- il y a 2 jours
Au programme de cette édition, nous reviendrons sur le statu quo autour des plans de paix en Ukraine. Pendant que Donald Trump durcit le ton à l’égard de Zelensky, les Européens le poussent vers des exigences irréelles.
Nous évoquerons ensuite le pacte migratoire européen qui poursuit sa route et imposera prochainement des quotas de migrants à différents pays, dont la France.
Et nous ferons le point sur la situation en Syrie, un an après la chute de Bachar al-Assad. Le pays ne se reconstruit que lentement et la sécurité n’est pas à l’ordre du jour.
Nous évoquerons ensuite le pacte migratoire européen qui poursuit sa route et imposera prochainement des quotas de migrants à différents pays, dont la France.
Et nous ferons le point sur la situation en Syrie, un an après la chute de Bachar al-Assad. Le pays ne se reconstruit que lentement et la sécurité n’est pas à l’ordre du jour.
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01:48Au programme de cette édition, nous reviendrons sur le statu quo
01:51autour des plans de paix en Ukraine.
01:53Pendant que Donald Trump durcit le ton à l'égard de Zelensky,
01:56les Européens le poussent vers des exigences irréelles.
02:00Nous évoquerons ensuite le pacte migratoire européen
02:02qui devrait imposer prochainement des quotas de migrants
02:05à différents pays, dont la France.
02:07Et puis nous ferons ensuite le point sur la Syrie,
02:10un an après la chute de Bachar el-Assad.
02:12L'UE et Zelensky toujours dans le déni.
02:19Un nouveau plan de paix aurait encore été façonné
02:21lors de la réunion de dernière minute à Londres.
02:23Un programme en 20 points qui rejette toute perte territoriale.
02:27Le point tout de suite.
02:28Un nouveau plan fait pour échouer.
02:31Lundi, Volodymyr Zelensky a parcouru un véritable marathon
02:34lors duquel il a rencontré tous les vestiges néo-conservateurs actuels.
02:38D'Emmanuel Macron acquiert cet armeur en passant par Frédéric Schmerz
02:42ainsi que le patron de l'OTAN, Marc Routteux
02:45et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
02:48Un arrêt aux pages de dirigeants atlantistes
02:50pour qui la réalité militaire n'existe visiblement pas.
02:54En effet, à l'issue des rencontres,
02:56Volodymyr Zelensky a déclaré aux journalistes
02:58qu'un nouveau plan de paix révisé serait bientôt communiqué.
03:02Une feuille de route en 20 points
03:03dans lequel l'Ukraine refuse toute concession territoriale
03:07à l'heure où la Russie vient encore de conquérir
03:09de nouveaux villages de l'Est ukrainien.
03:12Volodymyr Zelensky a d'ailleurs déclaré
03:13que la Russie insistait pour que l'Ukraine cède des territoires
03:16mais qu'il ne voulait rien céder
03:18ajoutant qu'il n'avait pas le droit légal de le faire.
03:22Un point non négligeable
03:23car comme nous l'avons déjà rappelé
03:25à de maintes reprises sur TVL,
03:27le président ukrainien a fait inscrire dans la Constitution
03:30l'impossibilité de négocier du territoire avec la Russie.
03:33Un blocage institutionnel qui empêche la paix,
03:37laquelle ne pourra se conclure qu'avec un transfert d'espace
03:40au profit de la Russie au vu de leur conquête militaire.
03:43Dans ce cadre, le chef d'état-major de l'armée russe,
03:46Valéry Gerasimov, a déclaré que les forces de Moscou
03:49avançaient le long de la ligne de front.
03:51En d'autres termes, les soldats gagnent peu à peu
03:53l'intégralité des oblastes annexés ou rattachés à la Russie.
03:58De son côté, avant même de recevoir le plan de Kiev,
04:00Donald Trump a déjà donné quelques indications sur la réception à prévoir.
04:04En effet, le président américain a à nouveau déploré le fait
04:07que le dirigeant ukrainien n'ait selon lui pas dénié lire son plan en 28 points.
04:12Des propos qu'il avait déjà tenus récemment.
04:14Je dois vous dire que je suis un peu déçu
04:17que le président Zelensky n'ait pas encore lu la proposition de paix.
04:21C'était le cas il y a quelques heures.
