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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, il est 20h07, sachez qu'à 20h30, Sarah Knafo sera avec nous pour un temps de parole qui est toujours limité,
00:07mais nous la recevrons, ce qui me permet d'ailleurs de vous montrer la couverture du JD News, France Inter, France 2,
00:11ils détournent votre argent, on parlera de cela avec Sarah Knafo aujourd'hui, puisque Mme Ernotte a été entendue par une commission d'enquête.
00:18Ça c'est à 20h30, Elisabeth Lévy, Gilles William Golnadel, Louis Dragnet, Georges Fenech, Johan Ouzahi, Nicolas Sarkozy,
00:25ça a été aujourd'hui une journée tout à fait particulière, un monde, regardez ces images, c'est en plein Paris dans le 16ème arrondissement,
00:34image impressionnante manifestement de gens qui avaient envie tout simplement de lui rendre hommage et peut-être de lui dire des mots,
00:42j'allais dire des mots tendres ou des mots doux, mais en tout cas de lui montrer son affection, leur affection,
00:47et Nicolas Sarkozy était donc dans une librairie, il a pu signer pendant de nombreuses minutes et même plusieurs heures,
00:54puisque c'était aujourd'hui la sortie de son livre, le journal d'un prisonnier, 216 pages,
01:00et je vous propose de voir ce sujet de Noémie Hardy.
01:11C'est une arrivée digne d'une star.
01:14Sous les cris, les applaudissements, une foule médiatique, Nicolas Sarkozy a remercié ses fans.
01:20La dédicace a commencé vers 15h30, des centaines de personnes se sont rassemblées, une file d'attente qui s'étale sur plusieurs mètres,
01:32chacun souhaite rencontrer l'ancien président de la République malgré les heures d'attente.
01:36Je peux attendre une heure, deux heures, j'attends.
01:39Ça me semble tout à fait naturel, il a attendu pendant plus de trois semaines en prison avec une très grande dignité,
01:45et donc attendre trois heures pour lui dire notre admiration à ce sujet, ça me paraît normal.
01:49L'ouvrage de 216 pages paraît exactement un mois après la remise en liberté de l'ex-chef d'Etat.
01:54Il raconte l'enfer carcéral, l'injustice qu'il a vécue.
01:58Les précommandes de son livre ont atteint des records, numéro un, toutes catégories confondues, avant même sa sortie.
02:04J'en éclate pour mes amis, et je pense qu'à quatre jours il peut l'écrire, parce que c'est un écrivain, il ne faut pas oublier cet homme-là.
02:10Et alors tout ce qu'il a fait pour la France, on est bien obligé, comme vous voyez, il y a des milliers de personnes.
02:15Pas de problème pour le lire, et on est très addictif, parce qu'il nous fait plonger dans son univers, dans ce qu'il a vécu, et je trouve ça passionnant.
02:22Nicolas Sarkozy entame une longue tournée de dédicaces, il sera ce jeudi à Marseille.
02:27Forcément les gens interrogés, c'est des fans, c'est bien normal, et vous avez vu, les gens qui attendaient, c'est aussi des fans.
02:32C'est des gens qui l'aiment beaucoup, et ils ont raison, sans doute, de l'aimer beaucoup.
02:38C'est un livre qui est sensible, je ne sais pas si vous l'avez lu, c'est un livre qui parle beaucoup de sentiments,
02:43c'est un livre qui parle beaucoup de Carla Bruni, de ses enfants, de la famille, combien elle a été présente dans ce moment quand même si particulier.
02:50C'est aussi une réflexion sur la justice, on rappelle que le Conseil constitutionnel, depuis, a expliqué qu'il n'aurait jamais dû aller en prison pendant trois semaines.
02:57Ce n'est pas rien quand même sur l'exécution provisoire, c'est-à-dire qu'on l'a dit en début de semaine, d'ailleurs très peu de gens en ont parlé.
03:03Mais si le Conseil constitutionnel avait pris la décision qu'il a prise ces derniers jours, s'il l'avait prise le 15 septembre,
03:11l'exécution provisoire qui n'a pas été débattue dans le procès Nicolas Sarkozy, rendait nul le jugement sur ce point.
03:18Il ne pouvait pas aller en prison.
03:19Donc, qu'il légitimement ait le sentiment qu'il y a eu une injustice, on peut le comprendre.
03:29– Moi, ce que je trouve sidérant avec Nicolas Sarkozy, on peut par exemple faire une comparaison,
03:34jamais vous verrez des scènes comme ça avec François Hollande,
03:36c'est qu'il y a un magnétisme avec un certain nombre de Français qui continuent d'être passionnés par lui,
03:43qui l'ont beaucoup aimé, et qui considèrent qu'il a été le dernier grand président,
03:48et depuis son départ, il y a une forme de déclin du pays.
03:52– Ce n'est pas faux.
03:53– Ce n'est pas gentil pour François Hollande.
03:55– Non, mais François Hollande, je sais bien, il n'y a pas d'émeute, il n'y a pas de cohue,
04:00il y a des gens qui veulent le guerrer chez…
04:01– Les huit ans que nous venons de passer, on met le pays là où il est,
04:06et les cinq ans avant, on fait que M. Macron est arrivé.
04:09– Le terme que vous avez employé, le mot fan,
04:12me semble tout à fait opportun.
04:14– Oui, c'est des fans.
04:15– J'ai notamment suivi sa campagne de 2016, c'était exactement ça.
04:18Il y a des personnes qui adultent Nicolas Sarkozy,
04:22ils sortiraient un disque, ils iraient à c'est le disque,
04:24si Nicolas Sarkozy était sur scène, ils iraient le voir sur scène.
04:27– Oui, il y a quelques raisons politiques quand même.
04:30– Oui, il y a des raisons politiques, mais il a aussi vraiment des fans,
04:33les mots sont vraiment corrects.
04:35– Parce que les gens sentent aussi qu'il aime les Français,
04:39et qu'il aime la France,
04:40ce qui n'est pas forcément le cas de tous les présidents.
04:43– Oui, oui.
04:44– Écoutez, moi je suis impressionné quand même,
04:46le fan est quand même nombreux là,
04:49je trouve ça assez impressionnant,
04:51j'avoue que je suis…
04:52Mais surtout, sur le fond des choses,
04:55si ceux qui ont pris la décision,
04:58que nous avons en majorité critiquée,
05:02c'était pour l'humilier,
05:05c'est plutôt raté.
05:06Parce qu'encore une fois, j'ai dit ici qu'il est rentré la tête haute,
05:11mais il a toujours la tête haute aujourd'hui,
05:13donc c'était raté.
05:14– Écoutez, François-Olivier Gisbert,
05:16qui a fait une analyse psychologique,
05:18manifestement le combat peut ranimer le combattant Nicolas Sarkozy.
05:24– C'est sa façon de rebondir.
05:25Lui, il a besoin aussi d'être attaqué pour exister,
05:29on voit bien que ça lui plaît, l'odeur de la poudre, etc.
05:32Là, il en a pris plein la tronche,
05:35et d'ailleurs, il ne veut pas paraître comme une victime.
05:38À aucun moment, il a dit,
05:39oh là là, qu'est-ce que j'en ai bavé,
05:40oui, la bouffe n'est pas terrible,
05:43enfin ça, on le sait, en prison,
05:44c'est pas ce qu'il y a de mieux,
05:46mais vous voyez, il n'était pas du tout…
05:48Oui, il en parlait comme s'il avait fait un petit voyage quelque part,
05:51il est passé à autre chose, quoi.
05:52Et c'est ça qui est toujours fascinant,
05:55quand on le connaît depuis longtemps, ce qui est mon cas.
05:57Il y a eu des hauts et des bas,
05:57comme je le dis d'ailleurs dans le petit chapeau de l'interview,
06:00parce qu'il y a eu même beaucoup, beaucoup de bas entre nous,
06:03mais c'est quelqu'un qui passe toujours…
06:07Enfin, il est inarrêtable à un côté indestructible,
06:10parce que dès qu'il y a un problème, il repart.
06:12Il repart.
06:13Et j'ai pensé vraiment que ce que faisait la justice,
06:17c'était très contre-productif,
06:19parce qu'ils veulent se le payer,
06:20mais c'est pas comme ça qu'ils vont se le payer,
06:22parce que là, c'est tellement frontal
06:23que de toute façon, il s'en sortira.
06:26– Et puis François-Olivier Gisbert a donc interrogé pour le point Nicolas Sarkozy,
06:30puis il y a cette phrase qui a été beaucoup commentée
06:32sur le parallèle entre Bardella,
06:34Jordan Bardella,
06:36« Les conditions d'une explosion ont rarement été à ce point réunies dans notre pays,
06:39on en a parlé hier. »
06:40Quand j'ai rencontré Jordan Bardella,
06:41qui incarne ce courant,
06:42il m'a fait un peu penser au RPR au temps de Chirac,
06:45son discours n'est pas très différent d'une autre à l'époque,
06:47emmené par Marine Le Pen,
06:48l'autre elle, disons canal historique et fidèle à ses origines,
06:51ni de droite ni de gauche,
06:52et son projet économique est plus proche de celui du LFI que celui du LR.
06:55La fondatrice du RN pense que son électorat ne peut pas accepter la retraite
06:59au-delà de 62 ans.
07:02– Elisabeth Lévy.
07:04– Non, sur son analyse politique,
07:05il pose la question,
07:08il explique aussi pourquoi l'union des droites,
07:09c'est quand même plus facile à dire qu'à faire,
07:11surtout avec un parti qui n'est pas...
07:13– Ce n'est pas l'union des droits.
07:13– Non mais justement, ça explique en tout.
07:16Maintenant, moi ce qui me frappe,
07:17c'est que d'abord, c'est une adhésion affective,
07:19comme vous l'avez dit,
07:19je ne suis pas sûre que ce soit une adhésion politique,
07:22je pense qu'il y a aussi beaucoup de gens,
07:23en tous les cas, dans les électeurs du RN, c'est sûr,
07:26mais même à LR,
07:27qui se rappellent aussi que son bilan sur beaucoup de points
07:30n'a pas répondu à ses promesses.
07:33Il y a beaucoup de gens qui se souviennent de ça.
07:35Simplement, effectivement...
07:37– Il fait 48 et demi, je rappelle.
07:39– Comment ?
07:39– Il fait 48 et demi contre Hollande,
07:41après 5 ans d'un quinquennat qui a été difficile.
