- 21/09/2023
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent du dîner d'Etat organisé à Versailles.
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00:00 *Générique*
00:11 Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline ce soir sur Europe 1 et sur C News.
00:15 D'un souverain à l'autre après Charles III qui termine sa visite demain à Bordeaux,
00:19 c'est le pape qui arrive vendredi à Marseille.
00:21 A chaque visite d'ailleurs, ça polémique.
00:23 Pour le roi c'était le dîner à Versailles qui a fait bondir la gauche.
00:25 Pour le pape François c'est la présence d'Emmanuel Macron à la messe au stade Vélodrome, la France.
00:30 Ce doux pays où l'on aime les polémiques au moins autant que les fromages.
00:33 Pendant ce temps, une partie de la NUPS organise tranquillement une manifestation samedi
00:37 pour dénoncer les violences policières et d'exciter reprendre la rue au slogan de "tout le monde déteste la police".
00:43 Mais de cela, il ne faudrait pas s'indigner.
00:45 Les français interrogés par l'institut CSA pour C News ne sont pas d'accord avec cela.
00:49 84% d'entre eux soutiennent les policiers qui font usage de leurs armes de service
00:53 lorsque leur intégrité physique est menacée.
00:56 Une façon de remettre les pendules à l'heure.
00:59 On en débat ce soir dans Punchline.
01:01 Ce chauffeur de bus tapassé à mort le 5 juillet 2020 à Bayonne
01:09 était décédé des suites de ses blessures.
01:11 Hier, les deux accusés ont reconnu en partie leurs responsabilités dans l'agression.
01:15 A Dunkerque, la femme du professeur d'université tué dans la nuit de samedi à dimanche
01:19 a reconnu le meurtre de son mari au cours de sa garde à vue.
01:23 Dans une première version, cette conseillère municipale de la ville avait évoqué un cambriolage qui avait mal tourné.
01:29 Enfin, dans l'affaire Pierre Palma, d'une expertise médicale conclue que l'enfant porté par la victime lors de l'accident
01:35 n'a présenté aucun signe de vie à la naissance.
01:38 Une nouvelle information qui pourrait donc entraîner l'abandon des charges pour homicide involontaire
01:43 contre l'acteur Pierre Palma.
01:46 Il est 18h et pratiquement une minute. Merci d'être avec nous et de votre confiance.
01:51 Nous sommes sur Europe 1 et sur CNews avec Eric Nolot. Bonsoir Eric.
01:54 Bonsoir Laurence.
01:55 Ravie de vous accueillir. Eric, journaliste et écrivain. Louis Dragnel, chef du service politique d'Encore.
01:59 Nous sommes avec Jean-Christophe Couvis, secrétaire national du syndicat de police unité SEP. Bonsoir.
02:04 On va parler de la manif qui va vous faire bondir, évidemment, samedi. Magnifique, comme vous le dites.
02:09 Bertrand Descartes est avec nous. Bonsoir. Spécialiste de la royauté.
02:12 Ravie de vous accueillir. Florian Tardif, du service politique de CNews. Et Jean-Sébastien Ferjou, directeur du site Atlantico.
02:17 Nous sommes nombreux et tant mieux parce que l'actualité est dense et variée.
02:21 On commence peut-être, si vous le voulez bien, par la visite du roi Charles III en France, qui mobilise aussi beaucoup les policiers.
02:26 Il y aura le pape qui va arriver juste après, Jean-Christophe Couvis.
02:28 Mais d'abord, il y a eu beaucoup d'étapes. Il y a eu le dîner de Versailles hier soir.
02:32 Mais aujourd'hui, il y avait un discours au Sénat et un parcours qui a été très suivi par les Français.
02:37 Explication de Michael Dos Santos.
02:40 À peine arrivé dans l'enceinte du Sénat, Charles III a été reçu avec une salve d'applaudissements.
