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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver pour l'heure des pros 2, Sabrina Medjeber, Alexandre Devecchio, Alain Destex, Jules Torres, bonsoir à tous les cas.
00:09Le mot du soir, le mot du soir, c'est omerta, omerta, l'omerta des médias sur ce qui s'est passé ce week-end et ce dimanche soir à Paris, en France,
00:20après la victoire de l'Algérie dimanche soir dans un match de Coupe d'Afrique des Nations qui se déroulait au Maroc.
00:27Donc, cette omerta est sidérante, puisque les forces de l'ordre ont été ciblées par des tirs de mortiers dans plusieurs grandes villes.
00:35Ça s'est passé à Roubaix, à Lille, à Marseille, à Lyon.
00:40Ça s'est passé après la victoire de l'Algérie.
00:42CRS et policiers sont obligés d'intervenir pour calmer des supporters qui étaient en train soit de casser, de tirer des mortiers d'artifice.
00:52Vous avez un tram qui a été visé du côté de Marseille et personne n'en parle.
00:59Pauline Trevzer qui fait un récap de ce qui s'est passé.
01:02Des mortiers d'artifice tirés en pleine rue.
01:08La scène s'est passée à Roubaix mercredi dernier, en marge de la première victoire de l'Algérie à la Cannes, Coupe d'Afrique des Nations.
01:16Des chants à la gloire de l'Algérie.
01:19Un quartier investi par 200 individus munis de fumigènes et de mortiers d'artifice.
01:24Policiers et CRS ont été obligés d'intervenir afin de sécuriser la zone.
01:30Hier, la ville a dû barricader le quartier de bloc de béton en prévision du deuxième match de l'équipe algérienne.
01:37Mais cette fois, c'est à Lyon que la scène se répète.
01:40Sur les réseaux sociaux, l'influenceuse franco-algérienne, Sofia Benleman, condamnée pour menace de mort et incitation à la haine,
01:47s'affiche entourée de supporters.
01:49Tous chantent des menaces à l'encontre de la France.
01:52A Lille, quatre personnes ont été placées en garde à vue.
02:12Tous ces débordements pourraient se répéter en métropole,
02:15alors que la Cannes se déroule à plus de 1500 kilomètres au Maroc.
02:18Le prochain match de l'Algérie aura lieu ce mercredi.
02:21Jour de la Saint-Sylvestre.
02:24Et ce qui est incroyable, c'est qu'au Maroc, pendant le match, vous avez évidemment des groupes de supporters.
02:30Les groupes de supporters algériens qui sont actuellement au Maroc, lorsqu'ils quittent le stade, ils rangent.
02:35Ils nettoient, ils ont des grands sacs.
02:37Vous avez vu ces images sur les réseaux sociaux, ils rangent tout.
02:40Et ils repartent très tranquillement au Maroc.
02:42Ça se passe très bien.
02:43Et nous, par exemple, à Lille, plus d'une centaine d'individus ont bloqué la circulation avant de tirer des mortiers et des pétards.
02:49Des supporters des Fenech ont ensuite secoué un véhicule.
02:52La conductrice de ce dernier, paniquée, a écrasé le pied d'un jeune qui a dû être hospitalisé.
02:57Quatre individus, dont la conductrice, ont été interpellés.
03:01À Roubaix, un incident similaire est survenu.
03:03Une conductrice dont la voiture a été prise possible à accélérer, percuter un individu lui fracturant le tibia.
03:09Plusieurs supporters ont affronté ensuite la police.
03:11À Marseille, c'est un tram qui a été visé.
03:14À Toulouse, une vingtaine de jeunes ont tenté d'arracher le drapeau français de la mairie du quartier de débat.
03:18Voilà ce qui s'est passé ce week-end, sans que les médias ne traitent cette information, Sabrina.
03:26Alors, la liesse algérienne, après un événement sportif, elle est de toute manière manifeste qu'il gagne ou qu'il perde.
03:34C'est un marronnier auquel nous sommes habitués depuis fort longtemps.
03:38D'ailleurs, un match avait été interdit, France-Algérie, pour des raisons précisément d'ordre public il y a de nombreuses années.
03:43Ça, c'est la première des choses.
03:44La seconde des choses, c'est qu'on a le droit d'être joyeux après une victoire.
03:48C'est évidemment tout à fait compréhensible et normal.
03:51Or, là, ce que l'on voit à travers ces vidéos, c'est qu'il y a une réelle hostilité manifestée contre la France et les Français,
04:00avec des slogans type vraiment « état de siège », c'est-à-dire la rhétorique FLNiste,
04:07qui, à l'appui de la rente mémorielle, souhaite faire payer à la France le prix de la colonisation.
04:16Donc là, on a précisément une rhétorique, une dialectique de cet algérianisme pour FLN.
04:22C'est ce que chante, par exemple, Sophia Bellaman.
04:25Il dit « Vous nous avez colonisés, vous êtes fichus, le pays est le nôtre, on fait ce qu'on veut ».
04:31Voilà, femme qui a été condamnée par la justice il y a juste quelques semaines.
04:36Elle a été condamnée en avril 2025, à six mois de prison avec sursis,
04:40mais surtout à une interdiction des réseaux sociaux pendant six mois.
04:43Or, voilà, on est six mois plus tard, et j'ai vérifié aujourd'hui,
04:46elle a, tenez-vous bien, Elliot, 350 000 personnes qui la suivent sur Facebook.
04:51Et sur Facebook, elle a été condamnée il y a quelques mois pour avoir dit
04:54« Excusez-moi, ni de ta mère, ni que la France »,
04:57donc pour injure raciste et incitation à la violence.
05:01Et cette fois-ci, sur son post Facebook, il y a quelques jours,
05:06elle met « Algérie, pays qui vit dans mon cœur ».
05:08Elle peut avoir l'Algérie, son pays qui vit dans son cœur, bien sûr,
05:12puisqu'elle a la double nationalité.
05:13Moi, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ces menaces,
05:16pourquoi ces messages menaçants, pourquoi ces violences sur l'ensemble,
05:22non pas l'ensemble du territoire, mais sur des grandes villes,
05:24et personne n'en parle, personne n'en parle.
05:26Et encore une fois, le public et les vrais supporters algériens
05:30qui sont actuellement au Maroc, ça se passe très bien.
05:32Et puisque Sabrina parlait de match de football, on se souvient,
05:35pas tous, on n'était pas forcément grands,
05:38mais on se souvient que ça avait fait polémique,
05:40ce match France-Algérie en 2001,
05:43cette dame avait été une des premières à envahir le terrain en 2001,
05:47au moment où, vous savez, cette Marseillaise avait été sifflée,
05:49alors qu'on pensait que ce match-là serait le match 3 ans après 1998,
05:53le match de vivre ensemble.
05:54Bon, on a vu toutes les fractures françaises,
05:56et on voit bien, et c'est encore plus dramatique aujourd'hui,
05:58parce que ce n'est pas seulement Paris, ce n'est pas seulement Marseille,
06:02il y a une vingtaine de villes qui ont connu des heurts comme ça,
06:05avec des slogans qui sont objectivement des slogans anti-français,
06:08donc c'est la profusion de ce discours-là,
06:10un discours qui veut faire de la rente mémorielle l'alpha et l'oméga de leur vie,
06:14et qui fait des propos anti-français,
06:17et bien qu'ils se multiplient,
06:18donc c'est vraiment très problématique de savoir
06:20que des personnes pensent cela en France et qu'ils sont nombreux.
06:23Alexandre Devecchio, je me souviens du soir du 31 mai 2025,
06:28après la victoire du Paris Saint-Germain,
06:31les médias ont mis du temps avant de parler de ce qui s'était passé,
06:36bien évidemment qu'il y avait l'événement sportif historique pour le Paris Saint-Germain,
06:40mais à côté de cela, la fête a été gâchée par des pillards, par des casseurs,
06:45on n'est pas à ce degré-là de violence,
06:48même si ça aurait pu être très grave,
06:50vous imaginez cette femme qui a paniqué dans sa voiture,
06:52vous avez une personne qui a le tibia fracturé,
06:56vous avez quatre interpellations,
06:58des policiers qui ont été sollicités et visés par des tirs,
07:00et personne n'en parle, Alexandre Devecchio.
07:03Oui, alors vous s'interrogez, pourquoi personne n'en parle ?
07:06Je pense que parce que ça gêne,
07:07ça révèle un échec béant, une faillite de l'intégration,
07:12et vous avez raison d'ailleurs de souligner,
07:14qu'au Maroc, avec les supporters algériens,
07:18ça se passe beaucoup mieux,
07:19ça veut dire qu'on a quand même sur notre territoire
07:21des gens qui ne sont quelque part nulle part chez eux,
07:24parce que je pense que très franchement,
07:25qu'ils seraient en Algérie, ça ne se passerait pas comme ça.
07:28Et on a été tellement faibles avec eux,
07:31qu'ils nous haïssent,
07:33et que finalement, ils sont d'une certaine manière apatrides,
07:36puisqu'ils n'aiment pas d'une certaine manière le pays où ils sont nés,
07:39leur vrai pays qui est la France,
07:41et je pense que chez eux, en tout cas,
07:42ils ne se comporteraient pas comme ça,
07:43on ne les laisserait pas faire,
07:45donc ça révèle quelque chose de très grave,
07:47mais qui met tout le monde mal à l'aise,
07:48parce que ça vient contredire le discours
07:51sur le multiculturalisme heureux.
07:54Donc ça, c'est la première hypothèse,
07:56c'est l'hypothèse de la gêne et du déni.
07:59Il y a une deuxième hypothèse,
08:00qui est peut-être encore plus dramatique,
08:03c'est que ça ne nous gêne même plus.
