- il y a 2 heures
Au programme de cette édition, la paix en Ukraine malgré Volodymyr Zelensky. Alors que les Européens tentent de faire échouer les plans de Donald Trump, le président américain pourrait bien détenir la clé pour faire céder son homologue ukrainien.
Nous reviendrons ensuite sur le pied de nez des Serbes de Bosnie aux euro-mondialistes, en réélisant un président nationaliste, après que le précédent ait été révoqué de son mandat par le gouverneur allemand du pays.
Et puis en France, le budget est dans l’impasse. L’exécutif appelle au compromis alors que les travaux se poursuivent à l’Assemblée et au Sénat. Le gouvernement entend une nouvelle fois s’appuyer sur les socialistes.
Nous reviendrons ensuite sur le pied de nez des Serbes de Bosnie aux euro-mondialistes, en réélisant un président nationaliste, après que le précédent ait été révoqué de son mandat par le gouverneur allemand du pays.
Et puis en France, le budget est dans l’impasse. L’exécutif appelle au compromis alors que les travaux se poursuivent à l’Assemblée et au Sénat. Le gouvernement entend une nouvelle fois s’appuyer sur les socialistes.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00TV Liberté n'a jamais été aussi puissante, mais les tentatives de nous anéantir n'ont jamais été aussi nombreuses.
00:06Les ordres du pouvoir politico-financier pour nous priver de compte bancaire ont dévoilé leur volonté de nous abattre.
00:13Ces attaques, aussi virulentes et basses soient-elles, trahissent en réalité leur peur.
00:18Emmanuel Macron consacre à présent des conférences entières à plaider pour un encadrement, une censure donc, des médias alternatifs.
00:25Ils ont peur que nous montrions le réel qui démonte leur narratif.
00:29Le monde imaginaire vendu par les médias est en train de s'effondrer.
00:33L'information libre portée par TV Liberté déferle sur leurs mensonges, la vague les submerge.
00:39C'est l'instant de vérité. Le système tombe et il faut encore le pousser.
00:45Mais malgré notre détermination, notre dévouement intact, les coups que l'oligarchie nous apportait ont eu des conséquences lourdes.
00:53La fermeture de nos comptes, la précarité bancaire et les obstacles administratifs auxquels nous sommes confrontés ont grévé nos budgets.
01:03Pour aborder 2026, non pas avec sérénité, mais avec assurance, vous devez vous tenir à nos côtés et nous soutenir.
01:12Nous sommes en première ligne pour vous.
01:13Alors, assurez nos arrières.
01:15Faites un don à TVL pour que vive l'information libre.
01:18Alors, je compte sur vous.
01:37Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis très heureuse de vous retrouver.
01:41Nos programmes de cette édition, la paix en Ukraine malgré Volodymyr Zelensky.
01:45Alors que les Européens tentent de faire échouer les plans de Donald Trump, le président américain pourrait bien détenir la clé pour faire céder son homologue ukrainien.
01:54Nous reviendrons ensuite sur le pied de nez des Serbes de Bosnie aux euros mondialistes.
01:59Le pays viendrait élire un président nationaliste après que le précédent ait été révoqué de son mandat par le gouverneur allemand du pays.
02:06Et puis en France, le budget est dans l'impasse.
02:09L'exécutif appelle au compromis.
02:10Alors que les travaux se poursuivent à l'Assemblée et au Sénat, le gouvernement entend une nouvelle fois s'appuyer sur les socialistes.
02:21L'heure de vérité va-t-elle bientôt sonner ?
02:24Quelques jours après l'apparution du plan de paix en Ukraine de Donald Trump, l'ultimatum de Thanksgiving se rapproche.
02:29La Maison-Blanche a en effet enjoint Zelensky de s'y résoudre.
02:33Avant jeudi, pendant ce temps, les Européens s'agitent encore.
02:36Donald Trump imposera-t-il la paix à Volodymyr Zelensky ?
02:41Quelques jours après la présentation de son plan, les épouvantails de la coalition des volontaires se réunissaient ce mardi.
02:48Une réunion de spectateurs qui vise avant tout à cacher le réel, la sortie du jeu diplomatique des Européens.
02:55En effet, après une contre-proposition en 19 points de Bruxelles, qui pour une fois a joué la simplification,
03:02tout porte à croire que c'est bien la copie de Donald Trump qui s'impose pour définir les derniers ajustements d'une éventuelle paix sur le terrain.
