00:00Merci pour votre témoignage, on a une claque dans la gueule pour reprendre les mots de Yves, 58 ans, qui vient de nous appeler et qui pointe la responsabilité de Mediapart, notamment on part d'un faux ou quelque chose qui pourrait être faux et voilà, c'est ce que disait Alain Finkielkraut qui parle de persécution judiciaire et qui pointe aussi la responsabilité de Mediapart, c'était sur Radio-J.
00:20Probablement un faux. Toute l'accusation, tout est parti du document de Mediapart. La persécution du judiciaire a commencé là. Donc si quelqu'un devait être condamné, ce sont les journalistes de Mediapart.
00:39Et le bruit planel ?
00:40Mais j'en sais rien, j'en fiche. Mediapart joue un rôle extrêmement nocif, toxique aujourd'hui dans la presse française.
00:51Aucune objectivité, un agenda purement politique, un acharnement contre les personnalités politiques jugées à droite.
01:03C'est-à-dire, toutes les règles déontologiques du journalisme sont pinfouées.
01:10C'était Alain Finkielkraut. On aura Alain qui justement parle de ce tapage de Mediapart.
01:17D'abord Eric Tegner, vous aussi, vous êtes patron de presse. Comment vous réagissez par rapport au propos d'Alain Finkielkraut ?
01:22Qui dit que les journalistes de Mediapart devraient, ce sont eux qui devraient être en prison.
01:25Mais je suis d'accord avec lui. C'est-à-dire que si on avait été dans cette situation quand même immobilisé pendant 13 ans...
01:30Vous qui êtes devant les tribunaux tous les jours.
01:31Je serais terminé, ça serait fini. J'aurais déjà mis mon média en liquidation judiciaire. C'est ça la réalité.
01:37Je ne comprends pas qu'alors que Mediapart a produit quand même la plus grande fake news des 15 dernières années,
01:42qu'elle a tenté de le faire quand même non pas 12 mois avant l'élection présidentielle,
01:45mais en pleine période de la campagne présidentielle pour intervenir et s'ingérer dedans,
01:49je ne comprends pas que ces gens-là, aujourd'hui, ne soient pas devant le tribunal.
01:53Ce n'est pas un média, c'est un groupuscule activiste militant.
01:56Allô Alain ?
01:57Oui, allô ?
01:58Bonjour Alain, vous nous appelez de Brest ?
02:00Oui, de Brest, dans la région de la Brest-Bourguignonne.
02:05D'accord, d'accord, d'accord.
02:08Ça donne faim d'un coup, je ne sais pas pourquoi.
02:11Voilà, un petit poulet en passant, ça ne ferait pas de mal.
02:13Dites-nous, est-ce que vous êtes d'accord avec les propos d'Éric Tegner,
02:15qui vient de s'exprimer sur Europe 1, à propos de Mediapart ?
02:19Tout à fait, tout à fait, je suis tout à fait d'accord, justement, avec ce qu'il y avait avant, avec Éric.
02:26C'est pareil, moi je dis que le tapage qui a été fait, le harcèlement judiciaire depuis ces douze dernières années contre Nicolas Sarkozy,
02:35qui a quand même, vis-à-vis du peuple français, un peu discrédité en disant qu'il avait bénéficié des finances de M. Kadhafi.
02:46C'est inadmissible.
02:48Moi, comme je disais tout à l'heure, j'espère qu'il y aura des gens qui vont déposer plainte pour cette déclaration de Mediapart.
02:57Il paraît qu'il y a une pétition qui est en ligne, en plus.
02:59Il paraît qu'il y a une pétition en ligne, oui, à part par Nicolas Sarkozy.
03:02Je ne sais pas, je vais vous couler voir ça, oui, ce week-end.
03:05Je vais la signer parce que, oui, c'est inadmissible, je veux dire,
03:10c'est ces gens-là qui doivent être condamnés, et condamnés fortement,
03:14parce qu'ils mettent en péril la vie de n'importe qui,
03:18surtout que ça a été reconnu faux par le tribunal.
03:21Et le tribunal, sur cette condamnation, pour moi, excusez-moi,
03:26mais c'est une vengeance par rapport aux critiques que M. Sarkozy avait faites aux magistrats.
