- 15/09/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche, Pierre-Yves Martin, Julie Pasquet, du collectif Le Bruit qui court, Adjudant Chef Anthony Nizan, de l'Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique et Dimitri Casali, historien, auteur de “Ces statues que l’on abat” publié chez Plon
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-09-15##
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00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05 S'il fallait retenir qu'une seule radio, je vous dirais Sud Radio, mais j'ai envie de dire en toute objectivité de chercher ce mot.
00:00:14 Je ne le maîtrise pas.
00:00:16 Je suis d'accord avec vous, ma chère Féfou.
00:00:18 Évidemment, de toute façon, vous n'avez pas le choix, vous êtes obligés d'être d'accord avec moi.
00:00:22 Bienvenue sur Sud Radio, on est ravis de vous retrouver avec Philippe David, ensemble jusqu'à 19h.
00:00:26 Ça va mon Philippe ?
00:00:27 Ça va très bien, cette semaine est encore passée à la vitesse de la lumière, je ne sais pas pour vous.
00:00:30 C'était très sympa. Laquelle émission vous avez préférée Philippe ?
00:00:32 Toute.
00:00:33 Moi c'est celle d'aujourd'hui, elle était géniale.
00:00:35 C'est pas bon, on a fini.
00:00:38 En tout cas, si j'oublie de vous le dire, elle était géniale.
00:00:41 Au sommaire de cette émission, depuis ouvert, c'est ouvert à Montpellier, la quatrième édition du Forum Le Monde Nouveau,
00:00:46 un lieu de débat et de transition environnementale et sociétale avec des conférences, des masterclass menées par des invités prestigieux
00:00:53 pour agir pour la planète et nous serons en direct avec Christine Bouillaud, notre envoyée spéciale.
00:00:58 Oui, Le Monde Nouveau, est-ce qu'on en fait assez pour la planète ?
00:01:01 C'est la question qu'on vous pose parce que les pollutions sont multiples.
00:01:04 On ne vous parle que du CO2 et du réchauffement climatique ou du changement climatique.
00:01:08 Mais les pétroliers qui nettoient leur cuve en pleine mer, c'est un scandale.
00:01:12 Les résidus plastiques, pareil.
00:01:14 98% des personnes sont touchées en Europe, ont des perturbateurs endocriniens dans le sang.
00:01:21 C'est une étude qui est tombée hier.
00:01:22 Alors, est-ce que vous pensez qu'on en fait assez pour la planète ?
00:01:25 Nous, Français, au niveau mondial, vous pensez qu'on n'en fait pas assez ?
00:01:29 On vous attend au 0826 300 300.
00:01:31 Et en fait, on en fait assez pour la planète ?
00:01:33 Et bien, vous dites oui à 60%. C'est assez étonnant.
00:01:35 On a envie de vous entendre sur ce sujet.
00:01:37 On vous attend au Standard avec Aude qui est là avec nous aujourd'hui à 18h30.
00:01:41 Le coup de projecteur des vraies voix.
00:01:43 Ce week-end, c'est le retour des journées du patrimoine.
00:01:45 Au programme, vous pourrez aller visiter, regarder des expos, des spectacles.
00:01:48 Plus de 27 000 événements pour se replonger dans l'histoire de France.
00:01:52 Des pentes d'histoire qui sont souvent reniées ces dernières années.
00:01:57 Doit-on réécrire notre histoire, Philippe ?
00:01:59 Oui, doit-on réécrire notre histoire et doit-on déboulonner les statues ?
00:02:02 Mais dans ces cas-là, est-ce qu'on va garder des statues ?
00:02:04 Parce que dans tout homme politique, il y a le meilleur et le pire.
00:02:06 Tiens, les deux présidents qui ont eu les plus longs mandats de la 5e.
00:02:09 De Gaulle, il y a le 18 juin, glorieux.
00:02:11 Mais il y a le massacre des Harkis et des Pieds-Noirs, pas glorieux.
00:02:14 Mitterrand, il y a ses deux septennats.
00:02:17 Qu'on peut juger bien ou mal.
00:02:19 Mais il y a aussi la hule à Francisque entre-temps.
00:02:21 Alors est-ce que pour vous, on doit faire sauter les partis sombres de notre histoire ?
00:02:26 Ne plus les enseigner ou dire "voilà, nous avons été très méchants".
00:02:29 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:02:31 Venez nous le dire au 0826 300 300.
00:02:33 Et à cette question, doit-on effacer les partis sombres de notre histoire ?
00:02:36 Eh bien c'est non à 100%.
00:02:38 Voilà, 0826 300 300.
00:02:40 Je ne peux pas solliciter ceux qui disent oui, on n'a pas.
00:02:43 Mais appelez-nous quand même.
00:02:45 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vrais voix jusqu'à 19h.
00:02:47 Avec nos éditorialistes du jour pour commenter cette actualité.
00:02:52 Philippe Bigère, président de l'Institut de la Parole.
00:02:54 Bonsoir Philippe.
00:02:55 Bonsoir ma chère Cécile.
00:02:56 Bonsoir Philippe.
00:02:57 Je ne comprends pas que vous n'ayez pas parlé des seuls intérêts irréprochables dans notre histoire de France.
00:03:03 Les trois.
00:03:04 Non parce que je n'aime pas parler de moi-même Philippe.
00:03:06 Oui, il aurait fallu une femme.
00:03:08 Voilà c'est ça, c'est ça.
00:03:10 René Chiche est avec nous, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fonds Presse.
00:03:14 Bonsoir Philippe.
00:03:15 Bonsoir.
00:03:16 Cécile, est-ce que vous n'êtes pas un peu impressionnée par les quatre mâles autour de vous ?
00:03:19 Si, toujours.
00:03:20 Qu'on me dit proche, uniquement de Brad Pitt.
00:03:22 Si, si, de Brad Pitt.
00:03:24 Oui.
00:03:25 Vous ne le voyez pas comme ça en tout cas.
00:03:27 Je ne sais pas si ça vous permet d'affirmer que Philippe Bigère est un homme.
00:03:30 Ça y est, ça commence bien.
00:03:33 D'abord, je ne suis pas Brad Pitt.
00:03:35 J'ai lancé un grand débat.
00:03:37 Et le troisième, c'est Pier-Yves Martin, consultant.
00:03:41 Bonsoir Pier-Yves.
00:03:42 Bonsoir.
00:03:43 Ça démarre bien, non ?
00:03:45 On est au taquet.
00:03:46 Pier-Yves qui est toujours bronzé.
00:03:48 En plus, c'est le plus beau des hommes.
00:03:50 Non, t'es adorable Philippe.
00:03:51 Merci pour moi.
00:03:52 Est-ce que c'est mieux d'être beau à l'intérieur qu'à l'extérieur ?
00:03:55 Quand on dit qu'on est beau à l'intérieur, c'est un peu triste.
00:03:59 Et ce n'est pas bon signe.
00:04:00 Dans un instant, Fabrice Dalman sera avec nous dans l'Aisne.
00:04:06 En attendant, vous nous laissez des messages sur notre répondeur.
00:04:08 Au 0826 300 300.
00:04:10 Écoutez.
00:04:11 Bonjour, je suis Hélène.
00:04:13 J'aurais aimé savoir à quoi servaient les commissions d'enquête parlementaires.
00:04:18 J'ai suivi d'assez près celles concernant l'énergie.
00:04:22 J'ai trouvé que le rapport, j'étais d'accord avec eux sur une grande partie des sujets.
00:04:28 Et dans la réalité, on ne voit absolument pas le sujet de l'énergie bouger.
00:04:34 On a l'impression qu'il n'y a pas eu de commission parlementaire.
00:04:39 Voilà ma question.
00:04:42 Merci, bonne journée.