03:10Problème, ces diversions européennes polluent l'avancée d'une copie crédible et salvatrice,
03:15comme l'avait provoqué sciemment l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson en 2022.
03:20Lundi, Volodymyr Zelensky estimait que la copie n'était pour autant pas satisfaisante pour imaginer le retour de la paix.
03:28Dans les démarches que nous avons coordonnées avec la partie américaine,
03:33nous avons réussi à inclure des points extrêmement sensibles sur la table,
03:37y compris la libération complète de tous les prisonniers de guerre ukrainiens, selon la formule du « tous pour tous »,
03:43ainsi que des civils et le retour complet des enfants ukrainiens enlevés par la Russie.
03:50Ce sont des étapes importantes, mais pour parvenir à une paix réelle, il faut plus, beaucoup plus.
03:58Pourtant, contrairement aux affirmations des médias atlantistes,
04:01la proposition de Donald Trump impose des concessions territoriales à Moscou
04:05par rapport à sa zone actuelle de domination sur le front.
04:09A l'inverse, le président américain a bien saisi quels étaient les points non négociables avec la Russie,
04:15à commencer par l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN,
04:17que les Européens veulent réintégrer comme pour saboter le plan de paix.
04:22Une approche qui, rappelons-le, fait les affaires de la Russie,
04:24dans la mesure où chaque jour supplémentaire de combat
04:27permet à Moscou de gagner davantage de territoire.
04:30Il n'en reste pas moins que le pouvoir ukrainien
04:33aurait toutes les raisons de préférer une prolongation de la guerre.
04:36D'abord, tout comme la fameuse coalition des volontaires qui porte mal son nom,
04:41l'appareil d'État de Kiev n'est pas au front et ne meurt pas.
04:44Ensuite, la validité du pouvoir de Volodymyr Zelensky est très précaire
04:48depuis l'échéance de son mandat en mai 2024.
04:52Par ailleurs, ce dernier est entouré de nombreux extrémistes
04:54qui refusent toute éventualité de sortie de crise
04:57autre que l'anéantissement de la Russie, qui n'arrivera pas.
05:01Ainsi, il est fort à craindre que ces éléments puissent se transformer
05:04en milices incontrôlables en cas de négociation de paix.
05:08Ces derniers pourraient alors non seulement s'adonner
05:10à des manœuvres d'épuration,
05:12mais aussi mettre en danger jusqu'à la vie du président ukrainien.
05:15Un scénario qui doit aussi peser contre la paix
05:18dans l'esprit de l'ancien comique.
05:20Toutefois, les révélations du scandale de corruption
05:22au sommet de l'État pourraient changer la donne.
05:25C'est en tout cas ce que pense le colonel en retraite pire de Jong.
05:28Quand on a découvert les 28 points du plan qui n'a de paix que le nom,
05:34que les territoires ukrainiens qui sont occupés actuellement par la Russie,
05:39notamment les régions de Lugansk, Donetsk,
05:41passaient sous le contrôle russe,
05:44que l'armée ukrainienne perde un tiers de son effectif,
05:48c'était dramatique pour les Ukrainiens.
05:50Donc ça paraît une bonne nouvelle.
05:52On se rappelle aussi qu'il y a à peine plus de 10 jours,
05:56de nouvelles sanctions américaines contre les géants pétroliers russes
06:00sont entrées en vigueur,
06:01que les États-Unis avaient approuvé une vente d'armes de 105 millions de dollars.
06:07Selon cette hypothèse,
06:08Donald Trump serait donc capable de faire accepter son plan à Volodymyr Zelensky,
06:13une hypothèse qui ne fera pas non plus la part belle aux ambitions européennes.
06:17Pour les Serbes de Bosnie,
06:23les présidents patriotes se suivent malgré les désidératas bruxellois.
06:27Le pays vient à nouveau de porter au pouvoir un président nationaliste
06:30alors que le précédent avait été écarté par les euromondialistes.
06:34Un véritable affront porté à l'UE,
06:36le décryptage de Nicolas de Lambertori aux côtés de Nicolas Mirkovic.
06:40Les Serbes de Bosnie ont envoyé un message d'insoumission à Bruxelles dimanche dernier
06:46en élisant à la présidence de la République,
06:50Sinisha Karan,
06:51désigné comme successeur de l'homme fort des Serbes de Bosnie,
06:55Milorad Dodik.