07:45– Oui, il a été difficile, pardon,
07:47mais il avait quand même promis.
07:48– Il fait 48 et demi, Hollande, il n'a même pas pu se reproduire.
07:51– En tous les cas, je vais parler juste pour moi,
07:53moi je lui en ai voulu sur l'immigration,
07:55d'avoir promis des choses,
07:57et vous connaissez l'expression qui n'est pas de moi,
08:00il avait promis le Karchner et c'était Kouchner,
08:02mais il n'empêche que vous avez raison,
08:04dans les présidents qu'on a eus,
08:05depuis Mitterrand à peu près,
08:07parce que moi je ne partage pas l'admiration générale
08:09pour Jacques Chirac,
08:11il n'y avait pas de gens qui avaient cette force
08:13et cette force de bagarreur, c'est vrai.
08:16– Voilà ce qu'on pouvait dire en tout cas sur...
08:17– Enfin, on sent peut-être aussi au fil des années
08:21et des difficultés en France que sa pensée, elle aussi, a évolué
08:26et maintenant, effectivement, il ne regarde pas de la même manière
08:30les gens du Rassemblement national y conduisent leurs responsables.
08:33– Ça c'est un paradoxe, je veux dire, c'est un paradoxe,
08:36c'est-à-dire que plus le temps passe dans certaines professions
08:39et sans doute plus ton expérience, le recul, ton intelligence,
08:44pourquoi pas, te sert.
08:47Et malheureusement, sans doute Nicolas Sarkozy serait peut-être,
08:52serait-il un meilleur président qu'il ne l'a été il y a 20 ans
08:56parce qu'il y a encore cette expérience, cette distance
08:59et même l'homme fait qu'on est peut-être différent
09:02avec plus d'expérience de ce point de vue-là, dans ces fonctions-là.
09:05– Oh, pas que, hein ?
09:06– Dans ces fonctions-là, pas dans toutes les fonctions.
09:08– Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait.
09:10– Oui, mais ça dépend, par exemple, dans la créativité,
09:13souvent, la jeunesse est un peu important.
09:15– Les écrivains, c'est un peu différent souvent.
09:18– Oui, parce qu'il faut beaucoup d'énergie pour créer.
09:20– Non, il y a des écrivains qui écrivent vieux et bien.
09:22Franchement, laissez-moi en trouver.
09:25– Généralement, tu t'aperçois que tu as créé souvent,
09:28avant 45, l'essentiel, mais bon, peu importe.
09:31– Mais vous, ici, il y a une comparaison que je trouve intéressante.
09:33Vous regardez Donald Trump, entre son premier mandat
09:35et son second mandat.
09:36On voit bien que dès la prise en main de l'administration américaine,
09:41il n'a pas du tout commis les mêmes erreurs que cette élément.
09:43– Magnifique transition, puisqu'on parle d'autres problèmes.
09:45– Non, je n'en donnerai pas sa chance à M. Macron, même avec 50 plus.
09:48– Mais il l'a déjà eu, là !
09:49– Non, mais ce que peut sous-entendre, Pascal,
09:53c'est que c'est vrai que Nicolas Sarkozy,
09:54pour un certain nombre de Français,
09:55quand il voit l'atomisation de la vie politique,
09:58il voit Nicolas Sarkozy comme un possible recours.
10:00Ça, c'est vrai.
10:01Il y a beaucoup de Français qui se disent « Ah, et ici, et ici, et ici ».
10:04– Dans ces fonctions-là, si particulières,
10:06par exemple, la République, c'est une fonction
10:07qu'on en a tellement particulière.
10:09De Gaulle a 67 ans quand il prend le pouvoir.
10:1267 ans, donc il a toute sa vie derrière lui.
10:14Et puis, voilà.
10:16On n'est pas peut-être débarrassé
10:18à un certain âge de certaines choses,
10:20j'allais dire certaines vanités.
10:21et tu es peut-être plus enclin à travailler pour la France.
10:26– On devient moins…
10:27– Comment ?
10:28– Non, non.
10:28– Peut-être ?
10:29– Non, mais moi, je le crois.
10:30Moi, je trouve que c'est un des seuls avantages de vieillir,
10:32on devient plus intelligent.
10:34Donc, vous le dites, je le trouve pas.
10:36– Vous êtes encore là, c'est jeune.
10:37– Non, mais pas dans tous les jobs, bien sûr.
10:41Bon, Trump.
10:42Moi, je trouve que parmi toutes les choses
10:43qu'on a entendues ces dernières heures,
10:45ce qu'a dit Trump me paraît le plus important.
10:47Ce matin, on a ouvert l'émission avec ça.
10:48Ce qu'il dit sur l'Europe, c'est-à-dire que c'est une vision extérieure,
10:51il nous dit « on est fichus ».
10:53Bon, ce qui n'est pas très gaulliste de penser qu'on est fichus.
10:56On est d'accord.
10:57Bon, on n'est jamais fichus.
10:59Mais je vous propose d'écouter Donald Trump sur l'Europe.
11:03– L'Europe est un endroit différent.
11:05Si elle continue sur cette voie, l'Europe ne sera plus pareille
11:09et nombre de ses pays ne seront plus viables.
11:14Leur politique migratoire est un désastre.
11:16Ce qu'ils font en matière d'immigration est un désastre.
11:20Nous aurions pu connaître le même désastre ici,
11:22mais j'ai réussi à tout stopper.
11:24Si vous regardez Paris, c'est un endroit bien différent.
11:27J'adore Paris.
11:28Mais ce n'est plus le Paris que j'ai connu.
11:30Si vous observez Londres,
11:32ils ont un maire nommé Khan.
11:34C'est un maire horrible.
11:37Il est vicieux et dégoûtant.
11:39Il est terrible.
11:41Londres n'est plus ce qu'elle était.
11:42J'adore Londres, mais je déteste ce qu'il s'y passe.
11:46Il aurait pu se passer de vicieux et dégoûtant.
11:49Mais sur le fond, d'abord, pourquoi le dit-il ?
11:52Parce que ça a commencé vendredi.
11:53Ça a commencé avec Vance, à Berlin.
11:56Il y a eu le document vendredi.
11:58– La stratégie.
11:58– À Munich, c'était à Munich, Vance.
12:01– Moi, ce que je trouve très intéressant,
12:03c'est que dans cette revue,
12:04la stratégie américaine est mise noir sur blanc
12:07et il a expliqué que l'Amérique doit se retirer de partout,
12:10sauf de l'Europe.
12:11Et on voit qu'il y a toujours cette espèce de lien.
12:13Et c'est Donald Trump qui explique très durement
12:17ce qui pourrait nous arriver, selon lui.
12:19Et donc, on voit qu'il y a quand même cet attachement
12:20et on sent une quasi-volonté d'intervenir moralement
12:24pour l'Europe parce qu'il la considère en perdition.
12:26– S'il dit cela aussi, c'est d'abord pour parler aux Américains.
12:29Il parle d'abord aux Américains
12:30avant de parler aux Européens, me semble-t-il.
12:32C'est un message adressé à son électorat
12:33pour dire à son électorat à quel point sa politique migratoire
12:36à lui est bonne, précisément parce qu'il va éviter à l'Amérique
12:39ce qui arrive à l'Europe.
12:41– Vous savez, les Américains qui arrivent à Roissy
12:43et qui font Roissy-Charles-de-Gaulle, centre de Paris,
12:47ils passent la porte de la Chine, c'est affreux.
12:49– Ils doivent se dire où on est tombés.
12:51– Ah oui, c'est affreux.
12:51– Il y a des tentes de migrants partout.
12:53– Mais tous nos amis étrangers qui arrivent à Paris
12:57sont assez sidérés.
12:59Les Américains et les Chinois
13:01qui n'ont pas vraiment l'habitude
13:03des sociétés multiculturelles,
13:04je ne vous dis même pas le rébahissement.
13:07– Il n'est pas d'amis chinois.
13:08– Moi, je suis partagé, parce qu'en fait,
13:10il dit des vérités, notamment sur notre faiblesse.
13:13– Bien sûr.
13:13– Et d'ailleurs, il donne raison généralement
13:15donc qui a été tellement critiqué,
13:17parce que moi, je n'ai pas entendu
13:18qu'il allait rester en Europe
13:19et que ça fait des années qu'on se dit
13:21les Américains vont partir.
13:23Il serait quand même temps qu'on prenne la mesure
13:25de ce que ça signifie.
13:27Et en même temps, il y a quand même
13:28une forme d'ingérence.
13:30Il fait des gros clins d'œil
13:31qui ressemblent un peu à ce qu'il a dit
13:33aux Argentins.
13:34Votez Milley et je vais vous aider.
13:37Il dit, si vous choisissez des leaders
13:39qui me conviennent.
13:41– Je t'en supplie.
13:43– En matière d'ingérence,
13:45je peux te dire que la politique,
13:47les déclarations européennes
13:49de la Commission européenne
13:50et d'autres instances européennes
13:52pour critiquer la manière de faire
13:55des Américains dans leur politique migratoire,
13:58ils n'ont pas été en reste non plus d'ingérence.
14:01Alors, ingérence pour ingérence,
14:02je suis désolé.
14:03Mais ce que je voudrais dire surtout,
14:05c'est que je persiste à penser,
14:06je persiste à penser
14:07qu'il le dirait
14:10avec un peu moins de vulgarité,
14:13ça n'en aurait que plus de portée.
14:15C'est vraiment dommage.
14:16Mais sur le fond,
14:18je considère que son analyse
14:21est malheureusement
14:22totalement fondée.
14:24– Deuxième passage sur la faiblesse
14:26des gouvernements,
14:27le politiquement correct,
14:28le délabrement,
14:29il dit des choses très comparables
14:30à Poutine d'ailleurs.
14:31C'est ça qui est assez étonnant.
14:35– La plupart des nations européennes
14:41se délabrent.
14:43Elles se délabrent.
14:44Je pense qu'ils sont faibles.
14:46Et je pense qu'ils veulent tellement
14:47être politiquement corrects
14:49qu'ils ne savent juste pas quoi faire.
14:51– Ils veulent tellement
14:55être politiquement corrects
14:56que ça les affaiblit.
14:58– Regardez le maire de Londres,
15:01c'est un désastre.
15:02Il a des idées bien différentes
15:04de ce qu'il devrait avoir
15:05et il a été élu
15:06parce que beaucoup de gens
15:07sont entrés dans le pays
15:08et ont voté pour lui.
