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  • il y a 2 jours
Regardez Le journal RTL avec Amandine Bégot du 16 décembre 2025.

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00:00Amandine Bégaud
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, les auditeurs ont la parole, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'info, de décryptage et de témoignage
00:13car cette émission, vous le savez, c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites, comme chaque jour vous avez la parole, vous réagissez,
00:19on vous attend dès maintenant avec toute l'équipe du Standard au 30 de 10 mais aussi par SMS, vous envoyez votre message au 64 900
00:27en commençant par le mot midi et puis bien sûr l'application RTL, vous cliquez sur l'onglet laisser un message.
00:33A la une aujourd'hui, cette colère des agriculteurs qui monte encore d'un cran, elle dépasse désormais la seule région Occitanie,
00:41plusieurs blocages ont en effet été signalés ce matin en Ile-de-France mais aussi à Nice dans les Alpes-Maritimes,
00:46une réunion de crise est toujours en cours à Matignon. Dans ce journal également, Emmanuel Macron à Marseille,
00:52une personne toujours portée disparue dans l'un après l'explosion d'un immeuble hier, deux jeunes enfants ont été tués
00:57et puis mauvaise nouvelle, vos mutuelles vont encore augmenter, plus 4,3% en moyenne,
01:04c'est ce qu'a annoncé ce matin le président de la Fédération de la Mutualité Française sur RTL et ça vous fait déjà beaucoup réagir.
01:10Bientôt, je ne vais plus pouvoir prendre une mutuelle payante, c'est vraiment trop compliqué, ça n'a fait qu'augmenter
01:17et là j'ai plus de 35% d'augmentation, donc vraiment il faut faire quelque chose et je n'ai pas vraiment les solutions,
01:24je voulais faire ce témoignage parce que là ça devient de plus en plus grave.
01:29Et on va vous aider à changer de mutuelle, est-ce que c'est aussi simple que ça ?
01:33Pauline Jaco vous expliquera tout dans un instant, on parlera aussi mariage, on se marie de plus en plus mais aussi de plus en plus vieux.
01:41La météo avec vous Peggy Broch, bonjour Peggy.
01:44Bonjour Amandine, bonjour à tous.
01:45C'est toujours très pluvieux dans le sud-est ?
01:47Oui, alors surtout sur l'est de la Corse où on attend de bons cumuls de pluie encore cet après-midi,
01:51pas mal de pluie aussi orageuse sur le Languedoc et les Cévennes et puis on a une autre zone pluvieuse mais elles sont beaucoup plus faibles,
01:57c'est sur le nord-ouest, ailleurs on a un temps sec entre nuages et éclaircies.
02:00Merci beaucoup Peggy, météo complète à la fin du journal.
02:03Amandine Bégaud
02:05RTL midi, les auditeurs ont la parole.
02:09Et avant d'évoquer la crise agricole qui, je vous le disais, monte d'un cran,
02:12on voulait vous raconter d'abord cette affaire qui terrorise les 1700 habitants du petit village de Goudelin,
02:18c'est dans les Côtes d'Armor.
02:20Depuis deux ans, un mystérieux frappeur tambourine la nuit aux portes et aux volets de femmes âgées et qui vivent seules.
02:26Une enquête a été ouverte mais pour le moment, Mathieu Lopineau, aucune piste.
02:30Et Lucienne, 80 ans, se réveille en sursaut plusieurs nuits par semaine depuis deux ans.
02:35Alors, quand il est passé, il est tapé, ça s'est levé le volet.
02:40C'était vers quelle heure ?
02:41Il n'y avait pas d'heure, deux heures du matin, quatre heures du matin.
02:43Les gens n'ont pas beaucoup à notre âge, alors c'est dur.
02:47En juin, je me suis levée, j'ai vu quelqu'un sur le patois.
02:50Je me suis dit à la clé, c'est lui, c'est lui.
02:52Il s'est mis à courir.
02:53Qu'est-ce que je peux faire ? Je ne vais pas courir après.
02:55Vous, vous pensez que c'est qui ?
02:56Comme Lucienne, une vingtaine de femmes âgées vivant seules, victimes du frappeur, sont terrorisées.
03:02Et certaines installent des caméras autour de leur maison.
03:05D'autres achètent un pistolet d'alarme.
03:07Le même signalement revient.
03:09Il s'agirait d'un homme grand, mince, à la carrure sportive.
03:13Une enquête est ouverte depuis septembre pour violences sur personnes vulnérables.
03:17Le maire Laurent Lefaucheur.
03:18Il a été coursé par le fils d'une des personnes importunées.
03:21Ça angoisse quand même les personnes.
03:23Mais ça arrive toutes les semaines ?
03:24Oui.
03:24C'est un malade, il ne peut pas être bien dans sa tête.
03:26Donc ça n'est pas bon pour l'ambiance du village.
03:28Il vaudrait mieux qu'on puisse l'attraper.
