En octobre 2011, Mario Balotelli évolue à Manchester City et s’apprête à disputer un derby très attendu face à Manchester United. À deux jours de cette affiche de Premier League, un incendie se déclare dans sa maison en pleine nuit. Les pompiers interviennent rapidement et parviennent à maîtriser le feu en une trentaine de minutes. Aucun blessé n’est à déplorer.
L’origine du sinistre est rapidement identifiée. Mario Balotelli explique qu’il tirait des feux d’artifice depuis sa salle de bain avec plusieurs amis. Une serviette s’enflamme et le feu se propage à l’intérieur de la maison. À 21 ans, l’attaquant italien ajoute un nouvel épisode à une réputation déjà marquée par des comportements imprévisibles, malgré les récents éloges de son entraîneur Roberto Mancini sur son attitude.
En 2014, alors qu’il porte les couleurs de Liverpool, des photos de la maison endommagée sont publiées dans la presse britannique. Elles révèlent l’ampleur des dégâts dans plusieurs pièces du domicile. Le coût des réparations est estimé à près de 500 000 euros, renforçant le caractère emblématique de cet épisode dans la carrière de Balotelli.
Les années passent et l’incident devient un élément assumé de son image. En 2016, lors de son arrivée à l’OGC Nice, il se met en scène devant un feu d’artifice. Fin 2024, désormais joueur du Genoa, Balotelli pousse le clin d’œil plus loin en publiant une image entouré de cartons de feux d’artifice, treize ans après l’incendie qui a marqué sa carrière extra-sportive.
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