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00:00Nous sommes en direct sur CNews et Européens avec Éric Nolot, bonsoir Éric et Louis-Laure-Ragnel.
00:05Bonsoir Laurence.
00:06Bonsoir Gautier Lebreuette.
00:07Bonsoir Laurence.
00:07Ça va Gautier ?
00:08Très bien et vous ?
00:08Vous êtes à bloc comme tous les soirs ?
00:10Absolument, comme tous les soirs et avant une édition spéciale à 21h sur CNews sur l'extrême gauche.
00:14Alors vous parlez de l'essence, on va en parler.
00:17On a l'impression qu'il y a une confiserie en face des cieux.
00:20Il a un sourire gourmand.
00:21Benoît Perret est là, directeur général contribuable associé.
00:24Bonjour Laurence.
00:25Sabrina Medjeber, essayiste.
00:27Et on a le plaisir d'accueillir, je le disais tout à l'heure, François de Rugy, ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale.
00:33Vous allez nous aider à démêler un peu ce qu'il se joue à l'Assemblée.
00:35On va tout de suite rejoindre Élodie Huchard qui est sur place avec Florian Doré.
00:39Bonsoir Élodie.
00:40Alors visiblement ça va prendre beaucoup de temps, ça va se finir tard cette histoire de vote du budget de la Sécurité sociale.
00:47Oui Laurence, puisque en ce moment c'est une suspension de séance demandée par la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
00:52Une suspension de séance qui devrait durer 20 minutes.
00:55Le but c'est que le gouvernement refasse et remette à jour en fait les tableaux avec ce qui a été précédemment adopté dans l'hémicycle.
01:02Depuis 16h30 on débat donc du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
01:07Et les députés ont adopté ce fameux amendement sur l'ONDAM qui va rehausser donc les dépenses de l'assurance maladie.
01:13On est ensuite passé à un certain nombre de secondes délibérations.
01:16Cette suspension de séance et puis maintenant la suite d'ici quelques minutes il devrait y avoir le vote de la partie 3 et puis ensuite le vote solennel sur l'ensemble du texte.
01:25Au moment où je vous parle évidemment le gouvernement continue de compter les voix.
01:29Il y a des groupes où c'est très clair par exemple le RN, l'UDR ou bien encore la France Insoumise.
01:33Ils voteront tous contre.
01:34Il y a des groupes où c'est clair pour le pour.
01:37C'est le cas évidemment d'ensemble pour la République, du Modem ou bien encore de l'IOT.
01:40Et puis il y a les groupes où il faudra compter les voix par exemple chez Horizon, chez les LR.
01:44Est-ce qu'ils s'abstiendront ? Est-ce qu'ils voteront pour ?
01:45Et puis ce qu'on attend avec impatience et on n'a pas eu tellement d'indices depuis tout à l'heure ce sont les écologistes.
01:50Ils voulaient justement ce vote sur l'amendement concernant l'ONDAM.
01:53Ils l'ont donc eu logiquement si on suit ce qu'ils avaient préalablement dit.
01:59Ils ne devraient donc pas voter contre mais savent tenir.
02:01On attend des nouvelles de leur présidente de groupe.
02:04On espère quand même toujours en vote aux alentours des 19h30, 19h45 s'il n'y a pas trop de suspension de séance évidemment.
02:10Merci Elodie Huchard et notre ami Florian Doré derrière la caméra.
02:14François de Rugy, il passera ce budget pour vous ou pas ?
02:18Nous ne sommes pas de vin.
02:19Nous ne sommes pas là pour faire des pronostics ou des paris.
02:22Mais quand on voit l'équilibre des groupes parlementaires, il ne faut quand même pas oublier qu'à l'Assemblée nationale, il y a 11 groupes.
02:28Là aussi c'est quelque chose...
02:29Inflation de groupes.
02:30Autrefois, pendant plusieurs dizaines d'années, l'Assemblée nationale a vécu avec 4 ou 5 groupes.
02:34A l'époque c'était deux de gauche, deux de droite, éventuellement un du centre, etc.
02:38Là on en a 11.
02:40Je ne sais pas s'il y a vraiment 11 courants politiques majeurs en France.
