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Surprime émeutes : «Il faut une justice équitable et sanctionner de la même manière tout le monde » lance un auditeur
Europe 1
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il y a 15 heures
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00:00
Alors, on s'interrogeait juste avant la pause sur cette question.
00:04
Faut-il obliger, alors c'est la sempiternelle question, le véritable serpent de mer,
00:10
faut-il, par rapport aux parents des casseurs, lorsque ceux-ci sont mineurs, s'attaquer au portefeuille ?
00:17
Je parle évidemment des prestations sociales, et nous accueillerons Luc Éric dans un instant.
00:22
Messieurs, non ? Alexandre Malafaille ?
00:24
Je pense qu'il faut trouver le bon réglage du curseur.
00:27
C'est-à-dire qu'il y a des situations où les parents sont vraiment en situation de grande détresse,
00:31
parce qu'ils n'y arrivent pas, ils n'y arrivent plus, est-ce que pour autant il faut les sanctionner ?
00:34
C'est difficile.
00:36
Je vais être caricatural, mais il n'y a que ça qui marche, Alexandre Malafaille ?
00:39
Je pense qu'il faut trouver, là encore, je le dis, il faut trouver la bonne réponse à chaque fois.
00:44
On peut créer les règles qui permettent de le faire, il ne faut pas le faire de manière systématique.
00:48
Il faut que ce soit pertinent, il faut que ça ait un sens.
00:50
Dans certains cas, vous avez des parents qui sont, je le disais, en très grande difficulté,
00:53
parce que parents isolés, parce que les modes de vie ont changé,
00:55
et ça, il ne faut qu'à me regarder cette réalité.
00:57
Non mais d'accord, on va les plaindre.
00:59
Je ne vais pas dire ça, je vais simplement dire que si vous prenez que ça comme mesure,
01:03
vous ne réparerez rien.
01:04
Ça peut être un outil parmi d'autres.
01:06
Et le laxisme pénal envers les mineurs, vous en mettez un en garde à vue,
01:12
alors quand il a moins de 13 ans, ce n'est pas possible,
01:14
vous en mettez un en garde à vue, le soir même, il est dehors Thomas Bonnet.
01:17
Moi, je pense que les sanctions financières, c'est la solution.
01:19
Parce que, je vais prendre un exemple, vous, vous allez dépasser de 20 km heure la limite autorisée de vitesse,
01:23
l'amende va arriver chez vous et vous avez intérêt à la payer,
01:25
parce que sinon, vous savez comment ça marche, elle est majorée, etc.
01:28
Vous êtes un Alexandre qui peut, Alexandre Malafreille.
01:30
Je pense qu'à un moment donné, la sanction financière, par exemple, moi je vous donne un exemple.
01:33
Mais pas de manière systématique, je le dis.
01:34
Je comprends.
01:35
Il faut juste du discernement et que ce soit au cas par cas.
01:37
Mais dans l'absolu, moi, j'avoue que la solidarité nationale qui s'exerce,
01:41
par exemple, au travers du logement social pour des familles dont les enfants se rendent coupables de dégradation,
01:47
ça me pose un problème.
01:48
Oui, j'estime que je n'ai pas à financer à travers mes impôts la solidarité nationale
01:52
avec du logement social pour des délinquants.
01:54
Oui, je pense que là, ça me pose un problème.
01:56
Et on pourrait élargir à d'autres aides sociales.
01:57
Il ne s'agit pas de plonger les gens dans la précarité.
01:59
Il s'agit simplement, à un moment donné, d'avoir une réponse de la part de ses parents
02:03
qui, parfois, c'est vrai, sont en difficulté.
02:06
Parfois aussi, ferme les yeux parce qu'il y a tout un tas de raisons.
02:09
Et parfois, sont complices, Michel Fayad.
02:11
Oui, absolument.
02:12
Parfois, sont complices.
02:13
Ils sont bien contents d'avoir un revenu à la maison qui puisse les aider
02:17
et avec lequel ils puissent vivre et se montrer par rapport aux voisins,
02:21
par rapport aux cousins.
02:22
Parce qu'effectivement, on parlait des émeutiers,
02:24
mais c'est tout un package, en réalité.
02:26
Qui dit eu métier, dit pas forcément des enfants de cœur.
02:29
Et je ne prends pas beaucoup de risques en disant que parmi les émeutiers,
02:32
il y a sans doute quelques chouffes.
02:34
Et rappelez-vous aussi, durant les émeutes, au moment de l'affaire Naël,
02:37
on voyait des parents, des adultes, rentrer et piller tel ou tel magasin.