04:23Son peuple l'adore, mais lui non.
04:25La Russie est d'accord.
04:25La Russie, vous savez, la Russie préférerait sans doute avoir tout le pays si on y pense.
04:31Mais la Russie est, je crois, d'accord avec la proposition.
04:36Mais je ne suis pas sûr que Zelensky le soit.
04:38Son peuple adore la proposition, mais lui ne l'a pas lue.
04:44Des propos visant ni plus ni moins à décrédibiliser Volodymyr Zelensky.
04:48Dans cette perspective, Donald Trump a également réitéré son conseil
04:52d'organiser des élections en Ukraine.
04:54En effet, par le biais de la loi martiale en vigueur,
04:57l'élection qui devait être organisée au printemps 2024 n'a jamais eu lieu.
05:02C'est donc une façon plus ou moins claire pour Donald Trump
05:04de rappeler que Zelensky n'est plus légitimement à la tête de son pays.
05:08L'objectif est clair, créer l'insécurité du côté du président ukrainien
05:12pour qu'il se résolve à consentir à la paix.
05:15Les Européens jouent ainsi une partition inverse
05:17en élaborant des plans de paix avec Zelensky
05:19comme s'il représentait la partie gagnante sur le terrain militaire.
05:23Un refus de voir la réalité qui prolonge donc le massacre sur le front
05:27et pourrait conduire l'Ukraine à un point de non-retour.
05:35Toujours plus de migrants et de lourdes amendes
05:38pour les pays qui refusent leur quota.
05:39Voilà ce que prévoit le pacte migratoire de l'Union européenne.
05:43En chantier depuis 2020, les derniers ajustements sont en train d'être votés
05:47pour une entrée en vigueur en 2026.
05:49Plusieurs pays d'Europe centrale le contestent.
05:52Explication de Nicolas de Lamberterie.
05:54Cela fait plus de dix ans que l'Union européenne en rêve,
05:58ce sera très prochainement une réalité,
06:01les fameux quotas de migrants obligatoires
06:04à répartir dans tous les États membres de l'Union.
06:07En effet, depuis la crise migratoire de 2015,
06:10avec l'arrivée soudaine et massive de millions de migrants
06:14par voie terrestre depuis les Balkans,
06:16Bruxelles rêve de mettre en place un dispositif de répartition des migrants
06:20sur l'ensemble des États membres de l'Union européenne.
06:23A vrai dire, cela correspond même à une philosophie d'action plus globale.
06:28A chaque crise, réelle, supposée ou exagérée,
06:31Bruxelles profite de la situation pour augmenter ses pouvoirs.
06:35Cela s'est particulièrement observé durant les dix dernières années.
06:38A l'époque, la brutalité des événements et des prétentions bruxelloises
06:42avaient rebiffé l'Europe centrale,
06:44qui avait ressorti des oubliettes le groupe de Vichégrade,
06:47une coopération inter-étatique entre la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque,
06:53et dont le Premier ministre hongrois, Victor Orban,
06:56était incontestablement la figure centrale.
06:58Le projet d'imposer un jour des quotas de migrants a donc pris du retard,
07:02mais n'a certainement pas été enterré par Bruxelles,
07:04qui travaille depuis 2020 à la mise sur pied du pacte migratoire de l'Union européenne.
07:10Jusqu'à présent, avec une relative discrétion,
07:14les questions du Covid et de l'Ukraine
07:16ayant replacé au second rang de l'attention médiatique
07:20les problématiques migratoires.
07:22Bruxelles est donc en train de mettre en place
07:23les derniers dispositifs du pacte européen
07:26sur la migration et l'asile,
07:28le nom complet du dispositif,
07:30afin qu'ils puissent entrer en vigueur en juin 2026.
07:32Le vote le plus important a eu lieu en mai 2024,
07:35juste avant les élections européennes,
07:37afin de s'assurer que l'on puisse valider le texte
07:40avant les nouvelles élections,
07:42dans l'éventualité où le Parlement européen,
07:44qui aurait été élu en juin 2024,
07:47se serait avéré hostile à ce projet.
07:49Comme souvent,
07:50le paquet d'ensemble comprend toujours les mêmes ingrédients.