00:04:43 Merci beaucoup Hélène.
00:04:44 Elle est très intelligente.
00:04:46 Elle est très fine et sans tomber dans le paradoxe,
00:04:49 j'ai parfois l'impression que comme les lois, les commissions d'enquête sont parfois destinées
00:04:56 à éviter justement de traiter le problème profondément qu'elles prétendent appréhender.
00:05:03 C'est une façon de justifier.
00:05:05 Je suis d'accord avec Philippe, mais il y a aussi parfois des commissions d'enquête
00:05:09 qui débouchent sur des procédures judiciaires.
00:05:12 Par exemple, l'affaire Benalla, il y avait une commission d'enquête parlementaire.
00:05:15 Cahuzac, il n'y avait pas eu aussi une commission d'enquête parlementaire ?
00:05:19 Je crois, je crois.
00:05:20 Si, si, si, si.
00:05:21 Il me semble.
00:05:22 Mais peut-être sur des personnalités.
00:05:24 Sur des grands sujets, c'est peut-être différent.
00:05:26 Voilà ce que je voulais dire.
00:05:27 Pierre et Martin.
00:05:28 Ça pose le sujet du pouvoir, de l'influence du Parlement
00:05:32 et dans un régime semi-présidentiel.
00:05:35 Ce n'est pas toujours évident de faire vivre ces commissions d'enquête.
00:05:40 Je trouve, je voulais rebondir sur le propos de Philippe,
00:05:42 sur le rapport au temps.
00:05:44 En fait, on se souvient, non, non, très rapidement.
00:05:46 On se souvient de telle ou telle commission qui lance son travail, son investigation.
00:05:51 Mais les résultats, le suivi, la fin de ses travaux, un peu moins.
00:05:56 Et donc du coup, je trouve que la question de Madame est tout à fait légitime.
00:05:59 Absolument. Merci en tout cas à Hélène de Montigny-le-Bretonneux.
00:06:02 Un autre numéro de téléphone, c'est le 026-300-300 avec un autre auditeur, Fabrice,
00:06:06 qui nous appelle d'Allemande en laine.
00:06:08 Bonsoir Fabrice.
00:06:09 Bonsoir Fabrice.
00:06:10 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, bonsoir à toute l'équipe.
00:06:13 C'est un plaisir d'être parmi vous encore.
00:06:15 Comment ça va ?
00:06:17 Ça va, mais je voulais pousser un petit coup de gueule concernant le prix du carburant.
00:06:25 Il devient vraiment, vraiment, vraiment attenable pour nous, les petits commerçants qui se dépassent.
00:06:31 Et leur chèvre aussi, qui a bien augmenté.
00:06:34 Donc je ne sais pas aujourd'hui ce que veut faire notre gouvernement,
00:06:38 s'il veut vraiment achever en fait les petits commerçants,
00:06:41 tous les petits transporteurs, les petits artisans,
00:06:44 parce que là on s'en va vraiment vers un nombre de records de faillites d'entreprises.
00:06:48 Vous refusez des livraisons à cause du prix du gasoil ?
00:06:53 Oui, parce qu'aujourd'hui, si vous voulez, il peut nous arriver avec nos clients
00:06:58 d'avoir des petites commandes, 50, 60 euros.
00:07:02 Aujourd'hui, je suis obligé de regrouper, de leur dire,
00:07:05 écoutez, vous n'avez pas autre chose, est-ce qu'on ne peut pas vous livrer quelques jours plus tard ?
00:07:09 Parce qu'aujourd'hui, quand on fait nos tournées, on essaie vraiment d'optimiser,
00:07:13 parce qu'aujourd'hui, on n'a vraiment plus le droit de s'arrêter.
00:07:15 Sinon vous êtes perdant, c'est ça ?
00:07:17 Oui, bien sûr, oui.
00:07:18 Puis il y a la concurrence, vous savez, quand on est un petit commerçant,
00:07:21 on est en concurrence avec des grands groupes,
00:07:23 donc nos prix sont quand même assez bas, on n'a pas des marges de folie.
00:07:27 Et vraiment, il faut faire très attention à ça, parce que ça peut aller très vite.
00:07:30 Pierre-Yves Martin, vous qui êtes consultant auprès des entreprises,
00:07:33 quand on entend ce que disent les petits commerçants, il y a de quoi s'inquiéter quand même ?
00:07:38 Oui, ce n'est pas tout récent ce point-là.
00:07:42 Il y a deux éléments.
00:07:43 Il y a effectivement comment une entreprise réussit à maintenir sa rentabilité
00:07:48 pour apporter son service ou vendre ses produits à ses clients finaux.
00:07:53 Et puis il y a ce sujet de relation client.
00:07:55 C'est comment je fais, dans le cas de monsieur,
00:07:58 comment je fais pour faire comprendre habilement à mes clients
00:08:01 que je vais devoir décaler ma livraison, ou appeler à sa compréhension,
00:08:05 ou ne pas en faire du tout.
00:08:07 Et donc du coup, ça peut aussi appeler à retravailler, réfléchir
00:08:12 sur quel partenaire je peux mettre en place pour délivrer mon service,
00:08:16 au final, sans que ça me coûte aussi cher.
00:08:18 Il y a une vingtaine d'années, un certain François Bayrou avait dit
00:08:21 qu'entre les taxes sur le gasoil, le gasoil c'est le travail.
00:08:24 Est-ce que quelque part, taxer le gasoil, taxer le travail,
00:08:27 ce n'est pas totalement contre-productif économiquement, René Fich ?
00:08:30 Si, de toute façon, c'est même l'un des problèmes actuellement
00:08:33 de beaucoup d'indépendants qui sont en voiture,
00:08:36 qui utilisent leur automobile, etc.
00:08:38 Mais c'est aussi l'illustration d'un problème plus large,
00:08:41 puisque là j'ai vu récemment, j'ai vu aujourd'hui,
00:08:44 c'est pas vraiment le gasoil, mais par exemple les boulangers,
00:08:47 on le sait, mais c'est vraiment maintenant de plus en plus concret.
00:08:50 Beaucoup de boulangers maintenant ne peuvent même plus quasiment
00:08:53 payer non seulement leur énergie, mais il n'y a pas de gens
00:08:56 qui veulent reprendre même les boulangeries d'ailleurs.
00:08:58 Donc il y a même un problème maintenant,
00:09:00 on va peut-être avoir du mal à trouver des boulangers
00:09:02 à cause de l'énergie. C'est incroyable.
00:09:04 Allez, vous restez avec nous Fabrice, vous restez avec nous aussi
00:09:06 parce que vous êtes notre vraie voix auditeur et on est ravi de vous accueillir.
00:09:10 N'hésitez pas, vous êtes en standard 0826 300 300.
00:09:14 Dans un instant, le réquisitoire du procureur,
00:09:16 Philippe Ilger, on parle de quoi ?
00:09:17 L'amitié en politique est-elle permise ?
00:09:20 Ah c'est bien ça !
00:09:21 Beau sujet de philo !
00:09:22 Vous avez 4 heures, mais on revient quand même dans un instant.
00:09:25 Mais on mange un quarter !
00:09:27 A tout de suite, bienvenue, c'est les vraies voix Sud Radio.
00:09:29 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:09:35 Bonjour à tous, si vous avez raté le début, c'est pas grave,
00:09:37 puisqu'on a à peine commencé.
00:09:39 Donc vous êtes pardonnés, 0826 300 300.
00:09:42 On vous accueille avec grand plaisir.
00:09:44 Vous savez qu'on aime débattre sur cette plateforme,
00:09:47 des débats, des opinions qui s'entrechoquent parfois,
00:09:50 mais en tout cas c'est ce qu'on appelle forcément le pluralisme et la démocratie.
