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  • il y a 23 heures
Avec François Bagnaud, meilleur ami de Brigitte Bardot

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-12-29##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
00:07Il est 8h14 et sur Sud Radio ce matin, non pas un invité politique mais un invité singulier.
00:12Bonjour François Bagnot.
00:14Bonjour Monsieur, je suis très très touché, très ému que vous me permettez de rendre hommage à mon amie Brigitte.
00:21C'est très, je suis, vous en doutez, très très stressé, très attristé par ce départ que je redoutais depuis quelques mois.
00:31Et je fais un gros effort là pour parler d'elle parce que hier c'était impossible quand vous m'avez contacté et je n'ai pas dormi de la nuit.
00:40Je suis très triste, vraiment très triste.
00:44Faut-il rappeler pour tous ceux qui nous écoutent, François Bagnot, que vous étiez, c'est difficile à conjuguer au passé,
00:50mais le meilleur ami de Brigitte Bardot, son plus proche confident, son ami.
00:54Comment s'est déclenché une telle proximité, une telle confession, une telle amitié entre vous ?
01:00Ça a été un cheminement, on ne devient pas amis comme ça, en tout cas on ne le décide pas.
01:05Je ne l'ai pas décidé, c'est plutôt elle qui m'a choisi.
01:08Vous savez, j'ai 71 ans, on avait 20 ans d'écart et j'ai découvert Brigitte Bardot pour la première fois à 13 ans devant ma télé.
01:14Je lui ai écrit, elle m'a répondu et puis on a échangé comme ça.
01:19des courriers pendant quelques années.
01:21Et puis un jour, alors que j'avais 25-27 ans, elle m'a écrit, viens me voir.
01:27Et puis je suis allé la voir à Saint-Tropez.
01:30Et puis la relation a démarré comme ça, mais ça a mis quelques années avant que nous soyons des intimes, des proches.
01:37Et nous sommes devenus vraiment des amis au milieu des années 80.
01:41François Bagnot, vous vous souvenez de ce qui passait à la télé avec Brigitte Bardot à cette époque-là,
01:45quand vous avez 13 ans devant votre télé, avant de vous écrire ?
01:48Je m'en souviens, mais ça m'a marqué à vie parce que c'était le show Bardot.
01:52C'était le show Bardot.
01:53La fameuse émission où elle chantait, c'est ça ?
01:54Voilà, c'était la diffusion au 1er janvier 68.
01:58Et j'étais avec mes parents sur notre canapé.
02:01Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu un choc.
02:04Je suis tombé amoureux de cette femme, de cette beauté sur Sarley Davidson.
02:07Et quand je lui racontais ça, ça le faisait beaucoup rire.
02:12Elle n'en revenait pas qu'un jeune gamin comme ça ait pu tomber amoureux.
02:16Et je dois dire que j'étais un admirateur depuis l'âge de 13 ans.
02:19Donc j'ai collectionné tout à l'époque.
02:22Et ce qui avait été difficile au début de notre relation, c'est qu'effectivement, elle, c'était la star que je générais.
02:28Et moi, j'étais un admirateur.
02:30Donc elle le sentait.
02:31On ressentait qu'il y avait un décalage comme ça entre nous deux.
02:34Et c'est vrai que quand l'amitié s'est installée, qu'elle m'avait choisi comme amie.
02:39Parce qu'un jour, je lui demandais, mais pourquoi moi ?
02:41Pourquoi tu m'as choisi, moi, parmi tous ces milliers de gens comme moi qui rêveraient d'être à tes côtés ?
02:46Mais elle m'a dit, je ne sais pas.
02:48Tu t'es trouvée au bon moment.
02:50Tu m'as fait rire.
02:52J'étais bien avec toi.
02:53Bon, ben voilà, ça s'est fait comme ça.
02:54Mais je sais qu'il a fallu que je fasse un effort pour ne plus la regarder amoureusement ou comme un admirateur.
03:02C'est ce qu'elle a dû vous demander, d'ailleurs, à un moment, François Bagnon, en disant peut-être arrête de me regarder avec ces yeux-là.
03:07Un jour, oui, un jour, je me rappelle, on était déjà au tout début de notre amitié.