07:53D'une part,
07:54une série de dispositions
07:56qui, dans les faits,
07:56favorisent et accélèrent les flux migratoires,
07:59et, d'autre part,
08:00quelques mesurettes qui les restreignent,
08:03ce qui permet aux ONG de geindre dans les médias
08:05et l'opinion publique hostile au phénomène migratoire
08:08de croire que des mesures sont enfin prises
08:11dans un sens qui leur convient.
08:12Concrètement,
08:13le principe de quota sera le suivant.
08:15Bruxelles déterminera
08:16quels sont les pays qu'il faut soulager
08:18et vers quels pays il faut envoyer des migrants.
08:20Si le pays qui doit accueillir des migrants s'y refuse,
08:24il devra payer une amende
08:25de 20 000 euros par migrant refusé.
08:27Et s'il refuse de payer cette amende,
08:29pas de problème,
08:30l'argent sera déduit de ses fonds européens,
08:33comme c'est le cas de la Hongrie,
08:34qui a refusé de payer une amende
08:36très importante de 200 millions d'euros
08:38après avoir été condamnée par la CJUE
08:41pour des manquements au respect du droit d'asile.
08:43Ce projet a soulevé l'opposition
08:45de plusieurs États membres de l'Union,
08:47y compris la Pologne,
08:49dirigée par le libéral européiste Donald Tusk.
08:52En interne,
08:53Tusk se voyait en effet contesté
08:55par l'opposition conservatrice
08:57qui venait de remporter l'élection présidentielle
08:59et il se devait donc de faire mine
09:01d'adopter une position dure
09:03vis-à-vis de Bruxelles.
09:04Mais au final,
09:05conformément à l'adage
09:06« Divisé pour régner »,
09:08Bruxelles a trouvé la parade.
09:09Prétextant la pression migratoire
09:11dont a été l'objet la Pologne
09:13ces dernières années,
09:14Varsovie est exemptée de quotas pour 2026.
09:18Une façon habile de s'assurer
09:20qu'on ne verra pas de suite
09:21la reconstitution d'un axe de contestation
09:24Budapest-Varsovie
09:26au sein de l'Union européenne.
09:27On notera aussi un autre de poids de mesure.
09:30Alors que la Hongrie
09:31n'a jamais reçu la moindre aide
09:33lorsqu'elle a protégé la frontière sud
09:35de Schengen en 2015
09:37et qu'elle a bien au contraire
09:38été lourdement vilipendée pour cela,
09:41la Pologne et la Lituanie
09:42ont reçu un soutien certain de Bruxelles
09:44lorsque ces deux pays
09:46ont dû faire face à des arrivées
09:48de migrants du Moyen-Orient
09:49via la Biélorussie.
09:51En clair,
09:51lutter contre l'immigration illégale
09:54lorsqu'elle est pilotée en sous-main
09:55par les services biélorusses ou russes,
09:58c'est acceptable.
09:59Mais lutter contre une immigration illégale
10:01rigoureusement identique
10:02lorsqu'elle est pilotée
10:04par les réseaux d'ONG de Georges Soros,
10:06c'est très mal.
10:07Et en dépit des rhodomontades de certains,
10:10on voit maintenant mal
10:11ce qui pourrait empêcher
10:12la mise en œuvre pleine et entière
10:14du pacte migratoire.
10:15Quant à la France,
10:16étant donné qu'elle n'est pas considérée
10:18comme un pays sous pression migratoire,
10:20au contraire de pays comme l'Espagne,
10:22l'Italie, la Grèce ou Chypre,
10:24elle aura donc droit elle aussi
10:25à son quota de migrants.
10:26Quant aux mesures censées faciliter
10:28le renvoi de ses migrants,
10:29on peut faire confiance
10:30à l'armada judiciaire,
10:32médiatique et associative
10:34qui pullule en France
10:35pour s'assurer
10:36qu'elles ne seront pas mises en œuvre
10:38et que les migrants
10:39qu'envoie Bruxelles
10:40resteront durablement dans le pays.
10:46Retour sur la Syrie,
10:47un an après la prise de pouvoir
10:49par le djihadiste dit modéré,
10:51Ahmed Al-Shara.
10:52La reconstruction est lente
10:54et l'inquiétude est grande
10:55pour les minorités.
10:56Explication de Renaud de Bourleuf.
