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[#Journal] Le 19H30 du 18 Décembre 2025

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00:00...
00:00Mesdames et messieurs, soyez la bienvenue dans la principale édition d'information de la soirée à la une de ce journal.
00:21Libreville se classe à la 23ème place du classement des villes offrant plus de sûreté sur le continent africain,
00:26selon une enquête menée par le journal Jeune Afrique en partenariat avec la société d'analyse de données axées sur l'Afrique, Sagacy Research.
00:33Nous le verrons.
00:35Bonsoir à tous.
00:36Politique en ouverture de ce journal à la suite de la suspension par l'Union démocratique des bâtisseurs du député Fiat Mpa Kongoma,
00:43après sa prise de position sur la taxe forfaitaire d'habitation, Gérard Elanguema, président du Front Patriotique Gabonais,
00:49estimait que cette décision pose un problème de fond.
00:51Plus de détails dans cet élément.
00:53C'est l'un des moments les plus politiques de l'émission Interview Exclusive.
00:58Diffusé le mercredi 18 décembre 2025 et animé par Karl Makemba,
01:02invité sur le plateau, Gérard Elanguema, président du Front Patriotique Gabonais et ancien député de la transition,
01:08est longuement revenu sur la suspension du député Fiat Mpa Kongoma par l'Union démocratique des bâtisseurs,
01:14après son vote contre la taxe forfaitaire d'habitation.
01:17Pour Gérard Elanguema, cette décision pose un problème de fond.
01:20Non pas sur la taxe forfaitaire elle-même, mais sur la conception du mandat parlementaire et de la démocratie interne au parti.
01:26Lorsque l'on fait le reproche à un député qui est candidat d'un parti, par la suite devient député du peuple et de la nation.
01:38Qu'est-ce que Malmoussi voudrait faire comprendre aux Gabonais ?
01:41C'est qu'on est désormais élu pour défendre son parti.
01:46On n'est pas élu pour défendre le peuple gabonais.
01:51On n'est pas un député national, on est député de son parti.
01:54Dans son raisonnement, l'ancien parlementaire rappelle un principe constitutionnel.
01:58Une fois élu, un député n'est plus le représentant d'un appareil politique, mais celui de la nation tout entière.
02:04Sanctionner un vote dissident reviendrait, selon lui, à nier la liberté de conscience parlementaire.
02:10Il va plus loin.
02:11Gérard Elanguema estime que cette suspension ravive des pratiques que la transition avait précisément promis de rompre.
02:16Il nous ramène les vieux clichés que nous avons dénoncés sous Ali Bongo.
02:22Voilà un député qui dit, il estime que la taxe que l'on veut faire appliquer face aux citoyens,
02:33pour lui, il ne partage pas ce point de vue.
02:36En quoi c'est un crime ?
02:38Ce n'est pas un crime.
02:39C'est même le début de la démocratie à l'intérieur de leur parti.
02:43Sauf si, on veut me faire comprendre qu'à l'intérieur de l'IDB, c'est la dictature, c'est la tyrannie.
02:52Donc c'est un mauvais départ.
02:54Derrière cette critique, une alerte politique.
02:57Pour lui, en qualifiant le vote d'un député d'incitation à la révolte,
03:01l'IDB ouvre une brèche dangereuse, celle de la criminalisation du débat démocratique.
03:06Une dérive qui, selon lui, fragilise non seulement le parti présidentiel,
03:11mais aussi le chef de l'État lui-même, dont il dit pourtant soutenir l'action.
03:15Les implications sont lourdes.
03:16Si un député peut être sanctionné pour avoir voté selon sa conviction,
03:20alors le Parlement risque de devenir une chambre d'enregistrement.
03:23Et la transition ? Un simple changement de façade.
03:26Par ses propos, Gérard Elanguema ne défend pas Fiacre, pas Kongoma en tant qu'homme,
03:30mais un principe, celui d'une démocratie où le vote n'est pas discipliné par la peur,
03:35mais éclairé par le débat.
03:36Un avertissement clair à un moment où les lignes entre rupture et continuité
03:40restent encore fragiles au Gabon.
03:43En économie dans son baromètre économique,
03:45la Banque mondiale dresse un bilan mitigé entre faible croissance économique
03:48et pression budgétaire croissante en 2024
03:51au sein des paiements de la communauté économique et monétaire d'Afrique centrale.
03:54Commentaire ?
03:55La Banque mondiale vient de publier son baromètre économique sur la CEMAC.
03:59Et le constat est clair.
04:00La région fait face à une croissance faible
04:02et à des pressions budgétaires et sociales qui ne cessent de s'accentuer.