08:04Et ça a été dit, c'est un marronnier.
08:06À chaque match de l'Algérie,
08:08on a l'habitude d'avoir ce genre de démonstration.
08:11Tant qu'il n'y a pas de blessés, pas de morts,
08:13vous l'avez dit,
08:14c'est après tout, c'est moins grave qu'avec le Paris Saint-Germain,
08:16eh bien, on s'y habitue,
08:18et donc on ne prend même plus la peine de s'y arrêter
08:23chez une fête comme une autre.
08:25Donc c'est un mélange des deux, moi je crois,
08:27une mélange de banalisation,
08:29et un mélange quand même de gêne
08:30face à une faillite totale de l'intégration.
08:32Et encore une fois, c'est une partie de...
08:34Ce n'est pas tous les Algériens, évidemment.
08:36C'est la communauté franco-algérienne,
08:38vous en êtes la preuve vivante, bien sûr.
08:39Et c'est dans un contexte aussi.
08:40Sabrina, mais d'ailleurs, c'est intéressant
08:43parce que vous prenez la parole
08:44pour condamner ce qui s'est passé.
08:46Je constate que le 31 mai,
08:48lorsque vous avez des individus de banlieue
08:51qui sont venus pour piller,
08:53vous aviez beaucoup d'influenceurs,
08:55de personnes qui vivent dans les quartiers,
08:56qui travaillent, en disant,
08:57vous nous faites honte.
08:58Ça n'est pas représentatif
09:01de ce qui se passe dans nos quartiers.
09:02Dans nos quartiers, on bosse,
09:04on travaille, on a nos proches qui travaillent,
09:07qui se lèvent très tôt le matin,
09:09qui reviennent très tard.
09:11Vous nous faites honte, tout simplement.
09:13Et je suis toujours surpris de voir
09:14qu'il y a si peu de médias qui en parlent.
09:17Et d'ailleurs, c'est les Algériens eux-mêmes,
09:18en Algérie, qui ont honte
09:19de ce que disait Alexandre Devecchio.
09:22C'est ce que disait Alexandre Devecchio.
09:22Celui qui vient pour insulter la France
09:26ou pour s'en prendre aux policiers,
09:28après le match d'Algérie.
09:29Je peux vous assurer que quand il va en Algérie,
09:31il ne le considère pas comme...
09:33Il ne se casquette pas de droit.
09:34Bien sûr.
09:35Ils ne veulent pas le récupérer.
09:37Il se présente comme...
09:39En tous les cas,
09:41si les Algériens le voient comme un local.
09:44Vous voyez ce que je veux dire ?
09:45Mais à tel point...
09:45Et s'il ne faut pas aller en Algérie
09:47et il se sent étranger en France.
09:48Et je pense qu'ils ne reprennent pas
09:52leurs ressortissants délinquants.
09:55Donc c'est quelque part,
09:56ils ne les voient plus comme...
09:58Oui, quand c'est bon.
09:59Là, ça va au-delà.
10:00C'est un rapport diplomatique avec la France.
10:02Oui, il y a un rapport diplomatique.
10:03C'est vrai que ça va au-delà.
10:04Mais voilà, je pense que vraiment,
10:06ils ne les considèrent plus...
10:07Dans ce cas-là,
10:07ce n'est pas un rapport diplomatique.
10:09Non, dans ce cas-là, non.
10:11C'est une histoire d'aimer la France.
10:15Et une personne comme ça,
10:16qui déstabilise,
10:18qui crée des troubles à l'ordre public,
10:19dans un pays normal,
10:20elle devrait être incarcée.
10:21La répression est quand même
10:24beaucoup trop faible.
10:24Prenons cette dame,
10:25Sophia Benleman.
10:27Elle a été condamnée.
10:28C'est donc une récidiviste.
10:30Elle est interdite des réseaux sociaux
10:32seulement six mois.
10:33Et neuf mois plus tard,
10:34elle a 350 000 personnes
10:35qui la suivent.
10:36Donc la justice doit condamner
10:38beaucoup plus sévèrement
10:39et interdire beaucoup plus longtemps
10:41la présence sur les réseaux sociaux.
10:42Mais vous avez raison,
10:45cher Alain Destex.
10:47On est à 48 heures du Réveillon.
10:49Les premiers chiffres sont en train
10:50de tomber sur le dispositif de police.
10:53Il est massif.
10:54Il est massif.
10:54Vous avez raison, Jules Torres.
10:56Alors, je suis allé regarder,
10:57par exemple, en 2023,
10:58pour le Réveillon 2023
11:00et le passage à l'année 2024,
11:01il y avait 6 000 policiers à Paris.
11:03Pour 2024 à 2025,
11:04il y en avait environ 10 000.
11:06Et là, on reprend le même dispositif
11:08que l'année dernière.
11:10Vous imaginez, vous avez quand même...
11:11Il y avait été en casco, déjà.
11:11Vous avez quand même 10 000 forces de l'ordre,
11:14rien qu'à Paris.
11:15Et très probablement,
11:16entre 80 et 90 000 policiers et gendarmes
11:20mobilisés sur l'ensemble du territoire.
11:23Pour des raisons de sécurité, par exemple,
11:25vous n'aurez plus le feu d'artifice
11:27et les festivités sur l'avenue des Champs-Elysées.
11:30Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nouniaz,
11:32a demandé fermeté, réactivité des forces de l'ordre
11:34mobilisées pour le soir du 31 décembre.
11:38Mais là aussi, on va être sur le marronnier
11:39en se disant qu'il n'y a que 400 voitures brûlées.
11:43Contrairement à il y a 5 ans,
11:44il y en avait 700.
11:45Donc, on est plutôt satisfait.
11:46Je crois qu'on n'annonce même plus
11:47les chiffres de voitures incendiées
11:49depuis quelques années.
11:50Jules Thoreau.
11:51Si, l'an dernier, on les avait eus.
11:52D'ailleurs, l'an dernier,
11:53le dispositif était massif, encore une fois,
11:56bien plus grand.
11:56Et vous l'avez dit que,
11:57notamment à Paris,
11:58et dans la Petite Couronne et la Grande Couronne,
12:00qu'en 2023,
12:01il y avait 10 000 policiers et gendarmes.
12:03Il y avait eu, en France au total,
12:05quasiment 1 000 véhicules incendiés.
12:07Il y avait eu 420 interpellations
12:08et 310 gardes à vue.
12:10Et la question qu'on se posait,
12:11je me souviens très bien,
12:11puisqu'on était ensemble, chère Elliot,
12:12c'est, après ces gardes à vue,
12:14combien de condamnations ?
12:15Je peux vous dire qu'elles se comptent
12:16sur les doigts de la main.
12:17Sur les doigts d'une seule main ?
12:18Oui, les deux.
12:20Vous êtes fait mal aux doigts.
12:21Oui, Jules Thoreau.
12:22Il nous a rejoint sur le plateau
12:24Fabien Lecoeuvre.
12:25Les nouvelles des Champs-Elysées,
12:26j'arrive des Champs-Elysées.
12:27Ils installent des grilles tout le long.
12:29Ah bon, déjà ?
12:30Oui, ça se passe pas en ce moment,
12:32c'est pour ce qui explique mon retard.
12:33J'étais bloqué aux Champs-Elysées
12:34et ils installent des grilles.
12:35C'est pour la première fois de l'histoire,
12:36pas la faute d'Anne Hidalgo
12:37et de la circulation.
12:38C'est vraiment, là pour le coup,
12:39c'est la préfecture de police.
12:41Et sonorisation,
12:42je pense qu'il y aura des grilles
12:43tout le long et la foule
12:44ne pourra pas accéder au magasin.
12:45Eh bien, écoutez,
12:46voilà une nouvelle information essentielle.
12:48Et si vous êtes avec nous,
12:49c'est parce que vous allez nous apporter
12:51plus de précisions.
12:52Évidemment,
12:53parce que l'information aussi du jour,
12:55c'est cette date.
12:56Le mercredi.
12:58Mercredi 7 janvier.
12:587 janvier à 11h,
13:00début de la cérémonie
13:01à Notre-Dame de l'Ascension
13:02à Saint-Tropez,
13:04évidemment.
13:05Et l'inhumation, bien sûr,
13:06dans le caveau familial.
13:06On en avait parlé déjà il y a 48h
13:08puisque son papa et sa maman
13:11reposent au petit cimetière marin
13:12de Saint-Tropez.
13:13Et alors,
13:14l'autre formule du jour,
13:16c'est hommage national.
13:17Alors, hommage national.
13:18C'est à la demande,
13:19enfin, en tous les cas,
13:19c'est Eric Ciotti
13:20qui a interpellé
13:21sur les réseaux sociaux
13:22le président de la République
13:23en disant
13:24il faut que rendre
13:26un hommage national
13:28à Notre-Mariane.
13:30Je ne demande solennellement
13:31au président Macron
13:32d'organiser un hommage national
13:33à Brigitte Bardot.
13:35Il s'avère que
13:36pour Johnny Hallyday,
13:38c'était un hommage populaire.
13:40On était en 2017.
13:41Pour Jean-Paul Bémondot,
13:42en 2021,
13:43c'était un hommage national
13:44aux Invalides.
13:45C'était un hommage
13:46bouleversant.
13:47C'est en discussion
13:49au moment où on parle
13:50entre déjà cet après-midi
13:52et demain matin
13:53pour savoir
13:54ce qui devrait être organisé
13:55dans la capitale
13:56à partir du samedi 10 janvier.
14:00Et on est plus
14:00sur le terrain
14:01de l'hommage populaire,
14:02dans la fibre
14:04de Johnny Hallyday
14:05que l'hommage national.
