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  • il y a 12 heures

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00:00La grande interview sur CNews et Europa, mon invité, est au cœur de l'actualité.
00:04Lui qui a cofondé Reporters sans frontières dans la mission première, je le rappelle,
00:09était ou est de protéger la liberté d'informer et les journalistes persécutés partout dans le monde.
00:14Alors qu'en est-il désormais ? Il est aussi mon invité maire d'Hiverdroite de Béziers.
00:18Bonjour et bienvenue Robert Ménard.
00:19Bonjour madame.
00:20Merci de votre présence. Ce matin dans le Figaro, le président du Sénat estime que l'idée de labelliser les médias n'est pas à la hauteur.
00:27Gérard Larcher qui affirme également « Je croyais que le ministère de l'Information avait disparu ».
00:32De son côté, l'exécutif ne cesse de marteler que non, jamais, jamais il n'a été question d'un label d'État pour les médias.
00:39Alors est-ce que vous estimez ce matin qu'il y a un rétropédalage ou alors que c'était nullement l'intention vraiment d'Emmanuel Macron ?
00:45Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'un label qui soit décerné par l'État ou en l'occurrence, parce que c'était ça l'idée,
00:51c'était d'aller chercher Reporters sans frontières comme une espèce de cash sexe, d'idiot utile qu'aurait dit, lui, à cette organisation.
01:00Et j'ai un peu de mal à le dire parce que, vous l'avez dit, j'ai créé cette organisation.
01:04Mais que Reporters sans frontières se soit prêté à cette espèce de mascarade qui consistait à dire en gros
01:10quels sont les médias crédibles et quels sont les médias qui ne le sont pas,
01:14c'est de la part des uns et des autres de M. Macron une mauvaise intention
01:17et de Reporters sans frontières, une trahison. Vous le disiez à l'instant.
01:21Trahison à quoi ?
01:21Ce pourquoi on l'a créé.
01:24Attendez, quand sur Christophe Gleiz, ils prennent position, ils se battent, ils ont raison.
01:29Leur boulot, c'est exactement ça. Et ils le font. Ils le font.
01:33Donc, je prends acte. Moi, je ne suis pas un ennemi de Reporters sans frontières.
01:36Sûrement pas. Mais quand il se transforme, une espèce de gendarme de la bien-pensance,
01:41en ceux qui donnent des certificats de bonne conduite,
01:45une espèce d'arbitre des élégances qui dirait
01:48« Ah, mais alors, Sonia Mabrouk, je vais la classer où ? À droite, à gauche ? »
01:53Mais tu te prends pour qui ?
01:54Tu te prends pour qui, justement ?
01:56Ils se prennent pour ce que sont une partie de la gauche,
01:59c'est-à-dire ceux qui sont du côté du bien, du beau, de la vérité,
02:04et les autres du côté de la trahison, du mal, des méchants.
02:09Mais enfin, moi, je les connais, Reporters sans frontières.
02:11Leur boulot, c'est ce qu'ils font quand ils amènent des gilets pare-balles
02:14à des journalistes ukrainiens très bien.
02:17On ne leur demande pas, aujourd'hui, de dire qui fait ou qui ne fait pas de journalisme.
02:21Alors, il le conteste, il s'est passé, d'ailleurs, sur le service public,
02:24un échange très intéressant entre Laurent Jacobili du RN
02:27et le journaliste Pierre Aski, rappelons-le,
02:29qui est aujourd'hui président de RSF, spécialiste des questions internationales à France Inter,
02:33cofondateur du site Rue 89 et ancien de Libération.
02:37Laurent Jacobili affirme que RSF, aujourd'hui, a appelé,
02:40il y a quelques temps, a voté contre le RN, en tout cas, a fait campagne.
02:44Ce que conteste, formellement, Pierre Aski, où est la vérité ?
02:47Est-ce qu'aujourd'hui, c'est une officine, comme certains le disent, gauchiste ?
02:50Attendez, mais c'est évidemment une bande de gauchistes.