00:09:53 Tout le monde peut se parler aujourd'hui et on est ravi de vous accueillir.
00:09:58 Dans un instant, Félix sera avec nous.
00:10:01 Félix, 3 mots dans l'actu et vos mots sont ?
00:10:03 Procès, inondation et courtoisie.
00:10:05 Et en attendant, c'est le réquisitoire du procureur.
00:10:08 Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur,
00:10:12 Philippe Bilger.
00:10:14 Avec un sujet hautement philosophique, l'amitié est-elle dangereuse en politique ?
00:10:17 Et vous pensez à deux personnes qui vont s'affronter aux européennes,
00:10:20 Marion Maréchal et Jordane Bardella.
00:10:22 En effet, plutôt que de m'abandonner à une analyse politique
00:10:27 qui ne serait pas nécessairement irréprochable,
00:10:30 je préfère attirer l'attention de nos auditeurs
00:10:35 et donc des excellents chroniqueurs qui me font face
00:10:39 sur le fait qu'on parle beaucoup du fait que Marion Maréchal
00:10:44 éprouve de l'amitié pour Jordane Bardella
00:10:47 et on le constate tous les jours puisqu'elle répugne
00:10:50 à attaquer le Rassemblement National
00:10:53 et elle focalise tout son ressentiment sur les Républicains.
00:10:57 Ça n'est pas uniquement parce qu'elle considère que les Républicains
00:11:01 sont l'adversaire principal, c'est parce que probablement,
00:11:05 et de l'autre côté ce sera pareil avec Jordane face à Marion,
00:11:10 il y a quelque chose qui peut leur interdire
00:11:13 d'aller jusqu'au bout de la dureté, de la rigueur, du ressentiment
00:11:18 ou de la polémique, de la même manière d'ailleurs
00:11:21 qu'on a déjà remarqué lorsque Marion Maréchal était en politique,
00:11:25 lorsqu'elle était face à un adversaire, je me souviens
00:11:29 d'Olivier Besancenot, étrangement doux face à elle,
00:11:33 on est parfois gêné par la présence amicale, chaleureuse de quelqu'un
00:11:39 même si on prétend distinguer les idées des personnes nazis qu'ils incarnent.
00:11:44 C'est très dur par exemple de contredire Philippe David
00:11:48 parce que c'est un ami et pourtant Dieu, souvent il faudrait.
00:11:53 On est bien content qu'il y en ait au moins un.
00:11:56 Le problème pour Jordan Bardella et Marion Maréchal,
00:12:01 c'est qu'ils ont un vécu politique vraiment très lié.
00:12:04 Ils ont été dans le même parti, là même politiquement,
00:12:07 il n'y a absolument rien qui les sépare.
00:12:09 Presque de la même famille, dans l'intimité.
00:12:11 Oui absolument, il y a la même famille, elle a raison.
00:12:13 Il est en couple avec la nièce de Marine Le Pen.
00:12:15 Voilà, au niveau idéologique, il y a vraiment une feuille de cigarette
00:12:19 même pas qui les sépare.
00:12:20 Mais pour reprendre plus largement votre débat, votre tribune,
00:12:25 Philippe, en plus, l'amitié en politique dans la politique française,
00:12:29 ça n'existe pas vraiment.
00:12:31 Il n'y a pas vraiment d'homme politique qui est resté ami
00:12:34 avec un autre homme politique sans devenir ensuite son concurrent.
00:12:38 Si vous avez un exemple précis à me donner, donnez-le moi mon cher Philippe.
00:12:41 On se souvient de l'amitié de 30 ans entre Baladur et Chirac
00:12:44 qui se prêtaient d'un oiseau à l'époque.
00:12:46 Exactement, mais en fait, je trouve ça bien
00:12:49 parce que du coup, ça rend nos dirigeants politiques un peu plus humains.
00:12:53 Et ça, je trouve ça bien.
00:12:55 Et après, c'est aussi, sans être dirigeant politique,
00:12:58 une amitié pour n'importe quel être humain,
00:13:02 c'est compliqué à gérer dans la durée.
00:13:05 Et donc du coup, il n'y a peut-être pas finalement tant de différence que ça.
00:13:09 Mais en tout cas, je trouve ça intéressant
00:13:13 parce qu'il y a un petit côté tragédie antique
00:13:16 quand les amitiés, les sentiments nobles doivent s'effacer
00:13:20 ou s'altérer devant l'ambition, le pouvoir, etc.
00:13:23 Allez, tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:13:26 Les vrais voici de radio.
00:13:28 Bonsoir Félix.
00:13:29 Bonsoir tout le monde.
00:13:30 Et 3 mots. Procès, inondation et courtoisie.
00:13:33 Ils avaient battu à mort un chauffeur de bus à Bayonne en 2020
00:13:36 pour une histoire de masque sanitaire.
00:13:38 Les deux passagers comparaissent depuis ce matin aux assises de pot.
00:13:41 Ils assurent vouloir payer.
00:13:43 Les inondations en Libye ont fait 11 000 morts.
00:13:45 Selon le Croissant Rouge, l'ONU lance un premier appel de fonds
00:13:48 espérant récolter 71 millions de dollars pour secourir les plus touchés.
00:13:52 Et puis une question de respect et de courtoisie.
00:13:55 Emmanuel Macron défend son choix d'assister à la messe géante du pape François à Marseille
00:13:59 en tant que président, pas en tant que catholique, dit-il.
00:14:02 Les vrais voici de radio.
00:14:05 L'un assure ne pas être un monstre.
00:14:08 L'autre dit vouloir payer sa dette.
00:14:11 Les deux accusés de l'agression mortelle d'un chauffeur de bus à Bayonne
00:14:14 ont exprimé leur regret ce matin à l'ouverture de leur procès
00:14:17 devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques.
00:14:19 Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot, 58 ans, chauffeur de bus,
00:14:23 avait été roué de coups par ses deux passagers de 25 ans.
00:14:26 Il refusait de porter un masque sanitaire,
00:14:29 laissé en état de mort cérébrale à côté de son véhicule.
00:14:32 Il était mort à l'hôpital après cinq jours de coma.
00:14:35 Au vu des faits, les excuses des accusés s'avèrent bien difficiles à entendre,
00:14:39 explique Alexandre Novion, l'avocat de la veuve et des filles de la victime.
00:14:43 Je veux bien que leurs intentions aient été moins lourdes que leurs violences.
00:14:51 Ou que leurs violences aient dépassé leurs intentions.
00:14:54 Mais il n'en demeure pas moins qu'on va voir quand même
00:14:56 s'ils n'ont pas voulu faire le maximum de mal possible à Philippe Monguillot
00:15:00 pour qu'il ne se relève pas.
00:15:01 Et d'un autre côté, Thierry Sagardouato, l'avocat du principal accusé,
00:15:05 plaide la sincérité de sa repentance.
00:15:07 Ce combat juridique, judiciaire, nous l'avons mené loin des caméras,
00:15:10 loin des micros, il a visiblement convaincu les juges.
00:15:13 Je pense que dans une affaire de cette nature,
00:15:15 rendre justice à M. Monguillot, ça n'est certainement pas souffler sur la braise,
00:15:19 c'est appliquer le droit, rien que le droit et tout le droit.
00:15:21 Des propos recueillis par Camille Cassouet et Emma Vallée-Guillard
00:15:24 devant les assises de pot.
00:15:25 - Philippe, je t'ai... - Pardon Philippe, excusez-moi.
00:15:29 Je déteste quand le procès se fait avant le procès.
00:15:32 Je comprends que médiatiquement on en ait parlé, cette horreur,
00:15:36 mais maintenant ça va, on va avoir le procès,
00:15:39 c'est pas nécessaire de le faire avant.