03:30Qu'on sache qui c'est de mettre un visage sur ce frappeur et calmer les choses.
03:34Les gendarmes renforçaient les patrouilles la nuit dans le village.
03:37Mais pour l'instant, le frappeur reste introuvable.
03:40Mathieu Lopinot, donc pour ce mystère dans les Côtes d'Armor pour RTL.
03:44Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
03:49On en vient à présent et c'est la principale information de cette journée à la colère des agriculteurs.
03:54On a très vraisemblablement franchi une nouvelle étape ces dernières heures.
03:58Depuis ce matin, plusieurs d'entre eux bloquent des voies SNCF entre Toulouse et Narbonne.
04:03Valentin Marquier, le trafic des trains est d'ailleurs interrompu.
04:06Oui, les agriculteurs ont posé une botte de paille et des palettes de bois sur cette voie ferrée.
04:10Et ça suffit évidemment à interrompre le trafic.
04:13Puisqu'autour d'eux, il y a des dizaines de tracteurs, des feux de paille et donc des éleveurs, des céréaliers
04:18qui discutent dans le calme avec les agents de la Sûreté ferroviaire et les gendarmes.
04:23Élodie Douming est céréalière dans le Loraguet et elle ne compte pas quitter les lieux immédiatement.
04:28On ne va pas tarder à rentrer sur l'autoroute.
04:30Et puis après, quand est-ce qu'on lève le blocage, je ne peux pas vous dire.
04:33Parce que c'est jusqu'à l'infini.
04:36Tant que le gouvernement n'ira pas dans notre sens, on restera là.
04:41Mais bon, malheureusement, j'ai l'impression qu'on a affaire à un mur.
04:44Voilà, ils n'ont aucune considération pour nous.
04:46Ils s'appuient sur la science, mais malheureusement, ils ne s'appuient pas surtout sur les professionnels du terrain qui sont les éleveurs.
04:52SNCF Réseau attend donc le départ volontaire ou forcé des manifestants pour pouvoir rouvrir les voies.
04:57Difficile d'imaginer un départ aujourd'hui, vous l'avez compris.
05:00En plus de la voie ferrée qui impacte les trains qui partent vers Narbonne, Montpellier ou Marseille,
05:05l'A61 devrait être bloquée dans les prochaines minutes.
05:08Il y a également la route nationale qui est coupée depuis ce matin.
05:11Valentin Larquier à Villefranche de Loraguet en Haute-Garonne pour RTL.
05:16Et cette colère, elle gagne, je vous le disais, peu à peu d'autres régions que l'Occitanie.
05:20Plusieurs dizaines d'agriculteurs ont ainsi manifesté ce matin à Nice, devant la préfecture des Alpes-Maritimes.
05:26En Ile-de-France, la Nationale 12 est-elle bloquée à hauteur de Meret dans les Yvelines ?
05:31Rémi Vallès, vous êtes-vous à Nîmes dans le Gard où la mobilisation est assez tendue ?
05:35Oui, le blocage a débuté ici vers 4h du matin.
05:38La quarantaine d'agriculteurs mobilisés est partie sur les coups de 11h30.
05:41Direction la Chambre d'agriculture du Gard pour crier leur colère.
05:45Dans le département, il reste encore de nombreux axes routiers très perturbés, indique la préfecture,
05:49avec des éleveurs bien décidés à maintenir la pression.
05:52Et ici, ce qui marque Amandine, ce sont ces images saisissantes de tracteurs abandonnés au milieu d'un rond-point.
05:58Et c'est impressionnant en bouchon, car malgré le départ des éleveurs, on l'a dit,
06:01l'accès à la neuf reste totalement bloqué par un véritable mur de foin et un amoncellement de pneus brûlés.
06:07coincés dans le trafic sous des troncs d'eau depuis plus d'une heure.
06:10Mireille, une nîmoise, comprend leur mobilisation.
06:13Ils ont raison de se battre.
06:14On importe n'importe quoi et eux vendent des produits sains.
06:19Moi, j'achète ici au masque des agriculteurs tout.
06:22Et bien, pourquoi ne pas les faire travailler puisqu'ils travaillent sainement ?
06:25Et à la mi-journée, la contestation semble s'étendre à toute l'ancienne région Languedoc-Roussillon,
06:29avec de plus en plus d'opérations coup de poing, notamment dans l'Hérault et à Béziers,
06:33car le virus se rapproche après la découverte hier d'un cas de DNC dans le département voisin de l'Aude.
06:39Rémy Vallès, à Nîmes, dans le Gard, pour RTL, des agriculteurs bien décidés à mettre la pression sur le gouvernement.
06:46Réunis ce matin à Matignon, le Premier ministre Sébastien Lecornu a convoqué plusieurs de ses ministres.
06:51Et Marine Le Pen, elle, appelle une nouvelle fois Emmanuel Macron à dire non au Mercosur,
06:56ce traité de libre-échange avec l'Amérique du Sud qui pourrait être validé d'ici à la fin de la semaine.
