[#Journal] Le 19H30 du 03 Décembre 2025
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00:00Mercredi 3 décembre 2025, mesdames et messieurs, bonsoir, ravis d'être des vôtres pour la principale édition d'information de cette journée sur JMT TV.
00:24Au sommaire de ce 19h30 de passage à l'émission, le canapé rouge, Jean-Valentin Leyama s'est exprimé sur la question des finances publiques, notamment sur le déséquilibre budgétaire.
00:35Vous le verrez.
00:36Première information de cette édition, Jean-Valentin Leyama, ancien député de la transition, a évoqué sans langue de bois la situation des finances publiques du pays.
00:45Le constat dressé par l'homme politique est sans appel.
00:47Le Gabon recouvre 100% de ses recettes fiscales mais reste incapable de financer une partie de ses dépenses publiques.
00:55C'est le constat sévère dressé par Jean-Valentin Leyama, ancien député de la transition, dans une interview accordée au canapé rouge du Gabon Mediatime.
01:04Pour lui, le blocage n'est pas budgétaire mais structurel et il explique pourquoi.
01:09Quand vous regardez l'exécution des lois de finances, en recettes, 100% des ressources prévues sont recouvrées.
01:21Mais on passe alors…
01:23Parfois même plus de 100%.
01:25Donc logiquement, un budget qui est voté en équilibre, en recettes et en dépenses.
01:33Donc logiquement, puisqu'on recouvre 100%, les 100% de recouvrement devraient couvrir la totalité des dépenses.
01:43Alors comment expliquer que vous recouvrez la totalité de l'argent mais vous n'arrivez pas à payer la totalité des dépenses que vous avez prévues pour l'exercice ?
01:54Il y a un problème, il y a une déparition.
01:56Selon l'ancien député de la transition, la trésorerie de l'État est aspirée par les arriérés des années précédentes.
02:01Les dépenses imprévues et le coût élevé du fonctionnement institutionnel.
02:05Résultat, les projets votés ne sont pas exécutés, les chantiers publics s'arrêtent et certaines administrations peinent même à payer leurs agents.
02:14Ils écrivent un modèle financier qui entretient un endettement croissant et empêche le pays d'investir durablement.
02:20Au contraire, nous sommes toujours dans l'aggravation de l'endettement.
02:25Parce que structurellement, et depuis plusieurs années, nous vivons au-dessus de nos moyens.
02:36On vit au-dessus de nos moyens déjà au niveau du fonctionnement.
02:41Au niveau du fonctionnement, n'est-ce pas ?
02:43La dette déjà commence au niveau du fonctionnement.
02:45Vous pensez que le fonctionnement courant de l'État, il est financé comment ?
02:50Il est financé sur l'endettement, l'endettement auprès du secteur bancaire.
02:55Le salaire des fonctionnaires et tout ça, là, oui, c'est payé, apprécié par le Trésor,
03:00mais le Trésor n'a pas toujours pensé que tous les mois, des disponibilités pour payer l'ensemble des fonctionnaires.
03:06Donc le Trésor est obligé de demander des avances auprès du système bancaire.
03:09C'est l'endettement.
03:10Ce déséquilibre fragilise l'exécution des chanquiers publics, accentue la précarité sociale
03:15et limite la capacité de l'État à répondre aux besoins urgents.
03:19Pour Jean-Valentin Leyama, seule une réforme profonde de la gestion publique
03:23accompagnée d'un plan clair d'appui au monde de la dette
03:25peut permettre au pays de sortir de ce cycle d'urgence permanente.
03:30Report pour 2026 du recensement général de la population et des logements en raison des fêtes de fin d'année.
03:35C'est l'annonce faite par le ministre de la Planification et de la Prospective dans un communiqué.
03:41On fait le point.
03:42Le ministère de la Planification et de la Prospective du Gabon a annoncé dans un communiqué
03:47le report de l'opération de recensement général de la population et des logements à l'année 2026.
03:53Cette décision relayée par le site d'actualité Gabon Actu
03:56aurait été prise en raison des fêtes de fin d'année,
03:59période de forte mobilité qui pourrait entraîner des doublons et des omissions lors du dénombrement.
04:04Afin d'éviter tout chevauchement entre la phase du dénombrement des populations et les fêtes de fin d'année,
04:10le ministère procède à une reprogrammation des activités du RGPL,
04:14précise le communiqué officiel cité par nos confrères.
04:17Il faut rappeler que le 5 novembre dernier,
04:19Alexandre Barochand-Briand, ancien vice-président du gouvernement,
04:22avait indiqué que cette importante opération devait initialement débuter en décembre 2025
04:27et se dérouler sur une durée d'un mois.
04:30Cependant, pour garantir la fiabilité des données recueillies,
04:34le ministère a jugé préférable de reporter le recensement à une période plus stable.