15:09C'est ce qui se passe.
15:10– Georges Fedeck,
15:13d'une certaine manière,
15:14vous êtes l'incarnation
15:15de ce que dit M. Trump.
15:16C'est-à-dire que vous-même,
15:18homme plutôt de droite,
15:19vous avez tellement voulu
15:21être politiquement correct
15:23pendant 40 ans,
15:24mais pas que vous,
15:25tout l'espace médiatique.
15:26Regardez les coups
15:27que prend CNews
15:28en précisément
15:29témoignant de la réalité,
15:31les coups que prend Europe 1,
15:33les coups que prend
15:33le journal du dimanche,
15:34simplement en témoignant
15:35de la réalité.
15:36Et le cœur,
15:38le cœur du problème,
15:39c'est le courage,
15:40c'est ce que dit très très bien
15:41Donald Trump.
15:42Ils ont tellement
15:43le politiquement correct.
15:45Ils veulent tellement
15:46être au banc
15:47de cette société médiatique
15:48parce que quand t'es artiste,
15:49quand t'es homme politique,
15:51quand t'es journaliste,
15:52si t'es pas dans le moule,
15:53t'es dehors.
15:54Et vous,
15:54vous avez incarné ça.
15:56Écoutez,
15:56je ne sais pas si j'ai incarné...
15:57Mais avec toute la gentillesse
15:59que je vous dis,
16:00vous savez bien.
16:00J'aime beaucoup votre franchise.
16:02Oui,
16:02on est là pour ça.
16:04C'était la vie,
16:05c'était d'autres années.
16:06Je suis certain
16:07que vous le pensez,
16:08intimement.
16:10Je ne sais pas moi
16:11si je suis l'incarnation
16:12de ce politiquement correct.
16:14Je pense qu'il y en a un
16:15sur ce plateau
16:15qui pourrait témoigner
16:16de ce que j'ai subi
16:18à titre personnel
16:18puisque vous m'interpellez
16:20à titre personnel.
16:20Non,
16:20mais vous l'avez été,
16:21vous,
16:21le mouvement...
16:22Je peux vous dire que...
16:23Non,
16:23non,
16:23à titre personnel.
16:24Il le sait,
16:25c'était mon avocat.
16:26J'ai été traduit devant
16:27moult juridictions
16:29parce que...
16:30Mais ce n'est pas le problème,
16:31ce n'est pas un problème personnel.
16:33Moi,
16:33je crois que Trump a raison.
16:35Vous voyez,
16:36sur le fond,
16:36il a raison.
16:37Et je n'y vois pas du tout
16:38derrière pensée politique
16:39par rapport à l'OTAN
16:41ou par rapport à une forme
16:42de vassalisation de la France.
16:44Non,
16:45je crois qu'il est attaché
16:46à l'Europe
16:47et je pense qu'il tire
16:48la sonnette d'alarme.
16:49Oui,
16:50mais ce que je veux vous dire...
16:51Comme l'avait fait Gide Vance
16:52quand il avait parlé
16:52attention à votre liberté
16:54d'expression,
16:55on y est avec les histoires
16:55du label.
16:56Ce que je veux vous dire,
16:57c'est que lorsque Nicolas Sarkozy
16:58dit le front au républicain
17:00sautera le prochain coup,
17:02justement,
17:03il se met dans une posture
17:04gaulliste
17:05ou gaullienne.
17:06C'est-à-dire que ce qui est
17:07plus important que tout,
17:08c'est la France.
17:09Et dans l'attitude parfois
17:11sur l'union des droits...
17:13C'était pas tant la France...
17:17Elle a raison Elisabeth
17:18quand elle a dit tout à l'heure
17:19au Carcère,
17:20on n'a pas fait tout ce qu'il fallait faire.
17:21C'était pas tant la France
17:22qui était au centre,
17:23c'était les intérêts du parti.
17:25C'est ça que je veux vous dire.
17:26Et hélas,
17:27la France aujourd'hui,
17:2840 ans plus tard...
17:29La peur,
17:29la peur,
17:30la peur des médias,
17:31la peur de la une du monde,
17:33de la libération...
17:33Georges,
17:34quand même...
17:34C'est ce que je vous dis,
17:35vous n'existez pas,
17:36le GDD n'existait pas.
17:37C'est ce que je vous dis.
17:38Oui, mais le courage !
17:39Vous pensez vraiment
17:40que quand le président des Etats-Unis
17:41parle de l'Europe,
17:42c'est parce qu'il aime l'Europe
17:43qu'il n'a pas d'arrière-pensée,
17:44qu'il n'y a pas d'arrière-pensée,
17:45qu'il n'y a pas d'arrière-pensée.
17:47Ça paraît quand même...
17:48J'espère qu'il y en a.
17:50C'est le chef du monde !
17:52Il y a une posture américaine
17:56d'un point de vue commercial
17:56avec l'Europe
17:57qui est extrêmement...
17:59Non, mais c'est un rapport de force
18:00qui est quand même assez brutal.
18:01Et je prends deux exemples.
18:03Non, mais l'industrie de défense,
18:05c'est très brutal.
18:06Et l'aviation civile,
18:08Airbus...
18:08Vous voyez, Jean-Claude,
18:10un peu de discipline,
18:11s'il vous plaît.
18:12On est en retard déjà
18:13et Sarah Knafow est avec nous.
18:15Il faut lui laisser du temps de parole.
18:16C'est là une du GD News
18:17de Laurence Ferrari
18:18et de toutes les équipes
18:19qui est formidable.
18:20D'ailleurs, il y a également
18:20un excellent papier
18:22sur notre ami Jean-Claude Darmon.
18:24Oui.
18:24Qui est une réussite extraordinaire,
18:26Jean-Claude Darmon.
18:27D'ailleurs, vous apparaissez
18:27dans une photo.
18:28Non, mais c'est une réussite
18:29à la française.
18:29Moi, je connais depuis toujours
18:30Jean-Claude Darmon.
18:31Il était d'une famille
18:32de je ne sais combien d'enfants
18:33qui arrivent émigrés à Marseille.
18:37Il a bâti un empire.
18:39Il a inventé un métier.
18:41Ce métier, c'est Jean-Claude Darmon.
18:42C'est un métier qu'il a inventé.
18:44C'est donc...
18:45C'est formidable.
18:46Bon.
18:46Et je crois qu'il sera là d'ailleurs
18:48demain avec nous.
18:48Le J.D. News
18:51et Sarah Knafo,
18:52dans une seconde.
18:56Même elle, la...
18:57Sarah Knafo est avec nous.
18:58Et alors, Sarah,
18:59je suis obligé de...
19:00Sarah Knafo,
19:01je suis obligé de le dire.
19:01Vous avez six minutes.
19:03Alors, vous avez le droit
19:03de rester de temps en temps,
19:05d'écouter
19:06et parfois de parler.
19:07Parfois.
19:08Six minutes.
19:08Ah !
19:09Ça, c'est une seconde déjà.
19:10Bon.
19:10Je voulais, avant de parler
19:12effectivement de la une
19:12du J.D. News
19:13et de parler de France Inter,
19:15de France 2,
19:16d'écouter également
19:16Mme Ernotte.
19:17Je voulais simplement...
19:17Simplement,
19:18j'ai découvert cette information.
19:19Vous êtes convoqué
19:20par le comité de déontologie
19:22de la Cour des Comptes.
19:23Et quel est le griève ?
19:24Vous avez critiqué cette cour
19:25en qualité de membre
19:26de cette institution
19:27et la possible arrivée
19:28de Rémi Rioux.
19:30Et visiblement,
19:30il y a quelqu'un
19:31de mal intentionné
19:31qui a fait fuiter
19:32cette information.
19:34Est-ce M. Moscovici ?
19:36Est-ce un autre ?
19:36Je n'en sais rien.
19:37Mais manifestement,
19:38il y a quelqu'un de la Cour
19:39qui a fait fuiter cela.
19:40Et ça montre
19:41que la bataille sera dure,
19:43bataille culturelle,
19:44que vous serez visé
19:45puisque vous êtes membre
19:45de la Cour des Comptes.
19:46C'est bien cela.
19:47Et on vous reproche
19:47de vous être exprimé
19:49sur cette Cour des Comptes.
19:50Et le conseil,
19:53le comité de déontologie
19:55vous convoque.
19:57Plus précisément,
19:58puisque maintenant,
19:59c'est public,
19:59on ne me reproche pas
20:00de m'être exprimé
20:00sur la Cour
20:01puisque je ne peux pas
20:02critiquer la Cour des Comptes
20:04à laquelle j'ai toujours
20:05rêvé d'appartenir.
20:06Donc, par définition,
20:07ce n'est pas la Cour
20:07que je critique.
20:08mais c'était,
20:09ce qu'on me reproche,
20:10un tweet sur l'arrivée
20:11de M. Rémi Rioux
20:12qui est public.
20:13Donc, voilà,
20:14je ne vais pas répéter
20:14mes propos,
20:15ils sont publics.
20:16Je ne vais pas m'exprimer
20:17sur le fond
20:17puisque manifestement,
20:18j'aurai à m'en expliquer
20:20devant ce comité de déontologie.
20:22Mais alors,
20:22sur la forme,
20:23je dois dire
20:23que je suis extrêmement choquée
20:25d'avoir reçu l'email
20:28me convoquant
20:28au conseil de déontologie
20:30quasiment à la même minute,
20:32en tout cas à la même heure,
20:34qu'un message
20:34d'un journaliste du Parisien,
20:36pour ne pas les citer,
20:37qui me demandait
20:38est-ce que c'est vrai
20:38que vous êtes convoquée ?
20:40Donc, c'est presque lui
20:40qui me l'a appris.
20:41Je suis allée voir
20:41dans mes mails ensuite
20:42en me disant
20:42est-ce que c'est vrai
20:43que je suis convoquée ?
20:44Et résultat, je l'étais.
20:45Alors, je ne sais pas
20:46qui fait fuiter
20:47ce genre d'informations,
20:48mais j'ai quand même
20:49envie de vous dire
20:49que c'est cette personne-là
20:50qui déshonore la Cour des comptes.
20:52Qui a intérêt ?
20:53Vous savez,
20:54la bataille culturelle,
20:56moi, j'étais l'autre jour,
20:57je l'ai citée d'ailleurs.
20:58J'étais dans un endroit
20:59où le nom de M. Moscovici
21:02était cité.