03:31C'est une vengeance, tout simplement.
03:34Merci beaucoup, mon cher Alain.
03:35Vous parlez de vengeance, vous dites que vous êtes scandalisé.
03:38Merci beaucoup d'avoir appelé à Europe 1, mon cher Alain.
03:41Bisous à Brest.
03:42Et on va prendre Marie-Christine.
03:44Marie-Christine, vous aussi, je ne sais pas,
03:46mais vous appelez tous avec le même mot, le mot scandalisé, Marie-Christine.
03:50Oui, bonjour, Christine, je suis contente de vous entendre.
03:53Moi aussi, ma chère.
03:54Je vous apprécie beaucoup.
03:56Oh, c'est adorable, ma chère Marie-Christine.
03:57Vraiment.
03:58Et oui, je suis scandalisée.
04:00Moi, quand M. Sarkozy était président, j'avais ma carte UNP.
04:04J'ai toujours voté pour lui.
04:06Évidemment, je n'ai jamais voté à gauche de ma vie, ça ne sera jamais le cas.
04:09Non, mais on a eu des gens qui ont voté à gauche toute leur vie, pratiquement,
04:12et qui après ont voté à gauche.
04:13Oui, ils ont raison, parce qu'ils comprennent aussi.
04:15Et qu'ils comprennent aussi, voilà.
04:16Voilà, ceux qui ne sont pas LFI comprennent vraiment
04:19qu'il y a des graves problèmes chez nous.
04:20Je peux être amie avec des gens de gauche, bien sûr.
04:23J'ai des amis qui ne sont pas d'accord avec moi.
04:25Mais oui, là, ce qu'on fait à M. Sarkozy, c'est un scandale.
04:31Et je me dis, notre justice peut nous juger sur des présomptions.
04:36Donc, ça veut dire, on peut aller en prison si on ne plaît pas à...
04:40Notre tête ne plaît pas à un président de cour, à une magistrate.
04:44Mais c'est gravissime.
04:45Et les OQTF sont dehors, tuent des jeunes femmes.
04:49Mais c'est...
04:50Mais c'est...
04:51Je se monde...
04:53Vous savez, j'ai une petite fille qui a deux ans et demi,
04:55qui a un amour.
04:57Elle a des petits amoureux qui sont de confession juive,
05:00ou d'origine chinoise, ou tout ça.
05:02Elle, elle aime tout le monde.
05:03Et elle a des nounous africaines qui, elle saute dans les bras.
05:06Alors moi, je vais vous dire, c'est ça.
05:09Elle aime tout le monde.
05:09Mais moi, j'ai peur pour elle quand elle va grandir.
05:12Je me dis, qu'est-ce que...
05:13Et je le dis parfois à mon fils, attention, attention.
05:16Bon, il vit dans un quartier très agréable.
05:18Mais franchement...
05:20Restez en ligne avec nous, Marie-Christine.
05:22Moi, j'ai une fille de 11 ans et j'ai peur pour elle quand elle va grandir.
05:25Je suis absolument d'accord avec vous.
05:26Je me pose les mêmes questions, Marie-Christine,
05:29quand on voit cette justice.
05:30Et vous avez évoqué une sorte de...
05:32Si vous permettez, de délit de sale gueule.
05:34On marque une pause, on revient.
05:35Si on sait que vous disiez tout à l'heure, Marie-Christine,
05:37on aura André aussi qui nous appelle.
05:40Il y a un mot, un dénominateur commun.
05:42Les gens, les Français sont scandalisés.
05:44Et c'est comme, Marie-Christine, vous voulez réagir.
05:4601-80-20-39-21.
05:48C'est le numéro du standard Europe 1.
05:50Il est non sur taxe.
05:50C'est 12h12.
05:51A tout de suite sur Europe 1 avec Christine Kelly.
05:54Europe 1, Christine Kelly.
05:56Et à 12h16, Christine, Marie-Christine,
05:58toujours avec nous en ligne.
05:5901-80-20-39-21.
06:01Pour réagir sur la condamnation de l'ancien président Nicolas Sarkozy.
06:04Oui, Marie-Christine, vous êtes Europe 1.
06:06Vous disiez que vous avez peur pour votre petite fille, c'est ça ?
