- 13 hours ago
Category
🗞
NewsTranscript
00:01RFI et France 24 présente
00:03Hello la famille, bienvenue dans Légendes urbaines, l'émission faite par nous pour tous de RFI et France 24.
00:09Si je devais décrire notre invité du jour en une citation, je dirais
00:12« C'est dans l'ombre que les étoiles apprennent à briller ».
00:16Quelle joie de recevoir un artiste qui a donné le tempo pour bon nombre.
00:21Son sens du rythme, ses cymbales et caisses claires accompagnent depuis des années
00:25des grands noms de notre paysage musical français.
00:28Et pas que. Batteur émérite, il fait partie de la lignée de ceux qui ont su marquer l'histoire de leur instrument.
00:35Digne héritier des incontournables Art Blackie, Tony Allen, Mario Duplantier, Manu Caché,
00:42John Bonham, Questlove ou Joey Jordison, il trace aujourd'hui sa voix en sortant de l'obscurité des studios
00:50pour mettre son inspiration en lumière car les musiciens aussi sont légendaires.
00:55Il nous fait l'honneur de sa présence dans les studios de Légendes urbaines
00:59à l'occasion de la sortie de son projet solo House of Birds.
01:03Messieurs, dames, juste pour vous, dans les studios de Légendes urbaines, le maestro Vico.
01:09Coute ça !
01:10Nous sommes transportés dans une autre dimension, dans un univers fait non seulement de paysages
01:17et de sons, mais aussi d'esprits.
01:20Bon, c'est le moment où il faut être attentif.
01:23Juliette Fievet et ses invités vont vous raconter leur légende.
01:27Leur légende sur Ben.
01:28Vico dans les studios de Légendes urbaines.
01:50Vico, bienvenue chez toi mon frère, comment vas-tu ?
01:52Ça va très bien, on est le jour de la veille de la sortie de mon album, donc tout va bien.
01:57Le jour de la release de mon album, et du coup c'est un grand jour pour moi, donc tout va bien.
02:00Et en plus je suis reçu dans une émission que j'adore et que j'apprécie, donc c'est un très beau jour.
02:04Merci, ça fait plaisir, merci pour le compliment.
02:07Nous aussi on adore ce que tu fais.
02:08Trop bien.
02:09On va recommencer sur tes débuts.
02:11Allez.
02:11Tu sais c'est le rituel dans les vines urbaines.
02:13Donc tu as grandi dans le nord de la France, pas très loin de Maubeuge, dans un petit village bachant.
02:20Ouais, exactement.
02:21Voilà.
02:22Ton papa travaille à la SNCF, ta maman secrétaire de mairie.
02:25C'est ça.
02:28Tu as été adoptée.
02:30Ouais.
02:30Tu es originaire du Congo.
02:31Et tu as une vision que j'aime beaucoup, que j'apprécie énormément justement de l'adoption, tu vois.
02:38Ouais.
02:38Qui est plutôt très joyeuse en fait.
02:39Ouais, parce qu'en fait moi j'ai eu la chance, je prends vraiment ça comme une force parce que là où j'en suis aujourd'hui, si je suis là, même devant toi en fait, c'est parce que j'ai été adopté.
02:49Et peut-être que je n'aurais pas eu la chance de bénéficier de tout ça.
02:53Là j'ai atterri.
02:55C'est un mot un peu vulgaire, mais c'est ça.
02:56Parce que j'ai atterri dans une famille qui m'a donné beaucoup d'amour, qui a cru en moi, qui a vu très tôt, comme je disais dans d'autres interviews, que j'ai eu des parents qui ont capté très vite que j'avais un rapport à la percussion.
03:09Que la percussion et moi on était liés, donc ils m'ont poussé dans ça.
03:13Et pour moi c'est hyper important de leur rendre ce qu'ils m'ont donné.
03:18Et c'est qu'un échange d'amour qui est constant, de ok vous m'avez donné ça, moi je vous rends ça, et vous allez me redonner de l'amour que je vais vous rendre.
03:26Et vraiment l'adoption je la vis vraiment comme une chance, enfin en tout cas mon adoption, je la vis vraiment comme une chance et comme une force qui m'aide à être ce que je suis aujourd'hui.