21:03Et il y avait un préfet
21:04qui était là,
21:06qui a assisté
21:06à une réunion
21:07et on parlait
21:09d'une personne
21:10qui aurait pu
21:11être déplacée
21:13d'un quelconque endroit.
21:16Et Pierre Moscovici
21:17aurait dit
21:17« Non, non, lui,
21:19on en aura besoin
21:19en 2027 ».
21:20C'est-à-dire que
21:21l'État profond
21:21se met en place,
21:23l'État profond
21:23a anticipé
21:24un changement de régime
21:25et l'État profond
21:27ne veut pas
21:28de ce changement de régime.
21:29Les petits hommes gris
21:30veulent leur pouvoir.
21:31Donc, ils sont en train
21:32de tout verrouiller
21:33à tous les niveaux.
21:34Alors, ça sera
21:34au nouveau pouvoir
21:35si tant est
21:36qu'il soit présent,
21:38si tant est
21:39qu'il y a un nouveau pouvoir,
21:40de mettre en place
21:41une administration
21:41un peu comme l'a fait
21:42Donald Trump.
21:43Parce que quand tu arrives,
21:44on ne vote pas
21:45pour M. Moscovici.
21:46On ne vote pas pour lui.
21:47On vote pour un homme politique
21:48qui applique
21:49une politique
21:50et puis qui la met en place,
21:52ce qui me paraît
21:52la moindre des choses.
21:53Il sera inamovible.
21:55Sauf si...
21:56Le prochain prépombré
21:57dans le cours des comptes
21:58sera nommé pour 9 ans,
21:59c'est ça ?
22:00Oui.
22:00Alors, M. Rioux,
22:02il faut quand même dire
22:03son profil.
22:04C'est l'agence
22:05de développement.
22:06L'agence française
22:06de développement.
22:06Voilà.
22:07Qui a été donnée
22:08600 000 euros,
22:09par exemple,
22:09à Marrakech
22:10pour je ne sais quoi
22:11ou au Maroc
22:11pour je ne sais quoi.
22:13Qui a été donnée
22:13à Gaza pour...
22:1413 milliards de votre budget,
22:15je crois.
22:15Voilà.
22:16C'est quelqu'un
22:17qui a doublé les effectifs.
22:19C'est vraiment...
22:19C'est une caricature.
22:22C'est une caricature.
22:23C'est-à-dire que l'homme
22:23qui va être à la cour des comptes,
22:25c'est un homme
22:25qui vide les caisses
22:26depuis je ne sais
22:27combien d'années.
22:29Ce sont des caricatures.
22:30Nommées par le président
22:31de la République,
22:31on le rappelle.
22:32Mais c'est l'État profond.
22:34Important.
22:34C'est les petits hommes gris
22:35dont on parle régulièrement.
22:36C'est un socialiste.
22:37Oui, c'est un socialiste,
22:39bien sûr.
22:39Pour ma gouverne,
22:40Mme Vallaud-Belkacem,
22:42membre de la cour des comptes,
22:43quand elle a indiqué
22:45qu'il fallait encore davantage
22:47prendre d'immigrés,
22:47comme ça,
22:48on allait encore gagner
22:49plus d'argent.
22:49Elle est convoquée quand ?
22:51Oui, elle pourrait,
22:53parce qu'effectivement,
22:54elle fait de la politique.
22:54Elle me semble que ça
22:55un tout petit peu de sa réserve.
22:56Oui, elle fait de la politique.
22:57Elle est convoquée.
22:59Bon.
22:59En tout cas,
23:00Sarah Knafo est avec nous ce soir
23:04et elle va pouvoir nous parler
23:06de France Inter,
23:08de France 2.
23:09Il détourne votre argent.
23:10Alors, on va écouter
23:11dans une seconde Mme Ernotte.
23:14Mais sur le fond,
23:17un service public,
23:18c'est pas mal.
23:20Si vraiment,
23:21il est au service du téléspectateur,
23:23s'il propose de la culture,
23:25s'il y a impartialité de l'information.
23:28Moi, j'ai aimé ce service public.
23:31de l'ORTF des années 70 et 80.
23:33J'ai aimé Jacques Chancel,
23:34j'ai aimé Bernard Pivot,
23:36j'ai aimé ces spectacles
23:37qu'on pouvait voir,
23:38même de divertissement,
23:40de qualité.
23:40Ça avait toute sa place.
23:42Alors, vous l'avez aimé
23:43à une époque
23:43où il était économiquement logique
23:45et raisonnable
23:46de se dire
23:47que les coûts fixés
23:48étaient tellement importants
23:49pour avoir une chaîne de télévision
23:50que c'était normal
23:51que l'État,
23:52puisqu'il n'y avait pas encore de marché,
23:53que l'État investisse.
23:54Il y avait une chaîne de télévision
23:55et ça coûtait très cher.
23:57Aujourd'hui,
23:57vous avez 300 chaînes.
23:59N'importe qui peut créer
24:00sa propre chaîne de télévision
24:01avec un micro
24:02et un ordinateur.
24:04Donc, aujourd'hui,
24:05ça n'est économiquement
24:05plus raisonnable.
24:06C'est comme si je vous disais
24:07est-ce que vous considérez
24:08que l'État est légitime
24:09pour fabriquer des allumettes ?
24:12Ça peut paraître absurde.
24:13Vous allez me dire
24:13pourquoi l'État fabriquerait des allumettes ?
24:15Le privé peut le faire.
24:16Et pourtant,
24:17si on remonte à 1872,
24:18l'État avait le monopole
24:19de la fabrication des allumettes.
24:21Et il y avait des gens
24:22qui aujourd'hui,
24:22comme Mme Ernotte,
24:23comme Mme Saint-Crie,
24:24comme le service public,
24:26comme Mme Élise Lucet,
24:27vous disiez
24:27mais non,
24:28il faut absolument
24:28que l'État garde.
24:30Il y avait les Élise Lucet
24:31et les Saint-Crieg de l'époque
24:32qui nous disaient
24:32l'État doit garder
24:33le monopole
24:33de la production des allumettes.
24:35Et pourtant, non,
24:36cette mission est devenue obsolète.
24:37Donc, on a arrêté.
24:38Vous parlez de service public.
24:40Qu'est-ce qu'un service public ?
24:41Un commissariat,
24:43une armée,
24:44une école.
24:45Quand on cite
24:46notre système de santé,
24:48tout ça tombe en ruine,
24:50à peu près.
24:50Ou en tout cas,
24:51tous les Français se demandent
24:52pourquoi ils payent autant
24:52pour recevoir si peu.
24:54Et à côté,
24:55voilà qu'on a l'argent
24:55et les moyens
24:56pour financer Fort Boyard,
24:59pour payer les salaires
25:00de Mme Élise Lucet,
25:04de Mme Delphine-Arnaud.
25:05Ça coûte 4 milliards.
25:06Ça coûte 4 milliards.
25:07C'est-à-dire que c'est la moitié
25:08du budget du ministère
25:08de la culture.
25:082 milliards et demi
25:09France Télévisions
25:10et le reste.
25:11Et le reste pour les chaînes
25:12de radio,
25:13pour la France Média Monde,
25:14etc.
25:15C'est-à-dire que vous avez
25:16le ministère de la culture,
25:17c'est 8 milliards en tout.
25:19À l'intérieur,
25:19l'audiovisuel public,
25:20c'est la moitié.
25:214 milliards.
25:22Donc on peut se faire
25:22braquer le Louvre.
25:23On peut avoir des inondations
25:25au musée du Louvre.
25:26Mais à côté,
25:27Mme Ernotte,
25:27elle,
25:27elle touchera toujours son salaire
25:29alors même qu'elle perd
25:30des auditeurs,
25:30alors même qu'elle est
25:31toujours dans le rouge.
25:32C'est-à-dire qu'on finance
25:33et on met au pot commun
25:34tous les ans.
25:35Mais ça reste dans le rouge.
25:36Pour donner un exemple
25:41en 1987
25:42avec la première chaîne
25:43qui était TF1.
25:44On l'a vendue.
25:45On a trouvé repreneur
25:46Martin Bouygues
25:47et le groupe est devenu bénéficiaire.
25:49Il a même battu France 2
25:50comme quoi
25:51il y avait un public
25:51et un marché.
25:52Bon.
25:533 minutes sont passées.
25:54Me dit Benjamin Nau
25:56qui a un chronomètre.
25:57Je voudrais qu'on écoute
25:57Mme Ernotte
25:58qui aujourd'hui était donc
26:00la présidente de France Télévisions
26:01qui a été auditionnée
26:01par la commission d'enquête
26:02sur la neutralité,
26:03le fonctionnement
26:04et le financement
26:05de l'audiovisuel public
26:06créé par les députés
26:06du groupe Eric Ciotti.
26:08Il y avait Charles à l'oncle
26:09et puis il y avait manifestement
26:11un président
26:12qui, c'est le député
26:14d'Edouard Philippe.
26:15Horizon.
26:15Voilà.
26:16Bon.
26:16Manifestement, lui,
26:17il avait choisi son camp.
26:18C'est le président de la commission.
26:19Oui.
26:19Donc lui, il s'est pris.
26:21Non.
26:21Oh, je l'ai écouté.
26:22Il sortait les rames
26:24de temps en temps
26:25pour aider Mme Ernotte
26:26si vous me permettez.
26:27Moi, je n'ai pas eu cette impression.
26:28Moi, je l'ai eu.
26:29Mais on va quand même l'écouter.
26:31C'est lui qui ne voulait pas
26:32que M. Patrick Sébastien
26:34soit entendu.
26:35Peut-être.
26:36Mais moi, j'ai écouté
26:38deux heures et demie d'audition
26:39et je trouve qu'il a plutôt
26:41bien fait son rôle.
26:42Eh bien, écoutez,
26:42vous voyez pourquoi
26:43la parole est contradictoire
26:44sur notre plateau.
26:45Ça s'appelle le pleuralisme.
26:45Exactement.
26:46C'est ça qui est formidable.
26:47Et c'est deux opinions.
26:50Bon.
26:50Écoutons Mme Ernotte
26:51sur CNews.
26:53Rhaïm.
26:53Vous m'avez interpellée
26:54sur CNews
26:57et l'article
26:58du Figaro.
27:02Je voudrais rappeler
27:03que j'ai dit
27:05que CNews
27:05et France Télévisions,
27:06je considère que
27:08nous ne faisons pas
27:08le même métier, en fait.
27:10Je vous renvoie d'ailleurs
27:11aux signatures
27:12de nos deux chaînes.