00:15:42 - Un mot ?
00:15:43 - Oui, alors là, c'est vrai que je partage...
00:15:44 - Qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ?
00:15:46 - Je partage son avis.
00:15:47 C'est vrai que je trouve que ces procès devant les écrans, devant les micros,
00:15:51 alors que le procès va avoir lieu, je vois pas ce qu'on peut dire.
00:15:54 En plus on ne maîtrise pas vraiment tous les éléments du dossier,
00:15:56 même si l'affaire est absolument dramatique.
00:15:58 Et bien sûr qu'on éprouve beaucoup de compassion pour la famille de la victime,
00:16:01 c'est horrible de mourir comme ça.
00:16:03 Mais que voulez-vous qu'on puisse dire précisément par rapport...
00:16:06 On écoute les deux avocats, bon, bah ensuite le procès doit se faire dans le prétoir.
00:16:11 - Un mot ? Non, rien à ajouter ?
00:16:13 - Rien à ajouter, c'était parfait.
00:16:14 - Il n'ose pas, il n'ose pas.
00:16:15 Et le deuxième mot, inondation, avec un terrible chiffre du croissant rouge libyen, 11 000 morts.
00:16:20 Les Nations Unies viennent de lancer un premier appel de fonds pour récolter 71 millions de dollars,
00:16:25 objectif secourir les 250 000 personnes les plus touchées par ces inondations meurtrières en Libye.
00:16:30 Les besoins sont énormes, témoigne cette bénévole à Tripoli.
00:16:33 Nous essayons de collecter autant de dons que possible,
00:16:39 tels que des médicaments, des vêtements, de la nourriture, des sommes d'argent.
00:16:43 Nous avons obtenu une très bonne participation
00:16:46 et avons collecté d'importantes sommes d'argent en l'espace de 24 heures, explique Joud au micro AFP de Salam Rahouma.
00:16:52 Au total, selon le bureau de coordination humanitaire de l'Organisation des Nations Unies,
00:16:57 884 000 personnes sont dans le besoin en Libye après ces inondations.
00:17:02 - Troisième mot, laïcité, il en a été question aujourd'hui en Côte d'Or, Félix.
00:17:07 - Oui, Emmanuel Macron au chevet des petites églises en visite à Semur en Oxwois.
00:17:12 Le chef de l'État lance une collecte pour le patrimoine religieux des communes de moins de 10 000 habitants,
00:17:17 moins de 20 000 en Outre-mer, souscription déductible fiscalement avec un objectif sur 4 ans mobilisé,
00:17:23 200 millions d'euros pour restaurer des édifices en péril.
00:17:26 On y reviendra dans les vraies voies dans un peu plus d'une heure.
00:17:29 En marge de ce déplacement, le président Macron a aussi répondu aux critiques sur sa venue annoncée,
00:17:33 vous savez, à la messe du pape François le 23 septembre au stade Vélodrome de Marseille.
00:17:38 - Chacun peut croire ou ne pas croire dans une religion, une philosophie, c'est ça la laïcité.
00:17:43 Et en l'espèce, quand nous recevons en France un chef d'État qui est le pape,
00:17:48 qui vient en effet donner une messe au stade Vélodrome, je considère que c'est ma place d'y aller.
00:17:53 Je n'irai pas en tant que catholique, j'irai en tant que président de la République française qui est en effet laïque.
00:17:59 J'irai par respect et courtoisie, j'y aurai ma place comme d'ailleurs,
00:18:03 si le nombre de mes prédécesseurs ont pu y aller, je n'aurai moi-même pas de pratique religieuse lors de cette messe.
00:18:09 Il m'arrive d'aller à des offices religieux d'ailleurs, quelle que soit la religion,
00:18:13 pour des événements douloureux ou des événements plus heureux.
00:18:16 - Emmanuel Macron tout à l'heure devant la collégiale gothique de Semur en Oxoie.
00:18:20 - C'est un feuilleton.
00:18:22 - Il a totalement raison et d'ailleurs il y a un journaliste que j'apprécie
00:18:26 qui a distingué aujourd'hui dans un article le problème de la dévotion et celui de la représentation.
00:18:33 Le président dit clairement qu'il va à une représentation en tant que président,
00:18:39 c'est un événement capital pour la France.
00:18:42 - Je suis bien d'accord mais je trouve ça extrêmement inquiétant qu'il ait besoin de se justifier.
00:18:48 - On lui demande toutes les deux minutes sur les réseaux sociaux notamment.
00:18:51 - Je trouve ça complètement dingue, enfin c'est bien l'état de notre opinion publique.
00:18:54 - Un mot René Chiche rapidement.
00:18:56 - Je trouve ce débat ubuesque.
00:18:58 Il a le droit d'aller à cette messe pour en plus écouter un chef d'état, le pape.
00:19:04 Donc il a le droit d'aller à cette messe.
00:19:06 Maintenant quand il dit "c'est ma place", non ce n'est pas vraiment sa place,
00:19:10 il pourrait ne pas y aller aussi, mais il a le droit d'y aller.
00:19:13 Donc je ne vois pas pourquoi on le fait ce procès.
00:19:15 - Merci messieurs, restez avec nous dans quelques instants.
00:19:17 Le grand débat du jour hier à Montpellier s'est ouvert, la quatrième édition du forum Le Monde Nouveau,
00:19:21 la thématique "Agir", des conférences, des masterclass axées sur une transition environnementale et sociétale.
00:19:27 Christine Bouillot est notre envoyée spéciale et est en direct avec nous.
00:19:30 Bonsoir Christine.
00:19:31 - Bonsoir.
00:19:32 - Bonsoir les vrais voix.
00:19:33 - Est-ce que pour avoir une conscience écologique, c'est déjà trop tard ?
00:19:37 - Non, presque pas.
00:19:39 Ce sera ma réponse.
00:19:41 - On en parlera dans un instant. 0826 300 300, vous les commentez.
00:19:45 On vous attend au standard, on est ensemble avec Philippe Davine et les vrais voix jusqu'à 19h.
00:19:49 Les vrais voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:54 - Bienvenue dans les vrais voix, on est ensemble avec Philippe David jusqu'à 19h.
00:19:59 Avec vous 0826 300 300, vous pouvez commenter bien entendu comme vous le voulez.
00:20:03 Vous êtes chez vous ici, la maison Sud Radio, Parlons Vrai avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole.
00:20:09 Ce soir, René Chige, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse et Pierre-Yves Martin, consultant.
00:20:14 Et vous, bien entendu, en attendant, c'est le grand débat du jour.
00:20:18 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:22 - Et le forum du Monde Nouveau se tient depuis hier à Montpellier jusqu'à demain.
00:20:31 Un lieu dédié aux débats sur les grandes questions sociétales et environnementales.
00:20:35 La thématique Agir proposée par les organisateurs a été choisie pour alerter sur le caractère urgent du réchauffement climatique.
00:20:41 - Oui, et le réchauffement climatique, c'est évidemment un des enjeux.
00:20:45 Il n'y a pas que ça au Monde Nouveau. On parle des pollutions des océans, des pollutions sur la Terre.
00:20:49 On va parler des plastiques, par exemple. On parle de tout au Monde Nouveau.
00:20:53 Et on vous pose cette question, #LeMondeNouveau, en fait-on assez pour la planète ?
00:20:57 Et on peut dire que vous êtes plutôt optimiste, puisque vous êtes 57% à dire oui sur Twitter.
00:21:03 Vous voulez réagir pour débattre avec nos invités et nos vraies voix, le 0826 300 300.
00:21:07 - Et donc Christine Bouillaud est avec nous. Bonsoir Christine, vous êtes en direct de Montpellier.