02:53Enfin, moi, je les ai découverts encore récemment et tout.
02:57Je n'en revenais pas.
02:58Moi, personne, quand j'étais le patron de Reporters sans frontières,
03:01personne ne pouvait savoir pour qui je votais.
03:04Attendez, moi, j'étais déjà à droite.
03:06Et dans ce milieu, les gens l'ont découvert après que j'ai quitté Reporters sans frontières
03:11parce que je n'intervenais jamais là-dessus.
03:13Moi, j'ai passé ma vie à défendre des médias
03:16dont je ne partageais pas le début d'un quart d'opinion,
03:20des gens que j'aurais combattu sur le terrain des idées.
03:22Mais je me battais pour qu'ils puissent s'exprimer librement dans leur pays.
03:26Enfin, c'est ça, le travail du Reporters sans frontières.
03:28C'est pas plus, pas moins que ça.
03:30Pierre Aski, moi, je vais vous dire, pour montrer à quel point j'essaie de ne pas être caricatural.
03:35Pierre, je le connais depuis des années.
03:37Vous le disiez, il a été correspondant de Libération en Chine.
03:41Et il m'a aidé quand j'étais le patron de Reporters sans frontières.
03:43Il m'a aidé parce que la Chine, je ne vous dis pas, c'est journaliste en Chine.
03:47Quand je le vois aujourd'hui, alors qu'il a aidé Reporters sans frontières à faire ça,
03:50aujourd'hui, c'est parrainer, accepter l'idée qu'on montre du doigt tel ou tel.
03:56Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
03:57Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:58Vous les avez vus ?
03:59Ah oui, c'est news et pas franchement de gauche.
04:02Et l'humanité, c'est franchement de droite.
04:04Et là, ça ne t'a jamais troublé.
04:05Ça ne les a jamais troublés.
04:07Ils n'ont jamais rien dit sur un certain nombre de médias de gauche.
04:10Donc vous, patron de RSF, si ce projet, si vous l'étiez encore avec un projet de labellisation des médias...
04:15Mais ça ne m'aurait même pas traversé l'esprit.
04:17Vous n'auriez dit non, monsieur le Président, jamais.
04:18Mais jamais, je ne me prête pas à ça.
04:21Moi, je ne demande pas aux journalistes ce qu'ils pensent.
04:23Je veux juste qu'ils puissent s'exprimer librement.
04:26Et en plus, pardon de le dire, ça fait un peu, vis-à-vis de vous, ça fait une drôle de situation.
04:31Mais moi, je serais reporter spontané, je me serais félicité de ces news.
04:36Je dirais, tiens, le pluralisme, il est plus important.
04:40Le point de vue que vous incarnez, alors il existait dans la presse écrite, mais à la télé et à la radio, attendez, non.
04:46Moi, j'ai l'âge de savoir qu'est-ce que c'était la télé et la radio il y a 30 ans ou 40 ans.
04:50Alors, aujourd'hui, il y a un point de vue, vous pouvez détester ces news et vous battre pour que ces news existent.
04:57Mais quel que soit d'ailleurs, et nous, on se félicite évidemment de ce pluralisme, cette diversité.
05:01On espère qu'elle, voilà, ça grandisse encore.
05:04Vous n'allez pas vous battre contre BFM ou ITV en disant, ils nous gonflent, on voudrait qu'ils arrêtent.
05:08C'est ça le pluralisme, c'est écouter ce que tu veux le matin.
05:12Et bien, c'est aussi con que ça.
05:13Et défendre, comme vous l'avez dit, les journalistes persécutés dans le monde, embastillés, emprisonnés,
05:18puisque nous parlons de liberté.
05:19Vous avez parlé tout à l'heure de notre journaliste et de notre confrère et journaliste Christophe Glez, Robert Ménard.
05:24La Cour d'appel a confirmé la peine de 7 ans d'emprisonnement pour apologie de terrorisme, condamnation totalement inique.
