- 2 days ago
Category
🗞
NewsTranscript
00:00Ok, if microphones, can somebody please pass the microphone?
00:06Ok, coming, microphone is coming.
00:30What do you say the partners?
00:38How do you make a proof of optimism?
00:40Do you think a decision on the repairs will be taken?
00:45Otherwise Ukraine will be able to get some problems.
00:48What are these problems?
00:51Is the front going to fall?
00:54Will there be some budget problems?
00:57Thank you.
01:00Well, I don't know how many of them support the government of the European Union.
01:06I don't know how many of them support the repairs, some support other instruments.
01:16I don't know how many of them are in their name.
01:18I don't know how many of them are today or any other day.
01:24But what we need to say is that we can't provide any response to Ukraine.
01:36We need to think about the financial dimension of the next year.
01:40Because, of course, there are threats.
01:42We are talking about 45-50 milliards de déficits.
01:47Yes, it is a reality.
01:48And we are even more likely to know what will happen next year.
01:54We want to make a war on the next year.
01:56We want to make a war the most quickly possible possible.
02:02We want to make a war on the next year.
02:04We want to make a war on the next year.
02:06We want to make a war on the next year.
02:07We want to make a war on the next year.
02:10We want to make a war on the next year.
02:40We want to make a war on the next year.
03:10Yes, please.
03:20Micro, s'il vous plaît, en salle.
03:22Next question, TVB World, please.
03:24TVB World, prochaine question.
03:27Mr. President, thank you so much.
03:29Monsieur le Président, merci beaucoup.
03:31Première question, êtes-vous d'accord avec le Premier ministre Tusk ce matin ?
03:34Il a dit que la seule possibilité pour l'Europe, c'est de l'argent aujourd'hui ou du sang demain.
03:39Vous avez rencontré le Premier ministre par de Weaver.
03:43Que pensez-vous des préoccupations de la Belgique quant à d'éventuels représailles si cette proposition d'utilisation des avoirs venait à être adoptée ?
03:53Je pense que le Premier ministre parle avant tout de la sécurité de l'Europe dans sa globalité.
04:12Si on ne soutient pas l'Ukraine, il faut comprendre que nous sommes seuls, nos combattants sont combattants seuls.
04:23Et tout le monde les respecte, les dirigeants les respectent.
04:27L'Europe nous soutient avec des armes, nous soutient financièrement.
04:33Le Premier ministre estime que si l'on ne soutient pas l'Ukraine, le risque est que l'Ukraine ne tiendrait pas.
04:43Et donc l'Europe devra payer le prix du sang.
04:45Je suis d'accord, la Russie envoie des signaux qui ne sont pas de paix aujourd'hui.
04:53Je ne souhaite menacer ici, mais personne ne souhaite intimider personne.
04:58Je pense que demain, nous en saurons plus.
05:01Quant au Premier ministre belge, nous avons eu une bonne conversation.
05:08Nous, nous comprenons, je comprends les risques dont il parle, mais nous sommes en guerre.
05:14Et je pense que les risques que nous rencontrons sont plus importants.
05:19Et il fait passer le message que d'une manière ou d'une autre, il faut régler ce problème aujourd'hui ou dans les jours à venir.
05:27Et comprendre que l'Ukraine aura un soutien financier, c'est un signal positif.
05:33La BBC.
05:39Merci, M. le Président.
05:42J'aimerais rebondir sur la question du collègue.
05:44Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur ce que ceci signifierait
05:47si, au printemps prochain, il n'y a pas d'accord pour cette aide financière ?
05:52Qu'est-ce que ça signifie pour l'Ukraine ?
05:54Et la capacité de l'Ukraine, non seulement à combattre, mais à bien fonctionner en tant que pays.
05:58Merci.
06:03Si, je dis bien, si, au printemps prochain, l'Ukraine ne reçoit pas la tranche correspondante,
06:14et en cas de paix, nous utiliserions cette tranche pour la reconstruction de notre État,
06:25ou en cas de poursuite de la guerre, l'Ukraine utiliserait cet argent pour les priorités suivantes.
06:31La production de drones, tout d'abord.
06:33Si cette tranche ne nous parvient pas,
06:38alors l'Ukraine aura revu à la baisse,
06:44ou devra revoir à la baisse considérablement,
06:46la production de drones.
06:48Nous utilisons des drones bon marché,
06:51nous sommes, je dirais, compétitifs sur ce plan.