27:13À France Télévisions,
27:13nous considérons
27:14que l'information
27:15n'est pas une opinion.
27:17À CNews,
27:18c'est venez avec vos convictions,
27:19vous vous ferez une opinion.
27:21Et M. Nedjar lui-même,
27:22le patron,
27:23a qualifié CNews
27:24de chaîne d'opinion
27:25au pluriel.
27:25Opinion.
27:26Alors,
27:27quand je parle
27:27de chaîne d'opinion,
27:28que je sois claire,
27:29ce n'est pas du tout
27:30un jugement moral.
27:31C'est un autre modèle éditorial
27:33et ce n'est pas le nôtre.
27:35D'ailleurs,
27:36nommer un modèle éditorial,
27:37ce n'est pas le juger.
27:39Définir,
27:39ce n'est pas condamné.
27:41Il existe d'ailleurs
27:42en France
27:42une presse d'opinion,
27:44comme Humanité,
27:46Valeurs Actuelles,
27:46enfin,
27:47tout le spectre
27:47est représenté.
27:48Il existe même
27:49des radios d'opinion,
27:51comme Radio Courtoisie
27:52ou Radio Libertaires.
27:54En revanche,
27:54jusqu'à présent,
27:56il n'y avait pas
27:56de chaîne d'opinion.
27:57Toutes les opinions
28:01sont représentées
28:03sur les chaînes d'info,
28:04que ce soit sur BFM
28:06et le CNews.
28:06France 2 n'est pas
28:07une complément d'enquête,
28:08ce n'est pas une chaîne d'opinion,
28:09il n'y a pas de programme d'opinion.
28:10Il y a quand même quelque chose.
28:12C'est ça qui est dingue.
28:12C'est qu'elle pense en réalité
28:14qu'en dépit de tous les reproches,
28:16toutes les critiques
28:17qu'on peut faire
28:17contre un certain nombre
28:18de programmes,
28:19elle reste le service public
28:21et donc par définition,
28:22ça s'appelle la neutralité.
28:23Elle se dit que non,
28:25jamais elle ne cède
28:26à la tentation politique.
28:27C'est ça que je trouve dingue.
28:28Elle n'entre pas
28:29ni dans sa rédaction.
28:31En fait,
28:31elle ne sert à rien,
28:32madame Ellernotte,
28:33si on se dit les choses.
28:34Je l'ai vue
28:34avec complément d'enquête.
28:35Moi, j'ai eu régulièrement
28:36les gens de complément d'enquête
28:37qui m'appelaient d'ailleurs.
28:38Je préfère dire
28:39que c'est eux qui m'appelaient,
28:40c'est pas moi qui les appelais.
28:41Bon.
28:42Je peux terminer ?
28:43Oui, d'accord.
28:44Alors, parlez.
28:46Non, mais pardon,
28:47mais vous pensez...
28:49Vous êtes formidable.
28:49Vous pensez...
28:50Non, mais pardon.
28:51Je ne dis rien si vous...
28:52J'ai pas terminé ma phrase.
28:54Bon, alors, je ne dis rien.
28:55Allez-y, continuez.
28:56Finissez.
28:57Finissez.
28:57Finissez.
28:58Si ça vous ennuie.
29:01Non, non, mais allez-y, allez-y.
29:03C'est sûrement plus intéressant
29:04ce que vous voulez.
29:04Vous la relaxez
29:05comme si la pauvre,
29:07elle n'écoute pas,
29:08elle n'écoute pas sa télévision,
29:10elle n'est pas au courant.
29:11C'est elle qui a dit
29:12que c'était une chaîne progressiste.
29:14C'est elle qui a décidé
29:16une bonne fois pour toutes
29:17de pervertir totalement
29:20l'objet qui doit être
29:23quand même une chaîne
29:24de services public
29:25doit être justement
29:27neutre et objectif
29:28de par son cahier des charges.
29:29En fait, ce que vous ne comprenez pas,
29:30c'est qu'elle ne sert à rien.
29:32Elle ne la dirige pas.
29:33Elle ne la dirige pas.
29:34C'est ça.
29:35Vous ne comprenez pas.
29:36C'est-à-dire que c'est dirigé
29:37par les syndicats.
29:39Elle est en place
29:39parce que les syndicats,
29:41précisément parce qu'elle
29:41ne la dirige pas.
29:43C'est ça le système.
29:44Elle l'espère.
29:45Elle l'espère parce qu'elle
29:46n'a pas le choix.
29:46Elle est complice par sa passivité.
29:48Et quand, effectivement,
29:50j'ai vu le complément d'enquête
29:52se mettre en place,
29:53je me suis aperçu du quoi
29:54les journalistes,
29:55ils se disaient
29:55d'ailleurs, ils se moquent d'elle.
29:56Ils ne m'ont rien à foutre.
29:59Elle n'a même pas vu le sujet
30:01avant qu'il soit diffusé.
30:02Le complément d'enquête,
30:02je vous en supplie.
30:03J'ai rencontré par hasard
30:04Yann Mouax aujourd'hui.
30:06Il m'a fait parvenir,
30:08je vous assure.
30:09Non, ne parlons pas de ça.
30:09On ne va pas parler de ça.
30:10On ne va pas rentrer
30:11parce que, je vous assure,
30:12on va faire une digression
30:13et on n'a pas le temps
30:15de faire cette digression.
30:16Je voulais dire d'abord
30:18exactement ça,
30:19c'est que ce n'était pas
30:19la bonne personne qui était là.
30:20On aurait mieux fait
30:21d'avoir le président du SNJ
30:23ou de la CGT
30:24de France Télévisions.
30:25Et moi, d'ailleurs,
30:26je ne lui reproche pas,
30:27c'est le statut
30:28de cette énorme boutique
30:31qui est comme ça.
30:31Et la deuxième chose,
30:32je crois que beaucoup
30:33de ces gens pensent
30:34qu'ils n'ont pas d'opinion
30:34parce que quant à l'opinion
30:35de tout le monde,
30:37quant à l'opinion
30:37la plus commune,
30:39tu penses que tu n'en as pas.
30:40Or, moi, je crois
30:41qu'effectivement,
30:43nous faisons tous
30:44des sélections du réel.
30:45Une hiérarchisation.
30:46Nous choisissons tous
30:48une part du réel.
30:49Ça s'appelle
30:49une ligne éditoriale.
30:51Mais eux ne savent pas,
30:52ils pensent,
30:53que ce qu'ils racontent,
30:54c'est le réel.
30:54Tout le réel.
30:55Je n'ai pas écouté,
30:56Georges Védek,
30:57mais on va y réécouter après.
30:58Peut-être,
30:58Louis nous précisera,
31:00est-ce qu'un député
31:01a posé la question
31:02à Mme Ernaud
31:03au nom de quelle légitimité
31:05s'est-elle permise
31:06de traiter cette chaîne
31:07d'extrême droite ?
31:08Oui, ça lui a été posée.
31:09C'est ça la vraie question.
31:09La question lui a été posée.
31:10Elle n'a pas vraiment répondu.
31:12Mais elle ne répondra pas.
31:13Le système...
31:14Il y a aussi un problème
31:15lié à l'exercice.
31:17Honnêtement,
31:17c'est très pénible
31:18de suivre ces auditions parlementaires.
31:19Il y a tellement de questions,
31:21il y a trop de questions,
31:22et c'est ça qui arrange
31:23la personne qui est interrogée.
31:24Parce qu'à la fin,
31:24elle dit,
31:25non mais attendez,
31:25malheureusement,
31:26le temps presse,
31:27j'aimerais bien répondre
31:28à toutes les questions
31:29et je ne peux pas.
31:29C'est ce que je vous ai dit
31:30avec le président tout à l'heure.
31:31Il ne peut pas choisir ces questions.
31:33Avec une forme d'habilité.
31:34Écoutez, avançons.
31:35Ce qui était intéressant
31:40c'est-à-dire que le patron
31:41ne voit pas avant la diffusion
31:44le documentaire qui est diffusé.
31:47Et en fait,
31:48elle n'intervient pas.
31:49Alors, évidemment
31:50qu'elle ait de la même sensibilité.
31:51C'est une administratrice,
31:52c'est une super administratrice.
31:53Évidemment qu'elle ait
31:53de la même sensibilité.
31:55C'est-à-dire que tout ça
31:56penche à gauche,
31:57bien sûr,
31:58mais elle n'intervient pas.
31:59Deuxième passage que je voulais...
32:00Elle a été sur sa gauche aussi.
32:01Oui, bien sûr.
32:02Comme la radio française.
32:03Comme Adèle Vanguil.
32:05Mais vous avez parfaitement raison.
32:06Émeric Carbone
32:07l'a attaqué aussi violemment.
32:08Mais vous avez parfaitement raison.
32:10Effectivement,
32:10t'es toujours attaqué
32:11sur ta gauche.
32:13Alors, Charles Aloncle,
32:14interrogé sur des contenus
32:15problématiques de la plateforme Slash,
32:18comme l'énonciation récurrente
32:19du privilège blanc,
32:20des injonctions à consulter
32:21des contenus pornographiques
32:22transsexuels ou encore
32:23un appel au don
32:24pour le comité justice
32:25pour Adama Traoré,
32:26Delphine Ernotte
32:27assume totalement ses choix.
32:28Elle refuse même de reconnaître
32:29que ses contenus
32:30puissent être inappropriés,
32:31notamment pour une audience
32:32jeune, voire mineure.
32:34Écoutez ce qu'elle a dit
32:35et ça illustre
32:37ce que je vous disais.
32:38Elle dit
32:38il y a trop de chaînes,
32:39je ne peux pas tout contrôler.
32:40Plus que nous avons
32:43cinq chèques nationales,
32:44pardon de rappeler,
32:46mais 24 éditions fois deux
32:48par jour sur France 3,
32:51neuf chaînes radio
32:52et web ultramarin.
32:55Donc, avec la meilleure volonté
32:57du monde
32:58et la meilleure préparation
32:59du monde,
33:00je serais incapable
33:01de répondre dans le détail
33:02sur chaque chose.
33:03Nous nous essayons
33:03avec nos contenus
33:06et nos propositions Slash
33:08qui ne sont pas modérées,
33:10qui sont choisis
33:11par nos équipes.
33:12Nous assumons
33:13ce que nous mettons
33:13sur nos antennes.