07:01Nous avons tous été terriblement choqués par les images de la confrontation entre ceux qui nous protègent et ceux qui nous nourrissent.
07:10Une certitude, c'est qu'il faut éviter la brutalisation et prendre en considération l'immense souffrance de nos agriculteurs,
07:18confrontés à une épidémie qui est, si je puis me permettre, la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
07:24Parce qu'il y a aussi le Mercosur, parce qu'il y a la concurrence déloyale, ça n'en finit plus quoi.
07:29Il faut dire non, non.
07:32Bonjour Pauline Devignot.
07:33Bonjour.
07:33On entend très nettement cette crise, elle est en train de devenir politique.
07:37Absolument. Jusqu'ici, muet, Sébastien Lecornu reprend le dossier en main.
07:42Le Premier ministre a convoqué ce matin une réunion de crise.
07:45Au menu des discussions, le Mercosur est bien sûr la dermatose, selon les informations du service politique de RTL.
07:52Les participants ont travaillé sur le zonage vaccinal et la stratégie de repeuplement.
07:57Signe que l'heure est grave, une deuxième réunion a été ajoutée.
08:00Elle se tiendra en fin de journée.
08:02Ce sera à 17h30, à Matignon toujours.
08:05En parallèle, ce matin, la ministre de l'Agriculture a demandé, en réunion de groupe, aux députés macronistes de soutenir le gouvernement.
08:13Il a bien besoin de renforts, car il y a un autre sujet très très sensible, le verdict sur le Mercosur.
08:19Emmanuel Macron a demandé un report de la décision européenne prévue en fin de semaine.
08:23Mais la Commission et l'Allemagne ne sont pas d'accord.
08:26Si le président perd son bras de fer, la colère déjà forte pourrait exploser.
08:31Merci beaucoup Pauline Devignot du service politique de RTL.
08:34Mais effectivement, ce sont deux crises qui se percutent.
08:37D'un côté, la dermatose.
08:38Et puis, ce Mercosur, ce traité de libre-échange.
08:42J'ajoute que le Premier ministre recevra dans la semaine les différentes organisations syndicales agricoles.
08:48Si vous voulez bien sûr réagir sur ce sujet, soutenez-vous ou non les agriculteurs dans leur combat.
08:55Vous composez le 3210 et on en parle dès 13h.
08:58Autres victimes de cette crise agricole, ce sont les vétérinaires, qui dans plusieurs régions ont été pris pour cibles ces derniers jours.
09:05Bonjour Jacques Guérin.
09:07Bonjour.
09:07Vous êtes le président du Conseil national de l'Ordre des vétérinaires.
09:10Merci beaucoup d'être l'invité d'RTL Midi.
09:13On a appris ce matin que le parquet de Bergerac avait ouvert une enquête après des menaces de mort contre un vétérinaire.
09:18Combien avez-vous répertorié de menaces contre des vétérinaires depuis ces derniers jours ?
09:24Le type de menaces est de différentes natures.
09:28Il y a eu aujourd'hui une plainte que vous évoquez qui a été portée.
09:33Mais depuis l'été dernier, nous avons eu des molestations de vétérinaires,
09:39notamment lorsqu'ils sont chargés de dépeupler des unités épidémiologiques.
09:46Donc c'est difficile à quantifier ce qui est le flot qui nous arrive le plus.
09:53Ce sont les menaces relayées par la caisse de résonance que sont les réseaux sociaux,
09:57avec des vétérinaires qui sont intimidés.
10:01On fait diffuser les images de leurs enfants.
10:04On leur dit que l'adresse de leur maison est connue.
10:07On essaye de voir quelle est leur position vis-à-vis de la dermatose et de la déclaration des cas,
10:12tout en leur rappelant que leur maison pourrait la brûler.
10:15Oui, ce sont quand même de graves menaces.
10:18Ça vous met en colère, vous, en tant que président du Conseil de l'Ordre ?
10:22Ce n'est pas de la colère, c'est de la sidération,
10:24puisque les vétérinaires sont des partenaires de long terme, de longue haleine des éleveurs.
10:31Jamais nous n'avons connu une telle prise.
10:34Nous sommes finalement une espèce de variable d'ajustement d'un brin de fer politique, syndical.
10:39Je n'arriverai pas à le définir.
10:42Mais on ne parle plus de sanitaire aujourd'hui.
10:45On ne parle d'autre chose qui est en train de déstructurer la relation de confiance
10:50que les vétérinaires ont envers les éleveurs.
10:53Et c'est dramatique, puisqu'il y aura un après de toute façon.
10:56Et pour l'après, il faudra bien qu'il y ait des vétérinaires.
11:00Alors voilà, je ne suis pas en colère.
11:02Je suis plutôt sidéré de, finalement, des méthodes qui n'ont rien à voir dans une démocratie.
11:09Qu'est-ce que vous avez envie de dire aux éleveurs ?
11:12J'ai envie de leur dire et à leurs représentants syndicaux,
11:16ceux qui sont sur les barricades, qui ne se trompent pas de cible.
11:19Nous ne sommes pas, encore une fois, un punching ball.
11:22Nous ne sommes pas des boucs émissaires de quelque chose et de leur colère.
11:26Et on est plutôt à leur côté quand on a besoin de prendre en charge les soins aux animaux.
11:33Et nous, nous sommes là pour garantir, dans cette crise, finalement, les bases acquises de la science
11:39et dire pourquoi nous sommes obligés de faire aujourd'hui
11:42et de débloquer le plan sur les quatre piliers qui ont été décidés.
11:48On n'est pas là pour faire de la politique.
11:50On est là pour faire de la science.
11:52Jacques Guérin, à l'instant, le Premier ministre Sébastien Lecornu
11:55demande une accélération de la stratégie vaccinale.
11:59Est-ce qu'on a, de façon très concrète, les moyens de vacciner vite
12:03et est-ce qu'on a les vaccins disponibles ?
12:06Alors, en termes de volumétrie des vaccins,
12:10oui, je crois que nous sommes là avec le matériel qu'il faut.
12:15Moi, ma question aujourd'hui, puisque mes confrères commencent à me la poser,
12:19c'est est-ce que je vais aller vacciner ces animaux ?
12:21Parce que est-ce que je suis en sécurité pour aller vacciner les animaux ?
12:25Donc, faudra-t-il encore des bras pour le faire ?
12:27Et ce qui se joue aujourd'hui, c'est ça, dans les heures et dans les jours à venir,
12:31c'est de dire, les vétérinaires vont-ils faire valoir leurs droits de retrait
12:35en disant que les conditions de leur sécurité,
12:38de la sécurité de leurs enfants et de leur famille n'est pas assurée.
12:40Mais alors, vous demandez une protection des vétérinaires qui interviennent dans ces exploitations ?
12:45Mais ça ne serait pas possible, madame, parce qu'on peut protéger les vétérinaires
12:48lorsqu'ils vont dépeupler une unité épidémiologique.
12:53Il y a eu une centaine de dépeulements qui ont été faits à peu près.
12:55Mais aller protéger tous les vétérinaires lorsqu'ils vont dans les élevages
12:58pour soigner les animaux, pour vacciner les animaux,
13:00c'est impossible.
13:02On ne pourra pas mettre un gendarme entre le vétérinaire et l'éleveur.
13:06Et d'ailleurs, ça n'est pas souhaitable.
13:08S'il faut un agent de la force publique pour régler les problèmes entre vétérinaires et éleveurs,
13:13les vétérinaires vont régler le problème d'eux-mêmes.
13:16Ils n'iront pas.
13:17Merci beaucoup, Jacques Guérin, d'avoir été avec nous,
13:21un président du Conseil national de l'ordre des vétérinaires.
13:23On a entendu ces menaces, effectivement, extrêmement impressionnantes
13:28et vous autoriser ceux qu'ils souhaitent à exercer.
13:31On l'a bien entendu, leur droit de retrait.
13:33Il est 12h43 sur RTL.
13:41Emmanuel Macron, lui, est aujourd'hui à Marseille,
13:43un peu plus d'un mois après l'assassinat de Mehdi Kessassi.
13:46Il sera bien sûr question de la lutte contre le narcotrafic.
13:49De ce plan aussi, Marseille en grand, lancé en 2021.
13:53Bonjour Hugo Hamelin.
13:54Bonjour Amandine, bonjour à tous.
13:55Vous êtes l'un de nos correspondants sur place.
13:57Ce plan, on le rappelle, ce sont 5 milliards d'euros qui avaient été promis par l'État,
14:01notamment pour les policiers.
14:03Est-ce que les choses pour les policiers ont vraiment changé en 4 ans ?
14:06Alors, pour les policiers, pour la police marseillaise, pas vraiment.
14:08Certes, ils vont bénéficier d'un commissariat tout neuf dans les quartiers nord
14:12qu'Emmanuel Macron va aller inaugurer cet après-midi.
14:14Il a coûté 15 millions, ce nouveau commissariat.
14:16Mais côté effectif, ça reste plutôt stable avec environ 5000 policiers à Marseille.
14:21300 gardiens de la paix, en plus, sont arrivés ces deux dernières années, selon l'Élysée.
14:25Mais il y a moins d'enquêteurs de police judiciaire et des départs à la retraite
14:29qui ne sont pas forcément compensés, selon Bruno Bartosetti, le représentant du syndicat
14:33Unité SGP dans le Sud-Est.
14:36Eh bien, quand on fait un constat, on n'a pas comblé les départs à la retraite
14:39et les départs en mutation.
14:40Ils n'ont qu'une envie, c'est de quitter la ville.
14:42Le salaire à Marseille ne suit pas pour les policiers.
14:44Il y a une comparaison à faire avec le 9-3, qui est un département très très sensible.