06:56Ce dernier a été déchu de son poste de président de la République serbe de Bosnie
07:01pour avoir refusé de mettre en œuvre
07:03certaines décisions du gouverneur allemand de la Bosnie-Herzégovine.
07:08Pour rappel, depuis les accords de Dayton en 1995,
07:12la Bosnie-Herzégovine est découpée en deux entités.
07:15D'une part la République serbe de Bosnie,
07:18ou Republika Srpska,
07:19avec pour capitale Banyaluka,
07:21et la Fédération Croato-Musulmane,
07:24qui a pour capitale Sarajevo,
07:26également capitale de l'État bosnien.
07:28Mais le pays a pour autorité suprême
07:31un gouverneur désigné par l'Union Européenne,
07:34tandis que la monnaie nationale,
07:36le marque convertible,
07:38est de fait alignée sur l'euro
07:39depuis que l'Allemagne a rejoint l'euro.
07:42Sauf que voilà,
07:43le pays fonctionne de façon relativement bancale.
07:46Et une part majoritaire des Serbes de Bosnie
07:48aspire à se séparer de la Bosnie
07:51et à constituer un État unifié
07:53avec la République de Serbie voisine.
07:55C'est cette ligne politique
07:57qui a donc été confirmée
07:58avec l'élection de Karan
08:00comme successeur de Milorad Dodik.
08:02C'est une continuité.
08:04Karan était le candidat de Milorad Dodik
08:06qui était le patron de la République serbe de Bosnie-Herzégovine
08:10depuis quasiment 20 ans.
08:11Dodik défraye la chronique atlantiste
08:13parce que régulièrement,
08:14il ne veut pas aller dans la direction de l'Union Européenne.
08:17Il ne veut pas prononcer des sanctions contre la Russie
08:20et surtout, il voudrait rattacher
08:22la République serbe-serbe à la Serbie.
08:25Et donc, évidemment,
08:26cela fait pas mal de sujets
08:27pour chambouler les projets des atlantistes.
08:30La situation en Bosnie-Herzégovine
08:32est particulièrement difficile
08:33parce qu'il ne faut pas oublier
08:34que ce pays est sous un système de gouverneurat
08:37avec un Allemand
08:37qui est à la tête de quasiment toutes les institutions
08:39aujourd'hui en Bosnie-Herzégovine
08:41et Milorad Dodik.
08:42Aujourd'hui, c'est un de ses successeurs,
08:44un de ses proches,
08:44un de ses anciens ministres de l'Intérieur
08:46qui va prendre le pouvoir
08:47jusqu'aux pressions élections générales
08:50qui auront lieu à l'automne de l'année prochaine.
08:53On peut aussi noter
08:53qu'il y a eu une faible participation à ces élections.
08:56Je pense que ça leur montre aussi
08:57que même en Bosnie-Herzégovine,
08:58même dans la République et la Serbska,
09:00il y a une lassitude des personnes
09:01qui attendent plus les élections.
09:03Je pense qu'ils sont globalement contents
09:04d'avoir une personne
09:05qui va représenter des intérêts serbes,
09:07mais ce sont des personnes aussi
09:08qui veulent un meilleur pouvoir d'achat,
09:09moins de corruption globalement dans la société
09:11et qui aspire à autre chose.
09:13Et on voit que le projet des atlantistes
09:14pour cette création,
09:15qu'est la Bosnie-Herzégovine,
09:16ne fonctionne toujours pas
09:17et créer de plus en plus de désenchantements,
09:19non seulement en République la Serbska,
09:21mais également dans le reste
09:22de la Bosnie-Herzégovine
09:23où les tensions demeurent vives.
09:25Et les Serbes,
09:26connus pour leur caractère insoumis,
09:28connaissent également des difficultés
09:30dans la Serbie voisine,
09:32toujours en raison des pressions euro-atlantiques.
09:34En effet,
09:35la décision du président américain
09:37Donald Trump
09:38de sanctionner plusieurs entreprises russes
09:40dans le secteur énergétique
09:42ont soudainement exposé la Serbie
09:44à de très graves difficultés
09:46en raison de la forte dépendance des Serbes
09:49à l'énergie de Moscou.
09:51Les sanctions américaines
09:52contre l'industrie des hydrocarbures russes
09:55touchent aujourd'hui la Serbie.
09:56La situation est particulièrement difficile.
09:58Il n'y a qu'une raffinerie en Serbie aujourd'hui,
10:00Nice Pétrole,
10:01qui est détenue majoritairement
10:02par des capitaux russes.
