- il y a 1 jour
Avec Philippe Karsenty, porte-parole du comité Trump France
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:05C'est le débat quand Donald Trump, du moins son administration,
00:09quand Trump prédit un effacement civilisationnel de l'Europe.
00:15Invité, Philippe Carsanti, bonjour.
00:18Bonjour.
00:18Et bienvenue, vous êtes le porte-parole du comité Trump France.
00:23Le contexte d'abord, celui du jour, de ce lundi matin,
00:27Emmanuel Macron qui menace la Chine de droit de douane,
00:31à l'instar, dit-il, des Etats-Unis.
00:33Il le dit dans les échos ce matin.
00:35Le président qui se rend à Londres pour y rencontrer Volodymyr Zelensky
00:39en compagnie du Premier ministre Kirstarmer
00:42et du chancelier allemand Friedrich Merz.
00:44L'Europe qui veut peser, ça parle de ça,
00:47sur la scène internationale d'un point de vue économique et diplomatique.
00:51Mais le peut-elle encore ?
00:53Est-elle menacée cette Europe ?
00:55Et c'est le sujet du jour d'un effacement civilisationnel
01:00dû à l'immigration,
01:02comme l'a déclaré l'administration de Donald Trump
01:05dans ce document, Philippe Carsanti,
01:07sur la stratégie de sécurité nationale.
01:13Quel est ce regard que portent les Etats-Unis sur nous ?
01:15C'est assez surprenant, quand même.
01:17Vraiment surprenant ?
01:18Moi, je ne trouve pas.
01:19Je pense que c'est un constat clair.
01:21On a une Europe qui est en train d'étouffer sous les normes,
01:26sous les réglementations,
01:28qui est en train d'étouffer aussi sur une véritable vague migratoire
01:32qui est en train de changer le continent.
01:34Je vous invite à aller jeter un coup d'œil à ce qui est devenu Londres,
01:37ce qui est devenu Bruxelles, ce qui est devenu Amsterdam,
01:40certains quartiers de Paris.
01:41Donc on voit bien que...
01:42Enfin, vous parlez à des étrangers qui viennent à Paris.
01:44Moi, j'ai régulièrement des Américains qui viennent à Paris
01:46et qui me disent, tiens, on vient par l'Eurostar,
01:49on vient d'arriver de Londres.
01:51Quand vous arrivez à la Gare du Nord,
01:53vous n'avez vraiment pas l'impression d'être en Europe.
01:55Vous êtes dans une sorte de continent incroyable
01:58où on ne parle plus le français.
01:59Parce qu'il y a deux aspects.
02:00Il y a cet aspect immigration
02:02et ce que vous décriviez, l'asphyxie réglementaire.
02:06On va en parler.
02:07Vous connaissez le principe de l'émission.
02:08Vous nous appelez au 0826 300 300.
02:10Vous réagissez et échangez avec Philippe Carsinti.
02:13Si les tendances actuelles se poursuivent,
02:17c'est ce que dit le document de l'administration Trump,
02:19le continent européen sera méconnaissable
02:22dans 20 ans ou moins, dit-il.
02:26C'est un sujet d'inquiétude que vous partagez.
02:28Vous le disiez à l'instant, Philippe Carsinti.
02:30Mais tout le monde, enfin, toute personne
02:32qui a aimé l'Europe qu'on a connue, vous et moi,
02:36je dirais, il y a 20, 30, 40 ans,
02:37s'inquiète de ce qu'elle est en train de devenir l'Europe.
02:40Avec, parallèlement à ça,
02:41une réglementation européenne
02:43et même locale
02:44qui étouffe complètement
02:47la liberté d'expression.
02:48Donc, on est dans une société
02:50qui ne ressemble plus à l'Europe libre
02:52qu'on en a connue.
02:53Hervé, vous nous appelez.
02:55Bonjour Hervé.
02:56D'Anthony, bonjour.
02:57Vous entendez à l'instant ce qu'explique
02:58Philippe Carsinti,
02:59le porte-parole du Comité Trump France.
03:01Vous-même, vous partagez
03:03cette prédiction du président des Etats-Unis ?
03:05Oui, plus que totalement.
03:06Enfin, vous voudrez être aveugle.