14:49Et pour autant, les policiers, financièrement, on les encourage à rester dans ce département.
14:52Donc, il faut se pincher là-dessus, à tout prix.
14:55Le président qui est arrivé avec un important cortège de voitures,
14:59il y a 20 minutes environ, à l'entrepôt solidaire de la CMA-CGM,
15:02l'entreprise du milliardaire Rodolphe Saadé, dont il est proche.
15:04C'est ici qu'il a commencé à répondre aux questions des lecteurs du journal La Provence,
15:08entourés d'une soixantaine de journalistes.
15:10Hugo Hamelin, en direct de Marseille pour RTL.
15:13Emmanuel Macron, qui doit être rejoint par le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunes,
15:16qui, lui, s'est rendu ce matin dans l'Ain,
15:18après l'explosion hier soir d'un immeuble d'habitation à Trévoux.
15:23Deux jeunes enfants de 3 et 5 ans ont été tués.
15:26Frédéric Perruche, vous êtes sur place pour RTL,
15:28et une personne est toujours portée disparue.
15:30Exactement.
15:31Et des équipes synophiles des pompiers ont repris leur travail dans les décombres de l'immeuble,
15:35car il manque effectivement une personne peut-être encore coincée dans les gravats,
15:39ou absente, on l'espère, de son logement.
15:41Deux enfants de 3 et 5 ans, deux frères, ont perdu la vie hier soir.
15:45Une dizaine d'habitants sont blessés plus ou moins gravement,
15:49mais le bilan, déjà terrible, aurait pu être bien pire sans l'intervention de Radouane,
15:53un locataire du 3e étage, véritable héros de l'immeuble.
15:57On a entendu un boum, j'ai tourné ma tête,
15:59et il y a tout qui est sorti de son emplacement, tout a bougé.
16:02Les encadrements ont bougé, ça sentait fort le gaz.
16:04Après, je sais qu'il y a des personnes âgées qui sont au 2e étage,
16:08donc je suis allé évacuer les personnes au 2e étage,
16:10j'ai évacué mon étage, j'ai évacué les personnes en bas,
16:12parce qu'il n'y avait plus d'ascenseur, il n'y avait plus rien, il n'y avait plus de lumière.
16:15J'ai réussi à évacuer pas mal de monde,
16:18mais malheureusement, les deux petits, je pourrais bien faire.
16:20C'est très compliqué, oui, c'est très très compliqué.
16:23C'était des petits, en plus les petits, je les connaissais,
16:26toujours souriants, toujours la banane, toujours...
16:29Ouais, c'est compliqué, c'est compliqué.
16:30Le périmètre autour de l'immeuble dévasté est toujours inaccessible.
16:34Une partie des locataires a trouvé refuge dans des hôtels ou au camping la nuit dernière,
16:38mais pour une quarantaine de familles, il va falloir trouver des solutions durables d'hébergement,
16:43car le bâtiment est fragilisé, inhabitable.
16:45Pour de longs mois, au bas mot, une fuite de gaz,
16:48un problème de chaudière défectueuse pourrait être à l'origine de l'explosion.
16:52L'enquête est en cours.
16:53Frédéric Perruche a très vous dans l'un pour RTL.
16:56Autre enquête, c'est celle après l'attentat antisémite de Sydney
16:59et la piste de l'état islamique semble se confirmer.
17:03Les enquêteurs ont en effet annoncé avoir retrouvé
17:05deux drapeaux de l'état islamique dans la voiture des assaillants.
17:08Ils s'intéressent aussi à un voyage
17:10qu'auraient fait le père et son fils aux Philippines au mois de novembre dernier.
17:14Bonjour Sophie Jousselin.
17:15Bonjour.
17:15Pourquoi les Philippines ?
17:16Parce qu'il y a sur l'archipel philippin
17:18une présence historique de groupes islamistes aux activités violentes.
17:22Peut-être vous souvenez-vous, en 2000,
17:24de l'enlèvement de la journaliste française de France 2,
17:27Marisburgo,
17:28elle était restée sept semaines dans la jungle
17:30aux mains du groupe Abu Sayyaf sur l'île de Jolo.
17:32Et même si en 2014, les autorités philippines ont signé un accord de paix
17:37avec un de ces groupes fondamentalistes,
17:39les autres mouvements l'ont refusé et continuent d'agir.
17:42Alors les autorités australiennes parlent d'un faisceau d'indices
17:45laissant penser que le père et le fils, auteurs de l'attentat,
17:48étaient motivés par l'idéologie du groupe État islamiste.
17:51Ils ont bien passé le mois de novembre aux Philippines
17:53sur l'île de Mindanao,
17:56connue justement pour abriter de longues dates des groupes fondamentalistes.
17:59Alors pour l'instant, la police continue ses investigations
18:02pour savoir quel était le véritable but du voyage des deux hommes
18:06dans l'archipel philippin.