06:54Pour le moment, nous avons une quantité compétitive de drones
06:57par rapport à la Russie,
06:59et si cette tranche ne nous parvient pas,
07:01nous devrions avoir moins de drones,
07:04ou en tout cas des drones d'une portée moins large.
07:08Ces drones à longue portée fonctionnent bien.
07:16Grâce à l'aide des Européens, des Américains,
07:20nous essayons de tout faire pour réduire la capacité des Russes,
07:23et si cette tranche ne vient pas, nous aurons moins de capacité à le faire.
07:26Merci.
07:26Politico.
07:28Merci.
07:31Politico, Berlin.
07:32J'ai une question de suivi.
07:34Concernant les pourparlers qui se sont tenus à Berlin,
07:37il y a eu des questions très épineuses
07:39qui n'ont pas trouvé réponse.
07:41Par exemple, les questions territoriales.
07:43Est-ce que vous pensez que vous avez avancé sur ce point,
07:46ou est-ce que vous pensez que la balle est dans le camp de la Russie désormais ?
07:51Est-ce qu'il y a encore des questions ouvertes
07:52dont vous voulez discuter avec les Américains ?
07:56L'un des points du plan américain, c'est l'adhésion à l'Union européenne de l'Ukraine.
08:01On parlait peut-être de 2027, donc certaines accélérations de la cadence.
08:07Quel est votre objectif ? Est-ce que vous avez une date en tête ?
08:10Et s'agissant des réformes qu'il faut entreprendre, qu'en pensez-vous ?
08:15Merci de votre question.
08:19L'adhésion à l'Union européenne peut être accélérée.
08:27Cela dépend également des mesures que nous allons prendre.
08:30Cela dépendra des mesures prises par les dirigeants.
08:32Il ne faut pas qu'il y ait de blocage politique.
08:36Si cela est lié à des réformes, à des modifications législatives,
08:39je comprends la logique.
08:41S'il y a un blocage politique, par contre, je ne comprends pas cette logique.
08:45Mais je sais de qui émane cette tactique.
08:51C'est un secret de polichinelle.
08:52Dans le plan américain, il y a des garanties de sécurité.
08:58L'Ukraine négocie et nous comptons sur certaines de ces garanties de sécurité.
09:05S'il s'agit de garanties de sécurité des États-Unis,
09:10nous sommes en contact constant avec les Américains.
09:13Nous essayons de peaufiner les détails de ces différents points.
09:18Et puis, il y a aussi la possibilité d'une coalition des volontaires
09:23avec des garanties de sécurité de la part de l'Union européenne.
09:27L'adhésion est une garantie politique, mais pas simplement.
09:30C'est une garantie géopolitique aussi.
09:32Pour nous, la date d'une adhésion à l'Union européenne
09:36revêt une importance toute particulière.
09:40Et là, je ne parle pas d'une année ou d'une date, non.
09:44Parce que le tout sera décidé par les dirigeants de l'Union européenne.
09:49En tout cas, pour nous, il est important que la Russie ne décide pas
09:53ou que d'autres acteurs ne nous mettent pas de bâton dans les roues.
09:58Certains acteurs décident de bloquer pour des raisons politiques.
10:02Et non pas parce qu'il n'y a pas eu de réforme entreprise en Ukraine.
10:05Moi, ce que je veux, c'est plus de justice.
10:08Maintenant, parlons de questions sensibles.
10:10Donc, on a discuté avec les États-Unis d'Amérique.
10:12Oui, le Donbass est une question épineuse
10:16qui n'a pas encore trouvé réponse.
10:18Nous avons des vues divergentes
10:20où la centrale nucléaire occupée par les Russes
10:24qui ne fonctionne pas,
10:25elle doit fonctionner, elle doit produire de l'énergie.
10:29Et cette question n'a toujours pas trouvé réponse.
10:31La question de l'argent, tout simplement.
10:34J'ai exprimé très ouvertement ma position aujourd'hui
10:38auprès des collègues et des dirigeants
10:40et le prêt de réparation, à mon avis,
10:44est une question qui doit trouver une réponse positive.
10:48Parce que c'est une question qui est liée
10:51à l'aide financière accordée à l'Ukraine, bien sûr.
10:54Mais au premier trimestre de l'an prochain,
10:56c'est aussi une question d'une autre nature.