02:43Donc ça montre quand même qu'il y a une tendance à l'éparpillement et du coup on scrute les votes de chacun des 11.
02:49Et à l'intérieur d'un certain nombre de groupes, il y a trois positions de vote.
02:52Le groupe Les Républicains, a priori, il va y avoir une majorité d'abstention, alors qu'ils ne sont qu'à peine 50.
02:57Et il y aura aussi des contres et des pour.
03:00Vous voyez un petit peu la cohésion de tout ça.
03:02Les écologistes ne savent toujours pas ce qu'ils vont voter, alors que ça fait des mois et des mois qu'on débat de ce projet de loi sur la sécurité sociale.
03:09Donc moi je trouve ça absolument hallucinant.
03:11Selon ceux qui font les pointages, et j'imagine que le gouvernement évidemment fait ses propres pointages, ça semble être quasiment à égalité.
03:18Et ça continue encore en ce moment puisque Laurent Wauquiez vient de tweeter, nous venons d'obtenir avec la droite le retrait de l'article 24 de ce projet de loi pour le budget de la sécurité sociale
03:29qui prévoyait de mettre sous la coupe nos professionnels de santé libéraux, notre système de santé a besoin d'une médecine de ville renforcée.
03:35Donc on voit que ça négocie encore en ce moment puisque ce tweet a une dizaine de minutes et que Laurent Wauquiez vient de faire retirer un article du projet de loi du budget de la sécu.
03:43Donc ça va négocier jusqu'au bout. Il y a Sylvain Maillard qui a dirigé le groupe Ensemble pour la République avant le retour de Gabriel Attal qui dit que ça devrait passer pour à 8 voix près,
03:53avec 8 voix supplémentaires pour le pour par rapport au contre. Donc ça va se jouer dans les dernières secondes, dans les dernières minutes.
03:59On voit qu'il y a encore des tractations. On a été très dur avec les Républicains quand ils n'ont pas censuré Sébastien Lecornu parce que son discours de politique générale penchait ouvertement à gauche.
04:09Le courage serait d'aller voter contre puisque le cœur de ce PLFSS, donc du budget de la sécu, c'est la suspension de la réforme des retraites.
04:18Or les Républicains portent depuis des années des réformes des retraites beaucoup plus dures que celles qui ont été adoptées quand Elisabeth Borne était à Matignon.
04:26Donc la présidentielle est dans 18 mois. Je ne sais pas qui sera le candidat LR et à quel moment il proposera qu'on prenne sa retraite.
04:33Mais enfin, Édouard Philippe, par exemple, c'est 67 ans. Donc évidemment, Édouard Philippe, il ne va pas voter pour le budget qui prévoit de suspendre une réforme des retraites.
04:40Il ne va pas voter quand même.
04:41Alors ses députés, parce qu'il n'est pas député, ils vont s'abstenir. Effectivement, il y aura peut-être, il le disait hier, quelques députés qui votent en contre
04:48et peut-être aussi des députés qui votent en pour. Donc c'est comme LR, un groupe, trois votes possibles.
04:53Ils vont faire sans doute les trois, à la fois chez Horizon et aux Républicains.
04:57C'est quand même un spectacle assez désolant pour les Français, où on a assisté quand même à plusieurs semaines de folie fiscale
05:05où chacun inventait une nouvelle taxe. Ma préférée étant la TVA qui est passée de 5% à 20% sur les bouteilles en plastique.
05:15Je mens un peu, parce que ma préférée, c'était les 8% sur le ticket restaurant aussi.
05:19Donc il y avait plein de choses comme ça.
05:21Et la taxe Zuckman, quand même, le festival de la taxe Zuckman.
05:24Il y a une caisse de théâtre à faire sur l'attaque Zuckman.
05:28Monsieur Zuckman étant dans le rôle-titre, bien sûr, il a été un acteur de bout en bout.
05:31Et le service public qu'on ne connaissait pas avant le débat et effectivement qui a eu le droit à tous les plateaux télé sur le service public.
05:37Monsieur Eric Nolot, vous semblez désespéré.
05:40Comme d'habitude.
05:40Comme nos téléspectateurs.
05:41Ça nous conforte dans son foutusme, donc ça détend son diaphragme.
