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00:00Peut-être pour expliquer, moi, vous voyez, ce que je fais depuis maintenant plusieurs mois, plusieurs semaines,
00:05je crois que les Français le voient avec le Premier ministre, c'est de travailler ici et maintenant pour qu'en 2026,
00:11les Français aient une vie organisée, avec des règles claires, avec un budget, et un pays qui fonctionne et qui fonctionne pleinement.
00:18Mon objectif, je crois que tout le monde le voit...
00:19C'est plus budget, là, c'est la panacée, c'est une baguette magique, alors.
00:22Non, non, non, c'est de considérer que les choses fonctionnent.
00:24Il y aura des élections présidentielles en 2027, il y a beaucoup de demandes de changements, de réformes,
00:29il y a des choses qui doivent se préparer, c'est très bien, c'est très sain pour la démocratie.
00:33Mais la présidentielle, elle ne se joue pas dans l'hémicycle, ni du Sénat, ni d'Assemblée en 2025.
00:37Là, vous êtes en train d'envoyer un message politique à qui ?
00:38Non, j'envoie un message politique à tous ceux qui, notamment aux extrêmes, considèrent que leur obsession, c'est les élections,
00:44qu'il faut une dissolution, il faut une démission du président, il faut au fond bloquer le pays pour ça.
00:48Le bloc central, il pense un peu à la démission, comme Édouard Philippe.
00:51Et moi, ce n'est pas la ligne que je porte, parce que je pense que les institutions doivent être respectées,
00:55et les Français, surtout, on doit s'occuper des urgences d'aujourd'hui.
00:58Le budget, une urgence.
00:59Le budget, c'est une urgence. Moi, je pense que les Français en ont marre.
01:02Ils en ont marre de voir que la classe politique attend toujours qu'on soit quasiment dans le mur pour se mettre d'accord.
01:07Et je remarque que sur la sécurité sociale, il y a eu un compromis, dans les temps,
01:11qui fait que demain, ce budget est remis au vote pour que nous ayons, au 1er janvier,
01:15des hôpitaux, des soignants, des retraités qui soient dans un cadre connu,
01:22et puis qu'on puisse soutenir les urgences, notamment le Sénat.
01:23Le Sénat, comme vous dites, effectivement, la copie est telle qu'elle,
01:26il voit dans ce texte un hold-up fiscal. Il n'a même pas voulu l'examiner.
01:30Chacun, ensuite, a ses positions. Mais qu'est-ce que l'attendent de nous, les Français ?
01:34Pas des propos d'estrade. Ils attendent de nous que nous mettions d'accord
01:36et que nous donnions un budget au pays.
01:38Mais sur quoi ? Réduction des dépenses ?
01:40Je pense qu'un compromis est tout à fait possible, à partir du moment où on se dit que,
01:44vous savez, à la fin, il faudra un budget pour la France.
01:46Vous me parlez de la loi spéciale. La loi spéciale, c'est le service minimum, le temps qu'il y ait un budget.
01:50Et donc, si certains pensent que, vous voyez, on sera plus prêt le 20 janvier que le 20 décembre,
01:56moi, je pense qu'on peut peut-être se dire qu'on fait le compromis maintenant.
01:59Et le compromis, c'est quoi, maintenant ?
02:01C'est des sénateurs et des députés qui se réunissent, probablement, en fin de semaine,
02:05en commission mixte paritaire.
02:07Et au fond, la question, ce n'est pas que chacun a raison pour lui-même,
02:10mais c'est qu'il donne un budget au pays.
02:11Vous y croyez vraiment, en une CMP conclusive, comme on dit ?
02:14Moi, ce n'est pas seulement que j'y crois, c'est que j'y travaille.
02:17J'y suis engagée.
02:18C'est mon devoir, vis-à-vis des Français, que nous puissions donner, ici et maintenant, aux Français.
02:23Et on a parlé de toutes les crises.
02:25On a parlé d'agriculture.
02:26On peut parler d'économie.
02:27Vous avez des entreprises industrielles qui ferment aujourd'hui.
02:31On va en parler.
02:31Vous avez, effectivement, des dépenses qu'il nous faut remettre, au fond, à la normale,
02:35après des années de crise, du Covid ou de l'inflation en Ukraine, qui ne sont plus là.
02:39Vous avez, effectivement, un grand plan d'économie que nous proposons pour l'État,
02:41qui, après 2025, c'était le plus grand plan d'économie, depuis 25 ans,
02:45que nous continuons à maîtriser nos dépenses, à réduire notre train de vie,
02:49à remettre les politiques publiques, là où les Français...
02:51La tendance n'était pas vraiment celle-là, mais...
02:52Je peux vous dire quelque chose.
02:54Depuis deux ans, la dépense de l'État a baissé, en valeur tout compris.
02:59Elle a un peu augmenté pour les collectivités et elle a augmenté pour les dépenses sociales,
03:02notamment parce que les retraites continuent d'augmenter.
03:03Mais pour l'État, et je le dis vraiment avec force,
03:06nous avons réduit nos dépenses comme nous ne l'avons jamais fait depuis 25 ans.
03:10Et ça veut dire quoi ?
03:11Ça veut dire qu'aujourd'hui, soit on tombe dans le cynisme,
03:15le buzz, les petites phrases, notamment des extrêmes,
03:18quand je vois la France insoumise,
03:21vous voyez, aller se gargariser, dire nous on a voté le cojet de naissance,
03:25et dans le même temps, c'est un texte, une proposition qui est dans le cadre du budget de la sécurité sociale,
03:30vouloir voter contre ce texte, ça s'appelle le cynisme.
03:33Quand je vois le Rassemblement National qui dit, nous on a voté pour la suspension des retraites,
03:37et qui dit aussi, nous on va continuer à voter contre le budget qui porte cette mesure,
03:41les Français n'y comprennent rien.
03:42Et donc moi je pense qu'il faut, un, se dire que le compromis est nécessaire,
03:46qu'il est possible, que les Français nous le demandent,
03:48et que maintenant, effectivement, députés et sénateurs doivent pouvoir proposer un compromis au pays,
03:53plutôt que d'avoir en fond raison tout seul le problème.
03:55Amélie Bonchalin, sans signer.
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