00:21:11 - Bonsoir. - Bonsoir les vraies voix, bonsoir Cécile et Philippe.
00:21:14 - Et donc cette thématique "Agir" montre qu'il y a encore des choses à faire avec vos deux invités qui vont nous le prouver.
00:21:22 - Oui, et vous allez pouvoir leur poser des questions.
00:21:24 Et je suis d'abord... Vous faites découvrir une jeune femme,
00:21:28 elle s'appelle Julie Pasquet du collectif activiste "Le Bruit qui court".
00:21:32 Bonjour Julie. - Bonjour.
00:21:34 - Alors, je ne sais pas si on vous entend bien. Je pense que oui.
00:21:37 - Non, de loin, de loin. Il faut que vous vous rapprochiez.
00:21:40 Julie, c'est moi qui n'ai pas ouvert le micro peut-être. Voilà, ça s'appelle la technique.
00:21:44 - On ne peut pas être brillante partout. - On ne peut pas être brillante partout.
00:21:49 Je vous rappelle. Oui, c'est ça. La machine à laver, c'est la limite.
00:21:53 Julie, alors "Le Bruit qui court", j'aimerais que vous nous présentiez ce groupe.
00:21:58 Parce qu'on vous présente comme des activistes, collectifs, on vous présente comme des activistes.
00:22:02 Mais vous avez voulu prendre le sujet un petit peu autrement, vous.
00:22:04 - Oui, on a un petit... On se dit nous un collectif d'artivistes.
00:22:07 C'est-à-dire qu'on est à la fois des artistes et des militants-militantes.
00:22:10 Et notre but, c'est à travers l'expérience artistique, d'amener une forme d'engagement
00:22:15 et de sensibiliser massivement à travers des pratiques artistiques et à travers l'art.
00:22:18 - Et pourquoi ? - Parce que pour nous, en fait, moi je me suis rendue compte
00:22:21 qu'on parle beaucoup de chiffres, on parle beaucoup de rationnels,
00:22:24 beaucoup de choses qui sont dans la tête pour toucher un maximum de gens.
00:22:28 Et moi, ce qui me fait aller en avant, c'est aussi les émotions.
00:22:30 Et c'est toucher le cœur, toucher les tripes des personnes.
00:22:32 Et l'art a une très très grande force dans sa diversité pour aller toucher les gens comme ça.
00:22:36 Et pour les mettre en mouvement par la suite.
00:22:38 Donc moi je suis assez persuadée que toucher les cœurs, c'est ce qu'il faut aujourd'hui sur ces enjeux-là.
00:22:42 - Julie, parce que pour qu'on comprenne bien, puisque nous on n'a pas la possibilité d'être à côté de vous et de voir,
00:22:47 comment ça s'exprime en fait ? Pour qu'on comprenne bien l'engagement,
00:22:50 est-ce que c'est par le biais d'expositions ? C'est quoi, opérationnellement parlant ?
00:22:56 - C'est plein de choses différentes, parce que nous on utilise plein de pratiques artistiques différentes
00:22:59 et c'est ça qui fait sa force. Mais par exemple, on peut faire...
00:23:02 On a fait une performance dans l'espace public au centre commercial de Châtelet-Léal à Paris,
00:23:06 avec 1500 kilos de vêtements, la veille du Black Friday, pour dénoncer la surconsommation de vêtements.
00:23:11 Ce genre de performances. On a aussi organisé un canular de grande ampleur pour tromper Total Energy,
00:23:16 en faisant croire qu'on allait construire un pipeline géant au milieu de la France,
00:23:20 pour produire du pétrole, puisque c'est ce qui se passe aujourd'hui en Afrique.
00:23:23 Et du coup, on a fait croire ce genre de choses de manière créative, pour aller toucher un autre public.
00:23:29 Et montrer que si ce n'est pas acceptable en France de faire ça, pourquoi est-ce qu'on le laisse faire en Afrique ?
00:23:33 On peut faire des pièces de théâtre sur la démocratie, on a plein de pratiques pour aller toucher un public plus large.
00:23:39 - On va faire réagir nos vraies voix, si vous me permettez, Julie Pasquet.
00:23:41 - Nos artistes sont des artistes ! - Oui, nos artistes.
00:23:43 - Philippe Bilger. - Ma question à Julie Pasquet est la suivante.
00:23:47 Je ne me moquerai jamais des modalités d'un combat, dès lors qu'il concerne une cause juste,
00:23:54 même si je ne suis pas le plus qualifié pour parler de ces problèmes-là.
00:23:58 Mais est-ce que, et sans dérision de ma part, Julie Pasquet,
00:24:03 est-ce que ça a de l'effet sur les gens, cette manière artistique de les sensibiliser ?
00:24:09 Ou est-ce que vous êtes souvent déçus ?
00:24:12 - Déjà la première chose, c'est que ça nous touche, nous, en tant que personnes qui organisons ces choses-là,
00:24:18 et en tant que militants, militantes, et ça, c'est déjà important.
00:24:21 Et ensuite, les réactions sont très différentes, et c'est aussi ce qu'on cherche.
00:24:24 En fait, on cherche à créer de la colère, on cherche à créer de la joie, on cherche à créer des questionnements,
00:24:28 donc ce n'est pas toujours très bien pris, mais pour nous, c'est la force aussi de ce que ça peut créer.
00:24:32 - La question, allez-y, je ne sais pas qui voulait parler. Pierre-Yves, Martin.
00:24:37 - Dans la foulée de Philippe, bonjour.
00:24:40 Est-ce que vous avez un petit retour d'expérience sur vos approches artistiques qui marchent le mieux,
00:24:47 qui sont les plus efficaces, qui sont les plus convaincantes,
00:24:51 ou est-ce que vous avez découvert ou pris conscience qu'il y avait des approches qui n'étaient définitivement pas comprises,
00:24:57 d'autres qui étaient plus lisibles ? Comment vous réussissez à mettre le curseur
00:25:03 et à définir telle action artistique plutôt qu'une autre ?
00:25:06 - Je pense qu'on est encore en apprentissage sur ça, parce qu'on n'existe que depuis un an,
00:25:10 et du coup, là, on fait plein de tests, on expérimente.
00:25:12 Donc on se rend compte que des pièces de théâtre sur la démocratie en Bretagne,
00:25:14 en fait, ça marche bien pour un public qui est dans la ruralité et qui n'a pas forcément accès à ça.
00:25:18 On se rend compte qu'un canular, en envoyant des lettres d'expropriation aux gens,
00:25:22 enfin des fausses lettres, ça ne touche pas forcément tout le monde,
00:25:25 mais par contre, ça peut engager certaines autres personnes.
00:25:27 En fait, ça dépend vraiment, et on est encore en expérimentation.
00:25:30 Mais on a beaucoup de retours de gens qui ont dit que cette manière-là de nous parler,
00:25:34 qui est autre que la manifestation, la pétition, ou certaines formes de colère
00:25:38 que peuvent avoir certains militants ou militantes, ça fait la différence et ça parle plus largement.
00:25:42 - Bonne échiche.
00:25:44 - Avant de poser une question, sauvegarder la planète, protéger la planète,
00:25:48 c'est le sujet de notre discussion.
00:25:50 Bon, ça passe par plusieurs points, si on veut vraiment le faire.
00:25:52 Ça passe par mieux se nourrir, réduire ses déplacements, ou mieux les gérer,
00:25:58 réduire aussi son empreinte numérique, entre autres.
00:26:01 Je ne vais pas dire tous les éléments qui peuvent aider à la protection de la planète.
00:26:05 Mais moi, je vais être un petit peu moins, non pas positif,
00:26:09 mais je voudrais poser une question à mademoiselle Julie.
00:26:11 - Julie Pasquet.