05:44Je pense qu'il y a beaucoup d'années.
05:46Ah, attendez, monsieur Nolot, là, tout ne s'en même pas.
05:48Je suis très démuni parce que moi, je ne suis pas diplômé en égyptologie,
05:52donc j'ai beaucoup de mal à décrypter ce qui se passe à l'Assemblée nationale.
05:56Je crois que beaucoup de Français sont dans mon cas.
05:58Ce que j'observe quand même, c'est que la gauche qui représente quelques pourcents
06:01arrive à influencer de manière décisive le budget.
06:04C'est-à-dire maintenant, ce n'est plus la peine d'avoir la majorité.
06:06Il suffit de...
06:07Parce que les écolos plus les socialistes à la dernière présidentielle, ça fait 5-6%, quoi.
06:12Même additionné.
06:13Et c'est pourtant eux qui pèsent sur le budget.
06:15Donc, il y a une forme de dévoiement, je trouve, de la démocratie.
06:19Et j'en appelle, comme beaucoup de Français, le général de Gaulle,
06:22qui se défiait beaucoup des partis qui, à un moment, étaient la solution de la démocratie
06:26qui commence à en être le problème.
06:28Ou qui continue plutôt à en être le problème.
06:30Benoît Perrin, concrètement, si ce budget passe, pour les Français, ça veut dire quoi ?
06:35Ça veut dire qu'il y a les prestations sociales, on n'y touche pas ?
06:39Exactement.
06:39Ça veut dire que, déjà, il n'y a pas de gel des pensions de retraite,
06:43il n'y a pas de gel des prestations sociales,
06:44qui était effectivement une vraie mesure pour le coût d'économie
06:46dans le projet initial de gouvernement.
06:48Donc ça, on oublie.
06:50Il y a ceux qui vont bénéficier de soins,
06:54donc typiquement l'assurance maladie.
06:55On voit bien que le gouvernement est dans une situation finalement simple,
06:57c'est-à-dire qu'il cède à tout.
06:58L'objectif, c'est d'avoir un compromis coûte que coûte,
07:00et c'est vraiment coûte que coûte, quel que soit le prix.
07:03Et là, on sait bien, effectivement, que là, on va avoir, effectivement,
07:05des dérapages assez importants dans le domaine de la santé
07:08qui n'étaient pas prévues.
07:09L'objectif d'augmentation du budget santé, c'était seulement 1,5%.
07:14Et là, on s'oriente plutôt vers une augmentation de 3%.
07:17Vous voyez ?
07:18Mais sauf que là, on parle de milliards d'euros,
07:19on ne parle pas simplement de 2 millions.
07:21Donc c'est conséquent.
07:23Et puis, en revanche, il y aura des perdants.
07:24Les perdants, ce sont les épargnants,
07:25avec typiquement une hausse de la CSG.
07:27Vous aurez ceux qui ont une complémentaire santé
07:29qui vont voir leurs cotisations augmenter.
07:32Et puis, vous avez surtout les générations futures,
07:33parce qu'on voit bien qu'il y a une partie de la dette de la sécurité sociale
07:37qui va être transférée à un véhicule qui a été créé pour ça en 1996.
07:42Il s'appelle donc la CADES,
07:43la Caisse d'amortissement de la dette sociale,
07:45qui permet, en quelque sorte, de gérer la dette de la sécurité sociale.
07:49Donc, quand on transfère de la dette, qu'est-ce qui se passe ?
07:51Eh bien, ce sont les générations futures qui vont payer.
07:53Et là, il faut bien comprendre qu'on ne fait que mettre la poussière sur le tapis.
07:56Demain, le déficit de la sécurité sociale,
07:59ça sera entre 20 et 30 milliards,
08:00donc entre 2 et 3 fois le budget de la justice,
08:02ce qui n'est quand même pas une paille.
08:03et on oublie de traiter la dette de la sécurité sociale
08:08qui représente à peu près 260 milliards.
08:10C'est absolument énorme.
08:11C'est à peu près 8% de la dette publique française.
08:13Fabry-Dame Djeber, un tout petit mot.
08:15Vous êtes perplexe comme M. Nolot.
08:17Oui, vraiment, je pense exactement la même chose qu'Éric.