03:36Et ouais c'est important en fait, je pense que c'est pas le même cas de figure pour tout le monde, mais en tout cas le mien c'est ça.
03:43C'est que j'ai de la chance d'avoir beaucoup d'amour, d'être entouré d'amis, de parents, avoir grandi dans un village qui m'a aimé tout de suite.
03:52Et ouais en fait, donc j'ai aucun mauvais souvenir de mon adoption.
03:57Si je devais faire le résumé de ça, c'est que du bonheur.
04:00À l'âge de 5 ans, tu pars en vacances dans le sud avec tes parents dans un camping, et en fait il y a un orchestre, un spectacle, et puis tu joues, tu tapes déjà sur la table.
04:14Le batteur te voit, il te fait monter sur scène, sur ses genoux, et il te fait jouer de la batterie, et c'est là où finalement l'histoire commence.
04:22C'est fou, et en plus le titre de cette chanson, c'était « I can dance » de Genesis.
04:27Moi qui ne fais que danser, c'est un peu bizarre, tu vois, c'était prédestiné presque, tu vois.
04:32Mais ouais, c'est un moment de fou.
04:34Normalement il faut que je le retrouve, mais je l'ai en vidéo.
04:37Et ouais, je cassais des verres partout dans le camping, tellement je tapais, je tapais avec des cuillères sur des verres.
04:41Et le gars m'a repéré, il m'a dit « Allez viens, viens toi ici ».
04:44Il m'a fait vivre l'expérience de ce que c'était une batterie.
04:46Et depuis on s'est jamais lâchés, elle et moi on s'est jamais lâchés quoi.
04:48La fusion.
04:49Très vite du coup, tes parents voient cette fusion avec la batterie, ils te mettent dans une école de batterie internationale, Dante Agostini.
04:59C'est ça.
05:00Pour poursuivre, vraiment ils te poussent, et tu fais de réelles études de batterie quoi.
05:04Exactement.
05:05Tu es en plus de l'école, etc.
05:06Mais ça bosse, ça bosse, ça bosse la batterie.
05:10Et là tu te sens dans ton élément, tu sais, est-ce qu'à ce moment-là tu sais déjà que tu veux en faire un métier ?
05:15Alors en fait, moi, l'envie de devenir batteur, ça s'est passé en deux étapes.
05:20Je pense que quand je la touche à 5 ans, je sais déjà que je veux faire ça, mais c'est pas aussi concret dans ma tête que plus tard.
05:27Mais à 13 ans, je vais au Zénith de Lille voir un concert d'un groupe qui s'appelle Toto, avec mon père.
05:33Et je pense que là, je vois le batteur, et je pense que c'est la révélation d'adolescent qui fait que je me dis « Ok, là, il faut travailler pour faire ça ».
05:40Et donc, ouais, après je vais dans cette école qui s'appelle Dante Agostini.
05:44Donc pour te répondre, est-ce que je suis dans mon élément ?
05:47J'apprends énormément de choses.
05:50Ça c'est indéniable, c'est une école qui m'a fait découvrir le jazz, qui m'a fait découvrir la technique, comment bien tenir ses bails, enfin plein de choses.
05:58Par contre, c'est là que j'ai su que je ne voulais pas faire de la musique écrite.
06:03Parce que justement, cette école, c'était une musique dans laquelle on me proposait des partitions, qu'il fallait que je relève, enfin relever, que je joue en tout cas.
06:11Et en fait, j'ai compris que moi, je n'étais pas du tout là-dedans.
06:15T'es dans l'instinct ?
06:15Ouais, je suis dans l'instinct.
06:18Pour moi, un artiste, c'est ça en fait.
06:19C'est pas lire ce qui est écrit, enfin c'est pas jouer ce qui est écrit.
06:23Mais c'est une base quand même, non ?
06:24Pour le coup.
06:24Ouais, je ne suis pas sûr.
06:25En tout cas, dans ma théorie, je ne suis pas sûr.
06:28Je pense que travailler son oreille, moi j'ai travaillé mon oreille énormément.