00:26:12 - On parle beaucoup de l'implication de la jeunesse dans ce mouvement de protection de la planète,
00:26:18 de sauvegarde de la planète.
00:26:19 Mais concrètement, moi j'ai l'impression que c'est quand même un petit noyau de jeunes,
00:26:24 c'est très bien d'ailleurs, c'est tout à votre honneur, de jeunes militants, actifs,
00:26:28 parce que dans la pratique, que ce soit à Paris, en province, ou même à l'étranger,
00:26:32 moi je vois une jeunesse, alors c'est peut-être mon expérience à moi,
00:26:35 je vois une jeunesse consumiériste, qui aime agiter des vêtements,
00:26:38 qui aime agiter des vêtements de marque,
00:26:40 une jeunesse qui n'est pas du tout prête visiblement à réduire son empreinte numérique,
00:26:43 au contraire, c'est une génération totalement chutée au numérique,
00:26:47 une jeunesse qui ne se nourrit pas spécialement de manière très écologique,
00:26:50 mais qui est plutôt dans le junk food.
00:26:52 Est-ce que vous ne pensez pas qu'il y a quand même un décalage entre le mouvement que vous représentez,
00:26:56 qui est un mouvement à mon avis un petit peu minoritaire, et la vraie jeunesse ?
00:27:00 - Julie Pasquet.
00:27:01 - C'est pour ça que pour moi il n'y a pas la jeunesse, il y a des jeunesses.
00:27:04 Et c'est aussi une très grande diversité, il y a des formes d'engagement qui sont très diverses,
00:27:07 et par contre, c'est certain que ce n'est pas la majorité des gens qui sont engagées au point d'être comme nous,
00:27:12 à temps plein, militant, militante.
00:27:14 Par contre, il y a quand même eu des évolutions, on ne peut pas se mentir sur la prise de conscience depuis des années,
00:27:18 et de plus en plus de jeunes qui s'engagent de plein de manières différentes.
00:27:21 Et il y a encore un travail à faire, mais je pense que de parler aussi de jeunes à jeunes, ça a aussi un grand pouvoir.
00:27:25 Moi je vais dans des écoles, auprès des étudiants, venir sensibiliser les jeunes.
00:27:29 Il y a encore du travail à faire, mais il y en a qui se bougent.
00:27:32 - Christine Bouillot, ce forum du monde nouveau,
00:27:35 c'est à ce moment-là que les idées se percutent, si j'ai envie de dire.
00:27:39 - Oui, gros programme.
00:27:41 Alors, juste en précis, ça se passe à l'Odyssée Homme de Montpellier,
00:27:46 c'est un endroit absolument magnifique, c'est planète océan,
00:27:49 donc vous pouvez en plus profiter de la visite, et ça continue jusqu'à demain.
00:27:53 Demain, il y aura beaucoup de choses, on va parler justement de la nouvelle génération,
00:27:56 vous en avez parlé, on va parler de la crise de l'eau, très important,
00:28:00 on va parler également de la résilience agricole et alimentaire, de la ferme à l'assiette,
00:28:04 ou encore comment inventer un nouveau récit,
00:28:07 il y a des projections, il y a des balles, il y a des masterclass, il y a beaucoup de choses.
00:28:10 On a deux invités ce soir, si vous le voulez bien,
00:28:13 et je vais vous présenter, mais je vais vous demander
00:28:16 de me donner un chiffre de ce que représente la criminalité,
00:28:20 en France, des atteintes à l'environnement et à la santé publique, à la louche.
00:28:25 Ça représente combien en milliards d'euros ?
00:28:28 - Allez, 10 milliards.
00:28:29 - Allez les amis, Philippe Bilger, un chiffre.
00:28:31 - Philippe Bilger, un chiffre.
00:28:32 - Il sait pas.
00:28:33 - 8 milliards.
00:28:34 - 8 milliards, René Chiche et Pierre-Yves.
00:28:36 - 42 milliards.
00:28:37 - Et 42 milliards, Pierre-Yves.
00:28:39 - 35.
00:28:40 - 35, Philippe Bilger.
00:28:42 - Alors, aucun à bon, aucun à bon.
00:28:45 La criminalité environnementale, c'est entre 80 et 230 milliards d'euros par an,
00:28:51 qui sont effectivement aujourd'hui au détriment, en fait, de tout ce qu'on...
00:28:57 - Dans le monde, dans le monde.
00:28:58 - Non, pas en France.
00:28:59 - En France.
00:29:00 - En France.
00:29:01 - Je voulais vous faire rencontrer l'adjudant chef Anthony Nisant de l'Office central de lutte
00:29:06 contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique.
00:29:09 Bonsoir, merci d'être là.
00:29:11 - Bonsoir.
00:29:12 - Mon adjudant, je sais pas si on dit...
00:29:13 - Adjudant chef.
00:29:14 - Adjudant, adjudant.
00:29:16 Vous appartenez à l'OCLAS, alors vous êtes, tout à l'heure en parlant, je vous ai dit,
00:29:22 vous êtes un peu les Saint-Bernard de l'environnement, mais pas que.
00:29:26 Surtout pas.
00:29:27 - Non, non, pas que.
00:29:28 Nous, alors, donc, on est un service, on s'appelle l'Office central de lutte contre les atteintes
00:29:33 à l'environnement et à la santé publique.
00:29:35 Donc on est un service interministériel, on est basé en région parisienne et on a une
00:29:42 compétence nationale avec des détachements qui sont un peu partout en France, plus en
00:29:48 Outre-mer également.
00:29:49 On est déployé donc en Guyane, on est déployé à La Réunion et dans le Pacifique.
00:29:55 Et donc on va œuvrer à notre manière, comme Julie le fait avec ses actions, on va œuvrer
00:30:02 justement pour lutter et aider les concitoyens à mieux appréhender tous les trafics et les
00:30:10 problématiques environnementales.
00:30:12 - Quand je donne le chiffre de 80 à 230 milliards d'euros, les vrais voix, ça c'est une estimation
00:30:17 et vous me disiez tout à l'heure que derrière ce chiffre-là, il y a aussi du financement
00:30:21 terroriste, parfaitement, que vous connaissez parfaitement en fait.
00:30:24 Vous savez où sont les absinthes en fait ?
00:30:26 - Alors ça représente effectivement, c'est la quatrième source de revenus justement
00:30:30 pour, après le trafic de supéfiants, la contrefaçon et la traite des êtres humains.
00:30:38 Tout ce trafic génère des bénéfices colossaux et qui sont générés assez rapidement, qui
00:30:45 vont permettre à des groupes terroristes et armés justement de s'enrichir et de pouvoir
00:30:51 avoir une logistique beaucoup plus grandissante.
00:30:56 - Adjudant, ma question est de dire, vous vous adressez aux entreprises ou alors vous
00:31:01 vous adressez aux particuliers ou les deux en fait ?
00:31:04 - Ça dépend, après on va toucher tout un public, on va avoir le particulier et le
00:31:10 professionnel en fonction de l'atteinte.
00:31:12 - Philippe Puget veut réagir.
00:31:14 - Comment ?
00:31:15 - Adjudant chef.
00:31:16 - Adjudant chef.
00:31:17 - Ça vous redonne le coup d'enfer.
00:31:20 - Non, mais j'ai bien compris et vous l'avez parfaitement expliqué, votre office central
00:31:27 s'est greffé sur des atteintes qui sont relatives à la modernité.
00:31:32 Est-ce qu'à votre avis, le citoyen de base aujourd'hui comprend bien la gravité et l'importance
00:31:43 du domaine dans lequel vous avez une compétence tout à fait importante aujourd'hui ?