04:38Selon des sources proches du dossier,
04:40le RGPL de 2025 pourrait finalement être réalisé,
04:44dont le courant du mois de janvier 2026.
04:47Ce recensement est crucial pour fournir des données essentielles à la planification
04:51et à l'élaboration des politiques publiques dans divers domaines,
04:54tels que le logement, l'éducation, la santé et les transports.
04:58Le RGPL permet d'identifier les besoins spécifiques de la population,
05:02notamment en matière d'emploi et de conditions de vie.
05:05De plus, il garantit un dénombrement précis des habitants et de leurs logements,
05:09tout en mesurant les progrès réalisés vis-à-vis des engagements pris,
05:12tant au niveau national qu'international.
05:15Ce report s'inscrit dans la volonté des autorités gabonaises
05:18de s'assurer que le recensement reflète fidèlement la réalité démographique du pays
05:22afin de mieux orienter les décisions politiques
05:25et les investissements nécessaires pour le développement socio-économique du Gabon.
05:30Conçue pour simplifier la gestion scolaire et améliorer la gouvernance dans les établissements,
05:34l'accès à la plateforme XGEST, jadis gratuite, est désormais payante.
05:38Une annonce qui suscite des interrogations.
05:40Explications.
05:41Mise en place il y a plus de 10 ans pour moderniser la gestion du système éducatif gabonais,
05:46l'application XGEST s'est imposée comme un outil incontournable
05:50pour les établissements scolaires, les élèves et leurs parents.
05:54Mais depuis quelques jours, plusieurs parents affirment avoir découvert
05:56que l'accès à la plateforme est désormais soumis à un paiement,
06:00une nouveauté qui suscite incompréhension et vive interrogation.
06:04À l'origine, XGEST avait été conçu pour simplifier la gestion scolaire
06:07et améliorer la gouvernance dans les établissements.
06:11Selon son descriptif officiel, la plateforme offrait gratuitement aux élèves
06:14et à leurs parents la possibilité d'accéder à toutes les informations relatives à la vie scolaire.
06:19Elle proposait une interface intégrée dédiée aux différents services du ministère de l'Éducation nationale
06:24permettant un suivi transparent et accessible.
06:28Or, il apparaît aujourd'hui que les conditions d'utilisation ont été totalement modifiées.
06:33La page d'accueil affiche désormais une section intitulée
06:36« Souscription à XS Mobile » indiquant que le suivi en temps réel de la vie scolaire
06:40nécessite désormais un abonnement.
06:43Deux formules sont proposées, un plan trimestriel à 1 000 francs CFA
06:46et un plan annuel à 2 000 francs.
06:49Une décision jugée incompréhensible par de nombreux parents,
06:52d'autant que XGEST s'était toujours distingué par sa capacité à réduire les coûts et les distances,
06:57tout en améliorant la gestion administrative des établissements.
07:00À quel moment les parents d'élèves doivent-ils commencer à payer
07:02pour accéder aux informations concernant des études qu'ils financent déjà ?
07:06Le sentiment de surprise est renforcé par l'absence totale de communication officielle.
07:10Ni les responsables de XGEST, ni le ministère de l'Éducation nationale
07:13n'ont expliqué ce changement.
07:15Ce silence alimente les spéculations et met en doute le suivi de ce dossier
07:18par les autorités compétentes.
07:20Une source proche de l'affaire indique néanmoins qu'une application similaire
07:24développée par l'État pourrait bientôt voir le jour pour pallier cette situation.
07:29À l'heure où la transparence et l'accessibilité des outils numériques sont essentiels,
07:33cette transition brutale interroge.
07:35S'agit-il d'une tentative du prestataire privé pour tirer un profit rapide
07:39au détriment des parents d'élèves ?
07:41Le mystère demeure.
07:43Mais une chose est sûre, l'opacité qui entoure la mise en place de cette tarification
07:46ne passe pas.
07:48Les parents exigent des explications et espèrent que la lumière sera faite
07:51dans les plus brefs délais.
07:53Le ministre des Travaux publics Edgar Moukombi a annoncé le dégarpissement
07:57au PK-12 pour la construction d'un flyover,
08:00un projet qui ne sera pas sans conséquence pour la circulation dans cette zone.
08:05Dans un communiqué officiel, le ministre des Travaux publics Edgar Moukombi
08:10a annoncé le lancement imminent des travaux de construction d'un flyover au PK-12.
08:15Un projet qui selon la communication du membre du gouvernement sera précédé
08:18par une opération de démolition qui entrera dans sa phase concrète le 9 décembre 2025
08:23et qui devrait engendrer quelques perturbations de la circulation dans cette zone.