08:19C'est-à-dire que me dire que la crucialité du débat
08:22sur la sécurité sociale dépend des écologistes et des socialistes,
08:27qui représentent, ne serait-ce qu'à l'échelle de l'élection présidentielle,
08:301,78%, vraiment, ça me dépasse.
08:34C'est hallucinant.
08:35Dernier mot à Louis de Ragnel.
08:37Moi, je trouve que ce qui est terrible,
08:38c'est que ces débats sont d'un ennui abyssal
08:40et aux conséquences monstrueuses.
08:42Non, mais c'est...
08:43C'est un potier qui sourit
08:44parce qu'il ne va pas en parler du tout ce soir.
08:46Non, mais il y a un immense paradoxe.
08:49Non, mais les conséquences sont déterminantes,
08:51extrêmement graves et très engageantes
08:53pour les années qui viennent.
08:54Et par ailleurs, c'est extrêmement ennuyeux,
08:58c'est désespérant
08:59et il n'y a pas beaucoup d'espoir dans tout ce qu'on voit.
09:02C'est vrai qu'on devrait parler d'économie,
09:03on devrait parler d'innovation,
09:04on devrait parler d'emploi,
09:05enfin, on devrait parler d'avenir.
09:06Là, qu'est-ce qu'on fait, en fait ?
09:07On ne fait que gérer le quotidien
09:08et on le gère mal
09:09parce qu'on n'arrive même pas à financer le quotidien.
09:11Bien sûr.
09:11Et par ailleurs, vous parliez tout à l'heure des gagnants.
09:13Je pense qu'il n'y a pas une seule personne
09:15qui, à la fin,
09:16même s'il est avantagé,
09:17si elle est avantagée,
09:18se dit, ah, j'ai été avantagé
09:20et je suis gagnant.
09:21Et tout le monde pense qu'il est perdant.
09:22C'est là où ça n'a plus aucun sens.
09:24Noir, c'est noir et il n'y a plus d'espoir.
09:25Mais il y a quand même un grand...
09:26Un peu moins que Nolo.
09:28C'est noir.
09:29Un peu moins que Nolo.
09:30Non, mais je...
09:31Merci, Laurence.
09:33Tout le monde a l'air prêts.
09:33En revanche, il y a une élection présidentielle
09:36dans plusieurs mois
09:37et donc il y a peut-être un espoir à ce moment-là.
09:39Non, mais dans toute cette palinodille
09:41à laquelle on assiste,
09:43un Parlement sans cohérence idéologique,
09:45sans vision programmatique,
09:46il y a quand même un énorme tabou
09:47qui n'a jamais été soulevé,
09:48c'est le poids de l'immigration.
09:49Et par exemple,
09:50si on veut faire des économies
09:51sur la sécurité sociale,
09:53les dépenses non-contributives
09:54attribuées aux étrangers
09:55n'ont jamais été abordées
09:57lors de ces débats.
09:58Donc ça aussi, ça fait partie
09:59des gros tabous,
10:00des choses,
10:01des espèces de vaches sacrées comme ça
10:03de la politique
10:04de laquelle il ne faut absolument pas parler.
10:06Benoît Perrin, là-dessus,
10:07sur ce que dit Sabrina,
10:08c'est quantifié, c'est chiffré ou pas ?
10:10Alors l'enjeu des contributions non...
10:12Enfin des allocations non-contributives,
10:14c'est à peu près de l'ordre
10:14entre 15 et 20 milliards d'euros.
10:16Donc vous voyez,
10:17c'est quand même quelque chose
10:17d'assez important.
10:18De quoi on parle ?
10:19On parle d'aides
10:20qui sont fournies
10:20à un certain nombre de personnes,
10:22y compris des étrangers,
10:23même s'ils n'ont pas cotisé.
10:24Là, on parle des allocations familiales,
10:26on parle de la prime d'activité,
10:28on parle des aides au logement.
10:29Vous voyez,
10:30un certain nombre d'aides
10:30auxquelles en quelque sorte
10:31tout le monde a droit
10:32à condition en quelque sorte
10:33d'habiter en France.
10:34Ok.
10:34Et quelles sont les aides
10:36auxquelles les étrangers
10:38n'ont pas droit ?