05:30Le Quai d'Orsay dit regretter une telle peine.
05:33Quelle attitude maintenant doit adopter la France pour espérer au plus vite sa libération ?
05:37Il faut être discret, quitte à être accusé de soumission, ou il faut montrer les muscles,
05:42quitte à se dire, on aggrave la situation de notre confrère.
05:45Pardon de le dire, il faut les deux.
05:49Quai d'Orsay, la diplomatie, elle fait de la diplomatie, c'est-à-dire, elle parle sur le ton d'un diplomate et tout.
05:55Et nous, nous, la société, je ne dis pas la société civile, je déteste ça, les médias, le monde sportif,
06:01tiens, on n'a pas entendu tout le monde dans le monde sportif.
06:04C'est-à-dire, par exemple, quelqu'un comme, alors je prends l'icône des icônes, si je peux dire, Zinedine Zidane,
06:09aurait dû, aurait pu s'exprimer, sachant qu'un mot de sa part, évidemment, est scruté.
06:13Il n'aurait pas pu s'exprimer, mais il aurait eu le devoir de s'exprimer, le devoir, l'obligation morale de s'exprimer.
06:20Pour rappeler à la libération de Christophe Lenne.
06:21Je l'ai entendu sur d'autres thèmes, quand il s'agissait de prendre ses distances avec la droite ou l'extrême droite,
06:26comme ils disent, là, ils l'entendaient.
06:27Bien sûr qu'il faut le dire, attendez, il n'y a pas assez de joueurs.
06:30On peut citer des joueurs qui sont exprimés sur l'affaire Naël, qui s'est passée en France,
06:35mais vous dites que, eu égard à ses relations avec l'Algérie, son fils d'ailleurs qui joue en Algérie,
06:40il devrait s'exprimer sur le sort de Naël.
06:42Ils ont le poids, l'autorité, ils sont à l'abri de tout.
06:47Personne ne va s'en prendre à lui, personne, et sûrement pas le gouvernement algérien.
06:51C'est une icône.
06:53C'est à ce moment-là qu'il faut dire un certain nombre de choses.
06:56Et puis, vous savez, on a tous été roulés dans la farine, pardon de vous le dire, dans cette histoire-là, une fois de plus.
07:00Parce que moi, je n'ai rien dit après la libération de Boilem, et lui non plus.
07:06Nous l'avons tous constaté, c'est un ami proche.
07:09Voilà, il n'a rien dit, et il s'est tué sur une part...
07:14Il n'a rien dit ou on lui a dit de rien dire, M. Ménard ?
07:16Non, je pense qu'il n'a rien dit, justement, pour Christophe Glez,
07:20en se disant, comme on pensait tous qu'il ne fallait rien dire et tout,
07:23vous avez vu, tout le monde en a joué profil bas, en disant,
07:27allez, s'il ne faut rien dire pendant un mois, c'était le procès, c'était hier,
07:31donc on ne va rien dire.
07:32Et Boilem Sansal a commencé, l'a dit lui-même, il a dit,
07:35je ne dirai pas tout, je prends la licence parce qu'il y a ça.
07:39De nouveau, il nous roule dans la farine.
07:41De nouveau, c'est une gif pour le gouvernement algérien.
07:43Moi, je vais arrêter de me taire.
07:45J'avais mis des banderoles pour Boilem Sansal,
07:48je mettrais des banderoles pour Christophe.
07:50D'ailleurs, on peut noter que vous avez été l'un des seuls,
07:52si ce n'est le seul, pour Boilem Sansal.
07:54À le faire ?
07:55Oui, j'attends de voir.
07:56Mais enfin, comme si...
07:58Vous savez, on ne va pas en discuter là,
08:00mais sur l'Algérie, il y a une espèce de terreur,
08:03comme s'il fallait toujours aller serrer les pompes.
08:06On pense à la famille de Christophe Glez,
08:07que ça a été abasourdi.
08:08Vous les avez entendus ce matin ?