02:45 Une fois assis, le roi a remercié les parlementaires avant de prendre la parole.
02:51 Depuis la tribune, Charles III a réitéré son soutien à l'Ukraine et proposé une nouvelle entente franco-britannique.
02:57 Renouvelons-la pour les générations futures. Afin qu'elles deviennent, je leur propose également une entente pour la durabilité.
03:08 Pour répondre plus efficacement à l'urgence mondiale en matière de climat et de biodiversité.
03:17 Un discours ponctué par 1 minute 30 d'applaudissements, de quoi rendre jaloux Gérard Larcher et Yelbron Pivet.
03:24 Des applaudissements qui nous feraient rêver, Madame la Présidente et moi-même, dans nos hémicycles respectifs.
03:29 Mais nous ne désespérons pas, Monsieur le Président.
03:32 Après le palais du Luxembourg, Charles III a rejoint Saint-Denis. L'occasion de rencontrer de jeunes athlètes et d'assister à une partie de ping-pong inédite entre la Reine et Brigitte Macron.
03:42 Dans la ville des Rois de France, Charles III a également découvert le village rugby.
03:48 Posé avec le président et le maillot du PSG, visiter la basilique avant de reprendre la direction de la capitale.
03:54 Après un bain de foule au marché aux fleurs, rebaptisé Élisabeth II, le roi s'est rendu sur le chantier de Notre-Dame de Paris.
04:01 En fin de journée, Charles III a participé à une table ronde sur le climat et la biodiversité au Muséum national d'histoire naturelle, avant de clore sa visite officielle demain à Bordeaux.
04:12 Éric Nolot, je disais qu'on était un pays qui est à peu près autant la polémique que le fromage. Je suis pas loin de la vérité, on est d'accord.
04:18 Cette visite du roi Charles III, elle rencontre plutôt la ferveur, la sympathie des gens. Ferveur, il ne faut pas exagérer.
04:25 Oui, plutôt, mais comme tout événement doit être conflictualisé selon l'extrême gauche, doit être bordélisé, forcément on va trouver matière à polémique.
04:35 Donc de toute façon, on a le choix. Les gens ont du mal à boucler leur fin de mois, donc il ne faut plus sortir la vaisselle à Versailles.
04:42 Tout ça n'a pas de sens, parce que vous pouvez ne pas faire le dîner à Versailles, c'est pas ça qui va changer la condition du français moyen.
04:49 Un pays comme la France, quand elle reçoit le représentant d'un grand pays comme celui de la Grande-Bretagne, doit sortir la vaisselle, doit sortir les grands vins,
04:56 doit même essayer d'en jeter à la face du monde entier. C'est une opération, j'allais dire diplomatique, mais plus que diplomatique.
05:05 Nous devons montrer ce qu'est la France et pour une fois, nous avons des images agréables et positives à diffuser auprès du reste du monde.
05:12 C'est vrai que si on se propose les images des émeutes urbaines et celles-là, on préfère celles-là.
05:17 Je préfère celles-là, évidemment. Et puis, si vous voulez, c'est des images aussi de l'excellence française.
05:22 Tout est grandiose et on sait encore faire ça. Et heureusement qu'on sait encore le faire.
05:26 Et je trouve que ça se manifeste à travers deux choses aussi qui rendent insupportables les gens, c'est-à-dire une cérémonie magnifique à travers
05:34 notamment les défilés militaires, la Patrouille de France et la Garde républicaine à cheval.
05:39 Et c'est des choses qui rendent insupportables tous les gens qui veulent absolument des lignes de compte parfaites
05:45 ou qui ne supportent pas les incarnations de l'autorité. Et de l'autre côté, un chef-d'œuvre quand même, à la fois de l'illustration du pouvoir en France,
05:51 qu'est le château de Versailles. C'est quelque chose d'assez puissant. Je trouve que, par exemple, qu'on soit, l'Élysée soit obligée de se justifier
05:59 en expliquant que le vin était offert pendant le dîner. Je trouve ça pathétique, affligeant. Et j'ose espérer que le vin était excellent,
06:08 que c'était un des meilleurs vins qu'on puisse compter dans notre pays et que tout soit vraiment à la hauteur de...
