Essai Audi Q5 Hybride 2012

 Audi, Q5, Hybride L’hybride, ce n’est pas que la Prius. On trouve de plus en plus de modèles hybrides, y compris chez les marques premium, et chez Audi, le premier du genre à avoir été commercialisé est le Q5. Il s’agit du SUV de taille moyenne pour Audi, situé dans la gamme entre le Q3 et le gros Q7. Sa version hybride est reconnaissable à quelques logos extérieurs et des jantes spécifiques. A l’intérieur, on retrouve bien sûr la planche de bord du Q5 « normal », qualitativement flatteuse. Les différences de l’instrumentation avec un compte-tours qui a disparu pour laisser place à cette jauge de puissance, à côté d’un indicateur de réserve de batterie. Au centre de la console centrale, un bouton EV permet de privilégier l’utilisation du moteur électrique. Le Q5 est ce qu’on appelle un full hybride, c'est-à-dire qu’il peut rouler à l’électricité seule. Mais pas plus de 3 kilomètres. Après, le moteur thermique redémarre : il s’agit d’un 2 litres TFSi de 211 ch, dont l’arrêt et le redémarrage sont très discrets. A noter que le Q5 hybride a perdu 3 cm en hauteur par rapport au Q5 normal, et se montre un peu moins confortable en suspensions. A l’arrière, pas de différence avec un Q5 normal : on retrouve la banquette arrière fractionnable et coulissante en 2/3-1/3, avec le dossier réglable en inclinaison. L’habitabilité est dans la bonne moyenne de la catégorie, aussi bien en longueur qu’en largeur. Mais la place centrale est beaucoup moins confortable que les latérales. Le grand toit vitré profite surtout aux passagers arrière. Bonne surprise : contrairement à l’habitude, le coffre n’a pratiquement pas perdu en contenance dans cette version hybride par rapport aux versions thermiques. Sur notre version haut de gamme Avus, le hayon est à ouverture et fermeture électrique en série. La banquette arrière se rabat facilement grâce à ces tirettes et permet d’obtenir un plancher plat. Grosso modo, le Q5 hybride ne peut rouler à l’électricité seule qu’en ville. Ensuite, le moteur thermique fonctionne la plupart du temps seul. Du coup, les consommations sur route et autoroutes restent élevées. Le bilan est donc décevant. Si vous êtes gros rouleurs, préférez donc le V6 TDI, moins cher quel que soit le niveau de finition, plus performant et plus sobre.