02:42
Donc, il n'y avait pas que les enfants qui étaient de pauvres malheureux,
02:45
issus de familles défavorisées.
02:46
Il y avait des parents impliqués dans ces pillages.
02:49
Et à l'inverse, on avait des parents à aller chercher leurs enfants
02:50
pour les dire, tu rentres à la maison tout de suite.
02:52
C'est Thomas qui l'a mis dans le coffre.
02:54
On se rappelle de cette image.
02:55
Et d'ailleurs, je pense, et Thomas Bonnet vous le disiez à l'instant,
02:58
faire payer les parents des casseurs mineurs.
03:01
Je pense que Luc Éric, 66 ans à Paris, qui vient de composer le 0180-2039-21,
03:08
est d'accord avec vous.
03:09
Bonjour Luc Éric.
03:10
Oui, bonjour Jean, bonjour à toute l'équipe.
03:12
Vous le dites, en fait, pas de cadeau.
03:15
Le porte-monnaie, c'est ce qui marche le mieux.
03:17
De toute façon, je vais être avec vous.
03:20
Aujourd'hui, on a des parents qui sont effectivement responsables pénalement de leurs enfants.
03:25
Donc, quand on est responsable pénalement,
03:26
il faut qu'on assume effectivement le risque encouru par des enfants qui sont délinquants.
03:31
Ça, c'est la première chose.
03:32
Et la deuxième chose, je considère qu'aujourd'hui, si vous voulez,
03:36
il n'y a pas de cas à cas à faire.
03:38
Parce qu'à partir du moment où on va avoir du cas par cas,
03:40
on va forcément avoir une justice qui va être laxiste
03:42
et qui va trouver toutes les bonnes raisons de ne pas pénaliser les parents.
03:46
Et aujourd'hui, effectivement, le seul moyen d'obtenir de la part des parents
03:50
qu'ils deviennent responsables, c'est de sanctionner les mineurs qui sont délinquants.
03:55
Et les sanctionner au niveau du porte-monnaie.
03:58
Alors, oui, mais le problème, c'est que vous aurez toujours ces personnes qui vont vous dire,
04:04
effectivement, alors c'est vrai qu'Alexandre Malafaille le disait fort justement,
04:08
il y a évidemment une précarité culturelle, une précarité sociale, une précarité financière.
04:14
Et est-ce que ce n'est pas un petit peu, je me fais l'avocat du diable,
04:18
tiré dans l'ambulance que de fonctionner comme ça, Luc-Éric ?
04:22
Mais je ne pense pas, non, je ne pense pas.
04:24
Vous savez, à partir du moment où vous avez une société qui devient malade,
04:27
il faut qu'il y ait un remède qui soit un remède de choc.
04:30
On ne peut pas à un moment donné dire, on va mettre un petit emplade par-ci,
04:33
un petit emplade par-là, et puis on va considérer qu'un tel, il est en difficulté,
04:37
donc on ne pourra pas aller où après la difficulté, le curseur, on le met à quel niveau.
04:41
Je pense qu'à un moment donné, vous savez, il faut faire une justice qui soit équitable.
04:45
Une justice équitable, c'est sanctionner de la même manière quelqu'un qui a les moyens
04:48
que quelqu'un qui n'a pas les moyens, justement.
04:50
Sinon, vous avez une justice qui est compensée et qui n'est plus le tout adaptée.
04:56
On va toujours trouver des raisons de ne pas appliquer la loi.
04:58
On va toujours trouver des raisons pour appliquer une jurisprudence.
05:02
Et je pense qu'aujourd'hui, il faut absolument que le politique et la justice fonctionnent main dans la main.
05:08
On a cette séparation aujourd'hui entre la justice et le politique
05:11
qui est préjudiciable pour notre société.
05:13
On voit bien ce qui se passe avec les narcotrafiquants, avec les émeutiers,
05:17
avec des gens qui n'hésitent pas aujourd'hui à descendre dans la rue
05:19
parce qu'on a tué un délinquant, parce qu'on a arrêté un délinquant, etc.
05:25
Aujourd'hui, c'est une minorité qui nous pénalise et qui pénalise l'intégralité de la société.
05:31
Je pense qu'il faut qu'on agisse sur cette minorité
05:33
de manière à les rendre responsables de leurs défaits.
05:36
Luc-Éric, Alexandre Malafaille souhaite réagir et vous interpeller peut-être.