03:07Moi, je suis historien,
03:08donc je vois, je me documente beaucoup.
03:10Je m'intéresse beaucoup à l'actualité.
03:12Il n'y a qu'à regarder les images,
03:13c'est ce qu'on a dit sur Bruxelles,
03:15sur Paris, la gare du Nord, etc.
03:17Mais le problème, si vous voulez,
03:19je pense que le problème, c'est les médias.
03:21Les médias, ils sont contrôlés pour l'instant
03:22par, consciemment ou inconsciemment,
03:25par la gauche et l'extrême gauche.
03:27Je vais prendre juste un exemple.
03:28La une de ce matin,
03:30de Ouest de France,
03:31c'est Washington contre l'Europe.
03:34En fait, oui, c'est une position
03:36qui ne veut pas reconnaître
03:37ce qui se passe véritablement.
03:39Et donc, ils font porter tout le poids
03:41des malheurs du monde à Trump,
03:43qu'on peut critiquer par ailleurs,
03:44je vous signale.
03:45Mais ce qu'il dit est exact.
03:47C'est vrai que moi-même,
03:48dans les quartiers où j'habite,
03:50je vois de plus en plus,
03:51si vous voulez,
03:52de gens qui sont français,
03:54bien sûr,
03:54mais qui parlent dans une autre langue,
03:56systématiquement.
03:57Donc, ça pose problème.
03:59Moi, je ne suis pas à plaindre.
04:00Mais c'est vrai que dans certains quartiers,
04:02quand on se déplace à Paris,
04:04à Château Rouge, etc.,
04:04on a plus l'impression
04:06d'être à Bamako qu'à Paris.
04:08Hervé, quand vous dites
04:08« Je suis historien »,
04:10vous enseignez l'histoire ?
04:12Oui, j'ai enseigné l'histoire,
04:13oui, bien sûr.
04:13Et j'ai écrit des bouquins,
04:15oui, bien sûr.
04:16Donc, si vous voulez...
04:17Non, mais moi, je suis habitué,
04:17comme les journalistes,
04:18à faire des enquêtes, en fait.
04:20Et donc, je me documente.
04:21Et quand on se documente,
04:22on voit la réalité.
04:23D'ailleurs, je suis étonné.
04:25Enfin, ça commence à venir.
04:26Alors, oui...
04:27La migration,
04:29et je vais donner la parole
04:30à Philippe Carcenti,
04:31la migration,
04:32l'émigration,
04:33l'immigration,
04:34c'est un phénomène
04:35qui, historiquement,
04:38est intrinsèque,
04:39on va dire,
04:40à l'histoire des États-Unis aussi.
04:42C'est une terre d'immigration,
04:44pour le coup.
04:45Non, mais là,
04:46vous avez totalement raison.
04:48Les États-Unis
04:49se sont construits
04:50par l'immigration.
04:51Non, mais oui.
04:52Mais ce qui n'est pas le cas
04:53de la France sauve,
04:54dernièrement, bien évidemment.
04:55Mais pendant des siècles,
04:57enfin bon,
04:58du IXe siècle
04:58jusqu'au XIXe siècle,
04:59à la fin du XIXe,
05:00si vous voulez,
05:01le renouvellement
05:03de la population française
05:04s'est fait naturellement,
05:06vous voyez,
05:06par la différence
05:07entre le nombre de naissances
05:08et le nombre de morts.
05:09Et aujourd'hui,
05:10on a un autre phénomène,
05:12c'est vraiment
05:13des immigrations de masse,
05:14en plus une immigration
05:15arabo-musulmane
05:16qui pose un problème
05:18parce qu'ils viennent
05:18d'une autre civilisation
05:20qui n'a pas du tout
05:21les règles
05:21qu'on a apprises
05:22en France
05:24et en Europe.
05:25sur la règle des...
05:26Enfin,
05:26sur les idées
05:28des Lumières
05:29du XVIIIe siècle.
05:30Et donc,
05:31la possibilité
05:31de critiquer,
05:32notamment,
05:32une religion.
05:33Vous vous rendez compte
05:33que l'islam
05:35n'en est toujours pas là.
05:35Lui, l'islam,
05:36il veut revenir en arrière.