10:39Alors là,
10:40sur les aides dont on vient de parler,
10:41il n'y a pas de condition
10:43d'installation préalable.
10:44C'est-à-dire que vous arrivez en France,
10:45vous êtes évidemment
10:46en situation régulière.
10:47Régulière.
10:48Régulière.
10:49Vous ne touchez pas
10:50plus d'un certain montant.
10:52Vous êtes,
10:53et puis vous engagez
10:54en quelque sorte
10:54à être en France
10:55pendant au moins
10:56les neuf mois qui viennent.
10:57Donc autrement dit,
10:57vous avez une résidence principale
10:58en France.
10:59Là, vous êtes éligible
11:00à un certain nombre d'aides.
11:01En revanche,
11:01il y a deux exceptions,
11:03à savoir le minimum vieillesse
11:04pour lequel on vous demande
11:05d'avoir été en France
11:05au moins dix ans au préalable
11:07et le RSA
11:08que des étrangers
11:10ne peuvent toucher
11:10qu'à partir du moment
11:11où ils sont en France
11:12depuis cinq ans.
11:13Donc à part ces deux exceptions-là,
11:15d'où que vous veniez
11:16effectivement dans le monde
11:17et que vous soyez français
11:17ou étranger,
11:18évidemment le sujet n'est pas là,
11:20eh bien en l'occurrence,
11:20effectivement,
11:21vous êtes éligible
11:21à un certain nombre
11:22de prestations
11:22même si vous n'avez pas cotisé,
11:24ce qui représente effectivement
11:25des sommes très importantes
11:26aujourd'hui.
11:27C'est toujours mieux
11:27d'avoir les données chiffrées.
11:28Un dernier mot là-dessus,
11:29François Darugis ?
11:30Il y a un résultat
11:31que vous avez donné tout à l'heure
11:32mais juste comme ça,
11:33globalement,
11:34cette fameuse hausse
11:35des dépenses d'assurance maladie,
11:36elle,
11:37elle est votée par 259 voix pour
11:39et 64 contre.
11:40Et quand on veut voter
11:41une hausse de dépenses,
11:42alors là,
11:42on a une majorité sans problème.
11:44Il faudrait d'ailleurs savoir
11:45qui sont les 64 courageux
11:46qui ont voté contre
11:47parce que,
11:48voilà,
11:49c'est quand même plus
11:50que l'inflation.
11:51C'est-à-dire qu'on admet l'idée
11:52qu'il faut que les dépenses
11:54d'assurance maladie,
11:55donc de santé,
11:55de remboursement,
11:56de l'hôpital,
11:57aillent plus vite
11:58que l'inflation.
12:00Et donc,
12:00c'est toujours le même problème.
12:01Il y a toujours des gens
12:02pour voter des hausses de dépenses
12:03et il n'y a pas,
12:04il n'y a personne
12:05pour voter des économies.
12:06Je pense que le tweet
12:07de Laurent Wauquiez
12:07qui était évoqué,
12:08je ne sais pas ce qu'il recrouve,
12:09mais je suis convaincu
12:10qu'en fait,
12:11il crie victoire
12:12parce qu'il a eu la peau
12:13d'une économie.
12:14C'est-à-dire qu'il y avait
12:15sans doute une mesure
12:15qui devait contraindre un peu...
12:16Oui, c'était des mesures
12:17qui devaient taxer davantage
12:18la médecine libérale.
12:19La médecine de vie
12:20qui devait contraindre un peu
12:21les médecins sur certains sujets
12:22et il dit victoire,
12:23il n'y aura pas,
12:24c'est-à-dire hop,
12:24une dépense de plus
12:25ou en tout cas
12:26une recette en moins.
12:27Une taxe de moins.
12:28Une recette en moins.
12:28Voilà, c'était une taxe de moins
12:29sur les médecins libéraux.
12:31Quand même,
12:31à la décharge de Sébastien Lecornu,
12:33il faut quand même le rappeler,
12:34cette fameuse réforme des retraites.
12:37D'abord, LR, je le rappelle,
12:39a failli faire tomber
12:40le gouvernement
12:40des abéts de borne dessus.