04:05En 2024, l'économie de la CEMAC a progressé de 3%,
04:09contre 2% l'année précédente.
04:11Une petite amélioration, mais insuffisante.
04:14La croissance devrait même ralentir en 2025 pour retomber à 2,8%.
04:18Performance bien au-dessous de celles d'autres régions africaines,
04:21comme l'UMOA, où la croissance dépasse les 6%.
04:24Dans les années à venir, seuls quelques pays comme le Cameroun,
04:28la Centrafrique ou le Congo devraient mieux s'en sortir.
04:30Le Tchad et le Gabon, eux, afficheront une progression modeste,
04:34tandis que la Guinée équatoriale pourrait entrer en récession.
04:36Et pour les populations, l'impact est direct.
04:39Le revenu par habitant évoluera à peine,
04:41avec une croissance de 0,2% seulement en 2025.
04:45Autrement dit, le quotidien des ménages risque de peu s'améliorer.
04:48Sur le plan social, les signaux sont tout aussi préoccupants.
04:50L'inflation recule, oui, mais elle reste au-dessus de la norme régionale.
04:54Et surtout, la pauvreté explose.
04:5637% des habitants vivent avec moins de 3$ par jour.
05:00La majorité des emplois se trouve dans le secteur informel,
05:02souvent mal payé et peu productif.
05:04Pour de nombreuses familles, vivre décemment reste un défi quotidien.
05:08Côté finances publiques, la situation se dégrade aussi.
05:11En 2024, la baisse des recettes pétrolières
05:13et l'augmentation des dépenses ont cruisé un déficit régional de 1,3%.
05:17Dans plusieurs pays, la dette dépasse désormais 70% du PIB,
05:21limitant dangereusement les capacités des États à faire face aux crises,
05:25qu'elles soient économiques, sociales ou encore climatiques.
05:28Face à ce tableau, la Banque mondiale appelle à une réaction rapide.
05:31Pour sortir de l'impasse, les pays de la CEMAC devront engager des réformes profondes,
05:35diversifier leur économie, enforcer l'emploi formel,
05:37améliorer la gestion des dépenses publiques
05:39et soutenir les populations les plus vulnérables.
05:41Le chemin est long, mais la région dispose des ressources et d'un potentiel réel.
05:45La question est de savoir si les États auront la volonté et la capacité
05:48d'engager ces transformations pour bâtir une croissance durable
05:51et surtout plus inclusive.
05:53On l'annonçait en titre d'une étude de Jeune Afrique
05:55en partenariat avec Sagacy Research sur les villes les plus sûres du continent.
05:59Classe la vie de Libreville, la 23e sur 41.
06:02Suivons.
06:03Libreville figure parmi les villes les plus sûres du continent africain.
06:07La capitale gabonaise se classe au 23e rang
06:09selon une étude menée par Jeune Afrique en partenariat avec Sagacy Research.
06:14Un résultat qui peut surprendre, mais qui mérite d'être expliqué
06:17et surtout nuancé.
06:19Ce classement repose sur un sondage réalisé auprès de plus de 7800 résidents
06:23permanents dans 41 villes africaines.
06:26Ils ne mesurent pas uniquement les statistiques criminelles,
06:29mais avant tout la perception qu'ont les habitants de leur cadre de vie.
06:32Parmi les critères évalués, la sécurité des biens et des personnes,
06:35un élément central de la qualité de vie urbaine.
06:38À l'échelle africaine, la position de Libreville est donc relativement favorable.
06:41Elle place la capitale gabonaise devant plusieurs grandes métropoles du continent.
06:46Mais ce classement ne signifie pas pour autant que le sentiment d'insécurité a disparu.
06:50Car dans les faits, la sécurité reste fragile.
06:52Selon les données d'Affro Barometer,
06:54près de 64% des Gabonais déclarent cette sentie en danger,
06:57au moins une fois dans leur quartier.
06:59En milieu urbain, cette inquiétude est encore plus marquée.
07:02Plus d'un habitant sur deux dit craindre pour sa sécurité,
07:05contre environ un tiers en zone rurale.
07:08Cette perception s'explique par plusieurs facteurs.
07:09La croissance rapide de la population,
07:12l'extension des organisés de certains quartiers
07:13et le manque de présence visible des forces de sécurité,
07:16alimentant un sentiment de vulnérabilité.
07:19Des quartiers autrefois réputés calmes sont désormais touchés par des agressions,
07:23des vols ou des enlèvements, renforçant la peur au quotidien.
07:26Ce contraste est au cœur du débat.
07:28Comment une ville peut-elle être classée parmi les plus sûres d'Afrique,
07:31tout en laissant ses habitants se sentir en insécurité ?
