
08:38 encore le jeu des bonifications, qui vont nous permettre de partir un petit peu plus
08:41 tôt et j'espère peut-être même partir plus tôt.
08:43 - Mais ça veut dire quoi partir plus tôt ? Vous pourriez être en retraite par exemple
08:46 avant 50 ans ?
08:47 - Non, non, non, je partirais, je ferais une démission ou si on peut encore demander
08:52 une disponibilité...
08:53 - Parce que là vous n'arrivez pas de retraite pleine forcément.
08:57 - Non, non, malheureusement, mais je préfère... oui.
09:00 - Oui, je vous en prie.
09:01 - Je préfère... c'est malheureux, mais je préfère avoir une retraite amputée de centaines
09:08 d'euros que de laisser ma vie.
09:10 Et à un moment il faut faire un choix.
09:11 - Ça je vous comprends.
09:12 Vous dites que vous êtes depuis 27 ans policier.
09:15 C'est une question que je pose souvent.
09:18 Est-ce que vous diriez que le climat s'est détérioré en 27 ans ?
09:22 - Absolument, absolument.
09:23 Mais partout, il n'y a pas qu'avec la... par rapport à la police.
09:28 Vous avez une montée en violence, une montée de l'agressivité, que ce soit dans le monde
09:34 du travail, que ce soit vis-à-vis de la police bien sûr, mais partout les gens sont de plus
09:39 en plus violents, de plus en plus armés, de plus en plus dangereux.
09:42 Mais ça, c'est pas la faute de la police.
09:45 C'est la société qui est comme ça.
09:47 Malheureusement, la police cristallise.
09:49 - Oui, mais c'est pas partout.
09:50 Je vous assure, dans l'entreprise, je ne dirais pas ça.
09:52 Je ne dirais pas ça.
09:53 Je pense que dans l'entreprise, elle est plus douce qu'elle n'était il y a 25-30 ans, notamment
09:58 vis-à-vis des femmes.
09:59 Ce qui se passait il y a 25-30 ans ne se passe plus, ou j'espère, moins aujourd'hui.
10:04 - Justement, on a mis justement en exergue les problèmes...
10:07 Je vous souviens, on exergue les problèmes justement dans le monde du travail par rapport
10:12 aux femmes.
10:13 Mais regardez, ne serait-ce que la une des médias en ce moment, le harcèlement scolaire.
10:16 Avant, on appelait ça toujours les taquineries, les petites bagarres, à la sortie d'école.
10:22 On a tous connu ça.
10:23 Maintenant, avec les réseaux sociaux, avec les violences de groupe, les gamins vont armer
10:27 dans les lycées, dans les collèges.
10:29 - En fait, ce que je ne mesure pas sur certains sujets, c'est est-ce que ça existait avant
10:36 et on n'en parlait pas ?
10:37 Au moins, parce que précisément, il n'y avait pas de médiatisation.
10:40 Ou est-ce que c'est plus violent aujourd'hui ?
10:42 Je vous assure par exemple que sur des sujets comme l'inceste, le sentiment que j'ai, c'est
10:48 qu'aujourd'hui, c'est moins présent que ça ne l'était dans les années 60 ou 70.
10:53 Je vous assure.
10:54 Et notamment dans des campagnes reculées de France, notamment dans des mondes ruraux
11:00 où c'était sinon la norme, du moins très fréquent.
11:04 C'est pour ça que c'est très difficile sur ces sujets-là de pouvoir comparer.
11:08 Mais en revanche, là où je vous rejoins, c'est que je pense que sur le terrain, le
11:13 policier que vous êtes, très clairement avec un type de population, aujourd'hui, c'est
11:17 infiniment plus compliqué que ça ne pouvait l'être il y a 30 ans.
11:20 Où il y avait une éducation qui était plus en place dans la société française.
11:26 - Absolument.
11:27 C'était aussi bien dans toutes les catégories socioprofessionnelles, dans les années 70,
11:32 dans les années 80, il était le pire, je dirais la pire insulte qu'on peut avoir vis-à-vis
11:37 d'un policier.
11:38 On lui tirait la langue, on criait mort au vache.
11:39 Voilà, ça s'arrêtait là.
11:40 Maintenant, il faut faire ses classes.
11:44 Et faire ses classes, c'est quoi ? C'est lancer un parpaing sur une voiture de police,
11:48 c'est menacer de mort des fonctionnaires de police sur un simple contrôle.
11:52 Ça, dans les années 80, ça n'existait pas.
11:56 - Bah oui.
11:57 C'est pour ça qu'il faut aider les policiers par une campagne de sensibilisation et puis
12:03 sans doute aider également par le civisme qu'il faudrait sans doute apprendre ou réapprendre
12:10 aux uns aux autres comment se conduire lorsqu'un policier vous arrête.
12:14 Parce que par définition, il y a une forme de violence.
12:17 Quand il vous arrête, vous vouliez faire quelque chose et puis vous êtes arrêté,
12:20 stoppé dans ce que vous vouliez faire.
12:22 Mais si pendant 2, 3, 4 minutes, vous savez répondre comme il convient, avec courtoisie,
12:28 avec intelligence, avec bonne éducation, vous vous apercevez qu'après cette période
12:33 de 3, 4 minutes, le climat peut se détendre et ensuite les choses peuvent aller bien.
