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  • il y a 4 heures
Les députés se prononcent aujourd'hui sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), un scrutin dont l'issue s'annonce incertaine et dont les conséquences politiques pourraient être majeures.

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Transcription
00:00Aucune ou aucun d'entre nous ne peut chercher à discréditer ou à désavouer des gens qui cherchent à faire passer un message simple.
00:07Oui, effectivement, aujourd'hui encore, et encore pour de longues années malheureusement,
00:12il y a des hommes qui croient que le pouvoir qui leur est accordé leur confère, y compris le droit de cuissage.
00:18Est-ce que vous êtes confiant pour le droit de cuissage ?
00:22Je ne suis ni confiant, ni défiant, ni méfiant.
00:27C'est un moment de vérité pour tout le monde.
00:30Pour la première fois, nous légiférons 149.3.
00:34Il y a eu dans l'hémicycle de nombreux sujets sur lesquels nous avons énormément avancé.
00:40Pour s'en convaincre, il suffit de voir que la copie initiale était une copie qui ne comprenait pas la suspension de la réforme des retraites,
00:49qui gelait les pensions de retraite, qui gelait les prestations sociales,
00:53qui faisait rentrer 400 000 foyers dans la CSG,
00:55qui multipliait par deux le monde dans des franchises médicales,
01:00qui venait frapper de cotisations les apprentis, l'échec déjeuner, l'échec vacances.
01:06Tout cela n'existe plus et les crédits pour l'hôpital ont été très largement augmentés,
01:12à tel point que l'ONDAM a été, l'objectif des dépenses d'assurance maladie,
01:16a été multiplié par deux entre le début octobre et le mois de décembre.
01:22Donc dans ces conditions-là, moi je considère que le Parlement, et c'est son honneur,
01:28quand il a réussi à faire progresser à ce point-là un texte, doit en tirer les conséquences positives.
01:34Et c'est la raison pour laquelle je souhaite voter pour ce texte, même si ce n'est pas le mien.
01:39Je n'aurais pas fait ce PLFSS-là.
01:41Je n'aurais pas de toute façon introduit les mesures qu'ils avaient même imaginé introduire.
01:46Mais dans un Parlement où personne n'a de majorité, quand tout le monde bouge,
01:52eh bien il faut aussi savoir le reconnaître.
01:55Et voilà, moi je fais là l'éloge du compromis, tout simplement.
02:00Quand on n'a pas de majorité absolue, ni les uns ni les autres,
02:03on ne peut pas dire les uns et les autres, ce sera tout mon programme, rien que mon programme.
02:07Ça ne marche pas.
02:08Est-ce que tout votre groupe votera pour, selon vous,
02:10ou il y aura, selon vous, quelques votes contre de la part de vos députés ?
02:13Je ne pense pas qu'il y ait de votes contre dans mon groupe.
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