11:00Nous ne voulons pas que cet instrument
11:02soit entre les mains des Russes.
11:04Nous ne le voulons absolument pas.
11:07Et nous ferons tout pour bloquer cette éventualité.
11:09M. le Président,
11:20Je souhaiterais que nos collègues d'autres médias,
11:29d'autres médias,
11:31puissants bénéficiaires,
11:35il y a des médias puissants ici présents.
11:38En Ukraine, nous avons un site Internet
11:40qui nous montre les missiles et les drones
11:43qui sont tirés.
11:44Et là, on nous dit que 10 000 drones ciblent
11:48la ville de Dnipro
11:49et un missile cible Zaporizhia.
11:53Des missiles qui détruisent des logements.
11:56La ville d'Odiès,
11:57c'est une ville de 1 million d'habitants
11:59et sans électricité depuis 3 jours.
12:03Les chemins de fer ukrainiens
12:06n'utilisent plus de locomotive au diesel
12:08car il n'y a plus de carburant.
12:10La Russie a lieu à 160 milliards d'euros
12:17pour la guerre l'année prochaine.
12:20Nos partenaires,
12:20suite aux discussions aujourd'hui,
12:22comprennent ce sujet politiquement.
12:28Est-ce qu'ils comprennent
12:29l'état d'esprit radical en Russie
12:32et qu'en est-il donc des volontés de paix
12:39de la Russie ?
12:40Merci pour votre question.
12:43Merci d'avoir rappelé au monde
12:46dans quelles conditions combat l'Ukraine
12:49car il faut comprendre
12:52que l'Ukraine se bat pour la vie.
12:55Et si l'on parle de défense aérienne,
13:01alors je ne vais pas parler
13:04des systèmes qui ont des problèmes,
13:08mais j'en ai discuté avec nos partenaires.
13:11Nous pouvons mener de longues discussions,
13:16mais chaque jour des missiles sont lancés,
13:22il y a des destructions.
13:25Donc soit nos partenaires
13:27nous donnent des licences,
13:29des missiles ou de l'argent,
13:31et c'est nous qui achetons tout cela directement,
13:33mais il n'y a pas d'autre solution.
13:35Est-ce que les Européens le comprennent ?
13:36Je pense que oui,
13:38mais lorsque les Russes
13:41prévoient un tel budget
13:44pour la guerre contre nous
13:47et contre personne d'autre,
13:50évidemment,
13:53il faudra nourrir cette industrie.
13:56Cet argent, ça ne sera pas
13:57que pour l'année prochaine.
13:59Mais que feront-ils après
14:01avec ces immenses entreprises militaires ?
14:04Il faudra sans cesse les nourrir
14:05et les nourrir
14:06et pour soutenir leur effort de guerre,
14:08un effort permanent,
14:10parce que ce sont des montants considérables
14:12dont on parle.
14:13Si je vous dis ça,
14:14c'est parce que oui,
14:15nous avons l'Ukraine,
14:18mais ces budgets,
14:20au bout d'un moment considérables,
14:21ils devront bien être réorientés quelque part.
14:23Alors la question,
14:23ce n'est pas où,
14:25mais le fait,
14:26c'est qu'ils seront réorientés
14:28contre notre objectif.
14:30C'est une réalité.
14:31Et donc,
14:32quelqu'un d'autre
14:33sera aussi pris pour cible.
14:35Alors,
14:36je ne souhaite intimider personne,
14:37mais il faut être pris.
14:40C'est tout.
14:40Et une dernière remarque,
14:43est-ce que l'Europe le comprend ?
14:45Alors,
14:46eh bien, je ne sais pas,
14:50ça reste à voir.
14:51Merci.
14:58Merci,
14:59M. le Président,
15:04presse danoise.
15:07Lorsque vous rencontrez
15:10les dirigeants
15:11qu'une décision sera prise
15:12sur le financement,
15:13pensez-vous que cette décision
15:14pourrait être reportée,
15:15disons,
15:15à janvier,
15:17voire plus tard ?
15:18Nous savons que vous avez besoin
15:19de l'argent
15:20pour le deuxième trimestre 2026,
15:22mais la décision,
15:23quand doit-elle être prise ?
15:25Quand en avez-vous besoin ?
15:26Nos partenaires le savent,
15:37la décision peut être prise
15:38d'ici à la fin de l'année,
15:40la fin de cette année.
15:43C'est important de préciser.
15:49Merci.
