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  • 11/04/2023
Retrouvez la Sexy News chaque jour dans l'émission de Brigitte Lahaie sur Sud Radio
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##SEXY_NEWS-2023-04-11##
Transcription
00:00 Brigitte Lahaye, Sud Radio, c'est l'instant sexy news.
00:04 Et bien Hélène Vécali nous accueillons notre journaliste Swazik Belin.
00:08 Bonjour.
00:09 Bonjour Brigitte, bonjour Hélène.
00:10 Bonjour Swazik.
00:11 Aujourd'hui pour vous et pour nos auditeurs deux coups de coeur.
00:14 Un livre et un film avec comme lien l'empouvoirment comme on dit,
00:17 par le maquillage d'un côté et par la danse érotique de l'autre.
00:20 Alors commençons par le livre ici "Make up" de Valentine Pétric et journaliste.
00:24 Livre qui paraît aux éditions des Péregrines.
00:26 C'est non seulement un voyage clair et structuré autour de notre rituel qu'est le maquillage,
00:30 mais aussi un livre d'histoire, de sociologie, d'anthropologie et de critique de notre société de consommation
00:36 et du body positive de tous ces nouveaux mantras que l'on nous martèle à longueur de journée,
00:40 récupérés par des services de pub de certaines marques de cosmétiques
00:44 qui ont su adapter et reconstruire leur discours marketing.
00:46 Aujourd'hui on ne se maquille plus pour séduire l'autre mais pour s'aimer soi-même,
00:50 pour se sentir forte, pour être en accord avec sa personnalité intérieure.
00:53 Le maquillage permettrait donc l'amour de soi mais à quel prix ?
00:56 Parce que oui, soyons très factuels, tout le monde n'a pas ni l'argent ni le temps à consacrer à cette coquetterie.
01:02 Et puis certaines ont décidé de s'en passer du maquillage.
01:04 Elles racontent l'arrêt de ce décorum issu de la société patriarcale comme un exploit,
01:09 comme une personne qui aurait réussi à se passer de la cigarette
01:12 alors qu'elle était une fumeuse aguerrie depuis plus de 20 ans.
01:15 Oui parce que le maquillage...
01:16 - Je découvre que c'était le patriarcat qui fait qu'on se maquille...
01:19 - Vous savez le patriarcat, on l'utilise très très souvent.
01:22 - D'accord.
01:22 - Voilà. Bon le maquillage aussi, il est arrivé très tôt,
01:25 comme ceux qui parlent de la cigarette et du commencement de leur rapport à la cigarette,
01:33 du moment où ils ont commencé à fumer.
01:35 J'y arrive, je sors de mon petit boogie-boogla.
01:38 Donc le maquillage aussi, on commence tôt, de plus en plus tôt, selon l'autrice,
01:42 qui fait allusion à tous ces jouets de mimétisme que l'on met entre les mains de nos plus jeunes.
01:46 Dès 18 mois, dès 2 ans, l'enfant se fait un plaisir d'imiter ses proches
01:50 et ceux qui l'entourent, alors certaines marques ont dû, ont tout prévu.
01:53 Et la trousse de maquillage, fausse certes, mais bien réelle dans la tête de nos chérubins,
01:57 fait partie du trio gagnant avec la mallette du docteur et la dînette.
02:01 Alors pour Valentine, qui est journaliste, donc beauté, qui connaît bien et maîtrise son sujet,
02:05 elle a pu constater des grosses incohérences entre ces marques qui pullulent
02:09 et qui, pour sortir du lot, doivent constamment se réinventer,
02:12 parfois en faisant fi des conditions de travail,
02:14 qui peuvent être à mille lieues de l'image qu'elle souhaiterait renvoyer
02:17 aux clientes fidèles et aux nouvelles converties.
02:19 C'est le cas du fameux beurre de karité.
02:22 Nous sommes nombreux à lui vouer un culte
02:24 et l'autrice précise que l'on surnomme cet ingrédient "l'or des femmes"
02:28 parce que ce sont elles qui le ramassent en Afrique de l'Ouest
02:30 et justement celles qui le ramassent qu'en est-il de leurs conditions de travail.
02:34 Selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture daté de 2020,
02:40 la rémunération moyenne de ces femmes est de 62 euros par an.
02:44 Et la croissance provoquée par notre fascination pour le karité n'est pas non bien au contraire,
02:48 car cette activité qui était auparavant complémentaire est devenue pour ces femmes
02:51 un revenu pour une activité principale
02:54 et elles sont de plus en plus dépendantes vis-à-vis des acheteurs
02:57 qui se font eux de plus en plus cruelles.
02:59 Alors il y a une ONG, Alliance Internationale pour les Femmes du Karité
03:03 qui a été fondée par Carole Tawema
03:05 et qui ont mis en place une pétition sur Change.org si ça vous intéresse.
03:09 J'ai donc posé la question à cette autrice.
03:12 Le maquillage est une arme, mais au service de qui ?
03:15 Le maquillage a toujours été présenté comme une arme.
03:17 D'abord une arme de séduction,
03:19 et puis aujourd'hui une arme pour accéder à l'amour de soi.
03:22 En fait c'est comme si le fait de vous maquiller allait vous faire accéder
03:25 à quelque chose que vous désirez au plus profond de vous
03:28 et ce désir varie en fonction des époques.
03:31 A l'Antiquité par exemple, il a d'abord été décrit comme un outil pour tromper les hommes,
03:35 les séduire et accéder au mariage.
03:37 Et c'est toujours présent.
03:38 Et c'est pour ça d'ailleurs qu'il a été vu comme certaine féministe,
03:41 comme un travail auquel les femmes devaient se plier.