03:12Et nous, déjeunions ensemble à la Garrigue.
03:14Je la regardais.
03:15Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder.
03:16Je me disais, mon Dieu, qu'elle est belle.
03:18Et un jour, elle s'en a aperçu.
03:19Elle m'a dit, mais il faut arrêter de me regarder comme ça.
03:22Elle dit, je suis BriBri, ton ami.
03:24Il faut que tu prennes conscience que je ne suis plus la star que tu es.
03:29Je suis ton ami.
03:31Effectivement, après, la relation s'est beaucoup mieux passée parce que, justement, j'étais plus décontracté.
03:37Et notre amitié a perduré parce que, justement, j'étais capable de me comporter non plus comme un simple admirateur,
03:42mais comme un ami qui pouvait lui dire, là, tu as raison, là, tu as tort.
03:46Ne fais pas ça, ne fais pas ci.
03:47Et c'est comme ça qu'elle m'a pris également, en 95, comme conseiller littéraire sur ses mémoires.
03:53François Ballou, il y a aussi quelque chose, et on y reviendra, bien sûr, sur tous les aspects de sa vie,
03:59mais encore peut-être un mot.
04:00Vous vous souvenez de la première rencontre physique quand elle dit,
04:04écoute, François, passe me voir du côté de Saint-Tropez.
04:07Vous la voyez apparaître.
04:09J'imagine que c'est la première fois que vous la voyez en vrai.
04:11Quelle image, quel souvenir vous avez très vif de ça ?
04:15Oui, la première fois qu'elle m'a écrit, j'ai gardé la carte, évidemment, bien sûr,
04:19où elle m'a dit...
04:20Qui ne l'aurait pas gardée ?
04:22Moi, j'ai pris le train immédiatement, je suis allé la voir,
04:25et j'avais rendez-vous dans la boutique qu'elle tenait à Saint-Tropez,
04:29qui était tenue par son amie Gloria.
04:33Et Gloria me dit, ah, ta star va arriver bientôt.
04:36En fait, quand je l'ai vue arriver, évidemment, j'ai eu un choc, je ne pouvais plus parler.
04:41Et elle était avec sa mini-moc, et je me rappelle qu'elle m'a dit,
04:44bon, bah tiens, toi, tu tombes bien, viens, tu vas m'aider à distribuer des boîtes de canigourons,
04:50tout ça, ça trompait, j'ai mes petites.
04:53Et j'étais avec elle, et c'était la première rencontre.
04:56Et à partir de là, elle a su qui j'étais, physiquement.
04:59Et nos courriers, bon, sont devenus plus amicaux.
05:03Et puis, après, on s'est rencontrés à Bazoche, à Paris, etc.
05:08François Bagnou, il y a quelque chose...
05:09Une chose extraordinaire, c'est que quand je l'ai rencontré,
05:12j'ai mis plusieurs jours à m'en remettre.
05:15Je me rappelle que ma maman me disait, mais arrête, arrête, arrête.
05:19J'ai été très ému, très...
05:22C'était un rêve d'adolescent.
05:24Voilà, j'avais vu Brigitte Bardot, mais je ne pouvais pas imaginer
05:26que j'allais devenir aussi intime et son amie ensuite.
05:30On s'en doute, François Bagnou, d'être comme ça,
05:33forcément attrapé par une première rencontre physique avec Brigitte Bardot.
05:36Commençons, si vous voulez bien, à revenir aux différentes étapes de sa vie.
05:40Vous venez de décrire ses visites et sa liberté qu'elle aimait
05:43dans la ville qu'elle chérissait, Saint-Tropez,
05:45où elle pouvait aller d'une boutique à l'autre.
05:47Très rapidement, on a su que cela devenait impossible
05:49par la notoriété, par la façon dont elle était littéralement traquée.
05:54Il y a la star.
05:55Elle évoquait souvent, et dans une interview,
05:57dans une vieille archive en noir et blanc,
05:58elle évoque la prison dorée.
06:00On parle de son incapacité à sortir, bien sûr,
06:02à simplement aller au restaurant, prendre un café,
06:04ou même à faire du shopping.