15:50Merci.
15:52M. le Président,
15:54la question que je me pose
15:55est une question de suivi
15:56par rapport à la réunion de Berlin.
15:59Comment évaluez-vous
16:00les progrès qui ont été réalisés
16:02au niveau du volet diplomatique
16:04pour essayer de trouver
16:05une solution afin de finir,
16:07de mettre un terme à cette guerre ?
16:08Et est-ce que vous avez envisagé
16:10une réunion imminente
16:12avec Donald Trump ?
16:13Est-ce que les engagements
16:14qui ont été exprimés
16:15par les dirigeants européens
16:16pourraient remplacer le point
16:19lié à l'adhésion à l'OTAN ?
16:21Merci.
16:25Il y a bel et bien des progrès
16:33dans notre dialogue
16:34avec les Américains.
16:37Pourquoi ?
16:39Parce que dans nos échanges
16:40avec les États-Unis d'Amérique,
16:44nous avons quelques documents
16:45sur lesquels reposent nos discussions.
16:48Et dans ce dialogue, je le pense,
16:49nous avons des progrès.
16:50La question qui se pose maintenant
16:52est de savoir que ceci est une partie
16:57intégrante du processus de négociation.
16:59Il y aura peut-être des points
17:00qui seront amendés par les Américains.
17:02Il y aura des discussions
17:03avec le côté russe.
17:05Et pour le moment,
17:05je n'ai pas de remontée d'informations
17:07concernant les progrès les plus récents.
17:09Je ne peux pas vous dire exactement
17:10ce qui ne s'y trouve pas,
17:12mais dans les jours à venir,
17:13à coup sûr, nous serons en mesure
17:17d'en dire plus.
17:18Et puis, la fréquence de nos réunions,
17:19ça fait aussi partie des progrès.
17:23C'est ma vision des choses.
17:24Il y a peut-être plus d'optimisme ici
17:26que de réalisme,
17:27mais c'est bien la réalité
17:28à laquelle nous sommes confrontés
17:30dans un contexte où nous luttons
17:33pour notre pays.
17:36Maintenant, s'agissant des garanties
17:37de sécurité et de la présence
17:39des dirigeants européens,
17:41nous ne pensons pas que l'Europe
17:43doive se substituer aux Américains.
17:46C'est la même aptitude
17:48que nous avons vis-à-vis
17:50des garanties de sécurité
17:52des États-Unis,
17:54l'article 5, notamment,
17:55et donc, qui dirait
17:57qu'il n'y aurait plus besoin
17:58de l'aide de l'Union européenne.
18:00Non, non, c'est bien différent.
18:01Et quels que soient les signaux
18:02envoyés par les Russes,
18:04on comprend bien qu'ils veulent exclure
18:05la présence même des Européens,
18:07ce qu'il faut éviter à tout prix.
18:08parce qu'en cas de poursuite
18:14de l'agression de la Russie,
18:16il ne faut pas oublier
18:25que nous ne disons pas
18:27que l'Europe devra se battre,
18:29mais que la présence
18:29des dirigeants européens
18:31réduira le risque de poursuite
18:34ou de réoccurrence,
18:35si je puis dire,
18:36de la guerre d'agression.
18:37Le nombre de drapeaux
18:39dans cette coalition des volontaires,
18:41quel que soit le format,
18:43eh bien,
18:43ça serait un risque important
18:46pour la Russie
18:47que de relancer une agression
18:49contre l'Ukraine.
18:50La présence des Européens,
18:52c'est important pour nous.
18:53On parle d'affilé de sécurité
18:54des Américains,
18:55on parle de partage
18:57des renseignements,
18:58on parle de garantie
18:59de sécurité solide
19:00de la part des États-Unis
19:01d'Amérique.
19:02Et, bon, pour le moment,
19:03nous ne pouvons pas donner
19:04toutes les informations,
19:06tous les détails,
19:07mais s'agissant de l'article 5
19:09du traité de l'OTAN,
19:11nous comprenons bien
19:11que c'est une réaction
19:12à une agression
19:13et nous allons discuter
19:16de ces détails
19:16avec nos partenaires.
19:22S'agir d'un article
19:22qui doit être juridiquement
19:24contraignant,
19:27ceci doit bien être compris
19:29et souligné
19:30par le Congrès des États-Unis.
19:31M. le Président,
19:44vous avez les garanties de sécurité
19:48présentées par les États-Unis.