07:33La réponse tient à la comparaison régionale.
07:35Libreville reste relativement attractive
07:37et plus stable que de nombreuses capitales de la sous-région Cémac.
07:40Mais ce classement agit aussi comme un signal d'alerte.
07:43Il souligne les marges de progression nécessaires
07:45pour transformer cette position théorique en sécurité réellement vécue.
07:49Consciente de ces enjeux,
07:50les autorités gabonaises évoquent plusieurs pistes.
07:52Renforcer les patrouilles,
07:54améliorer la visibilité des forces de l'ordre
07:55et sensibiliser les populations.
07:57Des mesures indispensables,
07:59car au-delà du classement,
08:00la sécurité reste un pilier du développement économique,
08:02de l'attractivité et de la confiance citoyenne.
08:05Livreville est peut-être l'une des villes les plus sûres d'Afrique sur le papier.
08:09Reste désormais à faire en sorte qu'elle le soit pleinement
08:11dans le quotidien de ses habitants.
08:14Dans la suite de ce journal,
08:15malgré leur remise en liberté et leur volonté de changer de vie,
08:18les anciens prisonniers finissent par renouer
08:20avec leur passé faute de programme de réinsertion sociale.
08:23On veut le garde.
08:24Les grâces présidentielles accordées par le président de la transition,
08:28Brice Clotaire Oligin-Gema,
08:30à de nombreux détenus des prisons gabonaises
08:32et d'autres tours classiques à la liberté sont souvent bien accueillis,
08:35applaudis par la population.
08:37Ces mesures visent à soulager les maisons d'arrêt surpeuplées
08:39et à offrir une seconde chance aux condamnés.
08:43Cependant, plusieurs mois après leur libération,
08:45l'absence de programme concret de réinsertion sociale
08:47a fait replonger de nombreux anciens détenus dans la délinquance.
08:51Selon des organismes chargés du suivi des anciens prisonniers,
08:54la majorité de ces individus, livrés à eux-mêmes,
08:57ont rapidement repris leurs anciennes habitudes.
08:59Fatigués d'irrer sans occupation,
09:00ces jeunes hommes se heurtent à un mur,
09:02à savoir le rejet familial,
09:04la stigmatisation sociale
09:05et les obstacles administratifs insurmontables.
09:08D'ailleurs, beaucoup se retrouvent ainsi de nouveau incarcérés
09:11à la prison centrale de Libreville,
09:13surnommée sans famille.
09:15Un établissement carcéral connu pour ses conditions de vie difficiles.
09:19On nous libère, mais pourquoi faire ?
09:21s'interrogent plusieurs anciens taulards
09:22contactés par nos soins.
09:24Ces derniers se sentent abandonnés par les pouvoirs publics.
09:26La société leur colle l'étiquette de repris de justice
09:29et leur ferme les portes de la réhabilitation.
09:31Chez les proches, la méfiance est tout azimut.
09:34Tu vas chez ta tante, on cache tout.
09:35On simule des voyages pour éviter que vous veniez les voir,
09:38à déplorer un d'eux.
09:39Pire, les opportunités d'emploi restent inaccessibles.
09:43Au Programme national pour la promotion de l'emploi,
09:45PNPE, censé offrir des perspectives professionnelles,
09:48un casier judiciaire vierge est quasiment attendu.
09:51Donc, quand on a fait la prison au Gabon,
09:53on n'a plus droit à rien.
09:54On est des parias pour tout le monde.
09:56À déplorer un détenu réincarcéré à la maison d'arrêt de Libreville,
10:00seulement sept mois après sa libération.
10:02Ce cercle vicieux de récidive démontre le dysfonctionnement majeur
10:05du système pénitentiaire gabonais.
10:07Si les grâces présidentielles ont un impact certain
10:09et positif sur l'image des autorités,
10:12elles s'avèrent inefficaces sans accompagnement post-carcéral.
10:15Formation professionnelle, soutien psychologique,
10:18aide à l'emploi, autant de mesures absentes
10:20qui pourraient briser la spirale de l'exclusion.
10:22Les groupes criminels, en revanche,
10:24accueillent ces marginaux à bras ouverts,
10:26leur offrant un rôle dans les braquages et les vols.
10:31En période de fin d'année où les trafics se fondent d'un seul,
10:33une mobilisation collective sur le terrain se veut urgente
10:36pour prévenir les accidents.
10:37Faisons le point.
10:38Malgré une légère baisse des accidents
10:40registrés récemment,
10:41le Gabon demeure confronté
10:43à une insécurité routière structurelle.
10:45À l'approche des fêtes de fin d'année,
10:47période à haut risque, les chiffres rappellent une réalité brutale.