33:15Tout ce que nous mettons
33:16sur nos antennes,
33:18nous cherchons
33:19à correspondre
33:20aux questions
33:21que se posent
33:22ces jeunes,
33:24ces adolescents
33:25ou ces jeunes adultes.
33:26Et le secrétaire général
33:28qui était présent,
33:29M. Tardieu,
33:29on lui a demandé,
33:30on lui a dit
33:30qu'il y a un contenu
33:32qui a été diffusé
33:33sur Justice pour Adama.
33:37Sur Slash,
33:37précisément,
33:38il dit
33:38non, non,
33:38ça n'a jamais existé.
33:39Mais il ment.
33:40Il ne le savait pas,
33:41franchement.
33:41Comment ?
33:42Franchement,
33:42j'ai eu l'impression
33:43qu'il ne le savait pas.
33:43Bon, écoutez.
33:44Non ?
33:45Il aurait juste dû dire,
33:46je ne sais pas.
33:46Enfin,
33:47tout le monde sait
33:48qu'il va être interrogé là-dessus.
33:50C'est-à-dire que s'il ne sait pas,
33:50il faut qu'il fasse autre chose.
33:52Pardonnez-moi,
33:52il est secrétaire général
33:53de France TV.
33:54S'il ne sait pas
33:55qu'il y a des dons,
33:56par exemple,
33:56ça c'est une publication
33:57sur France Télévisions.
34:00Voilà.
34:00Lance une vente en ligne
34:01de ses photos.
34:02France TV Slash.
34:04Lance une vente en ligne
34:06de ses photos.
34:07Tous les bénéfices des ventes
34:08seront intégralement
34:09reversés au comité justice
34:10pour Adama.
34:11Mais c'est invraisemblable.
34:12Bien sûr que c'est invraisemblable.
34:13Eh bien, écoutez ce qu'a dit
34:14ce monsieur Tardieu.
34:15Payé par nos impôts.
34:16Écoutez-le.
34:18Dernier poids,
34:19parce que c'est le seul poids
34:20sur lequel je suis
34:21totalement formel,
34:22les autres nécessitant
34:23en effet une recherche
34:25un peu plus approfondie
34:26sur l'ensemble
34:26des programmes de Slash
34:27et qu'il n'a jamais,
34:29jamais été question
34:30de faire un relais
34:31de dons
34:32pour la plateforme
34:33de soutien
34:34à M. Traoré.
34:35Eh bien ça,
34:36c'est une fake news.
34:37Alors il n'aura pas
34:38de l'abelle.
34:39Il n'aura pas de l'abelle.
34:41Sous-serrement.
34:42C'est une commission d'enquête.
34:44C'est pas de la rigolade.
34:45Il n'aura pas de l'abelle.
34:45Alors à la fin,
34:46visiblement,
34:46c'est Benjamin Kimdu,
34:47parce que ça a dû
34:48quand même appeler.
34:49à 18h40,
34:51ce monsieur a dit,
34:51il a précisé plus tard
34:52que oui,
34:52il y avait bien eu
34:53un post sur Instagram
34:54inapproprié.
34:55Mais pourquoi est-ce
34:56qu'il a dit ça ?
34:57Parce que M. Aloncle
34:58lui a donné la preuve.
34:59Mais bien sûr.
35:00Son téléphone,
35:00il lui a dit
35:01j'ai là la copie d'écran.
35:02Il l'a mis devant
35:03le fait accompli.
35:04Donc évidemment,
35:05il a été obligé
35:05de reconnaître la situation.
35:07Mais parce que
35:07le rapporteur de la commission,
35:09M. Aloncle,
35:09lui a mis la preuve
35:10sous le nez.
35:11Il faut voir comment
35:11il le niait
35:12des déniés.
35:13Mais bien sûr.
35:13Il y avait bien eu
35:14un post sur Instagram
35:19et des mesures internes
35:21ont été prises.
35:22Je voudrais savoir
35:22quand est-ce qu'il a...
35:23Alors là,
35:24en fait,
35:24il nous prône vraiment pour...
35:26Il t'explique que ça n'a pas existé.
35:28Et puis après,
35:28il t'est dit quand même
35:29qu'il y a eu des mesures internes
35:30qui ont été prises.
35:30Vous avez vu
35:31qu'il y a eu la même chose
35:32aujourd'hui.
35:32Il y a eu la même chose
35:33aujourd'hui sur France Info.
35:34Ils ont publié une vidéo
35:35pour parler du lien
35:36entre le nazisme
35:37et les marchés de Noël.
35:38Et ils l'ont supprimé.
35:39Elle vient d'être supprimée.
35:40C'est bien vous
35:41à la commission.
35:41Ils en ont parlé
35:42à la commission.
35:43Ce matin,
35:478h,
35:48il y a une animatrice,
35:50une éducatrice
35:51qui expliquait
35:52aux enfants
35:53qu'il ne fallait pas
35:54prendre du paroxyde d'azote
35:56qu'il fallait qu'ils évitent
35:57d'en prendre
35:58lorsqu'ils prenaient
35:59la voiture.
36:01Autrement dit,
36:02ils peuvent prendre
36:02du paroxyde d'azote
36:03quand ils sont dans la rue.
36:058h sur France Inter.
36:07Une animatrice...
36:07Une éducatrice...
36:09Je vais donner la parole
36:10évidemment à Sarah Knajou
36:10parce qu'il lui reste
36:11du temps de parole.
36:12Mais cette affaire
36:13des marchés de Noël,
36:14c'est extraordinaire en fait.
36:15C'est sur France Info.
36:17Donc,
36:18c'est les marchés de Noël,
36:19une tradition réhabilitée
36:20par les nazis.
36:21Donc,
36:21vous voyez bien
36:22le sous-texte de tout cela.
36:24C'est quand même...
36:24C'est sur France Info.
36:25C'est payé par vos enfants,
36:27par vos impôts.
36:27Je n'invente rien.
36:28Donc,
36:28je vous propose
36:29d'écouter
36:30une partie de ce reportage,
36:32le plus ancien marché
36:33traditionnel souvent cité,
36:35le Stritzelmarkt
36:36à Dresden.
36:37Il apparaît pour la première fois
36:38en 1434.
36:40Ce n'est pas vraiment les nazis.
36:41Mais après,
36:42il a été remis
36:44au goût du jour
36:45sous la période de l'année.
36:46Non mais vous souriez,
36:47mais c'est quand même
36:47l'argent des Français.
36:48De votre Allemand,
36:49on sourit.
36:49Je rigeusez-vous.
36:50Je rigeuse.
36:51Mon Allemand,
36:52je vous en prie.
36:55Soyez agréables.
36:56Bon,
36:56écoutez,
36:56écoutez,
36:57écoutez ce passage
36:58parce que c'est savoureux.
36:59Saviez-vous qu'il existe
37:02un lien entre les nazis
37:03et nos chers marchés de Noël ?
37:05Mais avant d'en arriver là,
37:06un petit récap historique.
37:08Tout commence au Moyen-Âge,
37:09dans le Saint-Empire romain germanique,
37:11plus précisément en Autriche.
37:13C'est à Vienne,
37:14en 1294,
37:15qu'on trouve
37:16les plus anciennes traces
37:17d'un marché de Noël.
37:18Mais rapidement,
37:19ces foires vont se multiplier
37:21dans le monde germanophone.
37:22C'est pendant la révolution industrielle
37:24que ces marchés
37:25vont véritablement se multiplier.
37:27Les classes populaires
37:28commencent à les fréquenter
37:29et en réaction,
37:30les élites décident
37:31de reléguer ces marchés de Noël
37:32en périphérie des villes.
37:34C'est dans les années 30
37:35que les marchés de Noël
37:36reviennent en force.
37:37Avec la dictature nazie,
37:38Noël devient une fête nationaliste.
37:40Les marchés de Noël
37:41permettent de promouvoir
37:42l'héritage allemand.
37:43À cette époque,
37:44la crise économique fait rage.
37:46Pour les nazis,
37:46les marchés de Noël
37:47permettront alors
37:48de stimuler l'économie
37:49avec des produits
37:50made in Allemagne.
37:51Ils décident alors
37:51de réimplanter
37:52les marchés de Noël
37:53dans les centres-villes.
37:54En 1934,
37:55celui de Berlin rouvre.
37:57Il est inauguré
37:58par Joseph Goebbels,
37:59le ministre de la Propagande.
38:00Et le succès est immédiat.
38:021,5 million de personnes
38:03visitent le marché de Noël
38:04cette année-là.
38:05Mais ces foires
38:05survivent à la chute
38:07du régime nazi
38:07avec le boom économique
38:09des années 60-70.
38:11Elles vont même
38:11gagner en popularité.
38:12Depuis 40 ans,
38:13le concept s'est exporté
38:15dans le monde entier.
38:16La France est le deuxième pays
38:17avec le plus de marchés de Noël.
38:19Alors ça,
38:20c'est pas France TV.
38:21C'est Radio France.
38:22Nous sommes d'accord.
38:23D'ailleurs,
38:24ça a été dit
38:24parce qu'il y a eu une question
38:25dans la commission.
38:26Donc ça,
38:26c'est Radio France
38:26et c'est pas France TV.
38:27Sarah Knafo,
38:28on a entendu,
38:29on a donc parlé effectivement,
38:31c'est France Info.
38:32Oui,
38:32c'est pas France Info TV.
38:34C'est France Info.
38:34C'est France Info TV
38:36mais fait par la rédaction
38:37de Radio France.
38:38Elle l'a vraiment expliqué.
38:39C'est service public,
38:40Pascal,
38:40le sujet c'est...
38:41C'est-à-dire que dans l'inconscient
38:43judéo-chrétien,
38:45ces gens-là sont génocidaires.
38:47Nous sommes tous...
38:49Voilà,
38:50l'Occident judéo-chrétien
38:52est génocidaire.
38:53Cherchez pas.
38:53Bon,
38:54Sarah Knafo est avec nous.
38:56Vous le savez, non ?
38:56Je renvoie sur,
38:58évidemment,
38:59au GD News
39:00que vous pouvez dire
39:01et vous l'avez déjà dit
39:02sur la privatisation
39:04du service public.
39:05Mais l'autre chapitre,
39:06alors on a très peu de temps,
39:07bien sûr,
39:07mais les déclarations de Trump
39:09que je trouve vraiment
39:10extrêmement intéressantes,
39:12c'est-à-dire qu'un homme
39:13de l'extérieur
39:14qui nous dit
39:15attention,
39:16l'Europe,
39:17au fond,
39:17est en voie de disparition
39:20telle que nous l'avons connue.
39:21Et nous,
39:21Américains,
39:22on ne pourra plus être
39:22à côté de vous
39:23si vous devenez
39:24ce que vous êtes en train
39:25de devenir.
39:26J'avais envie
39:27d'entendre votre...
39:28Est-ce que d'abord
39:29vous partagez son analyse ?
39:30Alors,
39:31première chose
39:32sur l'audiovisuel public,
39:33j'invite ceux qui vous regardent
39:34à écouter Thinkerview
39:35que je ferai avec Charles Aloncle,
39:37le rapporteur.
39:38On va faire une émission commune
39:40le 12 janvier
39:40sur la chaîne Thinkerview.
39:41Là, je pense qu'on aura
39:42beaucoup plus de temps de parole
39:43que ce soir.
39:44Je close chapitre
39:45et j'invite les gens
39:45à l'écouter le 12 janvier.
39:47Sur Donald Trump,
39:48je vous avoue que moi,
39:49quand je lis ce genre
39:50de déclaration d'un étranger,
39:52je trouve ça humiliant.
39:53Je trouve ça humiliant
39:54de lire que Donald Trump
39:55dit que Paris est devenue
39:56une ville désastreuse
39:57et pourtant,
39:58je partage,
39:59mais humiliant
39:59de l'entendre de l'extérieur.
40:01S'autocritiquer,
40:03on comprend.
40:03Quand quelqu'un nous critique,
40:04c'est beaucoup plus dur
40:05à entendre.
40:06Donc,
40:06voir que d'un œil extérieur,
40:09la France ressemble
40:10à ce qu'elle est pour nous,
40:11je trouve que
40:12c'est un crève-cœur.
40:13Est-ce qu'il a tort
40:14sur le constat ?
40:15Ce n'est pas nous
40:15qui allons le contredire,
40:16c'est le constat
40:17qu'on a porté nous aussi.
40:19Maintenant,
40:19il faut attendre
40:20son salut de personne
40:21et sûrement pas de l'étranger.
40:23Notre salut viendra
40:24de nous-mêmes,
40:25de la politique
40:26qu'on mettra en œuvre,
40:27il viendra de notre peuple
40:28et de personne d'autre.
40:29Donc,
40:29les États-Unis
40:30de Donald Trump
40:30peuvent être pour nous
40:31une sorte d'expérience
40:33à ciel ouvert
40:34de ce qui peut marcher
40:34ou de ce qui peut échouer
40:35sur des objectifs communs,
40:37mais ils ne doivent pas
40:38être nos grands frères.
40:38Ils ne doivent pas
40:40être notre sauveteur.
40:41Je pense que c'est essentiel
40:42de rappeler aux Français
40:43n'attendez pas
40:43votre salut de l'étranger.
40:44On se sauvera nous-mêmes.
40:45Vous avez suivi sans doute
40:46le budget hier
40:47où les Républicains,
40:49donc la famille de la droite,
40:50il y a 18 Républicains
40:51qui ont voté
40:52pour le budget.
40:54Donc,
40:5418 Républicains
40:55plus socialistes
40:56finalement que Républicains.
40:58Il y en a 28
40:59qui se sont abstenus.
41:01Il y en a 3
41:01simplement,
41:02je crois,
41:03qui ont voté
41:03contre le budget.
41:04Simplement 3.
41:05M. Wauquiez
41:06n'a pas voté
41:06contre le budget.
41:07Donc,
41:08la femme de droite
41:09que vous êtes,
41:10comment avez-vous vécu ?
41:11J'ai trouvé l'Assemblée nationale
41:13dans son ensemble
41:14catastrophique.
41:15J'ai vu une foire aux impôts,
41:16une farandole
41:17de Gabji,
41:18c'est-à-dire qu'on ne change
41:18jamais de système.
41:19Et ils se sont tenus la main
41:21de LFI et ORN
41:22et c'est triste à dire
41:22de voir qu'on n'avait pas
41:24d'allié sur la ligne
41:25de
41:25il faut absolument
41:26baisser les dépenses
41:28pour baisser les impôts
41:29pour que les Français
41:30puissent gagner plus
41:31et que les entreprises
41:32puissent gagner plus.
41:33Pour moi,
41:33c'est devenu inadmissible
41:34d'augmenter le taux
41:35d'un seul impôt.
41:36L'urgence,
41:37c'est de tous les baisser
41:37pour toutes les catégories
41:38de Français
41:39et pas juste de répartir
41:40la charge,
41:41comme je l'ai entendu
41:42encore une fois,
41:42de LFI et ORN.
41:43Donc,
41:43c'est tout un système
41:44qu'il faut changer
41:44et une logique
41:45qu'il faut inverser.
41:46C'est fini.
41:47Donc,
41:47les six minutes sont passées.
41:49On a essayé
41:49de les répartir
41:51dans le temps
41:52et je vous remercie
41:53d'être resté avec nous.
41:55Il nous reste
41:56sept minutes
41:57d'émission.
41:58J'ai deux choses
41:59que je voulais
42:00vous faire écouter.
42:01Je voulais vous faire écouter
42:02Emmanuel Macron
42:04sur le label
42:05car il remet une pièce
42:06dans la machine.
42:07Il est quand même extraordinaire
42:08parce qu'on n'a jamais dit,
42:10c'est ça qui est...
42:11Bien sûr,
42:12on nous reproche
42:13très souvent
42:14de dire
42:15des choses
42:15qu'on n'a jamais dites
42:16et qu'on n'a même pas pensées.
42:18Donc,
42:18on n'a jamais dit
42:19qu'Emmanuel Macron
42:19avait proposé
42:20un label d'État.
42:21Jamais.
42:22Jamais.
42:23Donc là,
42:24on a dit
42:26qu'il a initié
42:27un label.
42:27Voilà exactement
42:28les mots que j'ai employés.
42:29Il a initié
42:30un label
42:30mais on n'a jamais dit
42:32que c'était un label
42:32d'État.
42:33Merci beaucoup
42:34Sarah Knafo.
42:35Alors,
42:35écoutons ce qu'a dit
42:36Emmanuel Macron
42:37parce que c'est désagréable
42:38puisqu'il nous cible.
42:40Il dit que c'est mal intentionné.
42:41Visiblement,
42:41il parle de nous.
42:42D'ailleurs,
42:42il pourrait parler également
42:43de Nicolas Bavérez.
42:45Nicolas Bavérez
42:46a parlé de la tentation
42:47autoritaire dans le Figaro.
42:48Bon,
42:48c'est pas...
42:49Vous voyez,
42:50la tentation autoritaire
42:51d'Emmanuel Macron.
42:53C'est pas CNews.
42:54C'est Nicolas Bavérez.
42:56Écoutez le président Macron.
42:58La question du label,
43:00elle rentre en jeu
43:01exactement là-dedans.
43:03Là où ça a été déformé,
43:05ce que j'ai dit,
43:05de manière à mon avis
43:06très impropre
43:07et par des gens
43:08mal intentionnés,
43:09c'est que je n'ai jamais parlé
43:11d'un label d'État.
43:11Jamais.
43:12Je n'ai jamais dit ça.
43:13J'ai même dit le contraire.
43:15C'est pas le gouvernement,
43:17quel qu'il soit,
43:18qui dit si West France
43:19est un journal ou pas.
43:21Parce que si on faisait ça,
43:22on ne serait plus
43:23dans une démocratie.
43:25Ce serait un régime autoritaire.
43:26C'est-à-dire que vous auriez
43:26un gouvernement
43:27qui peut décider
43:28de la liberté de la presse,
43:30de ce qui est une bonne
43:31et une mauvaise presse.
43:32Jamais de la vie.
43:34Le gouvernement,
43:35il doit garantir,
43:36et la justice avec,
43:37le cadre sincère
43:38du pluralisme,
43:40la libre circulation
43:41des idées,
43:41de toutes les opinions
43:42et le bon fonctionnement,
43:44justement,
43:44de l'information
43:45par laquelle on se forge
43:46une opinion libre
43:47pour les élections.
43:48par contre,
43:51j'ai reconnu
43:52et encouragé
43:53une initiative
43:53qui vient de votre profession.
43:56C'est que votre profession,
43:58face à l'esprit de confusion
44:00que je décris depuis tout à l'heure,
44:02a dit,
44:03on doit pouvoir distinguer
44:04ce qui sont des gens
44:05qui font vraiment
44:06le métier de journaliste
44:06de gens qui n'en sont pas.
44:08Et donc,
44:08Reporters sans frontières,
44:10qui est donc une organisation
44:11non-gouvernementale,
44:13organisée par des journalistes,
44:15avec des gens
44:17dont le métier est de certifier,
44:19a créé un peu...
44:20Vous savez,
44:20c'est comme Bureau Veritas,
44:21quoi.
44:22Il a créé un processus
44:23de certification indépendant
44:24en disant,
44:25ils font bien
44:25leur métier de journaliste.
44:26C'est-à-dire,
44:26ils ont des professionnels
44:27dans leur rédaction,
44:28ils vérifient l'information,
44:30ils disent quand ils se sont trompés,
44:31ils donnent un droit de réponse.
44:32Ça ne remplace pas la loi.
44:33Ça ne doit surtout pas être une loi.
44:34Mais ils ont créé
44:35ce processus-là.
44:36Et donc,
44:36vous m'avez permis
44:37de clarifier ce qui était
44:38une vraie fausse information.
44:40Vous sépare beaucoup.
44:41Je n'ai jamais parlé
44:41de la belle d'État
44:42et je pense que ce serait
44:43la pire des solutions.
44:45Moi, je serais lui,
44:45je n'en parlerais plus
44:46parce qu'il s'enfonce.
44:46Il s'enfonce, bien sûr.
44:48Franchement,
44:48vraiment,
44:48il s'enfonce.
44:49À chaque fois qu'il remet une pièce,
44:50vraiment,
44:51il s'enfonce.
44:51Je ne veux pas être désagréable,
44:52irrespectueux
44:53avec le président de la République,
44:54mais je pense que là,
44:55ce qu'on vient de voir là,
44:56il s'enfonce.
44:56Et en plus,
44:57ce n'est pas comme si...
44:57Comparer,
44:58comparer,
44:59Reporters sans frontières,
45:03il n'y a pas plus
45:03à l'extrême-gauche,
45:05à Bureau Veritas,
45:08ça montre quand même
45:08une audace intellectuelle
45:10et politique
45:10qu'il me plaît à saluer.