14:07Oui,
14:07pour éviter de froisser
14:08notamment les dirigeants
14:09du Parti Socialiste
14:10qui se sont opposés.
14:12On parlera de ces polémiques,
14:14mais ce qui est vrai,
14:14c'est que les polémiques
14:16du Parti Socialiste,
14:17l'histoire avec un grand H
14:19de la France,
14:20avec un grand F,
14:21retiendra plus
14:22dans les siècles qui viennent
14:23Madame Brigitte Bardot
14:26que Monsieur Olivier Faure.
14:27Pardonnez-moi de le dire ainsi.
14:29N'insultez pas l'avenir.
14:29Il a de la ressource.
14:30Oui, vous avez raison.
14:32Ne l'enterrez pas
14:33pour la présidentielle.
14:34En même temps,
14:34on avait parlé
14:35qu'elle pouvait être
14:36sa volonté,
14:36c'était d'être enterrée
14:37sûre dans son jardin.
14:39Et on sait pourquoi
14:40ça a été refusé ?
14:41On n'a pas les raisons.
14:42Moi, je pense,
14:43la vraie raison,
14:44c'est parce qu'après le moment
14:45que vous faites une sépulture
14:46dans une propriété,
14:47c'est que la propriété
14:47devient un musée,
14:48probablement,
14:49ce que d'ailleurs souhaite
14:50la fondation Brigitte Bardot.
14:52Or, quand on fait un musée
14:53avec des visites,
14:55des autocars,
14:55des voitures, etc.,
14:56il faut les proximités
14:57de parking,
14:58il faut que les lieux
14:59soient accessibles
15:00par le plus grand nombre.
15:02C'est le problème administratif,
15:03c'est ça que vous êtes...
15:04Non, non, non.
15:04Michael Jackson aux Etats-Unis,
15:06sur le Neverland,
15:06le parc,
15:07ils ont eu le même problème.
15:07C'est dans les vignes
15:08à Los Angeles,
15:10à l'inverse de Grasseland
15:11pour Elvis Presley,
15:12par exemple,
15:12où on a pu racheter
15:13des terrains
15:14pour faire des parkings,
15:15même par rapport
15:15à la propriété
15:16de Claude François,
15:17le moulin de Danois,
15:18il y a tous les terrains
15:18autour qui ont été achetés
15:19par les propriétaires,
15:21M. et Adam Lescure,
15:22ils ont pu faire des parkings
15:23à la demande administrative.
15:24Et donc,
15:25quand on s'entend
15:25dans sa propre propriété,
15:27il faut s'attendre
15:28à ce qu'il y ait des visites.
15:28Alors,
15:29que pensent justement
15:30les tropéziens
15:31sur l'idée
15:31d'un hommage national
15:33ou populaire ?
15:34Je vous propose
15:35d'écouter
15:35ces tropéziens
15:37qui ont été interrogés
15:38par leur para.
15:40Même un hommage international ?
15:42Je suis un inconditionnel
15:44de Brigitte Bardot, moi.
15:46Je pense que oui,
15:47parce qu'elle était
15:48quand même
15:48la fierté nationale
15:50et elle rayonnait
15:51à l'international.
15:53Et puisque Johnny
15:55a eu un hommage national,
15:58pourquoi pas Brigitte Bardot ?
15:59Nationale peut-être pas,
16:01parce qu'elle faisait
16:02pas l'unanimité
16:03sur ses avis,
16:04surtout.
16:05Mais je pense
16:06qu'on doit lui rendre hommage,
16:10je sais pas,
16:10à travers une cérémonie,
16:11quelque chose,
16:12que ce soit
16:12pour les animaux,
16:14que ce soit
16:15pour la liberté,
16:16la femme,
16:17des choses comme ça.
16:17C'est une belle personne
16:18qui est partie.
16:20Elle a marqué
16:20de grandes générations
16:23en France.
16:25Et je pense que oui,
16:26un hommage national
16:26serait bien indiqué.
16:29Et c'est vrai
16:29qu'on pense,
16:30évidemment,
16:30quand on pense
16:31au match populaire,
16:32on pense à...
16:33Les discours.
16:34Les discours, bien sûr,
16:35mais surtout les images
16:36extraordinaires de 2017,
16:38décembre 2017.
16:39Regardez la foule.
16:41Il y avait un million
16:42de personnes.
16:42Un million de personnes.
16:43C'était un événement,
16:44on n'avait pas vu ça
16:44depuis la disparition,
16:45les obsèques de Victor Hugo,
16:46le 1er juin 1885.
16:48Vous vous rendez compte ?
16:49C'est dire.
16:49Victor Hugo,
16:50Johnny Hallyday.
16:52Mais dans le monde,
16:54en dehors de la France,
16:55dans cette génération,
16:56dans cette époque,
16:56il n'y a que quatre Français
16:57qui sont mondialement connus.
16:58De Gaulle,
17:00Delon,
17:01Belmondo
17:01et Brigitte Bardot.
17:02Et Johnny,
17:04pardonnez-moi.
17:04Ce n'est pas le monde.
17:05Ce n'est pas le monde.
17:05C'est les pays francophones.
17:07C'est le monde francophone.
17:09Moi, je me souviens,
17:10quand j'étais jeune,
17:10je voyageais en Turquie,
17:11je m'appelle Alain
17:12et tout le monde me disait
17:13Alain Delon
17:14et Brigitte Bardot.
17:15C'est la raison.
17:17Et ceux qui aimaient
17:18vous embêter
17:19disaient que vous êtes
17:19Alain Delon
17:20et on revient dans un instant.
17:26On revient tout de suite.
17:27On va parler de cette gauche
17:29qui s'est permis
17:30d'attaquer Brigitte Bardot.
17:31A tout de suite.
17:35Il est 20h30
17:36et on poursuit l'heure des Pro 2
17:37et on se posait cette question.
17:39Hommage national,
17:40hommage populaire
17:41pour Brigitte Bardot.
17:42Ça, visiblement,
17:43dérange une immense star,
17:45une icône de la politique.
17:47Quelqu'un qui va marquer
17:48ces prochaines décennies
17:51et qui, dans 200 ans,
17:52on parlera de lui,
17:53bien évidemment,
17:54Olivier Faure.
17:55Les hommages nationaux
17:56sont...
17:57C'est pas sympa.
17:59C'est Noël.
18:00C'est Noël.
18:01C'est Noël.
18:02C'est l'hommage de Noël.
18:03Mais oui,
18:03les hommages nationaux.
18:04C'est l'incarnation
18:05de la faille des astres français.
18:07Les hommages nationaux
18:08sont rendus
18:08pour services exceptionnels
18:10rendus à la nation.
18:11C'est si bien écrit.
18:12Brigitte Bardot
18:13a été une actrice iconique
18:14de la Nouvelle Vague,
18:15ce qui n'est pas vrai.
18:17Solaire,
18:17elle a manqué
18:18le cinéma français,
18:19mais elle a aussi
18:20tourné le dos
18:21aux valeurs républicaines
18:22et a été multicondamnée
18:23par la justice
18:24pour racisme.
18:25Simple, basique.
18:26Ben non,
18:26c'est pas si simple que ça.
18:28Et d'ailleurs,
18:28ils ne sont même pas d'accord
18:29entre eux.
18:30Qu'est-ce qui n'arrive ?
18:31Philippe Brun,
18:32député PS de l'heure,
18:33pourquoi pas ?
18:34On l'a fait
18:34pour d'autres figures,
18:35notamment Johnny Hallyday.
18:37Si le président de la République
18:38le décidait,
18:39je ne vois pas pourquoi
18:39il faudrait s'y opposer.
18:40C'est une très grande figure
18:41qui a marqué l'histoire
18:43et est connue dans le monde.
18:44Et encore une fois,
18:45c'est important de rappeler,
18:46pour Johnny Hallyday,
18:47c'était un hommage populaire.
18:48Pour Jean-Paul Belmodo,
18:50c'était un hommage national,
18:52cette fois-ci.
18:53Et c'était aux invalides.
18:56Alors,
18:56Brigitte Bardot,
18:57vous le savez bien évidemment,
18:57est une icône.
18:58Mais son corps était encore chaud.
19:01Les hyènes étaient déjà de sortie
19:03pour l'attaquer.
19:04J'ai lu comme formule,
19:06pas si classique que ça,
19:08la furie d'extrême droite.
19:11La furie d'extrême droite.
19:12Félix Perola revient sur ses articles
19:14qui ont été écrits
19:15contre Brigitte Bardot.
19:17Bardot,
19:18l'icône des Français
19:19devenu icône de l'extrême droite,
19:22est un article qui figure
19:23sur le site de l'humanité.
19:25Le jour même de sa disparition,
19:27certains médias préfèrent
19:29jouer sur les polémiques
19:30plutôt que de rendre hommage
19:32à l'icône du cinéma français.
19:33Le Nouvel Hop se parle
19:34d'une actrice
19:35qui a épousé
19:35les thèses de l'extrême droite.
19:37À droite toute,
19:39titre Télérama,
19:40Libération,
19:41la qualifie de le péniste
19:43et écrit
19:44une dérive vers la haine raciale.
19:46Du côté de la classe politique,
19:48les hommages à gauche
19:49sont très rares
19:50quand ils ne sont pas à charge.
19:52A commencer
19:53par la députée
19:54La France Insoumise,
19:55Gabrielle Catala.
19:56Condamnée cinq fois
19:57pour incitation à haine raciale,
19:58admiratrice des Le Pen
20:00avant de soutenir
20:01Zemmour,
20:01puis Dupont-Aignan.
20:03Anti-mouvement
20:03MeToo
20:04et soutien de Depardieu,
20:05transphobe.