05:37Et donc,
05:38tous ceux qui critiquent,
05:39et c'est ça le problème,
05:40c'est qu'on ne veut pas
05:41avoir les problèmes.
05:42moi, j'ai vu samedi,
05:45le procès contre
05:47Jean-Luc Mélenchon,
05:48ceux qui dirigeaient
05:50la commission
05:51étaient lamentables,
05:51ils ne posaient
05:52aucune question,
05:53il laissait dérouler
05:54son récit
05:54sans contradiction.
05:56Il ne mettait pas
05:56devant le monde
05:57ce qu'il avait dit
05:58ce qu'il avait fait.
05:59C'est un peu baladé
06:00pendant les auditions
06:01de M. Mélenchon.
06:02Non, mais c'est hyper scandaleux.
06:04Si on a des élites
06:05comme ça,
06:06ça ne m'étonne pas
06:06que ça n'aille pas.
06:07En tous les cas,
06:08merci Hervé
06:09pour ce regard,
06:10celui d'un historien
06:11inquiet, je dirais.
06:12Vous êtes inquiet, Hervé,
06:13ça s'entend.
06:14Non, je suis optimiste.
06:15Non, mais je suis...
06:16Quand même ?
06:16Je suis optimiste
06:18parce qu'on peut y arriver.
06:19Évidemment,
06:20parce qu'il y a plein
06:20de gens formidables en France.
06:22Voilà.
06:22Donc, il y a vraiment
06:24des gens qui font
06:24beaucoup de travail.
06:26Et à partir du moment
06:27où ces gens-là
06:28pourront,
06:29si vous voulez,
06:30dire ce qu'ils ont à dire
06:32sans être censurés
06:33systématiquement
06:34parce qu'il y a le problème
06:35de la censure qui revient.
06:36Je ne sais pas
06:37si vous vous rendez compte,
06:37mais vous avez quand même
06:38une partie de la gauche
06:39qui est favorable
06:40à la censure
06:41alors qu'elle a toujours
06:42lutté contre.
06:42C'est l'autre débat
06:43qui est connexe
06:44avec ce que l'on dit
06:46tout dans les médias.
06:47Il y avait quand même
06:47des médias qui s'expriment.
06:48Merci Hervé,
06:49depuis Anthony,
06:50Philippe Carsinti.
06:51Vous venez d'entendre
06:52ce témoignage d'Hervé
06:54qui traduit quand même
06:55un sentiment d'inquiétude
06:57générale dans la population.
06:58Il n'y a pas seulement
06:59d'ailleurs des Français
07:02historiquement d'origine,
07:04catholiques et autres.
07:05Tout le monde s'inquiète.
07:06Je crois que c'est
07:07la civilisation judéo-chrétienne
07:08qui est attaquée.
07:09Nos mœurs sont attaquées.
07:10Nos modes de vie
07:11sont attaqués.
07:12On cherche à imposer
07:13une nouvelle culture,
07:14une nouvelle religion
07:14en France
07:15avec des nouvelles règles.
07:17La submersion migratoire
07:18est à l'œuvre.
07:20Quand on parle de ça,
07:21on est accusé
07:22d'être d'extrême droite.
07:23Ou d'un brin paranoïaque
07:24ou d'un brin paranoïaque.
07:26Mais encore une fois,
07:27il suffit de regarder,
07:28il suffit de prendre le métro.
07:29Moi, je prends le métro
07:29tous les jours quasiment.
07:31Et vous voyez
07:31dans quel pays on vit.
07:33Vous allez en province,
07:34dans les villes différentes,
07:36vous allez à la montagne,
07:37vous voyez des gens
07:38qui viennent d'autres cultures
07:40et qui cherchent
07:40à imposer leur mode de vie.
07:42Et je crois que c'est ça
07:42qui est très important.
07:43Vous n'entendez pas
07:44que l'immigration
07:45est un phénomène monde
07:46qui remonte à la grotte,
07:48si je puis dire.
07:49Pardon, je me fais
07:49l'avocat du diable,
07:50qui remonte depuis
07:52la nuit des temps.
07:52et que c'est quelque part
07:53quelque chose
07:54qui est dans l'ordre naturel,
07:57si je puis dire,
07:57de l'histoire
07:58de la civilisation humaine.
08:01Enfin voilà, je me permets de...