06:05L'oppression était-elle ? Elle vous en parlait ?
06:07Moi, je l'ai vécue avec elle, cette oppression.
06:11Moi, j'ai une anecdote qui m'avait marqué.
06:15C'est qu'on était, par exemple, à Basel,
06:16dans sa maison de campagne des Yvelines.
06:19Et un après-midi, elle me dit,
06:20viens, on va aller planter des fleurs devant le portail.
06:23Et on était tous les deux.
06:24C'était la campagne.
06:25Il n'y avait personne.
06:27Donc, elle était en short, en t-shirt.
06:30On plantait des fleurs.
06:31Et à un moment, il manquait des fleurs.
06:32Elle me dit, viens, on va en chercher.
06:34Là-bas, il y en a...
06:35Et au moment où j'allais dans l'allée,
06:37je l'entends crier, viens vite, viens vite.
06:39Il y avait des admirateurs qui la guettaient
06:42et qui ont attendu que je m'en aille
06:43pour venir.
06:46Il y avait une agression chez certains admirateurs.
06:48Ils cherchaient à lui prendre ces petites fleurs
06:50séchées qu'elle avait dans le chignon.
06:53Et elle est rentrée en pleurant,
06:54en me disant, tu vois, même ici, je ne peux pas.
06:56Ma vie est une horreur.
06:57Je ne peux pas être dehors.
06:58Je peux me sortir tout seul et tout.
07:00Et c'est vrai que, dès qu'on était dehors,
07:03en public,
07:05il fallait qu'elle soit accompagnée.
07:07À mon époque, moi, je l'ai connue très bien
07:09dans les années 90-2000.
07:11Bon, elle allait facilement à la brasserie,
07:13à côté de sa fondation et tout.
07:15Mais elle ne pouvait pas y aller toute seule.
07:17Ce n'était pas possible.
07:18Il fallait toujours qu'il y ait son secrétaire
07:19ou son mari à partir de 92,
07:21ou moi, ou d'autres personnes de sa fondation.
07:24C'était impossible pour Brigitte Bardot
07:25de sortir toute seule.
07:27Mais on ne se rend pas compte.
07:29Moi, je n'ai pas vécu, évidemment,
07:31l'époque de la gloire de Brigitte Starr,
07:34puisque je l'ai découverte en 68.
07:37Elle était déjà...
07:39Iconique.
07:40Iconique, mais proche de la fin de sa carrière.
07:43Mais même dans les années 90-2000,
07:45quand on rentrait dans un restaurant,
07:47je peux vous dire que c'était angoissant
07:50parce que toute la salle se taisait.
07:53Il y avait un silence.
07:54Et on s'est assis à table
07:55et toutes les conversations reprenaient
07:57quand on s'était assis à table.
07:59Est-ce qu'elle fut pour autant heureuse ?
08:02Est-ce qu'elle a aimé ça ?
08:03Parce qu'on se doute qu'une telle pression,
08:05quand on la voit encore si jeune,
08:06si indécembre de beauté,
08:08confessait qu'elle vit dans une prison dorée.
08:10Est-ce qu'avec le recul,
08:10vous qui avez été un de ses plus proches confidents,
08:12François Bagnon,
08:13vous pouvez dire que oui, elle a été heureuse ?
08:16Ou au contraire, ça a été certes,
08:18on va dire, une gloire totale,
08:20mais accompagnée derrière d'un tel puissant fond ?
08:23Il y avait, non.
08:24Je pense que Brigitte a toujours cherché
08:26à être heureuse,
08:29mais c'était difficile dans ce milieu.
08:31Comme elle me disait,
08:31j'étais emportée dans un tourbillon.
08:34Elle n'était plus elle-même,
08:35c'était Brigitte Bardot.
08:37Et elle sentait bien
08:38que ce n'était pas la vie
08:40qu'elle voulait mener.
08:41C'est pour ça qu'elle a décidé,
08:43elle-même, d'arrêter le cinéma en 73.