45:13Ben oui,
45:13évidemment,
45:14ça doit même être...
45:15Ça doit même avoir
45:15le statut d'utilité publique,
45:17à mon avis,
45:18RSF.
45:19Non mais,
45:19depuis le début,
45:20on a bien vu
45:21qu'il voulait choisir l'arbitre,
45:22ce qui revient,
45:23ce qui revient,
45:24évidemment,
45:26à peu près au même.
45:27Mais vous avez dit,
45:27oui,
45:28nous ciblons.
45:28Ben oui,
45:29ils vous ont ciblé.
45:29Ils ont même publié
45:30une vidéo à votre gloire.
45:33Moi,
45:33j'ai tout...
45:33Mais alors,
45:34personne n'ose lui dire
45:35c'est grotesque,
45:36c'est manière,
45:36il est là au milieu,
45:37alors où est-ce France ?
45:39Personne ne lui dit quelque chose.
45:40L'autre jour,
45:41c'était la voix du Nord.
45:42Mais c'est encore...
45:42Là,
45:43votre phrase,
45:43votre formule est formidable.
45:45Il veut choisir l'arbitre.
45:46C'est exactement ça.
45:47Il ne faut pas nous prendre...
45:49Mais enfin,
45:49ça marchera pas.
45:50Mais ça ne varra jamais le jour.
45:51Mais évidemment,
45:52mais de le cible.
45:53Tout ce qu'il dit,
45:54c'est pas très peu le cible.
45:56Mais on a déjà l'arcombe,
45:57la carte de presse,
45:58la loi.
45:59Méfiez-vous parce que
46:00c'est son dernier combat.
46:02Mais il reste un an.
46:03Il n'a pas d'assemblée.
46:04Mais il faut une majorité.
46:06Il mettra toutes ses forces
46:07pour réguler les réseaux sociaux,
46:09pour faire passer cela même.
46:10C'est son dernier combat
46:11avant 2027.
46:12Et ce sera avec des moyens juridiques.
46:13Ne sous-estimez pas sa détermination juridique.
46:15Et surtout son plaisir
46:16d'essayer de nous discréditer.
46:18Oui, mais...
46:19Et ceux qui n'auront pas le label,
46:20qu'est-ce qui va se passer ?
46:21Les gens vont les acheter encore plus.
46:23Exactement.
46:23Parce qu'ils se diront
46:24que ce n'est pas des médias officiers.
46:25Mais au contraire,
46:25c'est ça.
46:27Les médias non-labellisés.
46:29Nous, on va faire notre label.
46:30Moi, je préfère qu'on ait marqué
46:31non-labellisé.
46:32Ce serait un argument de vente.
46:33Ah oui ?
46:34Oui, nous, on va faire notre label.
46:35Deux gens.
46:36Mais les gens...
46:37On renonce au label.
46:40Les gens sont assez grands.
46:44Ils savent évidemment
46:46de quel côté vous êtes
46:47quand vous parlez de certains sujets.
46:49Bien sûr.
46:50Mais oui, ils savent que...
46:51Comment ?
46:53Je blague, oui.
46:53Mais bien sûr.
46:54Et c'est normal.
46:54Ils sont intelligents, bien sûr.
46:58Ils savent aussi
46:59qu'il y a plus de neutralité
47:01chez certains
47:01parce que vous êtes
47:02un journaliste du service politique
47:05et puis il y a des gens
47:05qui sont davantage éditorialistes
47:07donc qui donnent leur avis.
47:09Vous, il y a une parole plus neutre.
47:10par définition,
47:12tout cela est évident.
47:14Vous me regardez...
47:15On est déjà très labellisé.
47:17La première fois qu'on me dit
47:17que je suis Louis de Raël.
47:18Mais non, mais...
47:19Mais vous...
47:20Il y a une forme de neutralité
47:23par votre position.
47:25Vous êtes chef du service politique
47:26d'Europe 1.
47:27Vous n'êtes pas un militant.
47:29En revanche,
47:29il y a des éditorialistes
47:30qui donnent leur avis
47:31donc ils sont plus engagés
47:33dans...
47:34Comment dire ?
47:35Dans la discussion.
47:36André Valigny,
47:37quand il est autour de la table,
47:38il est engagé.
47:39Tout est éditorialiste.
47:40Non, il éditorialise.
47:42M. Gauthier-Lebrette...
47:43Il y a quand même déjà
47:44quatre instances
47:45qui nous labellisent.
47:46Non, mais il y a déjà
47:47quatre instances.
47:48On a l'ARCOM,
47:48la commission de la carte,
47:50la CPPAM qui dit
47:51qu'il y a un média d'information
47:52et la loi de 1881
47:55et ses 52 amendements.
47:56Donc franchement,
47:57on est déjà assez labellisés,
47:58il me semble.
47:59Cette histoire du temps de parole,
48:00par exemple,
48:01il y a quelqu'un
48:01qui me dit ça
48:02et grotesque,
48:02cette personne a raison.
48:04En fait,
48:04c'est insupportable.
48:05On est en dehors
48:06de la campagne électorale,
48:09c'est insupportable.
48:10C'est déjà de limiter.
48:12En fait,
48:12parce que c'est toujours pareil,
48:13tu limites,
48:15tu fais ce que...
48:15Tu devrais pouvoir,
48:17en dehors des périodes
48:18de campagne électorale,
48:20tu devrais pouvoir
48:21inviter qui tu veux.
48:22Je suis désolé
48:23de vous le dire.
48:24Il n'y a pas de temps.
48:24Pas sur le service public.
48:26C'est normal que...
48:27Comment ?
48:27Mais si vous écoutiez
48:29Zoom, Zoom, Zen
48:30et la Terre...
48:30Oh non !
48:32Non !
48:32Pas Zoom, Zoom, Zen !
48:33Pas ça !
48:34Et vous verriez
48:35le temps de parole.
48:36La Terre au carré,
48:37c'est bien aussi.
48:38Mais c'est terrible.
48:39C'est de l'écologauchisme,
48:41mais ça...
48:42Bon !
48:43Moi, ça me fait rire.
48:44C'est terrible.
48:44On a le temps,
48:45j'ai le temps de citer
48:46le prix du Presse Club.
48:48Alors, c'est M. Maluret
48:50qui a gagné.
48:50Pauvre extrême-gauche
48:51dont le bilan se résume
48:52un siècle à bouffée du curé
48:53pour finir par lécher
48:54les bottes des Molas.
48:55Moi, je préfère
48:56celle de Rachida Dati.
48:58N'avoir dans son écurie
49:00que des étalons.
49:00Ça peut mal se terminer.
49:01Pour un meilleur équilibre,
49:02c'est pas mal
49:03d'avoir des percherons également.
49:04Et il y a aussi les juments.
49:06J'ai trouvé que c'était
49:06plus drôle.
49:07M. Delogu, lui,
49:09alors c'est malgré lui,
49:10je pense, il a dit
49:10qu'il faut construire
49:11plus de logements sociaux
49:12pour loger ceux
49:13qui sont expulsés
49:13de leurs logements sociaux.
49:15Donc là,
49:16on s'a fait rire,
49:17mais bon...
49:17C'est le sapeur
49:18qui a brambert !
49:19Vous avez tort,
49:21c'est un esprit très profond.
49:22Et moi, j'aime beaucoup aussi...
49:24J'aime beaucoup Sarah Knafow
49:26qui a dit
49:26si Bruno Le Maire
49:27voulait rembourser
49:28la dette qu'il a causée,
49:29les 1000 milliards d'euros,
49:30il devrait faire la plonge
49:31pendant 62 millions d'années.
49:32Je trouve que ça m'a...
49:33Voilà.
49:34M. Bardella a dit
49:35Bruno Retailleux
49:36a expulé plus de gens
49:37des LR
49:37que de migrants clandestins
49:39depuis qu'il est ministre
49:40de l'Intérieur.
49:41Bon, écoutez,
49:42il faut rire de temps en temps.
49:43C'est drôle.
49:43Bon.
49:45Voilà.
49:46Hier soir, c'était bien.
49:47Vous avez encore été
49:48première chaîne info.
49:49Absolument.
49:50Avec une grande soirée
49:51consacrée au démon
49:52de l'extrême-gauche.
49:53Fait après fait.
49:54Une grande soirée factuelle.
49:56Donc, d'ailleurs,
49:57je vois les réactions
49:58de la France Insoumise.
49:59On était inattaquable
49:59sur les faits.
50:00Donc, ils ne peuvent rien dire.
50:01Avec énormément d'intervenants
50:03qui sont venus
50:04toute la soirée.
50:05C'était très bien.
50:06Et c'était une fierté
50:07de présenter cette émission
50:08pour montrer ce qu'est
50:09l'extrême-gauche,
50:11ses liens avec l'antisémitisme,
50:12avec l'islamisme,
50:13avec évidemment la violence.
50:14Et ce soir,
50:15on va revenir évidemment
50:16sur Donald Trump
50:16avec des exemples.
50:19C'est-à-dire qu'on a parlé
50:19en début de semaine
50:20de cette nourrice
50:21qui empoisonnait
50:21une famille juive.
50:22Cette nourrice algérienne
50:23qui avait une fausse carte
50:24d'identité belge.
50:25Là, il y a deux clandestins algériens
50:27qui sont jugés en ce moment
50:28pour une agression antisémite
50:29dans un bus
50:30où ils ont arraché
50:30la kippa d'un jeune juif.
50:32Donc, il y a des exemples
50:33très précis pour mettre
50:34en miroir ce que dit Trump.
50:35Et puis, on fera le calendrier
50:36de l'avant de l'extrême-gauche
50:37puisque c'est chaque jour
50:39une nouvelle folie.
50:39Donc là, vous allez voir,
50:40ils sont très gênés
50:46Merci à Yannick
50:47qui était au son
50:47à Benjamin Nau
50:48qui doit déjà être parti
50:49parce que le Paris Saint-Germain
50:50joue contre ce soir
50:53Bilbao.
50:54Benjamin Nau
50:55Alexandre Martel
50:56était là
50:57Astrig Yannick
50:59Toutes ces émissions
51:00sont retrouvées
51:00sur cnews.fr
51:01Passez une bonne soirée
51:02et restez à l'écoute
51:03jusqu'à minuit
51:04avec Gauthier Lebrecht.
51:06Bonne soirée.
51:06C'est moi.
51:08Merci les amis.
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