08:09Effectivement, le frère notamment.
08:10Abasourdi, vous vous rendez compte, sa maman ?
08:13Vous vous rendez compte ?
08:14Évidemment, évidemment.
08:15Pensez à eux.
08:16Question dans l'actualité aussi,
08:18à M. le maire, Robert Ménard.
08:21Il y a les questions de délinquance, d'insécurité.
08:23Vous avez vu cette décision assumée de la préfecture de police de Paris
08:26d'annuler le concert pour le 31 décembre sur les Champs-Elysées,
08:30tout un symbole.
08:32Est-ce que vous estimez que c'est une décision lucide,
08:35eu égard aux menaces,
08:36ou alors que c'est une forme de défaite de la sécurité ?
08:39Pardon ? Les deux.
08:41Je ne suis pas sûr, si j'étais maire de Paris,
08:46de ne pas accepter, me résigner à ne pas faire le concert.
08:50Vous voyez, j'essaye de ne pas être caricatural par rapport...
08:53C'est quand même un symbole d'impuissance.
08:54On s'adapte aux délinquants.
08:56C'est pour ça que je vous ai dit les deux.
08:57Ça veut dire qu'on a perdu la bataille, madame.
08:59Attends, ça veut dire quoi ?
09:00Là, j'ai entendu M. Nunez sûrement à raison dire
09:04qu'il faut faire par rapport au marché de Noël.
09:06Je ne sais plus, s'il faut faire parler de marché de Noël,
09:08vous avez vu que ce n'est plus dans l'air du temps.
09:11J'ai remarqué, oui.
09:11Ce n'est pas un marché d'hiver.
09:12Certains résistent avec une crèche dans leur mairie.
09:16Je pense qu'il a sûrement raison.
09:17Mais ça veut dire qu'on a perdu une bataille.
09:19On a perdu aujourd'hui une bataille.
09:21Moi, je ne veux pas me résigner à supprimer
09:23tout un tas de choses dans ma ville.
09:25Et on est parti pour ça.
09:27On a l'impression qu'on s'adapte aux délinquants partout,
09:29y compris en prison.
09:30Ce matin, sur Europe 1, un reportage édifiant de Charles Lullier
09:33sur la peur des gardiens de prison,
09:36de la prison de Béziers,
09:37qui risquent leur vie quotidiennement
09:39face à des détenus qui disposent de tout,
09:40d'armes blanches, de tout ce qu'ils souhaitent,
09:43et qui se payent le luxe également de menacer,
09:46d'avoir une forme de chantage sur les gardiens de prison.
09:50On a l'impression que ces prisons sont devenues
09:51des zones d'un autre droit, de non-droit.
09:54C'est le cas ?
09:55Mais parce qu'on est toujours, madame,
09:56dans la mauvaise conscience.
09:57Tu es en prison, tu es en prison,
10:00c'est parce que tu as fait un certain nombre de choses.
10:02Donc, ce n'est pas un lieu de vie,
10:05c'est un lieu de privation de liberté.
10:07Moi, je ne comprends pas qu'on propose...
10:09Enfin, vous avez vu, des gens qui sortent
10:10pour aller voir des sorties culturelles,
10:12mais je t'en foutrai des sorties culturelles.
10:15Il y a tout un tas de gens qui n'ont pas les moyens
10:18de se payer les sorties culturelles,
10:20en l'occurrence,
10:21mais les prisonniers ont fait des sorties culturelles.
10:23L'ancien garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti,
10:25défend cela, il dit arrêtez, arrêtez
10:26de vouloir une justice répressive.
10:28C'est normal qu'il y ait des sorties,
10:29c'est normal qu'il y ait des remises de peine,
10:30c'est normal qu'il y ait une volonté de réinsérer...
10:33Mais madame, moi, je suis content
10:34que ces gens-là soient en prison
10:35et qu'ils ne soient plus dans la rue.
10:37Et je n'ai aucune envie,
10:38je n'ai aucune envie de le faire des cadeaux.