05:40
Là où je suis d'accord avec vous, monsieur, il y a besoin de plus de fermeté dans ce domaine-là
05:43
comme dans beaucoup d'autres. C'est clair qu'il y a, alors on appelle ça impunité,
05:47
il y a une réalité, il y a des lois, il y a des ex qui ont été faits depuis maintenant très longtemps
05:50
sur plein de domaines et qui ont finalement rendu le système plus souple
05:53
et plus à la main du juge.
05:54
Et après, en fonction de plein de paramètres, y compris parfois des convictions politiques,
05:58
on fait qu'on libère, on libère, on n'applique pas.
06:00
Et puis après, il y a des problématiques d'application des sanctions.
06:02
Quand vous allez effectivement décider de frapper au portefeuille des parents, par exemple,
06:05
qui seraient effectivement laxistes, comment vous faites pour recouvrer ?
06:09
Et comment vous faites pour recouvrer si vous avez des gens...
06:11
On rentre dans des processus qui sont donc très difficiles.
06:13
Il y a toute la question de l'insolvabilité, effectivement, pour certaines familles.
06:16
Et donc après, c'est là qu'on va faire prendre des fonds spéciaux
06:18
qui vont venir compenser l'insolvabilité.
06:19
Non, mais les aides sociales, les aides sociales sont mercés.
06:21
Et pour autant, je ne dis pas...
06:22
Mais Thomas Bonnet a raison, les aides sociales, on peut les couper à la source.
06:27
C'est à la source, en fait, les aides sociales.
06:29
Je suis d'accord, je pense qu'il faut sans doute créer quelque chose,
06:31
des dispositifs complémentaires, mais il faut inscrire ça dans une approche un peu plus globale,
06:35
parce que de toute façon, le problème n'est pas que celui-là.
06:36
Il y a l'éducation qui ne fait plus son boulot, il y a les parents.
06:39
Enfin, je veux dire, c'est cette génération de parents
06:41
qui, elle-même, a été éduquée de cette même façon qui reproduit ces schémas.
06:44
Pour moi, l'argument de la précarité, il est un peu limité, si vous me permettez,
06:47
parce que, pardon, mais dans des zones rurales et des zones périphériques de la France,
06:50
on ne vit pas beaucoup mieux qu'en banlieue.
06:52
Pour autant que je sache, les parents ne sont pas forcément des missionnaires, etc.
06:55
Et pourtant, ils ont reçu moins d'argent de l'État.
06:57
Ils ont reçu beaucoup moins d'argent de l'État, et je vais même aller plus loin.
06:59
Quand il y a eu le mouvement des gilets jaunes, il y a eu des gens très violents, bien sûr.
07:02
Mais il y a aussi des gens pour qui la justice a été extrêmement sévère.
07:05
Alors que c'est des gens qui, par définition, ne roulaient pas sur l'or.
07:07
Ils étaient justement en train de manifester pour demander de pouvoir vivre leur travail.
07:11
Donc, attention à ne pas sombrer, justement, dans l'argument simplement de la précarité.
07:15
J'ai l'impression, quand même, qu'il y a une teinte idéologique derrière tout ça.
07:18
C'est qu'on achète, d'une certaine manière, la paix sociale,
07:20
que ce soit la justice ou l'État,
07:21
en ne voulant pas s'attaquer aux véritables racines des problèmes dans les quartiers difficiles.
07:25
Bon, après, c'est vrai que c'est la porte ouverte.
07:27
Je remercie Luc Éric à Paris pour son intervention.
07:29
Merci infiniment, Luc Éric.
07:31
C'était particulièrement intéressant, ce que vous nous avez dit.
07:34
On doit saisir les actifs qu'ils ont achetés avec l'argent de la drogue,
07:39
comme par exemple des Porsche, des Ferrari et autres,
07:41
qui sont dans les banlieues.
07:43
Et puis, si on les revendait, on pourrait...
07:44
On le fait déjà.
07:45
Il y a eu 20 millions d'euros cette année de ventes aux engers.
07:50
Ce sont malheureusement des épiphénomènes, Alexandre.
07:52
C'est un débit quelque chose.
07:53
C'est mieux que pas.
07:54
Oui, c'est symbolique.
07:55
Et ce qui était amusant, j'ai vu une vente aux enchères comme ça,
07:57
il y avait un reportage, je ne sais plus sur quel média,
07:59
en fait, certains trafiquants viennent essayer de récupérer leurs biens à la barre de eux.
08:02
Mais c'est le monde...
08:03
Non mais dans ce pays...
08:04
Non mais ce pays est fou, Alexandre.
08:06
Il y a des trucs assez délirants.
08:07
Il y a vraiment des délires, nous sommes là.
08:08
Ce pays est fou.
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