08:02Il y a l'immigration.
08:03Alors oui,
08:03mais là, on est dans un processus
08:04de contre-colonisation.
08:06Oui, mais de contre-colonisation.
08:07C'est-à-dire qu'en fait,
08:08les gens qui viennent en France
08:10actuellement,
08:11depuis on va dire
08:1230 ou 40 ans,
08:13ne cherchent pas
08:14à s'assimiler à la France
08:16et à devenir de bons Français,
08:18mais à transformer la France.
08:19Et c'est ça qui pose problème.
08:20Et c'est ça qui dérange
08:21nos modes de vie.
08:23Quand on voit
08:24ce qu'on est en train
08:25de subir avec le voile,
08:26c'est quand même
08:26assez impressionnant.
08:28Vous voulez dire
08:28qu'il y a une forme
08:28de prosélytisme
08:29qui dépasse
08:30le phénomène même
08:32de la migration tout court.
08:34Oui, et en fait,
08:35toujours,
08:36cette même,
08:37je dirais,
08:37tentative
08:38d'imposer une culture
08:41qui n'est pas la nôtre
08:42et qui n'est pas celle
08:43que nous,
08:43judéo-chrétiens européens,
08:45avons toujours transmise.
08:46Et c'est ce que reproche
08:47Donald Trump,
08:48parce que je voudrais revenir
08:48à ce que dit Donald Trump.
08:49Il dit, en fait,
08:50l'Europe que vous avez eue
08:52et que vous êtes en train
08:53de transformer
08:54ne sera même plus
08:55un allié fiable
08:55pour deux raisons.
08:57D'abord,
08:57parce que les problèmes économiques
08:59que vous êtes en train
09:00de rencontrer
09:00sont en train
09:01d'affilber énormément l'Europe
09:02et ne vous permettent pas
09:03de vous réarmer.
09:04Mais ensuite,
09:05vos armées elles-mêmes
09:06seront constituées de gens
09:07qui risquent de nous poser problème
09:08et de ne pas aller
09:09dans le même sens
09:10que de nos valeurs.
09:11Philippe Carcati,
09:11vous restez avec nous
09:12pour la deuxième partie
09:13de cet entretien.
09:14nous verrons notamment
09:16ce qu'évoque
09:17le document
09:17de la Maison-Blanche,
09:19en quelque sorte,
09:19de l'administration de Trump
09:20sur la nécessité
09:22de, on va dire,
09:23de rétablir une sécurité
09:24aux frontières.
09:25C'est un débat aussi
09:26qui est sur la table
09:27aujourd'hui.
09:27Philippe Carcati,
09:28porte-parole du comité
09:29Trump France,
09:300826 300 300,
09:31il faut nous appeler
09:32si vous voulez réagir
09:33pour la suite
09:33de La Vérité en Face.
09:35Le Grand Matin Sud Radio,
09:37La Vérité en Face,
09:39Jean-François Aquili.
09:40Avec Philippe Carcati,
09:42porte-parole du comité
09:43Trump France
09:44et ce document
09:45de l'administration Trump
09:47qui, au fond,
09:50prédit un effacement
09:52civilisationnel
09:54dû à l'immigration
09:55de l'Europe
09:56et pas seulement,
09:57aussi de l'asphyxie
09:59réglementaire.
10:00Philippe Carcati,
10:01très honnêtement,
10:02je sais bien que vous
10:03défendez le président Trump,
10:04mais est-ce qu'il n'y a pas
10:05une sorte,
10:05plus qu'un impensé,
10:07même une sorte de,
10:08on va dire,
10:09derrière de manœuvre
10:11parce qu'au fond,
10:12Trump a envie
10:12de se détacher de l'Europe.
10:14Pour lui,
10:14la priorité,
10:15c'est la Chine.
10:16Non,
10:17absolument pas.
10:18Non, non, vraiment.
10:19Je crois que,
10:19et pour parler encore
10:20très régulièrement
10:21avec les membres
10:22de l'administration
10:22et des gens qui sont
10:23très proches
10:24de Donald Trump,
10:24non,
10:25il y a encore,
10:26c'est un amour déçu,
10:27c'est-à-dire que l'Europe,
10:28ces gens-là viennent tous
10:29d'Europe.