10:41Ils ont fait des cadeaux aux gens
10:43qu'ils ont attaqués, volés, violés,
10:46menacés, parfois tués.
10:48Ils leur ont fait des cadeaux,
10:49ils leur ont laissé une chance.
10:51Non.
10:51Alors, ils le payent.
10:52Ils le payent.
10:53Ça ne veut pas dire,
10:54attendez, moi, je ne pense pas,
10:55je ne dirai pas qu'il y a des prisons 4 étoiles.
10:57Ce n'est pas vrai.
10:58Ce n'est pas vrai, les prisons 4 étoiles.
10:59Mais il y a à l'intérieur...
11:00Il y a des prisons passoires, surtout.
11:02Il y a des prisons passoires
11:03et il y a des juges d'application des peines
11:05parce que c'est ça
11:05sur lequel il va falloir un jour s'interroger.
11:07Et c'est prémé ?
11:08Je pense que oui.
11:09Attendez, mais je suis peut-être bêtasson.
11:13J'ai été juré une fois.
11:15Et oui, ça arrive, vous savez,
11:16vous vous êtes tiré au son.
11:17Bien sûr, bien sûr.
11:17Vous ne savez pas que vous l'aviez été
11:19dans une affaire criminelle ?
11:21Dans une affaire de viol.
11:23Et donc, de viol et pour un, d'assassinat.
11:26Et donc, il n'y avait pas de discussion.
11:27Et je me rappelle,
11:28au moment où on délibère,
11:30la présidente du tribunal,
11:32qui a évidemment de l'influence sur vous
11:33parce que vous n'y connaissez rien,
11:34elle est là,
11:35mais que vous avez fréquenté,
11:36qui dit,
11:37c'est pour ça que je vous dis ça,
11:37qui dit,
11:38oui, mais attention,
11:39si vous voulez vraiment
11:40qu'il fasse 10 ans de prison,
11:41il faut le condamner à 20.
11:43Et je me dis,
11:44je vous jure sur la tête de mes enfants
11:46qu'elle m'a dit ça.
11:47Mais je me dis,
11:47mais qu'est-ce que c'est ça ?
11:49Normalement,
11:49tu condamnes quelqu'un à 10 ans,
11:51il fait 10 ans de prison,
11:52il n'en fait pas la moitié.
11:53Moi, je pense que si déjà,
11:55c'est tout bête,
11:56il n'y a pas besoin de faire des révolutions.
11:57Si on avait plus de places de prison
11:59et si les gens,
12:00quand ils ont fait,
12:01ils sont condamnés à un mois de prison,
12:02ils font un mois de prison.
12:04Un an de prison,
12:05il fait un an de prison
12:06et même la première fois
12:07où il est condamné.
12:08Je vous garantis
12:09que ça changerait des choses.
12:10Sur le plan politique,
12:11Robert Ménard,
12:11vous qui ne cessez de réclamer
12:13l'union des droites
12:13et de prôner depuis toujours
12:15le dépassement des clivages,
12:17c'est désormais confirmé.
12:18Le Rassemblement National
12:19va donc présenter un candidat
12:20face à vous à Béziers.
12:21Le divorce est consommé
12:23s'il y avait eu mariage.
12:25Mais que vous reproche-t-il ?
12:27De les critiquer
12:28sur un certain nombre de points.
12:29Et je les critique.
12:30Moi, je suis capable de dire...
12:31Une critique vaut exprimation ?
12:34Marine Le Pen a raison
12:35sur l'immigration.
12:37C'est M. Macron
12:37qui a raison sur l'Ukraine.
12:39Je le fais à la caricature.
12:40Alors, j'ai le droit
12:41de dire ça.
12:43Qui a appelé
12:44à voter pour Marine Le Pen ?
12:45Qui est le seul homme politique
12:47à la dernière présidentielle
12:48à appeler
12:49à voter Marine Le Pen
12:50au premier et au second tour ?