10:57C'était, il y a un an,
10:59presque jour pour jour,
11:01le 8 décembre 2024,
11:02les djihadistes d'Aïtahir al-Sham
11:04prenaient le pouvoir en Syrie
11:06avec une rapidité étonnante.
11:08Le chef d'État déchu,
11:09Bachar Al-Assad,
11:09quittait le pays
11:10et dans tout l'Occident,
11:11les élites néo-conservatrices
11:13sortaient le champagne.
11:14Mais alors que depuis un an,
11:15le président par intérim,
11:16Ahmed Al-Shara,
11:17qui a troqué son trahi d'Al-Nosra
11:19pour un costume et une cravate,
11:21soigne son image
11:21sur la scène internationale,
11:23quel est le bilan
11:24pour les Syriens ?
11:25Le 6 novembre,
11:26le conseil de sécurité de l'ONU
11:27a décidé de lever
11:28les sanctions économiques.
11:29Le pays était en effet soumis
11:31à une interdiction de voyage,
11:32un gel des avoirs
11:34et un embargo sur les armes.
11:35Reste qu'à l'heure actuelle,
11:3616 millions et demi de personnes
11:38ont besoin d'aide humanitaire.
11:3990% de la population
11:41vit sous le seuil de pauvreté.
11:42De nombreuses habitations
11:43et les infrastructures
11:45sont en ruines.
11:46Fin octobre,
11:47le ministère de l'énergie syrien
11:48a annoncé de nouveaux tarifs
11:49pour l'électricité,
11:51multipliant la facture
11:52par au moins 60,
11:53suscitant la colère
11:54et l'inquiétude
11:55de nombreux habitants.
11:56Benjamin Blanchard,
11:57directeur de l'association
11:58SOS Chrétien d'Orient,
11:59revient sur les perspectives
12:00à court terme
12:01pour la Syrie.
12:02Économiquement,
12:03la situation s'améliore
12:05beaucoup trop lentement,
12:06mais s'améliore.
12:07Les fonctionnaires
12:08sont de nouveau payés.
12:09Les taxes sur l'apportation,
12:11notamment des véhicules,
12:13mais en général,
12:14qui étaient des taxes prohibitives
12:15de 100 ou 300%,
12:16ont été levées.
12:18Puis un certain nombre
12:18de sanctions ont été
12:20sinon levées,
12:21du moins suspendues.
12:22Et la monnaie stabilisée,
12:23donc on voit quand même
12:24une nette amélioration
12:25de la situation économique,
12:27qui laisse espérer aux Syriens
12:29de voir enfin
12:30le bout du tunnel.
12:32Par contre,
12:32du point de vue
12:33de la sécurité
12:34et de la stabilité,
12:35on est encore loin du compte
12:37que s'il n'y a pas eu
12:39d'embrasement généralisé
12:40du pays,
12:41il n'y a pas eu non plus
12:42de chasse aux sorcières
12:43généralisée
12:44avec des massacres
12:45systématiques
12:46des partisans
12:47de l'Ancien Régime.
12:48Donc ça,
12:48ce n'est pas eu.
12:48Il y a eu quand même
12:49des tensions communautaires
12:51et des massacres communautaires
12:53assez violents.
12:55Dès le mois de mars,
12:56des massacres ont lieu
12:56le long de la côte syrienne.
12:58En une semaine,
12:59au moins 1 400 personnes
13:00ont été tuées,
13:01principalement dans la communauté
13:02alawite,
13:03minorité dont l'ancien chef d'état
13:04Bachar al-Assad
13:05est issu.
13:06Le nombre de morts
13:07serait sous-évalué
13:08des observateurs
13:09affirmant que le croissant rouge
13:10a été expulsé de la zone,
13:11remplacé par les casques blancs,
13:13une ONG qui s'est illustrée
13:14aux côtés des rebelles
13:15durant la guerre civile.
13:17D'autres massacres
13:17ont eu lieu en juillet
13:18dans la région de Sueda,
13:19au sud du pays,
13:20affectant la minorité druse.
13:22Pillage,
13:22incendie de maison,
13:23exécution sommaire,
13:24y compris de femmes et d'enfants,
13:25il est question d'environ
13:272000 morts.
13:28En juillet,
13:28une autre minorité,
13:29les Kurdes,
13:29a rejeté l'idée d'un désarmement.
13:31L'inquiétude est grande
13:32chez les chrétiens syriens.