10:04Et aujourd'hui,
10:05cette raffinerie tomberait
10:06sur les sanctions des États-Unis.
10:08Et la Serbie doit trouver très rapidement
10:10soit de nouveaux acquéreurs
10:12pour cette raffinerie,
10:13soit elle-même se porter acquéreur,
10:15ce dont le budget de l'État serbe
10:17ne lui permettrait pas de faire.
10:18La situation est particulièrement critique
10:19parce que cette raffinerie
10:21est un centre névralgique
10:23de l'énergie serbe aujourd'hui.
10:26Évidemment, sans cette raffinerie,
10:27ce sont des millions de serbes
10:28qui en souffriraient
10:30à juste un moment
10:31où l'hiver est en train de se faire
10:33cruellement sentir
10:34dans l'ensemble des Balkans.
10:35Belgrade essaye de négocier
10:37un délai de répit
10:39avec Washington
10:39pour essayer de trouver
10:40une solution
10:41qui lui permette
10:42de maintenir la raffinerie
10:44sans que les Russes
10:46vendent leurs actifs.
10:49On va voir
10:49combien de temps cela peut durer.
10:51Ce n'est évidemment pas
10:51dans l'intérêt des Américains
10:52de couper l'énergie à la Serbie.
10:55Pour autant,
10:55la Serbie a une pression incroyable
10:57et de la part de Washington,
10:58à qui la Serbie n'a fait aucun mal,
11:00et de la part de l'Union européenne
11:01qui fait tout ce qu'elle peut
11:02pour couper les liens
11:04entre Belgrade et Moscou.
11:06La Serbie souhaite demeurer
11:07un pays neutre
11:08qui veut à la fois collaborer
11:09et avec l'Union européenne
11:11et avec la Russie.
11:11Mais on voit que ces positions
11:12sont de plus en plus difficiles
11:13à tenir
11:14parce que les pressions
11:15atlantistes
11:16font plier
11:17le président Serb.
11:18Concrètement,
11:19le non-respect
11:20des sanctions américaines
11:21dans le secteur de l'énergie
11:22pourrait entraîner
11:23des sanctions secondaires
11:24dans le secteur bancaire
11:26et faire sombrer
11:27la Serbie
11:27dans le chaos.
11:28Dans une conférence de presse
11:30de ce mardi 25 novembre,
11:32le président serbe
11:33Aleksandar Vucic
11:34a expliqué
11:35que la raffinerie
11:36de Panchevo
11:37tourne désormais
11:38au ralenti
11:39et pourrait cesser
11:40ses activités
11:41d'ici la fin de l'année,
11:42entraînant le pays
11:43dans un blackout énergétique
11:45catastrophique.
11:46Toujours à la recherche
11:47de solutions,
11:48Vucic a déclaré
11:49qu'il rencontrerait
11:50très prochainement
11:51son voisin,
11:52le Hongrois
11:53Viktor Orban,
11:54pour étudier
11:55les solutions de secours
11:56que la Hongrie
11:57pourrait fournir
11:58à la Serbie.
11:58Cela pourrait se faire
11:59via une médiation
12:01auprès de Washington
12:01ou bien par une implication
12:03de l'entreprise
12:04pétrolière hongroise
12:05Moll
12:06dans la raffinerie
12:07de Panchevo.
12:08En tout état de cause,
12:09la Serbie,
12:10déjà confrontée
12:11à d'importants
12:11troubles politiques intérieurs,
12:13est plus que jamais
12:14sur le fil du rasoir
12:16en raison
12:16des pressions
12:17euro-atlantiques.
12:21Et puis en France,
12:23la saga budgétaire
12:24n'en finit plus.
12:25Elle pourrait même
12:25se prolonger
12:26au-delà
12:26de l'année en cours.
12:27Explication d'Olivier Frère Jacques.
12:29Ce n'est pas la responsabilité
12:31du président de la République
12:31de faire ça.
12:32C'est celle des forces
12:33parlementaires.
12:35Et donc c'est à eux
12:35de le faire
12:36et j'ai quand même
12:37bon espoir
12:38qu'ils arriveront
12:38à le faire
12:39dans les semaines à venir
12:39sur le budget.
12:40Il a bon espoir,
12:41tous aux abris.