20:06À quoi bon
20:07défendre les phoques
20:08lorsqu'on est incapable
20:09de reconnaître
20:10l'humanité
20:10de ses semblables ?
20:11La députée écologiste
20:14Sandrine Rousseau
20:15a de son côté déclaré
20:16que l'actrice
20:17se préoccupait plus
20:18du sort des dauphins
20:19que de la mort
20:20des personnes migrantes
20:21dans la Méditerranée.
20:23Et je voudrais
20:23qu'on écoute
20:24une nouvelle fois
20:24des tropéziens
20:25interrogés
20:26sur ces attaques
20:27contre Brigitte Bardot
20:28au micro de leur para.
20:30Je pense qu'il faut
20:31la laisser tranquille,
20:33surtout maintenant
20:33qu'elle n'est plus là.
20:34C'est un peu idiot
20:35de gâcher en fait
20:36tout ce souvenir
20:37d'une personne
20:37qui a donné énormément
20:38de bonheur
20:40à beaucoup de gens.
20:41Ce sont des personnes
20:41qui ne sont pas
20:43je pense pour la France
20:44et puis qui ne sont pas
20:45patriotes
20:46alors que cette dame
20:47était vraiment patriote
20:48et pour la France.
20:49C'est toujours délicat
20:50de critiquer une personne
20:52qui a été
20:52dans une autre génération
20:54dans une autre période
20:55de l'histoire.
20:56Elle a fait quand même
20:56avancer aussi
20:57la cause des femmes.
20:58Elle a été
20:59c'est vrai très sévère
21:01dans ses propos
21:03donc effectivement
21:05je pense qu'elle est
21:06critiquée par rapport
21:07à ça.
21:08Ça me scandalise
21:08de voir
21:09des propos
21:11qui ont été tenus
21:11dans la presse de gauche
21:12notamment Libération
21:13qui parle d'extrême de droite.
21:15Je trouve que c'est choquant.
21:17Il faut oublier ça
21:17et parler vraiment
21:18de ce qu'elle a fait
21:19dans sa vie d'artiste
21:21et aussi
21:21pour la fondation
21:23des animaux.
21:23Alors ce qui est intéressant
21:24c'est que 8 Français
21:25sur 10
21:25se considèrent comme patriotes
21:27et je suis certain
21:28que quand vous pensez
21:29à Brigitte Bardot
21:30vous pensez
21:31à cette belle France
21:32France patriote
21:33et c'est pour ça
21:34que des Français
21:36sont aujourd'hui
21:37attachés
21:37à cette icône
21:39et à côté
21:40vous avez
21:40la France-Rance.
21:42Voilà
21:42c'est ça.
21:43Donc il n'y a pas
21:44grand chose à dire
21:45on ne va pas faire
21:45la promotion
21:45de ces gens
21:47et faire la publicité
21:47de ces gens
21:48On peut quand même dire
21:49que le jour
21:49où quelqu'un
21:51d'extrême-gauche
21:51décédera
21:52je pense qu'aucun
21:53d'entre nous
21:54sur le plateau
21:55ne pensera
21:56aller cracher
21:56sur eux.
21:58Je crois que c'est
21:58une différence
21:59d'éducation
22:00et de mentalité.
22:00Mais surtout
22:01que c'est cette même gauche-là
22:02qui vous donne en permanence
22:03des leçons d'humanité
22:04qui se croit
22:05la garante
22:06d'une certaine
22:07supériorité morale
22:08en permanence
22:09et en réalité
22:09c'est eux
22:11qui sont les plus ignominieux
22:12qui font les choses
22:13les plus dégueulasses.
22:14Le corps est encore chaud
22:15qu'ils se permettent
22:16de telles obscénités.
22:19Alors ça
22:19vous avez raison
22:20c'est le terrain moral
22:21mais sur les faits
22:22pensez-vous un seul instant
22:23que l'histoire
22:24pour les mensubles
22:25et les patients
22:25des femmes
22:25retiendra
22:26à Mme Catala
22:28ou Mme Bardot
22:29pour la défense
22:31et la protection animale.
22:32Vous pensez
22:33qu'on retiendra
22:34Mme Sandrine Rousseau
22:35ou Mme Bardot
22:37c'est aussi simple
22:38que ça
22:38Fabien Lecœur ?
22:39La grande réponse
22:40en plus
22:41je pense que
22:41dans les 5 années
22:42qui viennent
22:43il va y avoir
22:43des avenues
22:44Brigitte Bardot
22:45des places Brigitte Bardot
22:46des salles de spectacle
22:47Brigitte Bardot
22:48je pense que
22:48dans un an et un jour
22:49on aura le timbre
22:50Brigitte Bardot
22:51et pas dans des villes de gauche
22:52et pas forcément
22:53que dans des villes de gauche
22:54on aura des manifoques
22:55pour nous dire
22:55de ne pas le faire
22:56c'est là
22:57on va s'apercevoir
22:58de la dimension
22:58du personnage
22:59le conseil d'Etat
23:00et dans l'histoire
23:01et puis une dernière chose
23:02je voulais rajouter
23:03vous savez le public
23:04comme des millions de gens
23:06je pense qu'on peut aimer
23:07un artiste
23:08une actrice
23:08un mouvement
23:09une personnalité
23:11on s'en moque
23:12de pour qui
23:12il vote
23:13Alain Souchon
23:15qui vote à gauche
23:15ça ne m'empêche pas
23:16d'aimer Alain Souchon
23:17je m'en moque
23:17complètement
23:18qui vote à gauche
23:18en revanche
23:19qui disent que
23:20les électeurs du VRN
23:21sont bons
23:22en élisant
23:23les français ne sont pas
23:24suffisamment cons
23:24pour voter
23:25et élire une présidente
23:27d'extrême droite
23:28bon
23:28cette formule
23:29elle était
23:30elle est mal à droite
23:31mais d'ailleurs
23:31il avait présenté
23:32c'est ce que je crois
23:33elle est mal à droite
23:33donc allez
23:34on oublie
23:34mais moi ça ne me gêne pas
23:36que Jean Ferrat soit à gauche
23:37Sardou à droite
23:38Brigitte Bardot à droite
23:41et alors bon
23:42c'est pas ce qu'on retient
23:44à mon avis
23:44de l'oeuvre
23:44d'une personnalité
23:45je pense que 90%
23:47du public
23:48se moque
23:48de la votation
23:49de leurs idoles
23:50ou de leurs icônes
23:50Sabrina
23:51sincèrement
23:52sur l'émancipation
23:53des femmes
23:53Brigitte Bardot
23:55a été évidemment
23:56un moteur
23:57une influenceuse
23:58comme on dirait aujourd'hui
23:59oui
23:59c'est vrai
24:00c'est vrai
24:01oui Brigitte Bardot
24:02a marqué
24:03toute une époque
24:04et ça a été
24:05une femme qui a
24:06par sa sensualité
24:07par son irrévérence
24:09par son élégance
24:10par son insolence
24:11elle incarnait la féminité
24:13parce qu'elle l'exaltait
24:15sans justement limite
24:17et d'ailleurs
24:17elle n'a jamais appartenu
24:18à aucun groupe
24:19dite féministe
24:20elle était singularisée
24:21elle se singularisait aussi
24:23parce qu'elle se sentait
24:24féminine
24:25et non pas
24:25ancrée dans un combat féministe
24:27et je crois que c'est pour ça
24:28qu'elle a marqué
24:29de nombreuses femmes
24:30parce qu'elle incarnait
24:31la féminité
24:32bon et dans ce contexte là
24:34la parole du monde
24:36de la culture
24:37c'est le même cercle
24:38mais là vous avez eu
24:39une parole
24:40on avance un tout petit peu
24:41exceptionnelle
24:43au sens propre
24:44comme au sens figuré
24:45au sens propre
24:46parce que c'est tellement rare
24:48d'entendre un artiste
24:50tenir les propos
24:51que vous allez entendre
24:52dans un instant
24:52et puis au sens figuré
24:54parce que
24:55il y a
24:56ce caractère
24:58pudique
24:59modeste
25:00proche des gens
25:01qui est si rare
25:02dans ce milieu là
25:03écoutez attentivement
25:05ce que va dire
25:05Julien Doré
25:06il était l'invité d'RTL
25:07et il va revenir
25:08sur ses donneurs de leçons
25:10ses artistes
25:12qui vous expliquent
25:13ce qu'il faut dire
25:13ce qu'il faut faire
25:14pour qui il faut voter
25:15et qui habitent
25:16à deux pas
25:17des studios de télévision
25:18ou de radio
25:19et qui n'ont pas
25:20de connexion
25:20avec le réel
25:21qui refuse
25:22écoutez effectivement
25:23Julien
25:24qui refuse
25:24oui mais parce que
25:25dans le sixième
25:26on est différent
25:26tout à fait
25:27Julien Doré
25:28c'est un piège souvent
25:30dans lequel tombent
25:31pas mal d'artistes
25:32ou en tout cas
25:32de figures médiatiques
25:33je pense que c'est très délicat
25:34quand on est des privilégiés
25:37quand notre passion
25:38est devenue notre métier
25:39quand au quotidien
25:40on se réveille
25:41avec comme seule chose
25:42à penser
25:42faire ce que l'on aime
25:44c'est très très difficile
25:45de se laisser porter
25:47un micro
25:47pour donner des leçons
25:49à celles et ceux
25:51qui n'ont pas
25:52cette chance là
25:52déjà de faire ce qu'ils aiment
25:53de se lever
25:54avec un sourire
25:56le matin
25:56je me méfie beaucoup
25:58des leçons données
25:59on est dans une société
26:00qui culpabilise
26:01beaucoup beaucoup
26:02les citoyens
26:03c'est difficile
26:04de venir expliquer
26:06aux gens
26:07un micro
26:07pour qui voter
26:08ou quoi penser
26:09et regarder sa montre
26:11parce qu'on a
26:12un défilé
26:13qu'on ne veut pas manquer
26:14à deux rues
26:15d'ici
26:16je trouve qu'il y a
26:17quand même
26:17une dichotomie
26:18dans ce privilège là
26:20je trouve que c'est difficile
26:22pour le coup
26:23c'est pas vraiment
26:23un manque de courage
26:26c'est au contraire
26:27je pense que c'est
26:27une forme de nuance
26:28que de faire très très attention
26:30de ne pas donner de leçons
26:31aux gens qui nous écoutent
26:32et qui nous aiment
26:33parce que
26:34parce qu'ils en reçoivent
26:35à longueur de journée
26:36très intéressant
26:38tout a été dit
26:39par Julien Doré
26:40on va remercier
26:41Fabien Lecoeuvre
26:42d'être venu sur le plateau
26:43pour nous apporter
26:44les dernières informations
26:46toujours un bonheur
26:47obsèque donc
26:48le 7 janvier
26:50et potentiellement
26:52un hommage populaire
26:53ou national
26:54le samedi 10
26:56c'est en pleine discussion
26:57c'est demain midi
26:58on sera fixé
26:59je pense à partir de midi
27:00et bien si on pouvait
27:00être fixé entre 9h
27:02et 10h30
27:02ce serait parfait
27:03ça vous arrangerait
27:03merci beaucoup
27:04Fabien Legrève
27:05dans l'actualité politique
27:06je voudrais qu'on parle
27:07un peu de la France insoumise
27:08pourquoi ?