06:31Et jusque-là, ça ne m'a pas empêché de, tu vois, ça ne m'a pas empêché de travailler.
06:36Et en tout cas, je ne dénigre surtout pas les deux, c'est juste que moi, ce n'est pas ma méthode.
06:40Et ma musicalité, c'est faite autour de l'instinct plutôt qu'autour de l'écriture.
06:44T'as fini quand même dans des festivals de l'espace, Montreux Jazz Festival, Jazz in Martiak, les Solid Days.
06:51T'as fait des tournées de Zenith et t'as fait le Burning Man avec Sofiane.
06:59Cette année, ouais.
06:59Non, mais c'est un truc de fou, le Burning Man.
07:01Comment tu l'as vécu, ce truc-là ?
07:03Déjà, il faut savoir que j'ai appris ça, je crois, trois semaines ou un mois avant d'y aller.
07:07Et déjà, j'étais un peu...
07:09Sofiane me dit, bloque ta date sans me dire ce que c'est.
07:12Mais je me dis, si il me dit ça, c'est qu'il y a un truc big, déjà.
07:15Et quand j'apprends que c'est Burning Man, c'est fou.
07:17Mais en fait, tout est fou.
07:19Tu vois, je suis...
07:20C'est l'une heure...
07:20Des deux heures avant d'arriver au festival, t'es dans le désert.
07:23Y'a rien autour.
07:25Festival dans le désert, tu danses à 6h du matin.
07:28Pendant que le soleil se lève dans le désert du Nevada, c'est fou.
07:31Moi qui me retrouve à jouer, première date aux Etats-Unis pour moi.
07:34Donc dans le désert, au Burning Man, c'est fou.
07:36Enfin, tout est fou.
07:37Tu vois, tout est vraiment fou.
07:38Et en fait, on a fait quatre jours dans le festival.
07:40Donc on a vraiment pas fait l'aller-retour comme d'habitude.
07:42Ah ouais, donc...
07:43Là, on est restés en festivalier et dans le festival.
07:45Donc on a vécu Burning Man comme on devait vivre.
07:48Avec le...
07:50On est partis la veille.
07:51On est partis la veille.
07:53Mais on reviendra, on reviendra.
07:54Next time.
07:54On reviendra.
07:55Pour ton album.
07:56Ouais, on reviendra.
07:56Pour ton album.
07:58Ton projet solo House of Birds.
08:01Avec une collaboration...
08:03Bah, tu as collaboré avec tes potos, en fait.
08:05Et des génies.
08:06Ferdi, Sofiane Pamar, Lossa Pardo, La Maison des Oiseaux.
08:12Comment tu l'as construit ?
08:13Comment tu l'as pensé ?
08:15En fait, le plus...
08:17On est partis de base en se disant
08:19comment je peux parler avec ma batterie ?
08:22Ce qui est souvent l'instrument sur lequel on parle.
08:25Là, on a inversé les rôles.
08:26C'était à moi de parler.
08:27Et donc on est partis d'une base de ça
08:29et de se dire, en fait,
08:31ça n'existe pas dans le paysage musical français.
08:35Donc, on prend des libertés.
08:37Ah bah là, c'est...
08:38Ouais.
08:38Le fait de prendre des libertés,
08:40moi, ça m'a...
08:41Ok.
08:42Quel animal est le plus libre, un peu, du monde ?
08:44Bah, l'animal qui peut voler.
08:45On a tous ce rêve de liberté,
08:46de pouvoir voler, des trucs.
08:47Bah, lui, il peut le faire.
08:49Donc, je me suis dit, ok, l'oiseau.
08:51Et donc, j'ai construit tout mon album
08:53autour de l'imaginaire de l'oiseau.
08:55Entre le vol...
08:56Tu vois, j'ai un titre qui s'appelle Agility.
08:59Fly Like a Bird.
08:59Tu vois, j'ai vraiment des titres comme ça
09:01que j'ai pensé...
09:03Comme si moi, j'étais l'oiseau qui volait.
09:06Tu vois, à travers des paysages différents,
09:08des saisons différents, des climats différents.