08:46Moi, je pense qu'elle a eu des moments de bonheur,
08:48bien sûr, quand on lit ses mémoires,
08:50et on en a beaucoup parlé
08:51quand on travaillait ensemble sur le texte,
08:54elle a eu des très grandes périodes
08:57où elle était heureuse,
08:58mais c'était toujours suivi
08:59de périodes mélancoliques,
09:02parce qu'elle était à la fois
09:03une femme libre,
09:04elle représentait la femme libre.
09:05C'est ce qu'on va garder comme image.
09:06Une femme très libre.
09:08Et en fait,
09:08elle ne l'était pas tant que ça,
09:09parce qu'elle était cloîtrée chez elle.
09:11Ça, c'est vrai que c'était très difficile
09:13pour elle de sortir à l'extérieur.
09:15Elle le dit souvent,
09:16aller prendre un pot avec des copains,
09:18c'était difficile.
09:19Aller au cinéma,
09:20c'était impossible.
09:21Se balader dans la rue
09:22du temps de sa gloire,
09:23ça, c'était impossible.
09:25Mais même après,
09:25c'était heureuse.
09:28Moi, je n'ai jamais trouvé,
09:29je ne l'ai jamais senti vraiment très heureuse.
09:32Elle aussi,
09:33entre les rires et les larmes.
09:34Et le poids du succès qu'elle portait,
09:37comme vous venez de l'évoquer,
09:39François Bagnon,
09:39il a également une question
09:41que j'aimerais forcément vous poser.
09:43Quand on regarde la vie de Brigitte Bardot,
09:45il y a aussi, bien sûr,
09:47les hommes, l'amour,
09:48les hommes de sa vie
09:49qui sont nombreux.
09:51Dans sa vie,
09:52l'amour,
09:52ça a représenté quoi pour elle ?
09:54Est-ce qu'elle n'a jamais regretté,
09:55par exemple,
09:55d'avoir vu comme ça,
09:57sa vie amoureuse,
09:58sa vie privée,
09:58sa vie même sexuelle
09:59être affichée en permanence ?
10:01Est-ce qu'elle a déjà exprimé
10:02des regrets
10:02concernant les hommes de sa vie ?
10:04Il n'y avait pas,
10:06comment dire,
10:07il n'y avait pas,
10:08elle s'était habituée,
10:09malgré elle,
10:11à ce que sa vie soit étalée,
10:13soit étalée.
10:14Des fois,
10:14quand je lui disais,
10:15tiens,
10:15dans tel journal,
10:17on parle de toi,
10:17on disait,
10:18oh,
10:18elle me disait,
10:18chérie,
10:19c'est pas grave.
10:20Elle dit,
10:20de toute façon,
10:20je suis habituée.
10:21On a tellement dit
10:22de choses fausses sur moi,
10:23des choses méchantes et tout.
10:25Elle s'était,
10:27elle a été obligée
10:28de s'y habituer.
10:29Brigitte,
10:30elle a cherché,
10:31vous savez,
10:32quand elle était amoureuse d'un homme,
10:33elle me racontait que quand elle était amoureuse d'un homme,
10:36c'était des périodes très heureuses de sa vie
10:38et qu'à chaque fois,
10:39elle croyait que c'était l'homme de sa vie,
10:42que c'était le bon,
10:42que c'était le dernier.
10:43C'était sincère à chaque fois.
10:44Ah,
10:45ben voilà,
10:45elle était amoureuse,
10:46passionnément amoureuse
10:48et effectivement,
10:49bon,
10:49comme tout un chacun,
10:50on sait que le quotidien,
10:52regardez l'exemple avec Gainsbourg,
10:53moi,
10:54j'ai fait avec elle un livre sur leur passion
10:56et je lui demandais,
10:57mais comment ça se fait que tu n'es pas,
10:58toi qui étais passionné,
11:00qui avait une passion fulgurante,
11:02comme elle m'avait dit avec Gainsbourg,
11:04mais elle m'a dit
11:04parce que je sentais qu'avec cet homme,
11:06je ne pourrais pas vivre le quotidien,
11:08je ne pourrais pas rentrer dans des habitudes du quotidien,
11:11donc elle dit,
11:12j'ai préféré m'arrêter au plus beau,
11:15comme dit une chanson,
11:16c'est m'arrêter au plus beau de l'amour,
11:19mais elle était amoureuse de l'amour,
11:22voilà,
11:23elle ne pouvait de toute façon pas vivre seule,
11:25même après,
11:27même par exemple,
11:28quand elle a été mariée
11:29avec son dernier mari,
11:31Bernard Dormal,
11:32quand il devait s'absenter et tout,
11:34elle appelait tout de suite,
11:35soit son secrétaire,
11:36soit moi,
11:36parce que j'étais disponible
11:38et parce qu'elle ne pouvait pas rester toute seule,
11:40elle avait un besoin d'une épaule,
11:42alors elle préférait bien sûr
11:43l'épaule d'un amoureux,
11:45d'un amant,
11:46d'un amour de sa vie,
11:47mais l'épaule d'un ami comme moi
11:50était indispensable.