27:10parce que la France insoumise
27:11se lance à visage découvert
27:13dirait certains
27:14dans le racialisme
27:16c'est à dire que
27:17Sébastien Delogu
27:19en meeting à Saint-Denis
27:20il ne peut pas être plus clair
27:22dans sa doctrine
27:24qu'est-ce qu'il dit
27:25Saint-Denis et Pierre Fitte
27:26ont été des terres
27:28où beaucoup d'immigrés
27:29et de racisés
27:30sont passés
27:31vous avez une opportunité
27:33il interpelle
27:33les personnes
27:35qui sont venues l'écouter
27:36une opportunité en or
27:38qu'enfin
27:39un racisé
27:40dirige ces deux villes
27:41et fasse en sorte
27:43que le réel peuple
27:44de France
27:45reprenne le pouvoir
27:46ici
27:47et je vous le dis franchement
27:48vous êtes observés
27:50à travers tout le pays
27:52Alexandre Devecchio
27:53vous allez publier
27:55dans quelques jours
27:56un livre
27:57sur votre parcours
27:58et notamment
27:59votre parcours
27:59dans les banlieues
28:01et notamment
28:02en Seine-Saint-Denis
28:03c'est
28:04là vous êtes mis de côté
28:06par exemple
28:06par M. Delogu
28:07là il ne vous interpelle pas
28:09exactement
28:10mais en fait
28:11ce n'est pas nouveau
28:12il le dit de manière transparente
28:13mais c'est tout le projet
28:14idéologique
28:16de la France insoumise
28:17il y a quelques jours
28:18son nom m'échappe
28:20mais qui avait eu
28:21des propos misogynes
28:22sur Rachida Dati
28:23M. Bilongo
28:24M. Bilongo
28:24ne vous inquiétez pas
28:25on en parle dans un instant
28:26oui mais c'est exactement
28:27la même chose
28:28tout le monde a oublié
28:29la deuxième partie
28:30de ses propos
28:30mais il dit
28:32on va vous remplacer
28:34et c'est tant mieux
28:34limite parce que
28:35vous êtes des faibles
28:36donc on est dans un discours
28:37quand on parle
28:39du grand remplacement
28:40pour s'en inquiéter
28:41on n'a pas le droit
28:42mais quand c'est pour
28:43en faire l'éloge
28:44apparemment
28:45on a le droit
28:46et c'est plus
28:47que pour en faire l'éloge
28:48parce qu'à la limite
28:49on pourrait être
28:49pour une société mélangée
28:51mais là
28:51il y a quelque chose
28:52d'agressif
28:53de revanchard
28:54dans ce discours là
28:55donc c'est un discours
28:56totalement racialiste
28:57on ne demande plus aux gens
28:58de voter pour des idées
28:59mais on leur demande
29:00de voter pour une couleur de peau
29:01et ensuite
29:02on leur demande
29:03de manière implicite
29:05ou quasi explicite
29:06de le faire
29:07pour se venger des blancs
29:08en réalité
29:09c'est ça qu'il dit
29:10donc je pense que
29:11c'est très grave
29:12très dangereux
29:13et ce serait quelqu'un
29:13sur l'échiquier
29:14de droite
29:15qui dirait ça
29:16on en ferait
29:17des caisses
29:19à juste titre
29:19d'ailleurs
29:20pendant les gens
29:22c'est le vrai discours
29:23d'extrême droite
29:24là
29:24qu'il dit
29:24Sébastien Deloyou
29:25c'est pire que ça
29:27c'est à dire que
29:28vous auriez
29:28la SES Racisme
29:30par exemple
29:31vous auriez des associations
29:31qui porteraient plainte
29:33qui se constitueraient
29:34partie civile
29:35en cas d'une plainte déposée
29:37etc.
29:38Naïma Mouchou
29:39est l'une des seules
29:40à avoir réagi
29:41au discours
29:42de M. Deloyou
29:43elle est vice-présidente
29:44de l'Assemblée nationale
29:45ce que je vois
29:46se confirmer
29:46chez certains
29:47et les filles
29:47me choquent profondément
29:48on en arrive
29:48à expliquer
29:49qu'il faudrait voter
29:50en fonction
29:50de la couleur de peau
29:51à se féliciter
29:52d'avoir des candidats
29:53racisés
29:54à laisser entendre
29:55que certains français
29:56compteraient moins
29:56que d'autres
29:57les idées
29:58et les projets
29:58disparaissent
29:59l'engagement aussi
29:59il ne reste plus
30:00que l'origine
30:01érigée en argument politique
30:02et si elle dit
30:03justement
30:03à laisser entendre
30:04que certains français
30:05compteraient moins
30:05que d'autres
30:06je pense qu'elle rejoint
30:07elle fait le parallèle
30:08avec ce qu'a dit
30:09Carlos Martins Bilongo
30:10lors d'un entretien
30:12sur Librairie africaine
30:14le 23 décembre
30:14ce que nos parents
30:15ont enduré
30:16on ne va pas
30:17le laisser comme ça
30:18table rase
30:19je ne vais pas laisser
30:20ces racistes
30:21faire leur petite vie
30:22avec leur milliardaire
30:23et insulter les gens
30:23à la télé
30:24on va leur montrer
30:25qu'on est plus nombreux
30:26ils ont voulu
30:27se foutre de nous
30:28ils ont voulu
30:29nous insulter
30:30nous sommes plus intelligents
30:32plus endurants
30:33et si on fait plus
30:34de gosses gueux
30:35que M. Sterrin
30:37se plaint de ça
30:38tant pis pour eux
30:39et bien typiquement
30:41si elle veut aller
30:42jusqu'au bout
30:42Naïma Mouchou
30:43c'est un signalement
30:45à l'article 40
30:46parce que évidemment
30:47ça tombe sous le coup
30:48de la loi
30:48ce que dit M. Bilingo
30:49mais qui aura le courage
30:51de le faire
30:51Jules Torres ?
30:52Déjà il faudrait
30:52que les articles 40
30:53aient ensuite
30:54des conséquences judiciaires
30:56et qu'ils soient
30:56extrêmement clairs
30:57mais on sait
30:57depuis maintenant deux ans
30:58que les articles 40
30:59quoi qu'il arrive
31:00il n'y a jamais
31:01de poursuite
31:02je trouve que c'est
31:03quand même un petit peu
31:04nouveau que la France
31:05insoumise
31:05l'assume autant
31:06nous on le sait
31:06parce qu'on s'est intéressé
31:07à ces questions-là
31:09on arrive à décrypter
31:10dans le langage codé
31:12de Jean-Luc Mélenchon
31:13depuis des années
31:13qu'il y a de plus en plus
31:15une vision racialiste
31:16on sait que Mme Obono
31:17qui a été une des
31:18fers de lance
31:18de la France insoumise
31:19est issue du gouvernement
31:21enfin du mouvement
31:22des indigènes
31:22de la République
31:23Gong
31:23qui est un mouvement
31:24racialiste et décolonial
31:25ça on le savait
31:26mais qu'il l'assume
31:27comme ça
31:27en meeting
31:28ou face caméra
31:29comme M. Delogu
31:30et M. Bilingo
31:30sans doute aussi d'ailleurs
31:32parce que
31:32comment le dire gentiment
31:33c'est peut-être pas
31:34les plus intelligents
31:37les plus intelligibles
31:39de la France insoumise
31:40par rapport à M. Coquerel
31:41par rapport à Mme Guettet
31:42par rapport à M. Mélenchon
31:44non mais je le mets dans ma bouche
31:45de professeur d'intelligence
31:46à M. Bilingo
31:47et M. Delogu
31:48on peut dire que M. Bilingo
31:49M. Bilingo est professeur d'économie
31:51bien sûr
31:52on peut dire que M. Bilingo
31:53et que M. Delogu
31:54s'expriment moins bien
31:55que Jean-Luc Mélenchon
31:56alors et c'est surtout
31:57peut-être qu'ils sont moins
31:58expérimentés en matière politique
32:00et c'est pour cela
32:00que je vous dis ça
32:01c'est que là où
32:02Jean-Luc Mélenchon
32:02arrive à faire passer des idées
32:04tout en étant
32:05dans des messages subliminaux
32:07et bien eux
32:07ils le disent
32:08de manière extrêmement frontale
32:09donc évidemment ça choque
32:10mais c'est un discours
32:11qui est objectivement racialiste
32:12qui est quasiment suprémaciste
32:14et qui n'a rien à faire
32:15et pardonnez-moi
32:16moi j'ai vu beaucoup de commentaires
32:18il est pénalement répréhensif
32:19et si oui
32:19est-ce que SOS Racisme
32:21va se mobiliser
32:22quand des élus de la République
32:23parlent des autres
32:25quand ils disent
32:26il est eux
32:27c'est déjà extrêmement problématique
32:28parce qu'un député de la République
32:30qui est élu
32:30certes dans une circonscription
32:32mais par tous les Français
32:34quand il s'exprime
32:35et qu'il parle de vous
32:36en disant eux
32:36c'est un peu problématique
32:38Alain ?