10:29Je veux dire,
10:30le grand-père de Trump,
10:31il est en Allemagne,
10:32ce sont des Européens
10:33à la base.
10:34Regardez,
10:34regardez,
10:35regardez même leur nom,
10:36leur patronyme,
10:37voyez bien que ce sont
10:38des gens qui viennent
10:38d'Europe.
10:39Ils sont déçus
10:40parce qu'ils voient
10:40l'Europe qui est en train
10:41de perdre sa souveraineté,
10:42les pays européens
10:43qui sont en train
10:44de se fondre
10:45dans un magma.
10:46Regardez,
10:46la semaine dernière,
10:47on avait Thierry Breton
10:49qui se vantait
10:50de la demande
10:54120 millions d'euros
10:57ou d'euros,
10:59je ne sais plus,
11:00ce qui ne représente rien.
11:02Anecdotiquement,
11:02je voudrais juste rappeler
11:03une chose,
11:03ce Thierry Breton
11:04qui prétend défendre
11:05l'Europe a pris
11:07en 2015
11:07la nationalité sénégalaise.
11:09On pourra lui demander
11:09pourquoi,
11:10mais c'est quelque chose
11:11d'anecdotique
11:12qui m'amuse.
11:13Il a pris la nationalité
11:13sénégalaise,
11:14il faudra lui demander
11:14un jour pourquoi.
11:15Mais tout ça pour vous dire
11:16quoi ?
11:17En fait,
11:18on est dans une situation
11:19où l'Amérique
11:19aimerait bien
11:20que l'Europe se redresse,
11:21aimerait bien
11:22que l'Europe reprête
11:23parce que quand vous voyez
11:24la façon dont ils soutiennent
11:25les partis patriotes européens,
11:28que ce soit en France,
11:29en Allemagne,
11:30parfois très maladroitement,
11:31moi je considère que
11:32je dirais la façon
11:34dont l'administration,
11:35enfin certains,
11:36se mêlent des élections européennes
11:38me pose problème.
11:38Mais quand on voit
11:39que l'Union européenne
11:39a réussi à faire annuler
11:41des élections
11:42en Roumanie par exemple,
11:44il faut se rendre compte
11:45de quoi on parle.
11:46On est dans un système
11:47où l'Union européenne
11:48se mêle
11:49de résultats démocratiques
11:51de pays de l'Union européenne.
11:53Philippe Kersanty,
11:54le document en question
11:55que nous évoquons ce matin
11:56dit notamment
11:58qu'il faut faire
11:59du contrôle des frontières
12:01l'élément principal
12:04de la sécurité américaine.
12:06Pour le coup,
12:06il parle des Etats-Unis,
12:07mais est-ce que ça ne vaut pas
12:08pour nous ?
12:09Est-ce que le problème,
12:10c'est ce qui est
12:11un sentiment partagé,
12:13l'absence de réel contrôle
12:15de nos frontières ?
12:17Ensuite, il y a Schengen
12:17qui vient intervenir là-dedans
12:19et on connaît le problème
12:19depuis des décennies
12:21en Europe.
12:22L'idée d'une immigration
12:23nécessaire mais choisie
12:26commence à faire son chemin
12:27très lentement.
12:28Est-ce qu'il n'est pas là
12:28le problème au fond ?
12:29Les frontières évoquées
12:30par le document administratif
12:31américain.
12:32Oui, mais vous savez,
12:33en France,
12:34on annonce 500 000
12:35entrées régulières
12:36et peut-être le double
12:37en comptant les irrégulières
12:38et quasiment personne
12:39ne repart.
12:40Donc en fait,
12:40on est en train
12:41de changer nos peuples,
12:42on est en train de changer
12:43par cette immigration.
12:45C'est vraiment
12:45un changement de peuple.
12:46C'est ou bien
12:46on change de politique
12:47ou bien on change de peuple.
12:48Et si on ne change pas
12:49de politique,
12:49on va changer de peuple.
12:51Et ce peuple,
12:51encore une fois,
12:52les Etats-Unis
12:53qui restent une nation
12:54où les gens s'assimilent.
12:56En fait,
12:57ce qui est quand même
12:57très important,
12:58c'est que si vous regardez
12:59encore Donald Trump,
13:01comme je vous dis,
13:01il était allemand,
13:03ses grands-parents étaient allemands,
13:04il a un prénom américain.