12:42Le président de la République
12:43s'est exprimé mardi matin
12:45sur la situation
12:45intérieure du pays
12:46et plus précisément
12:47sur la question budgétaire
12:49qui révèle
12:50les profondes fractures
12:51politiques au sein
12:52de l'Assemblée nationale
12:53mais aussi
12:53les petits calculs
12:55des coteries
12:55habituées à gouverner.
12:57Après le rejet
12:58quasi unanime
12:59le 21 novembre
13:00du volet recette
13:01du projet de loi de finances
13:02pour 2026,
13:03le Premier ministre
13:04Sébastien Lecornu
13:05tente de débloquer
13:07la situation
13:07en proposant
13:08un nouveau cadre
13:09de discussion.
13:11Face à l'impasse,
13:11il a identifié
13:12cinq priorités absolues
13:14pour relancer le débat.
13:15Le déficit public,
13:16la réforme de l'État,
13:17l'énergie,
13:18l'agriculture
13:18ainsi que la sécurité
13:20intérieure et extérieure.
13:22Ces thèmes,
13:22selon lui,
13:23pourraient fédérer
13:24une majorité
13:24au-delà des clivages
13:25partisans
13:26permettant de redonner
13:27du sens
13:28à une négociation
13:29budgétaire
13:29jusque-là chaotique.
13:31Sa main
13:31semble cependant
13:32tendue essentiellement
13:33vers LR
13:33mais surtout
13:34vers le PS
13:35puisqu'il a pris soin
13:36de s'aliéner LFI
13:37et le RN
13:38dans sa prise de parole
13:39de lundi.
13:40Certains partis politiques,
13:42certains candidats
13:42à l'élection présidentielle
13:45estiment au fond
13:46que le compromis
13:49n'est pas compatible
13:50avec leur propre
13:51stratégie électorale
13:53et qu'au fond,
13:54derrière,
13:55il y a une forme
13:55de cynisme
13:56qui est en train
13:56de se dégager
13:58et qui peut mener
14:00à ce que certains
14:01errements idéologiques
14:02de certains partis politiques
14:03bloquent la situation.
14:05Et ça, pour moi,
14:05c'est un point
14:06de vigilance important.
14:07On l'a vu notamment
14:08dans les comportements
14:09de la France insoumise
14:10et même parfois
14:11du Rassemblement national.
14:12Un macroniste
14:13qui accuse ses adversaires
14:14de cynisme.
14:15Voilà au moins
14:16qu'il ne manque pas
14:17de continuité
14:17avec le fondateur Macron.
14:19Et justement,
14:20le cornu a aussi fait
14:21dans la peur
14:21comme son maître,
14:22arguant que les armées
14:23seraient les premières victimes
14:25d'un échec budgétaire.
14:27L'affaire n'est pourtant
14:27pas vraiment sujette
14:28à caution
14:29puisque,
14:30hormis les insoumis,
14:31toutes les forces politiques
14:32devraient soutenir
14:33la hausse
14:33de 3,5 milliards d'euros
14:35pour les crédits militaires
14:36en 2026
14:37conforme à la loi
14:38de programmation
14:39de 2024-2030
14:40déjà adoptée en 2023
14:42avec un large consensus.
14:44De même,
14:45la lutte contre
14:46le narcotrafic
14:47pourrait faire l'objet
14:47d'un débat
14:48le 12 décembre
14:49avec la création
14:50de 1 400 postes
14:51de policiers en jeu.
14:53Ces sujets
14:53visent à rallier
14:54le socle commun
14:55et une partie de la gauche
14:57qui avait réclamé
14:57un tel examen.
14:59Sur l'agriculture,
15:00le cornu
15:00lit les discussions
15:01au Mercosur
15:02et à la future
15:03politique agricole
15:04commune,
15:04la PAC
15:05négociée à Bruxelles
15:06mais indissociable
15:08des enjeux budgétaires
15:09nationaux.
15:10L'énergie qualifiée
15:11d'enjeux majeurs
15:12et la réforme
15:13de l'État
15:13incluant la décentralisation
15:15complètent ses priorités.
15:17Enfin,
15:17le déficit
15:18reste un point central
15:19pour le Premier ministre
15:20qui rappelle
15:20l'objectif
15:22de le ramener
15:22sous les 5% du PIB
15:24contre 5,4%
15:25en 2025
15:26et une projection
15:27initiale
15:28de 4,7%
15:29pour 2026
15:29mais
15:30les amendements
15:32adoptés
15:32avant le rejet
15:33portent ce chiffre
15:34à 5,3%
15:35forçant
15:36à des compromis.