32:39Ce terme racisé
32:40est absolument épouvantable
32:41insupportable
32:42ça fait partie
32:43de cette novlangue
32:45si vous voulez
32:45qui rappelle George Orwell
32:47le roman en 1984
32:48et au fond
32:49pour résumer votre propos
32:51Jules
32:51aujourd'hui
32:52les véritables racistes
32:54sont ceux
32:55qui se proclament
32:56antiracistes
32:56alors ce qui va être intéressant
32:58quand même
32:58au sein de la France insoumise
33:00c'est finalement
33:01comment Jean-Luc Mélenchon
33:02va prendre ça
33:02parce qu'il le fait
33:04par clientélisme
33:04mais là
33:05ils appellent quasiment
33:07au grand remplacement
33:07de Jean-Luc Mélenchon
33:08parce qu'ils disent
33:10vous avez l'occasion
33:11de voter pour des racisés
33:12mettez les blancs de côté
33:14qu'est-ce qu'ils vont faire
33:15qu'est-ce qu'ils vont faire
33:17de leur leader maximo
33:18et c'est intéressant
33:19parce que sur Bilongo
33:21on a vu un échange
33:22sur Twitter
33:23je ne sais pas
33:24si vous avez vu
33:24avec une autre
33:25députée insoumise
33:27qui lui dit
33:28il a eu des propos
33:29racistes et sexistes
33:30on va
33:31il faut qu'il se rachète
33:33etc.
33:34il s'est excusé
33:35et là
33:35vous avez
33:36des tweets
33:37de racisés
33:38entre guillemets
33:39qui accusent
33:41cette femme
33:41de la France insoumise
33:42d'être raciste
33:43et paternaliste
33:44donc on voit bien là
33:45les limites aussi
33:46de l'idéologie
33:47intersectionnelle
33:49à force de segmenter
33:50la société
33:50c'est la guerre
33:51du tour contre tous
33:52mais à l'intérieur même
33:53de leur parti
33:53oui monsieur
33:54il a tout dit
33:55il a tout dit
33:56je voulais parler
33:58de l'échange
33:58avec Sarah Legrin
33:59c'est un truc
34:00bien sûr
34:00j'attends de voir
34:02quel responsable politique
34:04quelle association
34:05ira jusqu'au bout
34:07et aura le courage
34:08de peut-être signaler
34:10parce qu'un député
34:11peut signaler
34:12des propos
34:12au procureur
34:13de la République
34:14quand c'est
34:15au titre
34:16de l'article 40
34:17lorsqu'ils sont
34:18potentiellement
34:18pénalement
34:19répréhensibles
34:19Madame Brune Pivet
34:20qui est capable
34:21de recadrer
34:22des députés
34:23quand il pose
34:23des questions
34:24un petit peu
34:24percutantes
34:25aux membres
34:25de l'audiovisuel public
34:26va-t-elle recadrer
34:27un de ces députés
34:28qui a des paroles
34:30qui sont là aussi
34:31pour le coup
34:31anti-républicaines
34:32et misogynes
34:33qui est en plus intéressant
34:34c'est que dans l'interview
34:35vous aviez un avocat
34:36et un écrivain
34:37et l'avocat
34:38il lui dit
34:39moi je viens d'Afrique
34:41mes cousins
34:41mes neveux
34:42etc.
34:43sont arrivés en France
34:44et ils étaient ravis
34:45de trouver
34:45une école près d'eux
34:47ils étaient ravis
34:48de trouver des bibliothèques
34:49ils étaient ravis
34:49de trouver
34:50des hôpitaux
34:51une France qui accueille
34:52des services publics
34:53solides
34:54près de chez eux
34:55alors qu'au village
34:56ils marchaient
34:5710 km à pied
34:58alors comment pouvez-vous
34:59tenir un tel discours
34:59et effectivement
35:00cette personne
35:02qui est de la même couleur
35:02que lui
35:03l'a mis face
35:04à ses propres contradictions
35:05et là il est resté
35:06complètement bloqué
35:06il ne savait plus
35:07quoi répondre
35:08parce qu'en réalité
35:09bien oui
35:09monsieur Bilingo
35:10vous êtes un élu
35:10de la République
35:11et c'est grâce à la France
35:12que vous êtes aujourd'hui
35:13porteur de l'écharpe tricolore
35:15à qui vous devriez faire honneur
35:16mais plutôt que d'attaquer
35:17les Français
35:18vous devriez les remercier
35:19parce que c'est grâce
35:19à la France
35:20que vous êtes ce que vous êtes
35:20mais les deux interlocuteurs
35:22étaient assez intéressants
35:23lorsqu'ils disaient
35:24la France
35:25moi je ne dis pas
35:26violence policière
35:27il peut y avoir
35:28des brevilles galoses
35:29comme dans n'importe quel secteur
35:30c'était très intéressant
35:31de pouvoir entendre cela
35:33la seule chose
35:34c'est lorsque
35:34il a parlé de promotion canapé
35:36et a expliqué
35:37en toute impunité
35:39que finalement
35:41Rachida Dati
35:42pouvait être là
35:44où elle en est
35:45en ayant fait
35:46effectuer ses promotions canapé
35:48il était plus habile
35:50pour les deux intervenants
35:51ou interlocuteurs
35:52de l'interpeller
35:53en disant
35:53ça ne se dit pas
35:54à ce genre de choses
35:54bien évidemment
35:55mais bon
35:55Jordan
35:57enfin d'ailleurs
35:58ils lui ont dit
35:58en disant
35:58ça tombe sous le coup
36:00de la diffamation
36:01Jordan Bardella
36:02Marine Le Pen
36:03Jordan Bardella
36:03peut gagner à ma place
36:05c'est peut-être
36:06l'une des phrases
36:06du week-end
36:07celle de Marine Le Pen
36:08l'élection présidentielle
36:10elle assure cela
36:11donc Marine Le Pen
36:13Jordan Bardella
36:13peut gagner à ma place
36:15les idées
36:16vont survivre
36:17l'avenir de la France
36:18est assurée
36:20décryptage
36:21du journaliste politique
36:23que vous êtes
36:23c'est intéressant
36:24parce que c'est quelque chose
36:25qu'elle n'a jamais dit
36:26et elle voit bien
36:27depuis plusieurs mois
36:27depuis sa condamnation
36:28avec une exécution provisoire
36:30à une peine d'inéligibilité
36:31que la question se pose
36:32au Rassemblement National
36:33et au départ
36:34il y a eu comme
36:35un certain tabou
36:36personne ne voulait en parler
36:37personne ne voulait
36:38évoquer
36:39vous savez
36:39cette hypothèse
36:40que Marine Le Pen
36:40ne puisse pas se présenter
36:41et que ce soit Jordan Bardella
36:43et bien
36:43qui porte la liste
36:45du Rassemblement National
36:46à la prochaine élection présidentielle
36:47bon bah on voit bien
36:48que tout ça maintenant
36:49est posé sur la table
36:50que le Rassemblement National
36:51voit les deux hypothèses
36:52celle où Marine Le Pen
36:54soit
36:54est complètement
36:56voilà
36:57qui est rendue
36:58absolument
36:58non coupable
36:59de ce qu'elle a fait
37:01ou alors
37:01elle n'est condamnée
37:02qui a deux ans
37:02d'inéligibilité
37:03auquel cas
37:03elle peut
37:04se présenter
37:05à la prochaine élection présidentielle
37:06et si ce n'est pas le cas
37:07et bien
37:07elle soutiendra
37:08Jordan Bardella
37:09et elle fera la campagne
37:10sans doute aussi avec lui
37:11on a deux hypothèses au RN
37:13et ça c'est plutôt neuf
37:14parce qu'il était quand même
37:14un petit peu interdit
37:15au sein du parti
37:16ces derniers mois
37:17et bien d'évoquer l'hypothèse
37:18Jordan Bardella
37:19on ne va pas se mentir
37:20allez-y
37:21non non
37:21moi je voudrais plutôt
37:22souligner la dignité
37:24de Marine Le Pen
37:26qui prouve
37:26qu'elle est une vraie patriote
37:28dans le sens
37:28où elle place ses idées
37:29et son pays
37:30avant son destin personnel
37:31je ne connais pas d'hommes politiques
37:32beaucoup
37:33qui accepteraient
37:35comme ça
37:36de s'effacer
37:37au nom de l'intérêt général
37:39de leur parti
37:39donc c'est assez
37:41à saluer
37:42assez inédit
37:43je dois dire
37:43dans le paysage politique
37:44français
37:44j'ai un nom à vous proposer
37:45Xavier Bertrand peut-être
37:47non mais
37:48la question
37:49de la loyauté
37:50des convictions
37:51de la fidélité
37:52ce sont des valeurs
37:54qui marquent les français
37:55j'en veux pour preuve
37:56la chute de popularité
37:57vous savez
37:58le classement
37:59des personnalités
37:59politiques
38:00en 2025
38:01en tête
38:02c'est Jordan Bardella
38:03juste en dessous
38:03Marine Le Pen
38:04et en dessous
38:05à la troisième place
38:07c'est Édouard Philippe
38:08Édouard Philippe
38:08a perdu 6 points
38:09en l'espace d'un an
38:10et Attal
38:10il s'avère que
38:11dans cette année