12:52Moi.
12:52Vous l'avez en face de vous,
12:53il n'y en a pas un autre.
12:55Et aujourd'hui,
12:56parce que je dis
12:56que sur le terrain économique,
12:58ils disent un certain nombre
12:59de choses
12:59qui sont des faussetés,
13:01qu'il y a un certain nombre
13:02de promesses qu'on fait,
13:03vous ne croyez pas sérieusement
13:05qu'on va revenir
13:05à la retraite à 60 ans ?
13:06Attendez, ils vous font payer
13:07votre franc-parler ?
13:08Ils me font payer
13:09cette indépendance-là.
13:09Oui, M. Bardella
13:12est un jeune garçon.
13:14La jeunesse,
13:15ça a des atouts,
13:16mais ça a aussi
13:16des inconvénients.
13:18Et j'ai le droit
13:18de dire ça.
13:19C'est donc vous supposez
13:20ou présupposez
13:21une inexpérience ?
13:22Ce dont il...
13:23Je pense que vous apprenez
13:25des choses
13:25avec les années
13:26que Marine Le Pen,
13:28aujourd'hui,
13:29elle a reçu suffisamment
13:30de coups,
13:30mais tout le monde,
13:31c'est le bon sens.
13:32Moi, j'ai cru
13:33qu'elle ne se relèverait
13:34jamais du débat perdu
13:35par rapport à Macron,
13:37à Emmanuel Macron.
13:38elle s'en est relevée
13:39avec quel talent et tout.
13:41Je suis en désaccord
13:42avec elle,
13:42je peux dire...
13:43Mais nom de Dieu,
13:44tu peux dire les deux choses.
13:45Vous voulez dire qu'un parti
13:45dans les sondages
13:46qui est à ce niveau
13:47estime que Robert Ménard
13:49est gênant ?
13:50Enfin, attendez,
13:50ça veut dire que tous ceux
13:52qui sont tellement proches d'eux,
13:54parce qu'attendez,
13:55j'ai plus de choses
13:56qui me rapprochent d'eux
13:57que de choses
13:58qui me différencient,
13:59ça suffit à faire de moi
14:00un ennemi.
14:01Et pourtant,
14:01quelqu'un comme Éric Ciuté
14:02dit qu'il a une liberté
14:03totale de parole.
14:05Vous y croyez ?
14:06J'espère pour lui.
14:07Voilà,
14:08j'ai décidé d'être gentil ce matin,
14:09j'espère pour lui.
14:10Moi, je n'ai pas envie...
14:12Écoutez,
14:12on parle de...
14:13On vous préfère libre
14:13que gentil,
14:14c'est le plus important.
14:14Mais oui,
14:15mais moi,
14:15je peux être critique,
14:17je peux vous estimer,
14:18madame,
14:19et vous critiquer sur un point.
14:21C'est pas pour ça
14:21qu'on va se faire
14:22la guerre civile.
14:23Aujourd'hui,
14:23aujourd'hui,
14:24on a besoin d'être tous ensemble.
14:27Toute la droite.
14:27Je plaide depuis dix ans.
14:29J'ai été le premier
14:30à plaider pour ça.
14:31Marine Le Pen dit
14:32c'est pas l'union des droites,
14:34c'est l'union des patriotes.
14:35Elle l'appelle comme elle veut.
14:36Aujourd'hui,
14:37ne pas être capable
14:38de se retrouver
14:39au coude à coude,
14:41ensemble,
14:41face à la gauche.
14:42Ça dit quoi ?
14:43Ça dit quoi pour vous ?
14:45Ça dit qu'ils sont pas encore sortis
14:48d'un réflexe hyper minoritaire.
14:51Qu'ils ont pas compris aujourd'hui
14:52qu'ils sont plus
14:53qu'ils étaient il y a dix ans.
14:55Tu peux être comme ça
14:56quand tu es à la marge.
14:58Ils sont plus à la marge.
14:59Ils sont au centre
15:00de l'échiquier politique.