19:50Vous avez dit que c'était
19:51une première mouture à Berlin.
19:52Les Américains affirment
19:55qu'ils présenteront cela
19:57aux soldats
19:57pour ratification,
19:58pour que ce devienne
19:59juridiquement contraignant.
20:01Donc,
20:01avez-vous besoin
20:04d'entendre encore
20:05des États-Unis
20:07au sujet du backstop ?
20:08Qu'est-ce qu'il faut
20:10pour que votre première mouture
20:14finisse par vous satisfaire ?
20:16Ensuite,
20:16les prêts.
20:22À quel point il est important
20:22pour vous d'avoir
20:23cette promesse de prêt
20:24maintenant
20:25afin que vous puissiez
20:26négocier avec les États-Unis ?
20:27Nous savons que vous êtes
20:28sous pression
20:29pour tout ce qui concerne
20:30les territoires,
20:30le Donbass,
20:32le Donetsk,
20:33pression du gouvernement Trump.
20:36Estimez-vous que ce levier
20:38dans les négociations ?
20:40Est-ce que ce sera
20:41un levier dans les négociations
20:42que de montrer
20:42que vous avez
20:43ces financements
20:43pour pouvoir combattre ?
20:45Alors, oui,
20:50vous avez raison.
20:51Ce sont des questions
20:52qui sont intimement liées.
20:57Évidemment,
20:58vous m'entendez ?
21:00Je le disais.
21:01Donc,
21:01ces questions
21:02sont interconnectées.
21:04Évidemment,
21:05il faut de l'argent
21:06pour que la Russie
21:08et les autres acteurs
21:13dans le monde
21:14n'utilisent pas
21:15ces avoirs russes
21:16contre nous.
21:18Il faut les utiliser
21:21dans le cadre
21:22des négociations.
21:23Pour nous soutenir,
21:25nous serons plus confiants
21:27à la table de négociation
21:27si nous disposons
21:28d'un tel instrument.
21:29pour l'instant,
21:30il y a des questions
21:31et il n'y a pas
21:32de ces questions.
21:34Alors,
21:38pour l'instant,
21:39ces questions
21:39sont toujours en suspens.
21:40Peut-être que dans un moment,
21:41ce ne sera plus le cas.
21:43Nous souhaitons
21:45vraiment nous concentrer
21:50sur l'essentiel
21:51ici afin d'arrêter
21:52Poutine
21:53pour trouver
21:57des issues
21:59aux négociations.
22:01Alors,
22:02lorsque l'on aura
22:09fini de parler
22:09des financements,
22:10on parlera du Donbass.
22:11Encore une fois,
22:18tous ces sujets
22:19sont intimement liés
22:20pour nos partenaires.
22:21Ces sujets,
22:21les garanties de sécurité,
22:23j'en suis convaincu.
22:25La fin de la guerre
22:26de manière générale,
22:27pas uniquement...
22:31La fin de la guerre
22:32de manière générale,
22:33c'est lié aux garanties
22:33de sécurité
22:34car sans elles,
22:36on ne peut pas dire
22:37qu'il y aura
22:37une fin à la guerre.
22:39Il y aura des pauses
22:40ou des interruptions
22:41mais la Russie,
22:43si elle est prête
22:44à reprendre le combat,
22:45elle le fera
22:45et donc il nous faut
22:46des garanties.
22:50Tout le monde comprendra
22:51le peuple ukrainien,
22:54les Américains,
22:56les personnes
22:56qui habitent en Ukraine,
22:57qui soient retournés
22:58en Ukraine,
22:58qui soient investis
22:59en Ukraine,
23:00les Européens
23:01qui souhaitent voir
23:02l'Ukraine membre
23:03de l'Union européenne.
23:05Ce sont vraiment
23:05des sujets importants
23:06pour tout un chacun.
23:08Les garanties
23:10de sécurité
23:11c'est qu'elles secondes
23:12garanties de sécurité
23:13pour l'Ukraine
23:13de l'après-guerre.
23:16Là,
23:17oui,
23:18personne ne croit
23:23au mémorandum
23:24de Budapest,
23:26aux accords de Minsk.
23:30Oui,
23:32alors vous posez
23:33la question
23:33est-ce que c'est suffisant ?
23:34Je pense qu'il faut
23:34que ce soit détaillé,
23:37c'est indispensable,
23:39ce n'est pas suffisant,
23:40il faut une armée forte.
23:44Et je remercie
23:45à ce sujet
23:46les États-Unis.
23:48On pose la question
23:49de la qualité
23:50et de la taille
23:51de l'armée ukrainienne.
23:53c'est ce que l'on peut
24:01constater
24:02et c'est ce
24:04en quoi
24:05croit le peuple
24:07ukrainien,
24:08une armée
24:08ukrainienne
24:09forte,
24:11donc question
24:12de contrat,
24:13de formation
24:13de qualité,
24:14une armée
24:14bien équipée,
24:16donc des armes
24:16aussi,
24:17des armes
24:17avant tout.
24:17Des questions
24:27se posent,
24:29on ne peut pas
24:30y apporter de réponse,
24:31certains ne veulent pas
24:32y apporter de réponse,
24:32nous n'en sommes pas encore,
24:33donc les garanties
24:34de sécurité,
24:35c'est une question
24:36qui se pose
24:36à tout le monde.
24:39On a des garanties
24:41similaires
24:42à ce qu'offre
24:42l'OTAN,
24:44certains
24:44ne sont pas forcément
24:46une bonne chose,
24:47alors ce n'est pas
24:47à moins qu'il revienne
24:48d'évaluer tout ça.
24:50Moi, j'ai un objectif
24:51qui est d'obtenir
24:52une réponse
24:53aux questions
24:54que feront
24:55les États-Unis
24:56si la Russie
24:59nous agresse
25:00à nouveau.
25:03Que feront
25:03ces garanties
25:04de sécurité ?
25:05Comment vont-elles
25:05fonctionner ?
25:06Que feront
25:07nos partenaires ?
25:10Comment
25:11arrêteront-ils
25:14Moscou ?
25:14Cette conférence
25:19de presse
25:19du président
25:20ukrainien
25:20Volodymyr Zelensky
25:21qui se poursuit
25:22en marge
25:22de ce Conseil européen
25:23en cours
25:23à Bruxelles.
25:24On voulait vous faire
25:25vivre cette séquence
25:27partiellement
25:28en direct
25:29que Caroline
25:29du Cameret
25:30également a suivi
25:31avec nous
25:32depuis Bruxelles.
25:34Caroline,
25:34vous êtes avec nous.
25:35Tous les sujets
25:36y sont passés,
25:36on vient de le voir,
25:37à la presse internationale
25:38évidemment,
25:39rassemblée face
25:39au président ukrainien.
25:40Il y avait beaucoup
25:40de questions à poser
25:41en cette fin d'année.
25:43L'État évidemment
25:44des discussions de paix
25:45avec les Américains
25:46il a dit
25:47ça progresse
25:47Volodymyr Zelensky.
25:49Il a été question
25:49de la posture russe
25:50également très hostile
25:51toujours aux Européens
25:52après ses derniers propos
25:54à notre égard.
25:56Et il a aussi été question
25:58de ses avoirs russes.
25:59Ça fait beaucoup de sujets
26:00pour lui.
26:03Il tente évidemment
26:04de faire l'explication
26:06de texte
26:07mais on sent bien
26:07qu'il est dans un entre-deux
26:08aussi le président ukrainien
26:09aujourd'hui.
26:11Oui, j'ai trouvé quand même
26:13que Volodymyr Zelensky
26:14ce président ukrainien
26:16il est parfaitement au fait
26:17de ce qui se passe
26:18dans un conseil européen
26:20à force d'y participer
26:21depuis plus de trois ans
26:22et demi
26:22soit en visio
26:23soit en direct.
26:24Il sait parfaitement bien
26:25parler aux Européens.
26:27Il a remercié
26:28les Américains aussi
26:28à distance
26:29pour ne pas oublier
26:30Donald Trump.
26:32Mais il a dit
26:32que finalement
26:33il avait besoin
26:34des Européens
26:35pour avoir
26:36des garanties
26:37de sécurité
26:37dans le futur.
26:38C'était important
26:38qu'il y ait des drapeaux
26:40européens
26:40qui flottent sur le sol
26:41ukrainien
26:41parce que ça allait
26:43dissuader mieux
26:43la Russie
26:44d'attaquer à nouveau.
26:46Il a dit
26:46qu'effectivement
26:47il souhaitait
26:48rejoindre le club européen
26:49le processus d'adhésion
26:51est en cours
26:51mais que ça ne devait pas
26:53être décidé
26:54par les Américains
26:54et les Russes
26:55au-dessus des Européens
26:56que c'était un processus
26:57qu'ils comprenaient
26:58si c'était un processus
26:59effectivement didactique
27:01pédagogique
27:01etc.
27:01et puis la montée
27:03en puissance
27:03de l'état de droit
27:04ukrainien
27:05mais pas
27:05si c'était
27:06un blocage politique
27:07et là
27:07c'était finalement
27:09un pavé dans la mare
27:10de Viktor Orban
27:11le leader hongrois
27:12qui est accusé
27:13de jouer du côté
27:14de Vladimir Poutine
27:15en bloquant
27:16le processus
27:17d'adhésion
27:18et les étapes
27:19d'adhésion
27:19de l'Ukraine
27:20à l'Union Européenne.
27:21Mais alors
27:21sur les avoirs russes
27:23c'était
27:23à la fois
27:24il a dit
27:25je laisse
27:25finalement
27:26les Européens
27:27choisir la méthodologie
27:28entre les avoirs
27:29et un grand emprunt
27:30on voit bien
27:30que son cœur
27:31penche quand même
27:32pour les avoirs
27:33parce qu'il dit
27:33il ne faut pas
27:34que finalement
27:36ce pactole
27:37de plus de 200 milliards
27:38d'euros
27:39qui est dans
27:40les banques européennes
27:41puisse bénéficier
27:42à la Russie
27:42puis d'ailleurs
27:43même Donald Trump
27:45à un moment
27:46dans son plan de paix
27:47dit que ça allait
27:48peut-être bénéficier
27:50aux Américains
27:51à un consortium
27:52russo-américain
27:53donc il ne faut pas
27:55ça ne serait pas juste
27:56et donc
27:56il est allé voir
27:57en bilatéral
27:58vous l'avez compris
27:59Bart de Weber
27:59le premier ministre belge
28:01qui ici
28:03est en train de dire
28:04que non
28:04sur tous ces avoirs russes
28:05il y en a 185 milliards
28:07qui sont dans les coffres
28:08d'Euroclear
28:09sur son territoire
28:10et qu'il a besoin
28:11de garantie
28:12de ne pas porter
28:13la responsabilité économique
28:15et juridique
28:15tout seul
28:16la Belgique
28:17donc ce leader
28:18il est sous pression
28:19vous l'avez compris
28:19de Volodymyr Zelensky
28:20il n'y a pas besoin
28:22il ne peut pas faire jouer
28:23son veto
28:23parce que c'est à la majorité
28:24qualifiée
28:25donc on pourrait se passer
28:26de son avis
28:27pour aller piocher
28:28dans les avoirs russes
28:29à l'issue
28:30de Sommet
28:31aujourd'hui et demain
28:32c'est un peu délicat
28:33politiquement
28:34puisqu'ils sont essentiellement
28:35sur son sol
28:36donc c'est un peu délicat
28:37donc on voit bien
28:37qu'il y a une grosse pression
28:38exercée par Volodymyr Zelensky
28:40la présidente de la commission
28:41le chancelier Merz
28:42etc.
28:43pour qu'on utilise
28:43cette méthode
28:45d'adosser
28:46un prêt de réparation
28:47à l'Ukraine
28:48à finalement
28:49des avoirs russes
28:51qui sont gelés
28:51parce que c'est l'agresseur
28:53et puis
28:53l'autre piste
28:55elle est aussi
28:56à l'étude
28:56c'est un grand emprunt
28:57européen
28:58sur les marchés
28:59avec le budget
29:00de l'Union Européenne
29:01pour le couvrir
29:02mais là
29:02c'est susceptible
29:04d'avoir un veto hongrois
29:06et donc ça
29:07c'est une méthode
29:07qui est difficile aussi
29:09donc voilà
29:09tout cela
29:10est très important
29:11parce que l'Ukraine
29:12en effet
29:12a un déficit
29:13il l'a souligné
29:14de 51 milliards d'euros
29:15et a besoin
29:16dans les deux prochaines années
29:17de 170 milliards d'euros
29:19rien que pour
29:19fonctionner normalement
29:21et poursuivre sa guerre
29:22Merci beaucoup Caroline de Camara
29:23et d'un travail spécial
29:24donc à ce conseil européen
29:26en direct de Bruxelles
Be the first to comment