13:33Le 22 juin,
13:34un attentat suicide
13:35a été perpétré
13:35en pleine messe
13:36dans l'église Saint-Elie,
13:37dans le quartier de Douala à Damas,
13:39provoquant 25 morts
13:40et plusieurs dizaines de blessés.
13:41D'une manière générale,
13:42les minorités
13:43n'ont pas confiance
13:43dans le nouveau régime.
13:44Il y a eu un sondage
13:45qui a été fait récemment
13:47qui annonce
13:47une cote de confiance
13:49du gouvernement
13:49de 80%
13:51dans l'ensemble
13:51de la population,
13:52mais en fait,
13:52c'est surtout
13:53chez les Arabes sunnites.
13:55Par contre,
13:56la cote de confiance
13:57dans les minorités
13:58est très basse.
13:59Donc oui,
14:00il y a un problème
14:00de confiance
14:01parmi les minorités.
14:03Au contraire,
14:03il y a un fort enthousiasme
14:04de la population majoritaire,
14:06donc Arabes sunnites,
14:06qui relève la tête
14:07après avoir senti
14:09être oppressée
14:11par une élite
14:12qui ne la représentait pas,
14:15qui estime
14:15qu'il ne la représentait pas.
14:16Pendant cinq décennies,
14:18l'ONU a annoncé
14:19qu'en un an,
14:201,2 million de Syriens
14:22étaient revenus en Syrie.
14:23Donc ça,
14:23c'est pratiquement
14:24uniquement
14:25des Arabes sunnites.
14:27Mais pendant le même temps,
14:28dans les minorités,
14:29les départs
14:30semblent s'accélérer.
14:31Donc voilà,
14:31la situation
14:32n'est pas tellement bonne
14:34et le risque est grand
14:35de voir la Syrie
14:36devenir monocolore.
14:37Un autre enjeu
14:38est la question
14:38des personnes
14:39ayant fui la Syrie
14:39pendant la guerre civile.
14:41Un sujet qui avait
14:41particulièrement affecté
14:42les pays voisins.
14:43Voilà,
14:44les deux gros récepteurs
14:45de réfugiés syriens,
14:48c'était le Liban
14:48avec entre 1,5 et 2 millions
14:50de réfugiés syriens
14:52alors qu'il y a
14:524 ou 5 millions
14:54de Libanais au Liban.
14:55Donc c'est très important
14:56proportionnellement,
14:57évidemment.
14:58Et puis également
14:58environ 4 millions
14:59en Turquie.
15:00Alors pour la Turquie,
15:01la population est bien plus grande
15:02mais quand même
15:02ce chiffre pesait fortement.
15:04Et donc pour le Liban,
15:05oui,
15:05on a vu surtout au début
15:06quelques dizaines
15:09ou centaines de milliers
15:10revenir.
15:10Mais il y en a toujours
15:11largement plus d'un million
15:13qui sont là.
15:13Pour l'instant,
15:14le flux de retour
15:15semble s'être tout à fait tarif.
15:17Le problème reste entier
15:17pour le Liban.
15:18Et surtout,
15:19on ne comprend pas
15:19pourquoi les gens
15:20ne rentrent pas
15:21puisque la cause
15:22qui fait qu'ils étaient
15:23réfugiés n'existe plus.
15:24Fuyez le régime précédent
15:26de Bachar al-Assad,
15:27ce régime n'est plus là
15:28donc ils devraient rentrer.
15:30En fait,
15:30il y a un vrai problème,
15:31c'est que tant qu'ils sont
15:31réfugiés,
15:32ils touchent des subventions
15:34des Nations Unies.
15:35Tant qu'ils touchent,
15:36ils n'ont pas de raison
15:37de rentrer
15:37puisqu'ils perdraient
15:38leurs revenus
15:39alors que souvent
15:40leurs maisons
15:41sont détruites en Syrie.
15:43Là, aujourd'hui,
15:44les subventions
15:45ont fortement baissé
15:46donc peut-être
15:47que ça va inciter
15:47certains à rentrer.
15:48Avec ou sans Bachar al-Assad,
15:50la stabilité du Proche-Orient
15:51ne semble pas
15:52en bonne voie.
15:52Et l'on reste en compagnie
15:57de Renaud de Bourloff
15:57cette fois pour l'actualité
15:59en bref en France.