06:14 Mais en fait, les gens rêveraient de quoi ? Ils rêveraient de quoi ? Qu'on arrive tous en trottinette électrique,
06:19 que le président de la République vole en avion EasyJet, qu'il aille prendre des clubs sandwich et qu'il vive dans un Algeco ?
06:25 - Un manche d'écorce. - Que l'Élysée soit un Algeco ?
06:27 En fait, il faut savoir ce qu'on veut et on est quand même attachés à cette idée, et je rejoins totalement ce que disait Eric Nolot,
06:32 cette idée de grandeur, de rayonnement, et c'est encore quelque chose qu'on arrive à faire grâce à la monarchie et l'armée.
06:39 Et au-delà de ça, sur les ordres de grandeur eux-mêmes. Moi, j'ai regardé combien ça coûte en gros un dîner d'État.
06:44 Alors, il n'y a pas de chiffre exact, mais René Dozière, vous savez, je ne peux pas vous répondre pour rien,
06:48 René Dozière, l'ancien député socialiste qui traque toujours les coûts de l'État, s'était intéressé notamment au sommet de la Méditerranée
06:55 parce qu'il y avait des repas qui étaient à 5 362 euros. Si je me souviens bien, il y avait 160 invités, Laurence,
07:02 donc si on fait à peu près x 5 000 euros, ça fait 800 000 euros au total.
07:07 800 000 euros au total, il y a 1 900 000 personnes qui ont le RSA en France.
07:11 De toute façon, même si vous aviez donné tout cet argent-là aux gens qui reçoivent le RSA, ça aurait fait moins de 50 centimes par personne.
07:16 Donc soyons sérieux, les ordres de grandeur, et c'est ça qui est consternant chez la France insoumise,
07:20 au-delà de la volonté de tout conflictualiser, c'est qu'ils ne savent pas compter ce genre de dépenses-là qui sont importantes pour la diplomatie.
07:27 Parce que si encore ça faisait une vraie différence, on pourrait entendre l'argument, mais ça ne fait pas une vraie différence.
07:31 Mais même ça n'a pas de prix, Jean-Sébastien.
07:33 Moi je pense que...
07:34 Je suis d'accord avec vous, Louis, je vous disais, si ça faisait une différence, mais ça n'en fait même pas.
07:38 Autant je suis le premier à reprocher au gouvernement, par exemple, la gabegie des dépenses sociales, tout ça, il n'y a aucun problème,
07:43 moi je suis prêt à débattre, mais sur ce qu'ils représentent, c'est l'étendard de notre pays, mais alors là, je donne sans compter.
07:48 C'est la liste de la royauté, vous comprenez ?
07:50 D'autant que ce sont deux fausses polémiques, Laurence, parce que vraiment, si on prend le temps d'analyser, on fustige quoi.
07:53 On fustige Versailles, mais ça ne vous a rien coûté, ça n'a rien coûté, Versailles est mise à la disposition de la présidence.
07:58 On fustige la fameuse VESED, le 1758, ça ne vous a rien coûté, vous l'avez gardée, il suffit de la sortir.
08:03 On fustige le Var, en effet, il a été offert.
08:05 Donc au final, si on fait vraiment les comptes, je vous assure que ce budget qui de toute façon est attribué à la présidence,
08:10 on n'a pas débloqué un budget spécial pour la venue de Charles III, il aurait de toute façon, cet argent-là, été distribué ailleurs.
08:16 Maintenant, je pense que ce qui est intéressant peut-être de démontrer, c'est la publicité qui en découle.
08:20 Et voilà, combien ça rapporte ?