09:10En fait, je voulais faire voyager les gens,
09:13le plus de gens possibles,
09:14dans le plus d'endroits possibles.
09:16Mais que tout le monde revienne quand même
09:18au point de départ qui est moi.
09:19Avec une vraie direction artistique,
09:21avec une vraie cohérence,
09:22une vraie touche.
09:23C'est ça.
09:23On te reconnaît.
09:25C'est vraiment un album qui nous emmène en voyage.
09:29Franchement, tu nous racontes une histoire.
09:31Il y a une personne chez qui t'as oublié un truc
09:32il n'y a pas très longtemps,
09:33qui avait un message pour toi.
09:35Let's go.
09:36Yo, mon Vico, mon frère.
09:38Ça va ou quoi ?
09:40J'espère que tu vas bien
09:41et que t'es fier de toi en ce jour de release.
09:43Car moi, je le suis.
09:44Et je remercie la vie de tous les jours
09:46de t'avoir mis sur mon chemin.
09:47Mais tu le sais déjà.
09:51Et on m'a demandé de te poser une question.
09:54Alors, j'ai longtemps réfléchi.
09:56Mais en même temps, je sais déjà tout.
09:59Mais c'est vrai que je sais que
10:01mon style vestimentaire
10:04et mon goût particulier pour la mode
10:05t'inspire beaucoup.
10:07C'est normal.
10:08Du coup, je me suis dit que peut-être
10:09moi aussi, je pouvais m'inspirer à toi.
10:11Et donc, je voulais savoir
10:13à quand tu prédisais
10:15le retour du skinny jeans.
10:18Et évidemment, savoir
10:20si tu allais sauter sur la tendance
10:22tout de suite,
10:23comme tu as toujours été précurseur.
10:25Je pense que ce sera le cas.
10:26Mais voilà, j'aimerais savoir ta prévision.
10:28Je t'embrasse, mon frère.
10:30Eh, Ferdi !
10:31Bisous, Ferdi, merci !
10:34Alors ?
10:34En fait, il faut savoir que Ferdi et moi,
10:37on est en battle de mode constante.
10:39En fait.
10:40Et il me dit que moi, je suis un peu...
10:42Là, ce qu'il veut vous dire
10:43que je suis un peu le liant-clis de la bande.
10:44Il veut dire que
10:44quand il y aura le retour
10:45de la skinny jeans,
10:46je vais sauter dessus.
10:47Et donc, non, sur ce plateau,
10:49je le dis devant tout le monde.
10:50La skinny, ça reviendra pas.
10:51Pas sur moi, en tout cas.
10:52Ça peut revenir sur tout le monde,
10:54mais pas sur moi.
10:54On est trop à l'aise
10:55dans des jeans droits
10:56ou un peu larges.
10:57Mais non, Ferdi, désolé, jamais.
10:59C'est vrai que tu t'achètes
11:00des vêtements absolument
11:01tous les jours.
11:03Tous les jours.
11:04Un peu, ouais.
11:04Une pièce, un truc,
11:05tous les jours.
11:06Mais en fait, tu sais que
11:07j'ai tellement grandi
11:09avec les Prince,
11:10Michael Jackson,
11:11tout ça,
11:12les mecs qui sapent, quoi.
11:12Même Miles Davis, tu vois.
11:14C'est vrai ?
11:15Pour moi, c'est tellement important
11:16et je sais pertinemment
11:17que ça fait partie
11:18de mon artiste.
11:21Enfin, de mon côté artistique,
11:22en tout cas.
11:22De la mode.
11:24De ma façon de m'habiller,
11:25ma façon de me présenter.
11:26Et donc, ouais,
11:28c'est un taf constant
11:29de diguer des nouvelles choses,
11:31de vendre,
11:33de racheter,
11:34de trouver une pièce rare.
11:35Moi, j'adore, en fait.
11:37Et donc, ouais,
11:38c'est devenu une petite passion, quoi.
11:39Une petite passion
11:39qui coûte un peu un billet, mais...
11:41Un peu cher, ouais, tous les jours.
11:42Mais c'est cool,
11:44mais c'est cool,
11:44je m'amuse bien.