16:03Brigitte Macron
16:04n'aime pas les féministes.
16:06Celle que les médias
16:06appellent la première dame
16:07s'est rendue au chevet
16:09de l'humorice arrière-arbitant
16:10lui affirmant dans le texte
16:12« S'il y a des salsconnes,
16:13on va les foutre dehors ».
16:14Un langage châtier
16:15qui faisait référence
16:16à l'interruption du spectacle
16:17par quatre militantes
16:19du collectif
16:19« Nous toutes »
16:20en traitant le prétendu comique
16:21de « violeur »
16:22le samedi précédent.
16:24L'homme a en effet
16:24fait l'objet d'accusations
16:25de viol par une jeune femme
16:26qu'il fréquentait,
16:27mais l'instruction avait abouti
16:28à un non-lieu
16:29malgré des constatations
16:30médicales édifiantes
16:31et plusieurs jours d'ITT.
16:33L'entourage élyséen
16:34a expliqué l'écart de langage
16:35par le fait que
16:36Brigitte Macron
16:36condamnait la méthode
16:37jugée radicale
16:38des féministes.
16:40D'autres y ont vu
16:40un drôle de soutien.
16:42L'agriculture française
16:43a-t-elle un pied dans la tombe ?
16:45C'est le message
16:45de professionnels du secteur
16:46qui ont déposé lundi
16:47des cercueils remplis
16:48de produits agricoles
16:49devant le ministère
16:50de l'Agriculture
16:50ou devant des préfectures.
16:52Une initiative venant
16:53de membres des jeunes
16:53agriculteurs dans l'Oise
16:55et de la Coordination Rurale
16:56et de la Confédération Paysanne
16:57en Lausère.
16:58Les agriculteurs s'opposent
16:59non seulement
16:59à l'accord de libre-échange
17:01UE-Mercosur
17:02qui mettrait en danger
17:03la filière de l'élevage,
17:04mais aussi aux abattages
17:05systématiques de troupeaux
17:06entiers dans les cas
17:07de dermatoses nodulaires
17:08contagieuses.
17:09Ils affirment
17:09que c'est une maladie
17:10qui se soigne
17:11et qu'abattre un élevage
17:12entier pour une vache
17:14contaminée
17:14n'est pas une solution.
17:16Dans le Doubs,
17:17un élevage a été abattu
17:18au début du mois
17:19malgré l'opposition
17:20de nombreux agriculteurs
17:21et voisins.
17:24Et nous continuons
17:25avec Olivier et frère Jacques
17:26pour l'actualité internationale.
17:31Regan de tension
17:32entre Bujumbura
17:33et Kigali.
17:34Le Burundi
17:34a accusé le Rwanda
17:36d'avoir largué
17:37des bombes
17:37sur la commune frontalière
17:38de Sibitoquay
17:40blessant deux personnes
17:41dont un enfant de 12 ans.
17:42Cette incidence
17:43est revenue lundi
17:44à raviver
17:45les tensions régionales
17:46déjà exacerbées
17:46par l'avancée
17:47du groupe rebelle M23
17:49en République démocratique
17:50du Congo.
17:51Soutenu par le Rwanda,
17:52le M23 progresse
17:53vers Uvira
17:54près de la frontière
17:56burundaise
17:57forçant des centaines
17:58de soldats
17:58congolais et burundais
18:00à se réfugier
18:01au Burundi.
18:02Le ministre burundais
18:03des Affaires étrangères
18:04a dénoncé
18:04l'attitude belliqueuse
18:06du Rwanda
18:06et convoqué
18:07le corps diplomatique
18:08à Bujumbura.
18:10Le Burundi
18:10affirme ne pas être
18:11impliqué
18:12dans les conflits en cours
18:13et dit réitérer
18:14son attachement
18:15à la paix régionale.
18:1783 ans
18:18et toujours président
18:19de la Côte d'Ivoire.
18:20Lundi,
18:20Abidjan,
18:21Alassane Ouattara
18:22a prêté serment
18:23pour son quatrième mandat.
18:24Le 25 octobre,
18:25il avait été réélu
18:26avec 89,77%
18:29des voix.
18:29Un score
18:30à relativiser
18:31car 50%
18:32des électeurs
18:32se sont déplacés
18:33seulement.