08:22 Absolument, dans une période où la France, je pense, a besoin de publicité l'année prochaine, les gars.
08:27 Oui, on a besoin de publicité, oui.
08:29 Je sais, parce que j'ai un peu de...
08:31 De bonnes pubs positives, oui.
08:32 Attendez, terminez, monsieur Descartes.
08:33 250 journalistes ont été accrédités spécialement pour le dîner d'hier, et parmi ces 250 journalistes, une grande majorité sont internationaux.
08:39 Évidemment, les pays du Commonwealth sont adressés le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande,
08:43 mais aussi, nous dit-on, le New York Times était accrédité,
08:47 ce qui veut donc dire qu'il va y avoir une retombée en matière d'images.
08:51 D'accord. Est-ce que le roi, et on le voit sur les images à chaque instant, est très heureux d'être en France ?
08:56 On a le sentiment que c'est vraiment une deuxième sorte de couronnement pour lui.
09:01 Oui, absolument, parce qu'il aime la France.
09:03 Il aime le patrimoine français, il aime les vins français, il aime le fromage français, il parle très bien le français.
09:11 Et puis, son tout premier voyage d'État était déjà en France, puisque Elisabeth II, c'est en 1948,
09:16 elle est jeune, mariée, elle est enceinte de Charles, en réalité, et elle vient en voyage officiel.
09:22 Donc, il n'était pas encore né, que déjà, il était en France.
09:24 C'est beau, c'est beau.
09:26 Ça fait rire, mais ça crée quand même un lien aussi.
09:28 Il aime la France. Sa meilleure amie, la baronne de Val-de-Mer, habite dans le sud. Il a de grandes acquaintances.
09:33 Un tout petit mot sur le côté tactile et du président Macron, mais aussi du roi Charles,
09:37 puisqu'ils se sont donnés des acolades, touché le bras.
09:39 Il est foncièrement différent de sa mère.
09:41 Il sait très bien que pour se faire une place, pour hériter de la légende d'Élisabeth II,
09:47 de l'icône qu'a été Elisabeth II, il devait être foncièrement différent d'Elisabeth II.
09:51 Et autant, croyez-moi, si vous posiez la main sur Elisabeth II,
09:54 ou la frôliez, vous voyiez dans son regard, alors qu'elle n'avait rien à dire,
09:57 que vous veniez de faire quelque chose qui, diplomatiquement, n'était pas correct.
10:01 Avec Charles III, pas du tout.
10:03 Alors, ce n'est pas lui qui va vers Emmanuel Macron.
10:05 En tout cas, il n'y a pas de geste à son égard qui repousse le président.
10:09 Pourquoi ? Parce qu'il est tactile.
10:11 Lui aussi est tactile, le roi Charles III.
10:13 Et on dit, les spécialistes qui se sont penchés sur la question disent qu'il a ce besoin
10:17 de se prouver qu'on l'aime lui aussi, qu'il n'y avait pas qu'Elisabeth II,
10:21 qu'il était lui aussi attendu.
10:23 Parce qu'il a quand même attendu longtemps, vous voyez ça.
10:25 - Grosse stage de très longue durée.
10:27 - Et Eric Nolot, un petit peu sur le côté tactile, avant qu'on parte à l'Élysée ?
10:30 - Non, là, je trouve que ça fait partie des aspects un peu ridicules.
10:34 Ça fait quand même longtemps que ce ne sont plus des personnes sacrées.
10:36 On a abandonné l'histoire de droit divin, etc.
10:41 Je trouve que là, c'était un peu excessif.
10:43 Dans l'ancienne version de la monarchie, je trouve ça un peu excessif.
10:46 Regardez-moi.
10:47 - Voilà, nous toucher...
10:49 - Et Eric Nolot, je me touche à l'épaule.
10:51 - Je dis à nos auditeurs qui se sont touchés l'épaule.
10:53 - On ne peut pas toucher le roi parce qu'il est roi.