12:41Donc, LR,
12:42ils n'ont pas tous été pour.
12:43Alors, ceux du Sénat étaient pour,
12:44c'est vrai,
12:44ceux de l'Assemblée,
12:45beaucoup moins.
12:46Pourquoi ?
12:46Parce qu'ils se disaient,
12:47tiens, s'il y a une élection
12:47dans quelques mois...
12:49Et notamment les députés
12:50de Laurent Wauquiez,
12:51d'Auvergne-Rhône-Alpes.
12:52Ne l'oublions pas.
12:53Mais au-delà de cela,
12:54cette réforme des retraites
12:55est très impopulaire.
12:57Et si vous faites
12:57le moindre sondage
12:59encore aujourd'hui,
13:00il y a une majorité écrasante,
13:02mais c'est du style 75 à 80%
13:04des Français,
13:05ils disent,
13:06non, non, non, non,
13:06pas de réforme des retraites
13:07qui allonge la durée de travail.
13:10Donc, malheureusement,
13:11en effet,
13:11comme l'a dit Eric Nolon,
13:12il faut du courage
13:13parce qu'il faut aller
13:14contre parfois
13:15la majorité.
13:17Et normalement,
13:18quand on est dans le moment
13:20du budget,
13:20on devrait faire preuve
13:21d'un peu de courage
13:22parce qu'on ne devrait pas
13:23dépenser plus
13:24que selon collègues.
13:25Mais ne mêlons pas
13:26baisse des dépenses
13:28qui est essentielle
13:29et nouvelle taxe.
13:30Sur les médecins libéraux,
13:31c'est des nouvelles taxes,
13:32ce n'est pas la même chose.
13:33Il faut baisser les dépenses.
13:34Par contre,
13:34cette folie fiscale
13:35qui veut asphyxier
13:36toute profession,
13:39toute épargne...
13:39Sur les dépenses, d'accord.
13:43On a parlé
13:43des transports sanitaires.
13:45Dès qu'on a voulu
13:45serrer la vis,
13:46dès qu'on veut ajouter
13:48des contrôles,
13:48ça a été dit
13:49par rapport à la fraude.
13:50Plus personne, d'ailleurs,
13:51ne parle de lutter
13:51contre la fraude sociale.
13:52Tout le monde sait
13:53qu'elle existe.
13:53C'est-à-dire que,
13:54moi, je me souviens,
13:54à une époque,
13:55on nous disait
13:55qu'il y a plus de cartes vitales
13:57en circulation
13:57qu'il n'y a de personnes
13:59qui peuvent en avoir une.
14:00Vous avez la question
14:02aussi des arrêts maladie.
14:03Tout le monde sait
14:04qu'il y en a un certain nombre
14:05qui sont de complaisance.
14:05C'est-à-dire que,
14:06quand on a fait des études,
14:07c'est des vrais contrôles,
14:09par exemple,
14:09sur les affections de longue durée.
14:10Évidemment,
14:11on ne soupçonne pas
14:11tous les gens
14:12qui sont en affections
14:12de longue durée
14:13de tricher.
14:13Mais s'il y en a
14:1410 ou 20 % qui trichent,
14:15c'est-à-dire que,
14:16quand on a fait des contrôles,
14:16on a constaté
14:17qu'il y en a certains
14:17qui n'étaient pas malades.
14:19Bon, ça devrait quand même
14:20faire consensus
14:21que l'on lutte contre ça.
14:22Eh bien non.
14:23Dès qu'on veut faire ça,
14:24tout le monde dit
14:24comment vous voulez
14:25vous attaquer aux malades ?
14:26Non, à ceux qui trichent.
14:28Pareil, sur les retraites.
14:29J'ai entendu encore
14:30il y a quelques jours
14:30qu'il y avait des gens
14:31à l'étranger
14:32qui touchaient des retraites
14:33et puis ils ont 115 ans.
14:35Bon, ça veut dire
14:36qu'ils sont morts
14:36depuis longtemps.
14:37Mais il y a des gens
14:38qui continuent à toucher
14:39la pension retraite.
14:40Ça devrait faire
14:40un consensus
14:41qu'on lutte contre ça.
14:42Bon.
14:42Sous-titrage MFP.
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