00:31:49 - Alors effectivement, le message qu'on essaie de passer au grand public, c'est que la prise
00:31:57 en compte de ces atteintes à l'environnement et à la santé, elle est depuis très longtemps,
00:32:03 on va dire que la gendarmerie depuis 30 ans, elle œuvre justement pour former des gendarmes
00:32:10 pour traiter cette problématique, ce contentieux et ça va aller vraiment, notre office nous
00:32:17 va traiter vraiment de la criminalité organisée, mais ça peut générer au départ, ça peut
00:32:22 être une petite incivilité qui va après grandir et peut-être révéler un trafic juteux.
00:32:28 - Je voudrais juste poser une question, attendez.
00:32:31 - Allez-y.
00:32:32 - Non mais je veux juste qu'on comprenne, vous vous souvenez, on avait parlé de ce trafic
00:32:35 de bois dans les Pyrénées-Régeoises, typiquement ça fait partie de vos missions de démanteler
00:32:41 ce trafic de matières premières tout simplement.
00:32:44 - Tout à fait, on a cette thématique-là, le trafic de bois, on va avoir aussi tout
00:32:50 ce qui est trait à la pollution, le trafic d'espèces protégées qui est aussi un phénomène
00:32:56 difficile justement à traiter.
00:32:59 - Leur paillage.
00:33:00 - Leur paillage, par exemple en Guyane avec le mercure, on va avoir également le trafic
00:33:07 de déchets comme je l'ai dit tout à l'heure, le trafic de médicaments, donc il faut savoir
00:33:11 que le trafic de médicaments c'est 10 à 20 fois plus lucratif que le trafic de stupéfiants.
00:33:17 - Oui, René Chuch.
00:33:19 - Oui, alors mon adjugent-chef vous avez un peu devancé ma question parce que j'allais
00:33:22 vous poser la question quels sont les principaux secteurs où vous intervenez ? Bon vous avez
00:33:26 un peu déjà répondu, vous pouvez peut-être répondre peut-être encore plus précisément
00:33:29 et est-ce qu'il existe une coopération internationale dans ce domaine ?
00:33:34 - Oui, tout à fait.
00:33:36 Nous on a justement des fonds de sécurité intérieure, on travaille beaucoup avec l'Europe,
00:33:41 on a un groupe de relations internationales au sein de l'OCLASP et on va justement s'inspirer
00:33:47 de certaines techniques de nos camarades en Europe et à l'international.
00:33:53 On va justement s'inspirer de ce qui se fait ailleurs pour pouvoir le répéter en France
00:34:02 et pour vous donner un petit exemple par rapport au trafic de médicaments,
00:34:07 quand il y a eu la crise Covid, beaucoup de trafiquants de stupéfiants se sont justement
00:34:12 tournés vers ce trafic de médicaments.
00:34:15 - Pierre-Yves Martin.
00:34:16 - Oui, bonjour adjugent-chef.
00:34:17 Moi je voulais savoir quel est votre niveau d'autonomie ? En clair, comment vous travaillez ?
00:34:22 Est-ce que les sujets sur lesquels vous investiguez, c'est vous qui les avez identifiés en amont
00:34:27 ou au contraire, est-ce que vous bénéficiez d'un partage d'informations de la part des services de l'État ?
00:34:33 Comment vous vous organisez ? Comment vous travaillez ?
00:34:36 - Alors on travaille de plusieurs manières.
00:34:39 On va développer beaucoup de partenariats avec les organismes institutionnels.
00:34:45 On va avoir aussi des ONG, des associations.
00:34:48 On va travailler par rapport à la maltraitance animale par exemple, avec la SPA ou d'autres associations de ce genre.
00:34:56 On va être saisis par exemple par la justice, qui va nous transmettre un dossier,
00:35:01 par un particulier qui va nous faire peut-être déceler un phénomène émergent.
00:35:07 Et on va traiter quand même des dossiers d'envergure, complexes, médiatiques.
00:35:13 Je vais vous donner des exemples, l'affaire Spanghero, l'affaire Butoni, Lubrizol, des Dieselgate.
00:35:22 Ce genre d'affaires qu'on va traiter justement, qui sont assez longues et chronophages par rapport aux investigations et techniques d'enquête.
00:35:33 - Alors je rappelle, parce qu'il est consultant chez nous, que la famille Spanghero n'avait plus rien à voir avec le scandale Spanghero,
00:35:38 qu'ils avaient vendu l'entreprise à une coopérative qui s'appelait Lurberi depuis plusieurs années.
00:35:43 C'est pour notre ami Philippe Spanghero, je voulais le dire.
00:35:45 - Tout à fait.
00:35:46 - Une question, on a dû être en chef rapidement.
00:35:48 - La plupart du territoire terrestre et maritime en France, on parlait des orpailleurs, là c'est surtout en Guyane, vous avez un travail de titan.
00:35:55 - Oui effectivement, mais bon, on est 145 à l'Aucla Esple, mais on cède des gendarmes locaux à cette occasion-là.
00:36:05 On est en train de former beaucoup de gendarmes, près de 3500 gendarmes vont être formés à toutes les atteintes à l'environnement,
00:36:12 dans les contentieux que je viens d'évoquer, et ça va être notre lien pour pouvoir justement être au plus proche des élus et de la population.
00:36:23 - Merci beaucoup, merci beaucoup Christine Bouillaud.
00:36:26 - Merci Christine, merci à tous.
00:36:27 - Ça continue demain, jusqu'à demain ?
00:36:28 - Oui, jusqu'à demain, donc les choses qui sont à l'extérieur, parce qu'il y a un village d'association, il y a des choses,
00:36:33 là en ce moment on est en train de les ranger parce qu'il y a un épisode 7-All qui arrive,
00:36:36 donc peut-être que demain il va faire un peu de pluie, mais tout ce qui se passe à l'intérieur ça continue,
00:36:40 donc venez, c'est gratuit, il y a des conférences, il y a des débats, vous pouvez échanger,
00:36:45 voilà, agir finalement, comme on disait, dire fait rire, faire fait taire, moi j'adore cette expression.
00:36:50 Je vous embrasse, bisous, bisous.
00:36:52 - Merci Christine Bouillaud, vous restez avec nous dans un instant, on joue avec nos vrais voix,
00:36:56 et avec Fabrice au 0826 300 300, c'est le quiz.
00:37:01 - C'est qui qui l'a dit ?
00:37:02 - Le quiz, tu le lectes aussi ?
00:37:03 - Oui, c'est les deux à la fois.
00:37:04 - Baptisez-vous.
00:37:06 - Nibus.
00:37:08 - Bienvenue les amis, bienvenue dans les vraies voix, avec nos vraies voix du jour,
00:37:12 avec Philippe Bilger qui était avec nous, ça va Philippe Bilger ?
00:37:14 - Très bien, très très bien, on s'arrive à un grand moment.
00:37:17 - Ouais, grand moment, oui.
00:37:18 René Fiches, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse, ça va René ?
00:37:22 - Ça va très très très bien.
00:37:23 - Et Pierre-Yves Martin, consultant, ça va Pierre-Yves ?
00:37:26 - Ça va toujours.
00:37:27 - Oui c'est bien, vous êtes contents ?
00:37:28 - Ils sont contents, ça tombe bien parce que c'est le qui sait qui qui l'a dit.
00:37:32 - Ils ne pourront pas tricher.
00:37:37 - Il y en a bien qui ne pourra pas tricher, quoique c'est Fabrice qui nous appelle d'Allemande en laine.
00:37:41 Fabrice, comment ça va ?
00:37:43 - Très bon dire.
00:37:44 - Très bon dire, on aime bien quand vous avez le mordant comme ça.
00:37:47 Allez, on y va direct.
00:37:48 - Alors vous répondez le premier, après c'est la foire d'emploi.
00:37:51 - Voilà, c'est ça.