15:02Aujourd'hui,
15:02si tu veux gagner les élections,
15:04il faut s'ouvrir à tout le monde.
15:05Si tu veux rassurer,
15:07il faut s'ouvrir à tout le monde.
15:08À tout le monde,
15:09évidemment,
15:10pas la France insoumise.
15:11Qu'est-ce qu'ils préfèrent
15:11le Parti Socialiste,
15:13les partis communistes
15:14et la France insoumise à moi ?
15:16Et à ce que je représente ?
15:17Mais ils sont fous.
15:18Vous serez donc soutenu
15:19officiellement par les LR ?
15:20Je ne sais pas s'il y aura
15:21un logo et LR sur les tracts.
15:22Non, il n'y aura pas.
15:23Il est libre, Robert.
15:25Absolument.
15:25Non, mais la dernière fois,
15:26ils m'ont soutenu,
15:28il n'y avait pas de logo.
15:29En plus, le comble,
15:30c'est que dans ma majorité aujourd'hui,
15:33il y a des militants
15:33RN et LR.
15:35Et ça va très bien.
15:37Ça fait 12 ans
15:37qu'on dirige cette mairie,
15:38peut-être pas si mal que ça.
15:40La preuve qu'on peut travailler ensemble.
15:41En une minute,
15:42si c'est possible,
15:42Robert Ménard,
15:43des questions courtes
15:44qui appellent à des réponses rapides.
15:46Vous persistez,
15:46signez pour la crèche de Noël
15:47dans la mairie de Béziers.
15:48Rien ne vous fera reculer.
15:49Je vous annonce que hier,
15:51l'avocate de la Ligue des droits de l'homme
15:55a de nouveau saisi en référé.
15:57Mais enfin,
15:57quelle folie.
15:58Madame,
15:59on était,
16:00il y a chaque année,
16:0120 à 25 000 personnes
16:02qui viennent signer le livre d'or.
16:04Quand j'ai inauguré la crèche,
16:06il y avait autour de moi
16:07un rabbin,
16:12un représentant du culte musulman,
16:15les curés,
16:16les protestants,
16:17les évangélistes,
16:18tous ensemble.
16:19Et on a inauguré la crèche
16:20tous ensemble.
16:21C'était enfin une belle image.
16:23Une belle image.
16:24En face,
16:24il y avait une poignée
16:25de gracheux,
16:27de pissefroids,
16:29quand les petits chanteurs
16:30de la Trinise,
16:31c'est nos chanteurs,
16:32la chorale,
16:33s'est mise à entonner
16:34les chants de Noël.
16:35Je suppose que vous n'avez pas besoin
16:36d'être catholique
16:37pour aimer les chants de Noël.
16:38Ils ont sifflé les chants de Noël.
16:40Et oui,
16:40d'un côté,
16:41il y a le sourire,
16:42le sourire des gens
16:43qui ont envie que Noël
16:44soit un moment
16:45où on se retrouve tous.
16:46Et de l'autre côté,
16:47il y a des gens
16:47qui sont d'un sectarisme,
16:49qui sont tous
16:50qu'on n'aime pas.
16:50Ils n'aiment pas la crèche
16:52parce qu'ils n'aiment pas
16:52la France,
16:53parce qu'ils n'aiment pas
16:54ce qu'ils sont.
16:54C'est ça le pire.
16:55Ils n'aiment même pas
16:56ce qu'ils sont.
16:57Robert Ménard,
16:58merci l'homme du rassemblement,
16:59y compris Eucumunic.
17:01Et donc,
17:01je suppose qu'il faut vous dire
17:02bonne fête de Noël,
17:03monsieur Ménard.
17:04Merci d'hiver.
17:05Vous voulez garder.
17:06J'ai compris.
17:07Merci.
17:07Bonne journée.
17:08Merci Robert Ménard.
17:09Merci Sonia Mabrouk.
17:10Vos signatures.
17:10Merci à vous.
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