08:28En effet, cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement
08:31pour améliorer les infrastructures de la capitale et fluidifier le trafic routier.
08:36Le ministre des Travaux publics et de la construction a précisé que
08:38les personnes rechangées lors de la première phase du projet
08:41qui ont bénéficié d'un accompagnement social de l'État
08:44doivent se préparer à l'opération de démolition des constructions
08:47impactées par ces travaux.
08:49Celle-ci débutera dès 7h du matin.
08:51Dans son communiqué, Edgar Mukumbi a également adressé une mise en garde
08:56aux personnes affectées par le projet PAPS
08:59ainsi qu'aux commerçants installés sur les trottoirs et aux abords du giratoire du PK-12.
09:04Ils sont priés de libérer les emprises avant la date butoir
09:07afin de permettre le bon déroulement des opérations.
09:10Par ailleurs, il a tenu à exprimer ses regrets pour les désagréments
09:13que cette opération pourrait occasionner aux usagers de la route
09:15et à souligner l'importance de ce projet
09:18pour le développement des infrastructures routières de Libreville.
09:22Cette initiative vise non seulement à moderniser les infrastructures
09:25mais également à répondre aux besoins croissants d'une population en expansion.
09:29Les autorités appellent à la compréhension et à la coopération
09:32de tous pour une mise en œuvre réussie de ce projet ambitieux.
09:37La note culture de ce journal abordant la question des sites historiques
09:40qui tendent progressivement à disparaître
09:42et qui inquiètent notamment à Libreville, la capitale suivante.
09:45Au Gabon, la disparition progressive des sites historiques inquiète
09:49autant qu'elle interpelle.
09:51Ces lieux sont censés témoigner de la mémoire collective
09:54et transmettre l'histoire aux générations futures
09:57se retrouvent détruits ou abandonnés.
10:00C'est le constat alarmant fait par bon nombre de citoyens
10:03notamment à Libreville, la capitale politique du pays
10:05où les vestiges disparaissent les uns après les autres.
10:09Le site de Baraka Mission au quartier Glace dans le 5e arrondissement
10:13au Carifour-les-en-Bas avec l'ancienne résidence présidentielle de Feu-les-en-Bas,
10:18le Fort d'Omal au boulevard du bord de mer qui ne cesse de s'effondrer jour après jour
10:22ou encore le cimetière de Sainte-Marie jadis au lieu de mémoire.
10:27Ces espaces qui auraient pourtant pu constituer des pôles d'attractions touristiques et culturels
10:31capables de valoriser l'histoire du Gabon auprès des nationaux comme des étrangers,
10:37la plupart ne subsistent plus que dans les souvenirs.
10:40Il faut dire que cette négligence n'est pas seulement une atteinte au patrimoine,
10:44elle représente aussi un frein majeur au développement du tourisme,
10:48secteur pourtant stratégique pour la diversification économique du pays.
10:53En effet, les visiteurs étrangers recherchent justement ces lieux chargés d'histoire
10:57capables de leur raconter l'âme d'un peuple.
11:01Seulement en les laissant disparaître, le Gabon prive ses citoyens
11:04et le monde entier d'une partie de son identité.
11:08Faudrait-il rappeler aux dirigeants gabonais que l'histoire,
11:11c'est le récit de ce qui s'est passé autrefois ?
11:14Si donc tout ce qui est ancien tend à disparaître,
11:18quel récit le Gabon tiendra-t-il ?
11:20Qui pourra donc attester des événements passés qui ont eu lieu dans ce pays ?
11:25Il est urgent que les autorités, les collectivités et la société civile
11:28unissent leurs efforts pour restaurer et protéger ce patrimoine.
11:33Sauvegarder ces sites, ce n'est pas seulement préserver des pierres ou des ruines,
11:37mais c'est aussi maintenir vivant le lien entre passé, présent et avenir,
11:42car un pays qui oublie son histoire se prive de racines solides pour construire son futur.
11:47Le chiffre du jour est 29 000, c'est le nombre de personnes sous traitement
11:51tirées trop virales au Gabon de la Source et le ministère de la Santé.
11:54Et le verbatim, il est impératif que ces personnes,
11:57désormais publiquement mises en cause, puissent à leur tour être entendues.
12:02Leur droit à la défense est fondamental.
12:04Il leur appartient de venir présenter leur version,
12:07de contester ou de clarifier les faits qui leur sont imputés.
12:10Conformément à la procédure, le parquet de la République sera saisi de ces nouveaux éléments.
12:15La source de ce verbatim est l'Union,
12:16et l'auteur de ce verbatim est docteur et diminuant procureur général
12:19près de la Cour d'appel judiciaire de Libreville.
12:21Pour finir la suite, 19h30, excellente soirée à vous, à demain.
12:25Au revoir.
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