10:55 On peut normalement ne pas le toucher parce qu'il est chef de l'église anglicane.
10:58 Et à ce titre-là, il est représentant de Dieu sur terre pour les 70 000 Anglicans.
11:05 - Alors, on va rejoindre à l'Élysée Elodie Huchard avec Charles Pousseau qui est sur place.
11:09 Bonsoir à tous les deux.
11:11 Le roi va arriver dans quelques instants.
11:13 Qu'est-ce qui va se passer ce soir à l'Élysée ?
11:16 - Oui, exactement, Laurence.
11:19 Le roi et son épouse qui sont attendus aux alentours des 18h50.
11:22 A l'origine, c'était censé être un entretien bilatéral entre le roi et le chef de l'État.
11:27 Et finalement, l'Élysée nous informe que leurs épouses seront également présentes.
11:31 La reine Camilla et Brigitte Macron.
11:33 C'est un échange informel voulu par le président de la République.
11:36 Un moyen aussi de clore la parenthèse parisienne.
11:38 Puisque certes, Charles III sera à bord de deux mains, mais ce ne sera pas le cas d'Emmanuel Macron.
11:42 On nous dit aussi qu'il est possible de visiter peut-être une petite partie de l'Élysée.
11:46 Un entretien bien différent de celui d'hier qui portait sur des sujets internationaux.
11:50 Sur le climat, sur la biodiversité.
11:52 Là, le président de la République veut une atmosphère un peu plus conviviale.
11:55 Et puis alors évidemment, tout est en train d'être mis en place dans la cour de l'Élysée.
11:59 Il y a le tapis rouge qui a été installé.
12:01 Puis on rappelle que le roi vient vraiment en voisin.
12:03 Puisqu'il est actuellement à l'ambassade du Royaume-Uni.
12:05 Qui se trouve vraiment à quelques mètres de l'Élysée.
12:08 Mais semble-t-il, il doit quand même faire un grand détour pour arriver jusqu'ici en voiture.
12:12 Merci beaucoup Elodie Richard, Charles Pousseau.
12:14 Vous restez sur place évidemment pour ces news toute la soirée.
12:17 Un dernier mot, Bertrand Dekkers, c'est une visite réussie pour l'instant.
12:20 On attend Bordeaux demain, mais c'est très réussi.
12:22 Il y a des sondages qui viennent de tomber.
12:24 61% de la population se dit favorable à la venue de Charles III.
12:28 Et alors 1 sur 2 conteste en revanche le fameux dîner à Versailles.
12:31 D'accord, mais quand même, bilan public.
12:33 Donc 1 sur 2 le valide aussi ?
12:35 Donc 1 sur 2 le valide.
12:36 Le verre à moitié, le fils du verre à moitié.
12:38 Et si on regarde la presse au Royaume-Uni,
12:41 il salue le fait que vous avez si bien reçu,
12:44 si bien que la France a si bien reçu le Royaume-Uni.
12:47 Et que, parce qu'on fustige Emmanuel Macron pour le fait qu'il est un peu trop tactile,
12:51 et que le baisement d'Emmanuel Macron à la reine était so French.
12:55 C'est-à-dire ?
12:56 C'est-à-dire parfait.
12:57 Ah parfait, bon.
12:58 Je pense que le "so French" aujourd'hui, ça veut dire tellement nul, mauvais goût.
13:03 Merci beaucoup Bertrand Descartes pour votre œil sur cette visite royale.
13:08 On fait une petite pause, on s'en trouve dans un instant.
13:10 On parlera de quelque chose de moins gay,
13:12 cette manifestation qui est organisée samedi contre les "violences policières".
13:17 On est avec Jean-Christophe Goubillet, secrétaire national du syndicat de police Unité SGPA.
13:21 A tout de suite.
13:23 Europe 1, 18h-19h.
13:26 Punchline, Laurence Ferrand.
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