15:38C'est finalement
15:38pas très fier
15:39que le chef du gouvernement
15:40a quémandé
15:41un peu de concorde
15:42lors de son allocution.
15:44Chacun doit évidemment
15:45désormais
15:45avec responsabilité
15:47sens de l'intérêt général
15:48regarder le budget
15:50pour 2026
15:51avec beaucoup de sérieux
15:53beaucoup d'engagement
15:53en tout cas
15:54c'est ce que le gouvernement
15:55va faire.
15:56Ce gouvernement
15:56vous le savez
15:57n'a aucun autre
15:58agenda
15:58si ce n'est
15:59de permettre
15:59à la France
16:00d'avoir un budget
16:01pour l'Etat
16:02et pour la sécurité sociale
16:03pour l'année prochaine.
16:04Je vous remercie.
16:05Pas d'ambition
16:06on pourrait presque
16:07le croire
16:07avec sa tête
16:08de dimanche pluvieux
16:09reste que réclamer
16:11des compromis
16:11après 8 ans
16:12de règne Macron
16:13sa suffisance
16:14son mépris
16:14et son cynisme
16:15n'est pas chose aisée
16:16fusible en chef
16:18le cornu
16:18multiplie les consultations
16:20avec les partis
16:20et notamment le PS
16:22il écarte pour l'instant
16:23le recours
16:24au 49.3
16:25ou aux ordonnances
16:26préférant miser
16:27sur la carte parlementaire
16:28là encore
16:29c'est un grand écart
16:30puisque sous la présidence
16:31Macron
16:31les gouvernements
16:32ont eu recours
16:33à ce mécanisme
16:34pas moins
16:35de 29 fois.
16:36Et nous partons à présent
16:41aux côtés de Renaud de Bourleuf
16:42pour l'actualité
16:43en bref
16:44en France.
16:48Bardella
16:48propulsée à l'Elysée
16:49par les sondages
16:50la dernière étude
16:51au DOXA
16:51pour public Sénat
16:52et la presse régionale
16:53fait la part belle
16:54au jeune président du RN
16:55qui serait assuré
16:56de remporter le second tour
16:58quelles que soient
16:58les configurations testées.
17:00Au premier tour
17:00il serait aussi
17:01systématiquement en tête
17:03avec des scores
17:03de 35 à 36%
17:04bien loin du deuxième candidat
17:06qui serait alors
17:07Edouard Philippe
17:08avec 17%
17:08soit près de 20 points de moins.
17:10Sans surprise
17:11l'organisme de sondage
17:12affirme que cette victoire
17:13inéluctable
17:14de Jordan Bardella
17:14ne serait pas assurée
17:16si le parti patriote
17:17était représenté
17:18par Marine Le Pen
17:19empêchée de se présenter
17:21par la justice
17:21pour le moment.
17:23Une étude
17:23qui laisse donc entendre
17:24que médias
17:25et sondeurs
17:26ont décidé
17:27quel candidat patriote
17:28fera les frais
17:29de leurs opérations
17:30de déstabilisation
17:31dans la campagne présidentielle.
17:33Hommage à Olivier Marlech
17:34Mardi
17:35l'Assemblée nationale
17:36rendait un ultime hommage
17:37au député LR de Réloir
17:39décédé le 7 juillet 2025
17:40à l'âge de 54 ans.
17:42La présidente
17:43de l'Assemblée nationale
17:44Yael Broun-Pivet
17:44adepte des récupérations
17:46a prononcé
17:47un éloge funèbre
17:48devant les parlementaires
17:49rappelant son engagement
17:50avec une émotion mal jouée
17:51alors qu'Olivier Marlech
17:53c'était l'antithèse
17:53du macronisme
17:54comme Broun-Pivet
17:55a pu elle-même le dire.
17:56Il s'investit
17:57particulièrement
17:58dans la lutte
17:58contre la corruption
17:59et les conflits d'intérêts
18:00en grand défenseur
18:02de la déontologie
18:03et de l'intégrité parlementaire.
18:06Olivier Marlech
18:07fils de l'ancien secrétaire d'Etat
18:08Alain Marlech
18:09avait été maire d'Annette
18:10de 2008 à 2017
18:12et présidé le groupe LR
18:14à l'Assemblée.