12:39 Mais évidemment, si vous le braquez d'entrée en disant "pour qui tu te prends ? Vous êtes
12:43 des cow-boys, ça vous fait plaisir de m'arrêter ?" Tout ce que vous entendez toute la journée,
12:47 ça m'insupporte, ce genre de choses.
12:49 - Vous avez tout à fait raison.
12:51 - Bien sûr, mais ça, il faut apprendre aux gens ça, parce que même eux, ils y gagneront.
12:54 Moi, j'ai toujours remarqué ça.
12:56 Les 3 ou 4 premières minutes, tu ne dis rien.
12:58 Tu obtempères.
12:59 Tu dis "oui, pardonnez-moi, vous avez raison", tout ça.
13:03 Et puis après, tu peux essayer de mettre en place une discussion.
13:08 Et tu t'aperçois que c'est souvent très efficace d'ailleurs.
13:10 - Absolument.
13:11 Maintenant, je peux le dire sans problème.
13:16 Vous confiez un contrôle routier, vous êtes en fonction dans votre véhicule.
13:20 Un véhicule gris, un feu, vous ne savez pas le motif et la raison et le pourquoi du comment.
13:24 Vous allez contrôler le véhicule.
13:26 L'automobiliste obtempère, vous présente ses papiers, vous dit "écoutez, voilà, je
13:30 n'ai pas fait attention, excusez-moi".
13:31 Vous le faites remarquer effectivement que vous avez bien concetté l'infraction.
13:35 Vous en profitez pour faire un contrôle, puisque vous êtes dans le cadre du contrôle
13:39 routier.
13:40 Vous pouvez donc contrôler ses papiers, si la personne est en règle.
13:42 Et si le contrôle s'est bien passé, je le répète encore une fois, l'agent est libre
13:46 de verbaliser ou pas.
13:48 Donc, ça peut aller de la verbalisation, effectivement, juste au rappel.
13:53 Vous dites "écoutez, monsieur, faites attention la prochaine fois".
13:55 Maintenant, quand vous baissez, vous approchez du conducteur et que le gars vous insulte,
13:58 vous dites "oui, vous en prenez toujours au même, vous faites les cow-boys, vous jouez
14:01 les Z".
14:02 Quand ça part comme ça, vous savez pertinemment que ça n'a pas d'acteur.
14:05 - Évidemment, mais c'est, voilà, et puis il y a une forme de mépris parfois qui peut
14:08 exister.
14:09 Mépris de classe aussi avec des gens qui se croient tout permis parce qu'ils sont dans
14:13 des grosses voitures et qui peuvent insulter les policiers.
14:17 Et vraiment, c'est des choses que je n'aime pas non plus.
14:19 - Merci en tout cas.
14:20 - Pascal ?
14:21 - Oui ?
14:22 - Oui, c'est monsieur Boubouk.
14:23 On va avoir Clément qui nous a appelé et qui dit avoir été victime de violences
14:26 policières qui va pouvoir répondre à Pascal.
14:28 - Eh bien, on va pouvoir en parler dans une seconde.
14:31 Mais quand vous m'appelez et que vous dites "oui, c'est monsieur Boubouk", je sais à
14:37 peu près encore avec qui je travaille, d'autant que vous n'êtes pas très nombreux.
14:42 Vous voyez, je ne suis pas un professeur qui a une classe ou un amphi devant lui.
14:47 - Oui, oui, mais puisque hier j'étais Bécassine, aujourd'hui monsieur Boubouk, j'essaie d'actualiser,
14:51 vous comprenez ?
14:52 - Vous actualisez votre nom ?
14:53 - Mon statut, voilà exactement.
14:54 - Votre statut.
14:55 Et à mon avis, ce n'est pas cette statue, elle sera au féminin bientôt.
15:01 - Ah ben oui, mais peut-être.
15:02 - Et elle sera peut-être à, je veux dire, devant Europe 1.
15:05 - Ah, la statue devant Europe 1, je viens de comprendre.
15:08 Je suis en Hedge dans ma tête.
15:10 - Bon, il est 12h28, est-ce qu'on marque une pause ?
15:13 C'est vrai que les sujets sont un peu lourds et on va également parler de rugby, a priori
15:17 ça aurait dû être un sujet léger, mais avec Dupont ça ne le sera pas.
15:21 Si on peut avoir un petit sourire avant la fin de l'émission, je ne suis pas contre.
15:26 Je le dis au panda, s'il m'entend, je ne sais pas s'il est dans la maison ou pas.
15:30 - Ah, il faudrait attraper le panda pour le remettre dans le studio, oui, pourquoi pas.
15:33 - Ça nous donnerait un peu de légèreté parce que "Thanks God it's a Friday".
15:37 - Et vous verrez le panda le 14 octobre sur la scène du Palais des congrès.
15:41 - On y va tous.
15:42 - On a été invités, bien sûr.
15:43 - La pause, à tout de suite.
15:45 - Il est 12h28, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
15:49 Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1, rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Praud et vous.
15:54 [Musique]

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