18:34L'exclusion
18:35de plusieurs candidats
18:36ayant entraîné
18:36un boycott du scrutin.
18:38La Côte d'Ivoire,
18:39deuxième économie régionale
18:40derrière le Nigeria
18:41et peut-être
18:42le dernier pays
18:43de la francophonie
18:44avec qui Emmanuel Macron
18:45arrive encore
18:46à maintenir
18:46des relations correctes.
18:48Nouvelles frontières
18:49selon Tel Aviv.
18:50Le chef d'état-major israélien
18:51Eyal Zamir
18:52a qualifié
18:53la ligne jaune
18:54de démarcation à Gaza
18:55de nouvelles frontières
18:56marquant un premier retrait
18:58des troupes
18:58et servant
18:59de lignes de défense avancées.
19:01Benjamin Netanyahou
19:02espère passer
19:03très bientôt
19:03à la deuxième phase
19:04de l'accord
19:05de cesser le feu
19:05incluant le désarmement
19:07du Hamas,
19:08le retrait israélien
19:08et le déploiement
19:09d'une force internationale.
19:11Le Hamas
19:12justement se dit prêt
19:13à remettre ses armes
19:14à une autorité
19:15palestinienne
19:16sous l'occupation
19:16cesse
19:17mais refuse
19:18une force étrangère.
19:20Netanyahou évoque
19:20de son côté
19:21une troisième phase
19:22de déradicalisation
19:23de Gaza.
19:24Par ailleurs
19:25Israël continue
19:25ses frappes
19:26contre le Hezbollah
19:27au Liban
19:27malgré un cesser le feu
19:28datant de novembre 2024.
19:31Le chancelier allemand
19:31Friedrich Merz
19:32en visite
19:33a réaffirmé
19:34le soutien
19:35de son pays
19:35à Israël
19:36tout en disant
19:37vouloir contribuer
19:37à la reconstruction
19:39de Gaza.
19:40Les manchots
19:40vont-ils disparaître ?
19:42Selon les données
19:42publiées vendredi
19:43par le journal britannique
19:44The Guardian
19:4460 000 manchots
19:45vivant au large
19:46des côtes sud-africaines
19:48sont mort de faim.
19:49La réaffection
19:50des sardines
19:51est une des principales causes.
19:53Depuis 2024
19:54les manchots du Cap
19:55sont classés
19:55en danger critique
19:56d'extinction
19:57avec moins de 10 000
19:58couples reproducteurs
19:59restants.
20:00Et voilà
20:04c'est déjà la fin
20:05de cette émission
20:06vous pouvez dès à présent
20:07retrouver
20:07Choc du Monde
20:08Edouard Channot
20:09reçoit
20:09Pierre-Emmanuel Thaumann
20:11pour évoquer
20:11le changement
20:12de doctrine
20:13de sécurité
20:13aux Etats-Unis.
20:15Le plan A
20:16c'était une négociation
20:17entre les Etats-Unis
20:18en décembre 2021
20:19pour une nouvelle
20:20architecture européenne
20:21de sécurité
20:21avec non-élargissement
20:23de l'OTAN
20:24et l'inscrire
20:24dans de nouveaux traités
20:25qui introduisent
20:26un nouvel ordre
20:27spatial et géopolitique.
20:28Les Etats-Unis ont refusé
20:30les Etats-Unis
20:31sous la présence
20:32Joe Biden
20:32en même temps
20:34soutenaient Kiev
20:36armés Kiev
20:37et ils ont craint
20:38une nouvelle offensive
20:39de Kiev
20:42sur le Donbass
20:44et ils ont décidé
20:45d'intervenir.
20:46À ce moment-là
20:47ils ont cherché
20:50aussi à imposer
20:51une négociation
20:52à Kiev
20:52et en réalité
20:55Kiev a été soutenu
20:57par les Occidentaux
20:58pour poursuivre
20:58le conflit
20:59jusqu'à la situation
21:01actuelle.
21:02Voilà c'est à présent
21:02le moment de se quitter
21:03merci à tous
21:04pour votre fidélité
21:05on se retrouve demain
21:06pour une nouvelle page
21:07d'actualité
21:08en attendant
21:08portez-vous bien
21:09bonsoir.
21:10Sous-titrage Société Radio-Canada
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