00:37:52 - N'accompte pas.
00:37:53 - C'est une question, qui sait qui qui l'a dit.
00:37:55 Tous les rouages de la démocratie sont malmenés et piétinés par le gouvernement.
00:37:59 Et bien compris que c'était quelqu'un de l'opposition.
00:38:02 - C'est pas Bardella ?
00:38:04 - Non, c'est une femme.
00:38:05 - Une femme, les vraies voix ?
00:38:07 - Pas Rousseau ?
00:38:09 - Non, pas Rousseau.
00:38:10 - Bah non, la parole président du groupe de l'Assemblée nationale.
00:38:14 - Vous allez nous le dire.
00:38:15 - C'est qui ?
00:38:16 - La réponse de Philippe Pellièger, Clémentine Autain.
00:38:18 - Faut que vous êtes vibrant, pivote.
00:38:19 - Bravo.
00:38:20 - Clémentine Autain.
00:38:21 - Qui sait qui qui l'a dit ? Là, c'est pas un politique.
00:38:24 Je ne supporte pas certaines personnes du Me Too comme Sandrine Rousseau.
00:38:28 Je pense qu'elle est sotte.
00:38:30 - C'est quelqu'un du showbiz.
00:38:31 - Ouais, c'est un acteur, un comédien.
00:38:33 - On vous aide, Fabrice.
00:38:34 - Il a répondu ?
00:38:35 - Non, pardon.
00:38:36 - Euh...
00:38:37 - Euh...
00:38:38 - Jean Duchardin ?
00:38:39 - Non.
00:38:40 - Pompis Pou ?
00:38:41 - Non.
00:38:42 - Sardot ?
00:38:43 - Non.
00:38:44 - Non.
00:38:45 - Quelqu'un du monde du cinéma, pas de la chanson.
00:38:46 - Qui gère généralement des artistes et qu'on voit parfois.
00:38:47 - Dominique Besnér.
00:38:48 - Ah non, c'était moi.
00:38:49 - Parce que lui a dit Dominique et moi j'ai dit Besnér.
00:38:51 - Je réfléchis, je t'ai dit le premier.
00:38:53 - Il a dit Dominique, il a dit le prénom.
00:38:54 - Dominique Besnér.
00:38:55 - C'est le nom de famille qui compte.
00:38:56 - Bon, un point pour René, un point pour Pierre-Éric parce que notre ami Fabrice avait un petit ton de retard.
00:39:04 - Qui c'est qui qui l'a dit "ma parole porte de plus en plus" ?
00:39:08 - Marine Le Pen ?
00:39:09 - Non.
00:39:10 - C'est un homme, messieurs.
00:39:11 - Un prétentieux en tout cas.
00:39:12 - Oui.
00:39:13 - Allez-y.
00:39:14 - C'est pas vrai.
00:39:15 - Un politique ?
00:39:16 - Oui.
00:39:17 - Oui.
00:39:18 - Qu'est-ce qui monte, qui monte, qui monte, qui monte ?
00:39:19 - Qui monte ?
00:39:20 - Et qui se détache des autres.
00:39:21 - Il vient de votre région Fabrice.
00:39:22 - Fabien Rousset.
00:39:23 - Il vient de votre région Fabrice.
00:39:24 - Il vient de votre région Fabrice.
00:39:25 - Fabien Rousset.
00:39:26 - Fabien Rousset.
00:39:27 - Fabien Rousset.
00:39:28 - Avec hésitation.
00:39:29 - Oui.
00:39:30 - Pas mal.
00:39:31 - Allez, qui c'est qui qui l'a dit au sujet de l'appel de Fabien Rousset "nous n'allons
00:39:36 pas participer au concours de radiqués entre l'extrême gauche de la gauche et la gauche
00:39:40 de l'extrême gauche" ? Fabrice.
00:39:44 - Ah, le responsable du PES, j'ai oublié son nom.
00:39:48 - Non.
00:39:49 - Non, non, non.
00:39:50 - Allez-y.
00:39:51 - Oh, il est à droite.
00:39:52 - Il est à droite.
00:39:53 - Ah, t'es à droite.
00:39:54 - Non, non, non.
00:39:55 - Fort.
00:39:56 - Non.
00:39:57 - Fort à droite.
00:39:58 - Non, il est à droite.
00:39:59 - Mais qui est à droite ?
00:40:00 - Celui qui a dit ça.
00:40:01 - Oui.
00:40:02 - Ah oui, qui est à droite.
00:40:03 - On a fait un gros pas là.
00:40:04 - Il s'est fait le PES à droite, c'est surprenant.
00:40:05 - Allez-y, dites quelque chose.
00:40:06 - Fabrice.
00:40:07 - Non.
00:40:08 - Non, non, non.
00:40:09 - Chenu.
00:40:10 - Non.
00:40:11 - Non.
00:40:12 - Même parti.
00:40:13 - C'est un homme ?
00:40:14 - Oui.
00:40:15 - Il est grand et mince.
00:40:16 - Grand, mince.
00:40:17 - Bon allez, Laurent Jacobelli.
00:40:18 - Ah, bien sûr.
00:40:19 - Ah, bien sûr.
00:40:20 - Mais je l'avais dit.
00:40:21 - Oui, mais bon.
00:40:22 Qui c'est qui qui l'a dit "je suis très attaché à la NUPES qui est en état de mort
00:40:26 cérébrale" ? Fabrice.
00:40:27 - C'est Olivier Faure je pense.
00:40:28 - Non.
00:40:29 - C'est quelqu'un de la NUPES.
00:40:30 - C'est pas Taché ?
00:40:31 - Si, bonne réponse de Philippe Iger.
00:40:32 - Ah oui.
00:40:33 - Aurélien Taché, ce matin sur le radio avec Jean-Jacques Bourdin.
00:40:34 - C'est ça.
00:40:35 - Exactement.
00:40:36 - Qui c'est qui l'a dit "je suis très attaché à la NUPES qui est en état de mort
00:40:37 cérébrale" ?
00:40:38 - Fabrice.
00:40:39 - C'est Olivier Faure je pense.
00:40:40 - C'est quelqu'un de la NUPES.
00:41:04 - C'est pas Taché ?
00:41:05 - Si, bonne réponse de Philippe Iger.
00:41:06 - Ah oui.
00:41:07 - Aurélien Taché, ce matin sur le radio avec Jean-Jacques Bourdin.
00:41:08 - C'est ça.
00:41:09 - C'est pas Taché ?
00:41:10 - Si, bonne réponse de Philippe Iger.
00:41:11 - C'est pas Taché ?
00:41:12 - Si, bonne réponse de Philippe Iger.
00:41:13 - C'est pas Taché ?
00:41:14 - C'est pas Taché ?
00:41:15 - C'est pas Taché ?
00:41:16 - C'est pas Taché ?
00:41:17 - C'est pas Taché ?
00:41:18 - C'est pas Taché ?
00:41:19 - C'est pas Taché ?
00:41:20 - C'est pas Taché ?
00:41:21 - C'est pas Taché ?
00:41:22 - C'est pas Taché ?
00:41:23 - C'est pas Taché ?
00:41:24 - C'est pas Taché ?
00:41:25 - C'est pas Taché ?
00:41:26 - C'est pas Taché ?
00:41:27 - C'est pas Taché ?
00:41:28 - C'est pas Taché ?
00:41:39 - C'est pas Taché ?
00:41:50 - C'est pas Taché ?
00:42:05 - C'est pas Taché ?
00:42:18 - C'est pas Taché ?
00:42:28 - C'est pas Taché ?
00:42:38 - C'est pas Taché ?
00:42:48 - C'est pas Taché ?
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00:43:38 - C'est pas Taché ?
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00:48:48 - C'est pas Taché ?
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