18:15Sa disparition
18:15pour le moins inattendue
18:17a provoqué un choc immense
18:19dans la classe politique
18:19et surtout la population
18:20alors que ses critiques
18:22contre la présidence Macron
18:23en avaient fait une figure
18:25à part
18:25dans la droite parlementaire.
18:26Les républicains
18:28subitement
18:29contre l'islam
18:30en France
18:30alors que le parti
18:31de droite parlementaire
18:32n'a pas œuvré
18:32pour réduire l'immigration
18:33depuis des lustres,
18:35des propositions
18:35surprenantes
18:36émanent désormais
18:37de plusieurs parlementaires.
18:39Au Sénat,
18:39un groupe de travail
18:40composé de 29 LR
18:41a publié un rapport
18:42ce mardi
18:43avec 17 recommandations
18:44pour lutter
18:45contre l'islamisme.
18:46Parmi ces propositions,
18:48l'interdiction du ramadan
18:49chez les jeunes
18:49de moins de 16 ans
18:50ainsi que du port du voile
18:51pour les jeunes femmes
18:52dans l'espace public.
18:53Des propositions
18:54qui montrent bien
18:54le malaise actuel
18:55d'une France communautarisée
18:57que les politiques
18:58ne savent plus
18:58par quel bout prendre.
19:00Laurent Wauquiez
19:00a pour sa part
19:01déposé à l'Assemblée nationale
19:02la proposition
19:03visant à proscrire
19:04le voile des jeunes femmes.
19:05Dieu serait toujours
19:06des hommes
19:06qui déplorent
19:07les effets
19:08dont ils chérissent
19:08les causes.
19:10La guerre
19:11à la voiture
19:11continue.
19:12David Béliard,
19:13adjoint maire de Paris
19:14et candidat écologiste
19:15aux élections municipales
19:16de mars prochain,
19:17a annoncé lundi
19:18son intention
19:19d'empêcher
19:20les propriétaires
19:20de SUV
19:21de stationner en surface
19:22dans les rues
19:22de la capitale.
19:24L'idée est
19:24qu'un propriétaire
19:25de SUV
19:25ne puisse pas
19:26se voir délivrer
19:27des tickets
19:27de stationnement
19:28par les orodateurs
19:29parisiens
19:29et soit obligé
19:30d'aller dans
19:30les parkings
19:31souterrains.
19:32Selon le candidat,
19:33je cite,
19:34les SUV
19:34n'ont rien à faire
19:35à Paris,
19:35mais ils pourraient
19:36se heurter
19:36à des difficultés
19:37administratives,
19:38d'autant plus
19:39qu'il n'y a pas
19:39de définition précise
19:40d'un véhicule SUV.
19:41A présent,
19:46l'actualité
19:46internationale.
19:50Des aveux judiciaires
19:51pour Donald Trump,
19:52un juge fédéral
19:53américain,
19:54a annulé lundi
19:55les inculpations
19:55contre l'ancien
19:56directeur du FBI
19:57James Comet
19:58et le procureur
19:59général de New York
20:00Laetitia James,
20:01ciblé par Donald Trump.
20:03Ces poursuites,
20:04initiées par le procureur
20:05Lindsay Alligan,
20:06nommées par le président,
20:07ont été invalidées
20:08pour illégalité
20:09de sa désignation.
20:11Le président réélu
20:11avait promis vengeance
20:13contre ses ennemis.
20:14Comet,
20:15limogé en 2017,
20:16lors de l'enquête
20:17sur l'ingérence russe,
20:18était accusé
20:18de mensonge sous serment.
20:20Laetitia James,
20:20qui avait condamné
20:21Donald Trump
20:22à une amende
20:22de près d'un demi-milliard
20:23de dollars en 2024
20:24pour fraude,
20:26annulée en appel,
20:27faisait face
20:27à des chefs
20:28de fausses déclarations.
20:29Le juge permet
20:30de nouveaux actes
20:31d'accusation,
20:32mais la prescription
20:33expire déjà
20:34pour James Comet.
20:36Les frères musulmans
20:37dans le viseur
20:38de Donald Trump.
20:38Lundi,
20:39le président des Etats-Unis
20:40a lancé la procédure
20:41visant à classer
20:42plusieurs branches
20:43des frères musulmans,
20:44notamment au Liban,
20:45en Jordanie et en Égypte,
20:46comme des organisations
20:47terroristes étrangères.