38:11Gabriel Attal
38:12et qui lui aussi
38:13a perdu 6 points
38:14et Édouard Philippe
38:15n'ont eu de cesse
38:16que d'attaquer
38:17celui
38:17qu'il les a mis
38:19au plus haut
38:19qu'il les a menés
38:20au plus haut
38:20et les français
38:21sont évidemment
38:22attachés à un bilan
38:23il faut réussir
38:24et surtout tenir
38:26ses promesses
38:26mais ils sont aussi
38:27attachés à certaines valeurs
38:28la conviction
38:29la loyauté
38:30la fidélité
38:31et peut-être
38:32que c'est
38:32exactement ce que vous avez dit
38:35absolument
38:36les français
38:37et d'ailleurs
38:38partout dans le monde
38:39on n'aime pas les traîtres
38:40il doit sa carrière politique
38:42à Emmanuel Macron
38:43donc il peut évidemment
38:44s'en distancier
38:45ce ne sera pas
38:46le premier ministre
38:48à se distancier
38:49de celui
38:50qu'il a fait un roi
38:51mais par contre
38:52la façon
38:52dont il l'a attaqué
38:53maintenant
38:53il paye aussi
38:54d'autres choses
38:55qui reviennent
38:56le 80 km à l'heure
38:57sur les routes
38:59ses compromissions
39:00avec l'islamisme
39:02quand il était
39:03maire du Havre
39:04donc il y a quand même
39:05beaucoup de choses
39:06qui vont revenir
39:07dans une campagne
39:07présidentielle
39:09allez
39:09avançons un petit peu
39:10et parlons de ce chiffre
39:11très inquiétant
39:12ayons une pensée
39:13évidemment pour
39:14tous les concitoyens français
39:16de confession juive
39:17puisque de nombreux
39:18juifs de France
39:19ont décidé de quitter
39:20l'hexagone cette année
39:21pour s'installer en Israël
39:23à annoncer
39:23le ministère israélien
39:24de l'immigration
39:25et de l'intégration
39:26ces décisions seraient motivées
39:27après le rebond
39:28bien sûr
39:28de l'antisémitisme en France
39:30le nombre de migrants
39:31juifs
39:31originaires de France
39:32arrivés en Israël
39:33en 2025
39:34a augmenté
39:35de 45%
39:36par rapport
39:37à 2024
39:37ces derniers évoquent
39:39notamment
39:40la hausse
39:40de l'antisémitisme
39:41et sur les quelques
39:4221 000 nouveaux
39:43immigrants
39:44cette année
39:47depuis plus de 100 pays
39:48vous avez la Russie
39:50les Etats-Unis
39:51et la France
39:51qui arrivent
39:52en troisième position
39:53avec plus de 3000
39:54français de confession juive
39:56qui ont décidé
39:57de quitter la France
39:59pour rejoindre Israël
40:00et qui
40:01donc
40:02cœur de cela
40:05c'est
40:06l'antisémitisme
40:08504 actes
40:09antisémites
40:10ont été recensés
40:10entre janvier
40:11et mai 2025
40:12soit une hausse
40:13de 135%
40:15par rapport
40:16à la même période
40:16de 2023
40:17donc c'était
40:18avant le 7 octobre
40:19c'est une tragédie
40:21française
40:21parce qu'on est
40:23un pays
40:23judéo-chrétien
40:24et je crois
40:25que s'il y avait
40:25demain
40:26plus de juifs
40:27en France
40:28on se dirige
40:29malheureusement
40:31tout doucement
40:32vers ça
40:32la Seine-Saint-Denis
40:34par exemple
40:35il n'y a plus
40:35d'enfants juifs
40:37dans les écoles
40:39de moins en moins
40:39de juifs
40:40dans les villes
40:41de banlieue
40:41je crois que ce serait
40:42aussi une grande perte
40:44pour l'identité
40:44de la France
40:45parce que
40:45je le disais
40:46le judaïsme
40:47fait aussi partie
40:48de notre identité
40:50donc c'est
40:51un exil
40:53à bas bruit
40:55mais qui dit
40:56beaucoup
40:56aussi
40:57de l'effacement
40:59de la France
41:00en général
41:00au-delà
41:01des Français
41:02juifs
41:02et bien justement
41:03sur l'antisémitisme
41:04je voulais vous proposer
41:06le témoignage
41:06d'Hamed El-Hamed
41:08le héros
41:08qui a désarmé
41:09l'un des deux assaillants
41:10de l'attentat
41:11de la plage
41:11de Bondi Beach
41:12à Sydney
41:13il est revenu
41:14son acte
41:15dans une interview
41:16il est dit
41:18avoir voulu
41:19empêcher
41:20de tuer
41:20des innocents
41:21cet attentat terroriste
41:23islamiste
41:24qui a fait
41:2515 victimes
41:26dont une victime
41:28française
41:28c'était le 14
41:29décembre dernier
41:30c'est sa première
41:31intervention télévisée
41:32voyez le sujet
41:34et donc autour
41:35du témoignage
41:36d'Hamed El-Hamed
41:37ces images
41:39ont fait le tour
41:39du monde
41:40on y voit
41:40Ahmed El-Hamed
41:42s'approcher
41:42d'un homme
41:43qui est en train
41:43de tirer sur la foule
41:44rassemblée
41:45sur la plage
41:46de Bondi
41:46près de Sydney
41:47il va réussir
41:48à le désarmer
41:49il raconte
41:50dans sa première interview
41:51accordée à des médias
41:53je l'ai pris dans mes bras
41:57je l'ai tenu
41:58avec ma main droite
41:58et j'ai commencé
41:59à lui dire quelque chose
42:00pour l'avertir
42:01pour qu'il lâche son arme
42:02je ne voulais pas
42:06entendre son arme
42:07je ne voulais pas
42:08voir des gens
42:08crier et supplier
42:09demander à l'aide
42:10à l'aide
42:11et c'est mon âme
42:12qui m'a demandé
42:12de faire cela
42:13Ahmed El-Hamed
42:19tient l'assaillant
42:20au respect
42:21il le fait reculer
42:22puis il lève le bras
42:23en signe de victoire
42:24mais incapable
42:25de tirer
42:25il va reposer le fusil
42:26l'assaillant
42:27Sajid Akram
42:28rejoint son fils
42:30Navid
42:30sur la passerelle
42:31du haut de laquelle
42:32ils ont mené l'attaque
42:33il se saisit
42:34d'une autre arme
42:35et recommence à tirer
42:36mais il sera abattu
42:37quelques minutes plus tard
42:38par la police
42:39Ahmed El-Hamed
42:41va aussi être blessé
42:42de plusieurs balles
42:43à l'épaule
42:43il est fier de son acte
42:45pourtant
42:46il aurait voulu faire plus
42:47je sais que j'ai sauvé
42:50la vie de beaucoup de gens
42:51des enfants
42:51des femmes
42:52des hommes
42:52je sais que j'en ai sauvé
42:54beaucoup
42:54mais je suis toujours triste
42:56pour ceux que je n'ai pas pu sauver
42:57mais je me suis désolée
42:59encore
42:59pour la mort
43:00en quelques secondes
43:02l'avis de Ahmed El-Hamed
43:03a basculé
43:04l'épicier musulman
43:05de 43 ans
43:06vendeur de fruits et légumes
43:08immigré de Syrie
43:09est devenu un héros national
43:10père de deux enfants
43:12il a reçu un chèque
43:12de plus d'un million d'euros
43:14grâce à des dons
43:15venus du monde entier
43:16mais je crois que ça a dépassé
43:18les deux millions de dollars
43:20un million d'euros
43:21c'est vrai
43:22en France on a eu
43:23Henri d'Anselme
43:25qui a fait
43:25peu ou prou
43:26le même acte de bravoure
43:28et c'est là aussi
43:30un message d'espérance
43:31que d'avoir des gens
43:32qui arrivent à se soulever
43:34mettre leur vie en péril
43:36pour en sauver d'autres
43:38et se sacrifier
43:38on pense à Arnaud Beltrame
43:40j'allais le dire
43:40merci
43:41évidemment
43:42Arnaud Beltrame
43:43il nous reste cinq minutes
43:45cinq minutes
43:45pour vous remercier
43:46chers téléspectateurs
43:47parce que c'est historique
43:49historique
43:50CNews est devenu en 2025
43:51la première chaîne d'info
43:53devant BFM TV
43:55devant LCI
43:57et devant France Info
43:59vous voyez ce graphique
44:00et vous voyez que
44:02alors
44:02en 2017
44:04CNews
44:05était à 0.6
44:08de part de marché
44:09sur l'année
44:10entre 2017 et 2025
44:13grâce à vous
44:13chers téléspectateurs
44:14il y a eu une augmentation
44:16de plus de
44:18467%
44:20donc c'est une nouvelle fois
44:23un record
44:24c'est une première
44:26dans notre histoire
44:27en neuf ans
44:28CNews a donc multiplié
44:29son audience
44:30par 5,7
44:31et humblement
44:33bien sûr
44:34et chaleureusement
44:35je souhaitais remercier
44:37les téléspectateurs
44:38qui sont tous les jours
44:38un peu plus nombreux
44:40mais c'est un événement
44:43médiatique majeur
44:44à tel point qu'il y a eu
44:46une alerte
44:47vous savez
44:47de l'agence France Presse
44:49rêvait être une petite souris
44:51dans l'agence France Presse
44:52en disant peut-être