11:52Et puis elle était tout aussi rassurante,
11:54on l'imagine.
11:55Elle aimait parler,
11:56elle aimait se confier,
11:58elle avait besoin.
11:59François Bagnaud,
12:00il y a aussi une question
12:01que j'aimerais vous poser,
12:02les derniers jours,
12:03les dernières semaines,
12:04et même les dernières heures
12:05de Brigitte Bardot,
12:07qu'est-ce qui s'est passé ?
12:08C'est vrai qu'il y a eu cette opération,
12:10ce passage à l'hôpital,
12:11certaines rumeurs de mort,
12:13qu'heureusement elle a démenti
12:14il y a quelques semaines,
12:15mais après,
12:16qu'est-ce qui s'est passé ?
12:17On a eu l'impression
12:17que ce fut un grand carcan autour d'elle.
12:20Alors, je vais vous...
12:21Voilà, c'est ce que j'allais vous dire.
12:22Il s'est créé autour d'elle
12:24un cordon protecteur, je crois,
12:27dont j'ai été malheureusement
12:29exclu également,
12:30parce que je pense qu'il y a eu
12:32des ordres venant soit d'elle-même,
12:34peut-être,
12:34parce que vous savez que Brigitte,
12:36elle n'aimait pas du tout
12:37dévoiler si elle était malade,
12:40si ça n'allait pas...
12:42Elle n'aimait pas s'est penchée là-dessus.
12:45Et nombre de fois,
12:46j'ai vu passer des messages
12:48en disant tout va bien et tout.
12:49Oui, je savais à l'époque
12:51que ça n'allait pas,
12:51mais elle me disait
12:52non, non,
12:52je n'ai pas envie qu'on en parle.
12:54Donc, ces derniers mois
12:55où elle était malade,
12:57moi, j'ai compris
12:57que quelque chose
12:58n'allait pas bien
12:59parce que son secrétaire
13:00me le disait,
13:01mais il n'avait pas
13:02l'autorisation
13:03de m'en dire plus.
13:04Donc, les derniers mois,
13:05je n'ai pas eu accès
13:06à son téléphone,
13:07je n'ai pas pu
13:08lui dire au revoir,
13:09je n'ai...
13:10C'est mon grand regret,
13:11mais c'est comme ça,
13:12je pense que c'était
13:14certainement obligé
13:16de faire comme ça
13:17une sorte de barrage
13:20protecteur
13:21pour éviter.
13:22Je sais qu'elle ne répondait
13:23plus à son courrier,
13:24je sais qu'elle ne prenait
13:25plus personne au téléphone.
13:27Moi,
13:29j'ai accepté,
13:30j'avais des nouvelles
13:32par son secrétaire,
13:33mais qu'il ne me disait rien.
13:34Alors,
13:34est-ce que c'était
13:35des consignes
13:37qu'il avait eues
13:37ou est-ce qu'il voulait
13:38aussi me protéger ?
13:39Et moi,
13:39il me disait tout le temps
13:40jusqu'à il y a 15 jours,
13:42mais tout va bien,
13:43tout va bien,
13:44rassure-toi,
13:44sinon je te le dirais.
13:46Et puis,
13:46j'ai eu un choc hier matin
13:48en ouvrant ma télé
13:49quand j'ai appris
13:49qu'il était décédé.