11:45Et finalement, tu vois,
11:46regarde, l'univers te réunit,
11:48en tout cas,
11:48te permet de collaborer
11:50avec des gens qui sont...
11:51Tu vois,
11:52la transition incroyable
11:53avec des gens
11:54qui sont un peu
11:55dans la même vibe que toi,
11:57des geniuses
11:58qui aiment aussi la mode.
11:59Je pense à Pharrell Williams
12:00avec qui t'a collaboré
12:01sur une pub,
12:02en l'occurrence.
12:03Même si c'était, voilà,
12:05l'un des projets de Pharrell,
12:06donc vous étiez à distance,
12:08mais c'est quand même pas rien,
12:09finalement,
12:10à un moment donné,
12:11de se retrouver validé par Pharrell.
12:13Comment tu l'as vécu, ça ?
12:14Je l'ai vécu
12:15comme un adolescent de 15 ans
12:17qui reçoit un mail de Pharrell
12:19qui lui dit que...
12:19Les Neptunes.
12:21Qui lui dit merci, déjà.
12:22Ça, c'était fou.
12:24Mais ouais, attends,
12:25je pense que même
12:26il pensait,
12:28c'était impensable.
12:29Tu vois, de dire,
12:30attends, un jour,
12:30je vais me retrouver
12:30avec ma batterie,
12:32il y a Pharrell
12:32qui parle dessus
12:33dans une pub.
12:34Rien que ça,
12:35c'est impensable, tu vois.
12:36Et ça s'est produit deux fois.
12:38Deux fois dans la même année.
12:40Donc, ouais,
12:41c'est un accomplissement de fou.
12:43Et c'est même...
12:43Je suis pas sûr
12:44que je le vive
12:45comme un accomplissement
12:45de travail.
12:47C'est vraiment l'adolescent
12:48qui a accompli un truc, quoi.
12:51Qui a rempli
12:52ses playlists
12:52de son de Pharrell
12:53parce qu'il produisait
12:54tellement de gens
12:55à cette époque-là.
12:56Et en fait,
12:57ce mec, maintenant,
12:57c'est moi qui fais de la...
12:58Oui, j'ai fait de la musique
12:59et même, comme tu dis,
13:00à distance.
13:01Mais j'ai fait de la musique
13:01avec ce gars.
13:03Et donc, pour moi,
13:04c'est l'accomplissement
13:05de 2025, quoi.
13:07Mais tu m'étonnes.
13:08Donc, franchement,
13:09l'année prochaine,
13:10qui ce sera ?
13:11Je ne sais pas.
13:12Ah, à mon avis,
13:13tu n'en es pas prêts.
13:14On n'est pas prêts.
13:15Vraiment,
13:15on s'attend un petit peu
13:16à tout, tu vois.
13:17Vraiment, vraiment, vraiment.
13:18Mais très belle surprise.
13:19On s'attend à tout.
13:20Surtout à l'écoute
13:21de House of Birds.
13:22Merci.
13:23Bijoux magnifiques.
13:24Disponibles.
13:25Disponibles partout,
13:26partout, partout.
13:26Puis un univers visuel aussi.
13:28Donc voilà.
13:29Et puis une tournée
13:29qui suivra en 2026.
13:32Donc voilà,
13:33soyez attentifs
13:34et puis préparez-vous
13:35pour le voyage.
13:37Avant de se quitter,
13:38mon cher ami Vico,
13:39nous avons un rituel
13:41qui consiste à passer
13:42un message universel
13:43aux centaines de millions
13:44de personnes
13:44qui nous suivent
13:45dans le monde entier.
13:47Quel serait-il ?
13:48Alors moi,
13:48le message,
13:49et c'est un message
13:49que je donne souvent aux gens,
13:52c'est de croire en eux.
13:53C'est de...
13:54Moi, mon vecteur,
13:56ça a été la musique.
13:58Mais c'est un métier
13:59comme les autres, en fait.
14:00C'est vraiment...
14:01Moi, mon truc,
14:01c'était la percussion,
14:02c'était de faire de la musique,
14:03c'était d'être sur scène.
14:03Il y a des jeunes
14:04qui veulent être boulangers,
14:05il y a des jeunes
14:06qui veulent être maçons.