13:05Il parle d'expulsion massive
13:07quand même depuis quelques temps.
13:08Oui, mais c'est exactement
13:09ce qu'il a fait.
13:10Rendez-vous compte,
13:11sous Joe Biden,
13:12il y avait des millions
13:13et des millions
13:13de clandestins
13:14qui rentraient chaque année.
13:15Il a fermé les frontières
13:17et surtout,
13:17il a fait savoir aux gens
13:18que s'ils rentraient,
13:19ils se feraient expulser.
13:20Et bien, résultat,
13:21les gens ont cessé d'arriver.
13:22Et c'est ça le problème.
13:23On a en Europe
13:24une porosité de nos frontières
13:25qui fait qu'on est ouvert
13:27à tous les vents
13:28et surtout aux vents
13:29qui viennent profiter
13:30aussi de nos systèmes sociaux
13:31et qui alourdissent le pays.
13:33Économiquement,
13:34on est en train
13:34de s'effondrer.
13:35Pourquoi ?
13:36Parce qu'on a ce poids
13:37de gens qui viennent vivre
13:39de l'assistanat
13:40qu'offre la France.
13:41Qu'en est-il
13:41de cette asphyxie réglementaire ?
13:44Qu'est-ce que vous en savez ?
13:46De quoi est-il question réellement ?
13:48Qu'est-ce qui dérange
13:48les Américains ?
13:49Ce qui dérange les Américains,
13:51c'est toutes les réglementations
13:51qui sont imposées.
13:53Je vous parlais
13:54de l'exemple de Twitter X.
13:55C'est donc toute cette façon
13:57de demander
13:57à n'importe quel entrepreneur
13:58en France
13:59toutes les règles
14:00auxquelles il doit se confronter
14:01pour avancer,
14:02pour prospérer.
14:05Et c'est ça.
14:05Toute l'Europe...
14:06En fait,
14:07l'Amérique serait
14:08que chaque pays
14:09retrouve une certaine
14:10forme de souveraineté
14:11pour ne plus avoir
14:12à dépendre
14:12de bureaucrates
14:14qui n'ont jamais été élus
14:15et qui cherchent
14:16à imposer des réglementations
14:17sur la taille des concombres
14:19ou sur l'élevage.
14:21Ça va trop loin.
14:22L'UE,
14:22l'Union Européenne,
14:23devrait être abolie
14:25et la souveraineté
14:27rendue au pays
14:28afin que les gouvernements
14:29puissent mieux représenter
14:30leurs citoyens.
14:30C'est Elon Musk
14:31qui l'écrit
14:31sur son propre réseau X
14:33qui d'ailleurs retweet
14:34une drôle de vignette.
14:36C'est un drapeau européen
14:38qui dévoile
14:38un drapeau nazi
14:39avec comme titre
14:40The Fourth Reich,
14:41le Quatrième Reich.
14:43Il va loin ?
14:43Comme il dit
14:44Pretty much.
14:45C'est à peu près ça.
14:47Ça va trop loin, non ?
14:48Ça va trop loin.
14:48Ça va trop loin du cas de...
14:49Enfin, je crois qu'Elon Musk
14:50il est un peu en roue libre
14:51actuellement.
14:52D'abord,
14:53ce n'est pas l'administration Trump.
14:54Vous savez qu'il avait créé
14:55le loge
14:55mais il est hors administration.
14:59Maintenant,
15:00c'est vraiment quelque chose
15:01qu'on doit comprendre.
15:02C'est-à-dire qu'en fait,
15:03on ne se rend pas compte
15:04quand on vit au quotidien
15:06que toute notre vie
15:07est réglementée
15:09et quadrillée
15:10par les réglementations européennes.
15:12Et c'est pour ça
15:12que je parlais tout à l'heure
15:13de Thierry Breton.
15:14Ces gens-là
15:14qui se vantent
15:16d'imposer des restrictions
15:17dans nos modes de vie.
15:20Ce qu'on vit sur l'énergie
15:21actuellement
15:21est complètement fou.
15:22Le prix qu'on paye
15:23de l'énergie...