03:44 Elles ont dû dépenser de l'argent, dépenser du temps
03:47 pour répondre à une demande du système patriarcal.
03:50 Mais aujourd'hui, et depuis les années 70,
03:52 on voit que c'est aussi une arme pour affirmer son individualité,
03:56 exprimer son identité.
03:57 Donc on est vraiment à une période charnière
04:00 où les deux idées cohabitent.
04:04 Tout va bien, de toute façon le tatouage remplace le maquillage,
04:07 la société va bien.
04:09 Donc j'enchaîne avec le film "A mon seul désir" de Lucie Borle-Thau,
04:14 avec en actrice principale Zita Andraud et Louise Chevillotte.
04:18 Il est en salles depuis mercredi dernier.
04:20 Le synopsis, vous n'avez jamais été dans un club de striptease,
04:23 mais vous en avez déjà eu envie au moins une fois.
04:26 Vous n'avez pas osé, c'est tout.
04:28 Ce film raconte l'histoire de quelqu'un qui a osé.
04:30 Voilà donc le pitch de départ, c'est un film choral avec beaucoup de personnages féminins
04:34 qui permettent une palette d'individualité et donc des points de vue très différents.
04:38 Donc un film qui n'est pas là pour condamner ni pour faire l'apologie du travail du sexe.
04:42 Un film qui, à coup sûr, vous plairait Brigitte.
04:44 Moi je l'ai beaucoup aimé parce que malgré son caractère fantasmagorique et romanesque,
04:48 on est dans une fiction, il m'a semblé qu'il réussissait à toucher,
04:51 et ce de manière assez juste, la réalité de ces milieux du travail du sexe.
04:54 J'ai posé donc une question à la réalisatrice, longue question.
04:58 À travers ce film, vous explorez le désir, la notion de désirant et désiré.
05:02 Vous mettez en lumière ces lieux de plaisir pour hommes et d'émancipation féminine,
05:06 avec une pluralité des corps, on pense vraiment là pour le coup à du body positif.
05:10 Est-ce que c'était finalement un acte militant ?
05:12 Le film est un peu comme un conte.
05:14 C'est un théâtre érotique et c'est un film qui parle aussi beaucoup de théâtre,
05:18 de qu'est-ce que c'est d'avoir envie, d'être regardé.
05:22 Et c'est vrai que le club du film est un endroit aussi rêvé,
05:30 un endroit de création pour les filles qui sont metteuses en scène,
05:35 actrices de leur propre numéro,
05:37 et qui prennent vraiment le pouvoir, qui sont maîtresses de leur destin,
05:42 et qui sont drôles à regarder, autant qu'elles sont belles.
05:46 C'était aussi réconcilié dans ce film la sensualité, la sexualité,
05:52 avec pourquoi pas l'humour, et en tout cas avec des choses lumineuses et positives.
05:59 Donc le terme de body positive me semble extrêmement bien choisi.
06:04 C'est vrai qu'on parle aussi d'un club où les filles ne sont pas un standard de corps,
06:09 elles n'ont pas toutes exactement le même âge, le même corps,
06:12 et ça c'était très important pour moi.
06:14 Donc merci encore d'y avoir vu ces choses qui résonnent complètement
06:21 avec mon désir de faire ce film.
06:23 Je rappelle donc le livre "Make-up, le maquillage mis à nu" de Valentin Petri
06:27 aux éditions des Peregrine et le film "A mon seul désir" de Lucie Bortelot en salle actuellement.
06:32 Merci Souazique Belin, je voulais juste dire, soyez la femme que vous avez envie d'être.
06:38 Hélène Vécanie voulait réagir.
06:40 Juste un détail qui m'est venu là,
06:46 pour les petites filles on ne parle pas de mallette de docteur,
06:48 on parle de mallette d'infirmière,
06:50 et pour les garçons, mallette de docteur.
06:52 À Noël c'est comme ça que les rôles sont répartis.
06:54 Pourtant c'est la même mallette.
06:56 C'est intéressant.
06:58 N'est-ce pas ?
07:00 Petite remarque au passage.
07:02 Vous avez raison, c'est pas tout à fait le même statut, on est bien d'accord.
07:06 Et après, ces petites filles qui ont été élevées avec la mallette d'infirmière seront des sauveuses.
07:14 N'est-ce pas ? Il y a des sauveurs aussi.
07:16 Il y a aussi des hommes qui sont sauveurs,
07:18 et il y a des hommes qui ont envie d'être infirmiers,
07:20 et aujourd'hui il y a plus de femmes médecins que d'hommes médecins.
07:23 Donc tout va bien, malgré tout, ça serait équilibre.
07:27 Non, je vous assure, c'est vrai.
07:29 C'est vrai ce que je dis.
07:31 Merci Swayze Glelin.
07:33 Et puis je crois que quand on est petite fille,
07:35 enfin en tout cas moi, petite fille,
07:37 j'allais voler le petit rouge à lèvres de ma mère,
07:40 et je me maquillais en cachette.
07:43 Moi j'allais voler le tank et les pistolets de mon frère.
07:48 Ah, je comprends mieux.
07:51 Moi les vêtements et les chaussures de ma mère.
07:53 Ah oui, les chaussures aussi.
07:55 Je marchais dans les chaussures de mes hauts talons de ma mère.
07:57 Je pense que les petits garçons font pareil en fait.
07:59 Non, c'est les bas, ils piquent les bas et les petites culottes de leur mère.
08:03 Je dis oh oui.
08:06 Merci Swayze Glelin.

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