10:51La route reste l'un des premiers facteurs
10:53de mortalité évitable dans le pays.
10:55Le bilan routier gabonais continue d'interpeller.
10:58Entre 2015 et 2020,
11:00plus de 10 000 accidents ont été recensés,
11:02causant plus de 2 400 victimes,
11:04dont 363 décès.
11:07L'année 2020 a marqué un pic inquiétant
11:09avec une explosion des accidents révélatrices
11:12d'un système de prévention fragile.
11:13Certes, les données récentes font état d'un recul relatif
11:17avec 1 928 accidents en 2024
11:21contre 2 056 en 2023.
11:24Mais cette amélioration statistique
11:27ne saurait masquer la persistance
11:28d'un danger quotidien.
11:30À l'approche des fêtes de fin d'année,
11:31la pression sur le réseau roussier s'intensifie.
11:34Déplacements familiaux,
11:36circulation nocturne accrue,
11:38multiplication des véhicules de location
11:40et usage massif des deux roues
11:42composent un cocktail à haut risque.
11:44Dans de nombreuses zones urbaines
11:46et périurbaines,
11:47l'insuffisance d'éclairage public
11:48et la signalisation défaillante
11:50aggravent encore la situation.
11:52Selon les autorités en charge
11:53de la sécurité routière,
11:55près de 80% des accidents
11:57trouvent leur origine
11:58dans les comportements humains.
12:00Excès de vitesse conduite
12:01sous l'emprise de l'alcool,
12:02usage de téléphone au volant
12:03ou fatigue extrême
12:04demeurent les causes dominantes.
12:06Cette réalité confirme
12:07qu'au-delà de l'état parfois dégradé
12:09des routes,
12:10la responsabilité individuelle
12:11reste déterminante.
12:13La cohabitation difficile
12:14entre automobilistes
12:15et usagers de deux roues
12:16constitue également
12:18un facteur aggravant.
12:20Motos de transport,
12:21livreurs et conducteurs occasionnels
12:23partagent des axes souvent inadaptés
12:25dans un climat
12:26d'indiscipline routière généralisée.
12:28Le non-respect du code de la route
12:30parfois perçu comme une option
12:32plutôt qu'une obligation
12:33transforme chaque déplacement
12:34en prise de risque.
12:35Les dispositifs de contrôle existent.
12:37Patrouilles, radar, opérations
12:39de sensibilisation.
12:41Mais leur efficacité demeure limitée
12:43par des contraintes logistiques
12:44et humaines
12:45et surtout par une tolérance sociale
12:47face aux infractions.
12:48À cela s'ajoute un facteur
12:50rarement assumé publiquement,
12:51la corruption qui fragilise
12:53l'autorité de la règle
12:54et neutralise l'effet dissuasif
12:56des sanctions.
12:57À l'heure des festivités,
12:58la sécurité routière appelle
13:00donc à un sursaut collectif.
13:02La vigilance individuelle,
13:03le respect strict des règles
13:04et la considération pour les autres usagers
13:07demeurent les leviers
13:08les plus immédiats
13:09pour sauver des vies.
13:10Sans une rupture franche,
13:11avec les comportements à risque
13:13et les pratiques déviantes,
13:14les statistiques,
13:15même en légère baisse,
13:17continueront de cacher
13:18des drames humains
13:19évitables sur les routes gabonaises.
13:21À présent,
13:22passons au chiffre du jour
13:22qui est 91.
13:24C'est le nombre de médias
13:24éligibles à la subvention
13:25à la presse session 2025,
13:27dont 47 en presse écrite
13:29et 34 en presse en ligne.
13:30La source est Gabon 1ère.
13:31Le verbatim,
13:33l'affaire Ogo et Siphon
13:34rappellent l'urgence
13:34de renforcer
13:35l'inspection générale
13:36des finances,
13:36instrument clé de prévention
13:38et de lutte contre la corruption.
13:40L'IGF doit disposer
13:42des moyens de l'indépendance
13:43et surtout de la volonté politique
13:44nécessaire pour contrôler
13:46efficacement l'usage
13:47des fonds publics
13:47et prévenir le bradage
13:49des contrats de l'État.
13:50La source est GMT,
13:51l'auteur est Guilou Bitsutsu,
13:52président du mouvement
13:53Priorité Citoyenne.
13:55Point final à ce 19h30.
13:56Merci à vous de l'avoir suivi.
13:58Restez connectés
13:58sur toutes nos plateformes
13:59pour être à l'heure de l'info.
14:01Bonne soirée chez vous.
14:02Au revoir.
14:03Trouvez GMT TV
14:04sur vos différents réseaux sociaux.
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