15:23Et la complexité
15:24du système énergétique européen,
15:26c'est que tout le monde
15:27est vraiment à l'avant-debout.
15:29Emmanuel Macron,
15:30dans les échos
15:30qui menacent la Chine
15:31de droit de douane éventuellement,
15:34il fait du Trump.
15:35Alors,
15:36en fait,
15:36c'est vraiment du Trump
15:37au petit pied.
15:38Il aimerait bien
15:39avoir la capacité
15:41de nuisance
15:42vis-à-vis de la Chine.
15:43Bon,
15:43ça n'est pas très sérieux.
15:45Ce serait bien
15:46que la France
15:47ait une politique étrangère
15:48pas seulement axée
15:50à ce niveau-là
15:51mais qu'elle recentre
15:52un petit peu
15:53et qu'elle ne soit plus
15:53aussi influencée.
15:55Et j'insiste bien
15:55avec un pays
15:56qui nous pose vraiment
15:57problème en Europe
15:57qui est le Qatar.
15:59La France aujourd'hui
16:00est sous influence Qatari.
16:01Pour vous,
16:02c'est le problème ?
16:02Oui.
16:03Je pense qu'au niveau
16:04de l'exécutif,
16:05au niveau du législatif
16:06et au niveau des médias,
16:07vous avez une corruption Qatari
16:09qu'on a pu voir
16:10il y a quelques années
16:11au Parlement européen
16:12qui est considérable.
16:13Mais Trump est aussi
16:15négocié avec le Qatar.
16:16Alors,
16:16Trump négocié avec le Qatar,
16:18c'est aussi un de mes points
16:18de divergence
16:19parfois avec l'administration Trump
16:21et j'en ai encore parlé
16:22la semaine dernière
16:22quand j'ai eu l'occasion
16:23d'en parler avec un membre
16:25de l'administration.
16:26Néanmoins,
16:27en même temps,
16:28Trump est en train
16:29de classer terroristes
16:30les organisations
16:31liées aux frères musulmans.
16:32Donc,
16:33on avance progressivement
16:34aux Etats-Unis.
16:34Ce serait bien
16:35qu'en France aussi,
16:36les organisations liées
16:37aux frères musulmans
16:37soient classées
16:38comme terroristes.
16:39Et pour conclure,
16:40Philippe Carcenti,
16:41une note d'optimisme
16:42quand même
16:42parce que cette publication
16:44de l'administration
16:45était quand même
16:46assez inquiétante.
16:47L'effacement
16:48civilisationnel
16:49nous donne une distance
16:5120 ans
16:51ou un peu moins.
16:53Il y a moitié
16:54à vos yeux
16:54à retourner un peu
16:55l'optimisme ?
16:56Encore une fois,
16:57je n'ai pas la solution
16:58mais l'optimisme
16:58c'est dans 18 mois.
16:59Dans 18 mois,
17:00il y a un changement
17:00de président
17:01et donc on pourra
17:02espérer éventuellement
17:03un renouveau de la France
17:05et une nouvelle orientation.
17:06Ce sera dans le débat
17:06de l'élection présidentielle
17:08de 2027.
17:10Vous savez,
17:10j'avais publié
17:11en 2017
17:12un livre
17:12qui s'appelait
17:14dernière chance
17:16avant le grand remplacement
17:17changement de peuple
17:19ou changement de politique.
17:20Je crois que maintenant
17:21en 2027,
17:22il va vraiment falloir
17:22changer de politique
17:23pour arriver
17:24à réorienter
17:27l'Europe
17:27vers une heure.
17:28Merci,
17:28merci Philippe Carcenti.
17:29Nous verrons bien.
17:30C'est dans un an et demi
17:31mais d'ici là,
17:33c'est au quotidien
17:34les campagnes électorales
17:36municipales et présidentielles.
17:37Merci à vous
17:37Philippe Carcenti,
17:38porte-parole
17:38du comité
17:39Trump France
17:40pour avoir commenté
17:41cette note
17:42de l'administration
17:43de M. Trump.
17:45Il est temps
17:45désormais...
17:47Eh bien,
17:47nous avons la gagnante
17:48de notre jeu.
17:49Oui,
17:50allez,
17:51nous sommes en ligne
17:53avec vous,
17:54Marie-Emmanuel.
17:56Bonjour Marie-Emmanuel.
17:57Bonjour Sud Radio.
17:59Vous nous appelez ?
17:59Bonjour à tous.
18:00Vous êtes à Paris,
18:01Marie-Emmanuel.
18:01Quelle idée ?
18:02Eh oui,
18:03il en faut
18:05des Parisiens également.
18:06Mais bien sûr,
18:07il en faut aussi.
18:08Alors,
18:08vous êtes l'heureuse gagnante
18:09de cette machine
18:10à glace
18:10Crémis World
18:11de la marque Ninja.
18:13Très bel objet.
18:14Je l'ai sous les yeux.
18:16Vous allez faire
18:16des glaces
18:18pour Noël.
18:19Marie-Emmanuel.
18:20Je crois que
18:21je vais me lancer
18:22dans les glaces
18:22pour Noël,
18:23effectivement.
18:23Je suis très heureuse.
18:25Félicitations
18:26d'avoir joué
18:27et gagné.
18:28Ce sont des choses
18:28qui arrivent.
18:29En général,
18:30on joue,
18:30on ne gagne jamais.
18:31Pas sur sur de radio.
18:33Et c'est la première fois
18:34de ma vie
18:34que je jouais
18:36exactement.
18:37Mais non,
18:37ce n'est pas vrai.
18:38Sérieux ?
18:38Exactement.
18:39Première fois
18:40que je jouais
18:41à un jeu
18:42de la sorte.
18:43C'est génial.
18:44En tout cas,
18:45Marie-Emmanuel,
18:46merci d'écouter
18:47et d'être fidèle
18:47à celui de la radio,
18:48j'imagine.
18:49Très fidèle.
18:50Très fidèle.
18:50Du matin au soir.
18:51C'est formidable.
18:52De la matinale
18:53jusqu'au vrai voix.
18:55On vous adore tous
18:56et on vous soutient.
18:57Et nous,
18:58nous vous aimons
18:59en retour.
18:59Merci Marie-Emmanuel
19:01de Paris.
19:02Merci et bravo
19:03pour avoir gagné
19:04ce formidable cadeau.
19:06puis il s'appelle
19:06D'autres cadeaux
19:07à gagner toute la journée,
19:07toute la semaine
19:08jusqu'au 25 décembre.
19:09Bonjour Valérie Expert.
19:11Bonjour Jean-François.
19:12Mettez-vous d'accord
19:13sur quoi au juste ?
19:15Alors,
19:15nous allons Sophie de Menton
19:16avec nous.
19:17Nous allons parler
19:18des patrons en colère
19:19contre l'inconséquence
19:20du monde politique.
19:21Voilà,
19:22Sophie de Menton
19:22qui par ailleurs,
19:24vous l'avez vu,
19:24a déposé plainte
19:25contre Sophie Binet
19:26qui avait traité
19:27les patrons de rats.
19:29Les rats quittent le navire.
19:30On va en reparler.
19:31Est-ce que vous trouvez
19:32qu'on oublie un peu
19:34les patrons
19:34dans les différents sondages
19:36on voit que les patrons
19:36sont souvent plébiscités
19:38et même certains
19:39auraient souhaité
19:40un premier ministre
19:40issu du milieu du patronat.
19:43Bref,
19:43on va parler de ça.
19:44On va parler de Notre-Dame,
19:4511 millions de visiteurs
19:46et cette question
19:47faut-il faire payer l'entrée
19:48pour financer
19:50notre patrimoine ?
19:52Je ne sais pas
19:52si vous voyagez
19:53mais dans beaucoup
19:53de pays européens
19:55l'entrée des grandes cathédrales
19:56est payante.
19:58Donc,
19:58on va y revenir
19:59et puis évidemment
20:00trois morts
20:01en un week-end
20:02sur fonds de trafic
20:03de stupes.
20:03Est-ce que le gouvernement,
20:05est-ce que l'État
20:05a perdu le contrôle ?
20:07Voilà.
20:07Bonne émission.
20:08Merci.
20:08Merci.
20:08Merci.
20:08Merci.
20:08Merci.
20:09Merci.
20:09Merci.
20:09Merci.
20:09Merci.
20:10Merci.
20:11Merci.
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