18:08La chaîne de télévision publique australienne ABC
18:10affirme, elle, qu'ils y étaient
18:12pour mener des exercices d'entraînement militaire
18:15avec des organisations islamistes locales.
18:17Et Sophie Jousselin du service international de RTL.
18:19Merci à vous Sophie.
18:21Les 12h48 dans un instant,
18:22vos mutuelles, elles seront bientôt plus chères.
18:25Encore plus chères.
18:25A tout de suite.
18:26Il est bientôt 12h51 sur RTL
18:38et votre mutuelle va donc vous coûter plus chère l'an prochain.
18:41Plus 4,3% en moyenne pour les contrats individuels,
18:44plus 4,7% pour les contrats d'entreprise.
18:48C'est ce qu'a confirmé ce matin sur RTL.
18:50Éric Chenu, le président de la Fédération Nationale de la Mutualité Française.
18:54Les mutuelles sont des organismes à but non lucratif.
18:56Donc quand on ajuste les cotisations,
18:58c'est au strict minimum pour garantir l'équilibre de nos entreprises,
19:02pour garantir leur pérennité.
19:04On nous reproche finalement une gestion prudente, rigoureuse.
19:08Je pense qu'au contraire,
19:10on devrait donner les moyens à l'assurance maladie d'être à l'équilibre.
19:14C'est le meilleur moyen de pérenniser.
19:16Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui on est obligé de faire des transferts ?
19:18Pourquoi est-ce qu'on est obligé de taxer ?
19:20C'est parce que l'assurance maladie n'a pas les moyens de ses missions.
19:23Le président de la Fédération Nationale de la Mutualité Française sur RTL.
19:27Ce matin, il était l'invité de Thomas Soto.
19:28Un peu plus de 4% donc.
19:30Pour l'année prochaine, plus 27% depuis 5 ans.
19:33Bonjour Pauline Jacot.
19:34Bonjour à tous.
19:35La hausse, on le voit, est vertigineuse.
19:36Peut-on facilement changer de mutuelle,
19:38comme on changerait d'opérateur téléphonique par exemple ?
19:41Oui, oui et oui.
19:42Il suffit d'avoir un an de contrat.
19:44Donc vous qui nous écoutez,
19:45vous êtes certainement dans cette situation.
19:47Il faut y penser.
19:48Dès que les tarifs augmentent,
19:49en ce moment par exemple,
19:50ou dès que vos besoins en matière de santé évoluent,
19:53vous vieillissez,
19:54vos dépenses vont augmenter,
19:56souligne Maxime Chippoy de Meilleur Taux.
19:58Un assuré qui a environ 25 ans,
20:00il va payer entre 35 et 40 euros par mois
20:03pour une couverture standard.
20:05À 60 ans,
20:05on va plutôt dépenser de l'ordre de 120 ou 130 euros par mois.
20:09À 70 ans,
20:10pour une couverture un peu plus complète,
20:11le tarif individuel tourne autour de 160 euros par mois.
20:14Si vous avez ouvert grand les yeux,
20:16si vous payez beaucoup plus que les chiffres que vous venez d'entendre,
20:19vous savez quoi faire ?
20:20Allez regarder la concurrence.
20:22Bon et alors concrètement Pauline,
20:23comment je fais ?
20:24Alors Amandine,
20:25vous rien du tout.
20:25Vous êtes salarié,
20:26c'est votre employeur qui décide.
20:27Si vous n'êtes pas salarié,
20:29retraité,
20:30indépendant,
20:31vous comparez les prix sur internet,
20:32vous appelez les mutuelles,
20:34vous dites votre âge,
20:34là où vous habitez,
20:35vos besoins,
20:36vous trouvez votre offre
20:37et c'est ensuite votre nouvelle complémentaire santé
20:40qui s'occupera de résilier votre ancien contrat.
20:42Merci beaucoup Pauline Jacot.
20:45Et vous,
20:46songez-vous,
20:46tiens,
20:47changer de mutuelle face à la hausse des prix,
20:49à vous passer aussi carrément de mutuelle,
20:52vous réagissez et on en débat.
20:53On attend vos appels au 3210.
20:55La prime de Noël,
20:56elle sera versée à partir d'aujourd'hui,
20:58prime versée à quelque 2 200 000 foyers précaires,
21:02152 euros pour une personne seule,
21:04ça peut aller jusqu'à 335 euros par exemple
21:07pour un couple avec trois enfants.
21:09Pas besoin,
21:10on le rappelle,
21:10d'en faire la demande,
21:11c'est automatique.
21:11Et puis je vous le disais en titre,
21:13le mariage a toujours la cote,
21:15247 000 union l'an dernier en France,
21:18c'est du jamais vu depuis 2010,
21:20ce sont les chiffres de l'INED.
21:22L'INED qui révèle par ailleurs,
21:24relève plutôt par ailleurs,
21:26qu'on se marie de plus en plus vieux.
21:28La moyenne,
21:28c'est 32,3 ans aujourd'hui chez les femmes,
21:3133,8 ans chez les hommes,
21:334 ans plus tard qu'il y a 20 ans,
21:35Sacha Dubé,
21:36vous avez échangé avec une jeune mariée
21:39qui a scellé son union après plusieurs années de vie commune.
21:42Oui, c'est ça,
21:43Stéphanie a pris quelques années avant de passer la bague aux doigts.
21:46À 34 ans,
21:47elle s'est mariée avec Gaëtan,
21:48après 14 ans de vie commune,
21:50le temps de créer un environnement de vie sain pour sa famille.
21:53On n'avait pas forcément des situations stables tous les deux au niveau professionnel.
21:57Après,
21:57on a construit notre petite vie,
21:58notre maison,
21:59notre famille,
22:00et on a su qu'on était fait l'un pour l'autre,
22:02et on a parlé,
22:03on a décidé de parler du mariage.
22:04Le thème de la soirée,
22:06rouge et blanc,
22:06un mariage à leur image,
22:08explique-t-elle.
22:0990 personnes assistent à leur union,
22:11dont ses enfants.
22:12Aujourd'hui,
22:12elles ne regrettent pas cette décision.
22:14Quand j'ai eu mes enfants,
22:15je me suis dit,
22:15quitte à attendre,
22:16autant attendre aussi qu'ils soient grands
22:18et qu'ils nous voient s'unir.
22:20Plus on se marie tard,
22:21et je pense que plus peut-être le couple est solide sur le long terme.
22:25Les Français se marient de plus en plus tard,
22:27et certains préfèrent d'abord se paxer,
22:29assure Philippe Goujon,
22:30maire du 15e arrondissement de Paris.
22:32Le Pax permet aux couples jeunes
22:35de faire une première expérience avant le mariage,
22:39ce qui fait qu'évidemment,
22:39ça retarde de plusieurs années leur mariage.
22:42Mais un retard qui ne se ressent pas dans son arrondissement.
22:45Le maire a déjà officialisé plus de 1000 unions en un an.
22:48Merci beaucoup, Sacha Dubé.
22:50C'est bonjour, Jean Viard.
22:52Bonjour.
22:52Et merci beaucoup d'être avec nous en direct dans RTL Midi.
22:55Vous êtes sociologue,
22:56ça fait des années que vous observez
22:59comment les Français vivent,
23:01comment on évolue aussi.
23:02Ça vous surprend, d'abord,
23:04qu'on se marie de plus en plus tard ?
23:06Non.
23:06Alors, il y a le phénomène Covid.
23:08On avait connu ça après-guerre.
23:10La guerre ou le Covid,
23:11on ne s'est pas mariés.
23:12Je pense qu'il y a un phénomène de rattrapage.
23:13On l'avait déjà vu pour les naissances.
23:15En 21, 22,
23:16les naissances avaient beaucoup augmenté.
23:18Elles ont rebaissé.
23:18Pour ça, je crois qu'il ne faut pas faire trop d'analyses,
23:21donner beaucoup de sens.
23:22Ce qui a du sens,
23:23c'est ce qu'ont dit les deux témoins.
23:25C'est-à-dire que le mariage,
23:26ce n'est plus le début de la vie de couple.
23:27Pour nos parents,
23:28j'allais dire,
23:28on commençait la vie de couple,
23:29y compris, j'allais dire,
23:30la vie sentimentale,
23:31en fait, avec le mariage.
23:33Et donc,
23:33neuf mois après,
23:34on avait un bébé.
23:35Nous,
23:35on n'est plus là-dedans.
23:36On est dans une époque
23:37où la majorité des enfants
23:38naissaient en mariage.
23:40On était montés à 63% de bébés en mariage.
23:42On doit être autour de 58%.
23:43Ça a un peu baissé.
23:45En 68,
23:46c'était 6%
23:47pour donner un ordre de grandeur.
23:49Donc,
23:49c'est clair que le mariage,
23:50on le fait souvent avec les enfants.
23:51La jeune femme l'a très bien dit.
23:53Je dirais,
23:53c'est une fête
23:54qu'on fait famille construite.
23:56Pour souvent,
23:57pas tout le monde.
23:57Il y a des gens qui continuent
23:58à être dans le mariage traditionnel,
23:59évidemment,
23:59mais ils sont minoritaires.
24:01Et puis,
24:01il y a aussi une chose,
24:01c'est que les mariages
24:02sont quand même plus éphémères.
24:03Il y en a un sur cinq
24:04qui se défait,
24:05notamment dans les très grandes villes.
24:06À Paris,
24:07les mariages,
24:07ça dure souvent moins de 10 ans.
24:09Vous voyez,
24:09il y a ça.
24:10On a des vies discontinues,
24:12mais c'est vrai
24:13comme nos vies sentimentales,
24:14nos convictions,
24:15nos façons de travailler.
24:16C'est ça qu'il faut comprendre.
24:18Les gens,
24:18au fond,
24:18ils sont sortis des institutions,
24:20mais le mariage reste une fête.
24:21Et c'est pour ça
24:22qu'au fond,
24:22attendre les enfants,
24:23ce n'est pas une mauvaise solution.
24:24Ça reste une fête,
24:26dites-vous,
24:26Jean Viard.
24:27Est-ce que ça reste aussi,
24:28quand même,
24:29une institution
24:29dans un pays comme le nôtre ?
24:31Vous savez,
24:32les institutions,
24:33on en est beaucoup sortis.
24:33Aller voter,
24:34c'est plus une astreinte.
24:35Le CDI,
24:36il y en a beaucoup
24:37qui préfèrent être auto-entrepreneur
24:38ou CDD.
24:39On est dans une société
24:40qui sort des cadres institutionnels.
24:42C'est ça qui se joue,
24:44si vous voulez.
24:45Et donc,
24:45le mariage comme le reste.
24:47Et je pense que,
24:47de ce point de vue-là,
24:48le mariage, évidemment,
24:49mais ce n'est plus un cas
24:50très important.
24:51Vous savez,
24:51moi,
24:51quand j'étais jeune,
24:52il y a un certain temps déjà,
24:54une jeune femme enceinte
24:55serait arrivée devant sa grand-mère
24:57en lui disant,
24:59mamie,
24:59je suis enceinte.
25:00Et mamie,
25:00elle aurait dit,
25:01tu fais quoi ?
25:01Tu te maries ou tu le fais assez,
25:03excusez-moi.
25:04Bien sûr.
25:05Aujourd'hui,
25:05elle dit que c'est génial
25:07que tu es un enfant.
25:07C'est-à-dire que,
25:08si vous voulez,
25:09le primat de la joie de l'enfant,
25:10etc.,
25:11a écrasé l'institution.
25:12Ça n'est pas qu'anecdotique
25:14quand on vous entend parler.
25:16On se dit qu'effectivement,
25:17ça dit aussi,
25:18le mariage,
25:19beaucoup de choses
25:20de notre société.
25:21Ah mais bien sûr.
25:22Si vous voulez,
25:23on est dans une société
25:23où on n'arrête pas de pleurer
25:24alors qu'on n'a jamais été
25:25aussi libre.
25:27Par exemple,
25:28les dames et les messieurs
25:29ont doublé leur aventure
25:30sentimentale sur la vie.
25:31Mais ils vont changer de métier,
25:33ils vont déménager,
25:34ils vont même changer
25:35de conviction politique.
25:36Vous savez,
25:36on vivait 500 000 heures
25:41en 1945,
25:42750 000 heures aujourd'hui.
25:44Donc,
25:44on a allongé nos vies.
25:45Quand la vie s'allonge,
25:47forcément,
25:47on vit des choses différentes.
25:49Et on a plusieurs vies.
25:50Et on a plusieurs vies.
25:51Alors,
25:51les uns vont choisir
25:52d'avoir toujours la même,
25:53d'épouser leurs voisines,
25:54ils sont les plus heureux,
25:55je n'ai surtout rien à dire.
25:56Mais il y en a qui ne vont pas
25:57choisir ça.
25:58Et il faut accepter
25:59cette diversité de la société.
26:01Et moi,
26:01je vais vous dire,
26:01je pense que les gens
26:02l'acceptent très bien
26:03et qu'on reçoit aussi bien
26:04les gens mariés,
26:05pas mariés.
26:06La vie sentimentale des jeunes
26:07commence à peu près tôt,
26:09entre 16 et 17 ans.
26:10Donc,
26:11si vous voulez,
26:11je crois que sur tout ça,
26:12au fond,
26:12la société a accepté
26:14ce nouveau mode de vie
26:14qui est quand même bâti
26:15sur la liberté des individus
26:16et en particulier des femmes.
26:18Parce qu'il faut bien dire
26:18que le mariage,
26:20la natalité,
26:20tout ça,
26:21ce qui se passe,
26:22c'est une révolution extraordinaire
26:23où les femmes deviennent
26:24d'abord des individus
26:25avant d'avoir une fonction maternante.
26:27Et c'est ça,
26:28la grande révolution.
26:29Merci beaucoup,
26:30Jean Viard,
26:30d'avoir été avec nous
26:32comme à chaque fois,
26:33j'allais dire.
26:33C'était toujours,
26:34c'était passionnant.
26:35Merci beaucoup.
26:37Dans l'anlamathéo,
26:38tout de suite,
26:39avec vous,
26:39Peggy.
26:40Allez,
26:41un mot à quoi ressemble
26:41la journée ?
26:43Ça reste très pluvieux
26:44dans le sud-est
26:44et surtout en Corse,
26:45pluvieux sur le nord-ouest
26:46et ça qu'ailleurs.
26:47Et on va développer tout ça
26:48dans un tout petit instant.
26:49On est très très en retard.
26:50A tout de suite.
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