13:51Mais je savais,
13:52je sentais que ça n'allait pas bien
13:53parce que
13:54quand ça n'allait pas bien,
13:56parfois,
13:57moins ces derniers temps,
13:59parce que je vous dis,
14:00il était resté
14:00un petit peu en retrait
14:02depuis quelque temps,
14:04surtout dans cette année 2025,
14:06mais elle aurait appelé
14:07pour dire ça va pas,
14:08voilà.
14:09Donc le fait
14:10de rompre vos habitudes,
14:12notamment les...
14:12Je ne fais toujours rien
14:13parce que là,
14:14je sais que moi,
14:15bon,
14:15je ne peux pas me déplacer
14:16à Saint-Tropez
14:17pour des raisons,
14:18pour des problèmes de santé,
14:20mais je n'appelle personne
14:21de très proche d'elle
14:23comme son mari
14:23ou son secrétaire.
14:25Je les laisse,
14:26je sais qu'ils ont
14:26beaucoup de chagrin,
14:28je sais qu'ils sont
14:29auprès d'elle,
14:30je sais qu'ils ont
14:31plein de choses à gérer
14:32parce que ça ne doit pas
14:33être simple.
14:35Effectivement,
14:35on en parlait souvent.
14:36Moi,
14:37elle me disait,
14:37tu verras quand je vais mourir,
14:39ça ne va pas être simple.
14:40Et je sais que
14:41quand on est une star
14:42comme ça,
14:43internationale,
14:44pour son entourage,
14:45le immédiat,
14:46ça devrait être...
14:46C'est toujours un enfer.
14:47Merci beaucoup François Bagnot
14:48d'avoir été avec nous,
14:50meilleur ami de Brigitte Bardot
14:51et merci de nous avoir réservé
14:53en réalité votre première prise
14:54de parole concernant
14:56le quotidien d'un mythe,
14:58d'une légende française
14:59et peut-être même
14:59de la dernière icône
15:01que l'on pouvait avoir
15:02dans ce pays.
15:03Merci beaucoup
15:03et bon courage
15:05parce que je me doute
15:06que les prochaines heures
15:07et les prochains jours
15:07seront pénibles.
15:09Dans un instant,
15:09sur Sud Radio,
15:10l'hommage de la rédaction,
15:11vous entendrez
15:12les grandes voix de Sud Radio
15:13en hommage au mythe,
15:14bébé,
15:15l'actrice naturellement
15:17de la vérité,
15:18du mépris,
15:18de Dieu créé à la femme
15:19par son mombo extraordinaire,
15:21de vie privée,
15:22de viva maria,
15:23vous entendrez
15:23André Bercoff,
15:24Patrick Roger,
15:25Cécile de Ménibus,
15:26Arlette Chabot,
15:27vous entendrez également
15:28Brigitte Laé,
15:30toute Sud Radio
15:30décide de rendre hommage
15:31et une icône disparue
15:32et puis dans une demi-heure,
15:34ce sera vous,
15:34auditeurs,
15:350826 300 300,
15:37qu'est-ce que représente
15:38Brigitte Bardot pour vous ?
15:40Est-ce,
15:41était-ce tout simplement
15:42la dernière icône française
15:43et plus largement,
15:43est-ce que Brigitte Bardot
15:45n'incarnait pas une France
15:46qui s'aimait davantage
15:48ou au contraire,
15:49vous comprenez les gens
15:50qui se pincent un peu le nez
15:51pour lui rendre hommage
15:52parce qu'après tout,
15:53elle était provocatrice,
15:54elle était insolente,
15:55elle a pu avoir des propos
15:56qui ont choqué,
15:57dans quel camp êtes-vous
15:58et quelle image vous gardez-vous
15:59de la blonde sublime
16:01qui a sublimé
16:03et qui a incarné
16:03le pays France
16:04pendant tant d'années,
16:050826 300 300,
16:07vous,
16:08vous avez la parole
16:08et jusqu'à 9h,
16:10Brigitte Bardot et vous,
16:11vous nous le racontez
16:12en direct sur Sud Radio.
16:13A tout de suite.
16:14...
16:15...
16:16...
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