14:07Il n'y a pas de...
14:08Comme on dit,
14:08c'est une bête phrase,
14:09mais il n'y a pas de sommetier.
14:10En fait,
14:10le principal,
14:11c'est de se lever le matin
14:12et de faire ce qu'on aime.
14:14Donc,
14:15il faut se battre
14:15pour faire ce qu'on aime.
14:17Mais quand on y arrive,
14:17il n'y a pas meilleure sensation.
14:20En fait,
14:20et avoir les choses simplement,
14:23on les savoure moins.
14:24Moi,
14:24j'ai mis un peu plus de temps
14:25que certaines personnes
14:26pour arriver
14:27où j'en suis maintenant.
14:29Mais tout ce que je fais,
14:30être ici,
14:31j'ai Marie-Lise dans quelques heures,
14:32c'est que du plaisir tout le temps.
14:34Et je pense que le principal,
14:35surtout dans la période actuelle,
14:37c'est de kiffer en fait.
14:38On n'a qu'une vie.
14:40Franchement,
14:40il n'y a pas de...
14:41Il y a des problèmes,
14:42tout le monde a des problèmes
14:43et c'est normal.
14:43Mais le travail,
14:46c'est quand même
14:46le plus important.
14:47Enfin,
14:47le temps qu'on passe au travail,
14:49c'est le plus de temps dans la vie.
14:51Et je trouve que c'est dommage
14:52de le dépenser
14:53à quelque chose qu'on n'aime pas.
14:54Et en tout cas,
14:55et de baisser les bras
14:56tôt
14:57parce qu'on n'y arrive pas,
14:59c'est pas...
15:00Je pense...
15:00En tout cas,
15:01c'était pas ma solution.
15:02Et donc,
15:02mon message,
15:03ça serait vraiment
15:03de croire en ses rêves
15:04et d'aller jusqu'au bout.
15:06En fait,
15:07il n'y a pas de...
15:08Il n'y a pas de temporalité,
15:10il n'y a pas de...
15:10Dans cinq ans,
15:11il faut que je sois ça,
15:12sinon ça ne marche pas.
15:13En fait,
15:13il faut être patient,
15:14travailler,
15:15croire en soi
15:16et croire en soi,
15:16c'est la chose
15:17la plus importante.
15:19Et vous normalement,
15:19vous devrez y arriver.
15:20Longue vie à toi,
15:21Vico.
15:22Merci beaucoup,
15:23beaucoup,
15:23beaucoup.
15:23J'en place une pour Lou
15:25et Lou Piotte
15:26et toute la team
15:27de Scopitone.
15:29Coucou à Julien
15:30qui est venu nous faire
15:30un coucou
15:31aussi dans les studios.
15:33Babou,
15:34Pete,
15:34Ferdi,
15:35merci pour le travail
15:36d'investigation.
15:37Merci pour votre aide.
15:39La famille,
15:40je vous donne rendez-vous
15:40la semaine prochaine,
15:41même heure,
15:41même endroit.
15:42En attendant,
15:43rendez-vous sur la chaîne
15:44YouTube
15:44de Les Gendes Urbaines
15:45pour la version longue
15:46de l'émission.
15:50Et puis,
15:50vous connaissez la chanson
15:51Paix,
15:52amour,
15:53lumière sur vous.
15:55One love la famille,
15:56one love Vico.
15:57Au revoir,
15:57merci pour l'accueil,
15:58c'est trop cool.
15:58Un plaisir.
15:59Reviens quand tu veux.
16:00Merci.
16:00Merci.
16:00Merci.
16:01Merci.
16:15Sous-titrage Société Radio-Canada
16:31Sous-titrage Société Radio-Canada
16:34Sous-titrage Société Radio-Canada
16:37Sous-titrage Société Radio-Canada
16:38Sous-titrage Société Radio-Canada
16:39Sous-titrage Société Radio-Canada
16:42Sous-titrage Société Radio-Canada
16:45Sous-titrage Société Radio-Canada
16:48Sous-titrage Société Radio-Canada
17:18Sous-titrage Société Radio-Canada
Be the first to comment