06:09Bien sûr, mais comme je pense, comme beaucoup...
06:13Parce que ça donne un mauvais signe à la France.
06:15Mais oui, la France va mal.
06:17Je pense que toute l'Europe se moque de nous, avec notre président,
06:21qui reconnaît la Palestine,
06:22qui...
06:23L'antisémitisme qui est affreux.
06:25Moi, j'ai des amis de confession juive.
06:26C'est affreux ce qu'ils vivent.
06:28Donc ça, c'est, pour moi, une horreur aussi.
06:32Non, je ne sais pas où va ma France.
06:34À l'âge que j'ai, j'ai un grand-père qui a été tué le 22 août 1944,
06:38qui s'est battu contre le nazi.
06:39Un cousin de ma grand-mère qui a été en camp,
06:41qui a défendu les Juifs qui ont vécu l'horreur.
06:44Et aujourd'hui, je ne m'imaginais pas à l'âge que j'ai connaître ça.
06:49Marie-Christine, 74 ans, qui nous a appelés de Paris.
06:52Merci beaucoup, Marie-Christine, pour votre appel.
06:54Et d'ailleurs, je fais un lien avec ce que vous venez de dire.
06:56On va parler de cette nouvelle attaque antisémique.
06:59On va parler aussi des 86 sénateurs qui alertent sur les actes antichrétiens.
07:03Dans un instant, d'abord, André, vous appelez du Nord, des Hauts-de-France, en fait.
07:09Et vous aussi, vous voulez réagir sur cette décision par rapport à Nicolas Sarkozy.
07:13C'est intéressant, André, parce que vous dites que vous, vous sentez vous sali.
07:18Bonjour, madame Kelly.
07:20Bonjour, mon cher André.
07:21Merci d'avoir accepté mon appel.
07:24C'est votre plaisir.
07:25Oui, j'ai eu une réaction, je disais, c'est la première fois que j'ai ce type de réaction
07:32lorsque j'ai entendu sur les antennes d'Europa la condamnation de M. Sarkozy.
07:37Je me suis senti sali.
07:38Sali parce qu'on accuse quelqu'un sur quelque chose qui n'existe pas.
07:44C'est le juge lui-même qui le dit.
07:46Et là, je trouve qu'on a passé un cap.
07:50C'est-à-dire qu'on est capable de dire n'importe quoi sur n'importe qui en toute impunité.
07:55Derrière cela, nous avons Mediapart qui ressort de ce procès blanc comme neige.
08:03C'est hallucinant.
08:04Il n'y a rien contre eux.
08:05Alors que c'est des gens qui ont produit info.
08:07C'est le criminel qui le dit.
08:09Et donc, aujourd'hui, on pourrait estimer que n'importe qui peut dire n'importe quoi
08:13et se sortir de cette affaire-là sans aucun dommage.
08:18Je rappelle également à tout le moins que le juge prononce son jugement au nom du peuple français.
08:25Mais cette personne n'a aucun compte à rendre à qui que ce soit alors qu'il prononce son jugement au nom d'eux.
08:34Mais depuis quand est-ce qu'on prononce quelque chose ?
08:37On rend une décision au nom de quelqu'un sans lui rendre au moins des comptes.
08:43Là, il n'y aura rien.
08:44Et enfin, la troisième et dernière chose, c'est qu'on voit parfaitement ce qui est en train de se passer.
08:51Le système prend le peuple français pour des imbéciles.
08:56C'est ça.
08:57J'invite.
08:58Je suis d'accord avec vous.
08:59Le 2017 a été édition en matière de...
09:07On a mis M. Macron sur un piédestal.
09:12Tout a été organisé pour que ce soit lui qui soit président de la République.
09:17Là, les juges sont en train d'organiser tout simplement l'élection présidentielle de 2027.
09:24Et vous verrez que de toute façon, il y aura un homme de paille ou une femme de paille
09:29qui sera positionné et bien évidemment, ce sera cette personne-là qui sera choisie.
09:34Espérons que les Français seront lucides, mon cher André.
09:37Merci pour votre appel.
09:39Merci pour votre lucidité.
09:41Merci pour ce témoignage.
09:42Vous dites que cette décision contre Nicolas Sarkozy, pour vous, vous sentez salue.
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