44:53Grégoire
44:54tu vas faire la dépêche
44:56pour annoncer
44:57que c'est news
44:57et donc
44:58il y a eu un nombre
44:58d'arrêts maladie
45:00au réel
45:00il y en a un qui s'est fait
45:03une tendance de droit
45:04mais Elliot
45:10moi qui suis
45:11depuis récemment
45:12de temps en temps
45:13invité sur la chaîne
45:14je pense qu'il faut aussi
45:15remercier
45:15tous les journalistes
45:17qui ont contribué
45:18au succès
45:19de la chaîne
45:19évidemment
45:20c'est toute une rédaction
45:21c'est une famille
45:22c'est un groupe
45:23et aussi
45:23votre modestie
45:25vous empêchait
45:25mais non
45:27alors là pour le coup
45:27remercier la rédaction
45:28ceux que vous voyez
45:30parfois
45:30que vous ne voyez pas
45:32parce qu'il y a
45:33évidemment
45:33les journalistes
45:35de terrain
45:35il y a les journalistes
45:36qui sont derrière la caméra
45:37il y a ceux qui montent
45:38les éléments
45:39il y a toute une direction
45:41qui nous permet
45:42d'avoir une liberté
45:42de ton
45:43et qui finalement
45:45nous permet aussi
45:47d'être au plus près
45:48de créer ce lien
45:49avec les téléspectateurs
45:51donc merci à tout le monde
45:53mais surtout
45:53à ceux qui nous regardent
45:54bien sûr
45:55mais aussi quand même
45:56merci au groupe Bolloré
45:58parce que le paysage médiatique
46:00a quand même
46:01beaucoup changé
46:02la liberté d'expression
46:04est quand même
46:05beaucoup plus grande
46:06que ce qu'elle était
46:06il y a quelques années
46:07où on était quand même
46:08très fort dans le politiquement
46:09correct
46:09et si vous me permettez
46:10j'aimerais un souhait
46:11j'aimerais qu'il y ait
46:12un CNews
46:13en Belgique
46:14je vous rappelle
46:15que vous n'avez même pas
46:16le droit de citer
46:16dans les médias
46:17les gens vous voient
46:19ils se bouchent le nez
46:20donc vous voyez
46:21nous
46:22on est obligé
46:23de les voir sur le plateau
46:23mais c'est une liberté
46:24je vais vous dire
46:26notre slogan c'est
46:27on vous accorde à Gilles
46:28la liberté d'expression
46:29n'a pas de prix
46:30et on dit souvent
46:31c'est une chaîne d'opinion
46:32avec un S
46:33toutes les opinions
46:34moi je me souviens
46:35des missions
46:35alors maintenant
46:36ils refusent parfois
46:38de venir
46:38sauf pendant les périodes
46:39électorales
46:40parce qu'ils ont bien compris
46:40qu'on était la première
46:42chaîne d'information
46:42je me souviens
46:43de tous les week-ends
46:44avec par exemple
46:44Antoine Léomand
46:45député La France Insoumise
46:47Philippe Brun
46:49vient toujours bien sûr
46:50mais
46:51c'est cette
46:53je ne sais pas pourquoi
46:55ça marche autant
46:56mais en tous les cas
46:57voilà
46:58remercier les téléspectateurs
47:00j'ai ma petite idée quand même
47:01mais
47:02je la garderai pour moi
47:04Mickaël De Santos
47:04va nous rejoindre
47:05Mickaël De Santos
47:06vous êtes à CNews
47:09depuis combien de temps Mickaël ?
47:10ça va faire 4 ans
47:114 ans
47:12je ne suis pas parti
47:13des jeunes journalistes
47:14plus maintenant
47:15parce que 40 ans
47:16vous avez presque
47:17vous avez presque 40 ans
47:20donc vous n'avez pas
47:21tout à fait 40 ans
47:22je n'ai pas tout à fait 40 ans
47:23mais à 40 ans
47:24vous êtes un jeune journaliste
47:25qu'est-ce que vous racontez ?
47:26oui c'est vrai
47:26c'est vrai
47:26je dis ça parce qu'effectivement
47:28CNews donne sa chance
47:29à de nombreux jeunes journalistes
47:31on en voit beaucoup
47:32dans la rédaction
47:32moi je suis un enfant de CNews
47:34et vous êtes un enfant de CNews
47:34je suis arrivé depuis le premier jour
47:37je suis arrivé depuis le premier jour
47:38à CNews
47:39et j'ai vu
47:40et j'ai eu la chance
47:41l'honneur
47:42de grandir
47:43grâce à une direction
47:45qui nous a apporté
47:46tout le soutien possible
47:48et qui nous a permis
47:49de se développer
47:51comme avec Gauthier Lebrecht par exemple
47:53je pense
47:54et également
47:55à Audrey Berthaud
47:56à Benjamin Nau
47:57qui est en régie
47:58à Thomas Bonnet
47:59Thomas Bonnet bien sûr
48:00et à toute la rédaction
48:02cher Michael Dos Santos
48:04quel est le programme
48:06de 100% politique ?
48:08on va parler de plein de choses
48:09forcément
48:09des sujets dont on a beaucoup parlé
48:11déjà aujourd'hui
48:12notamment d'un ami à vous
48:13Olivier Faure
48:14qui ne veut pas d'hommage national
48:16pour Brigitte Bardot
48:18on va parler de Carlos Martins-Bilongo
48:20aussi
48:20de ses propos
48:21qu'on peut qualifier de suprémacistes
48:23vous avez parlé de Sébastien Delogu
48:24tout à l'heure
48:25et nous on va parler de Carlos Martins-Bilongo
48:26et puis aussi des excès de vitesse
48:27puisque désormais
48:28à partir d'aujourd'hui
48:29tous les excès de vitesse
48:30de plus de 50 km heure
48:32et bien vous risquez
48:333 750 euros d'amende
48:34et surtout
48:353 mois de prison
48:36c'est aujourd'hui
48:37considéré comme un délit
48:38donc ça c'est nouveau
48:38ce que 3 mois
48:40vous allez vous dire
48:41écoutez
48:41non mais plus 50 km heure
48:43quand vous êtes à 80
48:44vous êtes à 130
48:45mais moi je voudrais
48:46que ça soit cette fermeté
48:47partout
48:47partout
48:48voilà
48:49c'est les fermetés XXL
48:51pourquoi c'est que
48:51avec les conducteurs
48:52ça ne me choque pas
48:53mais personne n'ira
48:543 mois en prison
48:55parce qu'il a fait 50
48:56c'est une loi purement
48:58d'image
48:59si vous voulez
49:00voulez-vous vraiment
49:01qu'on parle de conduite ?
49:03vous voulez vraiment
49:09qu'on parle de ça
49:10vous direz quoi qu'il y a
49:11il est 20 km heure
49:13dans un instant
49:14c'est 100% politique
49:15mais avant cela
49:16je voudrais vous montrer
49:16une photo
49:17vous savez que
49:17on a beaucoup parlé
49:19de Brigitte Bardot
49:20après sa disparition
49:22magnifique photo
49:23vous voyez
49:24Pascal Petit
49:25avec Brigitte Bardot
49:27et Christine Gouzronal
49:28c'était la femme
49:29de Roger Hanin
49:30et la marraine de Nicolas
49:31le fils de Brigitte Bardot
49:33et Pascal Petit
49:35nous a envoyé
49:35elle nous suit régulièrement
49:37Pascal Petit
49:38et hier
49:39peut-être Franck Tapirot
49:41a dit
49:41c'est vrai qu'on se souvient
49:43plus de Brigitte Bardot
49:44que de Pascal Petit
49:45qui a pourtant eu
49:45une carrière extraordinaire
49:46et elle m'a envoyé
49:48un message
49:49depuis le départ de Brigitte
49:50j'ai beaucoup de peine
49:51car même si nous étions
49:52rivales sur grand écran
49:54nous avions d'excellents rapports
49:56comme Brigitte
49:56j'ai arrêté ma carrière
49:57au cinéma
49:58pour me consacrer
49:59à ma famille
49:59et à d'autres arts
50:01aujourd'hui
50:02je reste fier
50:02qu'avec mon film révolutionnaire
50:04en 1956
50:05Les Tricheurs
50:05de Marcel Carnet
50:06j'ai changé les codes
50:08et la réflexion
50:08d'une jeunesse naissante
50:09les sixties
50:10je vous embrasse tous
50:12et bien cher Pascal
50:13nous aussi
50:14nous vous embrassons
50:15et cette photo
50:15est une merveille
50:16une image
50:17c'est une image
50:18c'est l'image
50:19de la belle France
50:19voilà
50:20et gageons
50:21que cette image
50:22se reproduise
50:23en couleur
50:24dans les prochaines années
50:25espérons
50:26mais ça va y arriver
50:28vous allez voir
50:28merci à tous
50:30je n'ai pas fait les remerciements
50:31je suis 13h tard
50:31je vous présente mes excuses
50:32je vais me faire gronder
50:33dans un instant
50:33100% politique
50:34dans un instant
50:36Jérôme Merigaud
50:37à la réalisation
50:38Philippi à la vision
50:39Titouan au son
50:40Benjamin Nau
50:41André Mallet
50:41et Astrid Giali
50:42qui ont préparé cette émission
50:43et à demain matin
50:44et restez avec nous
50:46Michael De Santos
50:47Jérôme Merigaud
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