20:49Selon le texte
20:50publié par la Maison-Blanche,
20:51ces mouvements soutiennent
20:52ou mènent
20:53des actions violentes
20:54et déstabilisatrices,
20:56menaçant
20:57leur propre région,
20:58mais aussi
20:59des citoyens américains
21:00ainsi que
21:01des intérêts américains.
21:02Concrètement,
21:03cette désignation
21:03permettrait d'imposer
21:05des sanctions financières,
21:06des gels d'avoir
21:07et des restrictions
21:08d'entrée aux Etats-Unis.
21:10Le Pakistan
21:11a lancé des frappes
21:11en Afghanistan
21:12dans la nuit
21:13de lundi à mardi.
21:14Ces frappes ont tué
21:15au moins 10 personnes,
21:16dont 9 enfants
21:17et une femme,
21:18dans les provinces
21:18de Khost,
21:19Kunar et Paktika.
21:21Le porte-parole taliban,
21:22Zabiullah Mouhajid,
21:24a condamné
21:24ces bombardements
21:25sur des civils.
21:26Ces frappes surviennent
21:27après un attentat suicide
21:28non revendiqué
21:29contre le QG
21:30des forces pakistanaises
21:31dans une province
21:31frontalière imputée
21:33à des Afghans
21:34par Islamabad.
21:35Le Premier ministre
21:36pakistanais,
21:37Shebad Sharif,
21:38a promis de punir
21:39les responsables
21:40et d'éradiquer
21:40le terrorisme.
21:42Les tensions montent
21:43depuis le retour
21:43des talibans à Kaboul
21:44en 2021,
21:45avec des accusations
21:46mutuelles
21:47d'abriter des groupes armés
21:48comme les TTP,
21:50la principale mouvance
21:50talibane pakistanaise.
21:53Une confrontation
21:53en octobre
21:54avait déjà fait
21:5570 morts
21:56menant à une trêve
21:57fragile
21:57via le Qatar
21:58et la Turquie.
21:59La frontière
22:00de 2600 kilomètres
22:01reste fermée
22:02depuis le 12 octobre
22:03bloquant
22:04le commerce bilatéral.
22:06La paix
22:07au Proche-Orient
22:08au cœur
22:08du premier voyage
22:09du pape Léon XIV.
22:10A partir de jeudi,
22:11le souverain pontife
22:12entame un déplacement
22:13de six jours
22:14du 27 novembre
22:15au 2 décembre
22:16en Turquie
22:16et au Liban.
22:18Le défunt pape
22:18François
22:19avait prévu
22:20de se rendre
22:20en Turquie
22:21pour les 1700 ans
22:22du concile de Nicée
22:23où fut rédigé
22:23le crédo
22:24le Je crois en Dieu.
22:25Mais le pape
22:26Léon XIV
22:27rajoute pour destination
22:28le Liban
22:28invoquant la parole
22:29d'évangile
22:30heureux
22:30les artisans de paix
22:31alors que le pays
22:32subit les bombardements
22:34du voisin israélien.
22:39Et voilà,
22:40c'est déjà la fin
22:40de cette émission.
22:41Vous pouvez dès à présent
22:42retrouver Choc du Monde.
22:43Edouard Chaneau
22:44reçoit Olivier Dujardin,
22:45expert en système d'armes
22:46pour évoquer
22:47les limites du mur
22:48de drone ukrainien
22:48face à l'armée russe.
22:50Le niveau de connaissance
22:51qu'on a sur les positions ennemies
22:53grâce au drone
22:54n'a jamais été aussi important.
22:56C'est-à-dire qu'aujourd'hui
22:58on ne peut pas cacher
22:59une offensive.
23:00Ça devient très compliqué
23:01parce que la moindre
23:02concentration de troupes
23:02même qu'on fesse très loin
23:04de toute façon
23:05elle finira par être détectée.
23:07Donc le niveau
23:07de renseignement est tel
23:08que concentrer les troupes,
23:10concentrer du matériel,
23:11concentrer des munitions,
23:13aujourd'hui ce n'est pas discret.
23:13Donc il faut tout disperser.
23:15Mais quand tout est dispersé,
23:16on a du mal
23:17à aussi exercer une pression
23:18sur un point donné du front.
23:19Ça devient compliqué.
23:20Et c'est à présent
23:21le moment de se quitter.
23:22Merci à tous
23:23pour votre fidélité.
23:24Rendez-vous demain
23:25pour une nouvelle page d'actualité.
23:26En attendant,
23:27portez-vous bien.
23:28Bonsoir.
23:29Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire