Passer au playerPasser au contenu principal
[#Journal] Le 19H30 du 04 Décembre 2025

📱066441717 📞 011775663

̂ :

🔗 https://lc.cx/9dgPhl

#GMTTv
#GMT
#Gabon

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Mesdames et Messieurs, bonsoir, ravi d'être des vôtres pour la principale édition d'information de cette journée sur GMT TV.
00:21Dans l'actualité de ce jeudi 4 décembre 2025, la Cour des comptes pointe 18 milliards de crédits ouverts en 2024 sans justification dans son rapport sur l'exécution des lois de finances en vue du règlement du budget de l'exercice de la même année.
00:37En ouverture, ce mercredi 3 décembre 2025, Henri-Claude Hima a dévoilé les fondements de l'exécution de la loi de finances 2026 lors d'une présentation à l'auditorium du ministère de l'économie.
00:48Le vice-président du gouvernement par intérim et ministre d'État en charge de l'économie et des finances, Henri-Claude Hima, a dévoilé ce mercredi les fondements de l'exécution de la loi de finances 2026 lors d'une présentation à l'auditorium du ministère de l'économie.
01:04L'adoption de cette loi par le Parlement a été marquée par un montant total arrêté à 6 358,2 milliards de francs CFA.
01:12Lors de son allocution, le ministre d'État a souligné que la loi de finances 2026 repose sur une approche de base zéro, ce qui témoigne d'une volonté de rigueur et de transparence dans la gestion des ressources publiques.
01:23Il a précisé que cette année est envisagée comme une étape charnière pour le Gabon avec des objectifs clairs de restaurer, corriger et assumer les défis économiques du pays.
01:33La répartition budgétaire se divise en trois volets principaux, les recettes, les dépenses et les investissements.
01:39Les recettes propres de l'État sont estimées à 4 154 milliards de francs CFA, dont 1 544 milliards proviennent des recettes fiscales internes,
01:471 525 milliards des revenus pétroliers, 703 milliards de la douane, 133 milliards des participations de l'État et 243 milliards d'autres recettes non fiscales.
01:57Henri-Claude Oïma a mis en avant un changement significatif dans la structure des recettes,
02:01affirmant que les recettes fiscales intérieures deviennent désormais les premières contributrices,
02:06un renversement par rapport à la prédominance des revenus pétroliers observés dans le passé.
02:11Les dépenses de fonctionnement sont fixées à 3 638,2 milliards de francs CFA,
02:15avec une ventilation de 957,7 milliards pour la masse salariale,
02:191 745 milliards pour le remboursement de la dette, 721 milliards pour les transferts et autres charges,
02:26ainsi que 412,3 milliards pour les biens et services.
02:29Concernant les investissements, Henri-Claude Oïma a annoncé une allocation de 2 119,2 milliards de francs CFA
02:34pour des secteurs prioritaires, comme l'énergie et l'eau, les infrastructures, l'agriculture, la santé, l'éducation, le numérique et l'industrialisation locale.
02:44L'investissement doit être un levier de transformation de notre économie, a-t-il déclaré,
02:48et précisant que ce choix budgétaire traduit la volonté d'un pays qui ne survit plus, mais qui construit.
02:53Par ailleurs, le vice-président du gouvernement par intérim a insisté sur l'importance de l'exécution de ce budget,
02:59soulignant que ce budget n'a de sens, que s'il est exécuté, il a appelé à la discipline et à la transparence
03:04dans la mise en œuvre des procédures budgétaires pour garantir l'efficacité et la responsabilité dans l'utilisation des fonds publics.
03:11Invité de l'émission interview exclusive sur Gabon Media Time, Geoffroy Fomboula,
03:16ancien vice-président de l'Assemblée nationale de transition, s'exprimant sur la loi de finances 2026,
03:22a confié que son budget est une catastrophe sociale. Commentaire ?
03:26Invité sur le plateau d'interviews exclusives de Gabon Media Time,
03:30l'acteur civique et ancien vice-président de l'Assemblée nationale de transition, Geoffroy Fomboula-Libéka,
03:35est revenu sur la loi de finances 2026.
03:38Un budget qu'il juge lourdement déséquilibré et dangereux pour le pouvoir d'achat des ménages.
03:43Pour rappel, ce budget initial de plus de 7 300 milliards de francs CFA
03:49a été ramené à plus de 6 000 milliards avec une enveloppe d'investissement passée de 3 000 à 2 000 milliards.
03:56Un effort que le gouvernement juge nécessaire pour rattraper le retard infrastructurel du pays.
04:02Mais pour Geoffroy Fomboula, ce texte oublie l'essentiel, la réalité sociale.
04:06Je fais partie des trois parlementaires ayant voté contre ce texte
04:12et j'ai été ce parlementaire qui a porté une réserve que j'ai eu à lire pour présenter justement
04:18ce qui apparaissait à mes yeux comme étant une catastrophe sociale
04:23par rapport aux projections pour l'année 2026.
04:27Trop de pression fiscale sur une population qui subit déjà assez
04:34avec un taux de chômage qui est quand même important.
04:38Selon celui qui se définit comme un soutien du président de la République,
04:42plusieurs mesures fiscales vont directement frapper les foyers modestes,
04:46notamment la contribution foncière unique et la suppression de plusieurs acquis jugés essentiels.
04:51On a la suppression de beaucoup d'avantages sociaux, beaucoup d'acquis sociaux.
04:57Je pense au financement qui était réservé aux altes garderies supprimés.
05:01Je pense au fait qu'on ait supprimé la gratuité sur le transport.
05:06Mais à côté de ça, qu'on ait supprimé également la subvention sur les produits pétroliers
05:13qui permettait de maintenir les prix au niveau du carburant,
05:16notamment pour permettre à ce que les prix en matière de transport ne puissent pas grimper.
05:22Donc il y a eu beaucoup d'acquis sociaux qui ont été supprimés.
05:25Geoffroy Fombola-Libéca déplore également un choix budgétaire orienté, selon lui,
05:31vers des dépenses non prioritaires au détriment de l'action sociale et de l'aide aux plus vulnérables.
05:37Dans les amendements proposés qui ont été rejetés,
05:40je proposais de pouvoir rééquilibrer quand même le budget,
05:45de façon à ce qu'on puisse m'avoir une enveloppe conséquente pour les questions, notamment sociales.
05:54On a plus de dépenses pour ce que j'ai défini comme étant des dépenses de prestige.
06:01Pour l'ancien parlementaire, ce budget risque de fragiliser encore davantage des ménages déjà frappés par l'inflation.
06:08Il dit attendre désormais de voir comment le gouvernement exécutera ce budget,
06:13adopté en des termes identiques par les deux chambres.
06:16Un budget record, mais qui, pour Geoffroy Fombola, fait peser l'essentiel de l'effort sur ceux qui ont le moins.
06:23Selon le rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de finances,
06:27il a été constaté 18 milliards de crédits ouverts en 2024 sans justification.
06:32Le rapport de la Cour des comptes sur l'exécution des lois de finances en vue du règlement du budget de l'exercice 2024
06:39met en lumière d'importantes irrégularités dans la gestion des crédits publics.
06:44Selon le document, 61,77 milliards de francs CFA de crédits supplémentaires ont été ouverts au cours de l'exercice 2024.
06:51Pourtant, le projet de loi de règlement transmis au Parlement ne prend en compte que 43,04 milliards de francs CFA,
07:00laissant ainsi un écart de 18,73 milliards non justifiés.
07:04La Cour souligne que cette omission concerne principalement les titres 4 et 6 des comptes spéciaux,
07:10des comptes qui devraient être intégralement reflétés dans la régularisation budgétaire.
07:15Ce décalage traduit une forme d'insincérité comptable compromettant la fiabilité des chiffres officiels et la transparence des finances publiques.
07:23Ces 18,73 milliards de francs CFA reposant une part significative des ouvertures de crédits supplémentaires pour l'exercice.
07:31Leur absence dans le PLF interroge sur la rigueur des procédures de consolidation
07:36et sur la manière dont l'exécutif présente l'état réel des finances publiques au Parlement.
07:40Ce type de pratique, même involontaire, peut masquer l'ampleur réel des dépenses
07:45et fausser l'évaluation de l'exécution budgétaire
07:48et par conséquent compromettre la confiance des acteurs institutionnels et des populations.
07:53Les magistrats rappellent que les comptes spéciaux doivent refléter toutes les opérations financières,
07:58y compris les ajustements en cours d'exercice,
08:01pour garantir une lecture fidèle de la situation financière du pays.
08:05Le rapport de la Cour pointe également la nécessité d'expliquer ces écarts.
08:09L'institution invite la Direction générale du budget et des finances publiques
08:13à justifier l'absence de prise en compte de ces crédits dans le projet de loi de règlement.
08:18Elle souligne que la régularisation devrait être complète et conforme aux dispositions légales
08:23afin d'éviter toute perception d'opacité ou de manipulation comptable.
08:28Ces omissions répétées affaiblissent la crédibilité des documents financiers
08:32et compromettent la bonne gouvernance budgétaire.
08:34Ce signal d'alerte de la Cour des comptes illustre la vulnérabilité du système de suivi des crédits supplémentaires
08:41et souligne l'urgence d'une meilleure transparence dans la consolidation des comptes publics.
08:46La régularisation des 18,73 milliards manquants n'est pas seulement une question technique,
08:51elle constitue un enjeu de fiabilité, de contrôle parlementaire et de confiance publique.
08:56La note santé de ce 19h30, le psychologue clinicien, parlons-en,
09:01cette profession peine toujours à obtenir la reconnaissance qu'elle mérite au Gabon.
09:07Pourtant, son rôle est essentiel dans la prise en charge de la santé mentale.
09:11Reportage.
09:12La profession de psychologue clinicien demeure encore méconnue du grand public
09:16malgré son rôle essentiel dans la prise en charge de la santé mentale.
09:20Spécialiste formé à l'écoute, à l'évaluation psychologique et à différentes formes de thérapie,
09:25le psychologue clinicien intervient auprès de personnes confrontées à des troubles
09:29tels que l'anxiété, la tristesse profonde, l'insennie, la peur ou l'irritabilité.
09:35Au Gabon, cette profession peine toujours à obtenir la reconnaissance qu'elle mérite.
09:39Et pour cause, les préjugés tenaces autour de la santé mentale,
09:42souvent associés à la faiblesse ou à des croyances mystiques,
09:45freinent encore la démarche de consultation.
09:47A cela s'ajoute un manque d'informations sur le rôle réel du psychologue
09:51entraînant une sous-estimation de son expertise.
09:55De nombreux professionnels travaillent dans l'ombre,
09:57sans véritable soutien institutionnel ni cadre clairement défini
10:00pour exercer pleinement leurs compétences.
10:03Cette faible valorisation se traduit par une accessibilité limitée des soins psychologiques
10:07et une présence insuffisante de psychologues cliniciens dans les structures publiques.
10:12Les patients consultent souvent tard, parfois, après avoir tenté des solutions non adaptées,
10:16faute d'informations ou de ressources.
10:19La psychologie reste trop souvent associée à la folie,
10:22occultant son rôle préventif et thérapeutique dans la vie quotidienne.
10:26En conséquence, les troubles psychologiques non pris en charge
10:29aggravent le mal-être social et affectent les familles comme les communautés.
10:34Pour inverser la tendance, plusieurs actions prioritaires s'imposent.
10:37D'abord, intensifier la sensibilisation nationale sur la santé mentale
10:40à travers les médias, l'école et les campagnes publiques.
10:44Renforcer la reconnaissance institutionnelle du métier
10:46en intégrant davantage de psychologues cliniciens dans les hôpitaux,
10:50les administrations, les établissements scolaires et les entreprises.
10:54De plus, promouvoir la collaboration entre professionnels de santé,
10:57éducateurs et travailleurs sociaux permettrait de bâtir un réseau solide
11:01d'accompagnement psychologique.
11:02Car valoriser cette profession, c'est offrir au Gabon une chance
11:06de mieux comprendre et de mieux soigner la souffrance invisible
11:10qui touche de nombreuses vies.
11:11La Société d'exploitation du Transgabonais a lancé ce jeudi 4 décembre
11:16les activités liées à la célébration de la Saint-Éloi.
11:19Cette fête annuelle rend hommage au Saint-Patron des métiers du métal.
11:22Reportage.
11:23C'est sous le thème « L'avenir des rails, innovation et progrès pour un transport durable au Gabon »
11:28que la Société d'exploitation du Transgabonais a lancé.
11:31Ce jeudi 4 décembre 2025, les activités liées à la célébration de la Saint-Éloi.
11:36Cette fête annuelle rend hommage au Saint-Patron des métiers du métal
11:39dont les artisans les orfèvres, mais elle constitue aussi un moment fort
11:43pour valoriser le savoir-faire chez Minou.
11:46Du 4 au 6 décembre, responsables et agents de la CETRAG
11:49se réunissent autour d'un programme riche et varié.
11:52Parmi les temps forts, une séance de sensibilisation sur les maladies cardiovasculaires
11:57animée par le médecin conseil de la CETRAG, Dr. Francky Steve, Iwangu Moussavou.
12:02Celui-ci a rappelé l'importance de l'activité physique pour prévenir ses affections silencieuses.
12:08Dans la continuité de ce message, plusieurs activités sportives ont été proposées
12:12dont la marche de santé, fitness, basketball ou encore volleyball.
12:16Des disciplines essentielles pour renforcer le cœur et entretenir le bien-être général.
12:22Dans une ambiance conviviale, agents et responsables ont ainsi participé
12:25à cette phase dédiée à la promotion des bonnes pratiques sportives.
12:30Les festivités se poursuivent les 5 et 6 décembre avec d'autres temps forts
12:33comme une messe d'action de grâce, une cérémonie de décoration des agents
12:37à la salle polyvalente ce vendredi 5 décembre, puis une grande journée récréative
12:41le samedi 6 décembre. Ce dernier rendez-vous rassemblera cheminot et ayant droit
12:46autour d'animations diverses, notamment tombolages, jeux, prestations artistiques
12:50et moments de partage. En célébrant la Saint-Éloi 2025 sous le signe du progrès
12:55et de la cohésion, la CETRAG réaffirme non seulement son attachement à ces traditions,
13:00mais aussi sa volonté d'avancer ensemble vers un réseau ferroviaire plus moderne,
13:05plus sûr et résolument tourné vers l'avenir.
13:07À présent, passons au chiffre du jour qui est 33%, c'est le taux des jeunes Gabonais
13:12qui préfèreraient travailler dans le secteur public, la source et la dépêche
13:16numéro 1079 d'Afrobarometer publié le 17 novembre 2025.
13:22Notre verbatim du jour dans le cadre de l'exécution du budget de l'État exercice 2024.
13:28La Cour des comptes observe que des mouvements de crédit opérés au cours de l'exercice,
13:32notamment les virements et les transferts de crédit, ne sont pas seulement appuyés
13:36de décrets d'autorisation, mais excèdent les seuils légaux.
13:39Les annulations de crédit sollicitées dans le cadre du projet de loi de règlement 2024
13:44ne sont pas non plus appuyées d'arrêté du Premier ministre.
13:48La source de ce verbatim est le rapport de la Cour des comptes
13:51sur l'exécution des lois de finances 2024.
13:54Point final à ce 19h30.
13:55Excellente soirée à vous.
13:57Surtout, n'oubliez pas, likez, commentez.
13:59Restez à l'heure de l'info sur Gabon Media Time.
14:01Au revoir.
14:01Trouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations